Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
DETACHABLE SHOE HEEL AND SHOE DESIGNED TO RECEIVE SUCH A HEEL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/021472
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a sole (30) of a shoe, which can be mounted on the entire lower surface of a midsole of a shoe, said sole (30) defining a housing for receiving a shank and comprising, on its lower rear part (33A), a supporting projection (37) which is designed both to allow walking when said sole (30) is mounted on the midsole and to receive a detachable heel.

Inventors:
BRUNONE CÉLINE (FR)
BEN YAKHLEF EMIR (FR)
Application Number:
PCT/EP2016/068590
Publication Date:
February 09, 2017
Filing Date:
August 03, 2016
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
BRUNONE CÉLINE (FR)
BEN YAKHLEF EMIR (FR)
International Classes:
A43B21/42; A43B3/24
Domestic Patent References:
WO2006113574A12006-10-26
Foreign References:
AT505748A42009-04-15
US2795866A1957-06-18
US5347730A1994-09-20
US20030136028A12003-07-24
Attorney, Agent or Firm:
ARGYMA (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Semelle (30) de chaussure (1) apte à être montée sur l'intégralité de la surface inférieure (24) d'une première de montage (20) de chaussure (1), ladite semelle (30) délimitant un logement (35) de réception d'un cambrion (410) et comprenant, au niveau de sa partie arrière inférieure (33A), une protubérance d'appui (37) adaptée à la fois pour permettre la marche lorsque ladite semelle (30) est montée sur la première de montage (20) et pour recevoir un talon amovible (40). 2. Semelle (30) selon la revendication 1, dans laquelle la protubérance d'appui (37) présente une partie inférieure (37A) plate.

3. Semelle (30) selon la revendication 2, dans laquelle la protubérance d'appui (37) est issue de matière de la semelle (30).

4. Semelle (30) selon l'une des revendications 1 à 3, ladite semelle (30) comprenant des premiers moyens de verrouillage d'un cambrion (410) au niveau de sa partie avant.

5. Semelle (30) selon la revendication 4, dans laquelle les premiers moyens de verrouillage comprennent un cran de verrouillage (38) fixé sur la semelle (30) au niveau de l'extrémité avant du logement de réception (35).

6. Talon (40) pour chaussure (1) agencé pour être monté de manière amovible sur une semelle (30) de chaussure (1) selon l'une des revendications 1 à 5, ledit talon (40) comprenant un corps (400) présentant une portion avant (405A), destinée à venir en appui contre la semelle (30) d'une chaussure (1) en étant orientée vers l'avant de ladite chaussure (1), et une portion arrière (405B), destinée à venir en appui contre ladite semelle 30 en étant orientée vers l'arrière de la chaussure (1), le talon étant caractérisée en ce qu'il comprend un cambrion (410) fixé de manière articulée sur le corps (400) au niveau de sa portion arrière (405B).

7. Talon (40) selon la revendication 6, dans lequel l'articulation du cambrion (410) par rapport au corps (400) du talon (40) est réalisée par un élément de liaison (412) se présentant sous la forme d'une pièce rapportée, fixée, d'une part, à la partie arrière (410B) du cambrion (410), et, d'autre part, à la partie supérieure de la portion arrière (405B) du corps (400).

8. Talon (40) selon l'une des revendications 6 et 7, ledit talon (40) comprenant des deuxièmes moyens de verrouillage (408) permettant de verrouiller la protubérance d'appui (37) dans le logement de blocage (406).

9. Chaussure (1) comprenant une première de montage (20) et une semelle (30), selon l'une des revendications 1 à 5, fixée sur l'intégralité de la surface inférieure (24) de ladite première de montage (20).

10. Chaussure (1) selon la revendication 9, ladite chaussure (1) comprenant en outre un talon (40), selon l'une des revendications 6 à 8, monté sur la semelle (30).

