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Title:
DEVICE FOR ACCESSING AN UNDERGROUND INFRASTRUCTURE, HAVING A LEG FOR HOLDING IT IN A PARTIALLY OPEN POSITION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/089270
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (1) for accessing an underground installation, having a frame (2) forming an opening and a seating surface (5) for the cover (3), the cover (3) being mounted so as to be pivotable with respect to the frame (2), the cover having an upper face and a lower face on the opposite side from the upper face, the cover (3) being able to adopt a closed position in which it is in contact with the seating surface (5), the access device having a holding leg (7) which has a hooked terminal portion (10). The holding leg (7) is positioned entirely beneath the lower face (8) of the cover (3) and is fixed to the cover (3). It is pivotable about an axis substantially orthogonal to the lower face (8) of the cover (3), such that it can be positioned: - either in an angular holding position in which the cover (3) can be moved from the closed position to a partially open position in which the terminal portion (10) of the holding leg (7) mechanically interferes with the frame (2) and prevents any opening beyond the partially open position; - or in an angular releasing position in which the cover (3) can be moved from the closed position to an open position in which the opening of the frame is enabled, without the holding leg (7) mechanically interfering with the frame (2). The invention also relates to a method for obtaining such a device on the basis of a pre-existing device.

Inventors:
DEBUCHY SYLVAIN (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/052102
Publication Date:
May 25, 2023
Filing Date:
November 16, 2022
Export Citation:
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Assignee:
EJ EMEA (FR)
International Classes:
E02D29/14
Foreign References:
US20160097181A12016-04-07
KR102106515B12020-05-06
EP2987915A12016-02-24
US6764261B12004-07-20
US8714867B12014-05-06
Attorney, Agent or Firm:
SANTARELLI (FR)
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Claims:
Revendications

1. Dispositif d’accès (1) à une installation souterraine, comportant un cadre (2) formant une ouverture pour l’accès à l’installation souterraine et formant une surface d’assise (5) pour le couvercle (3), le couvercle (3) étant monté pivotant vis-à-vis dudit cadre (2), le couvercle ayant une face supérieure et une face inférieure opposée à ladite face supérieure, le couvercle (3) pouvant prendre une position fermée dans laquelle il est en appui sur la surface d’assise (5) du cadre (2), le dispositif d’accès comportant une jambe de maintien (7) qui comporte une portion terminale (10) en crochet, caractérisée en ce que la jambe de maintien (7) est positionnée en totalité sous la face inférieure (8) du couvercle (3) , et est fixée audit couvercle (3), et la jambe de maintien (7) est pivotable selon un axe sensiblement orthogonal à la face inférieure (8) du couvercle (3), de sorte que la jambe de maintien (7) peut être positionnée

- soit dans une position angulaire de maintien dans laquelle le couvercle (3) peut être amené de la position fermée à une position entrouverte dans laquelle la portion terminale (10) de la jambe de maintien (7) interfère mécaniquement avec le cadre (2) et empêche une ouverture du couvercle (3) au-delà de ladite position entrouverte ;

- soit dans une position angulaire de libération, dans laquelle le couvercle (3) peut être amené de la position fermée à une position ouverte dans laquelle l’ouverture du cadre est dégagée, sans que la jambe de maintien (7) n’interfère mécaniquement avec le cadre (2).

2. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel la jambe de maintien (7) est liée rigidement à un axe (12) traversant le couvercle (3).

3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel l’axe (12) comporte un épaulement (15) venant en appui sur la face supérieure (9) du couvercle (3) ou dans un renfoncement (14) ménagé dans ladite face supérieure (9) du couvercle (3).

4. Dispositif selon la revendication 3, dans lequel ledit axe (12) présente, sur la face supérieure (9) du couvercle (9), une tête (13) adaptée à actionner par une clé appropriée.

5. Dispositif selon l’une des revendications 2 à 4, dans lequel la jambe de maintien (7) est liée rigidement à l’axe (12) par au moins une clavette (16).

6. Dispositif selon l’une des revendications précédentes comportant un moyen d’indexation de la position angulaire de la jambe de maintien adapté à faciliter le positionnement et à retenir ladite jambe de maintien dans au moins deux positions angulaires prédéfinies, correspondant respectivement à la position angulaire de maintien et la position angulaire de libération.

7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel le moyen de maintien comporte une rondelle d’indexation (18).

8. Dispositif selon la revendication 7 comportant un moyen complémentaire de la rondelle d’indexation (18) et un dispositif élastique (19) qui tend à maintenir ledit moyen complémentaire au contact de la rondelle d’indexation (18), ou la rondelle d’indexation (18) au contact du moyen complémentaire.

9. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le couvercle (3) forme, en position entrouverte, un angle vis-à-vis du cadre (2) inférieur à 45°, et de préférence entre 10° et 30°.

10. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la jambe de maintien (7) est fixée sur la face inférieure (8) du couvercle à proximité d’un bord du couvercle qui est opposé à un axe de pivotement (A) du couvercle (3) vis-à-vis du cadre.

11. Procédé d’obtention d’un dispositif d’accès à une installation souterraine conforme à l’une des revendications précédentes, sur la base d’un dispositif d’accès préexistant comportant un cadre (2) et un couvercle (3) monté pivotant vis-à-vis dudit cadre (2), le couvercle ayant une face supérieure et une face inférieure opposée à ladite face supérieure, le couvercle (3) pouvant prendre une position fermée dans laquelle il est en appui sur la surface d’assise (5) du cadre (2), le couvercle comportant un orifice adapté à recevoir un verrou et dans lequel est monté le verrrou ou un obturateur, le procédé comportant les étapes de :

- démontage du verrou ou de l’obturateur, afin de libérer l’orifice du couvercle (3), - fourniture d’une jambe de maintien (7) comportant une portion terminale (10) en crochet, 16

- positionnement de la jambe de maintien sous la face inférieure (8) du couvercle (3),

- fixation de la jambe de maintien (7) par l’orifice du couvercle (3) de manière pivotable selon un axe sensiblement orthogonal à la face inférieure (8) du couvercle (3), de sorte que la jambe de maintien (7) peut être positionnée : - soit dans une position angulaire de maintien dans laquelle le couvercle (3) peut être amené de la position fermée à une position entrouverte dans laquelle la portion terminale (10) de la jambe de maintien (7) interfère mécaniquement avec le cadre (2) et empêche une ouverture du couvercle (3) au-delà de ladite position entrouverte ;

- soit dans une position angulaire de libération, dans laquelle le couvercle (3) peut être amené de la position fermée à une position ouverte dans laquelle l’ouverture du cadre est dégagée, sans que la jambe de maintien (7) n’interfère mécaniquement avec le cadre (2).

Description:
Dispositif d’accès à une infrastructure souterraine comportant une jambe de maintien en position entrouverte

La présente invention concerne le domaine des dispositifs d’accès aux réseaux souterrains et plus généralement aux installations souterraines. Ces dispositifs d’accès peuvent permettre le contrôle visuel d’une installation ou en permettre l’accès pour un Homme.

Les dispositifs d’accès concernent ainsi tant les « regards » que les « trous d’homme » dans le présent document.

Les installations ou infrastructures souterraines comprennent notamment les réseaux d’eau, les égouts, les réseaux de communication, et les réseaux électriques enterrés.

Les dispositifs d’accès comportent un ou plusieurs couvercles, également appelés tampons ou trappes, pouvant être articulés vis-à-vis d’un cadre.

Les dispositifs d’accès aux installations souterraines, et en particulier leurs couvercles, sont souvent réalisés en métal, à savoir généralement en fonte ductile. Ce type de matériau offre une bonne résistance aux charges appliquées sur dispositif d’accès, et offre également l’avantage d’avoir un coût de production relativement faible. Alternativement, les matériaux plastiques, notamment des matériaux composites comportant des renforts appropriés, peuvent être utilisés.

Ces dispositifs permettent l’accès aux infrastructures souterraines, et ils les sécurisent. Ils évitent notamment qu’une personne puisse tomber dans les accès qu’ils recouvrent.

Bien que certains couvercles puissent être munis d’un verrou, les couvercles de tels dispositifs d’accès sont généralement maintenus fermés, en appuis sur les cadres auxquels ils sont liés, sous l’effet de leur propre poids.

Malgré ce poids, certains événements peuvent provoquer une ouverture imprévue d’un tel dispositif d’accès. Notamment, en cas d’inondation de la structure souterraine à laquelle le dispositif d’accès est associé, de l’eau peut remonter à haute pression et ouvrir le couvercle du dispositif d’accès. Le couvercle peut ainsi se retrouver ouvert, et le demeurer après que l’eau a fini de s’échapper.

Dans certaines situations extrêmes, le couvercle peut être expulsé de son cadre. Le danger de chute d’une personne dans l’infrastructure souterraine est alors important, voire d’aspiration de la personne en cas de reflux d’eau dans l’infrastructure souterraine.

Cette situation dangereuse doit donc être évitée. Certaines législations prévoient d’ailleurs, dans certains cas, que les dispositifs d’accès doivent être configurés pour garantir qu’ils restent fermés ou qu’ils retournent dans une position fermée après un tel débordement.

