La présente invention concerne un dispositif permettant d'adapter en toute sécurité, un cycloergomètre pour sujets âgés, obèses ou handicapés, aux soins, aux tests à l'effort, aux tests de scintigraphies, de relaxations, de prélèvements et autres applications médicales ou non médicales tels que l'entraînement sportif ou le fitness.

L'ergomètre est un appareil permettant d'effectuer des exercices musculaires qui consiste à faire reproduire à l'utilisateur, des mouvements qui le feraient se déplacer s'il n'était pas sur cette machine. Le cycloergomètre reproduit le mouvement de la bicyclette. Il dispose de résistances étagées permettant d'intensifier l'effort. Relié à des capteurs, il permet de mesurer les performances du sujet. Dans le cadre

d'applications médicales, il permet de mesurer l'adaptation cardio-pulmonaire à l'effort. Cet appareil est aussi utilisé dans le cadre d'une thérapie pour la réadaptation de sujets handicapés ou obèses ainsi que pour les sportifs . Un cycloergomètre est composé principalement, d'un siège, d'un pédalier soumis à des résistances étagées et de poignées. La plupart des cycloergomètres présentent de petits sièges comparables à des selles de bicyclettes. Ces petits sièges ne sont pas adaptés aux sujets âgés ou handicapés qui éprouvent des difficultés à se hisser au niveau du siège ou à se relever et qui doivent ensuite, rester en équilibre sur ce siège étroit. C'est aussi le cas pour les sujets obèses dont l'étroitesse du siège provoque une impossibilité physique et des difficultés d'équilibre. A la suite d'efforts trop intenses, des sujets peuvent aussi être victimes de malaises vagaux ou de syncopes; il devient alors urgent de les déposer au sol et sur le dos et de procéder à la levée de leurs jambes. Cette procédure est difficile, épuisante et dangereuse pour le personnel soignant et le sujet.

Le dispositif selon l'invention permet de remédier à tous ces

inconvénients. Il comporte en effet selon une première caractéristique, un siège permettant la réception d'un fessier standard , monté sur l'extrémité d'une jambe articulée, au départ, à un niveau très haut et incliné, permettant à la personne de s'asseoir sans contrainte et ensuite d'effectuer une descente motorisée du sujet, adaptée aux exercices physiques. L'exercice achevé, l'assistance électrique du siège, permet au sujet de se relever aisément . Dans le début de la course, le siège, variable en hauteur et inclinaison, permet différentes postures de travail concernant les groupes musculaires. Ce siège dispose d'une mobilité horizontale d'avance ou de recul pour une bonne adaptation du sujet aux exercices physiques. Ce siège dispose aussi d'un dossier haut en deux parties formant un angle inférieur à 180°, avec une fente d'aération centrale. Le dossier est aussi mobile à partir d'un axe servant de pivot et permettant d'obtenir si nécessaire, un plan horizontal dans le prolongement du siège. Le siège dispose d'extensions latérales de part et d'autre du siège principal. Ces extensions sont reliées au siège principal par l'intermédiaires d'axes charnières et sont bloquées à l'horizontal dans le prolongement latéral du siège principal. De même, le dossier dispose

d'extensions latérales, de part et d'autre du dossier principal par l'intermédiaire d'axes charnières pouvant être bloquées dans le prolongement vertical du dossier principal. Ces extensions sont particulièrement adaptées aux sujets obèses. Pour plus de confort, un appui tête, monté sur une bande élastique, coulisse partiellement sur le dossier principal pour s'adapter à la position de la tête du sujet. La commande de la montée ou de la descente du siège se fait par bouton-poussoir situé à l'extrémité d'un bras tubulaire positionné sur le côté main droite ou gauche du sujet. Le guidon de tirage est constitué de deux bras tubulaires reliés en partie haute par un élément horizontal cambré vers le siège. A la base et de part et d'autre du guidon, deux repose-chevilles cylindriques avec une garniture en mousse, situés à un niveau nettement supérieur au niveau du siège, permettent d'agir contre les risques de malaises vagaux ou de syncopes, en laissant la personne sur le siège. Le dossier est alors positionné à l'horizontal dans le prolongement du siège et les jambes sont levées et en appuis sur les repose-chevilles. La commande des étages de résistances au pédalage, se fait par bouton-poussoir situé à l'extrémité d'un bras tubulaire positionné sur le côté main-gauche ou droite du sujet.

Selon un mode particulier de réalisation, l'avance ou le recul du siège avec son dossier, peut être motorisé au moyen d'une vis sans fin à rotation motorisée et de deux axes de guidage.

Selon un mode particulier de réalisation, le siège principal peut disposer d'une extension mobile avant, au moyen d'un support tubulaire ouvert sous le siège principal, avec une allonge tubulaire emboîtée et coulissante, permettant de supporter un siège complémentaire avant.

Les dessins annexés illustrent l'invention:

La figure 1 représente en élévation de côté, le dispositif de l'invention avec le siège en position basse de travail.

