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Title:
DEPILATORY APPARATUS COMPRISING PLUCKING MEMBERS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/095757
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a depilatory apparatus comprising a housing (1), an electric motor (2) powering a depilatory head including plucking members, each plucking member comprising at least a mobile blade (11) actuated by mechanical means to close and open the plucking members. Said mechanical means comprise at least a flange (40) of the first control means (400), acting as a cam on the second means actuating the mobile part of the depilatory head along a direction substantially parallel to the flanges. The surface of the cams is perpendicular to the flanges (40, 41) and the second actuating means include a crank assembly (15) transforming the displacement parallel to the flanges into a movement of the lips of the mobile blades (11) substantially perpendicular to the flanges.

Inventors:
DJERORO AMAR (FR)
MANDICA FRANCK (FR)
Application Number:
PCT/FR2001/001835
Publication Date:
December 20, 2001
Filing Date:
June 13, 2001
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
DJERORO AMAR (FR)
MANDICA FRANCK (FR)
International Classes:
A45D26/00; (IPC1-7): A45D26/00
Foreign References:
EP0403315A11990-12-19
FR2678822A11993-01-15
EP0569614A11993-11-18
Attorney, Agent or Firm:
Kiehl, Hubert (SEB Développement Chemin du Petit Bois B.P. 172 Ecully Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Appareil à épiler comportant un boîtier (1), un moteur électrique (2) mettant en mouvement une tte d'épilation à pinces d'arrachage (10,11), la partie mobile de la tte ayant une surface enveloppe réglée dont les génératrices rectilignes sont perpendiculaires au mouvement, et étant supportée par deux flasques latéraux (40,41), chaque pince se déplaçant le long de la surface enveloppe dans un plan perpendiculaire à la zone d'épilation parallèlement aux flasques (40,41), chaque pince comprenant au moins une lame mobile (11) actionnée par des moyens mécaniques pour obtenir la fermeture ou l'ouverture des pinces, lesdits moyens mécaniques comprenant dans au moins un flasque (40) des premiers moyens de commande (400) faisant office de came et sur la partie mobile de la tte d'épilation des seconds moyens d'actionnement recevant le mouvement dû à la came et le transmettant aux lames mobiles, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens agissent sur lesdits seconds moyens suivant une direction sensiblement parallèle aux flasques.
2. Appareil à épiler selon la revendication 1, caractérisé en ce que les seconds moyens d'actionnement comportent un renvoi de mouvement (15) transformant le mouvement initial sensiblement parallèle aux flasques (40, 41) dû aux premiers moyens (400) en un mouvement des fièvres de lames mobiles (11) sensiblement perpendiculaire aux flasques.
3. Appareil à épiler selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande sont constitués par une ou des cames (400) solidaires des flasques latéraux de la tte d'épilation, la surface de ces cames étant perpendiculaire aux flasques (40,41).
4. Appareil à épiler selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le renvoi de mouvement est un levier (15) pivotant autour d'un axe (14).
5. Appareil à épiler selon l'une des revendications 3 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte autant de moyens d'actionnement qu'il y a de lames mobiles (11) auxquelles ils sont respectivement associés, ces seconds moyens étant actionnés par les mmes premiers moyens de commande (400).
6. Appareil à épiler selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque lame mobile (11) est associée à un levier (15) faisant avec ce dernier un sous ensemble monobloc pivotant autour d'un axe (14).
7. Appareil à épiler selon l'une des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que les lames mobiles (11) dont les lièvres sont situées sur une mme génératrice de la surface enveloppe de ta tte d'épilation, sont associées à au moins une coulisse (12) soumise à l'action du renvoi de mouvement (15).
8. Appareil selon l'une des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que les pinces sont normalement fermées sous l'action d'un moyen élastique tel qu'un ressort (13) et les moyens mécaniques agissent pour ouvrir les pinces.
9. Appareil à épiler selon l'une des revendications 3 à 8, caractérisé en ce que les pinces sont décalées de façon à ce que d'une pince d'une génératrice à celle de la suivante les zones de pincement (19) se complètent au dessus de la surface à épiler.
10. Appareil à épiler selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les pinces étant réparties sur des génératrices différentes de la partie mobile de la tte d'épilation, deux pinces sont disposées sur chaque génératrice concernée.
11. Appareil à épiler selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les deux pinces d'arrachage sont fermées simultanément au moment de leur passage dans la zone à épiler.
12. Appareil à épiler selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les pinces à épiler simultanément fermées au moment de leur passage dans la zone à épiler, leurs moyens d'actionnement et leurs moyens élastiques sont montés dans un support commun (9) avec lequel ils forment un ensemble unitaire (7).
13. Appareil à épiler selon la revendication 12, caractérisé en ce que la tte d'épilation est un rouleau entraîné en rotation autour de son axe.
14. Appareil à épiler selon la revendication 12, caractérisé en ce que la tte d'épilation est composée d'ensembles unitaires montés rigidement côte à côte, le tout étant animé d'un mouvement alternatif déplaçant les pinces sur une surface réglée.
15. Appareil à épiler selon l'une des revendications 3 à 12, caractérisé en ce que la tte d'épilation est composée d'ensembles unitaires articulés entre eux côte à côte et qui forment une chaîne.
Description:
APPAREIL A EPILER A PINCES D'ARRACHAGE La présente invention est relative à un appareil à épiler à pinces d'arrachage susceptible d'tre tenu à la main et destiné à éliminer les poils superflus du corps humain.