Description:
TALON DE CHAUSSURE AMOVIBLE ET CHAUSSURE AGENCÉE POUR

RECEVOIR UN TEL TALON

DOMAINE TECHNIQUE ET OBJET DE L'INVENTION

La présente invention se rapporte au domaine de la chaussure à talon amovible et concerne plus particulièrement un talon amovible de chaussure, une chaussure agencée pour recevoir un tel talon amovible et une chaussure comprenant un tel talon amovible. La chaussure selon l'invention présente l'avantage majeur de pouvoir être utilisée à la fois avec ou sans un talon amovible fixé sur la semelle.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Une chaussure comporte de manière classique trois parties : la tige qui est constituée du dessus apparent et de sa doublure interne et des renforts éventuels, la première de montage, constituée de plusieurs couches, sur laquelle la tige est fixée, généralement par collage et/ou couture et qui, ainsi assemblée avec la tige et complétée pa r la première de montage qui la recouvre, détermine le volume intérieur recevant le pied, et la semelle qui vient se fixer sous la première de montage en insérant entre elles le bord inférieur de la tige, en partie rabattu sous la première.

I l est en outre connu d'utiliser un cambrion entre la semelle et la première de montage qui s'étend du talon jusqu'aux métatarses en suivant l'arche de la voûte plantaire afin de la soutenir tout en conservant la cambrure de la chaussure.

On connaît déjà depuis longtemps des chaussures à talons amovibles, généralement destinées à permettre d'utiliser différents talons adaptés à l'utilisation prévue des chaussures. Par exemple, le document US2795866 décrit une chaussure à talon remplaçable, dans laquelle le talon est assemblé avec la tige par un système de glissière agencé sous la première de montage, un verrou bloquant le talon sur la glissière. Une telle chaussure permet d'utiliser différentes hauteurs de talon avec une même tige. Du fait de ces différentes hauteurs de talon, il est prévu pour chaque hauteur de talon un cambrion ayant un galbe adapté à cette hauteur. Le talon, vers l'arrière de la chaussure est généralement fixé sous la semelle ou intégré avec celle-ci. De ce fait, le plus couramment, seule la partie avant de la semelle est en contact avec le sol, le talon assurant le contact avec le sol à l'arrière de la chaussure, et une partie intermédiaire de la semelle, entre la partie avant et le talon, est surélevée et normalement sans contact avec le sol. Le talon répond ainsi à un besoin de stabilité et d'aide à la marche. De plus, le talon est le plus souvent réalisé dans des matières plastiques dures et résistantes aux chocs et aux compressions (ABS ou polystyrène). Le document US2006075662 décrit une chaussure à talon amovible, dans laquelle le talon est formé d'une pièce avec le cambrion, dont la forme est adaptée à la hauteur du talon. La partie arrière de la première de montage, à l'aplomb du talon, est pivotante par rapport à la partie avant de la première, et comporte un bossage adapté pour s'insérer dans un logement prévu à l'extrémité supérieure du talon. Par ailleurs, un logement longitudinal est ménagé dans la première de montage ou entre la première de montage et la semelle, pour recevoir le cambrion. Pour mettre en place le talon, on insère le cambrion dans ledit logement longitudinal, puis on rabat la partie arrière pivotante de la première de montage pour insérer le bossage dans le logement du talon jusqu'à l'encliqueter par un verrou à ressort. Ce système nécessite donc une première de montage avec une partie arrière articulée, qui peut créer un inconfort au niveau de la charnière d'articulation et qui de plus, nuit à une bonne rigidité de la liaison, en particulier en torsion, entre la partie avant de la chaussure et le talon, puisque seul le cambrion assure cette liaison. De plus, la charnière de la première de montage doit supporter à elle seule tous les efforts susceptibles de s'exercer dans le sens longitudinal entre la partie avant et le talon. En outre, la nécessité du mouvement pivotant de la partie arrière de la première de montage, avec la partie arrière de la tige, implique que la tige soit adaptée pour permettre ce pivotement, ce qui est complexe et présente un inconvénient. Enfin, il n'est pas possible de marcher avec une telle chaussure si un talon amovible n'est pas fixé, ce qui nécessite de toujours disposer d'un talon amovible pour pouvoir utiliser la chaussure et présente donc un inconvénient important.

