Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
DEVICE FOR ATTACHING A THERMAL CONDITIONING MEMBER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/131625
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device for attaching a thermal conditioning member to a support, the device comprising: - an attachment plate (1) configured to be rigidly attached to the thermal conditioning member comprising an opening (2) for receiving a rod to be attached to the support; - a first damping element arranged on the attachment plate (1) facing the through-opening (2) and being configured to be passed through by the attachment rod, wherein the attachment plate (1) comprises a receiving region (5) surrounding the through-opening (2) and extending along an axis (D2) parallel to an axis of the attachment rod, the receiving region (5) being configured to come into contact with the first damping element, and wherein the receiving region (5) extends over a length (L) that is strictly greater than the thickness (E) of the attachment plate (1).

Inventors:
PERNET STÉPHANE (FR)
GIMENEZ PABLO (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/050125
Publication Date:
July 13, 2023
Filing Date:
January 04, 2023
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
VALEO SYSTEMES THERMIQUES (FR)
International Classes:
B60K11/00; B60K11/02; B60K11/04
Foreign References:
DE4135387C11992-07-09
FR3103234A12021-05-21
US20170343153A12017-11-30
Attorney, Agent or Firm:
VALEO SYSTEMES THERMIQUES (FR)
Download PDF:
Claims:
Revendications

[Revendication 1] Dispositif de fixation (20) d’un organe de conditionnement thermique (50) sur un support (10), le dispositif de fixation (20) comportant :

- une plaque de fixation (1 ) configurée pour être solidarisée à l’organe (50) de conditionnement thermique (50), la plaque de fixation (1 ) comprenant un orifice de passage (2) d’une tige de fixation (11 ) au support (10),

- un premier élément d’amortissement (3) disposé sur la plaque de fixation (1 ) en vis-à-vis de l’orifice de passage (2), le premier élément d’amortissement (3) étant configuré pour être traversé par la tige de fixation (11 ), dans lequel la plaque de fixation (1 ) comprend une zone de réception (5) entourant l’orifice de passage (2) et s’étendant selon un axe (D2) parallèle à un axe (D1 ) de la tige de fixation (1 1 ), la zone de réception (5) étant configurée pour entrer en contact avec le premier élément d’amortissement (3), et dans lequel la zone de réception (5) s’étend sur une longueur (L) strictement supérieure à l’épaisseur (E) de la plaque de fixation (1 ).

[Revendication 2] Dispositif de fixation (20) selon la revendication 1 , dans lequel la zone de réception (5) s’étend sur une longueur (L) supérieure ou égale à 150% de l’épaisseur (E) de la plaque de fixation (1 ), de préférence supérieure à 200% de l’épaisseur (E) de la plaque de fixation (1 ).

[Revendication 3] Dispositif de fixation (20) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la zone de réception (5) comprend une portion cylindrique (6) s’étendant selon un axe (D2) perpendiculaire au plan (P) de l’orifice de passage (2).

[Revendication 4] Dispositif de fixation (20) selon la revendication 3, dans lequel la zone de réception (5) est formée par un tube cylindrique (7) solidaire de la plaque de fixation (1 ).

[Revendication 5] Dispositif de fixation (20) selon la revendication précédente, dans lequel le tube cylindrique (7) est soudé à la plaque de fixation (1 ), ou brasé, ou emmanché en force, ou serti.

[Revendication 6] Dispositif de fixation (20) selon la revendication 3, dans lequel la zone de réception (5) est formée par déformation de la plaque de fixation (1 ) au voisinage de l’orifice de passage (2). [Revendication 7] Dispositif de fixation (20) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la zone de réception (5) est disposée dans une gorge (14) du premier élément d’amortissement (3).

[Revendication 8] Dispositif de fixation (20) selon l’une des revendications précédentes, comprenant un deuxième élément d’amortissement (4), dans lequel le premier élément d’amortissement (3) et le deuxième élément d’amortissement (4) sont coaxiaux et disposés sur des surfaces opposées (15, 16) de la plaque de fixation (1 ).

[Revendication 9] Système de conditionnement thermique (100) configuré pour être fixé sur un support (10), le système de conditionnement thermique (100) comportant :

- un organe de conditionnement thermique (50)

- un dispositif de fixation (20) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’organe de conditionnement thermique (50) est solidarisé à la plaque de fixation (1 ).

[Revendication 10] Véhicule automobile, comprenant :

- un élément structurel configuré pour former un support (10),

- un système de conditionnement thermique (100) selon la revendication précédente, dans lequel l’organe de conditionnement thermique (50) est fixé au support (10) par un élément de fixation comprimant le premier élément d’amortissement (3).

[Revendication 11] Procédé de fabrication d’une plaque de fixation (1 ) d’un dispositif de fixation (20) selon l’une des revendications 1 à 8, comportant les étapes :

(a) fournir une tôle (1 ),

(b) former un orifice (2) dans la tôle (1 ),

(c) déformer la tôle bordant l’orifice (2) de façon à former la zone de réception (5).

Description:
DISPOSITIF DE FIXATION D’UN ORGANE DE CONDITIONNEMENT THERMIQUE

Domaine technique

[1] La présente invention se rapporte au domaine des systèmes de conditionnement thermique. De tels systèmes de conditionnement thermique peuvent notamment équiper un véhicule automobile. Ces systèmes permettent de réaliser une régulation thermique de différents organes du véhicule, tel que l’habitacle ou une batterie de stockage d’énergie électrique, dans le cas d’un véhicule à propulsion électrique. Les échanges de chaleur sont gérés principalement par la compression et la détente d’un fluide réfrigérant au sein de plusieurs échangeurs de chaleur disposés sur un circuit fermé de circulation.

