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Patent Searching and Data


Title:
DEODORIZING DEVICE FOR MOTOR VEHICLE PASSENGER COMPARTMENT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/049961
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns a deodorizing device for a motor vehicle passenger compartment comprising a cavity (80) for receiving an amount (70) of one or several agents designed to release a perfuming or deodorizing substance. An air supply (64) emerges in the cavity (80) and an air outlet (66) exits from said cavity. The cavity (80) is arranged behind a wall (74) accessible from the motor vehicle passenger compartment. Said cavity communicates directly with the vehicle passenger compartment through a passageway orifice (72), for example a slot, which enables to introduce the perfuming or deodorizing agent (70) into the cavity (80) and to extract it from said cavity from the motor vehicle passenger compartment.

Inventors:
FEUILLARD VINCENT (FR)
LOUP DIDIER (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/004183
Publication Date:
June 19, 2003
Filing Date:
December 04, 2002
Export Citation:
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Assignee:
VALEO CLIMATISATION (FR)
FEUILLARD VINCENT (FR)
LOUP DIDIER (FR)
International Classes:
A61L9/12; B60H3/00; (IPC1-7): B60H3/00
Foreign References:
JPS5881817A1983-05-17
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 012, no. 236 (M-715), 6 juillet 1988 (1988-07-06) & JP 63 028719 A (NISSAN MOTOR CO LTD;OTHERS: 01), 6 février 1988 (1988-02-06)
Attorney, Agent or Firm:
Leveille, Christophe (8 rue Louis-Lormand, La Verrière, FR)
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Claims:
Revendications
1. Dispositif d'odorisation de l'habitacle d'un véhicule automobile comprenant une cavité (80) apte à recevoir une quantité (70,126, 150,160) d'un ou de plusieurs agents volatils aptes à libérer une substance, une arrivée d'air (64) débouchant dans la cavité (80) et une sortie d'air (66) hors de la cavité (80), caractérisé en ce que la cavité (80) est aménagée derrière une paroi (74) accessible depuis l'habitacle du véhicule automobile, cette cavité (80) communiquant directement avec l'habitacle par un orifice de passage (72) qui permet d'introduire la quantité (70,126, 150,160) de l'agent apte à libérer une substance dans la cavité et de l'extraire hors de cette cavité depuis l'habita cle du véhicule automobile.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte une trappe (96) qui ferme l'orifice de passage de la cavité.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que la trappe (96) est percée d'orifices (100) pour aspirer un flux d'air de l'habitacle du véhicule automobile dans la cavité (80).
4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'agent apte à libérer une substance est contenu dans une enveloppe (128) comportant un moyen de fixation (132) à la paroi accessible depuis l'habitacle du véhicule automobile.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le moyen de fixation est constitué par une fixation à baïonnette comprenant une fente (140) comportant une plura lité d'encoches (144) correspondant à différentes positions relatives de l'enveloppe (128) par rapport au logement (120).
6. Dispositif selon l'une des revendications 4 et 5, caractérisé en ce qu'il comporte un logement (120) disposé dans la cavité (80) et ayant une paroi comportant des lumières (124), et en ce que l'enveloppe (128) comporte des lumières (130) aptes à coïncider avec les lumières (124) du logement (120), un déplacement relatif de l'enveloppe (128) par rapport au logement (120) permettant de faire varier la section de passage offerte à l'air.
7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'enveloppe (128) comporte une pluralité d'alvéoles (156), chaque alvéole étant apte à recevoir un agent apte à libérer une substance (160), un déplacement relatif de l'enveloppe (128) par rapport au logement (120) permettant de sélectionner un agent particulier.
8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'agent apte à libérer une substance est mélangé à un support, de manière à constituer un corps solide (70,126, 150,160).
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que le corps solide (70) est un parallélépipède de faible épaisseur, et en ce que l'orifice de passage est une fente (72) dont la section correspond à celle du corps (70).
10. Dispositif selon l'une des revendications 8 et 9, caractérisé en ce que le corps solide présente une forme destinée à augmenter sa surface.
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé en ce que le corps solide (150) comporte un profil en hélice (152).
12. Dispositif selon l'une des revendications 8 à 11, caractérisé en ce que le corps solide présente une forme intérieure évidée (180) servant de réservoir pour un parfum liquide (182).
13. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que l'agent apte à libérer une substance (106) est microencapsulé dans une microcapsule (104).
14. Dispositif selon l'une des revendications 8 à 13, caractérisé en ce que le corps solide (70) comporte une résistance électrique (76,77).
15. Dispositif selon l'une des revendications 8 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour appliquer une tension électrique alternative à l'agent apte à libérer une substance de manière à libérer ladite substance par agitation.
Description:
Dispositif d'odorisation de l'habitacle d'un véhicule automobile L'invention concerne les dispositifs d'odorisation de l'habitacle d'un véhicule automobile.

