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Title:
DETECTION UNIT AND METHOD FOR IDENTIFYING AND MONITORING CLOUDS IN AN OBSERVED AREA OF THE SKY
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/046309
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a detection unit and method for identifying and monitoring one or more clouds in an area of the sky observed from the ground. According to the invention, the following steps are achieved: a) collecting at least one portion of the thermal-infrared fluxes emitted in said observed area of the sky and sending same to at least one thermal-infrared detector (12), said at least one thermal-infrared detector (12) comprising at least one sensor sensitive to said fluxes in a predetermined wavelength band, b) performing at least one measurement of the actual temperature and relative humidity at ground level and deducing the vertical distribution of the temperature and water vapor therefrom, c) simulating or obtaining all of the data relative to the thermal-infrared signal emitted by a reference sky for said vertical distribution of temperature and water vapor thus deduced, d) subtracting, from the entire dataset measured by said at least one sensor, the set of data thus simulated or obtained such as to determine the presence or absence of one or more clouds in said observation area of the sky, e) processing the dataset thus obtained to calculate the optical thickness and/or altitude of each cloud in said observation area of the sky.

Inventors:
BERTIN CLÉMENT (FR)
CROS SYLVAIN (FR)
SCHMUTZ NICOLAS (FR)
LIANDRAT OLIVIER (FR)
SEBASTIEN NICOLAS (FR)
LALIRE SAMUEL (FR)
Application Number:
PCT/EP2015/071959
Publication Date:
March 31, 2016
Filing Date:
September 24, 2015
Export Citation:
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Assignee:
REUNIWATT (FR)
International Classes:
G01W1/10; H04W4/70
Domestic Patent References:
WO2013124432A12013-08-29
Foreign References:
FR2363790A11978-03-31
Other References:
PAUL W NUGENT ET AL: "Infrared cloud imaging in support of Earth-space optical communication", OPTICS EXPRESS, VOL. 17, N°10, 11 MAY 2009, 28 April 2009 (2009-04-28), pages 7862 - 7872, XP055170537, Retrieved from the Internet [retrieved on 20150218]
Attorney, Agent or Firm:
DESCHAMPS, SAMUEL (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1 . Procédé de détection pour l'identification et le suivi d'un ou plusieurs nuages dans une zone du ciel observée depuis le sol, caractérisé en ce qu'on réalise les étapes suivantes :

a) collecter au moins une partie des flux infrarouges thermiques émis dans ladite zone du ciel observée et les envoyer vers au moins un détecteur (12) infrarouge thermique, ledit au moins un détecteur (12) infrarouge thermique comportant au moins un capteur sensible auxdits flux dans une bande de longueurs d'onde déterminée,

b) réaliser au moins une mesure de la température et de l'humidité relative de l'air réelles au niveau du sol et en déduire la distribution verticale de la température et de la vapeur d'eau,

c) simuler ou obtenir l'ensemble de données relatives au signal infrarouge thermique émis par un ciel de référence pour ladite distribution verticale de température et de vapeur d'eau ainsi déduite,

d) soustraire de l'ensemble de données mesurées par ledit au moins capteur, l'ensemble de données ainsi simulées ou obtenues de manière à déterminer la présence ou non d'un ou plusieurs nuages dans ladite zone d'observation du ciel,

e) traiter l'ensemble des données ainsi obtenues pour calculer l'épaisseur optique et/ou l'altitude de chaque nuage dans ladite d'observation du ciel.

2. Procédé selon la revendication 1 , caractérisé en ce que préalablement à l'étape a), on a étalonné ledit au moins un capteur dudit détecteur (12) infrarouge thermique en mettant en œuvre une seule surface de référence à température ambiante.

3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape e) de traitement de l'ensemble des données comprend une étape d'inversion du modèle de transfert radiatif permettant de déterminer la distribution spatiale horizontale de l'épaisseur optique et/ou de l'altitude de l'unique couche nuageuse ou de l'ensemble de nuages dans ladite zone d'observation du ciel.

4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que pour calculer l'épaisseur optique de chaque nuage aux longueurs d'onde d'intérêts, on détermine préalablement le modèle de nuage et on simule le rayonnement de chaque nuage en fonction du modèle de nuage ainsi déterminé.

5. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le ou les nuages étant sensiblement transparents, on utilise à l'étape e) de traitement de l'ensemble des données, la distribution verticale de température et de vapeur d'eau d'un ciel clair pour déduire l'épaisseur optique et/ou l'altitude de chaque nuage.

6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'on utilise un capteur optique définissant une zone d'observation du ciel à partir du sol d'au moins 4,6 stéradians pour déterminer à partir de la texture et de la couleur de chaque nuage détecté par ledit capteur optique, le type de nuage correspondant pour en déduire une plage d'altitudes de chaque nuage présent dans ladite zone d'observation du ciel.

7. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de détermination de l'altitude d'un nuage en postulant une relation entre la luminance perçue par l'instrument de mesure, et les luminances modélisées d'un nuage et de sa couche atmosphérique située en dessous et en mettant en œuvre des tables de type « look-up tables » (ou abaque ou table de correspondance).

8. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'établissement d'un point de calibration en analysant une traînée de condensation suite au passage d'un avion.

9. Ensemble de détection pour la mise en œuvre du procédé d'identification et de suivi d'un ou plusieurs nuages dans une zone du ciel observée depuis le sol selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, ledit ensemble comprenant :

- un miroir (1 1 ) ayant une surface de miroir (1 1 ) courbe convexe ou conique, la surface dudit miroir (1 1 ) étant tournée vers au moins un détecteur (12) infrarouge thermique pour collecter au moins une partie des flux infrarouges thermiques émis dans ladite zone du ciel observée et les renvoyer vers ledit au moins un détecteur (12) infrarouge thermique,

- ledit au moins un détecteur (12) infrarouge thermique comportant au moins un capteur sensible auxdits flux dans une bande de longueurs d'onde déterminée, chaque capteur émettant des signaux de mesure,

- des moyens de traitement (13) des signaux émis par ledit ou lesdits capteurs, - au moins un thermomètre (14) et au moins un hygromètre (15) pour mesurer la température et l'humidité relative de l'air réelles au niveau du sol et reliés auxdits moyens de traitement, et

- lesdits moyens de traitement (13) permettant de déterminer à partir de ces mesures la distribution verticale de température et de vapeur d'eau pour corriger la contribution de l'atmosphère entre ledit ensemble et le ou les nuages.

10. Ensemble selon la revendication 9, caractérisé en ce que ledit au moins un détecteur (12) infrarouge thermique comporte une pluralité d'éléments sensibles au rayonnement infrarouge agencés selon une matrice, lesdits éléments sensibles étant des microbolomètres.

1 1 . Ensemble selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce qu'au moins lesdits signaux émis par ledit ou lesdits capteurs sont des signaux de communication sans fil, lesdits moyens de traitement (13) comportant des moyens de réception pour recevoir lesdits signaux de communication sans fil émis par ledit ou lesdits capteurs.

12. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 9 à 1 1 , caractérisé en ce que D étant la distance séparant ledit au moins un détecteur (12) dudit miroir (1 1 ) et A étant l'angle d'ouverture dudit au moins un détecteur (12), ledit miroir (1 1 ) présente un rayon R au moins égal à D x tan(A/2).

13. Ensemble selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, caractérisé en ce que ledit ensemble comprend des moyens de communication sur un réseau mobile du type GSM/GPRS/UMTS, un réseau filaire fixe ou encore sur un réseau de communication sans fil du type Wi-Fi pour collecter des données, telles que des données météorologiques du lieu de déploiement dudit ensemble, et/ou envoyer des données liées aux résultats obtenues par lesdits moyens de traitement.

14. Procédé de prévision de la position d'un ou plusieurs nuages dans le ciel, caractérisé en ce qu'on détermine à partir de l'ensemble de données obtenu à un instant t par le procédé d'identification et de suivi d'un ou plusieurs nuages dans une zone du ciel observée depuis le sol selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, le déplacement et l'évolution à un instant t + Δΐ de chacun des nuages de ladite zone d'observation.

Description:
Ensemble et procédé de détection pour l'identification et le suivi de nuage dans une zone du ciel observée

ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION

Domaine de l'invention

La présente invention concerne un ensemble et un procédé de détection pour l'identification, notamment par l'estimation des propriétés physiques des nuages, et le suivi d'un ou plusieurs nuages dans une zone du ciel placée sous observation depuis le sol.

Elle vise également un procédé autorisant la détermination des conditions météorologiques réelles et de réaliser des prédictions météorologiques à court terme.

Arrière-plan technologique

L'évaluation de la nébulosité du ciel est traditionnellement réalisée par un observateur humain depuis le sol. Le contour de l'horizon que voit l'observateur sous un certain angle solide délimite la voûte céleste pour laquelle cet observateur va évaluer la nébulosité à l'estime.

A titre purement illustratif, un ciel dit couvert, c'est-à-dire entièrement occulté par les nuages, présente une estimation de nébulosité égale à 8 octas. L'unité de mesure de la nébulosité du ciel qu'est l'octa correspond donc à un huitième de la voûte céleste.

Toutefois, le caractère empirique de cette estimation est aujourd'hui incompatible avec les exigences toujours plus grandes de fiabilité et de précision requises dans certains domaines d'activité.

