DOMAINE TECHNIQUE DE L’INVENTION

La présente invention concerne le domaine des dispositifs de palmage. Elle trouve pour application particulièrement avantageuse le domaine de la plongée sous-marine.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Dans le domaine aquatique, il existe plusieurs dispositifs permettant d’assister un nageur dans ses déplacements. En particulier, les palmes qui permettent de faciliter la nage des plongeurs en augmentant la surface de poussée sur l’eau. Néanmoins, les dispositifs de palmes classiques présentent des limites car ils sollicitent particulièrement les chevilles des nageurs et cela a pour conséquences d’entraîner des blessures de fatigue ou bien des entorses et des foulures.

Il existe des solutions permettant de pallier ce problème comme celle décrite dans le document FR3069443A1 dans lequel est décrit notamment une voilure de palme reliée au niveau du tibia d’un plongeur, afin que la force de poussée soit générée par le plongeur directement par les muscles des jambes et que les tensions ne se concentrent plus au niveau des chevilles.

Il s’avère qu’en pratique cette solution ne permet qu’une propulsion limitée. Par ailleurs, cette solution s’avère peu commode à utiliser car par exemple la voilure de palme ne peut pas être attachée/détachée facilement sous l’eau.

Un objet de la présente invention est donc de proposer une solution fiable permettant de pallier ce problème lié à la sollicitation excessive des chevilles, permettant une propulsion améliorée et présentant une manipulation aisée sous l’eau. Les autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à l'examen de la description suivante et des dessins d'accompagnement. Il est entendu que d'autres avantages peuvent être incorporés.

RESUME DE L’INVENTION

Pour atteindre cet objectif, selon un mode de réalisation on prévoit un dispositif de propulsion aquatique configuré pour être porté à au moins une jambe d’un nageur et comprenant : au moins une première portion configurée pour s’attacher solidairement à la jambe d’un utilisateur, la première portion comprenant : une première pièce d’appui présentant une première face interne conformée de sorte à venir prendre appui sur le tibia du nageur et une première face externe opposée à la première face interne.

Le dispositif comprend également une deuxième portion comprenant : une voilure pour la propulsion du nageur, une deuxième pièce d’appui portant la voilure et présentant une partie complémentaire de la première pièce d’appui de sorte que le dispositif présente : une configuration attachée dans laquelle la deuxième pièce d’appui coopère avec la première pièce d’appui pour solidariser, de préférence en supprimant tous degrés de liberté, de manière amovible la deuxième pièce d’appui sur la première face externe de la première pièce d’appui afin de transmettre un effort de palmage depuis la première portion à la voilure de la deuxième portion, une configuration détachée dans laquelle la coopération de la deuxième pièce d’appui avec la première pièce d’appui est supprimée de sorte que la deuxième portion soit entièrement désolidarisée de la première portion.

Ainsi, cela permet au nageur une configuration de marche ou de course dans laquelle, la voilure est détachée et peut être transportée à la main. Cela permet également à l’utilisateur d’enfiler ou de retirer la deuxième portion sous l’eau et potentiellement de la transmettre à un autre plongeur, sous ou hors de l’eau.

En effet, le dispositif est configuré pour permettre une solidarisation facilitée de la première portion avec la deuxième portion. L’accouplement de la première portion et de la deuxième portion s’effectuant par l’intermédiaire de la première pièce d’appui et de la deuxième pièce d’appui, au contact l’une de l’autre, elles permettent la transmission d’effort depuis le tibia de l’utilisateur jusqu’à la voilure.

Sans la présente invention, une alternance facilitée entre une configuration de marche et une configuration de nage ne serait pas possible pour un utilisateur qui devrait nécessairement enlever tout son dispositif.

Les solutions de l’art antérieur sont insatisfaisantes pour plusieurs raisons et notamment parce que les voilures sont complexes à retirer, et d’autant plus sous l’eau et par conséquent elles sont en pratique enfilées depuis une embarcation ou depuis le rivage. Ainsi la présente solution propose non seulement une configuration de marche avec la voilure détachée mais permet également une manipulation de la voilure aisée dans et hors de l’eau.

Avec la présente solution, il est donc désormais possible de pallier le problème lié à la sollicitation excessive des chevilles tout en permettant l'utilisation d'une voilure amovible.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

Les buts, objets, ainsi que les caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront mieux de la description détaillée d’un mode de réalisation de cette dernière qui est illustré par les dessins d’accompagnement suivants dans lesquels :

La figure 1 représente un nageur équipé à chaque jambe d’un exemple de dispositif de propulsion selon la présente invention dans une configuration de nage.

La figure 2 représente un exemple de dispositif de propulsion selon la présente invention.

Les figures 3A à 3D représentent le dispositif de propulsion illustré en figure 2, comprenant une première portion et une deuxième portion, dans diverses positions lors de la mise en coopération des première et deuxième portion.

