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Title:
DEVICE FOR ATTACHING A FIRST ELEMENT ON A WALL OF A SECOND ELEMENT, BY MEANS OF IMMOBILIZING ATTACHMENT TAB(S) AFTER ELASTIC DEFORMATION UNDER STRESS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/086277
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention relates to a device (D) for allowing the attachment of a first element (R) onto a wall (PE) of a second element (BT). Said device (D) includes i) at least one immobilizing means (MI1) rigidly connected to the wall (PE) of the second element (BT) and including at least one immobilizing tab, installed above the wall (PE) so as to define a recess with the respective rear face thereof and said wall (PE) and comprising a chamfered front surface, and ii) at least one attachment tab (PF1) including a leg provided with a first end rigidly connected to the first element (R) and a second end provided on at least one side with a protrusion capable of sliding on the front surface of the corresponding immobilizing tab by forcing the leg to elastically deform, until said protrusion reaches the end of said immobilizing tab and is housed in the recess by means of releasing the stress from the leg.

Inventors:
PERON RODOLPHE
DUVAL THOMAS
Application Number:
PCT/FR2010/052824
Publication Date:
July 21, 2011
Filing Date:
December 20, 2010
Export Citation:
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Assignee:
PEUGEOT CITROEN AUTOMOBILES SA
PERON RODOLPHE
DUVAL THOMAS
International Classes:
F21V17/16; B60Q1/30; B62D65/16; F16B2/22; F16B5/06; F16B21/00; F21V17/00
Foreign References:
DE8909522U11989-10-12
DE102007010023A12007-09-13
FR2363462A11978-03-31
EP1111299A12001-06-27
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
VIGAND, Régis (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif (D) de fixation d'un premier élément (R) sur une paroi (PE) d'un second élément (BT), caractérisé en ce qu'il comprend i) au moins un moyen d'immobilisation (Mli) solidarisé à ladite paroi (PE) du second élément (BT) et comprenant au moins une patte d'immobilisation (Plj), installée au dessus de ladite paroi (PE) pour définir avec une face arrière et cette paroi (PE) un logement (L) et comportant une face avant (FV) chanfreinée, et ii) au moins une patte de fixation (PFi) comprenant un pied (PP) muni d'une première extrémité (E1 ) solidarisée audit premier élément (R) et d'une seconde extrémité (E2) munie sur au moins un côté d'une protubérance (PRj) propre à glisser sur ladite face avant (FV) de la patte d'immobilisation (Plj) correspondante en contraignant ledit pied (PP) à se déformer élastiquement, jusqu'à ce qu'elle parvienne à l'extrémité de cette patte d'immobilisation (Plj) et vienne se loger dans ledit logement (L) par relâchement de la contrainte du pied (PP).

2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que chaque moyen d'immobilisation (Mli) comprend deux pattes d'immobilisation (Plj) décalées l'une par rapport à l'autre suivant deux directions de l'espace et installées sensiblement parallèlement et en sens inverse, et en ce que chaque patte de fixation (PFi) comprend un pied (PP) muni d'une seconde extrémité (E2) comportant sur deux côtés opposés des protubérances (PRj) propres à glisser sur les faces avant (FV) des pattes d'immobilisation (Plj) correspondantes en contraignant ledit pied (PP) à se déformer élastiquement, jusqu'à ce qu'elles parviennent aux extrémités de ces pattes d'immobilisation (Plj) et viennent se loger dans les logements (L) par relâchement de la contrainte du pied (PP).

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que chaque protubérance (PRj) constitue une extension sensiblement à 90° du côté correspondant de la seconde extrémité (E2) de son pied (PP).

4. Dispositif selon la combinaison des revendications 2 et 3, caractérisé en ce que chaque patte de fixation (PFi) présente une forme générale en T.