A titre illustratif, dans le domaine aéronautique, le pilote d'un aéronef doit avoir une connaissance précise des conditions météorologiques, et notamment de la nébulosité du ciel, aux abords d'un aéroport pour se poser ou décoller. De même, la production d'électricité générée par une centrale photovoltaïque peut être qualifiée d'intermittente, car celle-ci va dépendre fortement des aléas climatiques, en particulier de la nébulosité du ciel.

En effet, l'ombre d'un nuage peut venir recouvrir au moins partiellement les panneaux photovoltaïques de cette centrale entraînant de fait une atténuation de la production électrique.

Afin de tenir la stabilité du réseau électrique, le gestionnaire de réseau doit alors piloter des outils de soutien au réseau afin de compenser une éventuelle chute de la production d'électricité d'origine photovoltaïque.

A titre d'exemple, ces outils de soutien peuvent être de simples batteries délivrant leur énergie sur le réseau électrique en cas de baisse prévisionnelle momentanée de la production électrique ou des turbines à combustion thermique en cas de baisse prévisionnelle longue de la production électrique.

Or, le pilotage de ces outils de soutien n'est aujourd'hui pas optimisé, faute d'outil fiable et précis de prévision de la production d'électricité d'origine photovoltaïque.

Ce manque de données génère des coûts directs (carburant consommé, vieillissement de l'installation) et indirects, tels que la génération de dioxyde de carbone (CO 2 ) en cas de démarrages intempestifs.

Il n'en demeure pas moins que l'énergie photovoltaïque est une source d'énergie inépuisable et relativement propre. Les centrales photovoltaïques connaissent donc un essor important qui va encore croître dans les prochaines années.

Des solutions techniques visant à identifier et suivre des nuages dans une région du ciel ont été proposées ces dernières années.

On connaît ainsi des caméras infrarouges utilisées pour enregistrer l'émission infrarouge de nuages afin d'en déterminer certaines caractéristiques telles que la température. De cette dernière, on déduit l'altitude du nuage correspondant.

Toutefois, on constate que ces mesures manquent de fiabilité car elles ne tiennent pas compte de la contribution de l'atmosphère placée entre la caméra infrarouge et le ou les nuages ainsi mesurés.

Or, la contribution de cette atmosphère peut s'avérer importante sur certaines plages de longueurs d'onde d'intérêts. Il existe donc un besoin pressant pour un ensemble et un procédé de détection permettant de soustraire la contribution de l'atmosphère placée entre le détecteur et le ou les nuages pour identifier de manière précise un ou plusieurs nuages dans une zone du ciel observée depuis le sol et assurer le suivi de chacun d'entre eux.

Objet de l'invention

L'objectif de la présente invention est donc de proposer un procédé et un ensemble de détection pour identifier et suivre depuis le sol un ou plusieurs nuages dans une région d'observation du ciel donnée qui soient simples dans leur conception et dans leur mode opératoire, fiables et précis.

Un autre objet de la présente invention est un tel ensemble de détection fonctionnant de nuit comme de jour, robuste et facile à maintenir, et par conséquent, peu coûteux. Un tel ensemble de détection permettrait ainsi de manière avantageuse un fonctionnement automatisé dans des zones reculées.

Encore un objet de la présente invention est un procédé de prévision à court terme, par exemple à t+30 minutes, permettant de déterminer avec une grande exactitude l'atténuation à venir de l'ensoleillement sur des panneaux photovoltaïque résultant d'un effet d'ombre causé par un ou plusieurs nuages en progression vers une centrale photovoltaïque.

Un tel procédé permettrait au gestionnaire du réseau d'électricité de disposer d'informations fiables sur la prévision à court terme de la production d'électricité photovoltaïque, et en conséquence d'avoir une gestion facilité des outils de soutien au réseau.

BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION

A cet effet, l'invention concerne un procédé de détection pour l'identification et le suivi d'un ou plusieurs nuages dans une zone du ciel observée depuis le sol.

Selon l'invention, on réalise les étapes suivantes :

a) collecter au moins une partie des flux infrarouges thermiques émis dans ladite zone du ciel observée et les envoyer vers au moins un détecteur infrarouge thermique, ledit au moins un détecteur infrarouge thermique comportant au moins un capteur sensible auxdits flux dans une bande de longueurs d'onde déterminée, b) réaliser au moins une mesure de la température et de l'humidité relative de l'air réelles au niveau du sol et en déduire la distribution verticale de la température et de la vapeur d'eau,

c) simuler ou obtenir l'ensemble de données relatives au signal infrarouge thermique émis par un ciel de référence pour ladite distribution verticale de température et de vapeur d'eau ainsi déduite,

d) soustraire de l'ensemble de données mesurées par ledit au moins capteur, l'ensemble de données ainsi simulées ou obtenues de manière à déterminer la présence ou non d'un ou plusieurs nuages dans ladite zone d'observation du ciel,

e) traiter l'ensemble des données ainsi obtenues pour calculer l'épaisseur optique et/ou l'altitude de chaque nuage dans ladite d'observation du ciel.