Le document W02014/181058 décrit une chaussure comportant une première de montage, une tige fixée à la première de montage, une semelle et un talon amovible. La première de montage possède une partie centrale flexible pour pouvoir adapter sa cambrure à la hauteur du talon. Le talon amovible est agencé pour pouvoir être fixé sous une partie arrière de la première de montage et former avec cette partie arrière un assemblage rigide désolidarisable. La semelle est fixée sous la première de montage en avant du talon, pour recouvrir une partie avant de la première de montage et comportant une partie arrière pour recouvrir une partie centrale de la première de montage, située entre la partie avant et le talon. Le talon est par ailleurs lié à un cambrion s'étendant selon une direction longitudinale de la première de montage et s'engageant transversalement à ladite direction longitudinale avec des moyens de guidage et de maintien situés dans ladite partie centrale et solidaires de la première de montage, le cambrion ayant un profil longitudinal prédéterminé de manière à adapter la cambrure de la première de montage dans ladite partie centrale en fonction de la hauteur du talon. Les moyens de guidage et de maintien sont enrobés dans une enveloppe en matériau souple solidairement liée à la première de montage et laissant un libre passage pour l'insertion du cambrion, les moyens de guidage et de maintien et l'enveloppe étant dissimulés par la partie arrière de la semelle.

Une telle chaussure présente là aussi plusieurs inconvénients. Tout d'abord, le système de montage et de verrouillage du talon amovible est coûteux et complexe en ce qu'il utilise une pluralité de pièces métalliques imbriquées ou coulissantes, d'autant que le verrouillage est réalisé par l'utilisateur de la chaussure en utilisant sa masse, comme une chaussure de ski, ce qui peut rendre la chaussure fragile et diminuer sa durée d'utilisation, voire dangereuse pour l'utilisateur qui pourrait se tordre la cheville ou le genou, ce qui présente un inconvénient majeur. De plus, la semelle étant fixée sous la première de montage en avant du talon, il n'est pas possible de marcher avec cette chaussure si un talon amovible n'est pas fixé sur la chaussure, ce qui nécessite de toujours disposer d'un talon amovible pour pouvoir utiliser la chaussure et présente donc un inconvénient important.

PRESENTATION GENERALE DE L'INVENTION

L'invention vise donc à résoudre au moins en partie ces inconvénients en proposant une solution simple, fiable et efficace de chaussure qui peut être utilisée à la fois avec ou sans talon amovible. A cette fin, l'invention a tout d'abord pour objet une semelle de chaussure apte à être montée sur l'intégralité de la surface inférieure d'une première de montage de chaussure, ladite semelle délimitant un logement de réception d'un cambrion et comprenant, au niveau de sa partie arrière inférieure, une protubérance d'appui adaptée à la fois pour permettre la marche lorsque ladite semelle est montée sur la première de montage et pour recevoir un talon amovible.

Pa r le terme « amovible », on entend que le talon peut être monté et retiré aisément, en quelques secondes, un grand nombre de fois. Par le terme « recevoir », on entend que le talon amovible peut être fixé sur la protubérance d'appui afin à permettre la marche du porteur de la chaussure. Par les termes « avant » et « arrière », on caractérise, au sens de la présente demande, des endroits, des vues ou des éléments situés respectivement à l'avant et à l'arrière de la chaussure dans sa position de repos en appui sur sa semelle et sur sa protubérance d'appui ou son talon, comme par exemple illustré sur la figure 2 ci- après. De même, « inférieur » ou « dessous » et « supérieur » ou « dessus», on caractérise, au sens de la présente demande, des endroits, des vues ou des éléments situés respectivement à en-dessous ou au-dessus de la chaussure dans sa position de repos en appui sur sa semelle et sur sa protubérance d'a ppui ou son talon, comme par exemple illustré sur la figure 2 ci-après.

La protubérance d'appui remplit ainsi avantageusement une double fonction de talon intégré à la semelle et de réception et blocage d'un talon amovible.

Selon une caractéristique de l'invention, la partie inférieure de la protubérance d'appui est sensiblement plate, de préférence plate, afin de procurer une stabilité importante lors de la marche.

Avantageusement, la protubérance d'appui est issue de matière de la semelle afin de la rendre solide et aisée à fabriquer.