Plus précisément, elle concerne un dispositif d'odorisation comprenant une cavité apte à recevoir une quantité d'un ou de plusieurs agents volatils aptes à libérer une substance, une arrivée d'air débouchant dans la cavité et une sortie d'air hors de la cavité.

Elle concerne également un appareil de chauffage et/ou de climatisation, notamment de l'habitacle d'un véhicule automobile, comprenant un boîtier dans lequel circule un flux d'air.

On connaît déjà des dispositifs d'odorisation de ce type. Le document japonais KOKAI n° 58-81817 décrit un dispositif d'odorisation comprenant une cassette contenant un agent aromatique volatil situé en dérivation du boîtier du disposi- tif de chauffage et de climatisation.

Ces dispositifs connus présentent toutefois l'inconvénient d'tre complexes tant à fabriquer qu'à utiliser.

La présente invention remédie à ces inconvénients. Elle propose un dispositif d'odorisation simple à fabriquer et à utiliser.

A cet effet, la cavité est aménagée derrière une paroi accessible depuis l'habitacle du véhicule automobile, cette cavité communiquant directement avec l'habitacle par un orifice de passage qui permet d'introduire l'agent apte à libérer une substance dans la cavité et de l'extraire hors de cette cavité depuis l'habitacle du véhicule automobile. La paroi accessible depuis l'habitacle du véhicule sera généra-

lement une surface de la planche de bord entendue au sens large, c'est-à-dire comprenant les tableaux de commande, la console centrale, la boîte à gants, ainsi que les surfaces situées sous le volant et sous la planche de bord.

La cavité pourra tre fermée, mais elle pourra également tre ouverte.

L'agent apte à libérer une substance est généralement un agent aromatique apte à libérer une fragrance, mais il peut s'agir également d'un déodorant, ou autre.

Dans une réalisation particulière, le dispositif d'odorisa- tion comporte une trappe qui ferme l'orifice de passage de la cavité. La trappe peut tre percée d'orifices pour aspirer un flux d'air de l'habitacle du véhicule dans la cavité.

Dans une réalisation particulière, l'agent apte à libérer une substance est contenu dans une enveloppe comportant un moyen de fixation à la paroi accessible depuis l'habitacle du véhicule automobile. Cette fixation peut tre une fixation à baïonnette. L'enveloppe peut comporter un ergot apte à s'engager dans une fente en forme de baïonnette de la cavité.

D'autres caractéristiques de l'invention supplémentaires ou optionnelles sont énumérées ci-après : - le dispositif comporte un logement disposé dans la cavité et ayant une paroi comportant des lumières, et l'enveloppe comporte des lumières aptes à coïncider avec les lumières du logement, un déplacement relatif de l'enveloppe par rapport au logement permettant de faire varier la section de passage offerte à l'air ; - l'enveloppe comporte une pluralité d'alvéoles, chaque alvéole étant apte à recevoir un agent apte à libérer une substance, un déplacement relatif de l'enveloppe par rapport au logement permettant de sélectionner un agent particulier.

- L'agent apte à libérer une substance est mélangé à un support, de manière à constituer un corps solide.

- Le corps solide est un parallélépipède de faible épaisseur, et en ce que l'orifice de passage est une fente dont la section correspond à celle du corps.

- Le corps solide présente une forme destinée à augmenter sa surface.

- Le corps solide comporte un profil en hélice.

- Le corps solide présente une forme intérieure évidée servant de réservoir pour un parfum liquide.

- L'agent apte à libérer une substance est micro-encapsulé dans une microcapsule.