On entend par « au sol », la surface du sol, cette dernière pouvant présenter une altitude positive ou négative par rapport au niveau de la mer, ou une partie telle que le sommet, d'une construction ou habitation, par exemple un immeuble. Le procédé de la présente invention ne concerne donc pas des dispositifs de mesure embarqués par exemple à bord d'un aéronef ou d'un satellite.

L'évolution de l'ombre d'un nuage au sol dépend de son altitude, de même que son impact sur le rayonnement dépend de son épaisseur optique.

Le présent procédé de détection permet de manière avantageuse d'améliorer la précision des prévisions par la détermination de l'épaisseur optique et de l'altitude de chaque nuage dans la zone de ciel observée après soustraction aux mesures réelles réalisées de la contribution de l'atmosphère.

Le rayonnement atmosphérique dépendant de la colonne de vapeur d'eau (PWV = Wp) et de la température au sol (exprimée en flux montant, Ls), on peut écrire la fonction de corrélation affine :

L sky= A x L s x \N P + x W p + C x L c + D

La colonne de vapeur d'eau est mesurable par radiosondage ou estimable par la relation de Reitan : Ln(Wp) = a x T dew + b

Un ensemble de seuils est déterminé pour segmenter les images thermiques à partir de ATb, la différence de température de brillance entre un ciel de référence et chaque nuage. Ces seuils sont estimés à partir des caractéristiques techniques du détecteur infrarouge thermique.

Avantageusement, le ciel de référence est une zone de ciel clair. De préférence, des ensembles de données relatives au signal infrarouge thermique émis par ce ciel de référence pour des distributions verticales de température et de vapeur d'eau différentes sont stockés dans une unité de stockage. On peut ainsi accéder aisément à ces ensembles de données et charger un ensemble de données correspondant à la distribution verticale de température et de vapeur d'eau déduite à l'étape b).

Alternativement, de tels ensembles de données peuvent être simulés, ou encore calculés, par des moyens de traitement comportant une unité de calcul telle qu'un ordinateur.

Par ailleurs, le présent procédé permet à partir de mesures réelles réalisées au niveau du sol de déduire la distribution verticale de température et de vapeur d'eau.

Ces mesures de la température au sol et de l'humidité de l'air au niveau du sol permettent ainsi de manière avantageuse de remplacer la connaissance de la variation verticale de la température et de vapeur d'eau obtenue typiquement par des moyens auxiliaires et complexes à mettre en œuvre. A titre purement illustratif, la distribution verticale est généralement dérivable de données satellitaires ou encore de données obtenues par ballons sondes.

Cette déduction de la distribution verticale de la température et de la vapeur d'eau en un lieu donné à partir de mesures réelles réalisées au niveau du sol présente la fiabilité requise. Elle est réalisée à partir de données connues telles que des profils atmosphériques préalablement modélisés issus de données satellites et de ballons sonde, moyennés par saisons et zones climatiques ; enregistrées dans une unité de stockage et accessible à des moyens de traitement comprenant une unité de calcul telle qu'un ordinateur sur lequel est installé un logiciel approprié de traitement des données. Dans différents modes de réalisation particuliers de ce procédé, chacun ayant ses avantages particuliers et susceptibles de nombreuses combinaisons techniques possibles:

préalablement à l'étape a), on a étalonné ledit au moins un capteur dudit détecteur infrarouge thermique en mettant en œuvre une seule surface de référence à température ambiante.

Il peut s'agir d'un cache noir placé devant le détecteur infrarouge thermique. L'offset est calculé avec la température de l'obturateur mesurée par un thermomètre.

- l'étape e) de traitement de l'ensemble des données comprend une étape d'inversion du modèle de transfert radiatif permettant de déterminer la distribution spatiale horizontale de l'épaisseur optique et/ou de l'altitude de l'unique couche nuageuse ou de l'ensemble de nuages dans ladite zone d'observation du ciel.

De préférence, pour calculer l'épaisseur optique de chaque nuage aux longueurs d'onde d'intérêts, on détermine préalablement le modèle de nuage et on simule le rayonnement de chaque nuage en fonction du modèle de nuage ainsi déterminé.

Les mesures au sol fournies par ledit au moins un thermomètre et ledit au moins un hygromètre permettent auxdits moyens de traitement de converger vers une solution idéale par une étape de traitement basée sur un logiciel assurant l'inversion de modèle de transfert radiatif.