Néanmoins, il n’est pas toujours souhaitable de doter le couvercle d’un dispositif d’accès à une infrastructure souterraine d’un verrou qui le maintient fermé. Si le couvercle ne permet pas le débordement de l’eau, ou plus généralement le relâchement d’une surpression importante qui se produit dans l’infrastructure souterraine, des dégâts important peuvent être provoqués dans l’infrastructure, et un relâchement incontrôlé de l’eau et/ou de la pression peut se produire en un lieu non souhaité.

Dans le contexte de la protection contre les conséquences des explosions souterraines, le document US8714867 divulgue un couvercle de trou d’homme comportant un dispositif qui permet au couvercle de se soulever, sans toutefois être expulsé, lorsqu’une explosion souterraine entraînant une forte surpression se produit. Ce dispositif est fondé sur une ou plusieurs jambes de maintien, dont l’une est fixée au travers du couvercle, et maintenue rigidement vis-à-vis de ce dernier à l’aide d’une vis qui fixe, sur la surface supérieure du couvercle, une platine de la jambe de maintien.

Ce dispositif, bien qu’efficace, présente néanmoins quelques inconvénients. En particulier, lorsqu’on souhaite ouvrir en totalité le dispositif d’accès, afin de permettre par exemple à un opérateur de pénétrer dans l’infrastructure souterraine, il est nécessaire de démonter la jambe fixée au travers du couvercle. Ce faisant, il existe un risque de chute et/ou de perte de la jambe ou de la vis qui la maintient lors de l’ouverture du couvercle. Par ailleurs, une fois le couvercle ouvert, il faut stocker la jambe et sa vis de maintien, avec notamment le risque de laisser la vis sur la chaussée, ce qui constitue un danger pour les véhicules et les piétons passant à proximité.

La présente invention vise à résoudre tout ou partie des inconvénients mentionnés ci- dessus. L’invention porte ainsi sur un dispositif d’accès à une installation souterraine, comportant un cadre formant une ouverture pour l’accès à l’installation souterraine et formant une surface d’assise pour le couvercle.

Le couvercle est monté pivotant vis-à-vis du cadre, et a une face supérieure et une face inférieure opposée à ladite face supérieure. Le couvercle peut prendre une position fermée dans laquelle il est en appui sur la surface d’assise du cadre. Par ailleurs, le dispositif d’accès comporte une jambe de maintien qui comporte une portion terminale en crochet. Cette jambe de maintien est positionnée en totalité sous la face inférieure du couvercle, et est fixée audit couvercle. Elle est pivotable selon un axe sensiblement orthogonal à la face inférieure du couvercle, de sorte que la jambe de maintien peut être positionnée :

- soit dans une position angulaire de maintien dans laquelle le couvercle peut être amené de la position fermée à une position entrouverte dans laquelle la portion terminale de la jambe de maintien interfère mécaniquement avec le cadre et empêche une ouverture du couvercle au-delà de ladite position entrouverte ;

- soit dans une position angulaire de libération, dans laquelle le couvercle peut être amené de la position fermée à une position ouverte dans laquelle l’ouverture du cadre est dégagée, sans que la jambe de maintien n’interfère mécaniquement avec le cadre.

La jambe de maintien étant montée pivotable selon un axe perpendiculaire à l’axe de pivotement du couvercle, le passage de la position angulaire de maintien à la position angulaire de libération se fait par simple pivotement de la jambe, sans qu’aucun démontage ne soit nécessaire.

Lorsque la jambe est dans la position angulaire de maintien, le couvercle peut être relevé seulement jusqu’à la position entrouverte. Cela permet la libération de la pression établie dans l’installation souterraine, et par exemple le débordement de l’eau remontant dans le regard recouvert par le dispositif d’accès. Néanmoins, la position entrouverte peut être adaptée, en utilisant une jambe de longueur appropriée, de sorte qu’une fois le débordement terminé et/ou la pression dans l’installation souterraine revenue sous une pression donnée, le couvercle se referme de lui-même, sous l’effet de son poids.

Lorsque la jambe est dans la position angulaire de libération, le couvercle peut être totalement ouvert, et notamment ouvert dans une position ouverte stable, permettant l’accès à l’infrastructure souterraine.

La jambe de maintien peut être liée rigidement à un axe traversant le couvercle. En particulier, l’axe peut comporter un épaulement venant en appui sur la face supérieure du couvercle ou dans un renfoncement ménagé dans ladite face supérieure du couvercle. L’axe peut présenter, sur la face supérieure du couvercle, une tête adaptée à être actionnée par une clé appropriée.