- Le corps solide comporte une résistance électrique.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures : la Figure 1 est une vue générale en coupe d'un appareil de chauffage et de climatisation de l'habitacle d'un véhicule automobile conforme à la présente invention ; la Figure 2 est une vue de face d'une réalisation particu- lière d'un dispositif d'odorisation conforme à la présente invention ; la Figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III du dispositif représenté sur la Figure 2 ; les Figures 4 et 5 représentent deux variantes de réalisation d'un agent apte à libérer une substance réalisée sous la forme d'un parallélépipède mince ; les Figures 6 et 7 illustrent une deuxième variante d'un dispositif d'odorisation conforme à la présente invention ; la Figure 8 illustre un agent apte à libérer une substance aromatique ou déodorante sous l'effet d'un courant électri- que ; les Figures 9 à 13 illustrent un troisième mode de réalisa- tion d'un dispositif d'odorisation de l'invention ; la Figure 14 représente une variante du dispositif des figures 9 à 13 ; les Figures 15 et 16 illustrent un quatrième mode de réalisa- tion d'un dispositif d'odorisation de l'invention

la Figure 17 représente une variante de réalisation d'un support de parfum pour un dispositif d'odorisation conforme à la présente invention.

On a représenté sur la Figure 1 une vue générale en coupe d'un appareil de chauffage, de climatisation et de ventila- tion conforme à l'invention. Le boîtier 4 comporte une extrémité amont 6 comportant une ouverture d'entrée d'air 8 et une extrémité aval comportant trois sorties d'air débou- chant dans l'habitacle du véhicule, à savoir respectivement une sortie d'air de dégivrage de pare-brise 12, une sortie d'air 14 d'aérateur de planche de bord et une sortie 16 pour le chauffage des pieds du conducteur et des passagers. Un ventilateur 18 aspire l'air par l'entrée 8 et crée un flux d'air 20 dans le boîtier 4. Des volets 22,24, 26 permettent de régler la quantité d'air qui passe par chacune des sorties 12,14 et 16, respectivement.

Un évaporateur 30 et un radiateur de chauffage 32 sont intégrés dans le boîtier. Le flux d'air est réchauffé lorsqu'il traverse le radiateur de chauffage. Le flux d'air chaud et le flux d'air froid se mélangent dans une zone de mixage 38.

L'appareil de chauffage représenté sur la Figure 1 comporte un dispositif d'odorisation désigné par la référence générale 60. Ce dispositif est monté au tableau de bord du véhicule et il est accessible au conducteur et au passager. Une canalisa- tion d'entrée d'air à odoriser 64 prélève de l'air en sortie de volute du ventilateur 18, tandis qu'une canalisation de sortie d'air 66 réintroduit l'air odorisé ayant traversé le dispositif 60 dans la zone de mixage 38.

Dans une variante de réalisation représentée en traits mixtes sur la figure, le dispositif d'odorisation 60 pourrait tre placé directement dans le flux d'air 20 à l'intérieur du boîtier 4 de l'appareil, à la condition de rester accessible.

Dans encore une autre réalisation, l'appareil d'odorisation pourrait tre indépendant de l'appareil de chauffage et de

climatisation et comporter une turbine indépendante pour produire un flux d'air odorisé distinct du flux d'air 20 de l'appareil de chauffage.

On a représenté sur les Figures 2 et 3 un premier mode de réalisation d'un dispositif d'odorisation conforme à l'inven- tion. Une cartouche 70 d'un agent aromatique ayant la forme d'une carte, par exemple d'une carte de crédit, est intro- duite dans une fente 72 prévue dans un tableau de commande 74 faisant partie de la planche de bord du véhicule. La cartou- che 70 est constituée d'un support mélangé à un agent aromatique, de manière à former un corps solide qui peut tre manipulé aisément par l'utilisateur. Sur l'une de ses faces, la cartouche 70 comporte une résistance électrique 76 (Figure 4). Lorsque la cartouche 70 est introduite dans la fente 72, la résistance électrique 76 entre en contact avec un contact électrique 78 qui met la résistance électrique sous tension.