Technique antérieure

[2] Certains composants d’un système de conditionnement thermique sont généralement fixés sur le châssis du véhicule. Il est courant de fixer les composants pesant le plus lourd par l’intermédiaire d’éléments d’amortissement. Ces éléments d’amortissement comprennent par exemple des blocs d’élastomères comprimés entre le composant à fixer et le châssis, qui assure un découplage vibratoire. La transmission de vibrations est ainsi réduite.

[3] Il est également courant d’assurer la fixation de plusieurs organes du système de conditionnement thermique par l’intermédiaire une plaque intermédiaire qui permet de regrouper plusieurs composants ou organes. Cette plaque intermédiaire peut être formée par une tôle métallique mise en forme par découpe et emboutissage. Un ou des orifices permettant le passage d’une ou plusieurs vis de fixation sont réalisés dans la plaque. Deux éléments d’amortissements sont insérés en vis-à-vis de part et d’autre de la plaque de fixation, au niveau d’un orifice de passage. Une vis de fixation traverse chacun des éléments d’amortissement ainsi que la plaque. Un écrou de fixation est ensuite serré afin de fixer la plaque de fixation en comprimant les éléments d’amortissement. [4] Lorsque la plaque métallique est réalisée dans une tôle de fine épaisseur, par exemple inférieure à 2 millimètres, le bord de la plaque peut, au niveau de l’orifice de fixation, endommager à la longue les éléments d’amortissement. En effet, le bord de la plaque peut à la longue entailler les éléments d’amortissement et dégrader leur capacité d’amortissement.

[5] Le but de l’invention est de proposer un dispositif de fixation d’un organe d’un système de conditionnement thermique à la fiabilité améliorée.

Résumé

[6] A cette fin, la présente invention propose un dispositif de fixation d’un organe de conditionnement thermique sur un support le dispositif de fixation comportant :

- une plaque de fixation configurée pour être solidarisée à l’organe de conditionnement thermique, la plaque de fixation comprenant un orifice de passage d’une tige de fixation au support,

- un premier élément d’amortissement disposé sur la plaque de fixation en vis-à-vis de l’orifice de passage, le premier élément d’amortissement étant configuré pour être traversé par la tige de fixation, dans lequel la plaque de fixation comprend une zone de réception entourant l’orifice de passage et s’étendant selon un axe parallèle à un axe de la tige de fixation, la zone de réception étant configurée pour entrer en contact avec le premier élément d’amortissement, et dans lequel la zone de réception s’étend sur une longueur strictement supérieure à l’épaisseur de la plaque de fixation.

[7] La dimension de la zone de réception aménagée sur la plaque de fixation permet de limiter l’effort de cisaillement exercée par la plaque de fixation sur le premier élément d’amortissement. Le risque d’endommagement de l’élément d’amortissement par le bord de la plaque de fixation est éliminé.

[8] Les caractéristiques listées dans les paragraphes suivant peuvent être mises en oeuvre indépendamment les unes des autres ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles :

[9] La plaque de fixation est métallique.

[10] La plaque de fixation est formée dans une tôle métallique. [11] U épaisseur de la plaque de fixation est comprise entre 1 ,0 millimètre et 2, 5 millimètres.

[12] Selon un mode de réalisation du dispositif de fixation, la zone de réception s’étend sur une longueur supérieure ou égale à 150% de l’épaisseur de la plaque de fixation, de préférence supérieure à 200% de l’épaisseur de la plaque de fixation.

[13] Cette valeur de la longueur de la zone de réception assure une absence d’endommagement du premier élément d’amortissement par la plaque de fixation.

[14] Le premier élément d’amortissement est configuré pour être comprimé entre la plaque de fixation et le support.

[15] Selon un mode de réalisation, la zone de réception comprend une portion cylindrique s’étendant selon un axe perpendiculaire au plan de l’orifice de passage.

[16] Selon un mode de réalisation du dispositif de fixation, la zone de réception est formée par un tube cylindrique solidaire de la plaque de fixation.

[17] Le tube cylindrique est métallique.

[18] La matière du tube cylindrique peut être la même que la matière de la plaque de fixation.

[19] La matière du tube cylindrique peut être différente de la matière de la plaque de fixation.

[20] Selon un exemple de mise en oeuvre du dispositif de fixation, le tube cylindrique est soudé à la plaque de fixation. Le tube cylindrique peut aussi être brasé, ou emmanché en force, ou serti.

[21] Selon un autre mode de réalisation du dispositif de fixation, la zone de réception est formée par déformation de la plaque de fixation au voisinage de l’orifice de passage.

[22] Aucune pièce supplémentaire n’est nécessaire pour former la zone de réception de la plaque de fixation. Le surcout est minime. De plus, la déformation appliquée à la plaque permet d’augmenter sa rigidité au voisinage de l’orifice de passage, ce qui réduit également la transmission des vibrations. [23] Selon un aspect du dispositif de fixation, la zone de réception est disposée dans une gorge du premier élément d’amortissement.

[24] La largeur de la gorge est comprise entre 2,0 millimètres et 3,5 millimètres.

[25] La profondeur de la gorge est supérieure à la longueur de la zone de réception.

[26] Il reste ainsi un jeu entre le fond de la gorge et l’extrémité de la zone de réception. Un éventuel cisaillement de l’élément d’amortissement par le bord de la zone de réception est évité.

[27] Le premier élément d’amortissement est cylindrique. De même, le deuxième élément d’amortissement est cylindrique.

[28] Une section transversale de l’élément d’amortissement peut être de forme oblongue.

[29] Une section transversale de l’orifice de passage peut être de forme oblongue.