La figure 4 représente un nageur équipé d’un exemple de dispositif de propulsion selon la présente invention dans une configuration de marche.

La figure 5 représente un exemple particulier de dispositif monopalme selon l’invention.

Les dessins sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l’invention. Ils constituent des représentations schématiques de principe destinées à faciliter la compréhension de l’invention et ne sont pas nécessairement à l'échelle des applications pratiques.

DESCRIPTION DETAILLEE

Avant d’entamer une revue détaillée de modes de réalisation de l’invention, sont énoncées ci-après des caractéristiques optionnelles qui peuvent éventuellement être utilisées en association ou alternativement :

Selon un exemple, le dispositif configuré de sorte qu’en configuration attachée la deuxième portion est solidarisée à la première portion uniquement par ladite coopération entre la deuxième pièce d’appui et la première pièce d’appui.

Selon un exemple, la première portion comprend un premier organe d’attache et la deuxième portion comprend un deuxième organe d’attache complémentaire du premier organe d’attache, l’actionnement de l’un parmi le premier et le deuxième organe d’attache permettant le passage alternatif entre : une configuration verrouillée dans laquelle le premier et le deuxième organes d’attache coopèrent pour verrouiller le dispositif dans la configuration attachée, et une configuration déverrouillée dans laquelle le premier et le deuxième organes d’attache autorisent le passage du dispositif de la configuration attachée à la configuration détachée. Ainsi, selon cet exemple, les deux organes sont configurés de sorte à coopérer entre eux pour : verrouiller la deuxième pièce d’appui sur la première pièce d’appui dans la configuration attachée, déverrouiller la deuxième pièce d’appui sur la première pièce d’appui dans la configuration détachée.

Selon un exemple, le premier et le deuxième organe d’attache coopèrent par clipsage et/ ou par l’intermédiaire d’un mécanisme à loquet.

De préférence, il ne s’agit pas d’une liaison vis-écrou.

Selon un exemple, le dispositif est configuré de sorte que l’actionnement de l’un parmi le premier et le deuxième organe d’attache est effectué par une manipulation de cet organe par le nageur pour passer depuis la configuration attachée à la configuration détachée.

Selon un exemple, l’actionnement de l’un parmi le premier et le deuxième organe d’attache est provoqué, de préférence uniquement, par la mise en coopération de la deuxième portion sur la première portion pour passer depuis la configuration détachée à la configuration attachée.

Ainsi, le nageur n’a pas besoin de manipuler ledit organe d’attache pour attacher la deuxième portion sur la première portion. Il peut donc rapidement passer en configuration de nage, même en condition délicate, par exemple lorsqu’il est dans l’eau.

Selon un exemple, la première portion comprend un premier organe pivot, solidaire de la première pièce d’appui et la deuxième portion comprend un deuxième organe pivot, les deux organes pivot étant configurés pour coopérer, de préférence par emboîtement, de sorte à passer de la configuration détachée à la configuration attachée par basculement de la deuxième pièce d’appui relativement à la première pièce d’appui.

Ainsi, le premier organe pivot et le deuxième organe pivot guident le mouvement relatif de la deuxième pièce d’appui relativement à la première pièce d’appui lors du passage alternatif de la configuration détachée à la configuration attachée. La manipulation par l’utilisateur en est facilitée, ce qui est particulièrement appréciable en situation contraignante, par exemple lorsque le nageur est dans l’eau, sous l’eau et/ou qu’il doit agir rapidement.

Selon un exemple, le premier organe pivot et le deuxième organe pivot sont configurés pour guider le mouvement relatif de la deuxième pièce d’appui relativement à la première pièce d’appui lors du passage alternatif de la configuration détachée à la configuration attachée, selon une rotation autour d’un premier axe sensiblement perpendiculaire à une direction principale d’extension du tibia.

Selon un exemple, le dispositif est configuré de sorte que l’amplitude de la rotation par basculement de la deuxième portion relativement à la première portion est limitée par le contact entre la deuxième face interne et la première face externe.

De manière préférée, la direction principale s’étend parallèlement à la direction définie par les malléoles de l’utilisateur.

Ainsi, la première portion et la deuxième portion sont aisément assemblables entre elles. De fait, cette solution permet une propulsion améliorée du nageur. Ainsi qu’un mon- tage/démontage facilité de la voilure sous l’eau.

La solution permet de laisser libres les chevilles du nageur tout en permettant une propulsion améliorée. De préférence, les chevilles du nageur sont ainsi guidées en rotation selon la direction principale et latéralement arrêtées par les supports de voilures.

Selon un exemple, les deux organes sont configurés de sorte à coopérer en fin de mouvement de basculement, lorsqu’il y a un contact entre une deuxième face interne de la deuxième portion avec la première face externe de de la première portion.

Selon un exemple, l’actionnement de l’un parmi les deux organes d’attache s’effectue manuellement sans outil. De préférence, l’actionnement de l’un parmi les deux organes s’effectue à une seule main. L’actionnement de l’une des deux organes pouvant s’effectuer par une action de tirage d’un loquet, d’une languette ou d’une boucle.