5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend deux pattes de fixation (PFi) en deux endroits choisis dudit premier élément (R), et deux moyens d'immobilisation (Mli) en deux endroits choisis dudit second élément (BT), qui correspondent respectivement auxdits deux endroits choisis dudit premier élément (R), lesdites pattes de fixation (PFi) étant propres à coopérer respectivement avec lesdits moyens d'immobilisation (Mli).

6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdites pattes de fixation (PFi) sont désorientées l'une par rapport à l'autre d'un angle choisi, et en ce que lesdits moyens d'immobilisation (Mli) sont désorientés l'un par rapport à l'autre dudit angle choisi.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit angle choisi est compris entre environ 20° et environ 90°.

8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une patte de butée (PBn) destinée à limiter la longueur du déplacement d'une patte de fixation (PFi) suivant une direction axiale par rapport à ladite paroi (PE) du second élément (BT).

9. Dispositif selon la combinaison des revendications 5 et 8, caractérisé en ce qu'il comprend deux pattes de butée (PBn) solidarisées audit premier élément (R) dans les voisinages respectifs desdites pattes de fixation (PFi).

10. Elément (BT), caractérisé en ce qu'il comprend une paroi (PE) comportant chaque moyen d'immobilisation (Mli) d'un dispositif de fixation (D) selon l'une des revendications 1 à 9.

1 1 . Elément (R), caractérisé en ce qu'il comprend chaque patte de fixation (PFi) d'un dispositif de fixation (D) selon l'une des revendications 1 à 9.

12. Bloc optique (BO) de véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend un élément (BT) selon la revendication 10, constituant un boîtier (BT) muni d'une paroi (PE), et un élément (R) selon la revendication 1 1 , constituant un réflecteur.

Description:
DISPOSITIF DE FIXATION D'UN PREMIER ÉLÉMENT SUR UNE PAROI D'UN SECOND ÉLÉMENT, PAR IMMOBILISATION DE PATTE(S) DE FIXATION APRÈS DÉFORMATION ÉLASTIQUE SOUS CONTRAINTE

L'invention concerne le domaine de la fixation, et plus précisément les dispositifs de fixation permettant de fixer un premier élément sur une paroi d'un second élément.

Comme le sait l'homme de l'art, il existe de nombreuses façons permettant de fixer un premier élément, comme par exemple et non limitativement un réflecteur de bloc optique de véhicule (éventuellement de type automobile), sur une paroi d'un second élément, comme par exemple et non limitativement un boîtier de bloc optique. Parmi ces façons, on peut notamment citer le clippage, le vissage, le collage et le soudage. Ces différentes façons n'apportent pas une entière satisfaction pour diverses raisons, comme par exemple les difficultés pour réaliser des moyens de clippage par moulage (et notamment pour déterminer leur positionnement), le coût des opérations de vissage, collage ou soudage, ou l'importance des surfaces de contact entre éléments qui induisent des vibrations et des bruits parasites.

L'invention a donc pour but de proposer une solution alternative destinée à améliorer la situation.

Elle propose plus précisément un dispositif, destiné à permettre la fixation d'un premier élément sur une paroi d'un second élément, et comprenant:

- au moins un moyen d'immobilisation, solidarisé à la paroi du second élément, et comprenant au moins une patte d'immobilisation qui est installée au dessus de (ou devant) la paroi pour définir avec sa propre face arrière et cette paroi un logement et qui comporte une face avant (opposée à sa face arrière) chanfreinée, et

- au moins une patte de fixation comprenant un pied muni d'une première extrémité solidarisée au premier élément et d'une seconde extrémité munie sur au moins un côté d'une protubérance propre à glisser sur la face avant de la patte d'immobilisation correspondante en contraignant le pied à se déformer élastiquement, jusqu'à ce qu'elle parvienne à l'extrémité de cette patte d'immobilisation et vienne se loger dans le logement correspondant par relâchement de la contrainte du pied.