Une telle configuration permet un passage aisé de la jambe de maintien entre la position angulaire de maintien et la position angulaire de libération. Le montage de la jambe de maintien peut être réalisé très simplement, en amenant ladite jambe de maintien par le dessous du couvercle. En outre, un couvercle préexistant, équipé d’un orifice pour le montage d’un verrou, peut être équipé d’une jambe de maintien afin de former un dispositif d’accès conforme à un mode de réalisation de l’invention. Il est ainsi possible soit d’utiliser un modèle de dispositif d’accès existant pour le doter en première monte d’une jambe de maintien, ce qui est intéressant en matière de coûts de développement de la solution mais aussi en termes de logistique (une seule référence de couvercle suffit à proposer une solution avec un verrou classique et une solution avec une jambe de maintien). Il est également possible d’adapter en seconde monte une jambe de maintien sur un dispositif d’accès préexistant, en lieu et place du verrou équipant le couvercle. Cela permet d’adapter un dispositif d’accès existant à de nouvelles contraintes techniques ou réglementaires.

En outre, la surface employée sur le couvercle pour réaliser la fixation de la jambe de maintien est faible.

La jambe de maintien peut par exemple être liée rigidement à l’axe par au moins une clavette. La (ou les) clavette permet de solidariser la jambe de maintien vis-à-vis de l’axe. Cela permet de tourner la jambe de maintien d’une position angulaire à une autre par simple rotation de l’axe auquel elle est liée. La clavette est également dimensionnée pour pouvoir reprendre l’effort vertical créé par la surpression présente dans l’installation souterraine, qui se traduit par un effort en cisaillement dans la clavette.

Le dispositif peut comporter un moyen d’indexation de la position angulaire de la jambe de maintien adapté à faciliter le positionnement et à retenir ladite jambe de maintien dans au moins deux positions angulaires prédéfinies, correspondant respectivement à la position angulaire de maintien et la position angulaire de libération. Typiquement, ce moyen de maintien peut comporter une rondelle d’indexation. Le moyen de maintien peut comporter un moyen complémentaire de la rondelle d’indexation et un dispositif élastique qui tend à maintenir ledit moyen complémentaire au contact de la rondelle d’indexation, ou la rondelle d’indexation au contact du moyen complémentaire.

Ce type de système d’indexation angulaire est simple et efficace. Des systèmes analogues sont parfois utilisés sur des verrous de couvercle d’accès à des infrastructures souterraines. La configuration générale d’un dispositif d’accès conforme à la présente invention permet une adaptation d’un tel système d’indexation, qui se révèle particulièrement pertinent. En effet, le passage de la position angulaire de maintien de la jambe de maintien (qui ne permet l’ouverture du dispositif d’accès que jusqu’une position entrouverte) à la position angulaire de libération (qui en permet l’ouverture complète) est réalisé par un simple changement de position angulaire de la jambe de maintien.

En position entrouverte le couvercle peut former un angle vis-à-vis du cadre inférieur à 45°, et de préférence compris entre 10° et 30°.

Par « vis-à-vis du cadre », on entend bien évidemment vis-à-vis du plan général d’extension du cadre, qui est matérialisé notamment par l’ouverture qu’il forme.

L’angle d’ouverture doit être suffisant pour permettre le débordement d’un liquide (typiquement d’eau) par le dispositif d’accès, tout en restant suffisamment faible pour garantir une fermeture spontanée du couvercle après le débordement (ou après une baisse de pression dans l’installation souterraine à laquelle le dispositif d’accès est associé. Une ouverture assez faible permet également d’éviter l’aspiration dans le regard d’un objet de grande dimension ou d’une personne.

Avantageusement, la jambe de maintien est fixée sur la face inférieure du couvercle à proximité d’un bord du couvercle qui est opposé à un axe de rotation du couvercle vis- à-vis du cadre.

Cette position préférentielle de la jambe de maintien entraine l’effort le plus faible possible dans la jambe de maintien et évite la génération d’un couple de basculement du couvercle.

La jambe de maintien peut comporter une portion allongée incurvée, de sorte que, ladite jambe de maintien étant en position angulaire de maintien, lors du passage entre la position fermée et la position entrouverte du couvercle, la distance entre le cadre et ladite portion allongée reste sensiblement constante. Cette configuration permet de fixer la jambe de maintien au plus proche d’un bord du couvercle, y compris lorsque ladite jambe de maintien est longue et s’étend profondément sous le couvercle.