Selon un exemple, dans la configuration attachée, la voilure est positionnée à une distance d’au moins 10 cm de la première pièce d’appui de sorte à ménager dans la deuxième portion une ouverture permettant la traversée du pied de l’utilisateur à travers ledit espace.

Selon un exemple, dans la configuration attachée, la voilure s’étend sensiblement, dans le prolongement de la direction du tibia de l’utilisateur.

Avantageusement, dans la configuration attachée, le dispositif est configuré de sorte à que le pied de l’utilisateur soit situé entre la première portion et la deuxième portion.

Selon un exemple, la deuxième portion comprend au moins un support de voilure reliant la deuxième pièce d’appui à la voilure, le support de voilure étant apte à se déformer élastique- ment lors de son utilisation, sous l’effet d’un effort de palmage appliqué par l’utilisateur.

Le support de voilure étant avantageusement conformé de sorte à ne pas se déformer sous l’effet de son propre poids.

Le support de voilure étant conformé de sorte à, lorsqu’il est immergé, il se déforme sous l’effet d’un effort de palmage appliqué par l’utilisateur puis que cet effort de palmage est supprimé, puis revient à sa position de repos.

Le support de voilure restitue ainsi au dispositif une partie de l’effort qui a entraîné sa déformation. Cela permet d’améliorer la performance du dispositif.

Selon un exemple, le dispositif comprend une troisième portion comprenant un organe intermédiaire et un équipement configuré de sorte à accueillir au moins partiellement le pied de l’utilisateur, l’organe intermédiaire étant articulé en rotation avec la première portion selon un premier axe, et l’équipement étant articulé en rotation avec l’organe intermédiaire selon un axe intermédiaire parallèle et non confondu avec le premier axe.

De préférence le deuxième axe intermédiaire est parallèle au premier axe. Ainsi, lorsque le dispositif est porté par un utilisateur, le premier axe est sensiblement selon la direction définie par les malléoles du tibia et du péroné dudit nageur. De préférence, en projection selon un axe antéro-postérieur de l’utilisateur.

De manière préférée, la rotation de la troisième portion avec la première portion pourra s’effectuer autour d’un axe additionnel distinct du premier axe, mais de préférence sensiblement parallèle au premier axe. L’axe additionnel pourra être sensiblement parallèle au premier axe et distant de celui-ci. De manière préférée l’axe additionnel et le premier axe seront confondus de sorte à être dans l’axe des malléoles du nageur dans une configuration dans laquelle le dispositif est porté.

Selon un exemple, la deuxième portion est configurée de sorte à ménager entre la deuxième surface d’appui et la voilure un espace permettant, en configuration attachée, le libre mouvement de la troisième portion au travers dudit espace et relativement à la deuxième portion.

Selon un exemple, l’équipement est un accessoire, de type chausson, comprenant un profil fermé configuré pour entourer le pied de l’utilisateur, de préférence au moins au niveau de la voûte plantaire.

Selon un exemple, le dispositif présente une voilure additionnelle solidaire de l’équipement et configurée pour être positionnée sous le pied de l’utilisateur, la voilure additionnelle présentant une dimension en largeur, selon le premier axe sensiblement de même dimension que la largeur de l’équipement.

Cela permet d’augmenter la surface plantaire du nageur et ainsi d’augmenter encore l’effort de propulsion lorsque l’eau est repoussée avec la plante de pied.

De manière préférée, la voilure additionnelle présente une dimension en longueur, perpendiculairement à la dimension en largeur, inférieure à 30 cm. La dimension réduite de la deuxième voilure facilitant la marche du nageur. Le dimensionnement réduit de la deuxième voilure permet également la traversée de la troisième portion à travers ladite ouverture lorsque le dispositif est dans la configuration attachée.

De manière préférée, la deuxième voilure est collée sous l’équipement.

Selon un exemple, la voilure est faite en un premier matériau présentant un module de Young E1 et le support de voilure est fait en un deuxième matériau présentant un module de Young E2, le premier matériau et le deuxième matériau étant tels que E1 <E2.

De préférence le premier matériau présente une raideur moins importante que le deuxième matériau.

Selon un exemple, la deuxième portion comprend au moins deux supports de voilure, de préférence répartis symétriquement de chaque côté de la voilure et configurés de sorte à supporter ladite voilure.

De préférence chaque support de voilure présente : une extrémité proximale définissant avec la première portion une liaison pivot pour former ladite articulation en rotation de la deuxième portion relativement à la première portion selon un premier axe et une extrémité distale.

Ladite ouverture s’étendant depuis les extrémités proximales en direction des extrémités distales. De préférence, la voilure est supportée par une partie distale de la deuxième portion, la partie distale s’étendant depuis les extrémités distales.