En effet, les profils verticaux de température et de vapeur d'eau déduits des mesures au sol lors de l'étape b) sont des éléments connus de la situation météorologiques. Les éléments inconnus sont l'altitude et/ou l'épaisseur optique des nuages. L'inversion du modèle consiste à rechercher la solution idéale (couple : altitude ; épaisseur optique) qui minimise la différence entre le rayonnement infrarouge thermique simulé par le modèle de transfert radiatif et celui mesuré par le capteur. Pour ce faire, le logiciel assurant l'inversion fait varier les valeurs du couple (altitude ; épaisseur optique) tout en maintenant constant les valeurs des profils verticaux de température/vapeur d'eau. Ainsi, grâce aux mesures de température et vapeur d'eau, les moyens de traitement permettent de converger vers la solution idéale.

on utilise un capteur optique définissant une zone d'observation du ciel à partir du sol d'au moins 4,6 stéradians pour déterminer à partir de la texture et de la couleur de chaque nuage détecté par ledit capteur optique, le type de nuage correspondant et en déduire une plage d'altitudes de chaque nuage présent dans ladite zone d'observation du ciel.

Ce capteur optique autorise un apprentissage préalable par le logiciel de traitement des ensembles de données, des nuages susceptibles d'être détectés dans la zone d'observation du ciel laquelle est liée au site d'installation de l'ensemble de détection. On facilite ainsi l'étape e) de traitement des données.

De préférence, la zone d'observation du ciel d'au moins 4,6 stéradians est obtenue grâce à un capteur optique comportant un objectif hypergone ("Fisheye"). Avantageusement, cet objectif hypergone aura une largeur de champ au moins égale à 1 50°. A titre purement illustratif, cet objectif pourra être un objectif hypergone circulaire ayant une couverture de 1 80° dans toutes les directions, donnant ainsi une image délimitée circulairement.

La présente invention a encore pour objet un ensemble de détection pour la mise en œuvre du procédé d'identification et de suivi d'un ou plusieurs nuages dans une zone du ciel observée depuis le sol tel que décrit précédemment, cet ensemble comprenant :

- un miroir ayant une surface de miroir courbe convexe ou conique, la surface dudit miroir étant tournée vers au moins un détecteur infrarouge thermique pour collecter au moins une partie des flux infrarouges thermiques émis dans ladite zone du ciel observée et les renvoyer vers ledit au moins un détecteur infrarouge thermique,

- ledit au moins un détecteur infrarouge thermique comportant au moins un capteur sensible auxdits flux dans une bande de longueurs d'onde déterminée, chaque capteur émettant des signaux de mesure,

- des moyens de traitement des signaux émis par ledit ou lesdits capteurs,

- au moins un thermomètre et au moins un hygromètre pour mesurer la température et l'humidité relative de l'air réelles au niveau du sol et reliés auxdits moyens de traitement, et

- lesdits moyens de traitement permettant de déterminer à partir de ces mesures la distribution verticale de température et de vapeur d'eau pour corriger la contribution de l'atmosphère entre ledit ensemble et le ou les nuages. Cet ensemble de détection qui est destiné à être placé au sol, fonctionne avantageusement de jour comme de nuit. La détection de nuit autorise le suivi de l'évolution du plafond nuageux avant l'aube et de prévoir ainsi l'évolution au cours des premières heures de la journée.

La surface de miroir courbe convexe peut ainsi être une surface de miroir formée de manière sphérique, elliptique ou parabolique convexe. Une surface de miroir conique permet avantageusement d'améliorer la détection sur des angles zénithaux très élevés, par exemple compris entre 60° et 90°.

De préférence, ledit au moins un thermomètre et ledit au moins un hygromètre comprennent des moyens de communication sans fil pour adresser leurs mesures auxdits moyens de traitement ou à une unité de stockage enregistrant lesdites données, ladite unité de stockage étant reliée auxdits moyens de traitement.

Dans différents modes de réalisation particuliers de cet ensemble de détection, chacun ayant ses avantages particuliers et susceptibles de nombreuses combinaisons techniques possibles:

ledit au moins un détecteur infrarouge thermique comporte une pluralité d'éléments sensibles au rayonnement infrarouge agencés selon une matrice, lesdits éléments sensibles étant des microbolomètres.

Un tel détecteur infrarouge thermique à calibration automatique, par exemple par rapport à une surface de référence à température ambiante, rend le présent ensemble économique et de mise en œuvre rapide en ce qu'aucune calibration préalable avec des corps noirs n'est requise.

En outre, les éléments sensibles ne nécessitant pas de système de refroidissement, l'ensemble est d'une utilisation très simple et peut fonctionner de manière entièrement autonome.

l'ensemble comporte une roue à filtres comportant au moins deux filtres distincts.