La circulation du courant électrique dans la résistance a pour effet de chauffer le support et de libérer l'agent aromatique volatil qu'il contient. Le piquage de débit d'air en sortie de volute 64 (voir Figure 1) est raccordé au tableau de commande par un tuyau souple, par exemple d'un diamètre de 12 mm environ. L'air pénètre dans une cavité 80, comme schématisé par la flèche 65. Dans la cavité 80, l'air se charge d'agent aromatique dégagé par la cartouche 70.

L'air odorisé ressort par la canalisation de sortie 66, comme schématisé par la flèche 67. Ce dispositif est simple à fabriquer et simple à utiliser. Il ne comporte pas de commande. Il suffit d'introduire la cartouche 70 dans la fente pour mettre le dispositif d'odorisation en route. Pour arrter l'odorisation, on retire la cartouche et on la range, par exemple dans un étui.

La cartouche 71 (Figure 5) comporte trois agents aromatiques différents. Elle comporte trois résistances électriques 77 montées en parallèle sur l'une des faces de la cartouche.

Elle comporte un contact de mise à la masse 82, et trois contacts 84,86 et 88 correspondant à chacun des trois parfums. Un sélecteur 90 permet de choisir celle des résis-

tances électriques 77 qui est mise sous tension, ce qui détermine le choix du parfum.

On a représenté sur les Figures 6 et 7 un second mode de réalisation du dispositif d'odorisation. Une cavité 80 est aménagée au tableau de bord 74. On utilise dans cette version l'aspiration d'air prélevé dans l'habitacle pour alimenter la sonde de température (non représentée) qui équipe le véhicu- le. Un flux d'air 90 est aspiré par l'intermédiaire d'une tubulure 92 reliée à une microturbine ou à un venturi (non représentés). L'agent aromatique est intégré à l'intérieur d'un corps solide 94 présentant, par exemple, la forme d'une bille ou d'une pastille. La bille 94 est introduite dans la cavité 80 par une trappe 96 montée pivotante autour d'un axe 98. La trappe 96 comporte des perforations 100 qui permettent le passage de l'air. L'air odorisé aspiré par la tubulure 92 est envoyé dans l'appareil de chauffage au niveau de la chambre de mixage 38 pour tre diffusé dans le véhicule par l'intermédiaire des sorties 12,14 et 16. L'air odorisé peut également tre diffusé directement dans l'habitacle du véhicule.

Différents phénomènes physiques peuvent tre utilisés pour libérer la substance aromatique de la cartouche. La manière la plus simple est d'utiliser la désorption ou la volatilité naturelle de l'agent aromatique en léchant la cartouche par un flux d'air. On peut également chauffer l'agent aromatique pour libérer sa fragrance, comme décrit en référence aux Figures 2 à 5. On a représenté sur la Figure 8 un moyen particulier pour libérer l'agent aromatique au moyen d'une tension électrique alternative. L'agent aromatique ou déodorant est contenu dans des microcapsules 104 d'un polymère conducteur. Ce polymère est, par exemple, le polypyrrole (PPY), la polyaniline (PANI), le polyéthylène- dioxythiophène (PEDT), etc. Une tension alternative 108 est appliquée aux bornes 110 et 112 de la cartouche 114. Cette tension produit une agitation de la microcapsule qui agit comme déclencheur de la diffusion de fragrance ou de déodo- rant. Le signal électrique est tel qu'il ionise ou polarise

les microcapsules 104, ce qui se traduit par un frottement des microcapsules les unes contre les autres. Ce frottement, en fragilisant les microcapsules, permet de libérer la fragrance 106 qu'elles contiennent.

Ce mode de réalisation présente plusieurs avantages. Il n'est pas nécessaire de confiner la cartouche d'agent aromatique pour éviter la diffusion du parfum lorsque l'appareil d'odorisation ne fonctionne pas. Il permet de ne pas diffuser le parfum, mme lorsque la température du véhicule est très élevée, comme lorsque le véhicule est exposé au soleil en plein été. La commande électrique est très simple. Elle ne comporte aucun dispositif mécanique.

On a représenté sur les Figures 9 à 13 un troisième mode de réalisation de l'invention. Un logement cylindrique 120 ayant un axe 122 perpendiculaire à l'écoulement du flux d'air 20 est prévu dans la cavité 80. Le logement 120 est fixé à la paroi 74 du tableau de commande et il comporte une ouverture circulaire qui débouche dans l'habitacle du véhicule automo- bile. Le logement 120 est perforé d'un certain nombre de lumières, quatre dans l'exemple représenté. Les lumières 124 présentent, par exemple, une forme circulaire. L'agent apte à libérer une substance aromatique ou déodorante se présente sous la forme d'un corps solide 126 (Figure 13) de forme générale cylindrique allongée. Le corps 126 est disposé à l'intérieur d'une enveloppe 128 de forme générale tubulaire cylindrique allongée. L'enveloppe 128 comporte des lumières 130 (Figure 10) dont le nombre correspond au nombre des lumières 124 du logement 120. Dans l'exemple, les lumières 130 sont de forme circulaire. La partie cylindrique de l'enveloppe 128 comporte un ergot de montage et de crantage 132. Il est équipé d'un bouton 134 muni d'une nervure de préhension 136. Un joint d'étanchéité 138 est disposé sur la face du bouton 134 dirigée vers le corps cylindrique. Dans l'exemple, le joint 138 est un joint de mousse. Le logement 120 comporte une fente 140 qui forme avec l'ergot 132 une liaison du type baïonnette. Cette fente est représentée sous la forme développée sur la Figure 12. Elle comporte une

entrée 142 perpendiculaire à l'axe 122 du logement et une série d'encoches 144 (cinq dans l'exemple représenté) dans lesquelles l'ergot de montage et de crantage 132 peut s'engager. L'enveloppe 128 contenant le corps 126 est engagée dans le logement 120. L'ergot 132 pénètre dans l'entrée 142 de la fente 140. L'enveloppe 128 peut ensuite tre tournée par l'intermédiaire du bouton de commande 134. Lorsque l'ergot 132 est dans l'encoche 144 correspondant à la position 0 (Figures 11 et 12), les lumières de l'enveloppe et du logement sont entièrement décalées, de telle sorte que le flux d'air ne peut pas pénétrer à l'intérieur de l'enveloppe.

Le parfum ne se diffuse pas. Dans l'encoche 144 correspondant à la position 1, il y a un léger recouvrement entre les lumières de l'enveloppe et du logement, de telle sorte qu'un flux d'air de faible intensité peut pénétrer à l'intérieur de l'enveloppe 128, ce qui permet une odorisation de faible intensité. L'intensité de l'odorisation augmente ensuite lorsque l'on passe successivement aux positions 2 et 3. Dans la position 4, les lumières 130 de l'enveloppe 128 sont exactement superposées aux lumières 124 du logement 120, de telle sorte que l'intensité de l'odorisation est maximale. On constate ainsi que la rotation de l'enveloppe 128 dans le logement 120 permet de régler de manière aisée la mise en marche de l'odorisation, ainsi que de régler l'intensité de cette odorisation.

Comme on peut le remarquer sur la Figure 13, le corps 126 présente une forme qui permet d'augmenter la surface de contact avec le flux d'air 20. Dans l'exemple représenté, il comporte des collerettes 127 alternant avec des parties de plus petit diamètre 129. On augmente ainsi la surface de contact entre le flux et l'agent aromatique ou déodorant.

Bien entendu, cette forme ne constitue qu'un exemple, et d'autres formes pourraient tre envisagées.

Le dispositif selon les Figures 9 à 13 est particulièrement simple et économique, les moyens de commande marche/arrt et d'intensité étant intégrés à la cartouche. Pour changer de parfum on remplace la cartouche.

On a représenté sur la Figure 14 une variante du mode de réalisation représenté sur les Figures 9 à 13. Dans cette variante, l'axe 122 commun au logement 120 et à l'enveloppe 128 est parallèle à l'écoulement du flux d'air 20, au lieu d'tre perpendiculaire. C'est pourquoi l'enveloppe et le logement comportent deux trous 148 formant des persiennes dans leur extrémité opposée au flux d'air 20. La rotation de l'enveloppe i28 à l'intérieur du logement permet, comme dans l'exemple de réalisation précédent, de faire varier la section de passage offerte au flux d'air 20 et donc l'inten- sité de l'odorisation. On remarquera également que le corps 150 comporte un profil en hélice 152. Ainsi, le flux d'air qui pénètre à l'extrémité du corps parcourt le profil en hélice sur toute la longueur de ce dernier avant de ressortir à l'extrémité opposée, comme schématisé par les flèches 154.