Le support de voilure peut se présenter sous forme d’une tige ou un profilé plat. Selon un exemple, la première pièce d’appui est incurvée et est configurée pour venir au contact de l’avant de la jambe du nageur et la première portion comprend un système d’attache, de préférence réglable, configuré pour permettre le maintien en position de la première pièce d’appui contre l’avant de la jambe du nageur. De préférence contre le tibia du nageur.

Selon un mode de réalisation particulier, la pièce d’appui est portée par une partie rigide de la première portion. Avantageusement, la pièce d’appui présente une surface concave.

Selon un exemple, la première pièce d’appui et la deuxième pièce d’appui comprennent des surfaces complémentaires de formes incurvées.

Selon un exemple, au moins l’un parmi le support de voilure et la voilure est fait en un matériau composite.

De préférence la direction principale d’extension du dispositif s’étend, dans la configuration attachée, dans le prolongement du tibia du nageur.

Selon un exemple, la deuxième pièce d’appui présente une surface incurvée de sorte à venir s’emboîter avec la première pièce d’appui.

Selon un exemple, le dispositif comprend deux premières portions distinctes configurées respectivement pour être fixées à chacune des jambes de l’utilisateur.

Selon un exemple, les deux premières portions comprennent respectivement un organe d’attache configurés pour coopérer chacun avec un organe d’attache complémentaire portés par une unique deuxième portion configurée pour coopérer simultanément avec les deux premières portions, la deuxième portion permettant ainsi de solidariser les deux premières portions en configuration attachée.

Ainsi, le dispositif forme une monopalme.

On entend par « mouvement de palmage » le mouvement nécessaire à l’actionnement du dispositif, il pourra s’entendre comme une succession d’oscillation des jambes du nageur.

Dans la présente demande de brevet, le terme mobile correspond à un mouvement de rotation ou à un mouvement de translation ou encore à une combinaison de mouvements, par exemple la combinaison d’une rotation et d’une translation.

Dans la présente demande de brevet, lorsque l’on indique que deux pièces sont distinctes, cela signifie que ces pièces sont séparées. Elles sont : positionnées à distances l’une de l’autre, et/ou mobiles l’une par rapport à l’autre et/ou solidaires l’une de l’autre en étant fixées par des éléments rapportés, cette fixation étant démontable ou non.

Une pièce unitaire monobloc ne peut donc pas être constituée de deux pièces distinctes.

Dans la présente demande de brevet, le terme « solidaire » utilisé pour qualifier la liaison entre deux pièces signifie que les deux pièces sont liées/fixées l’une par rapport à l’autre, selon tous les degrés de liberté, sauf s’il est explicitement spécifié différemment. Par exemple, s’il est indiqué que deux pièces sont solidaires en translation selon une direction X, cela signifie que les pièces peuvent être mobiles l’une par rapport à l’autre sauf selon la direction X. Autrement dit, si on déplace une pièce selon la direction X, l’autre pièce effectue le même déplacement. Dans la présente demande de brevet, un moyen élastique peut par exemple être un ressort, tel qu’un ressort à spires, des rondelles élastiques telles que des rondelles Belleville, un élastomère, un caoutchouc.

Dans la description détaillée qui suit, il pourra être fait usage de termes tels que « horizontal », « vertical », « longitudinal », « transversal », « supérieur », « inférieur », « haut », « bas », « avant », « arrière », « intérieur », « extérieur ». Ces termes doivent être interprétés de façon relative en relation avec la position de l’ensemble du dispositif porté par le nageur et dans une configuration dans laquelle le nageur se tient debout sur terre ou sous l’eau.

Dans le cadre de la présente invention, « entièrement désolidarisée » s’entendra pour deux pièces « A » et « B » comme le fait qu’il n’y a pas de lien mécanique entre la pièce « A » et la pièce « B »

Par exemple, la notion « horizontale » pouvant également correspondre à une direction parallèle au niveau de l’eau ou du sol.

La présente invention concerne un dispositif de propulsion aquatique configuré pour être porté par un nageur. L’utilisation de ce type de dispositif étant appropriée notamment à la pratique de la plongée sous-marine et aux efforts de nage prolongés.

La présente invention s'applique à un dispositif comprenant deux palmes indépendantes, comme illustré en figures 1 à 4. Elle s’applique également à une monopalme, c'est-à-dire une palme comprenant une voilure déplacée simultanément par les deux jambes du nageur, comme illustré en figure 5. Un premier mode de réalisation va maintenant être décrit en référence aux figures 1 à 4. L'ensemble des caractéristiques, effets techniques et avantages mentionnés pour ce mode de réalisation sont parfaitement transposables et combinables à un dispositif de type monopalme.

Comme illustré à la figure 1 et selon un exemple, lorsque le nageur 2 est dans une configuration de nage, il est équipé simultanément de deux dispositifs de propulsion 1 attachés respectivement à ses deux jambes. Selon le mode de réalisation monopalme, le nageur 2 est équipé d’un seul dispositif de propulsion aquatique 1 , de préférence solidaire des deux jambes 21 en même temps.