Dans une forme de réalisation, la protubérance d'appui est de forme cylindrique de section circulaire, ce qui la rend aisée à fabriquer et permet de bloquer ou de retirer aisément un talon amovible. Selon un aspect de l'invention, la semelle comprenant une surface supérieure apte à être fixée sur la surface inférieure de la première de montage, une surface inférieure et une épaisseur de matière s'étendant entre ladite surface supérieure et ladite surface inférieure, le logement de réception d'un cambrion est fermé et délimité dans ladite épaisseur de matière. L'espace intérieur constitué par le logement de réception d'un cambrion est ainsi avantageusement intégré dans la semelle, ce qui rend la semelle flexible et donc utilisable à la fois avec et sans talon amovible.

De manière préférée, la semelle comprend des moyens flexibles de réception d'un cambrion montés dans le logement de réception. De tels moyens permettent de rigidifier la structure de la semelle pour supporter le porteur tout en conférant suffisamment de flexibilité pour utiliser la semelle avec ou sans talon amovible.

Avantageusement, les moyens de réception comprennent une pluralité d'éléments de structure disposés parallèlement entre eux afin de conférer une flexibilité transversale de la semelle permettant d'être utilisée à plat, c'est-à-dire sans talon amovible, ou de recevoir des talons amovibles de différentes hauteurs.

Avantageusement encore, les éléments de structure s'étendent transversalement sur une grande partie de la semelle, au niveau de sa surface supérieure, de manière à rigidifier transversalement ladite semelle.

Chaque élément de structure peut être percé dans sa partie centrale par un trou, par exemple rectangulaire, sensiblement de même dimension que la section du cambrion que la semelle est destinée à recevoir.

Dans une forme de réalisation, les éléments de structure sont des pièces rigides réalisées par exemple en matière plastique ou en métal, en particulier en acier inoxydable ou aluminium. Les éléments de structure peuvent être fixés dans l'épaisseur de la semelle à distance l'une de l'autre, par exemple par collage ou par enrobage lors de la fabrication de la semelle.

Selon une caractéristique de l'invention, la semelle comprend des premiers moyens de verrouillage d'un cambrion au niveau de sa partie avant afin de maintenir le cambrion solidement dans le logement de réception. De préférence, les premiers moyens de verrouillage comprennent un cran de verrouillage fixé sur la semelle au niveau de l'extrémité avant du logement de réception.

De manière avantageuse, la semelle comprend une pluralité de stries permettant de la courber aisément.

Dans une forme de réalisation, les stries sont avantageusement disposées en avant des éléments de structure au niveau de la courbure la plus importante de la semelle pour plus de flexibilité.

L'invention concerne aussi un talon pour chaussure agencé pour être monté de manière amovible sur une semelle de chaussure telle que présentée précédemment, ledit talon comprenant un corps présentant une portion avant, destinée à venir en appui contre la semelle d'une chaussure en étant orientée vers l'avant de ladite chaussure, et une portion arrière, destinée à venir en appui contre ladite semelle en étant orientée vers l'arrière de la chaussure, le talon étant remarquable en ce qu'il comprend un cambrion fixé de manière articulée sur le corps au niveau de sa portion arrière.

Le talon selon l'invention est ainsi simple et peu onéreux à fabriquer tout en étant aisé à fixer sur une semelle telle que présentée précédemment.

De préférence, l'articulation du cambrion par rapport au corps du talon étant réalisée par un élément de liaison se présentant sous la forme d'une pièce rapportée, fixée, d'une part, à la partie arrière du cambrion, et, d'autre part, à la partie supérieure de la portion arrière du corps.

L'élément de liaison peut être toute pièce adaptée telle que, par exemple, un axe ou une goupille qui sont des moyens simples, peu onéreux et efficaces de liaison pivot.

En variante, l'élément de liaison pourrait être issu de matière du cambrion, c'est-à-dire une portion du cambrion, présentant une flexibilité permettant l'articulation du corps du talon par rapport au cambrion. Selon une caractéristique de l'invention, le talon comprend, au niveau de sa partie supérieure, un logement de blocage d'une protubérance d'appui d'une semelle.

Avantageusement, le talon comprend des deuxièmes moyens de verrouillage permettant de verrouiller la protubérance d'appui dans le logement de blocage afin de maintenir le talon solidement fixé sur la semelle.

