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Title:
DEVICE FOR ASSISTING WITH THREADING THE EYE OF A NEEDLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/148664
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (1) for assisting with threading the eye of a needle (26), the eye being of the type bounded at its periphery by an edge extending substantially in a plane referred to as the eye opening plane. The assistance device (1) comprises a solid body (2) forming a housing, referred to as eye housing (3), designed to be able to accept the eye of the needle and to hold the needle in position with respect to the solid body (2), a passage (4) in the solid body (2) comprising a portion referred to as guide portion (5). The guide portion (5) forms a first funnel (201) for guiding deployment of the hook from the retracted position toward the threading position, and a second funnel (202) for guiding retraction of the hook (16) from the threading position toward the retracted position, through the eye of the needle each time, the thread thus being drawn as the hook retracts from the threading position toward the retracted position.

Inventors:
MONJO JACQUES (FR)
Application Number:
PCT/IB2023/050934
Publication Date:
August 10, 2023
Filing Date:
February 02, 2023
Export Citation:
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Assignee:
MATERIEL POUR LARBORICULTURE FRUITIERE (FR)
International Classes:
D05B87/00; D05B87/02
Domestic Patent References:
WO1993018220A11993-09-16
Foreign References:
AT1901U11998-01-26
US1147656A1915-07-20
DE322966C1920-07-12
US0707191A1902-08-19
DE675708C1939-05-15
US0638701A1899-12-12
Attorney, Agent or Firm:
INNOV-GROUP (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Dispositif (1) d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas, pour faciliter l’enfilage de l’aiguille avec un fil à coudre (28) le chas de l’aiguille étant du type limité en périphérie par un rebord s’étendant sensiblement dans un plan, dit plan d’ouverture du chas et comprend en outre ; un crochet filiforme formé en un matériau élastiquement déformable en flexion et affectant laquelle peut être ouverte ou fermée) ; des moyens (19) d’entrainement du crochet (16,42) dans un passage (4) ayant un tronçon qui forme un canal de guidage (5) du crochet, en déplacement selon une direction parallèle à l’axe d’allongement du canal de guidage (5) entre une première position (20) rétractée dans laquelle l’extrémité libre (36) de la boucle filiforme (16) s’étend entièrement dans le canal de guidage (5), et une autre position, dite position (21) d’enfilage, dans laquelle le crochet (16,42) s’étend traversant l’ouverture du chas et dans laquelle au moins une partie du crochet

(16.42) s’étend à l’extérieur du corps (2) solide du dispositif ; une gâchette (22) faisant partie des moyens (19) d’entrainement du crochet

(16.42), le crochet (16,42) étant monté solidaire de la gâchette (22) de façon à pouvoir être entrainé, par actionnement de ladite gâchette (22), en déplacement entre la position (20) rétractée et la position (21) d’enfilage ; ainsi que, un bâti (23) rigide de guidage de la gâchette (22) et du crochet (16,42) en déplacement, l’extrémité (36) libre de la boucle filiforme (16) étant adaptée pour coopérer avec la paroi (10) du tronçon de guidage (5) de façon à être guidée vers l’ouverture du chas (27) et la traverser lors de l’entraînement du crochet (16) en déplacement entre la position (20) rétractée et la position (21) d’enfilage, et pour coopérer avec un fil (28) à coudre de façon que le déplacement du crochet (16,42) de ladite position (21) d’enfilage vers ladite position (20) rétractée permette l’enfilage de l’aiguille. dans lequel le tronçon de guidage (5) formant un premier entonnoir (201) de guidage du crochet pour la sortie du crochet depuis la position rétractée vers la position d’enfilage, et un second entonnoir de rentrée 202) pour la rentrée du crochet (16) depuis la position d’enfilage vers la position rétractée, à chaque fois à travers le chas de l’aiguille, et en entraînant le fil lors de la rentrée du crochet depuis la position d’enfilage vers la position rétractée.

[Revendication 2] Dispositif (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps (2) solide est formé d’un seul tenant.

[Revendication 3] Dispositif (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le corps (2) solide est formé d’au moins deux pièces (9a, 9b, 9c, 9d) de formes complémentaires et adaptées pour pouvoir coopérer les unes avec les autres et être associées réversiblement les unes aux autres pour former le corps (2) solide.

[Revendication 4] Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit tronçon (5) de guidage forme une paroi interne (10) périphérique lisse de guidage. [Revendication 5] Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit tronçon (5) de guidage est de section transversale décroissante à partir de sa première extrémité (6) débouchante à l’extérieur du corps (2) solide jusqu’à sa deuxième extrémité (7) débouchante dans ledit logement (3) du chas.

[Revendication 6] Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit tronçon (5) de guidage est en forme de tronc de cône de section transversale décroissante à partir de sa première extrémité (6) débouchant à l’extérieur du corps (2) solide, jusqu’à sa deuxième extrémité (7) débouchant dans ledit logement (3) du chas.

[Revendication 7] Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la deuxième extrémité (7) dudit tronçon (5) de guidage présente une ouverture (11) débouchant dans ledit logement (3) du chas et disposée pour s’étendre en regard du chas de l’aiguille à enfiler.

[Revendication 8] Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le corps (2) solide forme un canal (12) de guidage du chas de l’aiguille en déplacement dans le corps (2) solide jusqu’ audit logement (3) du chas.

[Revendication 9] Dispositif (1) selon la revendication 8, caractérisé en ce que le canal (12) de guidage présente une forme globalement circulaire selon toute section droite transversale par rapport à l’axe (13) d’allongement du canal (12) de guidage.

[Revendication 10] Dispositif (1) selon l’une des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce que le canal (12) de guidage présente deux rainures (14) longitudinales, radialement opposées l’une à l’autre et adaptées pour pouvoir coopérer chacune avec des parties opposées du rebord du chas et guider le chas de l’aiguille en déplacement dans le canal (12) de guidage jusqu’ audit logement (3) du chas.

[Revendication 11] Dispositif (1) selon la revendication 10, caractérisé en ce que les rainures (14) longitudinales s’étendent jusque dans ledit logement (3) du chas dans lequel elles coopèrent pour pouvoir maintenir le chas de l’aiguille de façon que ledit plan d’ouverture du chas s’étende en regard de la deuxième extrémité (7) du tronçon (5) de guidage débouchant dans ledit logement (3) du chas.

[Revendication 12] Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que ledit logement (3) du chas est muni d’un organe (15) de détection de la position du chas de l’aiguille en butée dans ledit logement (3) du chas.

[Revendication 13] Dispositif (1) selon la revendication 12, caractérisé en ce que l’organe (15) de détection est un capteur couplé à une diode électroluminescente indicatrice que le chas de l’aiguille est en butée dans ledit logement (3) du chas.

[Revendication 14] Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu’il comprend : un crochet (16,42) filiforme s’étendant sensiblement dans un plan et présentant une pointe (36) d’extrémité longitudinale adaptée pour pouvoir être engagée dans l’ouverture du chas et pour progresser de façon que le crochet (16,42) filiforme traverse le chas, et ; des moyens (19) d’entrainement du crochet (16,42) en déplacement entre : o une première position, dite position (20) rétractée, dans laquelle le crochet

(16,42) ne s’étend pas dans ledit logement du chas et le chas de l’aiguille peut être placée dans ledit logement du chas, et ; o une deuxième position, dite position (21) d’enfilage, dans laquelle le crochet

(16,42) s’étend traversant ladite ouverture du chas et dans laquelle au moins une partie du crochet (16,42) s’étend à l’extérieur du corps (2) solide ; le crochet (16,42) étant adapté pour coopérer avec le fil (28) à coudre de façon que le déplacement des moyens (19) d’entrainement du crochet (16,42) en déplacement de ladite position (21) d’enfilage vers ladite position (20) rétractée permette l’enfilage de l’aiguille. [Revendication 15] Dispositif (1) selon la revendication 14, caractérisé en ce que le crochet est un crochet (42) ouvert formé de deux segments (43,44) successifs du fil métallique, repliés l’un sur l’autre dont un premier segment (43) présentant une extrémité longitudinale supportée par les moyens (19) d’entrainement du crochet (42) et un deuxième segment (44) présentant une extrémité (45) libre, les premier et deuxième segments (43,44) étant conformés pour pouvoir coopérer avec le fil (28) à coudre de façon que le crochet(42) permette l’accrochage du fil (28) à coudre par déplacement d’une boucle du fil (28) à coudre en chevauchement le long du premier segment (43) jusqu’à la pointe (36) d’extrémité longitudinale du crochet (42), ce par quoi le fil (28) à coudre est entrainé au travers du chas de l’aiguille par déplacement des moyens (19) d’entrainement du crochet (42) de ladite position (21) d’enfilage vers ladite position (20) rétractée.

[Revendication 16] Dispositif (1) selon la revendication 14, caractérisé en ce que le crochet est une boucle (16) filiforme refermée sur elle-même et s’étendant sensiblement dans un plan et formant une pointe d’extrémité longitudinale adaptée pour pouvoir être engagée dans l’ouverture du chas.

[Revendication 17] Dispositif (1) selon l’une des revendications 14 à 16, caractérisé en ce que le crochet (16,42) est formé en au moins un matériau élastiquement déformable en flexion entre :

- une première conformation, dite conformation déformée, du crochet (16,42) dans laquelle le crochet (16,42) est déformé élastiquement du fait du passage du crochet

(16,42) à travers ladite ouverture du chas, et ;

- une deuxième conformation, dite conformation (18) d’enfilage, du crochet (16,42), distincte de ladite configuration déformée et dans laquelle le crochet (16,42) est conformé pour pouvoir coopérer avec le fil (28) à coudre et permettre un accrochage du fil à coudre ; de façon que le crochet (16,42) puisse être ramené élastiquement de ladite conformation déformée à ladite conformation (18) d’enfilage après le passage du crochet (16,42) au travers de ladite ouverture du chas.

[Revendication 18] Dispositif (1) selon l’une des revendications 14 à 17, caractérisé en ce que les moyens (19) d’entrainement du crochet (16,42) comprennent une gâchette (22), le crochet (16,42) étant monté solidaire de la gâchette (22) de façon à pouvoir être entrainé en déplacement par ladite gâchette (22) entre ladite position (20) rétractée et ladite position (21) d’enfilage, selon une direction parallèle à l’axe (13) d’allongement dudit tronçon (5) de guidage.

[Revendication 19] Dispositif (1) selon la revendication 18, caractérisé en ce qu’il comprend un bâti (23) rigide de guidage de la gâchette (22) et du crochet (16,42) en déplacement entre ladite position (21) d’enfilage et ladite position (20) rétractée.

