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Title:
DEVICE FOR ALTERING THE NATURAL PRESSURE DISTRIBUTION OF A SKI ON THE GLIDING SURFACE THEREOF
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1996/028224
Kind Code:
A1
Abstract:
An interface device for altering the natural pressure distribution of a ski on the gliding surface thereof. The device includes a vertically movable sensor (69) for sensing stress on one portion of the boot sole, and an elongate transmission member with both ends attached to the ski. The device is characterised in that the transmission member is a blade (75) locally provided with an unsupported flexible portion (75a) engaged by the sensor.

Inventors:
ARDUIN JOEL (FR)
COMMIER PHILIPPE (FR)
FERREIRA LOUIS-PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR1996/000367
Publication Date:
September 19, 1996
Filing Date:
March 08, 1996
Export Citation:
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Assignee:
SALOMON SA (FR)
ARDUIN JOEL (FR)
COMMIER PHILIPPE (FR)
FERREIRA LOUIS PHILIPPE (FR)
International Classes:
A63C5/075; A63C9/00; (IPC1-7): A63C5/075; A63C9/00
Domestic Patent References:
WO1993015797A11993-08-19
WO1993014837A11993-08-05
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif interface destiné à modifier la répartition naturelle d'un ski sur sa surface de glisse, comprenant un palpeur mobile (69, 89) selon une direction verticale, prévu pour capter les sollicitations d'une partie de la semelle de chaussure, un organe de transmission longiligne dont les deux extrémités sont prévues pour être reliées au ski, caractérisé par le fait que l'organe de transmission est une lame (75, 90, 95) présentant localement une zone flexible (75a, 90a) qui est privée d'appui et contre laquelle le palpeur repose.
2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé par le fait que la lame (75, 90, 95) est étirée entre ses deux extrémités qui sont prévues pour être reliées au ski, qu'une cuvette (73) ou un rebord (91) maintient la zone flexible (75a, 90a) de la lame surélevée par rapport à la surface définie par la surface supérieure du ski, et que le palpeur (69, 89) repose sur la zone flexible (75a, 90a).
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait qu'une extrémité de la lame est solidaire d'une embase (66) prévue pour être solidarisée au ski, que l'embase (66) présente une cuvette (73) au. dessus de laquelle la zone flexible de la lame (75a) est étendue, que l'embase porte une articulation (67) pour une plaque de base (65) qui s'étend au. dessus de l'embase, et que le palpeur (69) est fixé à la plaque de base (65).
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que la plaque de base présente à sa surface inférieure un sabot (72) prévu pour pénétrer dans la cuvette (73) de la plaque de base.
5. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que la lame (90) est localement surélevée par un rebord (91) et que le palpeur (89) repose sur la partie flexible de la lame (90a) à proximité du rebord (91).
6. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que la lame (95) présente deux extrémités (95a, 95b) prévues pour être solidarisées au ski en avant et en arrière de l'élément de retenue avant et l'élément de retenue arrière, respectivement.
7. Ski caractérisé par le fait qu'il comprend un dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6.
Description:
Dispositif destiné à modifier la répartition naturelle d'un ski sur sa surface de glisse

L'invention concerne un dispositif destiné à modifier la répartition naturelle d'un ski sur sa surface de glisse. L'invention concerne également un ski équipé d'un tel dispositif.

On sait que l'on peut modifier le comportement d'un ski sur la neige pour le rendre plus guidant ou plus pivotant en fonction de la variation des appuis de la chaussure du skieur. Ces sollicitations que le skieur transmet au ski sont transformées en un moment de flexion qui s'exerce sur l'une et/ou l'autre extrémité du ski. Le moment de flexion modifie la répartition de pression du ski sur sa surface de glisse, ce qui le rend, selon les cas, plus guidant, c'est-à-dire plus stable en conduite, ou plus pivotant, c'est-à-dire plus facile à faire virer.

Un dispositif de ce type est déjà connu d'après la demande de brevet européen publiée sous le numéro EP 530 449.

Ce dispositif comprend un palpeur mobile verticalement, sur lequel une partie de la chaussure repose.

Le palpeur est relié à un basculeur de renvoi qui transforme les sollicitations verticales captées par le palpeur en des sollicitations horizontales qui sont transmises au ski par l'intermédiaire d'une plaque de transmission.

Ainsi, les sollicitations verticales de la chaussure sont transmises au ski sous la forme d'un moment de flexion appliqué à l'une au moins des extrémités du ski. Ce moment de flexion modifie la répartition naturelle de pression du ski sur la neige.

