TEL QU'UN POTEAU

La présente invention concerne un dispositif d'accrochage d'un câble sur un support tel qu'un poteau.

Plus spécifiquement, l'invention permet la suspension en hauteur sur le support d'un câble, nu ou isolé, utilisé pour la transmission de signaux électriques, optiques, ou de l'énergie.

De tels dispositifs d'accrochage peuvent typiquement comprendre un corps comportant :

- un canal dans lequel le câble est destiné à être placé, le canal possédant un axe longitudinal, une face de fond, deux faces latérales, et étant ouvert à l'opposé de la face de fond ainsi qu'à ses première et deuxième extrémités longitudinales ;

- et des moyens de retenue du câble dans ledit canal.

U n tel dispositif d'accrochage est notamment décrit dans le document FR 2 795 566. Dans ce dispositif, les moyens de retenue du câble dans le canal comportent deux mâchoires de serrage qui sont l iées en translation longitudinale et qui sont rapprochables par appui de leurs faces dorsales pentues contre les faces latérales pentues du canal. De plus, une pièce en forme de triangle isocèle sert de moyen de guidage de la translation et de donc l'écartement / du rapprochement des mâchoires.

Ce dispositif d'accrochage, s'il donne généralement satisfaction, présente cependant un certain nombre d'inconvénients. En particulier, il est impératif, pour assurer un fonctionnement correct du d ispositif, que les mâchoires se translatent simultanément dans le canal. Ceci rend plus complexes la conception et le montage des différentes pièces mobiles les unes par rapport aux autres, et augmente donc le coût de fabrication du dispositif et son temps de montage.

La présente invention vise à reméd ier a ux in convén ients mentionnés ci-dessus, en fournissant un dispositif d'accrochage qui soit d'une structure simple et d'une mise en œuvre aisée.

A cet effet, l'invention concerne un dispositif d'accrochage tel que précédemment décrit, dans lequel les moyens de retenue comprennent une pluralité de languettes. Chaque languette possède une base liée à une face latérale du canal et s'étendant jusqu'à son extrémité libre en direction de la face latérale opposée du canal, en étant orientée vers la première extrémité du canal , les extrémités l ibres des languettes définissant dans le canal un logement sensiblement long itud inal de réception du câble, le logement possédant une largeur inférieure au diamètre du câble, lorsque les languettes sont en position de repos, les languettes étant agencées pour pouvoir être élastiquement déformées, notamment lors de l 'insertion du câble dans le logement selon un mouvement dirigé vers la face de fond du canal, de manière que leur extrémité libre se rapproche de la face latérale du canal à laquelle est liée leur base et de la première extrémité du canal, et des moyens de rappel élastique étant prévus pour solliciter les languettes vers leur position de repos, de sorte que, lorsque le câble est placé sensiblement longitudinalement dans le logement, les extrémités libres des languettes viennent en appui contre le câble et assurent sa retenue du fait de la force de rappel élastique exercée par les moyens de rappel élastique.

Ainsi, en proposant un dispositif d'accrochage dans lequel les languettes sont liées par leur base au corps, l'invention s'affranchit de moyens de retenue qui coulissent dans le canal, ce qui simplifie considérablement le procédé de fabrication du dispositif.

En outre, l'insertion du câble dans le dispositif d'ancrage est très simple et rapide, puisqu'il suffit de placer le câble en regard du logement et de le pousser en direction de la face de fond du canal. Ce mouvement peut sans difficulté être exécuté en hauteur par un opérateur de montage. Lors de ce mouvement d'insertion, les languettes sont automatiquement déformées comme exposé ci-dessus, puisque le diamètre du câble est supérieur à la largeur nominale du logement. Puis les languettes tendent à revenir vers leur position de repos, c'est-à-dire la position qu'elles occupent en l'absence de câble, lorsqu'elles ne sont pas sollicitées, grâce aux moyens de rappel élastique. La retenue du câble est alors obtenue automatiquement par la force de rappel élastique exercée par ces moyens de rappel élastique.