[Revendication 20] Dispositif (1) selon l’une des revendications 1 à 19, caractérisé en ce que le corps (2) solide présente une gorge (25) s’étendant à partir du canal de guidage et débouchant à l’extérieur du corps (2) solide, ladite gorge (25) étant adaptée pour permettre le passage de deux brins du fil s’étendant en amont et en aval du chas de l’aiguille, lors du retrait de l’aiguille du canal (12) de guidage.

[Revendication 21] Procédé d’enfilage d’une aiguille à chas, le chas étant du type limité en périphérie par un rebord s’étendant sensiblement dans un plan, dit plan d’ouverture du chas, et dans lequel : le chas (27) de l’aiguille (26) est disposé dans ledit logement (3) du chas d’un dispositif (1) d’aide à l’enfilage de ladite aiguille selon l’une des revendications 1 à 20, de façon que la deuxième extrémité (7) dudit tronçon (5) de guidage débouche dans ledit logement (3) du chas ;

- un fil (28) à coudre est introduit dans la première extrémité (6) dudit tronçon (5) de guidage et entraînée en déplacement dans ledit tronçon (5) de guidage jusqu ’audit logement (3) du chas, ledit tronçon (5) de guidage formant un entonnoir (8) de guidage du fil (28) à coudre, de façon que le fil l’aiguille enfilée est extraite du dispositif (1) d’aide à l’enfilage.

[Revendication 22] Procédé de fabrication d’un dispositif (1) d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas selon l’une des revendications 1 à 20, dans lequel le corps (2) solide est formé par moulage à chaud d’un matériau solide thermoplastique.

Description:
Description

Titre de l’invention : Dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas

[0001] L’invention concerne un dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas, c’est-à-dire à la mise en place d’un fil à coudre -notamment d’un brin unique d’un fil à coude- traversant le chas d’une aiguille de couture, aussi appelée « aiguille à chas ».

[0002] Dans tout le texte, les expressions « aiguille de couture » et « aiguille à chas » désignent communément un instrument de couture permettant d’entrainer un fil de couture dans l’épaisseur d’une pièce à coudre. Une telle aiguille de couture présente une première extrémité longitudinale pointue adaptée pour piquer la pièce à coudre et une deuxième extrémité longitudinale de forme sensiblement aplatie et percée transversalement par un orifice, dit « chas », de passage du fil à coudre, par enfilage, ce par quoi le fil à coudre est susceptible d’être entrainé par l’aiguille de couture à travers la pièce à coudre.

[0003] On connaît des dispositifs permettant de faciliter l’enfilage d’une aiguille d’une machine à coudre. On connaît par exemple de WO 1993/018220 un dispositif comprenant un corps cylindrique adapté pour pouvoir être disposé orthogonalement à l’axe d’allongement de l’aiguille à enfiler, un manchon mobile en translation par rapport au corps cylindrique, le manchon étant muni d’un poinçon adapté pour pouvoir être déplacé avec le manchon de façon que l’extrémité libre du poinçon traverse le chas de l’aiguille et pour entrainer le fil au travers du chas. L’utilisation du dispositif de WO1993/018220 est délicate. Elle nécessite de positionner précisément le dispositif et l’extrémité libre du poinçon en regard de l’ouverture du chas de l’aiguille, de façon que le déplacement de l’extrémité libre du poinçon au travers du chas entraine aussi le fil au travers du chas. Ce dispositif ne permet pas de sursoir à un alignement visuel du dispositif et de l’ouverture du chas.

[0004] L’invention vise à pallier les inconvénients du dispositif de WO1993/018220.

[0005] Il est aussi connu d’utiliser un dispositif communément appelé « enfile-aiguilles » formé d’une plaquette métallique de préhension supportant un fil métallique rigide en traction, élastique en flexion et de rigidité en flexion supérieure à la rigidité en flexion du fil à coudre. Les deux extrémités longitudinales du fils métallique sont montées solidaires de la plaquette métallique, le fil étant replié sur lui-même sous la forme d’un quadrilatère plan convexe -notamment sous la forme d’un losange- de façon à pouvoir traverser le chas de l’aiguille de couture, par déformation élastique du fil métallique.

[0006] L’utilisation d’un tel « enfile-aiguilles » facilite réellement dans certains cas, l’enfilage d’une aiguille de couture. En revanche, lorsque l’aiguille est une aiguille de couture de faible diamètre en section droite transversale et que l’orifice du chas est lui-même de faible dimension, l’introduction même du fil métallique de l’enfile-aiguille au travers de l’orifice du chas reste délicate. L’introduction du fil métallique de l’ enfile-aiguilles dans le chas peut notamment poser un problème pour des personnes déficientes visuelles et/ou sujettes à des tremblements incontrôlés.

[0007] L’invention vise à pallier ces inconvénients. [0008] L’invention vise à proposer un dispositif d’aide pour l’enfilage d’une aiguille à chas permettant de pallier, au moins en partie, ces inconvénients.

[0009] L’invention vise à proposer un tel dispositif d’aide qui permet d’enfiler une aiguille à chas avec un unique fil à coud, notamment avec un unique tronçon de fil à coudre.

[0010] L’invention vise aussi à proposer un tel dispositif d’aide qui permet d’enfiler une aiguille à chas avec un unique fil à coudre dont l’une des extrémités longitudinales est engagée dans une bobine de ce fil à coudre.

[0011] Pour ce faire, l’invention concerne un dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas, le chas de l’aiguille étant du type limité en périphérie par un rebord s’étendant sensiblement dans un plan, dit plan d’ouverture du chas ; le dispositif d’aide étant caractérisé en ce qu’il comprend un corps solide -notamment un corps solide ergonomique- formant :

- un logement, dit logement du chas, adapté pour pouvoir recevoir le chas de l’aiguille et maintenir l’aiguille en position par rapport au corps solide, et ;

- un passage traversant le corps solide et comprenant un tronçon, dit tronçon de guidage ; o une première extrémité dudit tronçon de guidage débouchant à l’extérieur du corps solide ; o une deuxième extrémité dudit tronçon de guidage débouchant dans ledit logement du chas ; ledit tronçon de guidage formant un entonnoir de guidage d’un fil à coudre entrainé en déplacement dans ledit tronçon de guidage vers ledit logement du chas, de façon que le fil à coudre traverse le chas de l’aiguille et débouche à l’extérieur du corps solide, du fait de ce déplacement, ce par quoi l’aiguille est enfilée.

[0012] Dans tout le texte : le terme « enfilage » désigne au sens commun de ces termes, l’action d’équiper une aiguille à chas avec un fil à coudre -notamment et de préférence avec un unique fil à coudre-, de façon que le fil à coudre traverse -notamment traverse une seule fois- le chas de l’aiguille en étant maintenu solidaire de l’aiguille, préalablement à et lors d’une opération de couture. Le terme « enfilé(e) » qualifie l’état d’une aiguille à chas équipée d’un fil de couture traversant le chas de l’aiguille, et ; le terme « sensiblement » indique, de façon habituelle, qu’une caractéristique, structurelle ou fonctionnelle, ne doit pas être prise comme marquant une discontinuité abrupte, qui n’aurait pas de sens physique, mais couvre non seulement cette structure ou cette fonction, mais également des variations légères de cette structure ou de cette fonction qui produisent, dans le contexte technique considéré, un effet de même nature, sinon de même degré.

[0013] Le dispositif selon l’invention permet de faciliter le guidage de l’extrémité libre du fil à coudre en direction du chas de l’aiguille et l’enfilage de l’aiguille. Le dispositif selon l’invention permet d’enfiler une aiguille avec un fil solidaire d’une bobine de fil à coudre. Rien dans le dispositif selon l’invention n’impose que les deux extrémités du fil à coudre soient libres.

[0014] Le corps solide est dit « ergonomique » est cela qu’il est dimensionné et conformé de façon à pouvoir être tenu d’une seule main par un individu, de sorte que cet individu puisse tenir le fil à coudre au moyen de l’autre de ses deux mains et procéder à l’enfilage de l’aiguille.

[0015] Le corps solide peut être formé de tout matériau. Il peut être formé de tout matériau solide d’origine naturelle, tel que par exemple le bois, ou de tout matériau synthétique, notamment de tout matériau polymère synthétique, composite ou non. Il peut être formé d’au moins un matériau polymère thermoplastique et/ou d’au moins un matériau polymère thermodurcissable. Avantageusement, le matériau formant le corps solide est choisi de façon à permettre une fabrication du corps solide par moulage, notamment par thermo-moulage.

[0016] Le corps solide est traversé par le passage débouchant sur deux faces opposées du corps solide.

[0017] Dans certains modes de réalisation, le corps solide est formé d’un seul tenant, formé d’une seule pièce. Rien n’empêche cependant que, dans d’autres modes de réalisation, le corps solide soit formé d’au moins deux -notamment de deux- pièces de formes complémentaires et adaptées pour pouvoir coopérer les unes avec les autres et être associées réversiblement les unes aux autres -notamment l’une avec l’autre- pour former le corps solide. En particulier, la conception du corps solide formé de deux pièces complémentaires facilite, voire permet, la fabrication du corps solide par thermo-moulage. Dans ces modes de réalisation, le canal de réception de l’aiguille est formé par assemblage des pièces complémentaires les unes avec les autres.

[0018] Avantageusement, ledit tronçon de guidage forme une paroi interne périphérique lisse de guidage. La rugosité de la paroi interne périphérique est adaptée pour limiter les forces de friction du fil à coudre sur la paroi interne et faciliter le guidage du fil à coudre, notamment de l’extrémité libre du fil à coudre, au contact de la paroi interne et sans accrochage de cette extrémité et du fil à coudre sur la paroi interne. Dans certains modes de réalisation, la rugosité de la paroi interne périphérique peut être comprise entre 0 pm et 50 pm, notamment entre 0 pm et 10 pm.

[0019] Selon certains modes de réalisation, ledit tronçon de guidage est de section transversale décroissante à partir de sa première extrémité débouchante à l’extérieur du corps solide jusqu’à sa deuxième extrémité débouchante dans ledit logement du chas.

[0020] Selon certains modes de réalisation avantageux, ledit tronçon de guidage comprend un deuxième tronçcon en forme de tronc de cône (tronconique) de section transversale décroissante -notamment continûment décroissante- à partir de sa première extrémité débouchant à l’extérieur du corps, jusqu’à son extrémité débouchant dans ledit logement du chas. Selon certains modes de réalisation avantageux, ledit tronçon de guidage est de forme tronconique de révolution -notamment selon un axe de révolution orthogonal audit plan d’ouverture du chas-. Rien n’empêche cependant de prévoir dans certains modes de réalisation, que ledit tronçon de guidage soit en forme de tronc de solide conique à base polygonale, notamment en forme de tronc de pyramide. Dans certains de ces modes de réalisation, le tronc de solide conique à base polygonale présente une hauteur (orthogonale à la base du tronc de solide conique et passant par l’apex du solide conique) orthogonale audit plan d’ouverture du chas.