De manière préférée, ces deuxièmes moyens de verrouillage sont montés sur la partie supérieure de la portion avant du talon.

Dans une forme de réalisation, les deuxièmes moyens de verrouillage se présentent sous la forme d'un verrou qui est un moyen de verrouillage simple, peu onéreux et efficace.

L'invention concerne également une chaussure comprenant une première de montage et une semelle telle que présentée précédemment fixée sur l'intégralité de la surface inférieure de ladite première de montage.

Dans une forme de réalisation, la chaussure comprend en outre un talon tel que présentée précédemment monté sur la semelle.

L'invention concerne enfin un procédé d'assemblage d'une chaussure à talon amovible, ledit procédé comprenant une étape d'insertion du cambrion dans le logement de cambrion de la semelle, une étape d'articulation du talon par rapport au cambrion de sorte que le talon bascule autour du moyen d'articulation, une étape d'insertion de la protubérance d'appui de la semelle dans le logement de blocage et une étape verrouillage du talon sur la semelle.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront lors de la description qui suit faite en regard des figures annexées données à titre d'exemples non limitatifs et dans lesquelles des références identiques sont données à des objets semblables. DESCRIPTION DES FIGURES

La figure 1 est une vue schématique partielle en perspective trois-quarts arrière de dessus d'une forme de réalisation d'une chaussure selon l'invention de type ballerine sans talon amovible.

La figure 2 est une vue schématique partielle en perspective du côté droit de la chaussure de la figure 1.

La figure 3 est une vue schématique partielle en perspective trois-quarts avant de dessous de la chaussure de la figure 1.

La figure 4 est une vue schématique en perspective trois-quarts arrière d'une forme de réalisation d'une chaussure selon l'invention sans talon amovible.

La figure 5 est une vue schématique arrière de la chaussure de la figure 4.

La figure 6 est une vue schématique en perspective trois-quarts avant de dessus d'une forme de réalisation d'une semelle selon l'invention.

La figure 7 est une vue schématique en perspective du côté droit de la semelle de la figure 6.

La figure 8 est une vue schématique de dessus de la semelle de la figure 6.

La figure 9 est une vue schématique en perspective de derrière de la semelle de la figure

6.

La figure 10 est une vue schématique de dessous de la semelle de la figure 6.

La figure 11 est une vue schématique en perspective de devant de la semelle de la figure 6.

Les figures 12 à 14 est une vue schématique en perspective d'une forme de réalisation d'un talon selon l'invention.

La figure 15 est une vue schématique de la semelle des figures 6 à 11 sur laquelle est monté le talon des figures 12 à 14.

Les figures 16 à 19 illustrent schématiquement des vues d'une chaussure selon l'invention sur laquelle est monté un talon amovible selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

Description d'une forme de réalisation du système selon l'invention

La présente invention concerne une chaussure à talon amovible et cambrure variable, notamment une chaussure pour femmes, par exemple de type escarpin, avec un talon totalement amovible et interchangeable, qui peut être démonté et remonté simplement et rapidement sans besoin d'outil. L'invention vise notamment à permettre un changement aisé de talon pour adapter la hauteur de la chaussure selon les besoins, tout en conservant le même chaussant, ce qui nécessite une adaptation de la cambrure. En outre, l'invention vise en particulier à permettre la marche à plat du porteur des chaussures. Par les termes « marche à plat », on entend au sens de la présente demande la marche en l'absence de talon amovible fixé sur la chaussure.

La forme de réalisation de la chaussure 1 selon l'invention illustrée aux figures 1 à 5 comprend une tige 10 (illustrée partiellement par souci de clarté), une première de montage 20 et une semelle 30. La chaussure 1 s'étend sensiblement selon une direction longitudinale XX dans laquelle s'étend le pied du porteur de la chaussure 1.

La tige 10 constitue le dessus apparent de la chaussure et comprend au moins une couche de matériau, par exemple du cuir ou un matériau plastique. La tige 10 peut en outre comprendre une doublure interne et/ou des renforts structurels. La tige 10 est fixée sur la première de montage 20, par exemple par collage et/ou couture. On notera que, dans une autre forme de réalisation, la chaussure selon l'invention pourrait comprendre une pluralité de tiges, par exemple une tige avant et une tige arrière.