En pratique, une fois le câble inséré dans le logement, et du fait de l'orientation des languettes vers la première extrémité du canal, l'opérateur peut tirer le câble en direction de cette première extrémité du canal afin de régler la position longitudinale du câble. En effet, une traction dans ce sens est possible du fait de l'orientation des languettes, cette traction ayant pour effet de déformer les languettes dans le sens d'un élarg issement du logement autorisant donc le coulissement longitudinal du câble. En revanche, une traction dans le sens opposé - c'est-à-dire en direction de la deuxième extrémité du canal - tend à déformer les languettes dans le sens du blocage du câble, puisque l'extrémité libre des languettes tend alors à se rapprocher de ladite face opposée du canal . En d'autres termes, cette traction a pour effet de déformer les languettes dans le sens d'une d iminution de la largeur du logement, empêchant donc le coul issement longitudinal du câble. Ceci permet d'assurer la retenue du câble dans le sens de la traction de service.

De façon concrète, on peut prévoir que les moyens de rappel élastique soient intégrés aux languettes. En d'autres termes, c'est chacune des languettes elle-même, de par sa géométrie et/ou son matériau constitutif, qui possède une force de rappel élastique. Chaque languette tend ainsi à revenir, seule et naturellement, à sa position de repos.

En variante, les moyens de rappel élastique peuvent être distincts des languettes et couplés aux languettes. Dans ce mode de réalisation, on a d'une part la languette proprement dite, qui est souple pour pouvoir être élastiquement déformée, mais qui ne produit pas une force de rappel suffisante pour maintenir le câble, et d'autre part des moyens de rappel élastiques. De préférence, un moyen de rappel élastique peut être prévu pour chaque languette. La languette proprement d ite et le moyen de rappel élastique peuvent être constitués de pièces distinctes ou être réalisés d'une seule pièce, par exemple par moulage.

On peut en outre prévoir que l'extrémité l ibre d'au moins une languette comporte au moins une dent apte à être engagée dans le câble, typiquement ancrée dans la gaine du câble, afin d'augmenter la force de retenue du câble.

Avantageusement, à la manière d'un cliquet, la dent peut posséder une face sensiblement orthogonale aux faces latérales du canal, lorsque la languette n'est pas sollicitée, et une face inclinée, de sorte que la dent puisse autoriser le coulissement longitudinal du câble vers la première extrémité du canal mais interdire le coulissement longitudinal du câble vers la deuxième extrémité du canal.

Cette possibilité ou non de coulissement du câble s'entend dans des conditions normales de mise en œuvre du dispositif d'accrochage. Ainsi, le dispositif d'accrochage est conçu pour que : - le coulissement vers la première extrémité du canal ne puisse avoir lieu que lorsqu'une traction suffisante est exercée sur le câble - en pratique la traction de l'opérateur de montage lorsqu'il règle la position du câble - mais ne puisse pas se produire de façon intempestive ;

- et, par ailleurs le coulissement vers la deuxième extrémité du canal ne puisse pas se produire à des niveaux normaux de sollicitation. Bien entendu, il n'est pas exclu que le câble puisse coulisser longitudinalement vers la deuxième extrémité du canal si une traction suffisante, dépassant les niveaux de traction rencontrés en pratique, est exercée sur le câble.

L'extrémité libre d'au moins une languette peut comporter une première dent agencée pour fournir un premier effort de retenue lorsque le câble est tiré en direction de la deuxième extrémité du canal, et une deuxième dent agencée pour fournir un effort de retenue complémentaire lorsque le câble est tiré en direction de la deuxième extrémité du canal avec une force plus importante. Ceci permet d'adapter l'effort de retenue au niveau de sollicitation du câble et d'éviter d'endommager le câble, ou sa gaine, pour des niveaux de sollicitations relativement faibles.

Selon une réalisation possible, le dispositif d'accrochage comprend une première série de languettes s'étendant depuis une première face latérale du corps et une deuxième série de languettes s'étendant depuis une deuxième face latérale du corps, le logement étant défini entre les extrémités libres des languettes de la première et de la deuxième séries.

En variante, il pourrait être envisagé que le dispositif d'accrochage comporte une unique série de dents, s'étendant depuis une première face latérale du corps, le logement étant alors défini entre les extrémités libres des languettes et la deuxième face latérale du corps.

Avantageusement, chaque languette de la première série peut être d isposée en reg ard d ' u ne l ang uette de l a deuxième série, de façon sensiblement symétrique par rapport à l'axe du canal. Ceci permet d'obtenir un niveau de maintien sensiblement homogène tout le long de la portion du câble située dans le logement.

Les faces latérales du canal peuvent être sensiblement parallèles, contrairement au dispositif d'accrochage de l'art antérieur possédant un canal avec des faces latérales pentues. En outre, le dispositif d'accrochage peut comprendre des moyens de maintien aptes à empêcher le retrait intempestif du câble hors du logement, selon une direction sensiblement orthogonale à la face de fond du canal.