Ce type d'appareil à épiler comporte généralement des pinces sous forme de lames ou de disques disposés sur un rouleau rotatif, les pinces étant amenées à se fermer et s'ouvrir périodiquement de manière à serrer les poils à proximité de la peau pour les arracher de par la rotation du rouleau et, respectivement, pour évacuer les poils arrachés.

Un tel appareil est décrit dans le document EP 0 403 315 au nom de la demanderesse. Ce document décrit un épileur à pinces d'arrachage portées par un rouleau rotatif entraîné par un moteur électrique. Le tout est contenu dans un boîtier formant moyen de préhension manuelle de I'appareil. Chaque pince est formée par une lame appartenant à une série de lames en association avec un disque fixe appartenant à une série de disques. Chaque lame peut pivoter autour de son pied retenu dans une encoche du moyeu du rouleau. Deux barrettes, coulissant parallèlement à I'axe de rotation du rouleau et associées chacune à une série de lames, comportent des rainures engagées chacune sur le bord d'une ouverture centrale de chaque lame de la mme série. Pendant la rotation du rouleau, les barrettes actionnées parallèlement à I'axe du rouleau par une came à l'encontre d'un ressort de renvoi font pivoter les lames de manière à ce que ces dernières viennent en contact avec les disques fixes. A chaque tour du rouleau on observe deux pincements correspondant à la fermeture des deux séries de pinces.

Le document FR 2 678 822 décrit un autre type d'appareil à épiler comportant un rouleau rotatif formé d'une série de lames extérieures solidaires d'un poussoir extérieur et d'une série de lames intérieures montées en opposition solidaires d'un poussoir intérieur. Les poussoirs parallèles à I'axe de rotation du rouleau sont écartés par un ressort taré de manière à maintenir les lames

serrées. Lors de la rotation du rouleau, le poussoir intérieur et le poussoir extérieur prennent temporairement un appui simultané sur des cames portées par les flasques supportant I'axe du rouleau pour comprimer le ressort et provoquer l'ouverture des pinces, ce qui permet l'introduction des poils entre les lames en vue de leur arrachage.

Dans ces deux appareils toutes les pinces d'une rangée sont actionnées simultanément lorsqu'elles passent devant une fentre du boîtier ouverte vers la zone à épiler. Ceci implique une puissance importante du moteur actionnant simultanément les séries de pinces, puissance qui, de surcroît, varie beaucoup dans le temps, entre une valeur maximale correspondant à l'actionnement des pinces et une valeur minimale quand ces dernières ne sont plus actionnées.

Par conséquent, de tels appareils présentent l'inconvénient de nécessiter un moteur puissant, coûteux et encombrant, moteur dont la durée de vie est réduite à cause de la variation continue de sa puissance entre ces deux valeurs extrmes.

Les efforts mis en jeu correspondent à ceux qui sont nécessaires à la fermeture de toute une série de pinces. Ces efforts ne sont pas équilibrés au sein du rouleau et se transmettent aux flasques et au support de rouleau ou au corps de I'appareil, lequel doit tre à la fois résistant et pouvoir supporter élastiquement des variations de course pouvant tre dues à l'usure ou à l'encombrement d'une pince.

Un autre inconvénient des appareils de ce type, est dû au fait qu'un tel arrachage engendre une douleur importante pour la personne qui subit l'épilation simultanée de tous les poils présents dans la zone de peau voisine de la fentre d'épilation. Ceci est d'autant plus évident pour des personnes ayant une forte sensibilité à !'arrachage des poils et également pour des personnes ayant une forte pilosité.

Afin de pallier ces inconvénients, quelques solutions ont déjà été présentées dans l'état de la technique.