[0021] Selon certains modes de réalisation avantageux, la deuxième extrémité dudit tronçon de guidage présente une ouverture débouchant dans ledit logement du chas et disposée pour s’étendre en regard -notamment entièrement en regard- du chas de l’aiguille à enfiler. Le guidage de l’extrémité du fil à coudre vers le chas est ainsi facilité. Selon certains modes de réalisation avantageux, la deuxième extrémité dudit tronçon de guidage présente une ouverture débouchant dans ledit logement du chas et en forme de fente s’ étendant en regard de l’ouverture du chas. Rien n’empêche de prévoir que la deuxième extrémité dudit tronçon de guidage présente une ouverture oblongue débouchant dans ledit et en regard dudit logement du chas.

[0022] Selon certains modes de réalisation, le corps solide forme un canal -notamment un canal rectiligne- de guidage du chas de l’aiguille en déplacement dans le corps solide jusqu’ audit logement du chas. Le canal de guidage débouche à l’extérieur du corps solide à l’une de ses extrémités longitudinales et dans ledit logement du chas à l’autre de ses extrémités longitudinales. Selon certains modes de réalisation, rien n’empêche de prévoir que le canal de guidage présente un entonnoir d’entrée de l’aiguille dans le canal à son extrémité longitudinale débouchant à l’extérieur du corps solide. Le canal de guidage présente une forme globalement circulaire selon toute section droite transversale par rapport à l’axe d’allongement du canal de guidage. Le canal de guidage est dimensionné et conformé pour pouvoir recevoir l’aiguille et positionner le chas de l’aiguille dans ledit logement du chas. Rien n’empêche cependant de prévoir que selon certains modes de réalisation, le canal de guidage présente deux rainures longitudinales, radialement opposées l’une à l’autre et adaptées pour pouvoir coopérer chacune avec des parties opposées du rebord du chas et guider le chas de l’aiguille en déplacement dans le canal de guidage jusqu’ audit logement du chas. Selon ces modes de réalisation, les rainures longitudinales s’étendent jusque dans ledit logement du chas dans lequel elles coopèrent pour pouvoir maintenir le chas de l’aiguille de façon que ledit plan d’ouverture du chas s’étende en regard de la deuxième extrémité du tronçon de guidage débouchant dans ledit logement du chas.

[0023] Selon certains modes de réalisation, ledit logement du chas est muni d’un organe de détection de la position du chas de l’aiguille en butée dans ledit logement du chas. Selon certains modes de réalisation, l’organe de détection est un capteur couplé à une diode électroluminescente indicatrice que le chas de l’aiguille est en butée dans ledit logement du chas à l’extrémité longitudinale du canal et indicatrice que le plan d’ouverture du chas est orienté en regard de la deuxième extrémité débouchante du tronçon de guidage. Tout type de capteur est possible. Il peut s’agir d’un capteur de pression, un capteur piézoélectrique ou autre. Rien n’empêche de prévoir que l’organe de détection forme avec la diode électroluminescente un circuit électrique fermé du fait du positionnement de l’aiguille dans le canal, le chas de l’aiguille étant en butée dans ledit logement du chas. L’organe de détection comprend un premier contacteur disposé dans ledit logement du chas et formant butée disposée dans le prolongement du canal de guidage et un deuxième contacteur disposé pour être maintenu en contact avec la partie cylindrique de l’aiguille lorsque l’aiguille est placée dans le canal de guidage. Les premier et deuxième contacteurs sont reliés par un circuit électrique comprenant la diode électroluminescente et une pile électrique de façon que le positionnement adéquat de l’aiguille dans le canal de guidage et du chas dans ledit logement du chas ferme le circuit électrique, allume la diode et indique que le chas de l’aiguille s’étend en regard dudit tronçon de guidage.

[0024] En outre, dans les modes de réalisation dans lesquels le canal de guidage et ledit logement du chas sont munis de deux rainures radialement opposées, l’organe de détection de la position du chas de l’aiguille en butée dans ledit logement du chas et la diode électroluminescente sont adaptés pour indiquer que le chas de l’aiguille est orienté dans ledit logement du chas de telle sorte que ledit plan d’ouverture du chas est sensiblement orthogonal à l’axe d’allongement dudit tronçon de guidage et l’aiguille est maintenue en position par rapport au corps solide.

[0025] Dans certains modes de réalisation, ledit tronçon de guidage forme un entonnoir de guidage d’une extrémité libre du fil à coudre entraînée en déplacement dans ledit tronçon de guidage vers ledit logement du chas, de façon que ladite extrémité libre du fil à coudre traverse le chas de l’aiguille et débouche à l’extérieur du corps.

[0026] Selon certains autres modes de réalisation avantageux, le dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas comprend :

- un crochet filiforme s’étendant sensiblement dans un plan et présentant une pointe d’extrémité longitudinale adaptée pour pouvoir être engagée dans l’ouverture du chas et pour progresser de façon que le crochet filiforme traverse le chas, et ; des moyens d’entrainement du crochet en déplacement entre : o une première position, dite position rétractée, dans laquelle le crochet ne s’étend pas dans ledit logement du chas et le chas de l’aiguille peut être placée dans ledit logement du chas, et ; o une deuxième position, dite position d’enfilage, dans laquelle le crochet s’étend traversant ladite ouverture du chas et dans laquelle au moins une partie du crochet s’étend à l’extérieur du corps solide ; le crochet étant adapté pour coopérer avec le fil à coudre de façon que le déplacement des moyens d’entrainement du crochet en déplacement de ladite position d’enfilage vers ladite position rétractée permette l’enfilage de l’aiguille.

[0027] Selon ces modes de réalisation, le tronçon de guidage est un tronçon de guidage du crochet en déplacement entre ladite position rétractée et ladite position d’enfilage. Selon certains de ces modes de réalisation, le tronçon de guidage est aussi un tronçon de guidage du crochet en déplacement entre ladite position d’enfilage et ladite position rétractée.

[0028] Selon certains modes de réalisation, le crochet est formé d’au moins un fil métallique rigide en traction longitudinale et élastiquement déformable transversalement en flexion. Le crochet est adapté pour pouvoir se déformer élastiquement lors de son déplacement en tra- versement du chas. Le crochet est également adapté pour pouvoir se déformer au contact dudit tronçon de guidage, lors de son déplacement dans ledit tronçon de guidage entre ladite position rétractée et ladite position d’enfilage. Selon certains modes de réalisation, le crochet est formé par repliement du fil métallique en au moins deux segments successifs s’étendant sensiblement dans un même plan et formant la pointe d’extrémité longitudinale du crochet. La pointe d’extrémité longitudinale du crochet est formée par deux cotés consécutifs adjacents du crochet formant un angle -notamment un angle aigu- adapté pour que la pointe d’extrémité longitudinale du crochet puisse traverser l’ouverture du chas de l’aiguille et pour pouvoir entrainer le fd à coudre au travers de l’ouverture du chas.

[0029] Dans certains modes de réalisation, le crochet est un crochet ouvert formé de deux segments successifs du fil métallique, repliés l’un sur l’autre dont un premier segment présentant une extrémité longitudinale supportée par les moyens d’entrainement du crochet et un deuxième segment présentant une extrémité libre, les deux segments étant conformés pour pouvoir coopérer avec le fil à coudre de façon que le crochet permette l’accrochage du fil à coudre par déplacement d’une boucle du fil à coudre en chevauchement le long du premier segment jusqu’à la pointe d’extrémité longitudinale du crochet, ce par quoi le fil à coudre est entrainé au travers du chas de l’aiguille par déplacement des moyens d’entrainement du crochet de ladite position d’enfilage vers ladite position rétractée.

[0030] Dans ces modes de réalisation, le fil métallique formant le crochet ouvert présente une section droite transversale circulaire de diamètre compris entre 0,20 mm et 0,40 mm, de préférence compris entre 0,25 mm et 0,35 mm, plus particulièrement de l’ordre de 0,30 mm.

[0031] Selon certains autres modes de réalisation, le crochet est une boucle filiforme -notamment une boucle filiforme en au moins un matériau métallique- refermée sur elle-même et s’étendant sensiblement dans un plan et formant une pointe d’extrémité longitudinale du crochet adaptée -notamment dimensionnée- pour pouvoir être engagée dans l’ouverture du chas. Selon certains de ces modes de réalisation, le crochet est formé par repliement d’un tronçon de fil métallique pour former un quadrilatère plan convexe. Selon certains de ces modes de réalisation, le crochet est formé par repliement du tronçon de fil métallique en forme de losange, les deux extrémités longitudinales du fils métallique étant montées solidaires des moyens d’entrainement . Selon ces modes de réalisation, le crochet est adapté pour pouvoir traverser le chas de l’aiguille à chas, par déformation élastique du fil métallique.

[0032] Selon certains modes de réalisation, le crochet -notamment la boucle filiforme refermée sur elle-même- est formé(e) en au moins un matériau élastiquement déformable en flexion entre :

- une première conformation, dite conformation déformée, du crochet -notamment de la boucle- dans laquelle le crochet -notamment la boucle-est déformé(e) élastiquement du fait du passage du crochet -notamment de la boucle- à travers ladite ouverture du chas, et ;

- une deuxième conformation, dite conformation d’enfilage, du crochet -notamment de la boucle-, distincte de ladite configuration déformée et dans laquelle le crochet -notamment la boucle- est conformé(e) pour pouvoir coopérer avec le fil à coudre et permettre un accrochage du fil à coudre ; de façon que le crochet -notamment la boucle- puisse être ramené(e) élastiquement de ladite conformation déformée à ladite conformation d’enfilage après le passage du crochet - notamment de la boucle- au travers de ladite ouverture du chas.

[0033] Dans ces modes de réalisation, le fil métallique formant la boucle filiforme présente une section droite transversale circulaire de diamètre compris entre 0,10 mm et 0,20 mm, plus particulièrement de l’ordre de 0,15 mm. Le dispositif d’aide selon ces modes de réalisation est particulièrement adapté pour enfiler une aiguille présentant une ouverture du chas de petite taille.

