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Patent Searching and Data


Title:
DEVICE FOR ASSEMBLING STRIPS FOR THE FABRICATION OF A STRUCTURE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/211403
Kind Code:
A1
Abstract:
Device for assembling strips for the fabrication of a structure of a wall or of a truss girder, comprising: - at least one layer having strips oriented along a first axis X and termed "crossmembers", each crossmember having: o a front face provided with a pitted region formed by a grooving oriented along a locking axis D1 and also a grooving oriented along a locking axis D2; o a rear face provided with a grooving oriented along the locking axis D1; - at least one layer having strips oriented along a second axis Y and termed "uprights", each upright having: o a front face provided with a pitted region formed by a grooving oriented along the locking axis D2 and also a grooving oriented along the locking axis D1; o a rear face provided with a grooving oriented along the locking axis D2.

Inventors:
BOCQUET JEAN-FRANÇOIS (FR)
LATHUILLIERE DAMIEN (FR)
LEMAITRE ROMAIN (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/061300
Publication Date:
November 07, 2019
Filing Date:
May 02, 2019
Export Citation:
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Assignee:
UNIV DE LORRAINE (FR)
International Classes:
E04C2/12; E04B1/10; E04C2/42; E04C3/16
Domestic Patent References:
WO2018065729A12018-04-12
Foreign References:
FR2737745A31997-02-14
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
GEVERS & ORES (FR)
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Claims:
Revendications

1. Dispositif d’assemblage de lames 4 pour la fabrication d’une structure 1 d’une paroi ou d’une poutre treillis, caractérisé en ce qu’il comprend :

- au moins une couche ayant des lames 4 orientées selon un premier axe X et appelées « traverses 3 », chaque traverse 3 présentant :

o une face avant 3a pourvue, au moins au niveau de l’intégralité d’une interface de contact 5 avec une autre lame 4, d’une zone picotée formée par un rainurage orienté selon un axe de blocage D1 ainsi qu’un rainurage orienté selon un axe de blocage D2 ;

o une face arrière 3b pourvue, au moins au niveau de l’intégralité d’une interface de contact 5 avec une autre lame 4, d’un rainurage orienté selon l'axe de blocage D1 ;

- au moins une couche ayant des lames 4 orientées selon un second axe Y et appelées « montants 2 », chaque montant 2 présentant :

o une face avant 2a pourvue, au moins au niveau de l'intégralité d’une interface de contact 5 avec une autre lame 4, d'une zone picotée formée par un rainurage orienté selon l’axe de blocage D2 ainsi qu’un rainurage orienté selon l’axe de blocage D1 ;

o une face arrière 2b pourvue, au moins au niveau de l’intégralité d’une interface de contact 5 avec une autre lame 4, d’un rainurage orienté selon l’axe de blocage D2 ;

les axes X et Y formant un angle a entre eux, les axes D1 et D2 formant un angle b entre eux,

les couches de traverses 3 et de montants 2 étant superposées alternativement de manière à croiser les traverses 3 et les montants 2, les zones de croisement correspondant auxdites interfaces de contact 5 entre les traverses 3 et les montants 2,

la face avant 3a d’une traverse 3 étant en contact avec la face arrière 2b d’un montant 2 au niveau d’une interface de contact 5 de manière à bloquer leur glissement l’un par rapport à l’autre selon l’axe de blocage D1 , la face arrière 3b d’une traverse 3 étant en contact avec la face avant 2a d’un montant 2 au niveau d’une interface de contact 5 de manière à bloquer leur glissement l'un par rapport à l’autre selon l’axe de blocage D2, les traverses 3 et les montants 2 étant fixés ensemble au niveau de leurs interfaces de contact 5 par des moyens de fixation non collants de manière à empêcher leur déplacement relatif selon un axe de blocage D3, l’axe de blocage D3 étant perpendiculaire aux axes de blocé et D2,

ledit dispositif comprenant une superposition d'au moins trois couches de lames 4 croisées.

2. Dispositif d'assemblage de lames 4 selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l’axe de blocage D1 est parallèle à l’axe X.

3. Dispositif d’assemblage de lames 4 selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’axe de blocage D2 est parallèle à l'axe Y.

4. Dispositif d’assemblage de lames 4 selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'axe X est perpendiculaire à l’axe Y.

5. Dispositif d’assemblage de lames 4 selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l’axe de blocage D1 est perpendiculaire à l'axe de blocage D2.

6. Dispositif d’assemblage de lames 4 selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que, pour chaque traverse 3, lorsque l’axe de blocage D1 est parallèle à l’axe X, le rainurage orienté selon l’axe de blocage D1 consiste en une pluralité de rainures parallèles s’étendant longitudinalement sur toute la longueur de la traverse 3.

7. Dispositif d’assemblage de lames 4 selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que, pour chaque montant 2, lorsque l'axe de blocage D2 est parallèle à l’axe Y, le rainurage orienté selon l'axe de blocage D2 consiste en une pluralité de rainures parallèles s’étendant longitudinalement sur toute la longueur du montant 2.