La première de montage 20 est constituée d'une ou plusieurs couches et définit avec la tige 10 un volume intérieur de réception du pied. En référence aux figures 1 à 3, la première de montage 20 comprend une surface supérieure 22, appelée de manière connue première de propreté, sur laquelle le pied vient en appui et une surface inférieure 24 sur laquelle est fixée la semelle 30. La première de propreté peut se présenter sous la forme d'une fine lamelle de cuir qui est collée sur la première de montage 20 et sous laquelle peut être glissée une fine couche, par exemple de mousse, permettant d'améliorer le confort de la chaussure 1. La semelle 30 est fixée sur l'intégralité de la surface inférieure 24 de la première de montage 20, par exemple en insérant entre elles le bord inférieur de la tige 10 en partie rabattu sous la première de montage 20. En référence aux figures 6 et 7, la semelle 30 comprend une surface supérieure 32 fixée à la surface inférieure 24 de la première de montage 20, une surface inférieure 33 et une épaisseur de matière 34 s'étendant entre ladite surface supérieure 32 et ladite surface inférieure 33. Un espace intérieur, constituant un logement 35 dit « de cambrion », est délimité dans l'épaisseur de matière 34 afin de recevoir un cambrion 410, en référence aux figures 12 et 13. Ce cambrion 410 se présente sous la forme d'une plaque allongée, de préférence métallique et flexible, comprenant une partie avant 410A et une partie arrière 410B. La semelle 30 comprend des moyens flexibles de réception dudit cambrion 410 montés dans l'espace intérieur 35 et des premiers moyens de verrouillage, optionnels, permettant de verrouiller le cambrion 410 par sa partie avant 410A au niveau de la partie avant de la semelle 30, toujours en référence aux figures 12 et 13. Dans l'exemple illustré sur les figures 6, 7, 8 et 11, ces moyens de réception comprennent une pluralité d'éléments 36 de structure disposés parallèlement entre eux. Ces éléments de structure 36 s'étendent transversalement sur une grande partie de la semelle 30, au niveau de sa surface supérieure 32, de manière à rigidifier transversalement ladite semelle 30.

Chaque élément de structure 36 est percé dans sa partie centrale par un trou rectangulaire (non représenté) sensiblement de même dimension que la section du cambrion 410 que la semelle 30 est destinée à recevoir. Ces éléments de structure 36 sont des pièces rigides réalisées par exemple en matière plastique ou en métal, en particulier en acier inoxydable ou aluminium. Ils peuvent être réalisés soit sous forme d'une pièce épaisse, soit en pièce de tôlerie pliée. Ces éléments de structure 36 sont fixées dans l'épaisseur 34 de la semelle 30 à distance l'une de l'autre, par exemple par collage ou par enrobage lors de la fabrication de la semelle 30. En référence à la figure 15, les premiers moyens de verrouillage se présentent dans cet exemple sous la forme d'un cran de verrouillage 38 fixé sur la semelle 30 au niveau de l'extrémité avant du logement de réception 35.

La partie a rrière de la semelle 30 correspond sensiblement à la zone de pression du talon du pied. Ainsi, en référence aux figures 7, 9 et 10 et selon l'invention, la semelle 30 comprend, au niveau de la partie arrière 33A de sa surface inférieure 33, une protubérance d'appui 37 ada ptée pour permettre la marche lorsque la semelle 30 est montée sur la première de montage 20 et en l'absence de talon amovible 40 monté sur la semelle 30.

Dans l'exemple illustré sur les figures 2 et 3, cette protubérance d'appui 37 est de forme cylindrique de section circulaire et est issu de matière de la surface inférieure 33 de la semelle 30. En référence aux figures 5, 7, 9 et 10, la protubérance d'appui 37 présente une partie inférieure 37A plate ou sensiblement plate, adaptée pour permettre la marche du porteur de la chaussure. I l va de soi que toute a utre forme de la protubérance d'appui 37 est envisageable dès lors qu'elle est ada ptée pour permettre la marche lorsque la semelle 30 est montée sur la première de montage 20 et en l'absence de talon amovible 40 monté sur la semelle 30. En référence à la figure 9, la protubérance d'appui 37 comprend au niveau de l'avant de sa paroi latérale 37-1, des moyens de réception de deuxièmes moyens de verrouillage du talon décrits ci-après. Dans cet exemple, en référence à la figure 10, ces moyens de réception se présentent sous la forme d'une cavité 37B apte à recevoir un verrou 408 (en référence à la figure 12) du talon 40.