Chaque filtre permet de filtrer de manière sélective les flux infrarouges thermiques reçus par ledit détecteur avant que ces flux ne soient reçus par ledit au moins un capteur dudit détecteur infrarouge thermique.

De préférence, ce détecteur infrarouge thermique comporte une unité de stockage comportant des données liées aux filtres, à un ou plusieurs objets cibles dans le ciel mesurés au moyen de chaque filtre et des données permettant d'identifier le filtre de ladite roue à sélectionner pour la mesure d'un objet cible particulier dans le ciel. Ces dernières données peuvent être adressées à un élément de déplacement de ladite roue à filtres de sorte que les moyens de traitement adressant un signal de commande à cet élément de déplacement, ladite roue à filtres est déplacée par ces élément de déplacement de sorte qu'un filtre adapté est positionné pour la mesure dudit objet cible dans la zone de ciel observée.

De même, l'unité de stockage peut comporter un ensemble de données relatives au réglage du détecteur infrarouge thermique en fonction du filtre de ladite roue sélectionnée.

- au moins lesdits signaux émis par ledit ou lesdits capteurs sont des signaux de communication sans fil, lesdits moyens de traitement comportant des moyens de réception pour recevoir lesdits signaux de communication sans fil émis par ledit ou lesdits capteurs.

Ces signaux de communication sans fil peuvent être basés sur les protocoles suivants : I EEE 802.1 1 b/g/n (Wi-Fi), I EEE 802.1 5.1 (Bluetooth), IEEE 802.1 6

(WiMax), ZigBee I EEE 802.1 5.4 ou encore GSM ou GPRS.

Bien entendu, lesdits moyens de traitement peuvent comporter des moyens pour émettre et recevoir des signaux de communication sans fil.

D étant la distance séparant ledit au moins un détecteur dudit miroir et A étant l'angle d'ouverture dudit au moins un détecteur, ledit miroir présente un rayon R au moins égal à D x tan(A/2).

Pour un encombrement réduit donné, on améliore ainsi significativement la résolution de l'ensemble de détection.

ledit ensemble comprend des moyens de communication sur un réseau mobile du type GSM/GPRS/UMTS, un réseau filaire fixe ou encore sur un réseau de communication sans fil du type Wi-Fi pour collecter des données, telles que des données météorologiques du lieu de déploiement dudit ensemble, et/ou envoyer des données (telles que des images ou mesures), liées aux résultats obtenues par lesdits moyens de traitement.

De préférence, cet ensemble comprend également une unité de stockage pour y enregistrer lesdites données, ladite unité de stockage étant reliée auxdits moyens de traitement de sorte que ces derniers puissent accéder à ces données et éventuellement, y stocker d'autres données.

De préférence, ledit ensemble comporte un photomètre, un système de mesure LI DAR ou RADAR pour obtenir des données complémentaires qui seront utilisées dans la détermination des propriétés du ou des nuages présents dans ladite zone du ciel observée.

La présente invention concerne encore un procédé de prévision de la position d'un ou plusieurs nuages dans le ciel.

Selon l'invention, on détermine à partir de l'ensemble de données obtenues à un instant t par le procédé d'identification et de suivi d'un ou plusieurs nuages dans une zone du ciel observée depuis le sol, tel que décrit précédemment, le déplacement et l'évolution à un instant t + Δΐ de chacun des nuages de ladite zone d'observation.

A titre purement illustratif, cette estimation du mouvement des nuages est réalisée à partir d'images de la zone du ciel observée obtenues de manière consécutive à partir du détecteur infrarouge thermique et d'un procédé de traitement d'images connu sous le nom de « flot optique » pour détecter le mouvement d'un nuage dans cette zone.

La présente invention trouve des applications dans différents domaines techniques :

- surveillance aéroportuaire : surveillance automatique de l'état du ciel,

- détermination ou prédiction des fenêtres temporelles favorables à la communication laser entre un satellite et un terminal de réception de communications optiques,

- réception par terminal embarqué, par exemple à bord d'un aéronef, de signaux provenant du sol,

- Astronomie.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

D'autres avantages, buts et caractéristiques particulières de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre faite, dans un but explicatif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

- la figure 1 représente schématiquement un ensemble de détection pour la caractérisation et le suivi de nuages dans une zone du ciel observée depuis le sol selon un mode de réalisation particulier de la présente invention;

- la figure 2 montre une image brute obtenue avec l'ensemble de détection de la Fig. 1 ;

- la figure 3 montre le signal infrarouge thermique émis par un ciel clair pour une distribution verticale de température et de vapeur d'eau déterminée à partir de mesures réelles réalisées avec le thermomètre et l'hygromètre de l'ensemble de la Fig. 1 ;

- la figure 4 montre, à partir d'un grand nombre de mesures de températures de brillance, la détermination empirique des gradients de température de brillance en fonction de l'angle zénithal, pour différentes classes de température de brillance ;

- la figure 5 montre les températures de brillance équivalentes au zénith a pour l'image représentée à la Fig. 2 ;

- la figure 6 montre une image corrigée de la zone du ciel observée depuis le sol obtenue à partir de la Figure 3 ;

DESCRIPTION DETAILLEE DE MODE DE REALISATION DE L'INVENTION

Tout d'abord, on note que les figures ne sont pas à l'échelle.