Ainsi, dans le document WO 98/05234 est décrit un appareil à épiler à rouleau rotatif constitué par un empilement de disques parallèles agencés côte à côte et portant des lames de pincement, agencées par paires pour former des

pinces décalées angulairement l'une par rapport à l'autre. Chaque pince comporte son propre moyen de commande de fermeture. Les disques sont traversés par des tiges de poussée des lames mobiles, parallèles à l'axe du rouleau. Les lames pivotent autour d'un appui central lorsque la tige de poussée vient en contact avec la surface protubérante d'une came portée par l'un ou l'autre flasque, ce qui autorise deux pinces sur la mme génératrice du rouleau. Du fait du décalage angulaire, en fonctionnement, seulement deux pinces sont actives lors du passage devant la fentre à épiler.

Un tel appareil présente, certes, un arrachage ponctuel au moment du passage des pinces devant la fentre d'épilation, mais au prix d'une construction complexe. Par ailleurs le dispositif induit aussi des efforts axiaux sur les flasques support de rouleau, ce qui induit une structure lourde.

Un autre appareil du mme type est présenté dans le document EP 0 558 438, appareil à épiler dont la tte d'épilation est munie des paires de pinces qui traversent périodiquement une ouverture du boîtier lorsque ladite tte est entraînée en rotation par un moteur électrique. La tte d'épilation comporte six pinces circulaires, chacune ayant plusieurs bras radiaux, disposées côte à côte de manière à former trois paires de mâchoires agencées décalées sur la circonférence de la tte d'épilation. Chaque pince comporte des protubérances qui viennent en contact avec des cames situées sur les parois internes du boîtier. Les mâchoires pivotent autour de leur point de fixation au centre de la tte en se fermant et s'ouvrant périodiquement de manière à ce qu'une seule pince soit fermée lors du passage devant la fentre du boîtier.

L'efficacité de cet appareil est assez limitée vu le frottement des cames sur le pourtour d'une grande roue portant les pinces et que la largeur de la fentre d'épilation est très réduite. Les cames induisent aussi des efforts axiaux de serrage qui se répercutent dans le boîtier. De surcroît, un tel appareil fait usage de lames de pincement de forme complexe et donc difficiles à industrialiser pour un coût de fabrication raisonnable.

Le document JP-4005908 décrit une tte d'épilation comportant des disques fixes montés équidistants sur un axe rotatif, deux disques adjacents étant maintenus écartés par des manchons montés sur I'axe rotatif. Des lamelles

mobiles sont montées sur lesdits manchons et sont maintenues en position ouverte par rapport aux disques fixes par des ressorts solidaires de la face interne des lames mobiles. Chaque lame mobile forme une pince d'épilation avec le disque voisin, chaque pince étant fermée par une tige poussoir parallèle à I'axe du rouleau et qui lui est propre, traversant le disque fixe. La tige prend appui sur la protubérance axiale d'une came portée par l'un des flasques support du rouleau.

Les cames induisent ta aussi des efforts de serrage perpendiculaires aux flasques qui se répercutent dans le boîtier Dans ce document, comme également dans les deux précédents les tiges d'actionnement des lames traversent tous les autres disques ou pinces, ce qui rend complexes les pièces composant I'appareil, leur actionnement, ainsi que l'assemblage de tous ces composants entre eux.

Une solution simplifiée pour ce type d'appareils est décrite dans le document JP-7313243. Dans ce document, les pinces sont constituées par des tiges de forme cylindrique, fendues radialement et supportées le long de la périphérie d'un cylindre entraîné en rotation. Les tiges sont parallèles à I'axe du cylindre.

Lors de la rotation du cylindre, les pinces passent successivement devant la fentre d'épilation du boîtier, leurs extrémités venant en contact avec des cames supportées par les parois latérales du boîtier. Ceci produit le déplacement axial de leurs extrémités et, par conséquent, la fermeture de la pince.

Les inconvénients d'un tel appareil sont fiés principalement à la forme des pinces qui présentent dans ce cas une surface de contact importante avec la peau lors de l'épilation, elles frottent sur la peau, ce qui peut produire des irritations et peuvent engendrer une sensation désagréable ou de douleur sur la peau de l'utilisatrice. De surcroît, ces frottements sur la peau imposent une contrainte supplémentaire au moteur d'actionnement de I'appareil.

Dans tous ces types d'appareils les cames portées par les flasques impriment aux pinces un mouvement qui est du mme ordre de grandeur que le déplacement des lèvres de ces pinces, voire inférieur donc petit devant la taille des pinces. De ce fait d'une part les efforts de serrage ou de desserrage

exercés par les cames sont importants et entraînent fréquemment une usure rapide et une perte d'efficacité, d'autre part les efforts produits axialement par un flasque sont équilibrés par l'autre flasque ou par une butée à l'extrémité opposée du rouleau, ce qui nécessite une structure solide pour relier les flasques ou les cames. II faut aussi maîtriser parfaitement la précision axiale des composants de la tte d'épilation et la rigidité de la structure.