[0034] Selon certains modes de réalisation avantageux, la fente d’ouverture de la deuxième extrémité dudit tronçon de guidage présente deux élargissements transversalement opposés adaptés pour permettre le passage du crochet filiforme entraînant le fil à coudre en déplacement entre ladite position d’enfilage et ladite position rétractée

[0035] Selon certains modes de réalisation, les moyens d’entrainement du crochet comprennent une gâchette, le crochet étant monté solidaire de la gâchette de façon à pouvoir être entraîné en déplacement par ladite gâchette entre ladite position rétractée et ladite position d’enfilage (et entre ladite position d’enfilage et ladite position rétractée), selon une direction parallèle à l’axe d’allongement dudit tronçon de guidage et orthogonale au plan d’ouverture du chas. La gâchette est disposée de façon à pouvoir être déplacée par un utilisateur du dispositif d’aide.

[0036] Dans ces modes de réalisation, le dispositif d’aide comprend un bâti rigide de guidage de la gâchette et du crochet en déplacement entre ladite position d’enfilage et ladite position rétractée (et entre ladite position rétractée et ladite position d’enfilage), le bâti rigide étant monté solidaire du corps solide. Dans ces modes de réalisation, la gâchette présente un poussoir s’étendant à l’extérieur du bâti rigide et adapté pour permettre un déplacement du crochet entre ladite position d’enfilage et ladite position rétractée et entre ladite position rétractée et ladite position d’enfilage.

[0037] Dans ces modes de réalisation, le crochet étant dans ladite position rétractée, la pointe d’extrémité longitudinale du crochet s’étend dans ledit tronçon de guidage entre les première et deuxième extrémités dudit tronçon de guidage. Le guidage de la pointe d’extrémité longitudinale du crochet en déplacement dans ledit tronçon de guidage est assuré jusqu’à la deuxième extrémité dudit tronçon de guidage débouchant dans ledit logement du chas et jusqu’à l’ouverture du chas.

[0038] Dans certains modes de réalisation, le dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas comprenne des moyens élastiques de rappel de la gâchette et du crochet dans ladite position rétractée. Rien n’empêche cependant de prévoir que le dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas comprenne des moyens élastiques de rappel de la gâchette et du crochet dans ladite position d’enfilage.

[0039] Selon certains modes de réalisation, la rugosité de la paroi interne périphérique de guidage est faible et adaptée pour limiter les forces de friction du crochet sur la paroi interne et faciliter le guidage du crochet au contact de la paroi interne et sans accrochage du crochet sur la paroi interne.

[0040] Dans certains modes de réalisation, le corps solide présente une gorge s’étendant à partir du canal de guidage et débouchant à l’extérieur du corps solide, ladite gorge étant adaptée pour permettre le passage de deux brins du fil s’étendant en amont et en aval du chas de l’aiguille, lors du retrait de l’aiguille du canal de guidage.

[0041] L’invention concerne aussi un procédé d’enfilage d’une aiguille à chas, le chas de l’aiguille étant du type limité en périphérie par un rebord s’étendant sensiblement dans un plan, dit plan d’ouverture du chas, et dans lequel un dispositif d’aide à l’enfilage selon l’invention est utilisé.

[0042] L’invention concerne aussi un procédé d’enfilage d’une aiguille à chas, le chas de l’aiguille étant du type limité en périphérie par un rebord s’étendant sensiblement dans un plan, dit plan d’ouverture du chas, et dans lequel : le chas de l’aiguille est disposé dans ledit logement du chas d’un dispositif d’aide à l’enfilage de ladite aiguille, de façon que la deuxième extrémité dudit tronçon de guidage débouche dans ledit logement du chas ; un fil à coudre est introduit dans la première extrémité dudit tronçon de guidage et entraînée en déplacement dans ledit tronçon de guidage jusqu’audit logement du chas, ledit tronçon de guidage formant un entonnoir de guidage du fil à coudre, de façon que le fil à coudre traverse le chas de l’aiguille et débouche à l’extérieur du corps, ce par quoi l’aiguille est enfilée, puis ; l’aiguille enfilée est extraite du dispositif d’aide à l’enfilage.

[0043] L’enfilage de l’aiguille à chas ne nécessite pas la visualisation du chas de l’aiguille lors de l’enfilage et l’enfilage de l’aiguille est ainsi facilité.

[0044] Dans certains modes de mise en œuvre d’un procédé d’enfilage d’une aiguille, dans lesquels est utilisé un dispositif selon l’invention d’aide à l’enfilage d’une aiguille, le dispositif d’aide comprenant un crochet filiforme dont l’extrémité longitudinale libre est guidée en déplacement dans ledit tronçon de guidage entre ladite position rétractée et ladite position d’enfilage, le crochet filiforme est placé dans ladite position d’enfilage dans laquelle le crochet filiforme s’étend à l’extérieur du corps solide, puis le fil à coudre est disposé par rapport au crochet de façon que le seul déplacement du crochet filiforme de ladite position d’enfilage vers ladite position rétractée s’accompagne de l’enfilage de l’aiguille. Dans certains modes de réalisation, le crochet étant un crochet ouvert, on dispose le fil à coudre de façon qu’il enfourche le premier segment du crochet ouvert et le crochet ouvert est ramené dans ladite position rétractée, ce par quoi l’aiguille est enfilée. L’aiguille enfilée est extraite du dispositif d’aide par déplacement de l’aiguille en coulissement dans le canal de guidage. Avantageusement, l’aiguille est extraite du dispositif en un seul mouvement, par une traction exercée simultanément sur l’aiguille -notamment sur l’extrémité pointue de l’aiguille- et sur l’une des deux extrémités du fil à coudre, selon l’axe longitudinal de l’aiguille (l’utilisateur pinçant simultanément et conjointement l’aiguille et l’un des deux brins du fil à coudre) de façon à entrainer l’autre des deux brins de fil à coudre en coulissement dans l’ouverture du chas de l’aiguille et dans le crochet, ce par quoi cet autre brin du fil à coudre est libéré du chas de l’aiguille et du crochet et ce par quoi l’aiguille est enfilée par un seul brin du fil à coudre.

[0045] Dans certains modes de mise en œuvre d’un procédé d’enfilage d’une aiguille, dans lesquels un tronçon d’extrémité longitudinale du fil à coudre est enroulé en forme de bobine, le dispositif d’aide selon l’invention est tenu par l’utilisateur dans l’une, dite main malhabile, de ses deux mains (de préférence, main gauche si l’utilisateur est droitier, main droite si l’utilisateur est gaucher). Le crochet étant dans ladite position rétractée, l’utilisateur introduit de sa main, dite main habile, opposée à ladite main malhabile, l’aiguille dans le canal de guidage de façon que le chas de l’aiguille s’étende en regard de la deuxième extrémité du tronçon de guidage, puis il déplace la gâchette et le crochet du dispositif d’aide de ladite position rétractée dans ladite position d’enfilage. L’utilisateur se saisit ensuite de la bobine de fil à coudre par ladite main habile, dont un tronçon de fil a été déroulé et dispose, de sa main habile, le tronçon de fil libéré de façon qu’il enfourche le crochet et de façon que le seul déplacement du crochet filiforme de ladite position d’enfilage à ladite position rétractée emporte l’enfilage de l’aiguille. Il suffit alors que l’utilisateur saisisse par pincement, de sa main habile tenant la bobine de fil, l’aiguille et le tronçon de fil s’étendant entre la bobine et le chas de l’aiguille et extraie l’aiguille du canal de guidage en exerçant une traction sur l’aiguille et le fil selon l’axe longitudinale du canal de guidage. Du fait de cette traction, l’extrémité libre du fil à coudre est entraînée en coulissement au travers de l’ouverture du chas et du crochet, ce par quoi l’aiguille est enfilée avec un brin unique du fil à coudre et est prête à être utilisée.

[0046] L’invention concerne aussi un procédé de fabrication d’un dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas selon l’invention, dans lequel le corps solide est formé par moulage à chaud, notamment d’un matériau solide thermoplastique.

[0047] L'invention concerne également un dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas, un procédé d’enfilage d’une aiguille à chas et un procédé de fabrication d’un tel dispositif d’aide à l’enfilage, caractérisés en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après. Quelle que soit la présentation formelle qui en est donnée, sauf indication contraire explicite, les différentes caractéristiques mentionnées ci-dessus ou ci-après ne doivent pas être considérées comme étroitement ou inextricablement liées entre elles, l’invention pouvant concerner l’une seulement de ces caractéristiques structurelles ou fonctionnelles, ou une partie seulement de ces caractéristiques structurelles ou fonctionnelles, ou une partie seulement de l’une de ces caractéristiques structurelles ou fonctionnelles, ou encore tout groupement, combinaison ou juxtaposition de tout ou partie de ces caractéristiques structurelles ou fonctionnelles.

[0048] D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante qui se réfère aux figures annexées données à titre uniquement de description non limitative de certains modes de réalisation de l’invention et, dans lesquelles :

[0049] [Fig 1] la Figure 1 est une représentation schématique en perspectives d’un dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas, selon un mode de réalisation, le dispositif comprenant une anse filiforme ;

[0050] [Fig 2] la Figure 2 est une représentation en perspective d’un dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas, selon un autre mode de réalisation;

[0051] [Fig 3] la Figure 3 est une vue d’une variante du mode de réalisation de la figure 2, qui illustre des modes de réalisation préférés du boîtier du dispositif, et dans lequel le crochet filiforme est une boucle fermée, en position d’enfilage ;

[0052] [Fig 4] la Figure 4 montre le dispositif de la figure 4, lorsque le crochet filiforme est en position rétractée ; [0053] [Fig 5] la Figure 5 montre une variante du dispositif de la figure 4, dans laquelle le crochet filiforme est une boucle ouverte, dans la même position d’enfilage que le le crochet de la figure 4 ;

[0054] [Fig 6] la Figure 6 montre, légèrement par le dessus, le dispositif de la figure 5 dont un élément supérieur du boîtier ainsi qu’un capot de fermeture avant sont retirés du reste du boîtier ;

[0055] [Fig 7] la Figure 7 est une vue partielle, légèrement par le dessous, du dispositif de la figure 5, dont le capot de fermeture avant est retiré du reste du boîtier ;

[0056] [Fig 8] la Figure 8 montre, légèrement par le dessus, le dispositif de la figure 5 avec l’élément supérieur du boîtier en place, et illustre un entonnoir de rentrée du crochet dans le corps du dispositif, selon des modes de réalisation de l’invention ;

[0057] [Fig 9] la Figure 9 montre, légèrement par le dessous, le dispositif de la figure 5 avec le capot avant de fermeture du boîtier enlevé, et illustre un entonnoir de sortie du crochet vers l’extérieur du dispositif, selon des modes de réalisation de l’invention ;