8. Dispositif d’assemblage de lames 4 selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que, pour chaque traverse 3, le rainurage orienté selon l'axe de blocage D2 consiste en une pluralité de rainures parallèles s’étendant transversalement sur toute la largeur de la traverse 3 au moins au niveau de l’interface de contact 5. 9. Dispositif d’assemblage de lames 4 selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que, pour chaque montant 2, le rainurage orienté selon l’axe de blocage D1 consiste en une pluraiité de rainures parallèles s’étendant transversalement sur toute la largeur du montant 2 au moins au niveau de l’interface de contact 5.

10. Dispositif d’assemblage de lames 4 selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que la zone picotée comporte des picots dimensionnés pour s’insérer dans les gorges du rainurage prévu sur la lame 4 adjacente en contact.

11. Dispositif d’assemblage de lames 4 selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation non collants consistent en des vis 6.

12. Dispositif d’assemblage de lames 4 selon l’une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les lames 4 sont en bois.

13. Paroi comprenant :

une structure 1 obtenue à partir d’un dispositif d’assemblage de lames 4 tel que décrit dans les revendications 1 à 12 ;

- des plaques fonctionnelles du type plaque à isolation thermique et/ou phonique, insérées entre les lames 4 de la structure 1.

14. Poutre treillis comprenant une structure 1 obtenue à partir d’un dispositif d’assemblage de lames 4 tel que décrit dans les revendications 1 à 12.

15. Procédé de fabrication d’une paroi ou d’une poutre selon la revendication 13 ou 14, comprenant les étapes suivantes :

- pour chaque traverse 3, rainurage de la face avant 3a selon l’axe D1 sur toute la longueur de la traverse 3, puis selon l’axe D2 sur toute la largeur de la traverse 3 au moins au niveau des interfaces de contact 5 ;

- pour chaque traverse 3, rainurage de la face arrière 3b selon l’axe D1 sur toute la longueur de la traverse 3 ;

pour chaque montant 2, rainurage de la face avant 2a selon l’axe D2 sur toute la longueur du montant 2, puis selon l’axe D1 sur toute la largeur du montant 2 au moins au niveau des interfaces de contact 5 ;

- pour chaque montant 2, rainurage de la face arrière 2b selon l’axe D2 sur toute la longueur du montant 2 ; emboîtement et maintien l’une contre l’autre des lames 4 destinées à être en contact, les unes à la suite des autres, de façon à former la structure 1 e la paroi en bois ;

- fixation des lames 4 les unes avec les autres selon l'axe D3.

Description:
Dispositif d’assemblage de lames pour la fabrication d’une structure

Domaine de l’invention

L’invention concerne le domaine des constructions en bois, du type habitations ou collectifs.

L’invention est axée plus particulièrement sur un dispositif d’assemblage de lames pour la fabrication d’une strucl paroi ou d’une poutre treillis faisant partie d’une telle construction.

L'invention concerne également directement une paroi ou une poutre treillis comprenant une telle structure obtenue à partir du dispositif d’assemblage. Et enfin, l'invention se rapporte à un procédé de fabrication d’une telle paroi ou poutre treillis.

Etat de la technique

Les constructions en bois sont constituées par l’assemblage de plusieurs parois de bois composées de lames croisées. Ces lames forment la structure de la paroi. Entre les lames, sont insérées des plaques fonctionnelles, du type plaque à isolation thermique, ou plaque à isolation phonique, ou des plaques résistantes au feu, ou des plaques assurant toute autre fonction.

Ces parois peuvent résister à des efforts gravitaires. Le rôle de la structure de la paroi est de procurer suffisamment de rigidité à cet empilement de lames pour éviter leur flambement.

Grâce à sa structure, la paroi peut résister aux efforts exercés sur elle, notamment par des vents violents, ou par des séismes, ou toute autre action définie de manière réglementaire. Ces efforts sont horizontaux, et induisent une sollicitation de cisaillement au sein des parois. Dans une construction constituée de l’assemblage de plusieurs parois, il est nécessaire d'assurer le transfert de ces efforts horizontaux jusqu'aux fondations de la construction.

La figure 1 représente deux structures 1 de parois. Chaque structure 1 est composée de lames 4 en bois superposées et croisées. Elles forment un quadrillage trapézoïdal, avec des espaces dans lesquels il est possible d’insérer des plaques fonctionnelles lors du montage (non représentées).

L’une des structures 1 est utilisée comme plancher (situé en bas de la figure 1 ), donc posée au sol horizontalement. L’autre structure 1 , du même type, vient s'y fixer perpendiculairement sur l’un des côtés pour former un mur (situé en haut de la figure 1). Les trois autres murs ne sont pas représentés par soucis de clarté. Dans le cas du mur, la structure 1 consiste en des superpositions d’une couche de lames disposées horizontalement et appelées « traverses » 3, et d’une couche de lames disposées verticalement et appelées « montants » 4. De la même manière, la structure du plancher consiste en une superposition de traverses et de montants disposés dans un plan horizontal.

