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Title:
DENTAL RESTORATION DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2006/061467
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device for anatomically restoring a tooth having a proximal caries (5), wherein the inventive device is made of an elastically deformable material and consists of two end units (2a, 2b) which are connected by a vertical wall (3) whose height (hp) is greater than the thickness thereof (e) and are separable from each other by a pair of forceps (6). Said device is characterised in that the vertical wall (3) is shaped in the form of a corner, the height thereof (hp) is sufficiently high in such a way that it forms an interdental partition for the proximal caries (5) when the end units (2a, 2b) are brought into contact with the walls of said tooth (4') having the proximal caries and with a tooth (4) in front of the caries (5).

Inventors:
SIMON DENIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2005/001504
Publication Date:
June 15, 2006
Filing Date:
June 15, 2005
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Assignee:
SIMON DENIS (FR)
International Classes:
A61C5/12; A61C5/85; A61C5/88
Domestic Patent References:
WO1996039984A11996-12-19
Foreign References:
DE653164C1937-11-16
DE387463C1923-12-28
EP0678281A11995-10-25
US20030186186A12003-10-02
US2629930A1953-03-03
US4337041A1982-06-29
Attorney, Agent or Firm:
Gasquet, Denis (Les Pléiades N°24 C Park Nord Annecy, Metz-Tessy, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif (1) destiné à être utilisé lors de la reconstitution anatomique d'une dent ayant une carie proximale (5), le dispositif étant réalisé en matériau élastiquement déformable et constitué par deux blocs d'extrémité (2a, 2b) reliés par une paroi verticale (3), dont la hauteur (hp) est supérieure à son épaisseur (e), dispositif dans lequel les deux blocs d'extrémité sont destinés à être écartés l'un de l'autre par les branches d'une pince (6) caractérisé en ce que la paroi verticale (3) a la forme d'un coin, sa hauteur (hp) étant suffisamment haute pour constituer à elle seule une paroi inter. dentaire pour la carie proximale (5) lorsque les blocs d'extrémités (2a,2b) sont en contact avec les parois de la dent (4') avec carie proximale et de celle (4) en regard de la carie (5).
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que, la hauteur (hp) de la paroi verticale (3) est égale à la hauteur des deux blocs d'extrémité (2a, 2b) qui ont par ailleurs la même hauteur.
3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la paroi verticale est formée par deux surfaces courbes concaves (31, 32) convergeant vers le haut (HA).
4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la paroi verticale est formée par deux surfaces droites (30', 31') convergeant vers le haut (HA).
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que chacun des blocs (2a, 2b) est constitué par une paroi d'extrémité (21) de surface unique courbe et convexe, qui s'étend jusqu'à deux points d'inflexion (Ao et Bo), pour être prolongée par deux surfaces latérales concaves (22a, 22b) reliant la paroi d'extrémité (21) à la paroi verticale (3).
6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que chacun des blocs (2a, 2b) est constitué par une paroi d'extrémité (21) avec au moins deux surfaces (21O',211') différentes dont la surface de dessous (211') forme un chanfrein.
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé en élastomère ou en latex.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le bord supérieur (32) de la paroi verticale (3) est constitué par une arête pointue permettant de créer le point de contact inter. dentaire, une fois la reconstitution dentaire terminée.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une pièce unique.
Description:
DISPOSITIF DESTINE A ETRE UTILISE LORS DE LA RECONSTITUTION DENTAIRE.

La présente invention concerne un dispositif permettant la reconstitution dentaire, ce dispositif étant destiné à être utilisé par les chirurgiens dentistes.

La vie moderne et notamment professionnelle, impose aux individus d'avoir une présentation physique correcte, aussi le recours aux chirurgiens dentistes est de plus en plus fréquent. Ce dernier est souvent amené à soigner des caries proximales et reconstituer la dent en remplissant la cavité. A ce remplissage qui était fait par un amalgame dentaire métallique, est maintenant préféré un matériau composite que le dentiste fait polymériser. L'idéal, pour mettre en place ce matériau serait d'utiliser deux coins inter dentaires avec une matrice transparente de très faible épaisseur. Mais la mise en place serait difficile et de position pas très certaine, pour obtenir un bon résultat.