Le dispositif de fixation selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :

- chaque moyen d'immobilisation peut comprendre deux pattes d'immobilisation décalées l'une par rapport à l'autre suivant deux directions de l'espace et installées sensiblement parallèlement et en sens inverse. Dans ce cas, chaque patte de fixation peut comprendre un pied muni d'une seconde extrémité qui comporte sur deux côtés opposés des protubérances propres à glisser sur les faces avant des pattes d'immobilisation correspondantes en contraignant le pied à se déformer élastiquement, jusqu'à ce qu'elles parviennent aux extrémités de ces pattes d'immobilisation et viennent se loger dans les logements correspondants par relâchement de la contrainte du pied;

- chaque protubérance peut constituer une extension sensiblement à 90° du côté correspondant de la seconde extrémité de son pied;

chaque patte de fixation peut présenter une forme générale en T;

- il peut comprendre deux pattes de fixation en deux endroits choisis du premier élément, et deux moyens d'immobilisation en deux endroits choisis du second élément, qui correspondent respectivement aux deux endroits choisis du premier élément, les pattes de fixation étant propres à coopérer respectivement avec les moyens d'immobilisation;

les pattes de fixation peuvent être désorientées l'une par rapport à l'autre d'un angle choisi. Dans ce cas, les moyens d'immobilisation peuvent être également désorientés l'un par rapport à l'autre de cet angle choisi;

• l'angle choisi peut par exemple être compris entre environ 20° et environ 90°; - il peut comprendre au moins une patte de butée qui est destinée à limiter la longueur du déplacement d'une patte de fixation suivant une direction axiale par rapport à la paroi du second élément;

il peut comprendre deux pattes de butée qui sont solidarisées au premier élément dans les voisinages respectifs des pattes de fixation.

L'invention propose également un premier élément comprenant chaque patte de fixation d'un dispositif de fixation du type de celui présenté ci- avant.

L'invention propose également un second élément comprenant chaque moyen d'immobilisation d'un dispositif de fixation du type de celui présenté ci-avant.

L'invention propose également un bloc optique de véhicule comprenant des premier et second éléments des types de ceux présentés ci- avant.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés (obtenus en CAO/DAO), sur lesquels :

- la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en perspective côté arrière, un exemple de réalisation d'un premier élément constituant un réflecteur d'un bloc optique selon l'invention,

- la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue en perspective partiellement éclatée, un exemple de réalisation d'un second élément constituant un boîtier d'un bloc optique selon l'invention, propre à recevoir le réflecteur de la figure 1 ,

- la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, deux moyens d'immobilisation d'un dispositif de fixation selon l'invention, solidarisés sur une paroi du boîtier de la figure 2,

- la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue de face, l'un des deux moyens d'immobilisation de la figure 3 à un stade intermédiaire de la phase de fixation d'un réflecteur sur la paroi du boîtier de la figure 2,

- la figure 5 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, l'un des deux moyens d'immobilisation de la figure 3 à la fin de la phase de fixation d'un réflecteur sur une paroi du boîtier de la figure 2, et

- la figure 6 illustre schématiquement, dans une vue en perspective partiellement éclatée, le réflecteur de la figure 1 une fois fixé sur le boîtier de la figure 2.

Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant.

L'invention a pour but de proposer un dispositif (D) destiné à permettre la fixation d'un premier élément (R) sur une paroi (PE) d'un second élément (BT).

Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le premier élément (R) est un réflecteur d'un bloc optique (BO) et que le second élément (BT) est un boîtier de ce même bloc optique (BO). Mais, l'invention n'est pas limitée à ces types de premier et second éléments. Elle concerne en effet tout type de premier élément devant être fixé sur une paroi d'un second élément de n'importe quel type. On notera que le bloc optique BO comprend généralement en complément au moins une glace solidarisée à la partie avant de son boîtier (BT).

Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le bloc optique (BO) est un feu arrière de signalisation destiné à être installé à l'arrière d'un véhicule, éventuellement de type automobile. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type d'application. Elle concerne également certains blocs optiques, comme par exemple des phares (ou projecteurs avant), destinés à être installés à l'avant d'un véhicule, éventuellement de type automobile.

L'invention propose un dispositif de fixation (D) comportant des première (PFi) et seconde (Mli) parties destinées à faire partie respectivement d'au moins un premier élément (R), ici un réflecteur de bloc optique (BO), et d'au moins une paroi (PE) d'un second élément (BT), ici un boîtier de ce même bloc optique (BO), et à coopérer ensemble.

On notera que le bloc optique (BO) peut éventuellement comprendre une paroi (PE) sur laquelle doivent être fixés plusieurs premiers éléments (R) de formes similaires ou différentes, ou bien plusieurs parois (PE) sur chacune desquelles doit être fixé au moins un premier élément (R). Comme illustré schématiquement sur la figure 1 , la première partie du dispositif (de fixation) D comprend au moins une patte de fixation PFi. Cette dernière (PFi) comprend un pied PP qui est muni d'une première extrémité E1 solidarisée au premier élément R, ici sur la face externe d'une partie arrière PT (opposée à la partie avant PA qui est destinée à être orientée vers l'extérieur), et d'une seconde extrémité E2 munie sur au moins un côté d'une protubérance (ou partie saillante) PRj.

Le réflecteur (ou premier élément) R définit une cavité qui est ouverte dans sa partie avant PA et qui est destinée à recevoir une partie au moins d'une source de lumière, comme par exemple une ampoule ou une lampe ou encore une diode électroluminescente. Ici, le réflecteur R comprend dans sa partie arrière PT une ouverture OS destinée à permettre le passage de la source de lumière.

On notera que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 , 2 et 6, la première partie du dispositif D comprend deux pattes de fixation PF1 et PF2 (i = 1 ou 2), afin d'améliorer la qualité de la fixation du premier élément R sur la paroi PE du second élément BT. Mais, elle pourrait en comprendre une seule (bien que cela ne soit pas optimal en terme de fixation), ou bien plus de deux, par exemple trois ou quatre (bien que cela puisse induire une hyperstaticité dans le cas d'un réflecteur de petite taille).

On notera également que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 , 2 et 4 à 6, la seconde extrémité E2 du pied PP de chaque patte de fixation PF1 comporte sur deux côtés opposés des protubérances PRj (j= 1 ou 2). Mais, cela n'est pas obligatoire. En effet, elle pourrait n'en comprendre qu'une seule sur l'un de ses côtés, bien que cela ne soit pas optimal en terme d'immobilisation.

Par ailleurs, dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 , 2, 4 et 5, chaque protubérance PRj constitue une extension sensiblement à 90° du côté correspondant de la seconde extrémité E2 d'un pied PP de patte de fixation PFi. De ce fait, chaque patte de fixation PFi présente une forme générale en T. Mais, d'autres angles peuvent être envisagés.

En outre, dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 , 2, 4 et 5, chaque protubérance PRj présente une forme générale sensiblement parallélépipédique rectangle. Mais, d'autres formes peuvent être envisagées, par exemple cylindrique circulaire ou tronconique.

On notera également que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 1 , 2 et 6, les deux pattes de fixation PFi sont désorientées l'une par rapport à l'autre d'un angle choisi de manière à améliorer la qualité de la fixation. Par exemple, cet angle choisi est compris entre environ 20° et environ 90°, et plus préférentiellement entre environ 35° et environ 80°, et plus préférentiellement encore il est choisi égal à environ 45°. Mais, dans une variante, les deux pattes de fixation PFi pourraient être sensiblement parallèles entre elles.