La Figure 1 montre un ensemble de détection pour la caractérisation et le suivi de nuages dans une zone du ciel observée depuis le sol selon un mode de réalisation particulier de la présente invention.

L'ensemble de détection comprend un miroir 10 ayant une surface de miroir 1 1 sphérique courbe.

La surface de miroir 1 1 est orientée vers une caméra 12 infrarouge thermique placée sur l'axe optique de ce miroir à une distance d de cette surface de miroir 1 1 assurant la compacité de l'ensemble de détection.

Avantageusement, l'angle d'ouverture de la caméra 12 infrarouge thermique étant ici égal à 62° et la distance d séparant cette caméra 12 du miroir 10 étant de 0,3 m pour conserver la compacité de l'ensemble, le diamètre du miroir sphérique est de 0,36 m.

La surface de ce miroir 1 1 assure la collecte d'au moins une partie des flux infrarouges thermiques émis dans la zone du ciel observée depuis le sol et renvoie les flux collectés vers la caméra 12 infrarouge thermique.

Cette caméra 12 infrarouge thermique comporte des capteurs (non représentés) sensibles à ces flux infrarouges thermiques dans une bande de longueurs d'onde déterminée, chaque capteur émettant des signaux de mesure. De manière avantageuse, ces capteurs sont ici des microbolomètres agencés sous forme d'une matrice. Le miroir 10 sphérique convexe est revêtu d'un revêtement optique réfléchissant dans une bande de longueurs d'onde adéquate pour la mesure infrarouge avec la caméra 12 infrarouge thermique.

A titre d'exemple, ce revêtement optique est réfléchissant au moins dans la bande de longueurs d'onde à laquelle est sensible les capteurs de la caméra, par exemple entre 7,5 et 14 microns, et encore mieux entre 9 et 14 microns.

L'ensemble comporte encore des moyens 13 de traitement des signaux émis par les capteurs. Ces moyens 13 de traitement comprennent ici un ordinateur sur lequel sont exécutés un ou plusieurs logiciels de traitement de données pour traiter les signaux reçus des capteurs, les stocker et ou les envoyer à distance par un moyen de communication.

L'ensemble comporte encore un thermomètre 14 et un hygromètre 15 qui sont placés à proximité immédiate du miroir 10 pour mesurer la température et l'humidité relative de l'air réelles au niveau du sol. Ces deux instruments sont reliés également auxdits moyens 13 de traitement, lesquels reçoivent les signaux émis par ces instruments pour les stocker et les traiter.

Les moyens 13 de traitement permettant de déterminer à partir de ces mesures réelles réalisées au niveau du sol, la distribution verticale de température et de vapeur d'eau qui servira à la correction de la contribution de l'atmosphère entre ledit ensemble et le ou les nuages.

Les Figures 2 à 6 montrent un exemple de mesure réalisée avec l'ensemble de détection précédemment décrit.

Bien que donnant de bons résultats, la correction de la contribution atmosphérique avec un ciel de référence tel qu'un ciel clair, peut encore être améliorée par une correction adaptative qui permet de retrouver la bonne température zénithale en fonction de la situation (nuage ou ciel clair):

T= (Th - a) x (9/90) b + a

Avec Th température à l'horizon (K), b paramètre empirique du gradient, Θ angle zénithal (rad) et a la température au zénith (K).

La température de brillance a décrit l'état du nuage en termes d'altitude et d'épaisseur optique au zénith. La température minimale est celle du ciel clair (sans nuage), la température maximale est celle du nuage le plus bas et opaque. Toutes les températures intermédiaires correspondent à des couples altitude / épaisseur optique.

Cette correction permet de connaître la température de brillance équivalente pour un angle zénithal donné.

La figure 4 montre, à partir d'un grand nombre de mesures de températures de brillance (une mesure est représentée par point), la détermination empirique des gradients de température de brillance (signal infrarouge thermique) en fonction de l'angle zénithal, pour différentes classes de température de brillance. Ce gradient est visible dans les cas de ciel clair comme le montre la figure 3.

Pour chaque pixel de l'image, on réalise les étapes suivantes :

- calculer un gradient de référence pour chaque température de brillance zénithale du vecteur a, et

- comparer le pixel aux gradients de référence (courbes en pointillé sur la Figure 4, l'axe des x représentant l'angle zénithal (rad), l'axe des ordonnées représentant la Température (K)).