Ces moyens de maintien peuvent comprendre une butée ménagée à l'extrémité libre d'au moins une languette, ladite butée s'étendant en regard du logement et étant disposée à une distance de la face de fond du canal qui est sensiblement égale au diamètre du câble. Par exemple, une butée formant moyen de maintien peut être ménagée sur chacune des languettes de la première et de la deuxième séries situées aux extrémités longitudinales du canal.

Selon u n prem ier mode de réal isation , l es languettes sont courbées de leur base à leur extrémité libre, la concavité étant dirigée vers la première extrémité du canal, et les languettes sont semi rigides, de sorte que leur rayon de courbure puisse diminuer lorsqu'un câble est inséré dans le logement. Par « semi rigides », on entend que les languettes possèdent une rigidité suffisante pour provoquer assez d'appui sur le câble et ainsi assurer sa retenue dans le logement, mais également qu'elles possèdent une certaine souplesse leur permettant d'être élastiquement déformées lors de l'insertion du câble avec une force raisonnable exercée par l'opérateur de montage. Dans ce premier mode de réalisation, le caractère élastiquement déformable d'une languette est obten u par le choix du matériau la constituant et par le dimensionnement de sa section.

Selon un deuxième mode de réal isation , chaque languette possède, de sa base à son extrémité l ibre, une prem ière portion et une deuxième portion , la deuxième portion étant sensiblement non déformable et la première portion étant amincie par rapport à la deuxième portion de sorte à pouvoir être élastiquement déformée et former une charnière. Par « non déformable », on entend que la deuxième portion conserve sa forme lors de la mise en œuvre normale du dispositif d'accrochage. Il n'est toutefois pas exclu que cette portion puisse être déformée sous l'action d'un effort plus important, ne correspondant pas aux efforts rencontrés lors du montage, du réglage, ou lors de l'utilisation du dispositif d'accrochage. Dans ce deuxième mode de réalisation, la déformation élastique de la languette est localisée au niveau de la zone amincie, c'est-à-dire de la première portion.

On peut prévoir que la première portion s'étende vers ladite face latérale opposée du canal et vers la deuxième extrémité du canal, et que la deuxième portion s'étende vers ladite face latérale opposée du canal et vers la première extrémité du canal. La languette forme alors une sorte de L.

Par ailleurs, le dispositif d'accrochage peut comprendre un moyen de liaison du corps au support, ledit moyen de liaison étant ménagé du côté de la première extrémité du canal. Ce moyen de liaison peut comporter une anse semi rigide qui forme une boucle destinée à être passée dans une portion du support, la boucle possédant une première extrémité liée au corps et une deuxième extrémité pouvant être fixée de façon réversible sur le corps.

Avantageusement, le corps et les languettes sont réalisés d'une seule pièce, par exemple par moulage d'une matière plastique. Ceci permet de simplifier le procédé de fabrication du dispositif et son montage, et donc de diminuer son coût.

En variante, les languettes pourraient être intégrées sur un socle pour former une pièce intermédiaire qui pourrait être rapportée dans le reste du corps par tout moyen approprié, par exemple par clipage. On pourrait par ailleurs envisager que chacune des languettes soit rapportée, individuellement, sur le reste du corps par tout moyen approprié, par exemple par clipage.

Le moyen de liaison, lorsqu'il est présent, peut également être réalisé d'une seule pièce avec le corps et les languettes.

On décrit à présent, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs modes de réal isation possibles de l' invention , en référence aux figures annexées :

La figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif d'accrochage selon un premier mode de réalisation de l'invention ;

La figure 2 est une vue en perspective du dispositif de la figure 1 monté sur un support, et dans lequel est placé un câble ;

Les figures 3 et 4 sont des vues du d ispositif de la figure 1 , respectivement de dessus et de côté ;

La figure 5 est une vue de détail du d ispositif de la figure 1 , montrant les languettes de retenue du câble ;

La figure 6 est une vue de détail, de dessus, du dispositif de la figure 1 , en l'absence de câble ;

La figure 7 est une vue de détail, de dessus, du dispositif de la figure 1 , avec un câble inséré dans le logement, montrant de plus en pointillés les languettes au repos ; La figure 8 est une vue en perspective d'un dispositif d'accrochage selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ;