Lors d’un séisme ou de forts vents, des efforts de cisaillement peuvent être distribués de façon continue sur les bords du plancher. Ces efforts sont représentés par les flèches Fl Pour les murs, les efforts de cisaillement sont continus en pied à l’horizontal, représentés par les flèches F2, et sont cumulés en une réaction de pieds de chacun des montants, représentés par les flèches F3.

Des charges descendantes réparties ou ponctuelles, représentées par les flèches F4, limitent la réaction en pieds de montants. Ces charges sont les charges gravitaires des niveaux supérieurs (charges d’exploitations des planchers des étages supérieurs, charges climatiques ou réaction de l’équilibre des efforts horizontaux de vent ou des séismes). Au contraire, des charges ascendantes dues à l’équilibrage du moment dû à la force horizontale F2 (vent et séisme) les accentuent.

L’étude de l’équilibre d’un montant 2 tel qu’illustré en figure 2 montre en premier lieu que, dans une paroi en lames de bois croisées, les montants 2 transmettent des charges verticales F3, et transmettent surtout des charges horizontales F2, ce qui n’est pas le cas dans les systèmes en ossature bois classique, du type mur ossature bois (MOB), ou encore bois lamellé croisé (CLT). En second lieu, il apparaît fondamental que pour obtenir l’équilibre, il soit nécessaire que les traverses 3 exercent un moment M1 , M2, M3, M4, M5 dans chaque assemblage afin d’empêcher la rotation du montant et donc le déplacement horizontal de la paroi.

Pour produire le moment de réaction M R le plus fort possible sur chaque montant 2, chaque montant 2 est emboîté dans plusieurs traverses 3.

Pour assembler une lame de traverse 3 et une lame de montant 2, le principe d’assemblage par rainures et picots est utilisé. Ce principe permet de transmetre un effort de cisaillement par obstacle bois/bois. Plus précisément, les rainures consistent en une alternance de creux et de reliefs. Lorsqu'on emboîte les lames, les picots s'insèrent dans les creux des rainures. Tout mouvement relatif d’une lame par rapport à l’autre selon au moins une direction perpendiculaire aux rainures est bloqué par les picots qui entrent en butée contre les reliefs des rainures.

Les picots sont obtenus en pratiquant d’abord un rainurage dans le sens généralement parallèle à la lame, puis un rainurage dans le sens transversal (qui n'est pas forcément exactement orthogonal au sens primaire de rainurage parallèle).

Il est connu d’utiliser ce principe d’assemblage par rainures et picots, en usinant les lames 4 de bois sur leurs deux faces, chaque face étant dotée d’au moins une zone de picots s’étendant uniquement sur une partie de la largeur de la lame 4. Cet art antérieur est illustré sur la figure 3, qui montre les faces avant 2a, 3a des montants 2 et des traverses 3, et sur la figure 4 qui montre les faces arrière 2b, 3b des montants 2 et des traverses 3, notamment au niveau des interfaces de contact 5 entre les montants 2 et les traverses 3. Ces interfaces de contact 5 présentent une surface d’allure carrée lorsque les lames sont assemblées perpendiculairement. Elles sont divisées en deux parties, à savoir une partie supérieure 51 et une partie inférieure 52.

Concrètement, la face avant 3a d’une traverse 3 est rainurée sur toute sa longueur dans le sens de la fibre du bois selon l’axe X. Au niveau de l’interface de contact 5, la partie inférieure 52 est picotée, tandis que la partie supérieure 51 reste simplement rainurée selon l’axe X.

Il en est de même pour la face arrière 3b d’une traverse 3.

Concrètement, la face avant 2a d’un montant 2 est rainurée sur toute sa longueur dans le sens de la fibre du bois selon l’axe Y. Au niveau de l'interface de contact 5, la partie supérieure 51 est picotée, tandis que la partie inférieure 52 reste simplement rainurée selon l’axe Y.

Il en est de même pour la face arrière 2b d’un montant 2.

Les montants 2 et les traverses 3 sont superposés et emboîtés les uns dans les autres, puis sont maintenus en position par vissage, avec une ou plusieurs vis 6.

Lorsqu’une traverse 3 est emboîtée dans un montant 2, il existe deux cas.

Dans le premier cas, la face arrière 3b de la traverse 3 vient s'emboîter dans la face avant 2a du montant 2. Dans le deuxième cas, la face avant 3a de la traverse 3 vient s'emboîter dans la face arrière 2b du montant 2. Dans le premier cas, les rainures selon l’axe X de la partie supérieure 51 de l’interface de contact 5 de la face arrière 3b de la traverse 3 sont bloquées en translation selon l’axe Y par les picots de la partie supérieure 51 de l’interface de contact 5 de la face avant 2a du montant 2. Les rainures selon l’axe Y de la partie inférieure 52 de l’interface de contact 5 de la face avant 2a du montant 2 sont bloquées en translation selon l'axe X par les picots de la partie inférieure 52 de l’interface de contact 5 de la face arrière 3b de la traverse 3 Des vis d'assemblage 6 bloquent tout mouvement relatif entre la traverse 3 et le montant 2 selon l’axe Z, Par conséquent, l’assemblage d’une traverse 3 et d’un montant 2 permet d’obtenir un assemblage sans aucun degré de liberté, avec un blocage dans les trois directions X, Y et Z.