Comme illustré schématiquement sur les figures 3 à 5, la seconde partie du dispositif D comprend au moins un moyen d'immobilisation Mli solidarisé à la paroi PE du second élément BT (ici sur sa face interne). En fait, elle comprend autant de moyens d'immobilisation Mli qu'il y a de patte de fixation PFi. Par conséquent, dans l'exemple de réalisation non limitatif illustré sur les figures 1 à 6, la seconde partie du dispositif D comprend deux moyens d'immobilisation MM et MI2 (i = 1 ou 2) destinés à coopérer respectivement avec les deux pattes de fixation PF1 et PF2.

Chaque moyen d'immobilisation Mli comprend au moins une patte d'immobilisation Plj qui est installée au dessus de la paroi PE afin de définir avec sa propre face arrière (orientée vers la paroi PE) et cette paroi PE un logement L destiné à loger une partie d'une protubérance PRj de la patte de fixation correspondante. Par ailleurs, cette patte d'immobilisation Plj comporte une face avant FV (opposée à la face arrière) qui est orientée vers le réflecteur R et qui est chanfreinée (ou biseautée) de manière à offrir une pente entre une partie centrale (plus épaisse) et une partie d'extrémité libre (moins épaisse).

Etant donné que dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures chaque patte de fixation PFi comprend deux protubérances opposées espacées d'une distance choisie, chaque moyen d'immobilisation Mli comprend également deux pattes d'immobilisation PU et PI2 qui sont décalées l'une par rapport à l'autre suivant deux directions de l'espace perpendiculaires X et Y (voir figure 4) et installées sensiblement parallèlement et en sens inverse. Comme illustré sur la figure 4, la distance suivant la direction X, qui sépare les deux pattes d'immobilisation Plj est supérieure à la distance séparant les deux côtés opposés d'un pied PP de patte de fixation PFi et inférieure à la distance séparant les deux côtés opposés des protubérances PRj, et la distance suivant la direction Y, qui sépare les deux extrémités non libres des pattes d'immobilisation Plj est choisie de manière à permettre le passage en oblique des deux protubérances PRj d'une patte de fixation PFi.

On comprendra que lorsque chaque patte de fixation PFi ne comprend qu'une seule protubérance PRj, chaque moyen d'immobilisation Mli n'a besoin de comporter qu'une seule patte d'immobilisation Plj.

On comprendra également que la distance qui sépare les deux moyens d'immobilisation MM et MI2 sur la paroi PE est égale à la distance qui sépare les deux pattes de fixation PF1 et PF2 sur la face externe de la partie arrière PT du réflecteur R. En d'autres termes, les deux moyens d'immobilisation MM et MI2 sont définis sur la paroi PE en deux endroits choisis qui correspondent aux deux endroits choisis où sont définies les deux pattes de fixation PF1 et PF2 sur la face externe de la partie arrière PT du réflecteur R.

Comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 6, chaque moyen d'immobilisation Mli peut comporter une espèce de cadre CP (ici rectangulaire) dont les parois encerclent et supportent ses pattes d'immobilisation Plj. Ici les parois du cadre CP sont sensiblement perpendiculaires à la paroi PE. Mais, cela n'est pas obligatoire. Ce cadre CP est notamment destiné à limiter les possibilités de déplacement de la patte de fixation PFi correspondante dans le plan XY.

Lorsqu'une personne rapproche axialement le réflecteur R de la paroi PE (c'est-à-dire suivant la direction DA qui est perpendiculaire au plan XY (voir figures 2 et 4)), il arrive un moment où la seconde extrémité libre E2 de chaque patte de fixation PFi arrive en butée, via chacune de ses protubérances PRj, contre la face avant FV de chaque patte d'immobilisation Pli correspondante. Chaque face avant FV de chaque patte d'immobilisation Pli étant chanfreinée, lorsque la personne poursuit sa poussée axiale, chaque protubérance PRj d'une patte de fixation PFi glisse sur la face avant chanfreinée FV de la patte d'immobilisation Plj correspondante en contraignant le pied PP à se déformer élastiquement (légèrement).