La fig u re 9 est u ne vue de détai l d u d ispositif de la fig u re 8 , montrant les languettes de retenue du câble ;

La figure 10 est une vue de dessus du dispositif de la figure 8 ;

La figure 1 1 est une vue de détail , de dessus, du dispositif de la figure 8, en l'absence de câble ;

La figure 1 2 est une vue de détail , de dessus, du dispositif de la figure 8, avec un câble inséré dans le logement, montrant de plus en pointillés les languettes au repos ;

La figure 1 3 est une vue sim ilaire à la figu re 3, montrant une variante de réalisation du dispositif d'accrochage selon l'invention ;

Les figures 14 à 16 sont des vues schématiques de détail montrant des variantes de réalisation des languettes du dispositif d'accrochage.

L'invention concerne u n dispositif d'accrochage 1 qui, comme illustré sur la figure 2, permet d'accrocher un câble 2 sur un support tel qu'un poteau 3.

De façon succincte, le dispositif d'accrochage 1 comprend un corps 5 destiné à recevoir le câble 2 et un moyen de liaison 4 du corps 5 au support 3. Le dispositif d'accrochage 1 est de préférence réalisé d'une seule pièce, typiquement par moulage d'une matière plastique, cette réal isation n'étant toutefois pas limitative.

Le corps 5 comporte un canal 6 dans lequel le câble 2 est destiné à être placé. Ce canal 6 possède un axe longitudinal 7, une face de fond 8, a insi q u 'u ne prem ière et u ne deuxième faces latérales 9a , 9b q u i sont sensiblement parallèles. Le canal 6 est ouvert à l'opposé de la face de fond 8 ainsi qu'à ses première et deuxième extrémités longitudinales 10, 1 1 .

On défin it la direction D1 comme la direction longitudinale, et la direction D2 comme la direction transversale, sensiblement orthogonale aux faces latérales 9a, 9b, par rapport à laquelle sont em ployés les termes « largeur », « latéral ». La direction D3 est orthogonale à D1 et D2.

En pratiq ue, le corps 5 peut être formé d'u ne succession de plaques 12 sensiblement identiques et disposées de façon parallèle à intervalles réguliers, ces plaques 12 étant liées par une base en U qui forme la face de fond 8 et les faces latérales 9a, 9b du canal 6. Les plaques 12 peuvent posséder une forme générale ovale munie d'une échancrure 13 située dans l'axe 7 du canal 6. Les faces latérales 9a, 9b peuvent être pleines, tandis que la face de fond 8 peut être formée pour l'essentiel de nervures 14 correspondant chacune au moins en partie au fond de l'échancrure 13 correspondante.

Peuvent en outre être prévues des parois de renfort 15 entre une nervure 14 et la zone adjacente d'une face latérale 9a, 9b du canal 6, ces parois de renfort 15 étant situées sensiblement dans le plan de la face de fond 8 du canal 6. Par ailleurs, en prévoyant une échancrure 13 de plus faible largeur que la largeur du canal 6 - c'est-à-dire la distance entre les faces latérales 9a, 9b - les zones d'une plaque 12 situées de part et d'autre de l'échancrure 13 forment elles-mêmes des parois de renfort 16 entre une nervure 14 et la zone adjacente d'une face latérale 9a, 9b du canal 6, ces parois de renfort 16 étant situées sensiblement dans un plan orthogonal à l'axe 7.

Le moyen de liaison 4 du corps 5 au support 3 est ménagé du côté de la première extrémité 10 du canal 6. Dans la réalisation représentée, le moyen de liaison 4 se présente sous la forme d'une anse 4 semi rigide formant une boucle. L'anse 4 possède une première extrémité 17 liée au corps 5 et une deuxième extrémité 18 de plus grande section, par exemple de forme parallélépipédique, qui peut venir se loger dans une cavité 19 de forme correspondante ménagée sur le corps 5, pour être fixée de façon réversible sur le corps 5. En pratique, l'anse 5, dont la deuxième extrémité 18 est libre, est passée dans un orifice 20 d'une console 21 solidaire du poteau 3 puis déformée élastiquement pour que la deuxième extrémité 18 vienne se bloquer dans la cavité 19 du corps 5, comme illustré sur la figure 2.

Des moyens de retenue du câble 2 dans le canal 6 sont prévus sur le corps 5.