[0058] [Fig 10] la Figure 10 est une représentation schématique en perspective d’une première pièce du dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas, selon le mode de réalisation de l’invention représenté en figure 2 ;

[0059] [Fig 11] la Figure 11 montre, vu du côté droit du dispositif, un entonnoir pour l’insertion de l’aiguille dans le dispositif, selon des modes de réalisation de l’invention ;

[0060] [Fig 12] la Figure 12 montre est une vue de face, légèrement par le dessus, du haut du dispositif de la figure 5 avec le capot avant de fermeture du boîtier enlevé ;

[0061] [Fig 13] la Figure 13 est une vue en coupe du haut du dispositif de la figure 5, dans le plan de coupe A-A de la figure 12 ;

[0062] [Fig 14] la Figure 14 montre une vue en coupe du dispositif de la figure 5 également dans le plan de coupe A-A de la figure 12, dans lequel le crochet est absent afin de mieux montrer le passage pour le crochet, son tronçon de guidage, ainsi que l’entonnoir de sortie et l’entonnoir de rentrée du crochet ; cette figure montre également un vue du côté gauche, ainsi qu’une vue du dessus, du dispositif de la figure 5 dans lequel le crochet a été enlevé pour, comme pour la vue en coupe également montré sur cette figure 14 ;

[0063] [Fig 15] la Figure 15 est une représentation en coupe du mode de réalisation du dispositif représenté en figure 1, la boucle filiforme étant dans une position rétractée ;

[0064] [Fig 16] la Figure 16 est une représentation en coupe du mode de réalisation du dispositif représenté en figure 4, la boucle filiforme étant dans une position d’enfilage ;

[0065] [Fig 17] la Figure 17 est une vue en coupe du haut du dispositif de la figure 3 dans le plan de coupe A-A de la figure 12, dans lequel le crochet est une boucle fermée qui se trouve en position d’enfilage, essentiellement sorti du boîtier du dispositif ;

[0066] [Fig 18] la Figure 18 est une autre vue en coupe du haut du dispositif de la figure 3 dans le plan de coupe A-A de la figure 12, similaire à la vue de la figure 17, mais dans laquelle le crochet est se trouve dans une position intermédiaire entre la position d’enfilage et la position rétractée, partiellement rentré dans le boîtier mais avec toujours sa pointe d’extrémité libre à l’extérieur du boîtier du dispositif, comme illustré à la figure 4 ;

[0067] [Fig 19] la Figure 19 est une autre vue en coupe du haut du dispositif de la figure 3 dans le plan de coupe A- A de la figure 12, similaire à la vue de la figure 17 et à la vue de la figure 18, mais dans laquelle le crochet est se trouve dans la position rétractée, entièrement rentré dans le boîtier du dispositif ;

[0068] [Fig 20] la Figure 20 est une vue de côté droit du haut du dispositif, dans le plan de coupe B-B de la figure 12 ;

[0069] [Fig 21] la Figure 21 est une vue de côté droit du haut du dispositif, dans le plan de coupe C-C de la figure 12 ;

[0070] [Fig 22] la Figure 22 est une vue de côté droit du haut du dispositif, dans le plan de coupe D-D de la figure 12 ;

[0071] [Fig 23] la Figure 23 est une représentation schématique en perspective d’un dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas, selon un autre mode de réalisation de l’invention ;

[0072] [Fig 24] la Figure 24 est similaire à la Figure 5, et montre le haut du dispositif légèrement du dessus et légèrement de la gauche, et illustre la mise en place d’un tronçon de fil à coudre en vue de son accrochage par le crochet en forme de boucle ouverte qui se trouve, à la figure, dans la position d’enfilage ;

[0073] [Fig 25] la Figure 25 est une représentation schématique en perspective du dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille à chas, selon un autre mode de réalisation de l’invention, dans lequel le crochet est déplacé vers la position rétractée ;

[0074] [Fig 26] la Figure 26 est similaire à la Figure 24, et montre le tronçon de fil à coudre acro- ché par le crochet en forme de boucle ouverte qui se troue, à la figure, dans une position intermédiaire entre la position d’enfilage et la position rétractée, en cours de rentrée du crochet dans le boîtier du dispositif pour l’enfilage d’une aiguille avec le fil à coudre ;

[0075] [Fig 27] la Figure 27 montre, de manière isolée, un dispositif de détection du positionnement conforme de l’aiguille à enfiler, dans le logement de chas du dispositif, permettant l’enfilage de l’aiguille la position, selon des modes de réalisation de l’invention ;

[0076] [Fig 28] la Figure 28 montre le dispositif de détection de la figure 27 en présence d’une aiguille correctement insérée, en butée dans le dispositif, en positionnement conforme pour l’enfilage de l’aiguille ;

[0077] [Fig 29] la Figure 29 montre une partie du dispositif de détection de la figure 27 et de la figure 28 en place dans le corps bâti du boîtier du dispositif ;

[0078] [Fig.30] la Figure 30 montre également, sous un angle de vue légèrement différent, la même partie du dispositif de détection de la figure 25 et de la figure 26, en place dans le corps bâti du boîtier du dispositif, que la figure 20 ; et,

[0079] [Fig 31] la Figure 31 est une représentation schématique d’une étape d’un procédé d’enfilage d’une aiguille selon l’invention.

[0080] Dans les figures des dessins annexés, sauf indication contraire explicite, les dimensions et les proportions des éléments ne sont pas nécessairement respectées aux fins de simplification et de clarté de la description. Par ailleurs, le dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille représenté est configuré pour être utilisé de préférence de manière conventionnelle par un utilisateur droitier, c’est-à-dire un utilisateur utilisant préférentiellement sa main droite. Un tel utilisateur droitier tiendra typiquement le dispositif dans sa main gauche et actionnera la gâchette de son pouce gauche, alors qu’il effectuera les opérations de manipulation plus délicates de l’aiguille et du fil de sa main droite. Rien n’empêche cependant de prévoir de configurer le dispositif de façon à pouvoir être tenu dans la main droite d’un utilisateur gaucher, cet utilisateur gaucher manipulant l’aiguille et le fil de sa main gauche. Les dispositifs pour des utilisateurs respectivement droitier et gaucher sont des images l’un et de l’autre dans un miroir.

[0081] Dans les dessins, le dispositif est systématiquement présenté, sauf mention contraire explicite, avec une orientation dans l’espace tridimensionnel telle que celle dans laquelle le dispositif se présente aux yeux de l’utilisateur qui le tient dans sa main ou dans ses mains, devant lui, pour une utilisation conventionnelle. L’expression « espace tridimensionnel » (ou 3D) caractérise l'espace qui entoure l’utilisateur, tel que perçu par sa vision, en ce qui concerne la largeur, la hauteur et la profondeur. Cette notion correspond, en mathématiques, à la géométrie euclidienne dans l’espace suivant laquelle l’espace est repéré par trois axes orthogonaux, alors qu’un plan est composé de deux dimensions (2D) seulement et n’est repéré que par deux axes parmi lesdits trois axes orthogonaux. Les trois dimensions géométriques sont, ainsi :

- la largeur (gauche/droite) d'axe X ;

- la profondeur (avant/arrière) d'axe Y ; et,

- la hauteur (haut/bas) d'axe Z.

La position d’un point quelconque dans l’espace tridimensionnel d’axes X, Y, et Z est indiquée par des coordonnées, respectivement mesurées suivant chacun desdits axes X, Y et Z par rapport à un point de référence déterminé, généralement unique. Ces coordonnées sont appelées :

- « abscisse » pour la position du point suivant l’axe X de la largeur ;

- « ordonnée » pour la position du point suivant l'axe Y la profondeur ; et,

- « cote » pour la position du point suivant l’axe Z de la hauteur.

Dans un souci de clarté, les axes X, Y et/ou Z sont représentés sur les figures des dessins, lorsque cela est approprié.

[0082] En outre, et sauf mention contraire explicite, les termes et expressions entre guillemets ci- dessous (et tous les termes dérivés, ainsi que les expressions sémantiquement équivalentes) sont utilisés dans le présent exposé selon la convention qui suit:

- « gauche », « droite », « à gauche » ou « à droite », sont utilisés en référence à la direction de l’axe X, qui est orienté horizontalement de la gauche vers la droite sur les figures des dessins ; et,

- « devant », « derrière », « avant », « arrière » et les dérivés tels que « en-avant » et « en- arrière », ainsi que les verbes « avancer » et « reculer » ou les verbes équivalents et les substantifs dérivés, sont utilisés en référence à la direction de l’axe Y, qui est orienté horizontalement de l’arrière vers l’avant sur les figures des dessins ; et,

- « sur », « sous », « dessus », « dessous » et leurs dérivés tels que « au-dessus » et « en- dessous » ou « par-dessus » et « par-dessous », les termes « supérieur » et « inférieur », ainsi que les verbes « monter » et « descendre » ou les verbes équivalents et les substantifs dérivés sont utilisés en référence à la direction de l’axe Z (ou direction gravitationnelle terrestre), qui est orienté verticalement du bas vers le haut sur les figures des dessins. [0083] En outre, les termes relatifs qui suivent, ainsi que d’autres, le cas échéant, sont utilisés en mentionnant celui des axes X, Y ou Z qui est considéré, lorsque cela ne résulte pas implicitement du contexte de l’utilisation de ces termes dans le présent exposé :

- « côté », « à côté » ou « du côté » ;

- « longitudinal », « latéral » ou « transversal » ; ainsi que

- « longueur », « largeur », « hauteur » ou « épaisseur ».

[0084] Enfin d’une figure à l’autre des dessins, des éléments identiques ou similaires portent les mêmes références numériques.

[0085] Dans ces modes de réalisation, les dimensions du canal 12 de guidage -sa longueur et son diamètre en section droite transversale- sont choisies pour permettre le déplacement du chas de l’aiguille dans le canal 12 de guidage, de façon qu’il puisse atteindre le logement 3 du chas. Dans certains modes de réalisation, le canal 12 de guidage présente selon toute section droite transversale une forme circulaire. Dans ces modes de réalisation, le diamètre en section droite transversale du canal de guidage est choisi pour permettre le passage du chas de l’aiguille. Dans certains autres modes de réalisation, le canal 12 de guidage présente une forme non circulaire en section droite transversale. Cette forme peut être ovoïde de plus grand diamètre adapté pour pouvoir recevoir le chas de l’aiguille et guider l’aiguille en déplacement longitudinal dans le canal 12 de guidage et amener le chas de l’aiguille dans le logement 3 du chas de façon que l’ouverture du chas s’étende dans un plan orthogonal à l’axe 32 du passage 4 traversant le corps 2 solide. Cette forme peut être carrée, le plan d’ouverture du chas s’étendant selon une diagonale de cette section carrée et orthogonal ement à l’axe 32 du passage 4 traversant le corps 2 solide. Cette forme peut être rectangulaire, le plan d’ouverture du chas s’étendant selon la longueur de cette section rectangulaire et orthogonalement à l’axe 32 du passage 4 traversant le corps 2 solide. Dans certains autres modes de réalisation, le canal 12 de guidage présente selon toute section droite transversale une forme sensiblement circulaire et présentant deux rainures 14 longitudinales, radial ement opposées et s’étendant sur toute la longueur du canal 12 de guidage, les deux rainures longitudinales étant adaptées pour pouvoir coopérer avec le rebord d’ouverture du chas de l’aiguille s’étendant sensiblement dans ledit plan d’ouverture du chas et guider l’aiguille jusqu’à sa position d’enfilage.