Par ailleurs le brevet US5254124 décrit un épileur dont les pinces sont formées par des mâchoires qui s'appliquent sur le bord intérieur d'un cylindre creux sous l'action d'un ressort. L'extrémité du cylindre est appliquée sur la peau à épiler. Chaque pince est équipée d'un levier d'actionnement qui lui est propre.

Les efforts d'une came sur le levier permettent l'ouverture cyclique des pinces pour que les poils s'introduisent. Cet effort est dirigé vers I'axe de rotation de sorte que le cylindre est mécaniquement équilibré et ne transmet aucun effort à la structure de I'appareil.

Mais le cylindre creux gne l'introduction des poils dans les pinces peu nombreuses et les pinces restant en permanence en contact avec la peau, l'évacuation des poils arrachés enfermés dans un cylindre est difficile. Aussi l'efficacité de cet appareil est elle limitée par rapport à ceux où les pinces sont placées sur les génératrices externes de la tte d'épilation.

Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients susmentionnés et de proposer un appareil à épiler comportant des pinces d'arrachage formées de lames mobiles en association soit avec d'autres lames mobiles, soit avec des lames fixes, actionnées par des moyens mécaniques de commande entraînés par un moteur électrique, I'appareil ayant une bonne efficacité, une durée de vie améliorée, et une construction permettant des tolérances de fabrication plus grandes.

Ces buts sont atteints avec un appareil à épiler comportant un boîtier, un moteur électrique mettant en mouvement une tte d'épilation à pinces d'arrachage, la partie mobile de la tte ayant une surface enveloppe réglée dont les génératrices rectilignes sont perpendiculaires au mouvement, et étant supportée par deux flasques latéraux, chaque pince se déplaçant le long de la surface enveloppe dans un plan perpendiculaire à la zone d'épilation et

parallèle aux flasques, chaque pince comprenant au moins une lame mobile actionnée par des moyens mécaniques pour obtenir la fermeture ou l'ouverture des pinces, lesdits moyens mécaniques comprenant dans au moins un flasque des premiers moyens de commande faisant office de came et sur la partie mobile de la tte d'épilation des seconds moyens d'actionnement recevant le mouvement dû à la came et le transmettant aux lames mobiles, du fait que lesdits premiers moyens agissent sur lesdits seconds moyens suivant une direction sensiblement parallèle aux flasques.

Par surface enveloppe réglée on entend une surface enveloppant la tte d'épilation et qui est générée par une droite se déplaçant en translation ou en rotation ou par une combinaison des deux mouvements.

Inversement, de façon analogue et évidente et sans sortir du cadre de l'invention, les moyens faisant office de came peuvent tre sur la partie mobile de la tte d'épilation et participer au transfert vers les pinces du mouvement, tandis que le flasque peut tre muni d'un moyen fixe agissant sur la came suivant une direction essentiellement parallèle aux flasques, le mouvement relatif obtenu étant le mme et dans la mme direction.

Alors que les dispositifs efficaces connus sont des rouleaux dont les pinces sont actionnées par des poussoirs agissant sur les flasques et tendent à les écarter, les moyens du dispositif proposé n'engendrent pas de composante des efforts normale aux flasques se répercutant sur la partie mobile de la tte d'épilation. La structure de I'appareil s'en trouve allégée, les courses des pinces ne dépendent plus des jeux entre la partie mobile et les flasques. Les efforts perpendiculaires au mouvement général étant nuls l'usure correspondante est supprimée, et la précision de I'assemblage est moins critique pour un bon fonctionnement.

La partie mobile de la tte d'épilation comprend des pinces formées par les bords de deux lames, se déplaçant sur la surface enveloppe, également appelés lèvres, I'une au moins étant mobile par rapport à l'autre. Les pinces sont alignées de façon connue sur la surface enveloppe de la tte d'épilation dont une partie constitue la surface active appliquée sur la peau à épiler. Cette surface enveloppe est classiquement une surface réglée dont les génératrices

sont à la fois perpendiculaires au mouvement et aux flasques latéraux. Ci après on appelle lèvres les bords des lames qui serrent les poils et sont tangents à la surface enveloppe de la tte d'épilation.