Selon l'invention, ces moyens de retenue comprennent une pluralité de languettes 25 qui peuvent être réalisées d'une seule pièce avec le corps 5. En d'autres termes, le corps 5, les languettes 25 et le moyen de liaison 4 peuvent être réalisés d'une seule pièce, typiquement par moulage d'une matière plastique.

Chaque languette 25 possède une base 26 liée à une face latérale 9a, 9b du canal 6 et s'étend jusqu'à son extrémité libre 27 en direction de la face latérale opposée 9b, 9a du canal 6. De sa base 26 à son extrémité libre 27, chaque languette 25 est orientée vers la première extrémité 10 du canal 6.

Dans les réalisations représentées, le dispositif d'accrochage 1 comprend une première série de languettes 25 s'étendant depuis une première face latérale 9a du corps 5 et une deuxième série de languettes 25 s'étendant depuis une deuxième face latérale 9b du corps 5. De plus, chaque languette 25 de la première série est disposée en regard d'une languette 25 de la deuxième série, de façon sensiblement symétrique par rapport à l'axe 7 du canal 6. En pratique, sur chaque face latérale 9a, 9b, il peut être prévu une languette 25 entre deux plaques 12 adjacentes.

De préférence, les extrémités l ibres 27 des languettes 25 de la première série sont sensiblement alignées sur un premier axe longitudinal 28a, et les extrém ités l ibres 27 des lang uettes 25 de la deuxième série sont sensiblement alignées sur un deuxième axe longitudinal 28b, les axes 28a et 28b étant symétriques par rapport à l'axe 7 du canal 6.

Les extrém ités l ibres 27 des languettes 25 défin issent dans le canal 6 un logement 30 sensiblement long itud inal de réception du câble 2. Ainsi, dans les réalisations représentées, le logement 30 est défini entre les extrémités libres 27 des languettes 25 de la première et de la deuxième séries.

La largeur I du logement 30 est défin ie par la d istance entre les axes 28a et 28b. Lorsque les languettes 25 ne sont pas sollicitées, la largeur I du logement 30 est inférieure au diamètre d du câble 2 destiné à être inséré dans le dispositif d'accrochage 1 .

De plus, selon l'invention, les languettes 25 sont agencées pour pouvoir être élastiquement déformées de manière que leur extrémité libre 27 se rapproche de la face latérale 9a, 9b du canal 6 à laquelle est l iée leur base 26 et se rapproche de la prem ière extrém ité 10 du canal 6. Cette déformation des languettes 25 condu it à l 'augmentation de la largeur I du logement 30.

De façon concrète, le câble 2 est inséré dans le logement 30 par un mouvement de poussée selon D3, dirigé vers la face de fond 8 du canal 6. Puisque la largeur I du logement 30 est inférieure au diamètre d du câble 2, la poussée exercée sur le câble 2 par l'opérateur lors de ce mouvement provoque la déformation élastique des languettes 25 comme expliqué ci-dessus, ce qui tend à augmenter la largeur I du logement 30, permettant ainsi au câble 2 de venir se placer dans le logement 30. Puis, une fois que le câble 2 est placé sensiblement longitudinalement dans le logement 30, les extrémités libres 27 des languettes 25 viennent en appui contre le câble2 et assurent sa retenue du fait de la force de rappel élastique exercée par les languettes 25, qui constituent ici les moyens de rappel élastiques prévus par l'invention.

Afin d'améliorer la retenue longitudinale du câble 2 dans le logement 30, l'extrémité libre 27 d'au moins une languette 25, et par exemple de chacune des languettes 25, peut comporter au moins une dent apte à être engagée dans le câble 2, ou dans la gaine du câble 2.

Par ailleurs, le dispositif d'accrochage 1 comporte généralement des moyens de maintien aptes à empêcher le retrait intempestif du câble 2 hors du logement 30, selon la direction D3 et dans le sens de l'éloignement de la face de fond 8 du canal 6.

Ces moyens de maintien comprennent typiquement une butée 31 ménagée à l'extrémité libre 27 d'au moins une languette 25. La butée 31 s'étend en regard du logement 30 et est disposée à une distance D de la face de fond 8 du canal 6 qui est sensiblement égale au diamètre d du câble 2 (voir figure 9).