La conclusion est identique dans le deuxième cas.

Ainsi, chaque assemblage d’une traverse 3 et d’un montant 2 peut résister à un torseur plan.

Cet assemblage selon l’art antérieur présente cependant plusieurs inconvénients. Tout d’abord, l’usinage de la face arrière des traverses est difficile de mise en œuvre. En effet, l’usinage des picots est réalisé uniquement sur la moitié de la largeur de la lame au niveau de l’interface de contact. Cet usinage partiel n’est pas évident à réaliser avec les machines à rainurer. De plus, cet usinage partiel des lames diminue la capacité de l’assemblage entre les montants et les traverses.

De manière générale, chaque lame doit être rainurée est picotée sur ses deux faces. Il est donc nécessaire de tourner plusieurs fois (par exemple quatre fois) la lame sur la machine à rainurer, ce qui complexifie le process de rainurage et augmente son temps d’usinage.

L’objectif de la présente invention est de simplifier le process de fabrication des traverses et des montants, et de permettre un assemblage automatisé des parois (murs, planchers et éléments de toiture) de bois en lames croisées, ainsi qu’un assemblage de poutre treillis, toujours avec le principe de l’emboîtement par rainure et picot. L'assemblage des traverses et des montants devra continuer à assurer les fonctions de transmission des efforts. La présente invention devra également permetre de réaliser des croisements de lames à des angles différents de 90°, afin de répondre à toutes les exigences des nouvelles constructions de forme originale. Résumé de l’invention

Cet objectif est atteint grâce à un dispositif d’assemblage de lames pour la fabrication d’une structure d’une paroi ou d’une poutre treillis, caractérisé en ce qu’il comprend :

au moins une couche ayant des lames orientées selon un premier axe X et appelées « traverses », chaque traverse présentant :

o une face avant pourvue, au moins au niveau de l'intégralité d’une interface de contact avec une autre lame, d’une zone picotée formée par un rainurage orienté selon un axe de blocage D1 ainsi qu’un rainurage orienté selon un axe de blocage D2 ;

o une face arrière pourvue, au moins au niveau de l’intégralité d’une interface de contact avec une autre lame, d’un rainurage orienté selon l’axe de blocage D1 ;

au moins une couche ayant des lames orientées selon un second axe Y et appelées « montants », chaque montant présentant :

o une face avant pourvue, au moins au niveau de l’intégralité d'une interface de contact avec une autre lame, d’une zone picotée formée par un rainurage orienté selon l’axe de blocage D2 ainsi qu’un rainurage orienté selon l’axe de blocage DI ;

o une face arrière pourvue, au moins au niveau de l’intégralité d’une interface de contact avec une autre lame, d’un rainurage orienté selon l'axe de blocage D2 ;

les axes X et Y formant un angle a entre eux, les axes D1 et D2 formant un angle b entre eux,

les couches de traverses et de montants étant superposées alternativement de manière à croiser les traverses et les montants, les zones de croisement correspondant auxdites interfaces de contact entre les traverses et les montants,

la face avant d’une traverse étant en contact avec la face arrière d'un montant au niveau d’une interface de contact de manière à bloquer leur glissement l'un par rapport à l'autre selon l’axe de blocage D1 , la face arrière d’une traverse étant en contact avec la face avant d'un montant au niveau d'une interface de contact de manière à bloquer leur glissement l'un par rapport à l’autre selon l'axe de blocage D2,

les traverses et les montants étant fixés ensemble au niveau de leurs interfaces de contact par des moyens de fixation non collants de manière à empêcher leur déplacement relatif selon un axe de blocage D3, l’axe de blocage D3 étant perpendiculaire aux axes de blocage D1 et D2, ledit dispositif comprenant une superposition d’au moins trois couches de lames croisées.

L’idée principale de cette invention consiste à assembler au moins trois lames, au lieu de deux lames, pour résister à un torseur plan. L’utilisation de trois lames pour assurer la fonction de transmission des efforts permet de simplifier l’usinage des lames en elles- mêmes. En effet, contrairement à l’art antérieur, les lames ne présentent des picots que sur une seule face, et non en recto-verso. Cela évite un retournement de la pièce lors de son usinage et permet donc un gain de temps considérable. De plus, les picots sont réalisés sur la totalité de l’interface de contact, c’est-à-dire sur toute la largeur de la lame, ce qui est simple à réaliser pour une machine de rainurage. Il est possible de garantir une meilleure précision dans les picots, et le montage entre les traverses et les montants est largement simplifié, les surfaces d’assemblage des traverses et des montants étant plus efficientes. Grâce à cela, la phase d’assemblage des parois et des poutres dans le process automatisé de montage par robot est grandement facilité. De manière générale, le comportement de la paroi et de la poutre est plus efficace en termes de résistance de raideur.