Avantageusement, le dispositif 1 est configuré de sorte à se maintenir en position contre la jambe 21 du nageur 2, par exemple au niveau du tibia en laissant la cheville et le pied libres de tout mouvement.

Le dispositif 1 est ainsi configuré pour se porter à la jambe 21 et préférentiellement se maintenir en position contre le tibia. De préférence, le dispositif 1 est apte à être porté par la partie inférieure de la jambe 21 à savoir dans une zone comprise entre la cheville et le genou.

Comme illustré à la figure 2 et selon un exemple, le dispositif 1 comprend une première portion 11 et une deuxième portion 12. La première portion 11 étant configurée pour permettre le maintien en position du dispositif 1 sur la jambe 21 . La deuxième portion 12 étant configurée de sorte à s’attacher et/ou alternativement se détacher relativement à la première portion 11 selon le premier axe X1 .

PREMIERE PORTION Comme illustré à la figure 3A et selon un mode de réalisation particulier, la première portion 11 comprend une pièce d’appui 114. Avantageusement la pièce d’appui 114 est portée par une partie rigide de la première portion 11 . La pièce d’appui 114 comprend une première face interne 114a, de préférence concave, configurée pour envelopper au moins partiellement une portion de la jambe 21 du nageur 2.

La première portion 11 peut être une pièce amovible, configurée pour s’attacher solidairement à la jambe 20 du nageur 2 et alternativement s’en détacher. La pièce d’appui 114 présentant une première face interne 1 14a conformée de sorte à venir prendre appui contre le tibia du nageur 2 et une première face externe 114b opposée à la première face interne 114a. La première face interne 114a peut comprendre une portion concave et/ou la première face externe 114b peut comprendre une portion convexe.

DEUXIEME PORTION

La deuxième portion 12 comprend de préférence une voilure 121 , un support ée voilure 122, et la deuxième pièce d’appui 124. Le support de voilure 122 s’étendant entre la voilure 121 et la deuxième pièce d’appui 124 de sorte à transmettre mécaniquement les efforts exercés sur la deuxième pièce d’appui 124 à la voilure 21 . La voilure 121 étant solidaire du support de voilure 122. La deuxième pièce d’appui 124 étant solidaire du support de voilure 122 et étant configuré pour permettre la fixation de la deuxième portion 12 sur la première portion 11 de sorte à permettre le passage du dispositif depuis une configuration détachée jusqu’à une configuration attachée dans laquelle la deuxième portion s’étend selon la direction privilégiée d’extension du tibia Y21.

Préférentiellement, lorsque le dispositif 1 est porté par le nageur 2, le premier axe X1 est sensiblement dirigé selon la direction définie par les malléoles du tibia et du péroné dudit nageur 2.

La voilure 121 est de préférence située au regard de la voûte plantaire. La voilure 121 étant située avantageusement dans une portion d’espace délimitée par un plan perpendiculaire à la direction privilégiée d’extension du tibia Y21 et passant par la voûte plantaire.

La deuxième pièce d’appui 124 comprend une deuxième face interne 124a opposée à une deuxième face externe 124b. La deuxième face interne 124a étant de préférence conformée pour s’accoupler formellement avec la première face externe 114b. La deuxième face interne 124a peut présenter une portion concave apte à pouvoir se positionner sur une portion convexe de la première face externe 114b.

SUPPORT DE VOILURE

Comme illustré à la figure 3A et selon un exemple, chaque support de voilure 122 présente : une extrémité proximale 122a définissant avec la première portion 11 une interface d’attache pour permettre l’amovibilité de la deuxième portion 12 relativement à la première portion 11 , une extrémité distale 122b à laquelle est fixée la voilure 121 . Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif est configuré de sorte que la voilure 121 et le support de voilure 122 puisse s’attacher ensemble et/ou se détacher, par exemple au niveau de l’extrémité distale 122b de sorte à permettre un démontage optimisé du dispositif a des fins d’encombrement.

Le support de voilure 122 pouvant se présenter sous forme de deux tiges profilées à section rectangulaire.

Avantageusement, le ou les supports de voilures 122 sont en contact avec le bas de l’élément d’appui 114 de sorte à créer un point de réaction et ainsi permettre le mouvement de la jambe 21 contre l’élément d’appui 114 entraînant ainsi un déplacement angulaire de la voilure 121. De manière préférée, au moins un support de voilure 122 est configuré pour assurer le maintien en position de la deuxième portion 12 sur la première portion 11 .

De manière préférée, le ou les supports de voilures 122 sont des pièces présentant un plan de symétrie. Avantageusement, le ou les supports de voilures comprennent au moins deux tiges, réparties parallèlement autour de la voilure 121 .