On comprendra que la déformation élastique est accentuée lorsque l'on a deux protubérances PRj opposées qui glissent sur deux faces avant FV dont les pentes sont identiques mais opposées. Cette déformation élastique est en outre encore plus accentuée lorsque l'on utilise deux pattes de fixation PFi (et donc deux moyens d'immobilisation Mli associés) désorientées l'une par rapport à l'autre, comme illustré non limitativement.

La déformation élastique induite par la contrainte subie par chaque pied PP d'une patte de fixation PFi consiste en une légère rotation autour de la direction axiale DA (matérialisée sur la figure 4), ici dans le sens des aiguilles d'une montre. En d'autres termes, le glissement des protubérances PRj provoque une torsion du pied PP de leur patte de fixation PFi.

Lorsque la protubérance PRj d'une patte de fixation PFi parvient au niveau de l'extrémité libre de la patte d'immobilisation Plj correspondante, elle peut alors passer sous la patte d'immobilisation Plj correspondante et vient donc se loger dans le logement L (défini entre la face arrière de cette patte d'immobilisation Plj et la paroi PE) du fait du relâchement de la contrainte subie par son pied PP. On comprendra que ce relâchement de contrainte se traduit ici par une rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (matérialisée par les flèches curvilignes de la figure 4).

Chaque protubérance PRj de chaque patte de fixation PFi étant alors logée dans un logement L associé (voir figure 5), le réflecteur R se retrouve fixé sur la paroi PE du boîtier BT via le dispositif D (voir figure 6). Lorsque le bloc optique BO est installé dans une position dans laquelle la paroi PE de son boîtier BT est au moins localement sensiblement verticale, le réflecteur R apparaît, du côté de sa partie avant PA, comme flottant dans l'air à l'intérieur du boîtier BT, du fait que l'on ne peut pas voir le dispositif D qui se trouve situé derrière sa partie arrière PT.

Ce mode de fixation non seulement offre un effet de style mais également permet de réduire les surfaces de contact entre le réflecteur et le boîtier BT, permettant ainsi de réduire les vibrations et les bruits parasites. En outre, ce mode de fixation évite d'avoir à utiliser des vis ou à mettre en oeuvre une opération de collage ou de soudage.

On notera, comme illustré non limitativement sur la figure 1 , que le dispositif D peut éventuellement comprendre au moins une patte de butée PBn qui est destinée à limiter la longueur du déplacement d'au moins une patte de fixation PFi suivant la direction axiale DA par rapport à la paroi PE du boîtier BT. Dans l'exemple illustré, le dispositif D comprend deux pattes de butée PB1 et PB2 (n = 1 ou 2) solidarisées à la face externe de la partie arrière PT du réflecteur R dans les voisinages respectifs de chacune de ses pattes de fixation PFi. Ici, l'extrémité libre de chaque patte de butée PBn est destinée à venir se plaquer contre la face avant du cadre CP du moyen d'immobilisation Mli correspondant. Mais, il pourrait être agencé de manière à venir s'appuyer directement contre la paroi PE du boîtier BT.

Il est important de noter que les pattes de fixation PFi et les moyens d'immobilisation Mli peuvent faire partie intégrante respectivement du réflecteur R et de la paroi PE du boîtier BT. Cette solution est particulièrement avantageuse lorsque le réflecteur R et le boîtier BT sont réalisés par moulage, par exemple dans un matériau plastique ou synthétique (tel que le polycarbonate (ou PC), par exemple). Mais, cela n'est pas obligatoire. En effet, on pourrait envisager que les pattes de fixation PFi et/ou les moyens d'immobilisation Mli soient rapporté(e)s respectivement sur le réflecteur R et/ou la paroi PE du boîtier BT, par exemple par vissage ou collage ou soudage.

L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de fixation, de premier élément, de second élément et de bloc optique décrits ci- avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.