Ce dispositif donne de bons résultats, toutefois, sa construction est relativement complexe. En effet, le palpeur exerce son action sur le ski par l'intermédiaire du basculeur de renvoi et de la plaque de transmission.

Le problème posé par l'invention est de réaliser une construction plus simple d'un dispositif destiné à modifier la répartition naturelle de pression d'un ski sur sa surface de glisse.

Le problème est résolu selon l'invention par la mise en oeuvre d'une lame flexible dont on modifie la courbure de façon locale. Un palpeur sur lequel la chaussure repose est en appui sur la lame, dans sa zone de courbure variable. Les extrémités de la lame sont prévues pour être solidarisées au ski. La variation de courbure provoquée par l'appui du palpeur sur la lame modifie sa longueur hors tout, d'où il résulte une contrainte de flexion s'exerçant sur au moins l'une des extrémités du ski.

L'invention sera mieux comprise en se référant à la description ci-dessous et aux dessins en annexe qui en font partie intégrante.

La figure 1 est une vue de côté du dispositif interface monté sur une portion de ski, et équipé de deux éléments de retenue avant et arrière.

La figure 2 est une vue de dessus de la construction de la figure 1.

La figure 3 représente en vue de côté un dispositif interface selon un autre mode de mise en oeuvre de l'invention.

La figure 4 illustre une autre variante de réalisation du dispositif interface.

La figure 1 montre la partie médiane d'un ski équipée de deux éléments de retenue 62 et 63 semblables aux éléments précédents. L'élément de retenue arrière 63 est monté sur une embase 64 solidarisée au ski. L'élément 63 est solidaire du ski au moins pour la direction verticale.

L'élément de retenue avant 62 présente une plaque de base 65 articulée à une embase 66 autour d'un axe transversal 69 situé en avant de l'élément de retenue. Naturellement, tout autre moyen d'articulation approprié convient.

L'élément de retenue avant 62 présente une plaque d'appui 68 sur laquelle la partie avant de la semelle repose.

Grâce à l'articulation autour de l'axe 69, la plaque d'appui 68 peut osciller sur une faible amplitude selon une direction approximativement verticale. Eventuellement, le mouvement vers le haut de la plaque de base 65 est limité par des pattes 70.

Approximativement sous la plaque d'appui 69, la plaque de base 65 présente un sabot 72 qui fait saillie sous la plaque de base.

A l'aplomb du sabot, l'embase 66 présente une cuvette 72 dont la forme et les dimensions sont prévues pour que le sabot puisse pénétrer à l'intérieur de la cuvette.

Une lame flexible 75 est étendue globalement entre les éléments de fixation avant et arrière. La lame 75 présente une nature inextensible, par contre, de façon avantageuse, elle est hautement flexible. Par exemple, elle est formée par un ruban métallique. Elle peut aussi être réalisée à partir d'un ou plusieurs câbles. A l'avant, la lame est fixée à l'embase. Du fait de l'épaisseur de l'embase, l'extrémité avant de la lame est surélevée par rapport à la surface supérieure du ski. La lame repose contre la surface supérieure de l'embase jusqu'au bord de la cuvette, puis passe au-dessus de la cuvette 72. Une zone 75a de la lame se trouve donc privée d'appui entre les bords de la cuvette. Le sabot repose sur cette zone 75a de la lame. Du fait de sa souplesse et de la présence de la cuvette, la lame 75 présente dans sa zone 75a une courbure variable.

Vers l'arrière, la lame est reliée solidairement au ski par tout moyen approprié. Par exemple, comme le représente la figure, la lame est prise en sandwich entre la glissière et l'embase 64.

La tension de la lame est suffisante pour qu'elle supporte au repos la composante du poids du skieur qui passe par la plaque d'appui avant 69.

Au cours de la pratique du ski, une sollicitation verticale additionnelle de l'avant de la semelle de chaussure est transmise à la zone 75a de la lame par la plaque d'appui 69 et le sabot 72. La zone 75a est entraînée en flexion dans la cuvette, ce qui crée sur les extrémités de la lame deux contraintes de traction. Ces contraintes tendent à rapprocher l'une de l'autre les deux embases avant et arrière. Les embases soumettent le ski à un moment de flexion qui tend à relever ses extrémités.

Les moments de flexion auxquels les embases soumettent le ski dépendent de l'intensité des sollicitations de traction, mais aussi de l'altitude par rapport au ski de chacun des points d'ancrage de la lame sur les embases. On pourrait par exemple diminuer l'action de la lame sur l'arrière du ski en abaissant le point d'ancrage arrière contre la surface supérieure du ski, par exemple, en montant l'extrémité de la lame non pas entre la glissière et la plaque de base, mais entre la plaque de base et la surface supérieure du ski.

