L'utilisation et la maintenance des systèmes, machines, appareils ou de leurs organes, quelque soit le domaine d'activité concerné, requièrent souvent de nombreuses informations techniques (caractéristiques, réglages, consignes, etc...), logistiques (nomenclatures des pièces en vue de leur remplacement, fournisseurs de ces pièces, propriétaire de la machine ou de l'appareil, etc...) et concernant la qualité (historique des interventions, pannes et réparations, etc...).

Aujourd'hui, ces informations sont soit conservées séparément de l'entité technique (c'est-à-dire du système, de la machine ou de l'appareil), soit incluse dans une électronique embarquée dans ces derniers. Dans le premier cas, un élément d'identification est généralement placé sur cette entité technique et renvoie à un support distinct, par exemple de type papier ou informatique, contenant les informations d'utilisation, de maintenance, ou autres.

Ces solutions ne sont pas pleinement satisfaisantes. En effet, si le deuxième cas est satisfaisant, il est cependant dépendant de l'existence d'une électronique embarquée avec des moyens de stockage des informations. Or, il existe de très nombreuses situations où une telle électronique n'existe pas, voire il n'existe mme pas une source d'énergie pouvant alimenter une telle électronique.

En ce qui concerne le premier cas, le fait d'avoir des informations séparées de l'entité technique impose des contraintes, notamment d'organisation documentaire et/ou de mise en oeuvre d'infrastructures informatiques. Par ailleurs, la maintenance sur des longues périodes- parfois sur plusieurs décennies comme cela est courant dans le domaine ferroviaire, aéronautique ou de la marine-pose le problème de la pérennité des données.

L'invention a pour but de donner accès à des données de toute nature telles que des donnée servant à l'utilisation et/ou à la maintenance des systèmes, machines et appareils quel qu'ils soient, ou de leurs organes, et cela dans le lieu mme où ils se trouvent situés et indépendamment de l'existence d'une électronique embarquée ou d'une source d'énergie.

A cette fin, l'invention propose de recourir à la technologie des transpondeurs-appelés en anglais « Tags »-utilisés dans les applications dite d' « Identification Radio Fréquence » couramment désignées par l'abréviation RFID de l'anglais « Radio Frequency Identification ». Un transpondeur comprend un processeur, une mémoire et une antenne. Le contenu de la mémoire peut tre lu et/ou écrit à distance grâce à un dispositif de lecture et/ou écriture généralement désigné par le terme lecteur. Le lecteur et le transpondeur

communiquent par ondes radiofréquences par propagation d'ondes ou par couplage électromagnétique. En outre, lorsque le transpondeur est du type passif, c'est-à-dire qu'il ne comprend pas de source d'énergie telle qu'une pile, il est alimenté grâce aux ondes radiofréquences du lecteur lorsque celui-ci entre en communication avec le transpondeur. Le processeur du transpondeur exécute les ordres envoyés par le lecteur et par conséquent retourne à ce dernier des informations inscrites dans sa mémoire ou met en mémoire celles envoyées par le lecteur. Le lecteur peut tre fixe ou portable. Le lecteur peut traiter les informations collectées de manière autonome ou au contraire les transmettre à une centrale de traitement de données à laquelle il est rattaché. Par ailleurs, les transpondeurs passifs permettent de conserver leurs données en mémoire pendant au moins 10 ans en l'absence d'interrogation par un lecteur.

De tels transpondeurs et lecteurs sont commercialisés par exemple par la société Texas Instrument sous la marque Tag-It OE) et par la société Philips sous la marque i-Code .

Ces transpondeurs sont utilisés aujourd'hui pour l'identification d'objet. L'objet à identifier est muni d'un transpondeur et contient en mémoire des données d'identification de l'objet. Le lecteur permet par interrogation de son transpondeur d'identifier l'objet auquel il est attaché.