[0086] Dans les modes de réalisation, le tronçon 5 de guidage forme un premier entonnoir 201 entonnoir 8 limité latéralement par une paroi 10 présentant une section droite transversale par rapport à l’axe 32 traversant le passage 4 du dispositif, qui est décroissante entre la première extrémité 6 et la deuxième extrémité 7 dudit tronçon 5 de guidage vers l’ouverture du chas de l’aiguille 26. Cet entonnoir, dit entonnoir de sortie du crochet, sert à conformer le crochet afin de lui faire traverser le chas de l’aiguille lors la gâchette est déplacée vers le haut, pour faire passer le crochet de la position rétractée 20 à la position d’enfilage 21 dans laquelle l’extrémité libre 27 du crochet fait saillie à l’extérieur du boîtier 9 (formé des parties 9c, 9d, et 9 e du boîtier 9, qui est aussi appelé corps solide 2 dans la présente description).

[0087] Par exemple, l’entonnoir 8 formé par ledit tronçon 5 de guidage est convergent et conformé pour déboucher dans un espace 34 s’étendant en regard de l’ouverture du chas 27. [0088] Un dmode de réalisation d’un dispositif 1 selon l’invention d’aide à l’enfilage d’une aiguille 26 à chas est représenté figure 1. Ce deuxième mode de réalisation d’un dispositif selon l’invention est adapté pour faciliter l’enfilage d’une aiguille avec un fil 28 à coudre quelconque, notamment avec un fil 28 à coudre souple présentant une rigidité en flexion faible. Un dispositif 1 selon ce deuxième mode de réalisation est formé d’un corps 2 solide en au moins un matériau polymère. Il peut s’agir d’un matériau polymère thermoplastique et/ou d’un matériau polymère thermodurcissable. En particulier, le matériau formant le corps 2 solide est choisi de façon à permettre une fabrication du corps 2 solide par moulage, notamment par moulage à chaud. Le dispositif 1 entre : une première conformation, dite conformation déformée, de la boucle 16 filiforme dans laquelle l’anse 16 filiforme est déformée du fait de son passage à travers ladite ouverture du chas de l’aiguille à enfiler, et ;

- une deuxième conformation, dite conformation d’enfilage, dans laquelle la boucle 16 filiforme est conformée pour pouvoir être traversée par le fil 28 à coudre.

[0089] Dans le mode de réalisation représenté figure 1, le corps 2 solide est formé de deux pièces 9c, 9d de formes complémentaires l’une de l’autre et adaptées pour être assemblées l’une avec l’autre par emboîtement, ce par quoi les deux pièces 9c, 9d sont maintenues assemblées l’une avec l’autre, mais sont aussi adaptées pour pouvoir être séparées l’une de l’autre. Les deux pièces 9c, 9d formant le corps 2 solide sont maintenues assemblées l’une avec l’autre par tous moyens d’assemblage réversibles ou irréversible, par exemple par déformation élastique (dénommée aussi « clipsage »). Rien n’empêche de prévoir que les deux pièces 9c, 9d coopèrent l’une avec l’autre par emboîtement réversible de surfaces complémentaires. Les deux pièces 9c, 9d formant le corps 2 solide sont assemblées l’une avec l’autre de façon que leurs faces respectives s’étendant en regard l’une de l’autre forment, du fait de leur assemblage, le passage et ledit tronçon de guidage traversés par la boucle filiforme. Les deux pièces 9c, 9d formant le corps 2 solide coopèrent en association pour ménager le canal 12 de réception et de guidage de l’aiguille 26 à coudre en déplacement longitudinal dans le canal 12. Rien n’empêche de prévoir que les deux pièces 9c, 9d formant le corps 2 solide puissent être séparées l’une de l’autre de façon à pouvoir libérer l’aiguille 26 après son enfilage. Rien n’empêche non plus de prévoir que les deux pièces 9a, 9b formant le corps 2 solide ne soient pas séparables et que l’aiguille enfilée puisse être extraite du corps 2 solide par déplacement longitudinal de l’aiguille enfilée dans le canal 12 de guidage, le fil à coudre traversant l’ouverture 38 du chas 27 de l’aiguille étant guidé le long de la gorge 25. Dans ce mode de réalisation, les deux pièces 9c, 9d formant le corps 2 solide coopèrent aussi en association pour former le passage traversant le corps 2 solide et ledit tronçon de guidage, adaptés pour pouvoir guider le déplacement d’une extrémité 36 longitudinale de la boucle 16 filiforme de façon qu’elle traverse l’ouverture du chas de l’aiguille.

[0090] Le dispositif 1 d’aide selon le deuxième mode de réalisation de l’invention représenté figure 1 comprend des moyens 19 d’entrainement de la boucle 16 filiforme en déplacement entre une première position, dite position 20 rétractée, de la boucle 16 filiforme dans laquelle la boucle 16 filiforme s’étend en retrait par rapport audit logement 3 du chas et ne traverse pas le chas 27 de l’aiguille 26 et une deuxième position, dite position 21 d’enfilage, de la boucle 16 filiforme dans laquelle la boucle 16 filiforme s’étend traversante ladite ouverture du chas et dans laquelle la boucle 16 filiforme est dans ladite conformation 18 d’enfilage et au moins une partie de la boucle 16 filiforme s’étend à l’extérieur du corps

2 solide. Dans le mode de réalisation représenté figure 4, les moyens 19 d’entrainement de la boucle 16 filiforme comprennent un bâti 23 rigide et une gâchette 22 montée coulissante par rapport au bâti 23, la gâchette 22 étant porteuse de la boucle filiforme. Le bâti 23 présente deux rainures 24a et 24b de guidage de la gâchette 22 et de la boucle 16 filiforme en déplacement entre ladite position 20 rétractée et ladite position 21 d’enfilage.

[0091] Le corps 2 solide présente une gorge 25 s’étendant à partir du canal 12 de guidage et débouchant sur toute sa longueur à l’extérieur du corps 2 solide. La gorge 25 est adaptée pour permettre le passage des deux portions longitudinales du fil enfilé dans l’aiguille 26 et s’étendant en amont et en aval du chas 27 de l’aiguille 26, lors du retrait de l’aiguille enfilée hors du dispositif 1 d’aide, par coulissement dans le canal 12 de guidage.

[0092] Le canal 12 de guidage de l’aiguille 26 débouche à l’une de ses extrémités longitudinales, à l’extérieur du corps 2 solide et à l’autre de ses extrémités longitudinales, dans le logement

3 du chas de l’aiguille 26 de sorte que le chas de l’aiguille est guidé en déplacement longitudinalement le long du canal 12 de guidage. Le canal 12 de guidage présente selon toute section droite transversale une forme adaptée pour pouvoir recevoir et coopérer avec le chas 27 de l’aiguille 26. Il peut présenter selon toute section droite transversale, une forme globalement circulaire. Dans le mode de réalisation représenté, il présente selon toute section droite transversale, une forme globalement circulaire destinée à coopérer avec la partie cylindrique de l’aiguille 26, et deux rainures 14 s’étendant radialement en creux vers l’extérieur du canal 12, diamétralement opposées l’une par rapport à l’autre, et longitudinalement sur toute la longueur du canal de guidage. Les rainures 14 sont dimensionnées -notamment en largeur et en profondeur- pour pouvoir coopérer avec au moins une partie du rebord 39 d’ouverture 38 du chas et pour guider le chas 27 de l’aiguille 26 en déplacement dans le canal 12 de guidage jusqu ’audit logement 3 du chas. Dans ce mode de réalisation, le chas 27 de l’aiguille est positionné dans ledit logement 3 du chas de façon que le rebord 39 d’ouverture 38 du chas 27 s’étende dans un plan perpendiculaire à l’axe 32 traversant le passage 4 et ledit tronçon 5 de guidage.

[0093] Une vue en coupe d’un deuxième mode de réalisation d’un dispositif 1 selon l’invention est représenté figure 2 dans une première position, dite position 20 rétractée, de la boucle 16 filiforme dans laquelle la gâchette 22 est relevée (c’est-à-dire éloignée dudit tronçon 5 de guidage), la boucle 16 filiforme s’étend en retrait par rapport audit logement 3 du chas et ne traverse pas le chas 27 de l’aiguille 26. Dans ladite position 20 rétractée, l’extrémité 36 libre de la boucle 16 filiforme s’étend dans ledit canal 5 de guidage. Le guidage de la boucle 16 filiforme entre ladite position 20 rétractée et ladite position 21 d’enfilage est amélioré. Dans ladite position 20 rétractée de la boucle 16 filiforme, l’aiguille 26 peut être introduite dans le canal 12 de guidage de façon que l’extrémité longitudinale du chas 27 de l’aiguille vienne en butée dans le logement 3 du chas et que le plan d’ouverture du chas 27 soit orthogonal à l’axe 32 traversant le passage 4 et le tronçon 5 de guidage. À partir de cette position 20 rétractée de la boucle 16 filiforme, cette dernière peut être entrainée en déplacement par actionnement de la gâchette 22 selon l’axe 32 traversant le passage, ce par quoi l’extrémité 36 libre de la boucle 16 filiforme coopère avec la paroi 10 du tronçon 5 de guidage de façon à être guidée vers l’ouverture du chas 27 et la traverser, sans nécessiter de la part de l’utilisateur une assistance visuelle de l’ouverture du chas et/ou de l’extrémité 36 libre de la boucle 16 filiforme. Du fait de ce traversement, la boucle 16 filiforme prend transitoirement ladite conformation déformée, dans laquelle la boucle 16 filiforme est déformée du fait des contraintes liées à son passage à travers ladite ouverture du chas 27 de l’aiguille 26 à enfiler, et revient élastiquement dans ladite conformation 18 d’enfilage, dans laquelle la boucle 16 filiforme est conformée pour pouvoir être traversée par le fil 28 à coudre, lorsque la boucle 16 filiforme est dans ladite position 21 d’enfilage.