De façon concrète, l'insertion du câble 2 dans le logement 30, en provoquant la déformation élastique des languettes 25, permet au câble 2 de passer au-delà de la butée 31 , celle-ci venant ensuite se replacer au-dessus du logement 30 de façon à jouer son rôle de maintien. On peut prévoir une telle butée 31 seulement sur chacune des languettes 25 de la première et de la deuxième séries situées aux extrémités longitudinales 10, 11 du canal 6, si cela permet d'assurer un maintien suffisant. En effet, en ne prévoyant qu'un nombre réduit (ici quatre) de butées 31 , l'effort à fournir par l'opérateur pour pousser le câble 2 dans le logement 30 sera moindre.

On décrit à présent plus précisément un premier mode de réalisation de l'invention en référence aux figures 1 à 7.

Selon ce premier mode de réalisation, les languettes 25 sont courbées de leur base 26 à leur extrémité libre 27, la concavité étant dirigée vers la première extrémité 10 du canal 6. De plus, les languettes 25 sont semi rigides, ceci étant obtenu par le dimensionnement de leur section. A titre d'exemple, au repos, les languettes 25 peuvent avoir une dimension projetée selon D2 de l'ordre de 8 à 12 mm, une dimension projetée selon D1 de l'ordre de 5 à 8 mm, et une épaisseur de l'ordre de 0,8 à 1 ,5 mm. Ainsi, comme illustré sur les figures 6 et 7, les languettes 25 sont élastiquement déformées lorsqu'un câble 2 est inséré dans le logement 30, leur rayon de courbure diminuant. En d'autres termes, l'insertion du câble 2 tend à faire se courber davantage chaque languette 25 et à faire s'écarter l'une de l'autre deux languettes 25 en vis-à-vis. Ainsi, la largeur du logement 30, qui est de I au repos, aug m ente pou r attei nd re u n e val eu r Γ su périeu re à I et sensiblement égale au diamètre d du câble 2, comme on le voit sur la figure 7.

La force de rappel élastique tendant à redonner aux languettes 25 leur position initiale de repos (dessinée en pointillés sur la figure 7) a pour effet de plaquer ces languettes 25 contre le câble 2, assurant ainsi sa retenue longitudinale.

De plus, on peut prévoir que chaque languette 25 comporte à son extrémité l ibre 27 une première dent 32 et une deuxième dent 33. Dans la réal isation représentée, la deuxième dent 33 d'u ne languette 25 est pl us proche de la première extrémité 10 du canal 6 que la première dent 32 de la même languette 25. De plus, par exemple, la première dent 32 peut se situer dans le prolongement de la languette 25, tandis que la deuxième dent 33 peut constituer un appendice saillant de la languette 25 proprement dite.

La première dent 32 est agencée pour fournir un premier effort de retenue lorsque le câble 2 est tiré en direction de la deuxième extrémité 1 1 du canal 2, tandis que la deuxième dent 33 est agencée pour fournir un effort de retenue complémentaire, plus important, lorsque le câble 2 est tiré en direction de la deuxième extrém ité 1 1 du canal 6 avec une force plus importante. La première dent 32 fournit un ancrage initial du câble 2 et, au fur et à mesure que la force de traction sur le câble 2 augmente, chaque languette 25 se déforme et la deuxième dent 33 entre en contact avec le câble 2.

En outre, de préférence, chaque dent 32, 33 possède d'une part une face droite 34 sensiblement orthogonale aux faces latérales 9a, 9b du canal 6, lorsque la languette n'est pas sollicitée, comme on le voit su r la figure 6. D'autre part, chaq ue dent 32, 33 possède une face incl inée 35, orientée en direction de l'axe 7 et de la première extrémité 10 du canal 6. Ainsi, ch a q u e d en t 32 , 33 se com porte com m e u n cl iq u et : elle autorise le coulissement longitudinal du câble 2 vers la première extrémité 1 0 du canal 6 ma is i nterd it le cou l issement long itud inal d u câble 2 vers l a deuxième extrémité 1 1 du canal 6. En pratique, lorsque le câble 2 est en place dans le logement 30, une traction du câble 2 exercée longitudinalement en direction de la première extrém ité 1 0 du canal 6 (c'est-à-d ire selon la flèche F 1 de la figure 7) est possible, si elle est exercée par l'opérateur avec un effort suffisant. En effet, un déplacement du câble 2 dans ce sens n'est pas entravé par la face droite 34 des dents. Au contraire, le câble 2 tend à glisser contre la face inclinée 35 des dents 32, 33 formant une sorte de rampe ; les languettes 25 ont tendance à se courber davantage, les languettes 25 en vis-à-vis s'écartant l'une de l'autre pour augmenter la largeur du logement 30 et ainsi permettre le coulissement du câble 2. Bien entendu, le dispositif d'accrochage 1 est conçu pour que ce coulissement selon la flèche F1 ne puisse se produire que pour le réglage de la position du câble 2 par un opérateur, mais pas de façon intempestive lorsque le câble 2 est accroché au poteau 3 dans les conditions d'utilisation normales.