Dans la présente invention, c’est donc l’alternance des assemblages entre traverses et montants sur plusieurs couches qui permet de transmettre un seul effort de cisaillement et un moment

Enfin, la présente invention permet de gérer de manière très aisée les croisements de lames à des angles différents de 90°, comme cela sera présenté plus loin dans la description.

Selon les différents modes de réalisation de l’invention, qui pourront être pris ensemble ou séparément :

- l’axe de blocage D1 est parallèle à l’axe X.

- l’axe de blocage D2 est parallèle à l’axe Y.

- l'axe X est perpendiculaire à l’axe Y.

- l’axe de blocage D1 est perpendiculaire à l'axe de blocage D2.

- pour chaque traverse, lorsque l’axe de blocage D1 est parallèle à l’axe X, le rainurage orienté selon l'axe de blocage D1 consiste en une pluralité de rainures parallèles s’étendant longitudinalement sur toute la longueur de la traverse.

- pour chaque montant, lorsque l’axe de blocage D2 est parallèle à l’axe Y, le rainurage orienté selon l’axe de blocage D2 consiste en une pluralité de rainures parallèles s’étendant longitudinalement sur toute la longueur du montant. pour chaque traverse, le rainurage orienté selon l’axe de blocage D2 consiste en une pluralité de rainures parallèles s’étendant transversalement sur toute la largeur de la traverse au moins au niveau de l’interface de contact,

pour chaque montant, le rainurage orienté selon l’axe de blocage D1 consiste en une pluralité de rainures parallèles s’étendant transversalement sur toute la largeur du montant au moins au niveau de l’interface de contact.

- la zone picotée comporte des picots dimensionnés pour s’insérer dans les gorges du rainurage prévu sur la lame adjacente en contact.

lesdits moyens de fixation non collants consistent en des vis.

- les lames sont en bois de préférence : elles pourraient également être conçues dans tout autre matériau adéquat permettant la fabrication de lames dotées de rainures et de picots. Il peut s’agir par exemple de fibres, de plastique ou toute autre matière composite, recyclable de préférence.

L’invention se rapporte également à une paroi comprenant :

une structure obtenue à partir d’un dispositif d’assemblage de lames tel que décrit ci-dessus ;

des plaques fonctionnelles du type plaque à isolation thermique et/ou phonique, insérées entre les lames de la structure.

De même, l’invention se rapport à une poutre treillis comprenant une structure obtenue à partir d'un dispositif d'assemblage de lames tel que décrit ci-dessus.

Et enfin, l’invention concerne un procédé de fabrication d’une paroi ou d’une poutre treillis telle que décrite précédemment, comprenant les étapes suivantes :

pour chaque traverse, rainurage de la face avant selon l’axe D1 sur toute la longueur de la traverse, puis selon l’axe D2 sur toute la largeur de la traverse au moins au niveau des interfaces de contact ;

pour chaque traverse, rainurage de la face arrière selon l’axe D1 sur toute la longueur de la traverse ;

- pour chaque montant, rainurage de la face avant selon l’axe D2 sur toute la longueur du montant, puis selon l’axe D1 sur toute la largeur du montant au moins au niveau des interfaces de contact ;

- pour chaque montant, rainurage de la face arrière selon l’axe D2 sur toute la longueur du montant ; - emboîtement et maintien l’une contre l’autre des lames destinées à être en contact, les unes à la suite des autres, de façon à former la structure de la paroi en bois ;

- fixation des lames les unes avec les autres selon l’axe D3.

Présentation des figures

L’invention sera mieux comprise, et d’autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d’au moins un mode de réalisation de l’invention donné à titre d’exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés.

Sur ces dessins :

- la figure 1 illustre une structure servant de plancher ainsi qu’une structure servant de mur ;

la figure 2 montre l’équilibre d'un montant ;

la figure 3 est une vue éclatée des faces avant de montants et de traverses assemblées pour former une structure selon l’art antérieur ;

- la figure 4 est une vue éclatée des faces arrière de montants et de traverses assemblées pour former une structure selon l’art antérieur ;

- la figure 5 est une vue éclatée des faces avant de montants et de traverses assemblées pour former une structure selon l’invention ;

- la figure 8 est une vue éclatée des faces arrière de montants et de traverses assemblées pour former une structure selon l'invention ;

- la figure 7 montre l’équilibre généra! d’un mur avec une transmission des efforts horizontaux ;

- la figure 8 montre l’équilibre général d’un mur avec une transmission des efforts verticaux ;

les figures 9, 10 et 11 montrent diverses orientations possibles du rainurage sur les lames en fonction de l’angle entre les lames ;

- les figures 12, 13 et 14 illustrent trois arrangements possible d’une structure formant un plancher ;

- la figure 15 est une vue agrandie de picots ;

- la figure 16 montre une poutre en treillis selon l’invention. Description détaillée

Les figures 5 et 8 montrent le dispositif selon l’invention. Les mêmes références que celles présentes sur les figures 3 et 4 sont utilisées pour les éléments présentant une structure identique ou des fonctions analogues.