[30] La forme oblongue permet un décalage de l’élément d’amortissement le long d’une direction de translation, ce qui donne une possibilité d’ajuster la position du dispositif de fixation si nécessaire.

[31] L’ élément d’amortissement est en matériau élastomère.

[32] Par exemple, l’élément d’amortissement est en EPDM.

[33] La dureté shore A de l’élément d’amortissement peut être comprise entre 30 et 60.

[34] Une extrémité axiale de l’élément d’amortissement peut comprendre une série de dents de section triangulaire.

[35] La pointe des dents triangulaires est configurée pour être en contact avec la plaque de fixation.

[36] Lors du serrage, chaque dent est comprimée et déformée. En fonctionnement, lorsque la compression de l’élément d’amortissement augmente, en raison des efforts dynamiques, la surface de contact augmente, ce qui tend à répartir les efforts dans un plus grand volume de matière. Une plus grande progressivité de la déformation est obtenue. [37] Selon un exemple de réalisation, la tige de fixation est une vis configurée pour être en prise avec un trou taraudé du support.

[38] En variante, la tige de fixation est une tige filetée configuré pour être en prise avec un écrou. Une rondelle d’appui est disposée entre l’écrou et l’élément d’amortissement.

[39] Selon un mode de réalisation, le dispositif de fixation comprend un deuxième élément d’amortissement. Le premier élément d’amortissement et le deuxième élément d’amortissement sont coaxiaux et disposés sur des surfaces opposées de la plaque de fixation.

[40] La présence de deux éléments d’amortissement améliore la réduction de la transmission des vibrations.

[41] Un élément parmi le premier élément d’amortissement et le deuxième élément d’amortissement est configuré pour être comprimé entre le support et la plaque de fixation.

[42] L’ autre élément parmi le premier élément d’amortissement et le deuxième élément d’amortissement est configuré pour être comprimé entre la plaque de fixation et la tige de fixation.

[43] Plus précisément, l’autre élément d’amortissement est configuré pour être comprimé entre la plaque de fixation et une rondelle d’appui liée à la tige de fixation.

[44] Le premier élément d’amortissement et le deuxième élément d’amortissement sont configurés pour être traversés par une même tige de fixation.

[45] Le deuxième élément d’amortissement et le premier élément d’amortissement sont identiques.

[46] Aucune erreur de montage ne risque ainsi de se produire.

[47] Le dispositif de fixation comprend un fourreau traversant le premier élément d’amortissement.

[48] Le fourreau traverse aussi le deuxième élément d’amortissement.

[49] La rondelle d’appui est configurée pour être en appui contre une extrémité axiale du fourreau lorsque le dispositif de fixation est en position de montage. [50] La rondelle d’appui peut être rigidement liée au fourreau.

[51] L’ élément d’amortissement comprend une série de protubérances transversales. L’élément d’amortissement s’étend selon un axe, et les protubérances transversales s’étendent depuis la périphérie intérieure en direction de l’axe de l’élément d’amortissement.

[52] Le fourreau est au contact avec les protubérances.

[53] Le frottement des protubérances de l’élément d’amortissement sur le fourreau évite que l’élément d’amortissement et le fourreau se séparent l’un de l’autre pendant la phase de montage ou de transport.

[54] La divulgation concerne également un système de conditionnement thermique configuré pour être fixé sur un support, le système de conditionnement thermique comportant :

- un organe de conditionnement thermique,

- un dispositif de fixation tel que décrit précédemment, dans lequel l’organe de conditionnement thermique est solidarisé à la plaque de fixation.

[55] Le système de conditionnement thermique peut être un système pour véhicule automobile.

[56] L’ organe de conditionnement thermique est configuré pour faire circuler un fluide réfrigérant.

[57] L’ organe de conditionnement thermique est un échangeur de chaleur configuré pour permettre un échange thermique entre un fluide réfrigérant et un liquide caloporteur.

[58] La divulgation se rapporte aussi à un véhicule automobile, comprenant :

- un élément structurel configuré pour former un support,

- un système de conditionnement thermique tel que décrit, dans lequel l’organe de conditionnement thermique est fixé au support par un élément de fixation comprimant le premier élément d’amortissement.

[59] L’ invention se rapporte aussi à un procédé de fabrication d’une plaque de fixation d’un dispositif de fixation tel que décrit précédemment, comportant les étapes :

(a) fournir une tôle,

(b) former un orifice dans la tôle,

(c) déformer la tôle bordant l’orifice de façon à former la zone de réception.

[60] L’étape (c) de déformation de la tôle comprend la sous-étape :

- faire passer à travers l’orifice un outil de mise en forme d’un diamètre extérieur supérieur à un diamètre de l’orifice formé de façon à former la zone de réception.

[61] L’ outil de mise en forme est déplacé selon une direction de déplacement perpendiculaire à un plan de la tôle au voisinage de l’orifice.

Brève description des dessins

[62] D’autres caractéristiques, détails et avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et à l’analyse des dessins annexés, sur lesquels :

[63] [Fig. 1 ] est une vue en perspective d’un système de conditionnement thermique intégrant un dispositif de fixation selon l’invention,

[64] [Fig. 2] est une vue en perspective d’un dispositif de fixation selon l’invention,

[65] [Fig. 3] est une vue partielle, en perspective, d’une plaque de fixation d’un dispositif de fixation selon un premier mode de réalisation,

[66] [Fig. 4] est une vue partielle, en perspective, de la plaque de fixation de la figure 3, sous un autre angle de vue,

[67] [Fig. 5] est une vue partielle, en perspective, d’un dispositif de fixation selon un premier mode de réalisation,

[68] [Fig. 6] est une vue partielle, en perspective, d’un dispositif de fixation selon une variante de réalisation du premier mode de réalisation,