Le sens F 1 , d irigé vers l 'anse 4 c'est-à-d ire vers le su pport 3, correspond au sens de réglage de la position longitudinale du câble 2, et est opposé à la traction de service qui s'exerce dans le sens opposé.

A l'inverse, une traction du câble 2 exercée longitudinalement en direction de la deuxième extrémité 1 1 du canal 6 (c'est-à-dire selon la flèche F2 d e l a fig u re 7) n'est pas possible, avec les efforts de traction normaux rencontrés lors de l 'util isation du d ispositif d'accrochage 1 . En effet, une traction dans le sens F2 se traduit par une diminution de la courbure de chaque languette 25, qui tend à revenir à sa position de repos illustrée en pointillés sur la figure 7. Deux languettes 25 en vis-à-vis se rapprochant ainsi l'une de l'autre, la largeur du logement 30 diminue, et les languettes 25, en serrant le câble 2 latéralement, empêchent son déplacement. De plus, la prem ière dent 32, et éventuellement la deuxième dent 33, s'engagent dans le câble 2 ou sa gaine et augmentent l'effort de retenue.

On décrit à présent pl us précisément u n deuxième mode de réalisation de l'invention en référence aux figures 8 à 12.

Selon ce deuxième mode de réal isation , chaque languette 25 possède, de sa base 26 à son extrémité libre 27, une première portion 41 et une deuxième portion 42. La deuxième portion 42 est sensiblement non déformable, tandis que la première portion 41 , qui est amincie par rapport à la deuxième portion 42, peut être élastiquement déformée de sorte à former une charnière. A titre d'exemple, l'épaisseur (dans un plan D1 -D2) de la première portion 41 peut être de l'ordre de 0,5 à 1 mm, tandis que l'épaisseur de la deuxième portion 42 peut être de l'ordre de 2 à 3 mm.

Comme on le voit sur la figure 10, notamment, la première portion 41 d'une languette 25 s'étend vers l'axe 7 du canal 6 - c'est-à-dire vers la face latérale 9a, 9b opposée à la base 26 de la languette 25 - et vers la deuxième extrémité 11 du canal 6 ; la deuxième portion 42 s'étend vers l'axe 7 du canal 6 - c'est-à-dire vers la face latérale 9a, 9b opposée à la base 26 de la languette 25 - et vers la première extrémité 10 du canal 6. Les portions 41, 42 sont ici sensiblement rectilignes et orthogonales, si bien que chaque languette 25 possède sensiblement la forme d'un L.

Ainsi, comme illustré sur la figure 12, les languettes 25 sont élastiquement déformées lorsqu'un câble 2 est inséré dans le logement 30. Plus précisément, c'est la première portion 41 de la languette qui est élastiquement déformée. La deuxième portion 42 de la languette 25 conserve sensiblement sa forme, mais, du fait de la déformation de la première portion 41 qui se comporte comme une charnière, le déplacement de cette deuxième portion 42 est sensiblement un pivotement autour d'un axe 43 orthogonal à la face de fond 8 du canal 6 et passant par ladite première portion 41.

Lors de la déformation élastique des languettes 25 due à l'insertion du câble 2 dans le logement 30, les extrémités libres 27 de deux languettes 25 en vis-à-vis s'écartent l'une de l'autre. Ainsi, la largeur du logement 30, qui est de I au repos, augmente pour atteindre une valeur Γ supérieure à I et sensiblement égale au diamètre d du câble 2, comme on le voit sur la figure 12.

La force de rappel élastique tendant à redonner aux languettes 25 leur position initiale de repos (dessinée en pointillés sur la figure 12) a pour effet de plaquer ces languettes 25 contre le câble 2, assurant ainsi sa retenue longitudinale.