Le dispositif de la présente invention veut résoudre les inconvénients des systèmes traditionnels grâce à des moyens simples, fiables, peu onéreux et facile à mettre en œuvre.

Ainsi, selon l'invention le dispositif, qui est destiné à être utilisé lors de la reconstitution anatomique d'une dent ayant une carie proximale, réalisé en matériau élastiquement déformable, et constitué par deux blocs d'extrémité reliés par une paroi verticale dont la hauteur est supérieure à son épaisseur, dispositif dans lequel les deux blocs d'extrémité sont destinés à être écartés l'un de l'autre par les branches d'une pince et est caractérisé en ce que la paroi verticale a la forme d'un coin, sa hauteur étant suffisamment haute pour constituer à elle seule une paroi inter-

dentaire pour la carie proximale lorsque les blocs d'extrémités sont en contact avec les parois de la dent avec carie proximale et de celle en regard de la carie.

Ainsi, la solution selon l'invention consiste donc essentiellement à proposer une pièce formant matrice élastique inter-dentaire et qui remplace notamment tous les dispositifs de l'art antérieur selon lesquels une matrice en général métallique est utilisée avec un coin notamment élastique qui vient réaliser le calage et coincement de ladite matrice contre la dent cariée. Les avantages sont ainsi nombreux : mise en place d'une pièce en un seul mouvement d'écartement des blocs d'extrémité à partir d'une pince déjà existante et facilement disponible chez un chirurgien dentiste.

Selon une autre caractéristique complémentaire, la hauteur de la paroi verticale est égale à la hauteur des deux blocs d'extrémité qui ont par ailleurs la même hauteur.

Ajoutons que selon le mode préféré de réalisation, la paroi verticale a la forme d'un coin, et est de préférence formée par deux surfaces courbes concaves convergent vers le haut (HA).

Selon le mode préféré de l'invention, chacun des blocs est constitué par une paroi d'extrémité avec au moins deux surfaces différentes dont la surface de dessous forme un chanfrein.

Egalement selon le mode de réalisation préféré, le bord supérieur de la paroi verticale est constitué par une arête pointue permettant de créer le point de contact inter-dentaire, une fois la reconstitution dentaire terminée. En effet, le dentiste peut mettre directement un matériau de reconstitution sur le dessus de cette arête qui une fois solidifiée constituera

le point inter-dentaire ou le cas échéant créer une découpe dans l'arête proprement dite qu'il comblera directement avec le matériau de reconstitution.

Enfin selon le mode de réalisation préféré, le dispositif est constitué en une pièce unique de préférence réalisée par moulage avec injection.

On a compris que le dispositif de l'invention, permet aussi d'écarter très légèrement les deux dents adjacentes dans un but de parfaire, après la dépose de la matrice, le point de contact.

On ajoutera que le dispositif permet au chirurgien dentiste, de réaliser à la partie haute de la paroi verticale, un trou ou un dégagement, à l'aide d'une petite fraise, afin de matérialiser physiquement le point de contact nécessaire entre les deux dents.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemple non limitatif.

La figure 1 est une vue en perspective du dispositif selon l'invention.

La figure 2 est une vue de dessus.

La figure 3 est une vue en coupe selon A-A de la figure 2.

La figure 4 est une vue en coupe selon B-B, de la figure 2.

Les figures la à 4a sont des vues analogues aux figures 1 à 4 mais montrant un dispositif selon le mode de réalisation préféré

Les figures 5a, 5b sont des vues en coupe verticale selon C-C, D-D, du dispositif selon le mode de réalisation préféré de la figure la.

Les figures 6a,6b sont des vues en coupe horizontale selon E-E, F- F, du dispositif selon le mode de réalisation préféré de la figure la.

La figure 7, est une vue montrant comment se fait la mise en place du dispositif selon l'invention.

La figure 8 est une vue de dessus, montrant deux dents entre lesquelles est mis en place de dispositif.

La figure 9 est une vue en coupe selon G-G.

La figure 10 est une vue en perspective montrant deux dents adjacentes.

Le dispositif désigné sous la référence générale (1) est constitué par deux blocs d'extrémité (2a, 2b) reliés par une paroi verticale (3).