[69] [Fig. 7] est une vue schématique, en coupe, du dispositif de fixation selon le premier mode de réalisation,

[70] [Fig. 8] est une vue schématique, en coupe, d’une plaque d’un dispositif de fixation selon un deuxième et un troisième mode de réalisation,

[71] [Fig. 9] est une vue de détail d’un élément d’amortissement du dispositif de fixation selon le premier mode de réalisation, [72] [Fig. 10] est une autre vue de détail de l’élément d’amortissement de la figure 9, intégré au dispositif de fixation selon le premier mode de réalisation,

[73] [Fig. 1 1 ] est une vue schématique, de côté, illustrant différentes étapes d’un procédé de fabrication d’une plaque de fixation des figures 4 et 5,

[74] [Fig. 12] est une vue schématique d’un véhicule automobile comprenant un système de conditionnement thermique intégrant un dispositif de fixation selon l’invention.

Description des modes de réalisation

[75] Afin de faciliter la lecture des figures, les différents éléments ne sont pas nécessairement représentés à l’échelle. Sur ces figures, les éléments identiques portent les mêmes références. Certains éléments ou paramètres peuvent être indexés, c'est-à-dire désignés par exemple par premier élément ou deuxième élément, ou encore premier paramètre et second paramètre, etc. Cette indexation a pour but de différencier des éléments ou paramètres similaires, mais non identiques. Cette indexation n’implique pas une priorité d’un élément, ou paramètre par rapport à un autre et on peut interchanger les dénominations.

[76] Le terme « un deuxième élément est placé entre un premier élément et un troisième élément >> signifie que le plus court trajet pour passer du premier élément au troisième élément passe par le deuxième élément.

[77] Quand il est précisé qu'un sous-système comporte un élément donné, cela n'exclut pas la présence d'autres éléments dans ce sous-système.

[78] On a représenté sur la figure 1 un système de conditionnement thermique 100 configuré pour être fixé sur un support 10, le système de conditionnement thermique 100 comportant :

- un organe de conditionnement thermique 50,

- un dispositif de fixation 20 qui va être décrit. Le dispositif de fixation 20 comprend une plaque de fixation 1 , et l’organe de conditionnement thermique 50 est solidarisé à la plaque de fixation 1 .

[79] Le système de conditionnement thermique 100 est dans l’exemple décrit un système pour véhicule automobile. Le système de conditionnement thermique 100 peut assurer un conditionnement thermique, c’est-à-dire notamment une régulation de la température, de divers organes ou sous-systèmes du véhicule. Un dispositif de compression, non représenté, permet de faire circuler un fluide réfrigérant dans un circuit fermé. Le fluide réfrigérant à haute pression en sortie du dispositif de compression subit des échanges de chaleurs dans divers échangeurs de chaleur, et rejoint l’entrée du dispositif de compression, réalisant ainsi un cycle thermodynamique. Le fluide réfrigérant peut être détendu par divers dispositifs de détente faisant partie du circuit. Le fluide réfrigérant peut être un fluide chimique tel que le R1234yf, ou par exemple le R134a, ou encore le R744. Le fonctionnement détaillé du système de conditionnement thermique 100 ne sera pas détaillé.

[80] L’ organe de conditionnement thermique 50 est ici configuré pour faire circuler un fluide réfrigérant. Plus précisément, l’organe de conditionnement thermique 50 est ici un échangeur de chaleur configuré pour permettre un échange thermique entre un fluide réfrigérant et un liquide caloporteur.

[81] La figure 12 représente schématiquement un véhicule automobile 60, comprenant :

- un élément structurel configuré pour former un support 10,

- un système de conditionnement thermique 100.

L’organe de conditionnement thermique 50 du système de conditionnement thermique 100 est fixé au support 10 par un élément de fixation comprimant un premier élément d’amortissement. Le premier élément d’amortissement 3 n’est pas représenté sur la figure 12 et est détaillé notamment sur la figure 1 .

[82] Le support 10 est formé par une zone de fixation aménagée sur un élément structurel du véhicule 60. L’élément structurel est une partie de la caisse en blanc du véhicule 60. L’élément structurel est ici un longeron avant du véhicule 60.

[83] Selon l’exemple illustré, le dispositif de fixation 20 comprend un premier élément d’amortissement 3 et un deuxième élément d’amortissement 4. Le premier élément d’amortissement 3 et le deuxième élément d’amortissement 4 sont coaxiaux et disposés sur des surfaces opposées 12, 13 de la plaque de fixation 1. Les éléments d’amortissement 3, 4 visent à réduire la transmission des vibrations de l’organe de conditionnement thermique 50 vers le support 10, et réciproquement. [84] Le premier élément d’amortissement 3 et le deuxième élément d’amortissement 4 sont disposés en vis-à-vis de part et d’autre de la plaque de fixation 1 . Le premier élément d’amortissement 3 est disposé sur une première surface principale 12 de la plaque de fixation 1 et le deuxième élément d’amortissement 4 est disposé sur la surface principale 13 opposée à la première surface principale 12. La plaque de fixation 1 est prise en sandwich entre le premier élément d’amortissement 3 et le deuxième élément d’amortissement 4 lorsque le dispositif de fixation 20 est assemblé au support 10. Une tige de fixation 11 traverse le premier élément d’amortissement 3, la plaque de fixation 1 et le deuxième élément d’amortissement 4. La tige de fixation 1 1 s’étend selon un axe D1. La plaque de fixation 1 est disposée, selon l’axe D1 de la tige de fixation 1 1 , entre le premier élément d’amortissement 3 et le deuxième élément d’amortissement 4. Le premier élément d’amortissement 3 et le deuxième élément d’amortissement 4 sont ainsi configurés pour être traversés par une même tige de fixation. Un élément parmi le premier élément d’amortissement 3 et le deuxième élément d’amortissement 4 est configuré pour être comprimé entre le support 10 et la plaque de fixation 1. L’autre élément parmi le premier élément d’amortissement 3 et le deuxième élément d’amortissement 4 est configuré pour être comprimé entre la plaque de fixation 1 et la tige de fixation 1 1.