De préférence les seconds moyens d'actionnement comportent un renvoi de mouvement transformant le mouvement initial sensiblement parallèle aux flasques dû aux premiers moyens en un mouvement des lièvres de lames mobiles sensiblement perpendiculaire aux flasques.

Cette disposition évite d'induire des efforts tendant à déplacer la partie mobile de la tte d'épilation, à écarter les flasques et susceptibles de solliciter mécaniquement la structure de I'appareil.

De préférence les moyens de commande sont constitués par une ou des cames solidaires des flasques latéraux de la tte d'épilation, la surface de travail de ces cames étant perpendiculaire aux flasques.

La surface de travail des cames étant perpendiculaire aux flasques, les efforts principaux exercés sur cette surface sont parallèles aux flasques et ne tendent pas à les écarter.

De préférence le renvoi de mouvement est un levier pivotant autour d'un axe L'utilisation d'un levier permet le renvoi du mouvement. La lèvre d'une lame mobile se déplace parallèlement à la peau, et l'extrémité du levier se déplace sensiblement dans un plan parallèle aux flasques. Les efforts longitudinaux de serrage des pinces sont équilibrés par I'axe de rotation appartenant à la partie mobile de la tte d'épilation. Par ailleurs l'utilisation d'un levier permet d'amplifier le mouvement de la pince et de diminuer les efforts sur la came de commande. Les mouvements, étant amplifiés, deviennent grands devant les tolérances de fabrication des pièces et les jeux, ainsi que devant l'usure. La fiabilité de I'appareil est augmentée.

De préférence I'appareil comporte autant de moyens d'actionnement qu'il y a de lames mobiles auxquelles ils sont respectivement associés, ces seconds moyens étant actionnés par les mmes premiers moyens de commande.

Les lames mobiles étant actionnées indépendamment les unes des autres, une pince encombrée n'affecte pas le serrage des autres pinces. L'efficacité

est augmentée. Les efforts sur chaque moyen d'actionnement sont faibles, le moteur est sollicité régulièrement et la durée de vie est augmentée.

De préférence chaque lame mobile est associée à un levier faisant avec ce dernier un sous ensemble monobloc pivotant autour d'un axe.

Chaque lame est alors mobile en oscillation autour de I'axe. La construction est très simple, robuste, et ne nécessite qu'un jeu de fonctionnement facilement contrôlable. Dans une variante, !'extrémité du levier comporte un galet pour limiter le frottement sur la came de commande.

Dans une autre version, les lames mobiles dont les lèvres sont situées sur une mme génératrice de la surface enveloppe de la tte d'épilation, sont associées à au moins une coulisse soumise à l'action du renvoi de mouvement.

La coulisse se déplace perpendiculairement aux flasques et entraîne les lames mobiles dans une oscillation autour du pied de chaque lame ou dans une translation. Le renvoi de mouvement est de préférence un levier qui transforme ce déplacement en un mouvement parallèle aux flasques en agissant par exemple sur un talon ou un engrenage de la coulisse.

De préférence les pinces sont normalement fermées sous l'action d'un moyen élastique tel qu'un ressort et les moyens mécaniques agissent pour ouvrir les pinces.

Les pinces étant fermées sous l'action d'un ressort, la pression de serrage des poils est constante dans le temps et bien maîtrisée sans que des réglages soient nécessaires au montage ou pendant l'utilisation. Elle ne dépend pas de la course des lames ni du degré d'usure des moyens mécaniques d'ouverture, la fiabilité est augmentée. L'effort de fermeture des pinces par le ressort est déterminé de manière à assurer un serrage optimum permettant de bien saisir tous types de poils, sans pour autant les couper lors de I'arrachage.

A l'ouverture des pinces les moyens mécaniques agissent à l'encontre du ressort de serrage dont l'effort est sensiblement constant. Les efforts d'ouverture mis en jeu sont donc parfaitement contrôlés.

Les ressorts peuvent s'appliquer directement contre la pince mobile ou sur une pièce des moyens d'actionnement telle que la coulisse ou le levier.

De préférence les pinces sont décalées de façon à ce que d'une pince d'une génératrice à celle de la suivante les zones de pincement se complètent au dessus de la surface à épiler.

En décalant la zone de pincement des pinces qui se présentent successivement on obtient un balayage complet de la zone à épiler.

De préférence les pinces étant réparties sur des génératrices différentes de la partie mobile de la tte d'épilation, deux pinces sont disposées sur chaque génératrice concernée.

Chaque pince a alors son mouvement d'ouverture commandé par la came du flasque le plus proche. Les pinces sont réparties de manière uniforme sur le pourtour de la surface enveloppe de la tte d'épilation, I'effort de serrage est également uniformément réparti dans le temps, d'où une sollicitation moindre du moteur d'entraînement et un moindre coût de son alimentation électrique.