L’invention porte également sur un procédé d’obtention d’un tel dispositif par installation, en seconde monte, d’une jambe de maintien sur un dispositif d’accès préexistant.

Plus précisément, l’invention porte également sur un procédé d’obtention d’un dispositif d’accès à une installation souterraine, sur la base d’un dispositif d’accès préexistant comportant un cadre et un couvercle monté pivotant vis-à-vis dudit cadre, le couvercle ayant une face supérieure et une face inférieure opposée à ladite face supérieure, le couvercle pouvant prendre une position fermée dans laquelle il est en appui sur la surface d’assise du cadre, le couvercle comportant un orifice adapté à recevoir un verrou et dans lequel est monté le verrou ou un obturateur.

Le procédé comporte les étapes de :

- démontage du verrou ou de l’obturateur, afin de libérer l’orifice du couvercle, - fourniture d’une jambe de maintien comportant une portion terminale en crochet,

- positionnement de la jambe de maintien sous la face inférieure du couvercle,

- fixation de la jambe de maintien par l’orifice du couvercle de manière pivotable selon un axe sensiblement orthogonal à la face inférieure du couvercle , de sorte que la jambe de maintien peut être positionnée :

- soit dans une position angulaire de maintien dans laquelle le couvercle peut être amené de la position fermée à une position entrouverte dans laquelle la portion terminale de la jambe de maintien interfère mécaniquement avec le cadre et empêche une ouverture du couvercle au-delà de ladite position entrouverte ;

- soit dans une position angulaire de libération, dans laquelle le couvercle peut être amené de la position fermée à une position ouverte dans laquelle l’ouverture du cadre est dégagée, sans que la jambe de maintien n’interfère mécaniquement avec le cadre.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après.

Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : la figure 1 représente, selon une vue en coupe un dispositif conforme à un mode de réalisation de l’invention, dans une position fermée ; la figure 2 représente, selon une vue en coupe, le dispositif de la figure 1 dans une position dite entrouverte ; la figure 3 représente, selon une vue partielle en trois dimensions, un dispositif conforme à un mode de réalisation de l’invention, la jambe de maintien du dispositif étant dans une position angulaire dite de maintien ; la figure 4 représente, selon une vue analogue à celle de la figure 3, le dispositif de la figure 3, la jambe de maintien étant dans une position angulaire dite de libération, la figure 5 représente, selon une vue partielle en trois dimensions, un dispositif conforme à un mode de réalisaiton de l’invention.

La figure 1 représente un exemple de dispositif d’accès 1 à une installation souterraine conforme à un mode de réalisation de l’invention. Le dispositif d’accès 1 comprend un cadre 2 destiné à être fixé de manière solidaire au sol, à une chaussée, ou à une construction fixe, et un couvercle 3. Le couvercle 3 peut être une trappe, un tampon, ou tout autre élément de recouvrement similaire.

Le cadre 2 et le couvercle 3 peuvent être réalisés, à titre d’exemple, en fonte ductile ou en acier.

Le couvercle 3 est monté articulé, notamment pivotant, vis-à-vis du cadre 2 autour d'un axe de pivotement (A) pour permettre à l'élément de recouvrement 3 de pivoter d’une position fermée vers une position ouverte et inversement. La charnière 4 représentée à la figure 1 l’est uniquement à titre d’exemple. De nombreux types d’articulations peuvent être utilisés afin de rendre le couvercle 3 pivotant, dans le contexte de la présente invention.

Dans la position fermée, représentée à la figure 1 , le couvercle 3 obture l’ouverture du cadre 2. Dans la position ouverte du couvercle, l’ouverture du cadre est dégagée, ce qui permet de contrôler l’installation souterraine située sous le dispositif d’accès 1 et/ou d’accéder à une cheminée de visite ou d'inspection d'un réseau souterrain.

Le dipositif est représenté à la figure 1 avec son couvercle 3 en position fermée. Dans cette position, le couvercle est en appui sur une surface d'assise 5 du cadre 2, formée par une paroi périphérique interne au cadre 2. Un joint 6 peut être prévu. Le joint 6 optionnel peut permettre d’amortir les chocs ou vibrations du couvercle 3. Il peut aussi, dans certains modes de réalisation, améliorer l’étanchéité entre le couvercle 3 et le cadre 2.

Selon l’invention, le dispositif d’accès comporte une jambe de maintien 7. La jambe de maintien 7 s’étend sous une face inférieure 8 du couvercle 3. La face inférieure 8 du couvercle est située du côté de l’installation souterraine à laquelle le dispositif d’accès est associé, lorsque le couvercle 3 est en position fermée. La face inférieure 8 est opposée à une face supérieure 9 du couvercle 3. La face supérieure 9 est exposée à l’environnement extérieur lorsque le couvercle est en position fermée. La face supérieure 9 correspond notamment à la surface du couvercle sur laquelle il est possible de circuler lorsque le couvercle est en position fermée.