En référence aux figures 5 et 6, est représenté un assemblage de lames formées par une superposition de traverses 3 et de montants 2. Pour plus de clarté, seule une portion de lame des montants 2 et une portion de lame des traverses 3 sont représentées, afin de bien visualiser leur assemblage. Ces traverses 3 et ces montants 2 forment une structure 1 permettant de réaliser une paroi pour un mur ou un plancher d’une construction en bois, comme représentés sur la figure 1.

Sur la figure 5, on visualise les faces avant 3a des traverses 3, ainsi que les faces avant 2a des montants 2.

Sur la figure 6, on visualise les faces arrière 3b des traverses 3, ainsi que les faces arrière 2b des montants 2.

Ces montants 2 et traverses 3 sont de préférence en bois. Cependant, ils pourraient être conçus dans tout autre matériau permettant la fabrication de lames dotées de rainures et de picots. Par exemple, il est envisageable que les lames soient moulées ou extrudées.

Ces montants 2 et ces traverses 3 sont assemblés au niveau d’interfaces de contact 5 représenté en pointillés sur les deux dernières lames.

Dans l’exemple représenté, les montants 2 sont assemblés perpendiculairement aux traverses 3. En l’espèce, les montants 2 sont orientés selon l’axe Y et les traverses 3 sont orientés selon l’axe X, les axes X et Y étant orthogonaux.

Dans cet exemple, chaque face 3a avant d’une traverse 3 et pourvue d’un rainurage orienté selon un axe de blocage D1 , parallèle à l’axe X dans ce cas-là, et qui correspond au fil du bois. Ce rainurage est pratiqué sur la totalité de la longueur de la lame de préférence. Mais elle pourrait être pratiquée uniquement au niveau de l’interface de contact 5, le reste de la lame étant lisse par exemple. En plus de ce rainurage selon l’axe D1 , un autre rainurage selon un axe de blocage D2, parallèle à l’axe Y dans ce cas-là, est pratiqué sur la traverse 3, mais uniquement au niveau de l'interface de contact 5, sur toute la largeur de la lame. La combinaison du rainurage selon l’axe D1 et du rainurage selon l’axe D2 forme une zone picotée. Au final, on obtient une zone en forme de carré avec des picots au niveau de l’interface de contact 5 sur la face avant 3a de la traverse 3 Une telle zone picotée est illustrée en figure 15

Chaque face avant 3a d’une traverse 3 est destinée à être mise en contact avec une face arrière 2b d’un montant 2.

Les faces arrière 2b des montants 2 comportent un rainurage selon l’axe D2 pratiqué sur toute la longueur de la lame de préférence. Mais elle pourrait être pratiquée uniquement au niveau de l’interface de contact 5, le reste de la lame étant lisse par exemple. Ainsi, la face arrière 2b du montant 2 comporte un simple rainurage selon l’axe D2 au niveau de l’interface de contact 5 avec la face avant 3a de la traverse 3.

Les picots pratiqués sur l’interface de contact 5 de la face avant 3a de la traverse 3 sont destinés à s’insérer dans les rainures pratiquées dans la face arrière 2b du montant 2. Une fois que l’emboîtement est réalisé, il n’existe plus de mouvement relatif entre les deux lames selon l’axe de blocage D1 car les picots viennent en butée contre les reliefs des rainures.

Cependant, il existe toujours un mouvement relatif entre les deux lames selon l’axe D2, car les picots peuvent glisser à l’intérieur des creux des rainures.

Il est donc nécessaire d’ajouter une troisième lame pour obtenir un blocage selon l’axe D2.

Pour ce faire, la face avant 2a du montant 2 est pourvue d’un rainurage orienté selon l’axe de blocage D2, parallèle à l’axe Y, et qui correspond au fil du bois. Ce rainurage est pratiqué sur la totalité de la longueur de la lame de préférence. Mais elle pourrait être pratiquée uniquement au niveau de l’interface de contact 5, le reste de la lame étant lisse par exemple. En plus de ce rainurage selon l’axe D2, un autre rainurage selon l’axe de blocage D1 , parallèle à l’axe X, est pratiqué sur le montant 2, mais uniquement au niveau de l’interface de contact 5, et ce sur toute la largeur de la lame. La combinaison du rainurage selon l’axe D2 et du rainurage selon l’axe D1 forme une zone picotée. Au final, on obtient une zone en forme trapézoïdale et carrée avec des picots au niveau de l’interface de contact 5 sur la face avant 2a du montant 2.

Cette face avant 2a du montant 2 est destinée à être mise en contact avec une face arrière 3b d’une traverse 3.

La face arrière 3b de la traverse 3 comporte un rainurage selon l’axe D1 pratiqué sur toute la longueur de la lame de préférence. Mais elle pourrait être pratiquée uniquement au niveau de l’interface de contact 5, le reste de la lame étant lisse par exemple. Ainsi la face arrière 3b de la traverse 3 comporte un simple rainurage selon l’axe D1 au niveau de l’interface de contact 5 avec la face avant 2a du montant 2.