[85] Plus précisément, l’autre élément d’amortissement est configuré pour être comprimé entre la plaque de fixation 1 et une rondelle d’appui 15 liée à la tige de fixation 11. La rondelle d’appui 15 a une forme annulaire. La tige de fixation 1 1 passe à travers la rondelle d’appui 15.

[86] Le premier élément d’amortissement 3 est cylindrique. De même, le deuxième élément d’amortissement 4 est cylindrique. Autrement dit, une section transversale du premier élément d’amortissement 3 ou du deuxième élément d’amortissement 4 a une forme de couronne circulaire. Le premier élément d’amortissement 3 s’étend selon un axe D3.

[87] Le deuxième élément d’amortissement 4 et le premier élément d’amortissement 3 peuvent être identiques. Aucune erreur de montage ne risque ainsi de se produire, puisqu’une même référence de pièce peut être employée. [88] La figure 2 détaille la plaque de fixation 1 alors que l’organe de conditionnement thermique 50 n’est pas monté. La plaque de fixation 1 est ici métallique. La plaque de fixation 1 est formée dans une tôle métallique. La plaque de fixation 1 est par exemple formée par découpe et emboutissage d’une tôle métallique, comme représenté sur la figure 2. La découpe peut par exemple être une découpe laser, c’est-à-dire obtenue par un déplacement d’un rayon laser le long de la surface de la plaque. L’épaisseur E de la plaque de fixation est par exemple comprise entre 1 ,0 millimètre et 2, 5 millimètres.

[89] Le dispositif de fixation 20 permet de solidariser l’organe de conditionnement thermique 50 avec le support 1. Pour cela, deux tiges filetées 31 traversent une patte de fixation solidaire de l’organe de conditionnement thermique 50 et un écrou, non représenté, est disposé sur chaque tige filetée 31 et serré. Le dispositif de fixation 20 est démontable du support 10, par exemple pour une opération de maintenance de l’organe de conditionnement thermique 50. Le dispositif de fixation 20 est une pièce intermédiaire permettant de solidariser l’organe de conditionnement thermique 50 avec le support 10. La plaque de fixation 1 peut aussi recevoir d’autres composants du système de conditionnement thermique 100. La tige filetée 31 ’ peut ainsi recevoir une bride de fixation d’un autre composant, non représenté. Le premier élément d’amortissement 3 est intercalé entre le dispositif de fixation 20 et le support 10, ce qui permet d’éviter, ou au moins limiter, la propagation de vibrations de l’organe de conditionnement thermique 50 vers le support 10 et inversement.

[90] La tige de fixation 1 1 peut se présenter sous différentes formes. Selon un exemple de réalisation, la tige de fixation 1 1 est une vis configurée pour être en prise avec un trou taraudé 18 du support 10. En variante, la tige de fixation 1 1 peut être une tige filetée configurée pour être en prise avec un écrou. Une rondelle d’appui est disposée entre l’écrou et l’élément d’amortissement.

[91] Le dispositif de fixation 20 comprend un fourreau 17 traversant le premier élément d’amortissement 3. Le fourreau 17 traverse aussi le deuxième élément d’amortissement 4. La tige de fixation 1 1 est reçue en partie dans le fourreau 17. Le fourreau 17 est traversé d’une extrémité axiale à l’autre extrémité axiale par la tige de fixation 1 1 . La tige de fixation 11 est contenue à l’intérieur du fourreau 17 selon une direction radiale. Un jeu radial est présent entre la surface latérale intérieure du fourreau 17 et la surface latérale extérieure de la tige de fixation 1 1 , afin que la tige de fixation 1 1 puisse coulisser sans contrainte au montage.

[92] Une rondelle d’appui 15 est configurée pour être en appui contre une extrémité axiale 19 du fourreau 17 lorsque le dispositif de fixation 20 est en position de montage. Selon un mode de réalisation, la rondelle d’appui 15 peut être rigidement liée au fourreau 17.

[93] Le fourreau 17 est de forme cylindrique ou oblongue. Le fourreau 17 peut être considéré comme indéformable comparé aux éléments d’amortissement 3 et 4. Le fourreau 17 permet de limiter l’écrasement du premier moyen d’amortissement 3 lorsque l’élément fileté lié à la tige de fixation 1 1 est serré. La longueur du fourreau 17 est choisie de façon à obtenir un taux de compression adéquat du premier moyen d’amortissement 3. Il en est de même du taux de compression du deuxième moyen d’amortissement 4.

[94] Lorsque le système de conditionnement thermique 100 est assemblé sur le véhicule, on trouve successivement selon l’axe D1 de la tige de fixation 1 1 : le support 10, une première rondelle d’appui 15, le premier élément d’amortissement 3, la plaque de fixation 1 , le deuxième élément d’amortissement 4, une deuxième rondelle d’appui 16, et une tête 21 de la vis 1 1 lorsque la tige de fixation 11 est une vis. Cette disposition est représentée sur la figure 7, où les différentes pièces sont représentées écartées les unes des autres. La vis 1 1 est insérée dans le trou taraudé 18 du support 10. En variante, la tige de fixation 1 1 peut être une tige filetée saillant du support 10, comme c’est le cas sur la figure 1 . On trouve alors à la place de la tête de vis 21 un écrou de fixation, non représenté. La première rondelle d’appui 15 et la deuxième rondelle d’appui 16 sont par exemple identiques. Chaque rondelle d’appui 15, 16 permet de répartir l’effort de serrage sur toute la surface de l’élément d’amortissement correspondant. Une contrainte excessive au niveau de la tête de vis 21 ou de l’écrou est évitée. Chaque rondelle d’appui 15, 16 peut être fixée à l’élément d’amortissement correspondant lors de la vulcanisation de l’élément d’amortissement.