On augmente ainsi de manière importante l'échange entre le flux d'air et l'agent apte à libérer une substance aromatique ou déodorante. En variante, deux boutons de commande concen- triques peuvent tre prévus pour le choix du parfum et le réglage d'intensité.

On a représenté sur les Figures 15 et 16 un quatrième mode de réalisation de l'invention. L'enveloppe 128 comporte une pluralité d'alvéoles 156, cinq dans l'exemple représenté.

Chaque alvéole 156 est apte à contenir un corps 160 contenant un agent apte à libérer une substance aromatique ou déodoran- te. Toutefois, l'une 157 des alvéoles ne contient aucun corps 160 afin de permettre l'arrt du dispositif d'odorisation.

Chacune des alvéoles contient un agent aromatique différent, ce qui permet un choix de parfum. Ainsi, l'exemple représenté offre le choix entre quatre parfums désignés respectivement par les lettres A, B, C et D, la position d'arrt de l'odori- sation étant indiquée par la mention"off". Une rotation de l'enveloppe 130 d'un angle de 72° permet ainsi d'effectuer une sélection de parfum. Cette sélection effectuée, il est encore possible de régler l'intensité de l'odorisation par une rotation plus fine de l'enveloppe dans le logement 120.

On distingue ainsi (Figure 16) une position d'arrt désignée par le chiffre 0 et quatre positions de fonctionnement

désignées par les chiffres 1,2, 3 et 4 correspondant à des intensités d'odorisation croissantes.

Le matériau élastomère absorbant l'agent aromatique ou déodorant peut tre un polymère commercialisé par la société ELF ATOCHEM sous la marque PEBAX. Il peut s'agir également du LLDPE, du PVC, etc. L'agent peut tre contenu dans cet élastomère dans un ratio de 30 à 300% en masse selon les matériaux. Certains de ces matériaux permettent d'avoir une désorption lente, ce qui permet une diffusion à faible intensité et une grande durée de vie de la cartouche de parfum, mais cela se traduit parfois par l'inconvénient que le matériau peut tre difficile à imprégner ou que le ratio d'imprégnation peut rester faible. On peut remédier à ces inconvénients, comme décrit précédemment, en prévoyant un support de parfum monobloc (corps 126 ou 150) offrant une grande surface de contact avec l'air. On peut également prévoir une forme intérieure évidée 180 (Figure 17) servant de réservoir étanche pour un parfum liquide 182 régénérant le matériau imprégné se désorbant.

Dans certains des modes de réalisation ci-dessus, la mise en service ou hors service, le choix du parfum et/ou le réglage de l'intensité de l'odorisation sont obtenus par la rotation d'une cartouche, qui peut tre effectuée manuellement par l'utilisateur. Selon le mme principe, on peut disposer l'agent d'odorisation dans un barillet muni de crans qui coopèrent avec un moyen d'indexage tel qu'une bille s'enga- geant dans les crans sous l'action d'un ressort. La commande marche/arrt et le choix du parfum peuvent alors tre effectués par rotation du barillet, et le réglage d'intensité par un léger déplacement angulaire du moyen d'indexage autour de l'axe de rotation. En variante, le réglage d'intensité peut tre réalisé par décalage angulaire, par rapport au barillet, d'un disque coaxial à celui-ci et présentant des ouvertures qui viennent ainsi en coïncidence totale ou partielle avec le trajet de l'air à travers l'agent d'odori- sation.

Bien entendu, la commande du dispositif peut aussi faire appel à des inverseurs (par exemple marche arrt et/ou fort/faible) et/ou à des boutons-poussoirs (permettant par exemple de parcourir successivement les différents parfums ou les différentes intensités disponibles). Un affichage peut tre prévu pour indiquer la sélection courante. Ceci permet en particulier, dans les modes de réalisation ne comportant pas de réglage d'intensité au niveau de l'agent d'odorisa- tion, tels que ceux des figures 2 et 6, d'introduire un tel réglage en réduisant la section du passage d'air en amont ou en aval.