La protubérance d'appui 37 a une double fonction de support de la chaussure 1 et de fixation d'un talon amovible 40 dont un exemple est décrit ci-après, notamment en référence aux figures 12 et 13. Ainsi, en l'absence d'un ta lon a movible 40, la protubérance d'appui 37 permet de donner son aplomb à la chaussure 1 au niveau de sa partie arrière et en présence d'un ta lon amovible 40 monté sur la chaussure 1, la protubérance d'appui 37 permet de fixer ledit talon amovible 40, ce dernier donna nt alors son aplomb à la chaussure 1 au niveau de sa partie arrière. On notera que l'ouverture du logement de réception 35 par lequel entre le cambrion 410 dans la semelle 30 ainsi que la cavité 37B de réception du verrou 408 peuvent être chacune munie d'une trappe ou d'un clapet (non représentés) afin d'éviter que des poussières ou objets indésirables n'entrent dans ledit logement de réception 35 ou ladite cavité 37B.

En référence aux figures 6 à 8 et 15, afin d'adapter la cambrure de la chaussure 1 en fonction du talon 40, la semelle 30 comprend en outre, sur sa partie supérieure 32, une pluralité de stries 39 permettant de courber aisément la semelle 30. Dans cet exemple, les stries 39 sont avantageusement disposées en avant des éléments de structure 36 au niveau de la courbure la plus importante de la semelle 30.

Dans la forme de réalisation illustrée sur les figures 12 et 13, le talon amovible 40 selon l'invention est agencé pour être monté sur la semelle des figures 6 à 11.

A cette fin, le talon 40 comprend un corps 400, dont la forme extérieure peut être déterminée selon le style désiré, et un cambrion 410 monté sur ledit corps 400. Le cambrion 410 est de préférence réalisé en métal, sans que cela ne soit limitatif de la portée de la présente invention. En effet, le cambrion 410 pourrait être réalisé en tout autre matériau adapté tel que, par exemple, du bois ou un matériau plastique, en fonction du type de chaussure. Dans cet exemple, le cambrion 410 a une section transversale de forme rectangulaire, de largeur supérieure à son épaisseur. La partie avant 410A du cambrion a une forme allongée et incurvée, la courbure du cambrion 410 étant déterminée pour créer la cambrure de la chaussure 1, en fonction de la hauteur du talon 40 sur lequel il est fixé et de la taille de la chaussure 1.

Toujours en référence aux figures 12 et 13, le corps 400 comprend, au niveau de sa partie inférieure 402, une zone de contact 402A destinée à venir en contact avec le sol lors d'une marche réalisée avec la chaussure 1 sur laquelle est monté le talon amovible 40. Le corps 400 comprend également au niveau de sa partie supérieure 404, en référence aux figures 13 et 14, un logement de blocage 406 adapté pour recevoir la protubérance d'appui 37 de la semelle 30. En référence à la figure 12, le corps 400 présente une portion avant 405A, destinée à venir en appui contre la semelle 30 de la chaussure 1 en étant orientée vers l'avant de ladite chaussure 1, et une portion arrière 405B, destinée à venir en appui contre ladite semelle 30 en étant orientée vers l'arrière de la chaussure 1. Le cambrion 410 évite une déformation du galbe, ou cambrure du profil de forme, et permet de ce fait un bon maintien de la partie arrière du pied et une bonne stabilité du talon 40. Le cambrion 410 est fixé au corps 400 du talon 40 au niveau de la partie supérieure 405B-1 de la portion arrière 405B du corps 400 et s'étend, de préférence, jusqu'aux métatarses du pied du porteur de la chaussure 1 en suivant l'arche de la voûte plantaire afin de la soutenir tout en conservant la cambrure de la chaussure 1.