De préférence au moins deux pinces d'arrachage sont fermées simultanément au moment de leur passage dans la zone à épiler.

De préférence les pinces à épiler situées sur une mme génératrice, leurs moyens d'actionnement et leurs moyens élastiques sont montés dans un support commun avec lequel ils forment un ensemble unitaire.

Ces ensembles unitaires sont montés à la périphérie de la surface enveloppe de la tte d'épilation. Cette conception modulaire de la tte d'épilation permet la réalisation de nombreuses variantes d'appareils, en changeant le nombre de modules on change le nombre de pinces et on peut faire varier la taille de la tte d'épilation. Un seul outil de fabrication est nécessaire pour obtenir différentes versions.

De préférence la tte d'épilation est un rouleau entraîné en rotation autour de son axe La tte d'épilation se présente sous la forme d'un rouleau comportant un moyeu autour duquel sont disposés les ensembles unitaires, le moyeu ayant un axe supporté par les flasques.

Dans une autre version la tte d'épilation est composée d'ensembles unitaires

montés rigidement côte à côte, le tout étant animé d'un mouvement alternatif déplaçant les pinces sur une surface réglée.

La surface réglée peut tre plane ou cylindrique. Le mouvement alternatif est parallèle à ladite surface.

Dans une autre version, la tte d'épilation est composée d'ensembles unitaires articulés entre eux côte à côte et qui forment une chaîne.

L'invention sera mieux comprise au vu des exemples ci après et des dessins annexés.

La figure 1 est une vue simplifiée en coupe partielle transversale d'un premier appareil selon l'invention.

La figure 2 est une vue simplifiée en coupe partielle transversale d'un deuxième appareil selon l'invention.

La figure 3 est une vue en bout de la partie mobile de la tte d'épilation de l'appareil représenté en figure 2.

La figure 4 est une vue en bout de la partie mobile de la tte d'épilation d'un troisième appareil selon l'invention La figure 5 est une vue en coupe partielle transversale de I'appareil de la figure 4.

La figure 6 est une vue en perspective d'une tte d'épilation d'un quatrième appareil selon l'invention.

La figure 7 est une autre vue en perspective de la tte d'épilation de la figure 4.

Dans une première réalisation de l'invention représentée en figure 1, I'appareil comporte un boîtier 1 comprenant un moteur 2 entraînant la tte d'épilation via un jeu de pignons 3. Une structure interne 4 au boîtier 1 supporte le moteur 2, les pignons 3 et deux flasques 40,41 entre lesquels la partie mobile de la tte d'épilation se déplace.

La partie mobile de la tte d'épilation se compose d'un axe d'entraînement 5 sur lequel est monté un moyeu 6 et des modules tels que 7, montés en périphérie du

moyeu 6 suivant des génératrices parallèles à I'axe pour former un rouleau sensiblement cylindrique d'axe 5.

Chaque module comporte un corps tel que 9 ou 9'portant une série de lames fixes 10 disposées à la périphérie du rouleau et associées à une série de lames mobiles 11 pour former une série de pinces à épiler. Les lames mobiles sont portées par une coulisse 12 qui est rappelée par un ressort 13 de sorte que les pinces formées par les lames 10,11 soient normalement fermées. Chaque corps de module tel que 9 supporte un axe 14 autour duquel oscille un levier 15. Ce levier est lié à la coulisse 12 par un engrenage. L'extrémité libre 151 du levier 15 est orientée pour que son mouvement d'oscillation soit sensiblement perpendiculaire au mouvement de la coulisse 12 et donc des lames mobiles 11.

Les fames mobiles sont encastrées par exemple par surmoulage sur la coulisse 12. Dans une version différente les lames sont articulées à leur pied sur le corps 9 et la coulisse les entraîne dans un mouvement oscillant pour écarter les lèvres externes des pinces Dans une version voisine la coulisse 12 ne comporte qu'une seule lame mobile.

Avantageusement la première lame 101 de chaque module tel que 7 est positionnée à une distance 17 différente depuis t'extrémité 16 de la partie mobile de la tte à épiler. De préférence les lames des différentes séries sont écartées suivant le mme pas 18. Cette distance 17 est choisie pour que les différentes séries de lames balaient des zones de pincement de largeur 19 à des emplacements différents et complémentaires sur la peau.

Un flasque 40 porte une came cylindrique 400 munie d'une protubérance radiale 401. La protubérance correspond à une zone où les pinces doivent tre ouvertes.