Le pixel qui sera retenu pour la correction est la température de brillance au zénith du gradient le plus proche.

Une fois que le modèle colle avec l'information comprise dans l'image, on peut retrouver les températures de brillance équivalentes au zénith a pour toute l'image (Figure 5, l'axe des x représentant l'angle zénithal (rad), l'axe des ordonnées représentant la Température (K)).

La Figure 6 montre l'image corrigée après traitement.

En variante, au lieu d'obtenir la luminance ciel clair en synthétisant la distribution verticale de la température et de l'humidité et en utilisant ces profils comme entrée du modèle de transfert radiatif, il est possible, dans le cadre de la présente invention, de simuler toutes les luminances ciel clair possibles à partir d'un grand nombre de profils obtenus par des données météorologiques disponibles en archive. Dans le cadre de cette variante, on cherche la corrélation entre les luminances simulées et les températures de point de rosée mesurées associées (mesurées au même endroit et au même instant). On en déduit une relation empirique (quadratique) entre température de point de rosée et luminance ciel clair. Les moyens de mesure, mis en œuvre dans le cadre du procédé selon la présente invention, mesurent la température et l'humidité au sol. On en déduit la température de point de rosée à partir de la formule de Magnus-Tetens. A partir de la relation empirique, on obtient la luminance ciel clair correspondant à cette température de point de rosée.

Dans un mode de réalisation, l'étape e) de traitement de l'ensemble des données comprend une étape d'inversion du modèle de transfert radiatif permettant de déterminer la distribution spatiale horizontale de l'épaisseur optique et/ou de l'altitude de l'unique couche nuageuse ou de l'ensemble de nuages dans ladite zone d'observation du ciel. Un nuage est dit « épais » si la température de sa base perçue par l'instrument est supérieure à un seuil défini préalablement pour un point du ciel et un instant donnés. Préalablement, pour un lieu donné, la luminance de tout type de nuage épais (réaliste pour une saison et des conditions locales données) est modélisée par un modèle de transfert radiatif à partir des propriétés physiques (au moins l'altitude et l'épaisseur géométrique) et microphysiques (au moins le diamètre des particules d'eau ou de glace constituant le nuage, la concentration en particule et l'épaisseur optique) des nuages. Les valeurs de ces propriétés sont choisies de manière à être réalistes pour un nuage par rapport à la saison, au lieu géographique considéré et aux conditions météorologiques de l'instant considéré. Cette luminance est ensuite effectuée pour différentes altitudes. La luminance de la partie d'atmosphère claire (non-nuageuse) sous le nuage est également modélisée. Dans le cadre du procédé selon la présente invention, on postule une relation entre la luminance perçue par l'instrument de mesure, et les luminances modélisées d'un nuage épais et de sa couche atmosphérique située en dessous :

nstrument = Lnuage épais+ Lciel clair sous le nuage=Lnuage épais+x*Lciel clair totale

Nous supposons que Lnuage_épais et x sont indépendants de l'altitude.

La construction de look-up table (ou abaque ou table de correspondance) fait correspondre pour une valeur de luminance ciel clair données :

l'altitude, la luminance perçue par l'instrument de mesure, x , la luminance de l'atmosphère sous le nuage et la luminance du nuage. Toutes les look-up tables (ou abaque ou table de correspondance) nécessaires sont préalablement construites, au moins une par valeur de luminance ciel clair réaliste.

Une fois la mesure de luminance perçue par l'instrument de mesure effectuée, on reprend la valeur de luminance ciel clair connue pour choisir la bonne look up table (ou abaque ou table de correspondance) et en déduire l'altitude du nuage.

Par temps clair, l'instrument mis en œuvre dans le cadre du procédé selon la présente invention peut percevoir une traînée de condensation suite au passage d'un avion (connu sous le nom de « contrail « en terminologie anglo-saxonne). Si un « contrail » est perçu, la consultation de données publiques sur le trafic aérien telles que celles disponibles sur www.flightradar24.com permet de connaître à 30 cm près (1 pied) l'altitude de l'avion qui a généré ce « contrail » et donc l'altitude ce nuage observé. La luminance de ce nuage artificiel perçue par l'instrument de mesure permet alors de déduire une association vérifiée entre luminance et altitude du nuage. Cela permet d'établir un point de calibration pour les hautes altitudes (environ 12000 m). Cela apporte ainsi une information supplémentaire pour les nuages observés dans le même champ de vue ou bien dans les heures qui suivent ou qui précèdent le passage de cet avion, en supposant que l'état de l'atmosphère n'a pas modifié significativement la luminance ciel clair.