ESPACE POUR LE PASSAGE DU PIED

Le dispositif 1 est configuré de sorte que la voilure 121 soit positionnée à une distance de passage d’au moins 10 cm du premier axe X1 de sorte à ménager dans la deuxième portion 12 un espace 122c permettant la traversée du pied du nageur 2 à travers ledit espace 122c lorsque le dispositif 1 est en configuration attachée.

De manière préférée, la distance de passage est d’au moins 15 cm, de préférence d’au moins 20 cm, avantageusement entre 20 et 25 cm.

Ledit espace 122c s’étendant depuis les extrémités proximales 122a en direction des extrémités distales 122b. De préférence, la voilure 121 est supportée par une partie distale de la deuxième portion 12, la partie distale s’étendant depuis les extrémités distales 122b.

Selon un mode de réalisation particulier, la voilure 121 s’étend le long du support de voilure 122.

Le dispositif 1 est configuré de sorte à passer depuis : une configuration attachée dans laquelle la voilure 121 est configurée pour s’étendre sensiblement, dans le prolongement de la direction privilégiée d’extension du tibia Y21 de la jambe 21 du nageur 2. jusqu’à une configuration détachée, comme illustré à la figure 4, dans laquelle la voilure 121 est retirée et peut être portée facilement et manuellement par le nageur 2.

Le passage depuis la configuration détachée jusqu’à à la configuration attachée pouvant s’effectuer par clipsage de la deuxième portion 12 avec la première portion 11 .

Dans la configuration attachée, le dispositif 1 est configuré de sorte que le pied du nageur 2 soit situé entre la deuxième pièce d’appui 124 et la voilure 121 . De préférence, dans la configuration attachée, la direction principale d’extension secondaire Y12 du dispositif 1 s’étend sensiblement dans le prolongement du tibia du nageur 2. Le dispositif 1 est dans une configuration attachée lorsque la première portion 11 s’étend selon la direction principale Y11 sensiblement parallèle à une direction privilégiée Y21 d’extension du tibia et que la voilure 121 s’étend parallèlement à la direction principale Y11 .

De préférence, le dispositif est configuré de sorte que la deuxième portion 12 soit amovible relativement à la première portion 11 .

BASCULEMENT

Comme illustré aux figures 3B et 3C et selon un exemple, la première portion 11 et la deuxième portion 12 sont aptes à pivoter l’une relativement à l’autre selon l’axe principal X1 .

Selon un exemple, la première portion 11 comprend un premier organe pivot 111 et l’autre parmi la première portion 11 et la deuxième portion 12 comprend un deuxième organe pivot 120 complémentaire et apte à coopérer par rotation avec le premier organe pivot 111 selon le premier axe X1 .

Le premier organe pivot 11 1 pouvant être une tige comprenant une tête et un corps cylindrique. Le deuxième organe pivot 120 pouvant être une encoche apte à coopérer par rotation avec le premier organe pivot 111 selon le premier axe X1 .

ORGANES D’ATTACHE

Selon un mode de réalisation particulier, la première portion 11 comprend un premier organe d’attache 115 et la deuxième portion 12 comprend un deuxième organe d’attache 125. Le premier organe d’attache 115 et le deuxième organe d’attache 125 étant configurés de sorte à maintenir en position le dispositif 1 dans la configuration attachée.

Selon un mode de réalisation particulier, le premier organe d’attache 115 est situé en une extrémité proximale de la première pièce d’appui. 114. Le deuxième organe d’attache 125 peut être situé en une extrémité proximale de la deuxième pièce d’appui 124.

La coopération de solidarisation entre le premier organe d’attache 115 et le deuxième organe d’attache 125 étant par exemple effectuée par clippage. Au moins l’un des organes d’attache 115, 125 pouvant comprendre un élément élastique de rappel, tel qu’un ressort. Il peut également s’agir d’une coopération entre un anneau et un crochet.

De manière préférée, il s’agira d’un système de clippage dans lequel au moins un parmi le premier organe d’attache 115 et le deuxième organe d’attache 125 comprend une portion femelle et l’autre parmi le premier organe d’attache 115 et le deuxième organe d’attache 125 comprend une portion mâle configurée pour coopérer par emmanchement avec la portion femelle.

Avantageusement, la portion mâle est cylindrique, de préférence montée sur ressort, de préférence solidaire de la deuxième portion 12 et/ou pouvant s’étendre dans une configuration attachée selon direction principale d’extension Y21 . La portion mâle pouvant être située sur la deuxième face externe 124b.

VOILURE A PROFILE BICONVEXE SYMETRIQUE

Selon un mode de réalisation particulier, la voilure 121 présente une forme de profilé dont la section est biconvexe symétrique. Cela permet notamment une nage la moins turbulente possible. La présente invention combinée à une voilure à section biconvexe symétrique permet de venir récupérer un mouvement puissant de rotation autour de l’axe des genoux du nageur 2 qui permet de développer une vitesse angulaire de la voilure 121 , bien plus importante qu’avec une palme classique. Cette vitesse angulaire est avantageusement accentuée et convertie en poussée par l’utilisation d’une voilure à profilé biconvexe symétrique. Un profilé à section biconvexe symétrique combiné au déplacement circulaire génère de préférence une vitesse d’écoulement plus importante sur le côté exposé au sens de rotation appelé l’extrados et moins importante du côté opposé appelé l’intrados. Ce décalage de vitesse d’écoulement va créer de la portée et amplifier la vitesse angulaire de la voilure 121 . Ainsi, grâce au dispositif de la présente invention, il est possible d’amplifier la performance des techniques de propulsion et de nage.

TROISIEME PORTION

Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif de propulsion 1 comprend une troisième portion 13. La troisième portion 13 peut être articulée en rotation relativement à la première portion 11 selon un axe d’articulation tel que le premier axe X1. La troisième portion 13 peut comprendre un équipement 13a configuré pour accueillir au moins partiellement le pied du nageur 2.

La troisième portion 13 pouvant être articulée en rotation relativement à la première portion 11 selon un axe d’articulation différent du premier axe X1 , de préférence s’étendant selon une direction parallèle au premier axe X1 . L’axe d’articulation pouvant être distant d’au moins 1 cm du premier axe X1 . L’axe d’articulation pouvant être dans une configuration portée du dispositif selon les malléoles du nageur.

Le premier axe X1 s’étendant avantageusement selon les malléoles du nageur 2. De manière préférée, la voilure additionnelle 131 présente une dimension en longueur, perpendiculairement à la dimension en largeur, et s’étend sous l’équipement 13a. La dimension réduite de la voilure additionnelle 131 facilitant la marche du nageur 2 lorsque la deuxième portion 12 est détachée. Cela permet d’augmenter la surface plantaire du nageur 2 et ainsi d’augmenter encore l’effort de propulsion lorsque l’eau est repoussée avec la plante de pied.

De manière préférée, la voilure additionnelle 131 est configurée pour être fixée par collage sous l’équipement 13. De manière avantageuse, le dimensionnement réduit de la voilure additionnelle 131 permet également la traversée de l’équipement 13 à travers ledit espace 122c lorsque le dispositif 1 est en configuration attachée.

ORGANE INTERMEDIAIRE

Selon un exemple, la troisième portion 13 comprend un organe intermédiaire 113 et un équipement. L’équipement étant configuré de sorte à envelopper au moins partiellement le pied du nageur 2 et l’organe intermédiaire 113 étant articulé en rotation avec la première portion 11 selon un axe d’articulation, pouvant être le premier axe X1 , de préférence l’axe d’articulation est parallèle au premier axe X1 , et l’équipement étant articulé en rotation avec l’organe intermédiaire 113 selon un deuxième axe intermédiaire X113, de préférence parallèle à l’axe d’articulation.

L’organe intermédiaire 113 peut prendre la forme d’une bielle présentant une articulation en rotation autour du premier axe X1 et une articulation en rotation autour du deuxième axe intermédiaire X1 13. Avantageusement l’équipement 13 est un accessoire, de type chausson, comprenant un profil à boucle fermée configuré pour entourer le pied du nageur 2, de préférence au moins au niveau de la voûte plantaire.

LA CONNEXION DE VOILURE

Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif comprend un mécanisme de connexion amovible entre la voilure 121 et la voilure additionnelle 131. En effet, cette caractéristique permet de répartir plus finement les efforts entre le tibia 21 et le pied du nageur 2.

De manière préférée, le mécanisme de connexion est amovible. Le mécanisme de connexion peut comprendre un organe de lien comme une sangle, une cordelette ou un élastique. La connexion pourra s’effectuer dans une partie inférieure de l’équipement, notamment dans la partie de l’équipement configurée pour être portée au plus près du pied du nageur 2. De préférence au plus près de l’avant du pied du nageur afin d’établir une connexion entre la pointe de pied du nageur et la voilure 121. Ainsi, le mécanisme de connexion permet une répartition optimisée des efforts sur la partie antérieure du corps du nageur 2 ainsi qu’une gestion adaptée de la déformation de la deuxième voilure pendant les mouvements de rotation du dispositif 1 .

Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif est configuré de sorte à s’adapter à des morphologies de nageurs très différentes. Proposant une répartition des efforts de nage entre le pied et la partie basse de la jambe. Ces éléments caractérisent donc l’invention dans son utilisation en mode « nage », mais le concept permet aussi des innovations pour l’utilisation hors de l’eau ou le changement de milieu.

MATERIAUX ET RESISTANCE

Selon un exemple, les supports de voilure 122 sont conformés de sorte à ne pas se déformer sous l’effet de leur propre poids.

Selon un exemple, les supports de voilure 122, sont conformés de sorte que, lorsqu’ils sont immergés et sont déformés sous l’effet d’un effort de palmage appliqué par le nageur 2 puis que cet effort de palmage est supprimé, ils puissent revenir à leur position de repos.

Les supports de voilure 122 restituent ainsi au dispositif ainsi une partie de l’effort qui a entraîné leur déformation. Cela permet d’améliorer la performance du dispositif.

Selon un exemple, la voilure 121 est faite en un premier matériau présentant un module de Young E1 et le support de voilure 122 est fait en un deuxième matériau présentant un module de Young E2, les matériaux étant tels que E1 <E2.

Selon un mode de réalisation particulier, la voilure 121 présente une raideur plus faible que les supports de voilures 122 de sorte que la voilure soit rigidifiée par les supports de voilure 122.

DISPOSITIF MONOPALME

Comme illustré à la figure 5 et selon un exemple, le dispositif est configuré pour permettre la fixation d’une seule deuxième portion 12 de manière simultanée avec deux premières portions 11 aptes à être portées par le nageur 2. Autrement dit, selon ce mode de réalisation, le dispositif 1 comprend deux premières portions 11 ,1 T distinctes configurées respectivement pour être fixées à chacune des jambes du nageur 2. De manière préférée, les deux premières portions 11 ,11 ’ comprennent chacune un organe d’attache 115, 115’ configuré pour coopérer respectivement avec deux organes d’attache complémentaire 125, 125’ portés par la deuxième portion 12, de sorte à permettre alternativement le passage du dispositif 1 entre la configuration détachée et la configuration attachée.

Dans ce mode de réalisation particulier, la deuxième pièce d’appui 124 portant la voilure 121 peut présenter deux parties respectivement complémentaires aux premières pièces d’appui 114, 114 des deux premières portions 11 , 11 ’ de sorte que le dispositif présente : une configuration attachée dans laquelle la deuxième pièce d’appui 124 coopère simultanément avec deux première pièces d’appuis 1 14 de deux premières portions 11 , 1 1 ’ distinctes de sorte à solidariser, de préférence en supprimant tous degrés de liberté, de manière amovible, la deuxième pièce d’appui 124 sur les premières faces externes 114b des premières pièces d’appui 114 afin de transmettre un effort de pal- mage depuis la première portion 11 à l’unique voilure 121 de la deuxième portion 12, une configuration détachée dans laquelle la coopération de la deuxième pièce d’appui 124 avec les premières pièces d’appui 114 est supprimée de sorte que la deuxième portion soit entièrement désolidarisée des deux première portion 11 , 11 ’.

De manière préférée, la deuxième portion 12 comprend au moins un organe parmi le premier organe pivot 111 et le deuxième organe pivot 120, de préférence exactement deux organes parmi le premier organe pivot 11 1 et le deuxième organe pivot 120.

Dans ce mode de réalisation, le support de voilure 122 en configuration attachée s’étend entre les jambes du nageur 2, au centre des deux premières portions 11 , 11 ’. Le support de voilure 122 pouvant comprendre dans ce cas de figure un seul profilé.

Selon un mode de réalisation, la deuxième portion 12 est apte à coopérer par basculement de manière simultanée avec au moins deux autres organes parmi le premier organe pivot 11 1 et le deuxième organe pivot 120 portés respectivement par les deux premières portions 11 , 11 ’. De manière préférée, dans une configuration portée du dispositif monopalme, les organes pivots 111 , 120 sont situés entre les jambes du nageur 2. La deuxième portion 12 pouvant comprendre un support de voilure 122 entre les jambes du nageur de sorte à ce que les deux premières portions soient réparties de part et d’autre du support de voilure 122.

AUTRES MODES DE REALISATION

Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif 1 comprend des capteurs configurés pour activer le déclenchement d’un actionneur afin de générer un mouvement des voilures 121 selon la position de la ou des jambes du nageur 2 ou bien selon le mouvement oscillatoire du nageur 2.

La première portion 11 comprend avantageusement un système d’attache 23 permettant une solidarisation du dispositif de propulsion 1 avec la jambe 21 du nageur 2. Le système d’attache 23 pouvant être au moins une sangle, de préférence élastique.

L’invention n’est pas limitée aux modes de réalisations précédemment décrits et s’étend à tous les modes de réalisation couverts par les revendications. REFERENCES

1 dispositif de propulsion aquatique

11 première portion

111 premier organe pivot

114 première pièce d’appui

114a première face interne

114b première face externe

115 premier organe d’attache

11 ’ première portion additionnelle

12 deuxième portion

12’ support de palmage

120 deuxième organe pivot

121 voilure

122 support de voilure

122a extrémité proximale

122b extrémité distale

122c espace

124 deuxième pièce d’appui

124a deuxième face interne

124b deuxième face externe

125 deuxième organe d’attache

13 troisième portion

13a équipement

2 nageur

21 jambe

22 pied

23 système d’attache

Y11 direction principale

Y21 direction privilégiée d’extension du tibia,

X1 premier axe

X113 axe intermédiaire