La figure 2 représente en élévation de côté, le dispositif de l'invention avec le siège en position intermédiaire pour travail différencié des groupes musculaires.

La figure 3 représente en élévation de côté, le dispositif de l'invention avec le siège en position haute, incliné au maximum, pour accès aisé des sujets âgés, obèses ou handicapés. La figure 4 représente eh élévation de face, une vue partielle du siège et du dossier sans extensions latérales.

La figure 5 représente en vue de dessus, une vue partielle du siège et du dossier sans extensions latérales.

La figure 6 représente en élévation de face, une vue partielle du siège et du dossier avec extensions latérales dépliées.

La figure 7 représente en élévation de côté, le dispositif de l'invention avec le siège en position intermédiaire dont le dossier est rabattu à l'horizontal.

La figure 8 représente en élévation, de face, une vue partielle du siège et du dossier comportant l'appui-tête à hauteur réglable.

La figure 9 représente en élévation, de côté, le dispositif de l'invention avec le siège et le dossier comportant l'appui-tête.

La figure 10 représente en coupe, une élévation de face sur le guidon de tirage et les repose-chevilles.

La figure 11 représente en vue de dessus, le dispositif de l'invention avec le siège et le dossier dont les extensions latérales sont dépliées.

La figure 12 représente en coupe une élévation de face dont le siège repose sur un système d'avance ou de recul motorisé.

La figure 13 représente en élévation de côté, le dispositif de l'invention montrant la mobilité du siège à partir d'un bras de commande situé sur le côté.

La figure 14 représente en élévation de côté, le dispositif de l'invention dont le siège principal dispose d'une allonge avant mobile.

La figure 15 représente en vue de dessus hors siège et dossier, le dispositif de l'invention montrant le support tubulaire situé sous le siège et son allonge.

La figure 16 représente en élévation de côté, le dispositif de l'invention dont l'allonge du siège principal est dépliée.

En référence à ces dessins, le dispositif comporte un socle commun ( 1 ) permettant d'unir la partie siège et la partie pédalier située à l'avant. Des pieds ( 2 ) fixés sur ce socle assurent de part et d'autre, la stabilité et l'équilibre du dispositif. Un carter ( 3 ) fixé sur le socle ( 1 ) sert de support à l'articulation d'une jambe ( 4 ) permettant l'élévation ou la descente du siège ( 5 ). Le siège ( 5 ) repose sur un support ( 6 ) coulissant librement sur 2 axes de guidage ( 7 ). Un dossier ( 8 ) composé de 2 éléments verticaux formant un angle inférieur à 180° séparés par une fente ( 9 ) et articulés sur un axe ( 10 ) permettant son inclinaison jusqu'à la position horizontale. La commande de l'élévation ou de la descente du siège ( 5 ) avec le dossier ( 8 ), se fait à partir de l'extrémité d'un bras latéral ( 11 ) situé sur côté main droite du sujet. Un carter (12) fixé sur le socle ( 1 ) comporte le système de pédalier ( 13 ) à résistances étagées, commandées depuis l'extrémité d'un bras latéral ( 32 ) situé sur côté main gauche du sujet . Un support ( 14 ) et un écran ( 15 ) permettent le contrôle des performances physiques du sujet. Un guidon ( 16 ) de forme ergonomique, lié ou non au support ( 14 ) permet au sujet de se tirer ou de se maintenir lors de son installation. De part et d'autre du guidon ( 16 ), des repose-chevilles latéraux ( 17 ) permettent à un patient allongé sur l'ensemble siège ( 5 ) et du dossier ( 7 ) d'avoir la possibilité de poser les jambes à un niveau supérieur à la tête du sujet. Deux éléments de sièges complémentaires ( 18 ) permettent d'élargir l'assise du siège principal ( 5 ) à partir des axes ( 19 ). Deux éléments de dossiers complémentaires ( 20 ) permettent d'élargir le dossier principal ( 8 ) à partir des axes ( 21 ). Un appui tête libre ( 22 ) fixé sur une bande élastique ( 23 ) coulisse sur le dossier ( 8 ) pour un ajustement au niveau de la tête du sujet.

Selon une variante illustrée par les figures 12 et 13, un support de siège

( 24 ) relié à deux axes de guidage ( 25 ) et une vis sans fin centrale motorisée ( 26 ) permettent l'avance ou le recul par motorisation, du siège ( 5 ). L'ensemble du système est réuni dans un boîtier ( 27 ) fixé sur le bras articulé ( 4 ).

Selon une autre variante illustrée par les figures 14, 15 et 16, le siège ( 5 ) repose sur un support tubulaire ( 28 ) ouvert sur l'avant pour contenir un autre support tubulaire ( 29 ) permettant d'allonger le support pour la réception d'un siège

complémentaire ( 30 ) articulé sur une attache ( 31 )

Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux test d'efforts, de soins et de scintigraphie en toute sécurité de sujets âgés, obèses ou handicapés, et à l'entrainement des sportifs ou d'exercices de fitness.