Selon une caractéristique de l'invention le dispositif (1) est réalisé en matériau élastique comme par exemple en élastomère ou tout autre matériau similaire, tel que du latex. L'élasticité du matériau permettant, comme nous le verrons plus loin la déformation de l'ensemble lors de la mise en place, ainsi que sa retenue.

Le dispositif (1) de l'invention est destiné à être utilisé par les dentistes, lors de la reconstitution d'une ou plusieurs dents (4, 4'). Ainsi il est mis en place par le dentiste, dans la bouche du patient, entre deux dents adjacentes dont par exemple l'une (4') présente une carie proximale

(5) qui doit être remplie après traitement, par un matériau de remplissage,

par exemple de type composite photopolymérisable, afin de reconstruire la dent dans ses trois dimensions.

Ainsi, le dispositif (1) de l'invention est mise en place entre les deux dents (4, 4') de façon à ce que la paroi verticale (3) soit engagée, entre les deux dents à reconstituer, ou entre la dent à reconstituer et la dent adjacente, tel que cela est illustré aux figures 7, 8, 9.

La mise en place du dispositif (1) se fait par déformation du dispositif (1), et notamment par son extension longitudinale. Ainsi, il est mis en extension selon F, obtenue par traction grâce à une pince d'écartement (6) tel qu'illustré à la figure 6.

A cet effet, chacun des blocs d'extrémité (2a, 2b) comprend un trou de préhension respectivement (7a, 7b), chacun des trous étant destiné à recevoir les extrémités (61a, 61b) des mâchoires de la pince de mise en place (6). Après écartement, le dispositif est mis en place jusqu'à ce que le plan inférieur (H) du dispositif (1) soit en contact avec la gencive (8). Dans cette position la pince d'écartement est désactivée, et le dispositif (1) grâce à son élasticité se place sous contrainte en rapprochement des deux blocs d'extrémité (2a, 2b) qui viennent alors en contact intime avec les parois de dents, tel que cela est illustré aux figures 7, 8, 9. Dans cette position, la paroi verticale (3) du dispositif constitue une paroi inter dentaire, constituant une paroi pour la carie proximale et donc un rebord qui forme avec le trou de la carie une cavité de remplissage (50) ayant une paroi périphérique, cavité (50) que le chirurgien dentiste pourra remplir du matériau de réparation anatomique (9).

Dès que la dent est reconstruite, et que le matériau composite est polymérisé par exemple photo polymérisé, il suffit pour le dentiste de sectionner le dispositif (1) et de le retirer.

Selon une caractéristique de l'invention, la paroi verticale (3) est telle que sa hauteur (hp) soit supérieure à son épaisseur (e). Selon le mode de réalisation, la hauteur (hp) de la paroi verticale (3) est égale à la hauteur des deux blocs d'extrémité (2a, 2b) qui ont par ailleurs la même hauteur. Ainsi, la hauteur (ha) du bloc interne (2a) est égale à la hauteur (hb) du bloc externe (2b).

Par ailleurs, et comme cela apparaît clairement sur les figures 3 et 4, la paroi verticale à la forme d'un coin, c'est-à-dire qu'elle est formée par deux surfaces courbes concaves (30, 31) convergent vers le haut, de façon à ce que l'épaisseur de la paroi diminue vers le haut, jusqu'à ce que par exemple la bordure supérieure (32) soit constituée par une arête pointue sans épaisseur, ce qui permet de créer le point de contact inter dentaire une fois la reconstitution dentaire terminée. Avec sa forme en coin, la paroi verticale (3) prend place dans l'espace inter dentaire de façon parfaite, tel que cela apparaît plus particulièrement à la figure 8.

On a compris de ce qui précède que la paroi verticale de liaison (3) s'étend vers le haut, sur une hauteur (hp) assez haute pour constituer à elle seule une paroi pour la carie proximale et donc un rebord (30) qui forme avec le trou de la carie une cavité (50) ayant une paroi périphérique, cavité (50) que le chirurgien dentiste pourra remplir du matériau de réparation anatomique (9). La hauteur (hp) de la paroi verticale (3) est par exemple égale à la hauteur des blocs d'extrémité, et est par exemple comprise entre 1 et 8 millimètres, comme par exemple 3 millimètres.

Il va de soi que la hauteur (hp) de la paroi verticale (3) peut être inférieure à celle (ha) du bloc interne (2a) et/ ou à celle (hb) du bloc externe (2b) mais tout en restant suffisamment haute pour former, en position de reconstitution et après enlèvement de la pince, un rebord (30) substantiellement du même niveau que le bord supérieur de la dent cariée

tel qu'il était avant que la carie n'apparaisse. Avantageusement, en position de repos, c'est-à-dire, lorsque le dispositif ne sera soumis à aucune sollicitation élastique, la hauteur (hp) de la paroi verticale (3) est égale à au moins 70% de la hauteur (ha,hb) des blocs (2a,2b) la moins importante. De préférence, cette hauteur sera de l'ordre de 90% de la hauteur (ha, hb) des deux blocs (2a,2b) lorsque ces derniers seront de même hauteur.

Chacun des blocs (2a, 2b) est constitué par une paroi (21) d'extrémité avec une surface unique courbe et convexe, qui s'étend jusqu'à deux points d'inflexion (Ao et Bo), pour être prolongée par deux surfaces latérales concaves (22a, 22b) reliant la paroi d'extrémité convexe (21) à la paroi verticale (3). Ces deux surfaces concaves (22a,22b) sont destinées à coopérer avec la surface périphérique inter dentaire des dents. La paroi d'extrémité (21) de surface unique courbe et convexe a pour chaque bloc (2a, 2b) une ligne génératrice ga, gb inclinée vers le haut (figure 3), l'inclinaison d'une ligne génératrice ga du bloc interne (2a) étant identique à l'autre gb du bloc externe (2b). On ajoutera aussi que les deux blocs d'extrémité 2a,2b peuvent être identiques tel que cela est illustré, ou différents dans leur volume, dimensions, et/ ou leur forme.

Aux figures la à 4a et figures 5a,5b et 6a,6b on a représenté un mode de réalisation préféré du dispositif selon l'invention selon lequel les deux blocs d'extrémités (2a,2b) sont identiques entre eux mais dont la paroi d'extrémité (21') est différente de la paroi (21) avec surface unique courbe et convexe précédemment décrite.

En effet, cette paroi d'extrémité (21') est également courbe mais présente deux surfaces (21O',211') différentes : une surface courbe et

convexe (210') située au dessus d'une surface courbe mais concave (211') (figures 5a, 5b).

Ainsi, selon ce mode de réalisation, les quatre angles de la partie inférieure formant la base de chaque bloc (2a,2b) ont été supprimés et la surface du dessous (211') forme donc un chanfrein. Cette forme de chanfrein de surface ici courbe et concave (figure 5a,5b) permet d'éviter que le dispositif selon l'invention ne se décroche, dans certaines configurations, au niveau des molaires sur lesquelles l'opération de reconstitution est réalisée. Bien évidemment, ce chanfrein (211') peut avoir une toute autre surface : il peut avoir une surface plane ou une surface courbe. Cette surface courbe peut être également convexe mais avec une convexité différente de celle de la surface du dessus (210'). Cette surface du dessous (211') formant chanfrein (211') de chaque bloc (2a,2b) est de préférence réalisé par enlèvement de matière par rapport à la surface du dessus. Le choix du tracé de la ligne (Li) de séparation entre la surface du dessus (210') et celle du dessous (211') formant chanfrein ainsi que le choix entre une surface plane ou courbe de la surface (211') seront déterminés de manière à épouser au mieux le profil des dents entre lesquelles le dispositif selon l'invention sera inséré. La mise en place du dispositif (1) est ainsi grandement améliorée.

La paroi verticale (3') a dans ce mode de réalisation préféré une forme de coin triangulaire au niveau de l'axe de symétrie (B-B) du dispositif (figure 4a), c'est-à-dire qu'elle est formée par deux surfaces droites (30', 31') convergent vers le haut, de façon à ce que l'épaisseur de la paroi diminue vers le haut, jusqu'à ce que par exemple la bordure supérieure (32) soit constituée par une arête pointue sans épaisseur, ce qui également permet de créer le point de contact inter dentaire une fois la reconstitution dentaire terminée.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons.

En quelque sorte, l'invention telle que réalisée dans le mode de réalisation illustré et préféré, consiste donc essentiellement à proposer une matrice élastique inter dentaire réalisée en une seule pièce unique qui sera de préférence moulée par injection.