Les extrémités des leviers 15 circulent à proximité immédiate du pourtour de la came 400, de sorte qu'ils soient actionnés par la protubérance 401.

Dans une version voisine les deux flasques 40,41 sont munis d'une came telle que 400 et les modules 7 sont montés alternativement de façon à ce que les leviers 15 soient concernés à droite puis à gauche par l'une ou l'autre des cames 400.

Dans une autre version dérivée de la précédente, les deux flasques 40 et 41 sont

munis chacun d'une came 400 et chaque module comporte deux coulisses 12 liées chacune à un levier. Les leviers de chaque module sont concernés respectivement par les cames des flasques 40 et 41. Dans cette version un module comporte deux séries de une ou plusieurs pinces. Le module présente alors une symétrie par rapport à un plan médian de la tte d'épilation.

Lorsque l'utilisatrice met I'appareil en marche, I'axe 5 est en rotation, entraînant les modules 7 le long de la came 400. Les lames mobiles 11 sont normalement en contact serré contre les lames fixes 10, étant rappelées par le ressort 13.

L'extrémité 151 du levier 15 est libre mais suit de près la surface de la came 400.

Lorsqu'un module arrive dans la fentre d'épilation, la protubérance 401 de la came 400 agit sur le levier 15 en le faisant pivoter autour de l'axe 14. Le levier 15 déplace alors la coulisse 12 contre l'action du ressort 13 entraînant les lames 11 dans un mouvement d'ouverture des pinces de course 19. Les pilosités peuvent alors s'introduire entre les lames 10,11. Lorsque l'extrémité 151 du levier 15 échappe à l'action de la protubérance 401, les pinces formées par les lames 10,11 se referment en enserrant les poils, sous l'action du ressort 13. Le mouvement d'entraînement de la tte d'épilation arrache alors les poils.

Dans ces déplacements, le levier 15 transforme le mouvement des lames 11 et de la coulisse 12 en un mouvement perpendiculaire de l'extrémité 151 en contact avec la came 400. L'axe 14 étant fixé dans le module 7, aucun effort dans le sens du déplacement des lames n'est transmis à la came ni à la structure de appareil. Les efforts perpendiculaires à la surface de la came 400 et sensiblement parallèles au flasque 40 sont équilibrés essentiellement par l'axe 5 au travers du flasque 40 qui est donc la seule pièce principalement sollicitée pour commander les lames.

Par ailleurs le levier 15 permet d'amplifier le mouvement de déplacement des lames et d'en diminuer les efforts sur la came 400. Afin d'assurer une bonne fermeture des pinces, il existe un jeu entre l'extrémité 151 du levier 15 et la came 400 pendant cette fermeture. Le ressort 13 peut alors pleinement exercer son effort sur les poils serrés entre les lames. Le frottement du levier 15 sur la came 400 se réduit à un frottement sur la protubérance 401.

La réduction du frottement, des efforts, la maîtrise de leur direction et le peu de

sollicitation de la structure de I'appareil font de ce dernier un outil fiable et efficace.

Dans une deuxième réalisation préférentielle représentée en figure 2, I'appareil comporte comme dans la réalisation précédente un boîtier 1, un moteur 2, un jeu de pignons 3, une structure interne 4 et deux flasques 40,41 entre lesquels la partie mobile de la tte d'épilation se déplace.

La partie mobile de la tte d'épilation également représentée en figure 3 se compose d'un axe d'entraînement 5 sur lequel est monté un moyeu 6 et des modules tels que 7, montés en périphérie du moyeu 6 suivant des génératrices parallèles à I'axe pour former un rouleau sensiblement cylindrique d'axe 5.

Chaque module comporte un corps tel que 9 portant deux lames fixes 10 disposées à a périphérie du rouleau et associées respectivement à deux lames mobiles 11 pour former deux pinces à épiler. Chaque lame mobile est portée par un levier 15 rappelé par un ressort 13 de sorte que les pinces formées par les lames 10,11 soient normalement fermées. Chaque levier 15 oscille autour d'un axe 14 supporté par le corps de module tel que 9. L'extrémité libre 151 du levier 15 est orientée par rapport à I'axe 14 pour que son mouvement d'oscillation soit sensiblement perpendiculaire au mouvement de la lèvre externe de la lame mobile 11.

Chaque lame mobile est encastrée par exemple par surmoulage sur son levier 15 avec lequel elle forme un sous ensemble monobloc.

Avantageusement la première lame 10 est positionnée à une distance 17 différente sur chaque module 7 depuis l'extrémité 16 de la partie mobile de la tte à épiler. Cette distance 17 est choisie pour que les pinces des différents modules 7 balaient des zones de largeurs 19 à des emplacements différents et complémentaires sur la peau.

Ainsi, les leviers 15 ont des dimensions différentes en fonction de la distance à laquelle une lame est positionnée par rapport à l'extrémité 16. De manière avantageuse, on peut déterminer un rapport optimal entre les dimensions des leviers et le déphasage angulaire des modules de manière à utiliser un nombre maximum de leviers identiques, ce qui réduit les coûts de fabrication et facilite

I'assemblage.

Les flasques 40,41 portent chacun une came cylindrique 400 munie d'une protubérance radiale 401. La protubérance correspond à une zone où les pinces doivent tre ouvertes. Les extrémités 151 des leviers 15 circulent à proximité immédiate du pourtour de la came 400 la plus proche de la lame mobile correspondante, de façon à tre actionnées par la protubérance 401.

Lorsque l'utilisatrice met I'appareil en marche, I'axe 5 est en rotation, entraînant les modules 7 le long de la came 400. Les lames mobiles 11 sont normalement en contact serré contre les lames fixes 10, étant rappelées par les ressorts 13, comme illustré en partie inférieure de la tte d'épilation de la figure 2. Les extrémités 151 des leviers 15 sont libres mais suivent de près la surface des cames 400.

Lorsqu'un module arrive dans la fentre d'épilation, la protubérance 401 de la came 400 agit sur le levier 15 en le faisant pivoter autour de I'axe 14 comme illustré en partie supérieure de la tte d'épilation de la figure 2. Le levier 15 se déplace alors en pivotant contre l'action du ressort 13 et entraîne les lames 11 dans un mouvement d'ouverture des pinces de course 19. Les pilosités peuvent alors s'introduire entre les lames 10,11. Lorsque l'extrémité 151 du levier 15 échappe à l'action de la protubérance 401, les pinces formées par les lames 10,11 se referment en enserrant les poils, sous l'action du ressort 13. Le mouvement d'entraînement de la tte d'épilation arrache alors les poils.

Dans ces déplacements, le levier 15 transforme le mouvement des lames 11 en un mouvement perpendiculaire de l'extrémité 151 en contact avec la came 400.

L'axe 14 étant fixé dans le module 7, aucun effort dans le sens du déplacement des lames n'est transmis à la came ni à la structure de I'appareil. On retrouve donc les mmes avantages qu'avec la réalisation précédente.

Le rappel en position de fermeture par un ressort de chaque pince permet de bien maîtriser le serrage des poils. L'utilisation d'un moyen d'actionnement pour ouvrir chaque pince simplifie les pièces et permet des tolérances de fabrication plus aisées à satisfaire, la course d'ouverture des lames n'étant pas critique pour obtenir un bon serrage des pinces.

Dans une troisième réalisation de l'invention, des modules 7 semblables à ceux de la réalisation précédente sont assemblés côte à côte comme indiqué en figure 4 pour que l'ensemble des lèvres des lames soient sur une mme surface active S. L'ensemble est animé par des moyens motorisés non représentés d'un mouvement alternatif suivant la direction des flèches f parallèle à la surface active S destinée à s'appliquer sur la peau. La figure représente une surface active S sensiblement plane animée d'un mouvement rectiligne. Dans une version voisine la surface est cylindrique et animée d'un mouvement alternatif curviligne dans un plan diamétral.

La figure 5 montre une vue partielle de I'appareil en coupe par un plan de symétrie d'un module. Le boîtier 1 contient deux flasques 40,41 munis d'une rainure longiligne 20 parallèle au déplacement des modules 7 et assurant leur guidage. Les flasques portent une came 400 sensiblement parallèle à la rainure 20 mais comportant une ou plusieurs protubérances 401 s'étendant parallèlement aux flasques dans les zones où les pinces doivent tre ouvertes.

Les cames 400 agissent sur les leviers 15 de la mme manière que dans les réalisations précédentes. Les efforts développés par les cames 400 dans des plans parallèles aux flasques sont équilibrés par les efforts exercés par les rainures 20, de sorte que les flasques soient les seules pièces à transmettre les principaux efforts de commande. On obtient des avantages similaires à ceux des réalisations précédentes.

Dans une quatrième réalisation, les modules sont assemblés en chaîne comme on peut le voir sur les figures 6 et 7. Le mouvement d'entraînement des modules est continu à la façon d'une chenille et le fonctionnement est semblable à celui de la réalisation décrite précédemment.

Ces descriptions montrent de façon non exhaustive la diversité des réalisations possibles tout en restant dans le cadre de l'invention. Cette diversité est permise essentiellement par t'attègement des contraintes de commande des lames mobiles.