Les picots pratiqués sur l’interface de contact 5 de la face avant 2a du montant 2 sont destinés à s’insérer dans les rainures pratiquées dans la face arrière 3b de la traverse 3. Une fois que l'emboîtement est réalisé, il n’existe plus de mouvement relatif entre les deux lames selon l'axe de blocage D2 car les picots viennent en butée contre les reliefs des rainures. Entre la face avant 2a d’un montant 2 et la face arrière 3b d’une traverse 3, il existera encore un mouvement relatif entre les deux lames selon l’axe D1 car les picots peuvent glisser à l’intérieur des creux des rainures.

Un dispositif de fixation sans colle est ajouté au niveau des interfaces de contact 5 pour bloquer tout déplacement relatif des lames selon l’axe de blocage D3, orthogonal aux axes D1 et D2, et parallèle à l’axe Z, lui-même orthogonal aux axes X et Y. Ce dispositif de fixation sans colle peut correspondre à une ou plusieurs vis. Ces vis servent à maintenir les lames emboîtées entre elles.

De préférence, quatre vis sont utilisées pour assembler les lames selon l’axe Z, au niveau de chaque interface de contact 5. Grâce à cette technique d’emboîtement, il est possible de positionner les vis bien plus près des bords des lames par rapport à leur emplacement dans l’art antérieur.

Au final, en emboîtant successivement un montant 2, une traverse 3 et un deuxième montant 2 puis en les vissant, on obtient un dispositif d'assemblage avec un blocage selon les trois axes D1 , D2 et D3.

De la même manière, en emboîtant successivement une traverse 3, un montant 2, et une deuxième traverse 3, puis en les vissant, on obtient un dispositif d'assemblage avec un blocage selon les trois axes D1 , D2 et D3.

Dans une telle structure utilisée pour une construction, l’épaisseur des murs est en général relativement importante, puisque les panneaux fonctionnels représentent également une certaine épaisseur afin qu’ils puissent remplir leurs critères fonctionnels. En règle générale, la structure comporte une superposition de 5 à 10 lames au minimum. Par conséquent, la superposition d’au moins trois lames est toujours réalisée, quelle que soit la structure. II est à noter que les faces avant des premières larmes et les faces arrière des dernières lames de la structure 1 , qu’il s’agisse de montant 2 ou de traverse 3, et qui ne sont en contact avec aucune autre lame, n’ont pas besoin d’être doté d’une zone picotée. Elles peuvent donc présenter un simple rainurage, voire être lisse.

La figure 7 montre l'équilibre général d’un nœud du mur avec une transmission des efforts horizontaux. La figure 8 montre t'équilibre général d’un nœud du mur avec une transmission des efforts verticaux.

Les faces avant 2a, 3a des montants 2 et des traverses 3 ayant reçu des picots, permettent des transferts d’efforts normaux c’est-à-dire des efforts parallèles à la fibre des lames. Ces efforts sont représentés par les flèches orientées selon les directions X et Y sur la figure 7.

Sur cette figure 7, il est bien visible qu’il y a une transmission d’un effort normal de chaque traverse 3 sur la face arrière 2b de tous les montants 2 qu’elle jouxte dans la paroi.

Sur la figure 8, il est bien visible qu’il y a une transmission d’une charge tranchante de chaque traverse 3 sur la face avant 2a de tous les montants 2 qu’elle jouxte, cette charge tranchante étant transformée en effort normal.

Le fait que les montants 2 soient en capacité de transférer un effort normal par assemblage picoté permet d’équilibrer par assemblage bois sur bois la somme des moments que reçoit une lame de traverse 3 à chacun de ces assemblages. Ainsi tous les efforts plans qui transitent dans le mur sont équilibrés par l’assemblage par rainures et picots : les vis ne sont présentes dans ce système pian que pour empêcher le déboîtement des picots.

Le dispositif d’assemblage selon l’invention permet également d’être utilisé pour fabriquer des parois présentant des angles spécifiques, par exemple pour une toiture, ou pour soutenir un plancher, ou autre. Il s’agit des cas présentés aux figures 9, 10 et 11.

Sur ces figures sont représentés à chaque fois une traverse 3 et un montant 2, la traverse 3 étant prête à être retournée à 180° pour venir s'emboîter sur le montant 2. La traverse 3 telle que retournée est représentée en pointillés.

Les montants 2 ne sont plus perpendiculaires aux traverses 3. II existe un angle a différent de 90° entre chaque montant 2 et chaque traverse 3. Ainsi, il existe un angle a entre les axes X et Y. L’axe Z est toujours orthogonal aux axes X et Y.

Par exemple sur la figure 9, le montant 2 est pourvu de rainures longitudinales orientées selon l’axe de blocage D2, parallèle à i’axe Y, et suivant le fil du bois. Au niveau de l'interface de contact 5 avec la traverse 3, le montant 2 est également pourvu de rainures orientées selon l’axe de blocage D1 , orthogonal à l’axe D2, sur toute la largeur de la lame. Dans ce cas, l'angle b entre les axes D1 et D2 est égale à 90°. Ainsi, dans l’interface de contact 5 du montant 2 il existe une zone à picots. L’axe de blocage D3 est toujours orthogonal aux axes D1 et D2. La traverse 3 quant à elle est pourvue de rainures orientées selon l'axe de blocage D1 , lorsqu'il est retourné sur le montant 2. La traverse 3 est rainurée de préférence uniquement au niveau de l’interface de contact 5. Lorsque la traverse 3 est montée sur le montant 2, il existe un degré de liberté entre-eux représenté par la double flèche.