La jambe de maintien 7 est ainsi située en totalité sous le couvercle 3 (c’est-à-dire sous la face inférieure 8 lorsque le couvercle 3 est en position fermée), auquel elle est fixée. La jambe de maintien 7 est une pièce allongée, qui s’étend sensiblement perpendiculairement au couvercle 3, c’est-à-dire sensiblement perpendiculairement à la face inférieure 8, selon un axe d’extension (E).

La jambe de maintien est formée d’un matériau résistant en traction. Elle peut être formée par exemple en fonte, en acier, ou encore en matériau composite, selon l’application considérée.

La jambe de maintien 7 est fixée au couvercle 3 par des moyens assurant une solide fixation, tout en permettant une rotation de la jambe de maintien selon son axe d’extension (E), ou selon un axe proche de son axe d’extension (E).

La jambe de maintien comporte une partie terminale 10 formant un crochet. En particulier, le crochet formé par la partie terminale 10 comporte une surface d’appui 11 , sensiblement perpendiculaire à l’axe d’extention (E) de la jambe de maintien et qui fait face à la face inférieure 8 du couvercle 3.

Dans l’exemple de mode de réalisation ici représenté, et tel que bien visible également à la figure 3, la jambe de maintien 7 est fixée au couvercle 3 via un axe 12. L’axe 12 est positionné dans un orifice formé dans le couvercle 3 (il peut s’agir d’un orifice formé pour cela ou d’un orifice initialement formé pour accueillir un verrou). L’axe 12 a ainsi une portion située du côté de la face supérieure 9 du couvercle. Cette portion de l’axe 12 peut former une tête 13, dont la forme permet de tourner l’axe à l’aide d’un outil. La tête 13 peut ainsi prendre diverses formes prismatiques. Il peut s’agir par exemple d’une tête hexagonale ou d’une tête carrée. La tête 13 peut être logée dans un renfoncement 14 ménagé dans la face supérieure 9 du couvercle 3, afin que la tête 13 ne dépasse pas du plan d’extension majoritaire de la surface supérieure 9. L’axe 12 présente un épaulement 15 venant en appui dans le renfoncement 14, ce qui bloque l’axe 12 en translation. Alternativement, une rondelle d’appui pourrait être interposée entre le couvercle et la tête 13 de l’axe, et/ou l’appui de l’axe 12 sur le couvercle 3 pourrait être réalisé sur la surface supérieure 9. Cela permet d’éviter que l’axe ne traverse l’orifice du couvercle 3, et permet une reprise des efforts de traction de l’axe sur une surface du couvercle 3.

La jambe de maintien 7 est fixée à l’axe 12 à l’aide de tout moyen approprié assurant une liaison rigide.

Par exemple, l’axe 12 peut être fileté, et la jambe de maintien comporte un puits taraudé dans lequel l’axe 12 est vissé. Afin de garantir le maintien en rotation de la jambe de maintien 7 vis-à-vis de l’axe 12 (afin que toute rotation de l’axe 12 entraine une rotation équivalente de la jambe de maintien) divers dispositifs peuvent être utilisés. Un contre-écrou peut être mis en place sur l’axe 12 et serré sur la jambe de maintien. Une clavette 16, transversale à la jambe de maintien et traversant l’axe 12 peut être utilisée. Alternativement, la clavette 16 peut être dimensionnée pour participer au (ou assurer le) maintien en translation de la jambe de maintien 7 vis-à-vis de l’axe 12. Plusieurs clavettes 16 peuvent être utilisées.

La figure 2 représente le dispositif d’accès à une infrastructure souterraine de la figure 1 , dans une position entrouverte.

Entre la position fermée et la position entrouverte, le couvercle 3 a pivoté autour de l’axe de pivotement (A) et il n’est plus en appui sur la surface d'assise 5 du cadre 2. Le pivotement du couvercle 3 peut être provoqué par la remontée d’eau sous pression depuis l’infrastructure souterraine, comme cela peut typiquement être le cas lors d’une inondation, suite à des fortes pluies, etc. Une augmentation de la pression dans l’infrastructure souterraine, pour quelque raison que ce soit, peut également provoquer un tel phénomène.