[0094] Une vue schématique, en coupe, d’un dispositif 1 selon l’invention est représenté figure 16 dans la position d’enfilage 21 de la boucle filiforme 16, dans laquelle la gâchette 22 est proche du tronçon de guidage 5. de sorte que l’extrémité libre de la boucle filiforme 16 s’étend à l’extérieur du corps solide 2 du dispositif (vers le haut), et que l’autre extrémité de la boucle filiforme 16 qui est solidaire de la gâchette 22 s’étend toujours au travers du chas 27 de l’aiguille 26 dès lors que l’aiguille est disposée en butée dans le logement 3 du chas. Après le passage de l’extrémité libre de la boucle filiforme 16 à travers le chas de l’aiguille 26 pour arriver dans la position d’enfilage 21 comme montré à la figure, la boucle filiforme 16 est ramenée élastiquement de ladite conformation déformée dans ladite conformation 18 d’enfilage, dans laquelle la boucle filiforme 16 forme une ouverture de passage d’un tronçon de fil à coudre 28 comme représenté figure 1. Dans cette conformation d’enfilagel8, la personne utilisant le dispositif d’aide selon l’invention, peut introduire l’une des extrémités longitudinales du tronçon de fil à coudre 28 dans l’ouverture de passage formée par la boucle filiforme 16. L’utilisateur peut ensuite manœuvrer la gâchette 22 vers le bas pour ramener la boucle filiforme 16 en position 20 rétractée, ce par quoi la boucle filiforme 16 reprend sa conformation déformée en pour traversant l’ouverture du chas 27 vers l’intérieur du dispositif jusqu’à rejoindre la position rétractée 20 et libérer l’ouverture du chas, en entraînant avec elle les deux brins de fil à coudre 28 également à travers l’ouverture du chas de l’aiguille 26, ce par quoi ladite aiguille est enfilée. On notera que, avantageusement, c’est alors le chas de l’aiguille lui-même ainsi que la paroi interne du tronçon de guidage de la boucle qui, essentiellement, causent la déformation de la boucle filiforme 16 qui lui permet de traverser le chas 27. L’entonnoir de rentrée 102 extrémité libre ne sert qu’à guider l’extrémité libre de la boucle filiforme 16 afin qu’elle s’engage bien dans le passage 4

[0095] Du fait de la libération du chas de l’aiguille 26 par le crochet filiforme 16 dans la position rétractée 20 dudit par l’aiguille 26 hors du dispositif 1 d’aide. Il convient de maintenir l’un des deux brins de fil 28 solidaire de l’aiguille 26 et de libérer la boucle 16 filiforme par coulissement de l’autre des deux brins de fil 28, ce par quoi le fil 28 se désolidarise de la boucle 16 filiforme.

[0096] Une première variante du dispositif 1 d’aide selon l’invention est représentée figure 2 dans laquelle la boucle 16 filiforme est dans la position 21 d’enfilage. Dans cette variante, la pièce 9c formant le corps 2 solide avec la pièce 9d est munie de pions 41 adaptés pour pouvoir coopérer avec des alésages formés dans la pièce 9d et solidariser les pièces 9c et 9d pour former le corps 2 solide. Le corps 2 solide est équipé d’un dispositif 37 d’alerte -notamment d’une diode photoluminescente- reliée à un capteur 40 adapté pour pouvoir détecter le positionnement adéquate du chas 27 de l’aiguille 26 dans le logement 3 du chas. Ainsi, une mise en place appropriée de l’aiguille 26 dans le canal 12 de guidage et du chas 27 dans le logement 3 du chas est détectée par le capteur qui active du fait de cette détection, le dispositif d’alerte. L’utilisateur est ainsi alerté du positionnement approprié de l’aiguille 26 dans le canal et du chas 27 dans le logement du chas, de sorte que la boucle 16 filiforme peut être amenée de ladite position 20 rétractée à ladite position 21 d’enfilage, ce par quoi la boucle 16 filiforme peut être enfilée. Après enfilage de la boucle 16 filiforme, la boucle 16 filiforme ramenée dans ladite position 20 rétractée permet la libération de l’aiguille enfilée.

[0097] Un détail de la variante du deuxième mode de réalisation d’un dispositif 1 d’aide selon l’invention est représentée figure 10, qui montre la partie 9d du boîtier vu du dessus. Dans cette figure, la boucle 16 filiforme est dans la position 20 rétractée (et n’est donc pas visible sur cette figure 10) et la pièce 9c du corps 2 solide est retirée. La pièce 9c du corps 2 solide forme une première partie du canal de guidagel2, l’autre partie du canal de guidage étant formées dans la pièce 9c (non représentée). La pièce 9d du corps 2 solide forme aussi une partie du logement de chas 3 et présente un passage 4 adapté pour pouvoir coopérer avec la deuxième extrémité 7 du tronçon 5 de guidage du crochet 16. Un capteur 40 est disposé dans le logement de chas3, à l’opposé de l’entrée du canal 12 de guidage dans ledit logement de chas3. Le capteur peut être tout type approprié. Il peut s’agir par exemple d’un capteur piézoélectrique adapté pour générer un signal électrique du fait d’une pression exercée par le chas 27 de l’aiguille sur le capteur 40.

[0098] Des modes de réalisation alternatifs à ce capteur 40 sont illustré, notamment aux figure 27 à 30. Dans ces modes de réalisation, Le dispositif comprend un détecteur du positionnement correct de l'aiguille 26 en butée dans le fond du canal 12. Par positionnement correct de l'aiguille virgule on entend une disposition de l'aiguille, avec l'ouverture du chas 27 au droit de l'axe 32 du passage 4 pour le crochet 16, et avec l'ouverture du chas correctement orientée perpendiculairement audit axe 32 (qui coïncide avec l'axe vertical Z sur les figures). la mise en référence de l'aiguille conformément à ce positionnement est obtenue en insérant l'aiguille 26, le chas 27 en tête, dans le canal 12 de la droite vers la gauche, et en amenant en butée au fond dudit canal.

[0099] Comme montré sur les figures 27 et 28 le dispositif de détection comprend une première branche conductrice 101, une deuxième branche conductrice 102 et une troisième branche conductrice 108. En conditions opérationnelles, la branche 101 et la branche 102 sont connectées entre elles par l'intermédiaire d'une pile 120. A cet effet, une extrémité libre de la branche 101 comprend une patte 103 qui est décalée vers l'avant du dispositif pour venir devant une première face de la pile 120, en contact avec ladite pile. Egalement, la branche 102 comprend une extension 106 qui s'étend transversalement (selon l’axe Y) par rapport à l'axe longitudinal de ladite branche 102 (qui coïncide avec l'axe Z) et qui entre en contact élastique contre l'autre face de la pile 120, en arrière de ladite pile, par son extrémité sensiblement au centre dans logement 2a former dans le bâti du boîtier 9 et plus particulièrement de la partie 9d dudit boîtier.

[0100] À l’autre extrémité de la branche 101, opposée à la patte 103, connecte une première borne d'une diode électroluminescente 37 dont l'autre borne est connectée à une extrémité de la branche conductrice 108. Enfin, la branche 102 comprend une autre extrémité 104 opposée à celle à partir de laquelle s'étend l'extension transversale 106.

[0101] Comme montré à la figure 28, lorsque l'aiguille 26 et en butée dans le canal 12, Elle ferme le circuit électrique ainsi formé en reliant de manière conductrice l'extrémité 104 de la branche 102 et l'autre extrémité 110 de la branche 108. L'aiguille 26 étant réalisé en métal, généralement de l'acier, elle est effectivement conductrice du courant électrique.

[0102] L'agencement du circuit de détection dans le corps du boîtier et illustré par les figures 29 et 30 ainsi que par la figure 6. Sur cette dernière figure, on voit que l'extrémité 104 de la branche 102 frotte contre l'aiguille 26 lorsque celle-ci est insérée dans le canal 12, à travers la collerette 19. De même, on voit que l'extrémité 110 de la branche 108 est retenue à l'intérieur d'une fente s’étendant d'avant en arrière suivant la direction de l'axe Y, donc transversalement à l'axe principal du conduit 12 pour l'aiguille 26 qui s'étend de la droite vers la gauche suivant la direction de l'axe X.

[0103] De retour aux figures 29 et 30 on voit que la branche 101 est logée dans le corps du boîtier 9 entre le bord gauche de ce boîtier et un pilier 111a s'étendant d'arrière en avant depuis le fond dudit boîtier. De même, la branche 101 est logée dans le fond du boîtier entre le bord droit du dit boitier et la nervure 24b formant l'un des rails de guidage de la base 22a de la gâchette 22. Elle comprend un trou 102a qui peut coopérer avec un pion 112a qui s'étend d'arrière en avant depuis le fond du boîtier, pour un meilleur maintien.

[0104] Une autre variante du deuxième mode de réalisation d’un dispositif 1 d’aide selon l’invention est représentée figure 23 et à la figure 24 dans laquelle le crochet est un crochet ouvert 42, qui se trouve dans ladite position d’enfilage 21. Le dispositif 1 d’aide est représenté de façon que l’axe 32 traversant le passage 4 s’étende sensiblement verticalement de sorte qu’un fil à coudre 28 enfourche en chevauchement un premier segment 43 présentant une extrémité longitudinale supportée par les moyens d’entrainement du crochet 42, à savoir la gâchette 22. Dans cette variante, le déplacement du crochet 42 ouvert de la position 21 d’enfilage vers la position 20 rétractée permet l’accrochage du fil à coudre 28 au crochet 42, qui vient se loger à l’extrémité 36 libre du crochet (comme représenté figure 25 et à la figure 26). Ainsi, le fil à coudre 28 est entrainé au travers du chas de l’aiguille par déplacement des moyens d’entrainement du crochet 42 de la position 21 d’enfilage vers ladite position rétractée 20. Dans cette variante, il suffit de disposer le fil à coudre 28 enfourchant le premier segment 43 du crochet 42 de façon que le fil 28 s’étende dans l’intervalle formé entre le premier segment 43 et le deuxième segment 44 du crochet, puis de déplacer la gâchette 22 de ladite position 21 d’enfilage vers ladite position 20 rétractée pour enfiler l’aiguille 26. L’enfilage de l’aiguille est effectué sans nécessiter de la part de l’utilisateur une visée précise, de l’ouverture du chas de l’aiguille et/ou de l’extrémité 36 libre de la boucle 16 filiforme des autres modes de réalisation dans lesquels le crochet est un boucle fermée. [0105] L’enfilage de l’aiguille 26 à chas est ainsi facilité.