Eventuellement, comme le montrent les figures 1 et 2, la cuvette peut être remplie d'un bloc 77 de mousse ou tout autre matériau approprié pour empêcher la neige et les salissures de gêner la flexion de la lame dans la cuvette. Eventuellement, le bloc peut présenter des qualités amortissantes ou visco- élastiques. Le bloc 77 peut présenter une certaine dureté pour résister à l'appui du sabot 72 et augmenter l'intensité des sollicitations de la chaussure qui est nécessaire pour faire varier la courbure de la zone 75a de la lame.

La figure 3 illustre une variante de réalisation. Le ski est équipé de deux éléments de retenue 82 et 83. L'élément avant 82 est monté de façon solidaire sur une embase 84 qui est elle-même solidarisée au ski. L'élément arrière 83 présente une glissière 85 montée articulée par rapport à une plaque de base 86 autour d'un axe transversal 87. La glissière présente sur l'avant une plaque d'appui 89 sur laquelle la semelle de chaussure repose.

Comme dans le cas précédent, une lame 90 est tendue entre les embases avant et arrière. Les extrémités de la lame sont par exemple solidarisées à chacune des embases, ou bien, comme le représente la figure 3, la lame 90 peut être solidarisée à l'arrière à la face inférieure de la glissière 85. Sur l'arrière, la lame est guidée par un rebord d'appui 91 de l'embase qui est surélevé par rapport au reste de l'embase. Le rebord est situé en avant de l'extrémité avant de la glissière 85. Au-delà de ce rebord, c'est-à-dire sous la glissière 85, la lame est décollée de la surface supérieure de l'embase, et elle est maintenue sans appui sur une zone 90a qui, du fait de la souplesse de la lame présente une courbure variable.

La glissière est en appui contre cette zone 90a de la lame, et par exemple, elle présente sur l'avant et à sa face inférieure un sabot d'appui 92.

Au cours de la pratique du ski, l'appui de la semelle de chaussure sur la plaque d'appui arrière tend à abaisser le sabot 92 sous le niveau défini par le rebord d'appui 91. La lame est alors déformée entre le rebord et le sabot. Il en résulte à chaque extrémité de la lame une contrainte de traction qui est transmise à chacune des embases. Sous l'effet de ces contraintes de traction, les embases soumettent les extrémités du ski à un moment de flexion.

Comme dans le cas précédent, le moment de flexion peut être modifié par l'altitude du point où la contrainte de traction est transmise à l'embase. Pour l'élément arrière, il serait possible de diminuer l'intensité du moment de flexion en solidarisant la lame non pas à la glissière, mais directement à l'embase, ou alors en prévoyant dans l'embase une ouverture centrale pour abaisser l'extrémité de la lame jusqu'à la surface supérieure du ski.

On pourrait aussi prévoir sous la zone 90a de la lame, comme dans le cas précédent un bloc de mousse ou autre matériau approprié, qui présente par ailleurs une certaine dureté de façon à soutenir l'embase 85 en coopération avec la tension de la lame.

La figure 4 représente une variante de réalisation selon laquelle la lame 95 est solidarisée au ski en ses deux extrémités 95a et 95b situées respectivement en avant de l'élément de retenue avant 102 et en arrière de l'élément de retenue arrière 103. Les extrémités sont solidarisées au ski par tout moyen approprié, par exemple des vis.

Entre ces deux extrémités, la lame est surélevée par rapport à la surface supérieure du ski et elle est étendue.

La figure 4 montre la lame surélevée vers l'avant par une embase 96 située sous l'élément de retenue avant 102. La lame passe librement sur l'embase par exemple au niveau d'une rainure ou d'une fente.

De même, vers l'arrière, la lame est surélevée par une embase 97 située sous l'élément de retenue arrière.

Entre les deux embases, la lame est étendue en traction.

Pour modifier localement la courbure de la lame, on peut utiliser l'une des constructions décrites relativement à la figure 3, avec une cuvette 98 située dans l'embase 96, et une plaque de base articulée 99 faisant pression sur la lame par un sabot 100 située à l'aplomb de la cuvette.

Une construction comme celle de la figure 3 pourrait aussi être utilisée.

La présente invention n'est pas limitée aux différents modes de réalisation qui viennent d'être décrits. Il est possible de trouver de nombreuses variantes ou équivalents techniques.

Notamment, la flexibilité de la lame pourrait varier le long de la lame. C'est-à- dire que la lame pourrait présenter une flexibilité maximale dans sa zone où elle est privée d'appui, et pourrait être plus rigide, voire totalement rigide sur d'autres parties de sa longueur