Dans la position entrouverte, la surface d’appui 11 de la partie terminale 10 de la jambe de maintien 7 vient au contact d’une surface de retenue 17 correspondante. C’est donc la position entrouverte qui détermine précisément l’orientation de la surface d’appui 11 , afin de maximiser la surface de contact entre la surface d’appui 11 et la surface de retenue 17. Ainsi, l’ouverture du couvercle 3 au-delà de la position entrouverte est empêchée. Dans cette position entrouverte, le couvercle 3 forme un angle a inférieur à 90° vis-à-vis du cadre 2, et en particulier vis-à-vis de la surface d'assise 5. Cela permet au couvercle de reprendre spontanément sa position fermée lorsque la pression d’eau ou de gaz dans l’infrastructure souterraine retombe sous un certain seuil ne permettant plus son maintien en position entrouverte. En pratique, afin de faciliter ce retour en position fermée mais aussi pour éviter de créer une ouverture de grande dimension en position entrouverte tout en permettant néanmoins un débordement de fluide et/ou un relâchement de pression dans l’infrastructure souterraine, la jambe de maintien 7 peut être dimensionnée de sorte que l’angle a soit compris entre 5° et 60°, par exemple entre 15° et 45°, tel qu’environ 30°.

Le dispositif objet de la présente invention remplit ainsi la fonction de sécurité recherchée, par un moyen simple.

On notera que la jambe de maintien 7, bien que présentant une forme allongée selon l’axe d’extension (E), n’est pas nécessairement rectiligne. En particulier, la jambe de maintien peut présenter une portion incurvée. Cette incurvation de la jambe de maintien 7 permet d’éviter toute interférence mécanique de la jambe de maintien avec le bord du cadre 2 lors du passage du couvercle de la position fermée à la position entrouverte. Elle permet d’optimiser la section de la jambe de maintien 7. Elle permet enfin de faciliter la formation et l’adaptation à la surface de retenue 17 de la surface d’appui 11 de partie terminale 10 de la jambe de maintien 7.

Comparativement aux solutions connues dans l’état de la technique, l’objet de la présente invention a des avantages supplémentaires qui apparaissent à la lumière des figures 3 et 4.

La figure 3 représente un dispositif conforme à un mode de réalisation de l’invention, la jambe de maintien 7 du dispositif étant dans une position angulaire dite de maintien. La position angulaire de maintien de la jambe de maintien correspond également à la position représentée à la figure 1 et à la figure 2.

Dans la position angulaire de maintien de la jambe de maintien 7, le couvercle 3 peut passer de la position fermée à la position entrouverte, et inversement, mais la jambe de maintien 7 interfère mécaniquement avec le cadre 2 en position entrouverte, empêchant le couvercle d’être ouvert d’avantage (comme cela est illustré à la figure 2).

A la figure 4, la jambe de maintien 7 a été amenée dans une position angulaire de libération. On notera qu’à la figure 4, afin de faciliter la compréhension de la figure, la jambe de maintien 7 n’est pas représentée coupée selon le plan de coupe adopté pour le reste de la figure.

Comparativement à la figure 3, la jambe de maintien 7 a donc été amenée dans la position de libération par pivotement à 90° (dans l’exemple ici représenté) selon son axe d’extension (E). Le pivotement est obtenu par actionnement en rotation de la tête 13 de l’axe 12, à l’aide d’un outil adapté, par exemple une clé. La clavette 16 assure le blocage en rotation de la jambe de maintien 7 vis-à-vis de l’axe 12, et donc sa rotation concomitante lorsque l’axe 12 est tourné.

Bien évidemment, selon la configuration de la jambe de maintien 7 et plus généralement du dispositif d’accès, la position de libération n’est pas nécessairement à 90° de la position de maintien.

Dans la position de libération, la partie terminale 10 de la jambe de maintien, et la surface d’appui 11 , sont conformées pour ne pas interférer mécaniquement avec le cadre 2 lors de l’ouverture du couvercle. Il est ainsi possible d’ouvrir complètement le couvercle, typiquement selon un angle de 90° ou légèrement plus vis-à-vis du cadre 2.

Selon la forme de la jambe de maintien et la forme de sa partie terminale, l’angle entre entre la position angulaire de maintien et la position angulaire de libération n’est pas nécessairement de 90°. On notera par ailleurs que dans l’exemple représenté, une rotation de 90° dans un sens ou dans l’autre permet de passer en position angulaire de libération depuis la position angulaire de maintien. De même, et à titre d’exemple pour le mode de réalisation représenté, une rotation de 180° permet également d’aboutir à une position angulaire de libération de la jambe de maintien 7.