[95] Il est proposé un dispositif de fixation 20 d’un organe de conditionnement thermique 50 sur un support 10. Comme représenté notamment sur les figures 1 , 3 et 7, le dispositif de fixation 20 comporte:

- une plaque de fixation 1 configurée pour être solidarisée à l’organe 50 de conditionnement thermique 50, la plaque de fixation 1 comprenant un orifice de passage 2 d’une tige de fixation 11 au support 10,

- un premier élément d’amortissement 3 disposé sur la plaque de fixation 1 en vis- à-vis de l’orifice de passage 2, le premier élément d’amortissement 3 étant configuré pour être traversé par la tige de fixation 11 , dans lequel la plaque de fixation 1 comprend une zone de réception 5 entourant l’orifice de passage 2 et s’étendant selon un axe D2 parallèle à un axe D1 de la tige de fixation 1 1 , la zone de réception 5 étant configurée pour entrer en contact avec le premier élément d’amortissement 3, et la zone de réception 5 s’étend sur une longueur L strictement supérieure à l’épaisseur E de la plaque de fixation 1 .

[96] La zone de réception 5 s’étend selon une direction parallèle à l’axe de la tige de fixation. La dimension de la zone de réception 5 aménagée sur la plaque de fixation 1 permet de limiter l’effort de cisaillement exercée par la plaque de fixation 1 sur le premier élément d’amortissement 3. En effet, la longueur L de la zone de réception 5 est choisie de façon à assurer une surface de contact suffisamment importante pour répartir les efforts transmis par la plaque de fixation 1 au premier élément d’amortissement 3. Les contraintes maximales reçues par l’élément d’amortissement sont minimisées, et le risque d’endommagement de l’élément d’amortissement 3 par le bord de la plaque de fixation 1 est éliminé.

[97] La longueur L de la zone de réception 5 est mesurée parallèlement à l’axe D1 de la tige de fixation 11 lorsque la plaque de fixation 1 est solidarisée au support 10 par la tige de fixation 11 .

[98] La zone de réception 5 est configurée pour entrer en contact avec le premier élément d’amortissement 3 lorsque le dispositif de fixation 20 est fixé au support 10. En d’autres termes, la zone de réception 5 est en contact avec le premier élément d’amortissement 3 lorsque le premier élément d’amortissement 3 est comprimé selon un serrage nominal correspondant à l’assemblage. Lorsque le dispositif de fixation 20 est assemblé au support 10, l’axe D1 de la tige de fixation 1 1 , l’axe D2 de la zone de réception 5, et l’axe D3 de l’élément d’amortissement 3 sont confondus.

[99] Comme on peut le voir notamment sur la figure 3 et sur la figure 4, la zone de réception 5 délimite au moins une partie de la périphérie de l’orifice de passage 2. La zone de réception 5 définit une partie du bord de l’orifice de passage 2.

[100] Selon un mode de réalisation du dispositif de fixation 20, la zone de réception 5 s’étend sur une longueur L supérieure ou égale à 150% de l’épaisseur E de la plaque de fixation 1 , de préférence supérieure à 200% de l’épaisseur E de la plaque de fixation 1 . A titre d’exemple, lorsque l’épaisseur E de la plaque de fixation 1 est vaut 2,0 millimètres, la longueur L de la zone de réception 5 est choisie supérieure ou égale à 3,0 millimètres, et de préférence est choisie supérieure à 4,0 millimètres. Cette valeur de la longueur L de la zone de réception 5 permet de maintenir les efforts transmis au premier élément d’amortissement 3 à un niveau suffisamment faible pour garantir une absence d’endommagement du premier élément d’amortissement 3 par la plaque de fixation 1 .

[101] L’ orifice de passage 2 est délimité par un plan P. La zone de réception 5 s’étend selon un axe D2 perpendiculaire au plan P de l’orifice de passage 2.

[102] Sur l’exemple illustré, le premier élément d’amortissement 3 est configuré pour être comprimé entre la plaque de fixation 1 et le support 10.

[103] Le premier élément d’amortissement 3 recouvre radialement l’orifice de passage 2. Comme représenté sur la figure 10, le diamètre extérieur de-3 du premier élément d’amortissement 3 est supérieur au diamètre d-2 de l’orifice de passage 2 de sorte que l’élément d’amortissement 3 ne peut pas passer à travers l’orifice de passage 2. L’axe D2 de la zone de réception et l’axe D3 de l’élément d’amortissement 3 sont perpendiculaires au plan de la figure et ne sont pas représentés. Le signe 33 indique la surface latérale externe du premier élément d’amortissement 3, autrement dit le pourtour extérieur du premier élément d’amortissement 3.

[104] L’ orifice de passage 2 est en retrait d’un bord 26 de la plaque de fixation 1 . Autrement dit, l’orifice de passage 2 ne rencontre aucun bord de la plaque de fixation 1 . L’orifice de passage 2 s’étend sur un secteur angulaire valant 360°. [105] Selon un mode de réalisation, la zone de réception 5 comprend une portion cylindrique 6 s’étendant selon un axe D2 perpendiculaire au plan P de l’orifice de passage 2.