Selon l'invention, le cambrion 410 est monté sur le corps 400 de manière articulée, selon un ou une pluralité d'axes de pivotement parallèles entre eux et perpendiculaires à la direction longitudinale XX de la chaussure 1 (en référence aux figures 1 à 3).

L'articulation du cambrion 410 par rapport au corps 400 du talon 40 est réalisée par un élément de liaison 412. Dans la forme de réalisation illustrée à la figure 14, l'élément de liaison 412 est une pièce rapportée, fixée, d'une part, à la partie arrière 410B du cambrion, et, d'autre part, à la partie supérieure 404 de la portion arrière 405B du corps 400. Dans une autre forme de réalisation que celle représentée sur les figures, on notera que l'élément de liaison 412 pourrait être fixé sur la face supérieure de la portion arrière 405B du corps 400 afin de l'intégrer entre la semelle 30 et le corps 400 du talon 40 et rendre ainsi l'arrière du talon plus esthétique. L'élément de liaison 412 peut être toute pièce adaptée telle que, par exemple, une goupille. En variante, l'élément de liaison 412 pourrait être issu de matière du cambrion 410, c'est-à-dire une portion du cambrion 410, présentant une flexibilité permettant l'articulation du corps 400 du talon 40 par rapport au cambrion 410. Le talon 40 comprend en outre des deuxièmes moyens de verrouillage, se présentant dans cet exemple, comme illustré sur les figures 12 à 14, sous la forme d'un verrou 408, monté sur la partie supérieure 405A-1 (en référence à la figure 14) de la portion avant 405A du talon 40 et permettant de verrouiller la protubérance d'appui 37 dans le logement de blocage 406.

La mise en œuvre de l'invention va maintenant être décrite.

I. Mise en œuyre de l'invention La chaussure de la figure 1 peut être utilisée comme une chaussure de marche à plat, telle que, par exemple, une chaussure de type ballerine, en s'appuyant au niveau du talon du pied du marcheur sur la protubérance d'appui 37 de la semelle 30.

Lorsqu'on souhaite fixer un talon amovible 40 afin d'augmenter la hauteur de la chaussure 1, il est tout d'abord nécessaire d'insérer au moins en partie le cambrion 410 du talon 40 dans le logement de réception 35 de la semelle 30.

On articule ensuite le corps 400 du talon 40 par l'intermédiaire de l'élément de liaison flexible 412 de sorte que le corps 400 du talon 40 s'écarte du cambrion 410 tout en continuant à enfoncer le cambrion 410 dans le logement de réception 35 à travers les éléments de structure 36 afin de positionner le corps 400 du talon 40, notamment son logement de blocage 406, sensiblement en regard de la protubérance d'appui 37 de la semelle 30 et afin de verrouiller le cambrion 410 dans le cran de verrouillage 38. On pivote ensuite le talon 40, toujours par l'intermédiaire de l'élément de liaison flexible

412, en direction de la protubérance d'appui 37 de sorte que celle-ci s'insère dans le logement de blocage 406 et verrouille le corps 400 du talon 40 sur la semelle 30 par l'intermédiaire du verrou 408 afin de solidariser le talon 40 sur la chaussure 1. La chaussure 1 selon l'invention peut ainsi avantageusement être utilisée aussi bien pour la marche à plat, sans talon amovible, qu'avec un talon amovible 40 dont la hauteur peut être choisie parmi une pluralité de hauteurs différentes afin d'adapter la chaussure à l'utilisation souhaitée. Un tel talon amovible 40 est aisé à monter et à enlever de la semelle 30. La semelle 30 et le talon 40 sont à la fois simples, fiables et efficaces, ce qui rend la chaussure 1 solide, aisée à fabriquer et peu onéreuse.

Il est à noter enfin que la présente invention n'est pas limitée aux exemples décrits ci- dessus et est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art. Notamment, les dimensions et les formes de la tige 10, de la première de montage 20, de la semelle 30 et du talon amovible 40 tels que représentés sur les figures de façon à illustrer un exemple de réalisation de l'invention, ne sauraient être interprétés comme limitatives.