[0106] Dans un mode de mise en œuvre avantageux d’un procédé d’enfilage d’une aiguille à chas selon l’invention, on utilise une variante d’un dispositif 1 d’aide selon l’invention comprenant un corps 2 solide muni d’un crochet 42 filiforme ouvert monté solidaire d’une gâchette 22 guidée en déplacement par un bâti 3 rigide entre ladite position 20 rétractée et ladite position 21 d’enfilage. Le crochet 42 ouvert étant placé par un utilisateur 46 dans ladite position 21 d’enfilage et dépassant à l’extérieur du corps 2 solide, l’utilisateur 46 oriente le dispositif 1 d’aide de façon que l’axe 32 traversant le passage 4 s’étende sensiblement horizontalement. Dans cette orientation, l’utilisateur 46 place un fil 28 à coudre par rapport au crochet 42 ouvert de façon que le fil 28 chevauche le premier segment 43 du crochet 42 ouvert et de façon que le déplacement du crochet 42 de ladite position 21 d’enfilage jusqu’à ladite position rétractée emporte l’accrochage du fil 28 à coudre à l’extrémité 36 libre du crochet 42 ouvert (comme représenté figure 25), emporte l’entrainement du fil 28 à coudre au travers du chas 27 de l’aiguille 26 et son enfilage. Dans ce mode de mise en œuvre avantageux, il suffit de disposer le fil 28 à coudre en chevauchement du premier segment 43 du crochet 42 de façon que le fil 28 s’étende dans l’intervalle formé entre le premier segment 43 et le deuxième segment 44 du crochet, puis de déplacer la gâchette 22 de ladite position 21 d’enfilage vers ladite position 20 rétractée pour enfiler l’aiguille 26. Dans ce mode de mise en œuvre avantageux, il suffit ensuite, comme représenté schématiquement en figure 31, que l’utilisateur 46 extrait l’aiguille 26 enfilée du dispositif 1 d’aide à l’enfilage en saisissant par pincement l’aiguille 26 et l’un (et uniquement l’un) des deux brins de fil 28 traversant le chas 27 et en exerçant une traction sur l’aiguille 26 et le brin 50 de fil 28 pincé, selon l’axe du canal 12 de guidage et dans le sens indiqué par la flèche 49, par coulissement de l’aiguille dans le canal 12 de guidage, ce par quoi un brin 47 du fil 28 à coudre est entrainé en coulissement par rapport à l’ouverture 38 du chas 27 dans le sens indiqué par la flèche 48 et par rapport au crochet 16,42. Il résulte de ce simple déplacement de l’aiguille 26, une dissociation de l’aiguille 26 enfilée et du crochet 16,42, ce par quoi l’aiguille 26 est enfilée en une seule étape et de façon simple, par un simple brin du fil 28 à coudre.

[0107] Dans ce mode de mise en œuvre avantageux, rien n’empêche de prévoir d’orienter l’aiguille 26 extraite du dispositif avec le brin 50 de fil 28 pincé par l’utilisateur 46, selon l’axe 32 du passage 4 du dispositif 1 selon l’invention, qui est sensiblement parallèle à l’axe d’allongement du crochet 16,42, puis de poursuivre la traction exercée sur l’aiguille 26 et le brin de fil 28 pincé, selon cet axe 32 du passage 4. Le coulissement du fil 28 est ainsi facilité. Dans ce mode de mise en œuvre avantageux, les deux brins du fil 28 enfilés dans l’aiguilles 26 sont amenés sensiblement dans l’alignement de l’axe 32 en déplacement dans la gorge 25 du corps 2 solide. Dans ce mode de mise en œuvre avantageux, l’aiguille 26 enfilée est extraite du dispositif 1 d’aide en un seul mouvement permettant d’enfiler l’aiguille 26 à coudre par un brin unique de fil 38 à coudre.

[0108] Bien entendu, dans l’ensemble des modes de réalisation de l’invention, le dispositif d’aide permet un enfilage facilité d’une aiguille à chas avec un tronçon de fil libre, c’est à dire indépendant d’une bobine de fil, ou encore avec un tronçon de fil dont seule une première extrémité longitudinale est libre, l’autre extrémité longitudinale étant engagée dans une bobine dudit fil.

[0109] Dans certains modes de réalisation non représentés d’un dispositif d’aide selon l’invention dans lesquels le crochet est un crochet ouvert, le corps solide du dispositif selon l’invention forme, par un bourrelet de positionnement du fil à coudre au contact du crochet, de façon que le déplacement du crochet de ladite position d’enfilage à ladite position rétractée emporte l’accrochage du fil au crochet.

[0110] Dans les modes de réalisation montrés aux figures, ce bourrelet de positionnement est conçu comme un piquet cornière pointu, avec deux ailes 91 et 92 tombantes, disposées en angle, à pointe tournée vers le haut. Plus précisément, la pointe en question est formée par l’extrémité de l’arête commune aux deux ailes 91 et 92 de la cornière, qui s’étend à partir du plan de la face supérieure du boîtier 9 (et plus particulièrement de la partie 9c), en s’éloignant dudit plan dans la direction orthogonale audit plan. Les bords de la cornière, formés par les tranches respectives des ailes 91 et 92, tombent vers ledit plan à partir de cette arrête commune. Dit autrement, les ailes 91 et 92 de la cornière sont tombantes, c’est- à-dire qu’elles sont agencées en forme d’ailes « delta » avec un angle entre elles. Avantageusement, leur ouverture angulaire est tournée vers l’embouchure de l’entonnoir 202 de rentrée du crochet 16, c’est-à-dire aussi vers le crochet 16 lorsque celui-ci est sorti du boîtier 2, dans sa position d’enfilage 21.

[0111] Dans l’exemple représenté aux figures, les deux ailes 91 et 92 de la cornière sont disposées avec un angle entre elles qui est sensiblement égal à 90°. Cette valeur d’angle est un exemple avantageux mais non limitatif. Un angle compris entre environ 60° et environ 120°, voire entre environ 30° et environ 150°, est également envisageable.

[0112] Lors de l’utilisation du dispositif d’aide à l’enfilage d’une aiguille selon ce mode de réalisation, un tronçon de fil à coudre 28 est présenté par l’utilisateur à proximité de la pointe formée par les ailes tombantes 91 et 92, du côté desdites ailes tombantes 91 et 92, c’est-à- dire entre lesdites ailes 91 et 92 d’une part et le crochet 42 d’autre part, ce dernier étant sortie, en position d’enfilage. Le tronçon de fil à coudre 28 peut alors être facilement amené par l’utilisateur à glisser le long des tranches des ailes 91 et 92, de la pointe vers le bas de la cornière. Etant donné que les ailes 91 et 92 tombent vers l’embouchure de l’entonnoir 202, comme il a été dit plus haut, le fil à coudre descend en effet naturellement vers le crochet 42, sous l’extrémité libre 45 du second segment 44 dudit crochet ouvert 42. L’accrochage du fil 28 dans le crochet 42, lorsque celui-ci est ensuite ramené vers le bas en direction de l’axe Z vers l’intérieur du boîtier 2 jusque dans la position rétractée, et ainsi grandement facilité. En effet, l’utilisateur n’a même pas à faire passer lui-même une extrémité libre d’un tronçon de fil à coudre dans le losange formé par la boucle du crochet 16 des modes de réalisation dans lesquels ledit crochet a la forme d’une boucle fermée.

[0113] On notera que, même dans les modes de réalisation dans lesquels le crochet est une boucle fermée (en sorte que l’accrochage du fil à coudre 28 dans le crochet ne peut être obtenu comme décrit ci-dessus), la cornière pointue 91,92 est quand même avantageuse. En effet, quelle que soit le mode de réalisation du crochet 16, en forme de boucle ouverte ou en forme de boucle fermée, la cornière pointue 91,92 protège l’extrémité du crochet qui fait saillie vers l’extérieur du boîtier 9 contre le risque d’être plié, c’est-à-dire rabattu en direction du plan de la partie 9c du boîtier 9. Un tel repliement peut être causé par un geste de l’utilisateur, ou une mauvaise manipulation du dispositif 1 lorsque le crochet est en position d’enfilage, s’étendant en saillie du boîtier 9 dudit dispositif. Malgré l’élasticité naturelle du fil dont est formé le crochet 16 ou 42, ce repliement pourrait endommager le dispositif, en empêchant par exemple le crochet de pouvoir rentrer en position rétraction par la manipulation de la gâchette vers le bas du dispositif 1.

[0114] Dans certains autres modes de réalisation du dispositif d’aide 1 selon l’invention dans lesquels le crochet est un crochet ouvert 42, l’extrémité du passage traversant le corps solide et s’étendant à l’opposé dudit tronçon de guidage forme un entonnoir 202 de guidage du crochet en déplacement de la position d’enfilage 21 vers la position rétractée 20. Notamment, cet entonnoir 202 sert à faciliter la rentrée du crochet dans le corps 2 du boîtier 9. Ce mode de réalisation est donc en effet, de ce fait, particulièrement adapté à la mise en oeuvre d’un crochet 42 sous la forme d’une boucle ouverte, comme montré sur les figures 5 à 8, 13, 23 et 24. En effet, grâce à l’entonnoir 202 de rentrée du crochet à l’intérieur du corps solide 2, le déplacement du crochet de la position d’enfilage 21 dans laquelle la pointe d’extrémité 36 est à l’extérieur du corps solide 2 vers la position rétractée 20 dans laquelle le crochet est entièrement rentré dans ledit corps, est falicité. En particulier le déplacement de l’extrémité libre 45du deuxième segment 44 du crochet ouvert 42 pour s’engager dans le passage 4 afin pour le crochet 16 de rentrer dans le corps solide 2, est sécurisé. On évite ainsi que l’extrémité libre 45 de la boucle puisse s’accrocher sur le bord supérieur du boîtier 9, ce qui pourrait ouvrir le crochet 42 en écartant, éventuellement de manière irréversible, le segment 44 du segment 43 du crochet ouvert 42.

[0115] L’invention peut faire l’objet de nombreuses variantes et applications autres que celles décrites ci-dessus. En particulier, il va de soi que sauf indication contraire les différentes caractéristiques structurelles et fonctionnelles de chacun des modes de réalisation décrits ci- dessus ne doivent pas être considérées comme combinées et/ou étroitement et/ou inextricablement liées les unes aux autres, mais au contraire comme de simples juxtapositions En outre, les caractéristiques structurelles et/ou fonctionnelles des différents modes de réalisation décrits ci-dessus peuvent faire l’objet en tout ou partie de toute juxtaposition différente ou de toute combinaison différente.