[106] Plusieurs modes de réalisation sont possibles pour la zone de réception 5.

[107] Selon un mode de réalisation du dispositif de fixation 20, illustré sur la figure 8, la zone de réception 5 est formée par un tube cylindrique 7 solidaire de la plaque de fixation 1 . Le tube cylindrique 7 est, avant assemblage, une pièce distincte de la tôle formant la plaque de fixation 1 . Une fois le tube cylindrique 7 solidarisé à la plaque de fixation 1 , l’ensemble est indémontable. On entend par indémontable que les pièces ne sont pas séparables sans les endommager.

[108] Le tube cylindrique 7 est métallique. La matière du tube cylindrique 7 peut être la même que la matière de la plaque de fixation 1 . La matière du tube cylindrique 7 peut être différente de la matière de la plaque de fixation 1 .

[109] Selon un exemple de mise en oeuvre du dispositif de fixation 20, illustré sur la partie A de la figure 8, le tube cylindrique 7 est soudé à la plaque de fixation 1 . Le tube cylindrique 7 peut aussi être brasé. Le signe 23 indique la zone soudée, ou brasée.

[110] Le tube cylindrique 7 peut également être emmanché en force, ou serti. Dans ce cas, aucun matériau d’apport est utilisé pour solidariser le tube cylindrique 7 et la plaque de fixation 1 .

[111] La partie B de la figure 8 illustre un autre exemple de réalisation dans lequel le tube cylindrique 7 est serti. Le tube cylindrique 7 est engagé dans un orifice circulaire de la plaque 1 , puis déformé de façon à augmenter le diamètre de chacune des portions 24a, 24b bordant les extrémités axiales du tube 7. Chaque portion déformée 24a, 24b est rabattue en direction de la plaque de fixation 1 et le diamètre extérieur d-24 de chaque portion déformée 24a, 24b est supérieur au diamètre d-2 de l’orifice 2 de la plaque de fixation 1 dans lequel le tube cylindrique 7 est engagé, de façon à ce que le tube cylindrique 7 reste solidaire de la plaque de fixation 1 .

[112] Selon un autre mode de réalisation du dispositif de fixation, détaillé notamment sur les figures 3, 4, 5, 7, la zone de réception 5 est formée par déformation de la plaque de fixation 1 au voisinage de l’orifice de passage 2. [113] Aucune pièce supplémentaire n’est ainsi nécessaire pour former la zone de réception 5 de la plaque de fixation 1 . Le surcout pour obtenir la fonctionnalité de la zone de réception 5 est donc minime. De plus, la déformation appliquée à la plaque de fixation 1 permet d’augmenter sa rigidité au voisinage de l’orifice de passage 2, ce qui favorable à une réduction de la transmission des vibrations.

[114] Comme détaillé sur la figure 3 ainsi que sur la figure 4, la portion cylindrique 6 de la zone de réception 5 se raccorde avec une portion plane 8 de la plaque de fixation 1 par une portion évasée 9. Le rayon de courbure interne r de la portion évasée 9 est inférieur à 0,5 millimètre. Le rayon de courbure externe est compris entre la valeur de l’épaisseur E de la plaque de fixation 1 et la valeur de l’épaisseur E plus 0,5 millimètre. La zone de réception 5 s’étend d’un seul côté du plan P1 de la portion plane 8 à laquelle la portion évasée 9 se raccorde.

[115] La figure 7 détaille, en vue de côté, la disposition des différentes pièces du dispositif de fixation 20 et du support 10.

[116] La zone de réception 5 est disposée dans une gorge 14 du premier élément d’amortissement 3. La gorge 14 est ici circulaire. La largeur L de la gorge 14, visible par exemple sur la figure 9, est comprise entre 2,0 et 3,5 millimètres. La largeur L de la gorge 14 est la dimension le long d’une direction radiale DR. La zone de réception 5 est ainsi disposée dans un évidemment aménagé dans le premier élément d’amortissement 3. Lorsque l’élément d’amortissement est à l’état libre, c’est-à-dire non comprimé, un jeu radial existe entre la zone de réception 5 et l’élément d’amortissement, car la largeur L de la gorge 14 est supérieure à l’épaisseur E de la plaque 1 . Lorsque l’élément d’amortissement 3 est comprimé au montage, le jeu initialement présent devient nul. Comme on peut le voir sur la figure 7, la profondeur G de la gorge 14 est supérieure à la longueur L de la zone de réception 5. Il reste ainsi un jeu noté 32 entre le fond de la gorge 14 et l’extrémité de la zone de réception 5. Un éventuel cisaillement de l’élément d’amortissement 3 par le bord de la zone de réception 5 est évité. La profondeur G de la gorge 14 est la dimension mesurée selon l’axe D3 de l’élément d’amortissement 3. Sur la figure 7, le deuxième élément d’amortissement 4 ne comprend pas de gorge afin de simplifier la figure. Le deuxième élément d’amortissement peut être identique au premier élément d’amortissement 3, pour standardiser. [117] Selon un mode de réalisation illustré sur la figure 6, une section transversale de l’élément d’amortissement peut être de forme oblongue. Le premier élément d’amortissement est désigné par le signe 3’, le deuxième élément d’amortissement est désigné par le signe 4’ et l’orifice de passage par le signe 2’. Une section transversale de l’orifice de passage 2’ est aussi de forme oblongue. La forme oblongue donne un jeu entre l’orifice de passage 2’ et une tige de fixation s’étendant selon un axe D1 ’, et permet un décalage de l’élément d’amortissement le long d’une direction de translation T. Il est ainsi possible, si nécessaire, d’ajuster la position du dispositif de fixation le long de l’axe de translation T. La section transversale de l’élément d’amortissement 3’ comprend deux portions semi-circulaires raccordées par deux portions parallèles rectilignes. Il en est de même pour le deuxième élément d’amortissement 4’. De même, la section transversale de l’orifice de passage 2’ comprend deux portions semi-circulaires raccordées par deux portions parallèles rectilignes. La rondelle d’appui 15’ est la même forme que le premier élément d’amortissement 3’, c’est-à-dire qu’elle est également de forme oblongue.