Par exemple sur la figure 10, le montant 2 est pourvu de rainures longitudinales orientées selon l’axe de blocage D2, parallèle à l’axe Y, et suivant le fil du bois. Au niveau de l'interface de contact 5 avec la traverse 3, le montant 2 est également pourvu de rainures orientées selon l’axe de blocage D1 , faisant un angle b différent de 90° avec l’axe D2, sur toute la largeur de la lame.

Ainsi donc, dans l'interface de contact 5 du montant 2 il existe une zone à picots, les picots ayant une allure de parallélogramme. La traverse 3 quant à elle est pourvue de rainures orientées selon l’axe de blocage D1 , lorsqu’il est retourné sur le montant. Lorsque la traverse 3 est montée sur le montant 2, il existe un degré de liberté entre-eux représenté par la double flèche.

Enfin, dans l’exemple à la figure 11 , la traverse 3 est rainurée longitudinalement avec une orientation selon l’axe de blocage D1 , parallèle à l’axe X, suivant le fil du bois. Le montant 2 quant à lui, est pourvu, au niveau de l'interface de contact 5 avec la traverse 3, d’un premier rainurage orienté également selon l’axe de blocage D1 , ainsi qu'un second rainurage orienté selon l’axe de blocage D2, D2 étant perpendiculaires à D1 dans ce cas. Lorsque la traverse 3 est montée sur le montant 2, il existe un degré de liberté entre-eux représenté par la double flèche.

Il ne s’agit que d’exemples parmi d’autres, et d’autres conceptions peuvent être envisagées. Dans tous les cas, cet assemblage de traverses 3 et de montants 2 de façon angulaire, avec un angle différent de 90°, nécessite au minimum une superposition de trois lames 4, comme nous l’avons vu précédemment.

Avec cette technique d'assemblage selon l’invention, il est possible de créer une structure 1 formant un plancher de plusieurs manières différentes. En l’espèce, selon la figure 12, les lames sont positionnées à la verticale puis alignées les unes derrière les autres dans une direction horizontale. Les lames sont croisées à 90°.

En figure 13, les lames sont positionnées à l’horizontale puis alignées les unes derrière les autres dans une direction verticale. Les lames sont croisées à 90°.

En figure 14, les lames sont positionnées à la verticale puis alignées les unes derrière les autres dans une direction horizontale. De préférence, l’ordre d’assemblage est le suivant, et se répète sur toute la largeur du plancher :

une lame longue positionnée sur toute la longueur du plancher

- plusieurs lames courtes orientées à +45°, avec un certain pas entre les lames courtes

- une lame longue positionnée sur toute la longueur du plancher

- plusieurs lames courtes orientées à -45°, avec un certain pas entre les lames courtes.

Les lames courtes sont ainsi croisées à + ou - 45° en alternance d’une rangée à l'autre.

L’avantage avec cete technique est qu'il est possible d’utiliser des petits morceaux de lames, voire même des chutes, pour la réalisation de ces planchers.

Quelle que soit la variante {figure 12 ou 13 ou 14), la hauteur h du plancher est identique.

Avec cette technique d’assemblage selon l’invention, il est également possible de réaliser des poutres treillis, comme illustré en figure 16.

Dans cet exemple de poutre treillis, le principe est un peu similaire à celui de la figure 14 en matière d’alignement de lames, mais elle s’effectue sur deux niveaux de hauteur.

Plus précisément, les lames sont positionnées à la verticale puis alignées les unes derrière les autres dans une direction horizontale. De préférence, l’ordre d’assemblage est le suivant, et se répète sur toute la largeur de la poutre :

- sur une première rangée : une lame longue positionnée sur toute la longueur de la poutre, au niveau bas, et une lame longue positionnée sur toute la longueur de la poutre, au niveau haut

- sur une seconde rangée : plusieurs lames courtes orientées à +45° ou -45° ou à 90°, avec un certain pas entre elles, et s’étendant du niveau bas au niveau haut

Les lames courtes sont ainsi prises en sandwich entre les lames longues.

Les lames courtes n’ont pas la même orientation d’une rangée à l’autre, de manière à bien pouvoir équilibrer les efforts sur toute la largeur de la poutre. En ce qui concerne la description ci-dessus, tes relations dimensionnelles optimales pour les parties de l'invention, en incluant les variations de taille, de matériaux, de formes, de fonction et de modes de fonctionnement, d'assemblage et d'utilisation, sont considérées comme apparentes et évidentes pour l'homme du métier, et toutes les relations équivalentes est illustré dans les dessins et ce qui est décrit dans le mémoire sont censées être incluses dans la présente invention.