Comme on le voit sur la figure 9, chaque languette 25 peut comporter à son extrémité libre 27 une première dent 32 et une deuxième dent 33, de façon similaire au premier mode de réalisation, ces dents fournissant des niveaux de retenue différents selon l'effort de traction exercé sur le câble 2. Ces dents peuvent en outre posséder une forme de cliquet, avec une face droite et une face inclinée, autorisant le coulissement longitudinal du câble 2 vers la première extrémité 10 du canal 6 mais interdisant le coulissement longitudinal du câble 2 vers la deuxième extrémité 11 du canal 6. Par ailleurs, dans la réalisation représentée sur les figures 8 à 1 2, une butée 31 est ménagée à l'extrémité libre 27 de chacune des languettes 25. Toutefois, il peut être envisagé de ne prévoir u ne tel le butée 31 que sur chacune des languettes 25 de la première et de la deuxième séries situées aux extrémités longitudinales 10, 1 1 du canal 6.

En pratique, lorsque le câble 2 est en place dans le logement 30, une traction du câble 2 exercée longitudinalement en direction de la première extrémité 1 0 du canal 6 (c'est-à-d ire selon la flèche F1 de la figure 1 2) est possible, si elle est exercée par l'opérateur avec un effort suffisant. En effet, cette traction provoq ue u ne aug mentation de l 'angle de pivotement des languettes 25 par rapport à leur position de repos . En conséquence, les languettes 25 en vis-à-vis s'écartent l'une de l'autre pour augmenter la largeur du logement 30 et ainsi permettre le coulissement du câble 2. La forme des dents 32, 33 n'entrave pas ce mouvement, comme expliqué en référence au premier mode de réalisation.

A l'inverse, une traction du câble 2 exercée longitudinalement en direction de la deuxième extrémité 1 1 du canal 6 (c'est-à-dire selon la flèche F2 de la figu re 1 2) n'est pas possible, avec les efforts de traction normaux rencontrés lors de l 'util isation du d ispositif d'accrochage 1 . En effet, une traction dans le sens F2 se traduit par une diminution de l'angle de pivotement des languettes 25, qui tendent à revenir à leur position de repos illustrée en pointillés sur la figure 12. Deux languettes 25 en vis-à-vis se rapprochant ainsi l'une de l'autre, la largeur du logement 30 diminue, et les languettes 25, en serrant le câble 2 latéralement, empêchent son déplacement. De plus, la première dent 32, et éventuellement la deuxième dent 33, s'engagent dans le câble 2 ou sa gaine et augmentent l'effort de retenue.

La fig u re 1 3 i l l ustre u ne variante de réalisation du dispositif d'accrochage 1 , dans lequel les languettes 25 ne sont pas directement liées aux faces latérales 9a, 9b du canal 6 mais sont intégrées sur un socle 50 d istinct de ce canal 6. Le socle 50 et les languettes 25 forment une pièce intermédiaire 51 qui est destinée à être rapportée dans le reste du corps 5, par exemple pour venir se cliper dans le canal 6. La pièce intermédiaire 51 peut être reliée au reste du corps 5 par un lien souple 52.

Sur les figures 1 4 à 1 6 sont représentés schématiquement des variantes des languettes 25 du dispositif d'accrochage 1 . Selon ces variantes, les languettes 25 n'assurent pas à elles seules le rappel élastique vers leur position de repos, des moyens de rappel élastique 53 additionnels étant prévus à cet effet. Ces moyens de rappel élastique 53 permettent de solliciter les languettes 25 vers leur position de repos pour assurer la retenue du câble 2. Ils sont distincts des languettes 25 mais couplés à celles-ci. Par exemple, un moyen de rappel élastique 53 peut prendre appui d'une part sur la languette 25 correspondante, sur sa face tournée vers la première extrémité longitudinale 10 du canal 6, et d'autre part sur la face latérale 9a, 9b du canal 6 à laquelle est liée leur base 26.

Ainsi, on peut prévoir que les moyens de rappel élastique 53 prenne l'une des formes suivantes :

- un ressort 54 rapporté, par exemple en métal ou en matière plastique (figure 14) ;

- une patte élastique 55 en zig zag réalisée d'une seule pièce avec la languette 25 et la face 9a, dans cette réalisation (figure 15) ;

- une patte élastique 56 possédant une forme similaire à celle de la languette 25, et jointe à celle-ci au niveau de son extrémité libre 27.

Ainsi, l'invention apporte une amél ioration déterminante à la technique antérieure, en fournissant un dispositif d'accrochage d'un câble sur un support qui est simple à fabriquer et à monter.

Il va de soi que l'invention n'est pas l im itée aux modes de réalisation décrits ci-dessus à titre d'exemples mais qu'elle comprend tous les équivalents techniques et les variantes des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons.