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Patent Searching and Data


Title:
DEPILATORY APPARATUS WITH PLUCKING MEMBERS BORNE BY A CHAIN
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/095758
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a depilatory apparatus comprising a housing (1), an electric motor (2) driving a depilatory head including plucking members, the mobile part of the head being supported by two lateral flanges, each plucking member comprising at least a mobile blade actuated by mechanical means to close and open the plucking members. Said mechanical means comprise in at least one flange first control means (400) acting as a cam, and on the mobile part of the depilatory head second actuating means receiving the movement derived from the cam and transmitting it to the mobile blades, the plucking members being returned in opening or closing position by elastic means. The hair plucking members located on a common generatrix, and their actuating means and their elastic means are mounted in a common support with which they form a module. The modules are mutually articulated side by side and form a chain.

Inventors:
DJERORO AMAR (FR)
MANDICA FRANCK (FR)
Application Number:
PCT/FR2001/001836
Publication Date:
December 20, 2001
Filing Date:
June 13, 2001
Export Citation:
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Assignee:
SEB SA (FR)
DJERORO AMAR (FR)
MANDICA FRANCK (FR)
International Classes:
A45D26/00; (IPC1-7): A45D26/00
Foreign References:
FR2678822A11993-01-15
FR2631528A11989-11-24
FR2215914A11974-08-30
EP0147285A21985-07-03
EP0147285A21985-07-03
FR2626065A11989-07-21
US5254124A1993-10-19
FR2631528A11989-11-24
Attorney, Agent or Firm:
Kiehl, Hubert (SEB Développement Chemin du Petit Bois B.P. 172 Ecully Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Appareil à épiler comportant un boîtier (1), un moteur électrique (2) mettant en mouvement une tte d'épilation à pinces d'arrachage (110, 111), la partie mobile de la tte étant supportée par deux flasques latéraux (40,41), chaque pince comprenant au moins une lame mobile (111) actionnée par des moyens mécaniques pour obtenir la fermeture ou l'ouverture des pinces, lesdits moyens mécaniques comprenant dans au moins un flasque (40) des premiers moyens de commande (400) faisant office de came et sur la partie mobile de la tte d'épilation des seconds moyens d'actionnement recevant le mouvement dû à la came et le transmettant aux lames mobiles, les pinces étant rappelées dans une position d'ouverture ou de fermeture par des moyens élastiques, caractérisé en ce que les pinces à épiler situées sur une mme génératrice, ainsi que leurs moyens d'actionnement et leurs moyens élastiques, sont montés dans un support commun avec lequel ils forment un module, et en ce que les modules sont articulés entre eux côte à côte et forment une chaîne.
2. Appareil à épiler selon la revendication 1, caractérisé en ce que les seconds moyens d'actionnement comportent des poussoirs (106) agissant sur les lames mobiles (111) en prenant appui sur la surface de travail de cames (400) solidaires des flasques latéraux, cette surface de travail étant sensiblement parallèle aux flasques et comportant des protubérances.
3. Appareil à épiler selon la revendication 1, caractérisé en ce que les premiers moyens sont des cames (400) dont la surface de travail est perpendiculaire aux flasques et en ce que les seconds moyens d'actionnement comportent un renvoi de mouvement transformant le mouvement initial sensiblement parallèle aux flasques dû aux premiers moyens en un mouvement des lèvres de lames mobiles (111) sensiblement perpendiculaire aux flasques.
4. Appareil à épiler selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le renvoi de mouvement est un levier (118) pivotant autour d'un axe (117).
5. Appareil à épiler selon l'une des revendications 3 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte autant de moyens d'actionnement qu'il y a de lames mobiles (111) auxquelles ils sont respectivement associés, ces seconds moyens étant actionnés par les mmes premiers moyens de commande.
6. Appareil à épiler selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque lame mobile (111) est associée à un levier (118) faisant avec ce dernier un sous ensemble monobloc pivotant autour d'un axe (117).
7. Appareil à épiler selon la revendications 2, caractérisé en ce que les lames mobiles (111) dont les lèvres sont situées sur une mme génératrice de la surface enveloppe de la tte d'épilation, sont associées à au moins une coulisse (104).
8. Appareil selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les pinces sont normalement fermées sous l'action d'un moyen élastique tel qu'un ressort (105) et les moyens mécaniques agissent pour ouvrir les pinces.
9. Appareil à épiler selon la revendication 8, caractérisé en ce que les pinces s'ouvrent dans une région qui n'est pas utilisée lors de l'épilation.
10. Appareil à épiler selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les pinces sont décalées latéralement de façon à ce que d'une pince d'une génératrice à celle de la suivante les zones de pincement (116) se complètent au dessus de la surface à épiler.
11. Appareil à épiler selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les pinces étant réparties sur des génératrices différentes de la partie mobile de la tte d'épilation, deux pinces sont disposées sur chaque génératrice concernée.
12. Appareil à épiler selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les deux pinces d'arrachage sont fermées simultanément au moment de leur passage dans la zone à épiler.
13. Appareil à épiler selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tte d'épilation comporte une fentre d'épilation (300) située sur une partie plane ou légèrement bombée de sa surface enveloppe, la fentre comportant plusieurs zones de fermeture des pinces.
14. Appareil à épiler selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la tte d'épilation comporte une fentre d'épilation (200) située sur une partie à forte courbure de sa surface enveloppe.
15. Appareil à épiler selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la partie mobile de la tte d'épilation présente une section enveloppe dont un côté est rectiligne ou légèrement bombé et relié à un autre côté par une portion de forte courbure.
16. Appareil à épiler selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la tte d'épilation comporte sur sa surface enveloppe une région (300) comportant plusieurs bandes de pincement perpendiculaires aux flasques où les pinces se ferment, et une région d'étendue réduite (200) comportant une seule bande de pincement où les pinces se ferment, les régions étant susceptibles d'tre appliquées sur la peau selon respectivement une zone étendue et une zone d'étendue réduite.
Description:
APPAREIL A EPILER A PINCES PORTEES PAR UNE CHAINE La présente invention est relative à un appareil à épiler à pinces d'arrachage susceptible d'tre tenu à la main et destiné à éliminer les poils superflus du corps humain.

On connaît par exemple par le brevet EP0147285 les épileurs qui comportent des pinces sous forme de lames ou de disques disposés sur un rouleau rotatif, les pinces étant amenées à se fermer et s'ouvrir périodiquement de manière à serrer les poils à proximité de la peau pour les arracher de par la rotation du rouleau et, respectivement, d'évacuer les poils arrachés.

Ces appareils par l'action localisée de leur rouleau ne permettent pas de traiter des surfaces importantes d'un coup. Par ailleurs la disposition habituelle des cames de commande en bout de rouleau ne laisse pas beaucoup de place aux rampes de ces cames pour se développer, de sorte qu'elles ont de fortes pentes. Ceci limite les vitesses périphériques des rouleaux et une grande vitesse d'arrachage favorable à une moindre douleur est difficile à obtenir.

On connaît par exemple par le brevet FR2646065 les épileurs dont les bords libres des lames d'arrachage oscillent le long d'une surface sensiblement plane.

Mais les lames étant en contact permanent avec la peau, les poils arrachés ont des difficultés à se dégager de la zone de pincement, ce qui encombre les lames et diminue t'efficacité de I'appareil.

On connaît par exemple par le brevet US5254124 les épileurs dont les pinces sont en bout d'un disque ou d'un cylindre.

Mais dans ce type d'appareil les pinces sont aussi en contact permanent avec la peau et les poils arrachés sont difficilement évacués.

On connaît les épileurs à bande tel que celui décrit dans le brevet FR2631528.

Dans ce document une courroie est en contact de pression sur plusieurs rouleaux de petit diamètre qu'elle entraîne en rotation. Les petits rouleaux disposés parallèlement définissent une zone d'épilation qui peut tre plane. Les

poils qui s'engagent entre la bande et les rouleaux sont arrachés par le mouvement de la courroie.

Mais le pincement des poils s'effectuant entre la bande et les rouleaux, ce pincement est quelque peu éteigne de la peau qui s'étire ce qui provoque des douleurs à l'arrachage des poils. Par ailleurs les poils arrachés ont tendance à s'enrouler autour des petits rouleaux, diminuant l'efficacité de I'appareil qu'il est difficile de nettoyer.

Le but de la présente invention est un épileur à pinces d'arrachage, les pinces étant périodiquement dégagées de la peau pouvant comporter plusieurs fentres d'arrachage susceptibles d'tre utilisées pour des zones restreintes de la peau ou pour des zones larges de la peau Ces buts sont atteints avec un appareil à épiler comportant un boîtier, un moteur électrique mettant en mouvement une tte d'épilation à pinces d'arrachage, la partie mobile de la tte étant supportée par deux flasques latéraux, chaque pince comprenant au moins une lame mobile actionnée par des moyens mécaniques pour obtenir la fermeture ou l'ouverture des pinces, lesdits moyens mécaniques comprenant dans au moins un flasque des premiers moyens de commande faisant office de came et sur la partie mobile de la tte d'épilation des seconds moyens d'actionnement recevant le mouvement dû à la came et le transmettant aux lames mobiles, les pinces étant rappelées dans une position d'ouverture ou de fermeture par des moyens élastiques, du fait que les pinces à épiler situées sur une mme génératrice, ainsi que leurs moyens d'actionnement et leurs moyens élastiques, sont montés dans un support commun avec lequel ils forment un module, et du fait que les modules sont articulés entre eux côte à côte et forment une chaîne.

Dans ce qui suit, pour simplifier, on entend, par surface enveloppe, une surface réglée enveloppant la tte d'épilation et qui est générée par une droite se déplaçant en translation ou en rotation ou par une combinaison des deux mouvements.

Cette conception modulaire de la tte d'épilation permet la réalisation de nombreuses variantes d'appareils. Par exemple, en changeant le nombre de modules on change le nombre de pinces et on peut faire varier la taille de la tte

d'épilation. Chaque module peut ne comporter qu'un faible nombre de lames, ce faible nombre étant compensé par un nombre plus important de modules. La zone d'épilation peut avoir un profil quelconque. Un seul outil de fabrication est nécessaire pour obtenir différentes versions d'appareils.

Dans une première version, les seconds moyens d'actionnement comportent des poussoirs agissant sur les lames mobiles en prenant appui sur la surface de travail de cames solidaires des flasques latéraux, cette surface de travail étant sensiblement parallèle aux flasques et comportant des protubérances.

Dans une version préférentielle, les premiers moyens de commande sont des cames dont la surface de travail est perpendiculaire aux flasques et les seconds moyens d'actionnement comportent un renvoi de mouvement transformant le mouvement initial sensiblement parallèle aux flasques dû aux premiers moyens en un mouvement des lèvres de lames mobiles sensiblement perpendiculaire aux flasques.

Cette disposition évite d'induire des efforts tendant à déplacer la partie mobile de la tte d'épilation, à écarter les flasques et susceptibles de solliciter mécaniquement la structure de I'appareil.

La surface de travail des cames étant perpendiculaire aux flasques, les efforts principaux exercés sur cette surface sont parallèles aux flasques et ne tendent pas à les écarter.

De préférence le renvoi de mouvement est un levier pivotant autour d'un axe L'utilisation d'un levier permet le renvoi du mouvement. La lèvre d'une lame mobile se déplace parallèlement à la peau, et l'extrémité du levier se déplace sensiblement dans un plan parallèle aux flasques. Les efforts longitudinaux de serrage des pinces sont équilibrés par l'axe de rotation appartenant à la partie mobile de la tte d'épilation. Par ailleurs l'utilisation d'un levier permet d'amplifier le mouvement de la pince et de diminuer les efforts sur la came de commande. Les mouvements, étant amplifiés, deviennent grands devant les tolérances de fabrication des pièces et les jeux, ainsi que devant l'usure. La fiabilité de I'appareil est augmentée.

De préférence 1'appareil comporte autant de moyens d'actionnement qu'il y a

de lames mobiles auxquelles ils sont respectivement associés, ces seconds moyens étant actionnés par les mmes premiers moyens de commande.

Les lames mobiles étant actionnées indépendamment les unes des autres, une pince encombrée n'affecte pas le serrage des autres pinces. L'efficacité est augmentée. Les efforts sur chaque moyen d'actionnement sont faibles, le moteur est sollicité régulièrement et la durée de vie est augmentée.

De préférence chaque lame mobile est associée à un levier faisant avec ce dernier un sous ensemble monobloc pivotant autour d'un axe.

Chaque lame est alors mobile en oscillation autour de l'axe La construction est très simple, robuste, et ne nécessite qu'un jeu de fonctionnement facilement contrôlable. Dans une variante, l'extrémité du levier comporte un galet pour limiter le frottement sur la came de commande.

Dans une autre version, les lames mobiles dont les lièvres sont situées sur une mme génératrice de la surface enveloppe de la tte d'épilation, sont associées à au moins une coulisse.

La coulisse se déplace perpendiculairement aux flasques et entraîne les lames mobiles dans une oscillation autour du pied de chaque lame ou dans une translation.

De préférence les pinces sont normalement fermées sous l'action d'un moyen élastique tel qu'un ressort et les moyens mécaniques agissent pour ouvrir les pinces.

Les pinces étant fermées sous l'action d'un ressort, la pression de serrage des poils est constante dans le temps et bien maîtrisée sans que des réglages soient nécessaires au montage ou pendant l'utilisation. Elle ne dépend pas de la course des lames ni du degré d'usure des moyens mécaniques d'ouverture, la fiabilité est augmentée. L'effort de fermeture des pinces par le ressort est déterminé de manière à assurer un serrage optimum permettant de bien saisir tous types de poils, sans pour autant les couper lors de l'arrachage.

A l'ouverture des pinces les moyens mécaniques agissent à l'encontre du ressort de serrage dont l'effort est sensiblement constant. Les efforts d'ouverture mis en jeu sont donc parfaitement contrôlés. L'ouverture des pinces

peut tre relativement lente permettant des pentes modérées sur les cames et autorisant des vitesses linéaires importantes des pinces. La fermeture sous l'action des ressorts peut tre brutale, les poils sont alors saisis et arrachés franchement ce qui minimise la douleur.

Les ressorts peuvent s'appliquer directement contre la pince mobile ou sur une pièce des moyens d'actionnement telle que la coulisse ou le levier.

De préférence les pinces s'ouvrent dans une région qui n'est pas utilisée lors de l'épilation.

Cette disposition permet l'évacuation des poils arrachés hors de la zone d'épilation.

De préférence les pinces sont décalées latéralement de façon à ce que d'une pince d'une génératrice à celle de la suivante les zones de pincement se complètent au dessus de la surface à épiler.

En décalant la zone de pincement des pinces qui se présentent successivement on obtient un balayage complet de la zone à épiler.

De préférence, les pinces étant réparties sur des génératrices différentes de la partie mobile de la tte d'épilation, deux pinces sont disposées sur chaque génératrice concernée.

Cette disposition limite le nombre de pinces par module ce qui limite les efforts sur les cames. Le mouvement plus doux peut tre plus rapide.

De préférence les deux pinces d'arrachage sont fermées simultanément au moment de leur passage dans la zone à épiler.

Les pinces peuvent tre actionnées chacune par une came située dans un flasque et dans l'autre.

Avantageusement la tte d'épilation comporte une fentre d'épilation située sur une partie plane ou légèrement bombée de sa surface enveloppe, la fentre comportant plusieurs zones de fermeture des pinces.

On obtient ainsi facilement l'épilation sur une zone étendue de la peau.

Avantageusement la tte d'épilation comporte une fentre d'épilation située sur une partie à forte courbure de sa surface enveloppe.

L'appareil permet alors l'épilation précise de zones étroites de la peau.

Avantageusement la partie mobile de la tte d'épilation présente une section enveloppe dont un côté est rectiligne ou légèrement bombé et relié à un autre côté par une portion de forte courbure.

La section peut tre oblongue, elliptique, ovale ou prendre une forme triangulaire aux angles arrondis. Elle peut tre conçue selon toutes les possibilités que permet une chaîne.

Ces formes permettent de placer des zones de pincement où I'arrachage se produit dans des conditions différentes appropriées à des usages différents.

Elles permettent aussi d'allonger la chaîne en augmentant le nombre de modules, ce qui nécessite moins de pinces par module en permettant un mouvement plus doux et plus rapide.

De préférence la tte d'épilation comporte une région comportant plusieurs bandes de pincement perpendiculaires aux flasques où les pinces se ferment, et une région d'étendue réduite comportant une seule bande de pincement où les pinces se ferment, les régions étant susceptibles d'tre appliquées sur la peau selon respectivement une zone étendue et une zone d'étendue réduite.

Avec un appareil prévu avec une première fentre d'épilation pour épiler des zones restreintes de la peau et une deuxième fentre prévue pour épiler des zones plus étendues, les deux fentres n'étant pas utilisées simultanément, l'évacuation des poils arrachés hors de la zone d'épilation est toujours assurée.

Sinon, une zone d'ouverture des pinces spécifiquement dédiée à l'évacuation des poils est prévue.

L'invention sera mieux comprise au vu des exemples ci après et des dessins annexés.

La figure 1 est une vue en perspective d'une tte d'épilation.

La figure 2 est une vue en perspective selon un autre point de vue de la tte d'épilation.

La figure 3 est une coupe d'un premier appareil selon l'invention.

La figure 4 est une vue de côté de la partie mécanique du mme appareil, la

partie avant du boîtier étant enlevée.

La figure 5 est une coupe d'un deuxième appareil selon l'invention.

La figure 6 est une vue partielle en coupe d'un troisième appareil selon l'invention, le plan de coupe passant par un jeu de pinces fermées.

La figure 7 est une vue partielle en coupe du troisième appareil, le plan de coupe passant par un jeu de pinces ouvertes.

La figure 8 est une vue de côté de la partie mécanique du troisième appareil, la partie avant du boîtier étant enlevée.

Comme on peut le voir en figure 1 une tte d'épilation d'un appareil selon l'invention est composée de plusieurs modules 100 ayant une forme globale de prisme droit. Les modules portant les pinces d'arrachage sont articulés entre eux côte à côte et forment une chaîne qui circule entre deux flasques 40,41. La surface enveloppe de la chaîne est alors un prisme droit à section de préférence oblongue présentant des rayons de courbure variables.

Dans une première réalisation de l'invention représentée en figures 3 et 4, I'appareil comporte un boîtier 1 comprenant un moteur 2 entraînant la tte d'épilation via un jeu de pignons 3. Une structure interne 4 au boîtier 1 supporte le moteur 2, les pignons 3 et deux flasques 40,41 entre lesquels la partie mobile de la tte d'épilation se déplace.

La tte d'épilation comporte un arbre d'entraînement d'axe 5 comportant une roue dentée 6 à chaque extrémité, et plusieurs modules tels que 100 montés côte à côte suivant des génératrices parallèles à I'axe 5 et reliés entre eux par des articulations d'axe 102 pour former une chaîne. Chaque module comporte des éléments d'engrenage 103 susceptibles de venir en liaison avec chaque roue dentée 6, de sorte que la chaîne est entraînée extérieurement par les roues dentées 6. Les flasques 40,41 comportent chacun une rainure 402 dans laquelle circulent les extrémités des axes d'articulation 102 ce qui assure le guidage de la chaîne.

Dans une version différente la chaîne est entraînée intérieurement, par exemple en disposant les éléments d'engrenage 103 des modules 100 orientés vers l'intérieur afin de venir en liaison avec au moins une roue d'entraînement située à

l'intérieur de la chaîne, roue d'entraînement qui reçoit le mouvement du moteur 2 via un jeu de pignons. Dans une variante avantageuse, la roue d'entraînement est une roue dentée située à l'intérieur de la chaîne, notamment au centre de la face active, ce qui permet de réduire les efforts ainsi que les frottements dans les mécanismes de la chaîne. Dans une autre variante, deux roues d'entraînement sont placées avec leurs axes de rotation aux centres de courbure de la chaîne.

Chaque module comporte un corps tel que 101 portant une série de lames fixes 110 associées à une série de lames mobiles 111 pour former une série de pinces à épiler. Les lames mobiles sont portées par une coulisse 104 qui est rappelée par un ressort 105 de sorte que les pinces formées par les lames 110,111 soient normalement fermées. La coulisse 104 est reliée rigidement à un poussoir 106 dirigé vers un flasque.

Les lames mobiles sont encastrées par exemple par surmoulage sur la coulisse 104. Dans une version différente les lames sont articulées à leur pied sur le corps 101 et la coulisse les entraîne dans un mouvement oscillant pour écarter les lièvres externes des pinces Dans une version voisine la coulisse ne comporte qu'une seule lame mobile.

Avantageusement la première lame 112 de chaque module est positionnée à une distance 113 différente depuis l'extrémité 114 de la partie mobile de la tte à épiler. De préférence les lames des différentes séries sont écartées suivant le mme pas 115. Cette distance 113 est choisie pour que les différentes séries de lames balaient des zones de pincement de largeur 116 à des emplacements différents et complémentaires sur la peau.

Un flasque 40 porte une came 400 dont la face active lui est sensiblement parallèle mais munie de protubérances 401. Chaque protubérance correspond à une zone où les pinces doivent tre ouvertes. Les extrémités des poussoirs 106 circulent à proximité immédiate de la came 400, de sorte qu'ils soient actionnés par la ou les protubérances 401.

Dans une version voisine les deux flasques sont munis d'une came et les modules sont montés alternativement de façon à ce que les poussoirs soient concernés par l'une ou l'autre des cames.

Dans une autre version dérivée de la précédente, les deux flasques sont munis chacun d'une came et chaque module comporte deux coulisses liées chacune à un poussoir. Les poussoirs de chaque module sont concernés respectivement par les cames des deux flasques. Dans cette version un module comporte deux séries de une ou plusieurs pinces. Le module présente alors une symétrie par rapport à un plan médian de la tte d'épilation.

Lorsque l'utilisatrice met appareil en marche, les pignons 6 sont en rotation, entraînant les modules 100 le long de la came 400. Les lames mobiles 111 sont normalement en contact serré contre les lames fixes 110, étant rappelées par le ressort 105. L'extrémité du poussoir 106 est libre mais suit de près la surface de la came 400.

Lorsqu'un module arrive dans la fentre d'épilation, la protubérance 401 de la came 400 agit sur le poussoir 106 qui déplace alors la coulisse 104 contre l'action du ressort 105 entraînant les lames 111 dans un mouvement d'ouverture des pinces d'amplitude 116. Les pilosités peuvent alors s'introduire entre les lames 110,111. Lorsque l'extrémité du poussoir 106 échappe à l'action de la protubérance 401, les pinces formées par les lames 110,111 se referment en enserrant les poils, sous l'action du ressort 105. Le mouvement d'entraînement de la tte d'épilation arrache alors les poils.

Lorsque les pinces sont fermées, il existe un jeu entre l'extrémité du poussoir 106 et la came 400. Le ressort 105 peut alors pleinement exercer son effort sur les poils serrés entre les lames. Le frottement du poussoir 106 sur la came 400 se réduit à un frottement sur la protubérance 401. Avantageusement le frottement est réduit par l'adjonction d'un galet 107 en bout du poussoir 106.

Dans une deuxième réalisation de l'invention représentée en figure 5, I'appareil diffère de la réalisation précédente par la conception des modules et des cames.

Chaque module comporte un corps 101 portant une série de lames fixes 110 associées à une série de lames mobiles 111 pour former une série de pinces à épiler. Les lames mobiles sont portées par une coulisse 104 qui est rappelée par un ressort 105 de sorte que les pinces formées par les lames 110,111 soient normalement fermées. Chaque corps de module 101 supporte un axe 117 autour duquel oscille un levier 118. Ce levier est fié à la coulisse 104 par un engrenage.

L'extrémité libre 119 du levier 118 est orientée pour que son mouvement d'oscillation soit sensiblement perpendiculaire au mouvement de la coulisse 104 et donc des lames mobiles 111.

Les lames mobiles sont encastrées par exemple par surmoulage sur la coulisse 104. Dans une version différente les lames sont articulées à leur pied sur le corps 101 et la coulisse les entraîne dans un mouvement oscillant pour écarter les lèvres externes des pinces Dans une version voisine la coulisse ne comporte qu'une seule lame mobile.

Avantageusement la première lame 112 de chaque module est positionnée à une distance 113 différente depuis l'extrémité 114 de la partie mobile de la tte à épiler. De préférence les lames des différentes séries sont écartées suivant le mme pas 115. Cette distance 113 est choisie pour que les différentes séries de lames balaient des zones de pincement de largeur 116 à des emplacements différents et complémentaires sur la peau.

Un flasque 40 porte une came 400 dont la face active munie de protubérances lui est sensiblement perpendiculaire. Chaque protubérance correspond à une zone où les pinces doivent tre ouvertes. Les extrémités 119 des leviers 118 circulent à proximité immédiate du pourtour de la came 400, de sorte qu'ils soient actionnés par la ou les protubérances.

Dans une version voisine les deux flasques sont munis d'une came et les modules sont montés alternativement de façon à ce que les leviers soient concernés par l'une ou l'autre des cames.

Dans une autre version dérivée de la précédente, les deux flasques sont munis chacun d'une came et chaque module comporte deux coulisses liées chacune à un levier. Les leviers de chaque module sont concernés respectivement par les cames des deux flasques. Dans cette version un module comporte deux séries de une ou plusieurs pinces. Le module présente alors une symétrie par rapport à un plan médian de la tte d'épilation.

Lorsque l'utilisatrice met I'appareil en marche, I'arbre d'axe 5 est en rotation, entraînant les modules le long de la came 400. Les lames mobiles 111 sont normalement en contact serré contre les lames fixes 110, étant rappelées par le

ressort 105. L'extrémité 119 du levier 118 est libre mais suit de près la surface de la came 400.

Lorsqu'un module arrive dans la fentre d'épilation, la protubérance de la came 400 agit sur le levier 118 en le faisant pivoter autour de I'axe 117. Le levier 118 déplace alors la coulisse 104 contre l'action du ressort 105 entraînant les lames 111 dans un mouvement d'ouverture des pinces, de course 116. Les pilosités peuvent alors s'introduire entre les lames 110,111. Lorsque l'extrémité 119 du levier 118 échappe à l'action de la came 400, les pinces formées par les lames 110, 111 se referment en enserrant les poils, sous l'action du ressort 105. Le mouvement d'entraînement de la tte d'épilation arrache alors les poils.

Dans ces déplacements, le levier 118 transforme le mouvement des lames 111 et de la coulisse 104 en un mouvement perpendiculaire de t'extrémité 119 en contact avec la came 400. L'axe 117 étant fixé dans le module, aucun effort dans le sens du déplacement des lames n'est transmis à la came ni à la structure de I'appareil. Les efforts perpendiculaires à la surface de la came 400 et sensiblement parallèles au flasque 40 sont équilibrés essentiellement par les axes 102 au travers du flasque 40 qui est donc la seule pièce principalement sollicitée pour commander les lames.

Par ailleurs le levier 118 permet d'amplifier le mouvement de déplacement des lames et d'en diminuer les efforts sur la came 40. Afin d'assurer une bonne fermeture des pinces, il existe un jeu entre l'extrémité 119 du levier 118 et la came 400 pendant cette fermeture. Le ressort 105 peut alors pleinement exercer son effort sur les poils serrés entre les lames. Le frottement du levier 118 sur la came 400 se réduit à un frottement sur la ou les protubérances.

La réduction du frottement, des efforts, la maîtrise de leur direction et le peu de sollicitation de la structure de appareil font de ce dernier un outil fiable et efficace.

Dans une troisième réalisation préférentielle représentée en figures 6,7 et 8, I'appareil diffère de la deuxième réalisation de l'invention par la conception des modules et des cames.

Chaque module comporte un corps 101 portant deux lames fixes 110 associées

respectivement à deux lames mobiles 111 pour former deux pinces à épiler.

Chaque lame mobile est portée par un levier 118 rappelé par un ressort 105 de sorte que les pinces formées par les lames 110,111 soient normalement fermées. Chaque levier 118 oscille autour d'un axe 117 supporté par le corps de module 101. L'extrémité libre 119 du levier 118 est orientée par rapport à I'axe 117 pour que son mouvement d'oscillation soit sensiblement perpendiculaire au mouvement de la lèvre externe de la lame mobile associée 111.

Chaque lame mobile est encastrée par exemple par surmoulage sur son levier 118 avec lequel elle forme un sous ensemble monobloc.

Avantageusement la première lame du module est positionnée à une distance 113 différente sur chaque module 100 depuis l'extrémité 114 de la partie mobile de la tte à épiler. Cette distance 113 est choisie pour que les pinces des différents modules 100 balaient des zones de largeur 116 à des emplacements différents et complémentaires sur la peau.

Les flasques 40,41 portent chacun une came 400 dont la face active perpendiculaire aux flasques est munie d'au moins une protubérance 401.

Chaque protubérance correspond à une zone où les pinces doivent tre ouvertes. Les extrémités 119 des leviers 118 circulent à proximité immédiate du pourtour de la came 400 la plus proche de la lame mobile correspondante, de façon à tre actionnées par les protubérances 401.

Dans une version, les cames 400 sont d'épaisseur suffisante pour qu'elles se rejoignent au plan médian de I'appareil, servant ainsi d'entretoise aux deux flasques.

Le boîtier 1 comporte au voisinage de la tte d'épilation deux ouvertures 200 et 300 par où la tte d'épilation peut tre appliquée sur la peau à épiler et matérialisant des fentres d'épilation. Une ouverture 200 est telle qu'elle permet d'appliquer une zone de forte courbure de la chaîne sur la peau. Cette ouverture comporte une seule zone de pincement due à une des protubérances 401 de la came 400. Une ouverture 300 est telle qu'elle permet d'appliquer une zone de faible courbure de la chaîne sur la peau. Cette ouverture comporte deux zones de pincement dues à deux protubérances 401 de la came 400.

Lorsque l'utilisatrice met l'appareil en marche, I'arbre d'axe 5 est en rotation, entraînant les modules 100 le long de la came 400. Les lames mobiles 111 sont normalement en contact serré contre les lames fixes 110, étant rappelées par les ressorts 105. Les extrémités 119 des leviers 118 sont libres mais suivent de près la surface des cames 400.

Lorsqu'un module arrive dans la fentre d'épilation, la protubérance 401 de la came 400 agit sur le levier 118 en le faisant pivoter autour de I'axe 117. Le levier 118 se déplace alors en pivotant contre l'action du ressort 105 et entraîne la lame 111 dans un mouvement d'ouverture de la pince. Les pilosités peuvent alors s'introduire entre les lames 110,111. Lorsque l'extrémité 119 du levier 118 échappe à l'action de la protubérance 401, les pinces formées par les lames 110, 111 se referment en enserrant les poils, sous l'action du ressort 105. Le mouvement d'entraînement de la tte d'épilation arrache alors les poils.

Dans ces déplacements, le levier 118 transforme le mouvement de la lame 111 en un mouvement perpendiculaire de l'extrémité 119 en contact avec la came 400. L'axe 117 étant fixé dans le module, aucun effort dans le sens du déplacement des lames n'est transmis à la came ni à la structure de I'appareil.

On retrouve donc les mmes avantages qu'avec la réalisation précédente.

Le rappel en position de fermeture par un ressort de chaque pince permet de bien maîtriser le serrage des poils. L'utilisation d'un moyen d'actionnement pour ouvrir chaque pince simplifie les pièces et permet des tolérances de fabrication plus aisées à satisfaire, la course d'ouverture des lames n'étant pas critique pour obtenir un bon serrage des pinces. Les faibles efforts mis en jeu permettent un défilement rapide de la chaîne propice à un arrachage des poils instantané et peu douloureux.

L'utilisatrice peut se servir de l'une ou de l'autre des fentres d'épilation 200,300.

La fentre 200 correspondant à une zone de forte courbure de la chaîne est appropriée à épiler des régions précises et limitées de la peau, tandis que la fentre 300 comportant plusieurs zone d'arrachage est appropriée à épiler rapidement des surfaces plus grandes.

Quand la fentre 200 est utilisée, les poils arrachés sont relâchés loin de la peau lorsque les modules parviennent dans la fentre 300 inutilisée où les pinces

s'ouvrent à nouveau. Lorsque la fentre 300 est utilisée les poils entraînés par l'arrachage sont évacués loin de la peau lorsque les modules parviennent dans la fentre 200 inutilisée. L'évacuation des poils arrachés est ainsi toujours correcte.

Dans une version plus sophistiquée, la fentre inutilisée est coiffée par un réceptacle amovible recevant les poils arrachés en vue de leur évacuation ultérieure.

Ces descriptions montrent de façon non exhaustive la diversité des réalisations possibles tout en restant dans le cadre de l'invention.