Ainsi, tandis que la position angulaire de maintien est généralement (mais pas nécessairement) unique, plusieurs positions angulaires de libération peuvent être adoptées, selon divers angles selon la forme de la jambe de maintien et la configuration du dispositif d’accès.

Afin d’aider l’utilisateur à positionner la jambe de maintien dans la position angulaire souhaitée, soit pour garantir le maintien en position entrouverte en cas de supression et/ou de débordement dans l’infrastructure souterraine, soit pour permettre l’ouverture complète du couvercle, un moyen d’indexation peut être utilisé.

Dans l’exemple de mode de réalisation représenté aux figures 1 à 4, le moyen d’indexation est formé d’une rondelle d’indexation et d’un élément complémentaire. Ce type de dispositif se révèle particulièrement adapté à la présente application. Une rondelle d’indexation est formée d’une rondelle comportant des encoches ou des surépaisseurs radiales, tandis que l’élément complémentaire comporte des formes adaptées à coopérer mécaniquement avec les encoches ou surépaisseurs de la rondelle d’indexation. Dans certains cas, l’élément complémentaire peut être identique à la rondelle d’indexation. Par exemple, dans l’exemple représenté, une rondelle d’indexation 18 est montée sur l’axe 12 et bloquée en rotation (mais non en translation) vis-à-vis de l’axe 12. Un élément complémentaire adapté est formé par le couvercle 3, sur la face inférieure entourant l’orifice par lequel l’axe 12 traverse le couvercle 3. La rondelle d’indexation 18 est maintenue en pression sur l’élément complémentaire par un élément élastique 19, à savoir un ressort hélicoïdal dans l’exemple ici représenté.

En outre, du fait de l’effort exercé par l’élément élastique, l’épaulement 15 est maintenu au contact du couvercle 3, de sorte que la jambe de maintien 7 ne risque pas de vibrer sous ledit couvercle 3.

Du fait de la correspondance de forme entre la surface de la rondelle d’indexation 18 et l’élément complémentaire, un emboîtement se produit entre la rondelle d’indexation et l’élément complémentaire, lorsque la jambe de maintien 7 est dans certaines positions souhaitées, correspondant soit à une position angulaire de maintien, soit à une position angulaire de libération.

Pour le passage d’une position angulaire à une autre, il est nécessaire de vaincre la force de rappel créée par l’élément élastique et qui évite le passage par inadvertence d’une position angulaire à une autre. Bien évidemment une configuration dans laquelle la rondelle d’indexation 18 est portée par le couvercle 3 et le moyen complémentaire est porté par l’axe 12 peut être utilisé dans le contexte de la présente invention.

En alternative ou en complément au moyen d’indexation décrit ci-dessus, une butée 20 peut être utilisée. La butée 20 est formée sous le couvercle 3, en saillie de sa face inférieure 8. La butée 20 est configurée pour interférer mécaniquement avec la jambe de maintien 7 afin d’empêcher sa rotation, dans un sens de rotation, au-delà d’une position angulaire donnée. Cette position angulaire correspond avantageusement à la position de maintien. L’utilisateur est ainsi certain, lorsque la jambe de maintien est mise en appui sur la butée 20 par rotation de l’axe 12, que la jambe de maintien 7 est correctement positionnée en position de maintien.

Dans l’exemple ici représenté, la jambe de maintien 7 comporte un ergot 21 adapté à coopérer avec la butée 20.

Bien évidemment, une seconde butée peut être prévue afin de déterminer de manière univoque une position angulaire d’ouverture de la jambe de maintien.

En utilisant de manière combinée une butée et un moyen d’indexation tel qu’une rondelle d’indexation, la butée permet de garantir que la jambe de maintien est dans la position souhaitée (dans la position angulaire de maintien ou dans une position d’ouverture), tandis que la rondelle d’indexation garantit que la jambe de maintien reste dans cette position. L’invention ainsi développée permet l’obtention d’une fonction de sécurité, à savoir de permettre un débordement de liquide et/ou un relâchement de pression par un dispositif d’accès à une infrastructure souterraine, par exemple de type « trou d’homme », tout en garantissant un retour du dispositif d’accès en position fermée lorsque la cause de l’ouverture cesse. Comparativement aux dispositifs connus, le dispositif proposé dans l’invention est simple à mettre en oeuvre. Il est notamment possible d’équiper en première monte des dispositifs d’accès adaptés à recevoir un verrou, et/ou de remplacer sur des dispositifs existants le verrou par une jambe de maintien selon la configuration proposée dans l’invention. En outre, aucun démontage n’est nécessaire pour ouvrir complètement le couvercle du dispositif d’accès. Aucun risque de perte d’un élément n’existe.