[118] L’ élément d’amortissement 3 est en matériau élastomère. L’élément d’amortissement 3 est par exemple en EPDM (copolymère éthylène et de propylène). La dureté, mesurée sur l’échelle shore A, de l’élément d’amortissement 3 peut être comprise entre 30 et 60. Cette plage de valeur permet une bonne absorption des vibrations tout en limitant l’amplitude du débattement de la plaque de fixation 1 par rapport au support 10.

[119] Selon le mode de réalisation de la figure 9, une extrémité axiale de l’élément d’amortissement 3 peut comprendre une série de dents 22 de section triangulaire. La pointe des dents triangulaires 22 est configurée pour être en contact avec la plaque de fixation 1. La section triangulaire n’est visible que lorsque l’élément d’amortissement est à l’état libre, c’est-à-dire non comprimé. Lors du serrage, chaque dent est comprimée et déformée, ce qui a tendance à aplatir les pointes triangulaires. En fonctionnement, lorsque la compression de l’élément d’amortissement augmente, en raison des efforts dynamiques, la surface de contact entre l’élément d’amortissement et plaque augmente, ce qui tend à répartir les efforts dans un plus grand volume de matière. Une plus grande progressivité de déformation est obtenue. La section d’une dent par un plan parallèle à l’axe D3 de l’élément d’amortissement est de forme triangulaire. Chaque dent s’étend selon une direction radiale DR, c’est-à-dire les lignes délimitant la pointe triangulaire de chaque dent passent par l’axe D3 de l’élément d’amortissement 3.

[120] Dans l’exemple illustré, l’élément d’amortissement 3 comprend une série de protubérances transversales 27. Les protubérances transversales 27 s’étendent depuis la périphérie intérieure en direction de l’axe de l’élément d’amortissement 3. Le fourreau 17 est au contact avec les protubérances 27. Le frottement des protubérances 27 de l’élément d’amortissement sur le fourreau 17 évite que l’élément d’amortissement et le fourreau se séparent l’un de l’autre pendant la phase de montage ou de transport, particulièrement lorsque la tige de fixation 1 1 n’est pas encore positionnée. Les protubérances 27 sont optionnelles. De même, les dents triangulaires sont optionnelles, et l’extrémité axiale de l’élément d’amortissement peut être formée par deux surfaces planes séparées radialement par la gorge 14.

[121] La plaque de fixation 1 peut comporter plusieurs orifices de passages permettant le passage d’autant de tiges de fixation, afin de fournir plusieurs points de fixation au support 10. Sur la figure 2, la tige de fixation 1 1 ’ coopère avec les éléments d’amortissement 3’ et 4’ afin de fournir un deuxième point de fixation au support 10. Un nombre quelconque de points de fixation peut être employé. Deux tiges de fixation 1 1 , 1 1 ’ sont illustrés sur la figure 2.

[122] Comme énoncé précédemment, la zone de réception 5 peut être formée de différentes manières. La figure 1 1 détaille différentes étapes d’un procédé de fabrication d’une plaque de fixation 1 d’un dispositif de fixation 20 tel que décrit précédemment. Le procédé de fabrication comporte les étapes : a) fournir une tôle 1 , b) former un orifice 2 dans la tôle 1 , c) déformer la tôle bordant l’orifice 2 de façon à former la zone de réception 5.

[123] L’étape c) de déformation de la tôle comprend la sous-étape :

- faire passer à travers l’orifice 2 un outil de mise en forme 25 d’un diamètre extérieur d-ext supérieur à un diamètre di-2 de l’orifice 2 formé de façon à former la zone de réception 5. [124] L’ outil de mise en forme 25 est déplacé selon une direction de déplacement F perpendiculaire à un plan de la tôle 1 au voisinage de l’orifice 2.

[125] L’ outil de mise en forme 25 comprend une partie cylindrique et une partie en forme d’ogive. La partie en forme d’ogive vient au contact avec la zone bordant l’orifice 2. La tôle formant la plaque de fixation 1 est supportée, au voisinage de l’orifice 2, par un support plan permettant de guider la déformation de la tôle. Le passage de l’outil de mise en forme 25 repousse la matière de la tôle 1 bordant l’orifice formé 2. La partie en forme d’ogive initie la déformation de la tôle au voisinage de l’orifice 2. La partie cylindrique de l’outil 25 permet d’obtenir la forme finale. La portion évasée 9 de la zone de réception 5 est obtenue, ainsi que la portion cylindrique 6 de la zone de réception.

[126] Sur la figure 1 1 , la partie A illustre la tôle brute permettant de former la plaque de fixation 1 . La partie B illustre le résultat de l’étape b) de formation de l’orifice 2. La partie C1 illustre l’accostage de l’outil 25 au voisinage de l’orifice 2. La partie C2 illustre le passage de l’outil 25, provoquant une déformation de la plaque 1 permettant de former la zone de réception 5. La partie C3 de la figure 1 1 illustre la plaque de fixation 1 terminée. La courbure de la partie évasée 9 n’est pas forcément constante.

[127] D’autres étapes de mise en forme peuvent précéder les étapes décrites ou succéder aux étapes décrites, afin d’obtenir toutes les caractéristiques géométriques souhaitées.