Néanmoins, la mémoire des transpondeurs existants est limitée. Dans leur dernier état, la capacité mémoire la plus importante est de l'ordre de 16 kbits comme c'est le cas pour le transpondeur commercialisé sous la référence Picotag ( 16K par la société Inside Contactless (France). Une telle capacité mémoire se révèle nettement insuffisante pour contenir des données d'utilisation, de maintenance ou autres relatives aux systèmes, machines ou appareils. Pour pallier cet inconvénient, l'invention propose un appareil muni d'au moins deux transpondeurs ayant chacun de la mémoire et qui peuvent tre interrogés à distance.

Ainsi, des données de toute sorte peuvent tre stockées dans la mémoire de ces transpondeurs sans devoir tre limitées à la capacité de mémoire d'un unique transpondeur. L'invention est applicable de façon universelle à toute sorte appareil tels que des machines industriels ou encore des systèmes réunissant un ensemble de machines, ou encore à des organes constitutifs de l'appareil.

Selon un mode de réalisation préféré, au moins l'un des transpondeurs contient une indication définissant un ordre de chaînage de données en mémoire dans les transpondeurs.

Selon un autre mode de réalisation préféré, au moins l'un des transpondeurs est logé dans une cavité d'une pastille fermée par un bouchon démontable, la pastille pouvant avantageusement présenter deux faces parallèles.

Selon autre un mode de réalisation préféré, au moins l'un des transpondeurs est incorporé dans une pastille ayant deux faces parallèles, la pastille pouvant avantageusement tre en élastomère.

Dans ces deux modes de réalisation, il est avantageux qu'au moins deux transpondeurs soient incorporés dans la pastille. Par ailleurs, au moins l'une des deux faces de la pastille peut avantageusement tre striée. Il est également avantageux qu'au moins deux pastilles soient assemblées l'une sur l'autre.

Selon encore un autre mode de réalisation, l'appareil est muni d'une plaque signalétique et la pastille présente une gorge circonférentielle, la pastille étant fixée à une extrémité de la plaque signalétique à l'aide d'un fil ou ruban enserrant la gorge de la pastille contre l'extrémité de la plaque signalétique.

Selon encore un autre mode de réalisation, l'appareil est muni d'une plaque signalétique comportant une zone de marquage visuel, ladite plaque signalétique portant ou incorporant au moins l'un des transpondeurs.

Selon encore un autre mode de réalisation, l'appareil est muni : - d'une plaque signalétique comportant une zone de marquage visuel, et - d'un support portant ou incorporant au moins l'un des transpondeurs et présentant une partie en forme de plaque superposée à ladite plaque signalétique, ladite partie sous forme de plaque étant transparente dans la zone de marquage visuel de la plaque signalétique.

De façon générale, les transpondeurs peuvent avantageusement tre du type passif.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, au moins l'un des transpondeurs contient une table d'allocation localisant au moins une rubrique de données contenue dans les transpondeurs. Avantageusement, la table d'allocation peut localiser ladite au moins une rubrique de données par une référence à l'un des transpondeurs qui contient au moins partiellement ladite rubrique de données. Préférentiellement, la table d'allocation localise ladite au moins une rubrique de données en outre par une indication de l'emplacement de ladite rubrique dans la mémoire du transpondeur référencé. La table d'allocation peut contenir en outre la taille de ladite au moins une rubrique. La table d'allocation peut encore contenir un nom correspondant à ladite au moins une rubrique. Par ailleurs, au moins l'un des transpondeurs peut contenir des données de formatage d'affichage de ladite au moins une rubrique. De préférence, lesdites données de formatage d'affichage définissent intégralement la façon d'afficher ladite au moins une rubrique sur un écran. Lesdites données de formatage d'affichage peuvent tre contenues dans ladite au moins une rubrique de données. L'invention propose aussi un lecteur comprenant un écran et prévu pour lire ladite table d'allocation contenue dans au moins l'un des transpondeurs de l'appareil selon ce mode de réalisation de l'invention, le lecteur étant en outre prévu pour : - afficher à l'écran une indication correspondant à ladite au moins une rubrique de données ; et - lire ladite rubrique de données dans les transpondeurs dudit appareil en réponse à une sélection de ladite indication par l'utilisateur.

Selon encore un autre mode de réalisation de l'appareil selon l'invention, au moins une rubrique de données est contenue dans les transpondeurs et des données de formatage d'affichage de ladite au moins une rubrique sont contenues dans les transpondeurs.

De façon avantageuse, lesdites données de formatage définissent intégralement la façon d'afficher ladite au moins une rubrique sur un écran. Par ailleurs, lesdites données de formatage peuvent tre contenues dans ladite au moins une rubrique de données.

Par ailleurs, un mode de réalisation de l'invention vise aussi à permettre la vérification de la cohérence de la composition d'un appareil comprenant au moins un sous-ensemble. A cette fin, l'un des transpondeurs est fixé au sous-ensemble et contient des caractéristiques présentées par le sous-ensemble, et l'autre transpondeur n'est pas fixé au sous-ensemble et contient des caractéristiques à présenter par le sous-ensemble. L'invention propose encore un lecteur apte à lire les données dans les transpondeurs d'un appareil suivant ce mode de réalisation et caractérisé en ce que : - le lecteur lit les caractéristiques présentées par le sous-ensemble dans le transpondeur fixé au sous-ensemble et les caractéristiques à présenter par le sous-ensemble dans le transpondeur non fixé au sous-ensemble ; puis - le lecteur compare les caractéristiques présentées par le sous-ensemble avec les caractéristiques à présenter par le sous-ensemble pour signaler le cas échéant que le sous- ensemble ne présente pas toutes les caractéristiques à présenter.

Par ailleurs, l'invention propose encore un lecteur apte à lire les données dans les transpondeurs d'un appareil selon l'invention, caractérisé en ce que le lecteur permet d'afficher, de traiter ou d'imprimer les données lues dans les transpondeurs de l'appareil dans un ordre déterminé en fonction soit d'indications lues dans au moins l'un des transpondeurs de l'appareil, soit d'indications présentes en mémoire dans le lecteur avant la lecture des données dans les transpondeurs de l'appareil.

De façon indépendante aux aspects précédents, l'invention vise aussi à fournir une organisation avantageuse des données contenues dans un ou plusieurs transpondeurs. Ainsi, l'invention propose un ensemble comprenant au moins un transpondeur-de préférence du type passif-ayant de la mémoire et qui peut tre interrogé à distance, dans lequel ce transpondeur contient une table d'allocation localisant au moins une rubrique de données contenue dans ce transpondeur ou dans d'autres transpondeurs de l'ensemble. La table d'allocation peut contenir en outre la taille de ladite au moins une rubrique. La table d'allocation peut encore contenir un nom correspondant à ladite au moins une rubrique. Par ailleurs, le ou l'un des transpondeurs peut contenir des données de formatage d'affichage de ladite au moins une rubrique. De préférence, lesdites données de formatage d'affichage définissent intégralement la façon d'afficher ladite au moins une rubrique sur un écran.

Lesdites données de formatage d'affichage peuvent tre contenues dans ladite au moins une

rubrique de données. L'invention propose aussi un lecteur comprenant un écran et prévu pour lire ladite table d'allocation contenue dans au moins l'un des transpondeurs de cet ensemble selon l'invention, le lecteur étant en outre prévu pour : - afficher à l'écran une indication correspondant à ladite au moins une rubrique de données ; et - lire ladite rubrique de données dans les transpondeurs dudit ensemble en réponse à une sélection de ladite indication par l'utilisateur.

De façon indépendante aux aspects précédents, l'invention vise encore à reconstituer l'affichage des données de façon indépendante du système écrivant au départ les données dans les transpondeurs. Pour cela, l'invention propose un ensemble comprenant au moins un transpondeur-de préférence du type passif-ayant de la mémoire et pouvant tre interrogé à distance et dans lequel au moins une rubrique de données est contenue dans le transpondeur, et des données de formatage d'affichage de ladite au moins une rubrique sont contenues dans le transpondeur. De façon avantageuse, lesdites données de formatage définissent intégralement la façon d'afficher ladite au moins une rubrique sur un écran. Par ailleurs, lesdites données de formatage peuvent tre contenues dans ladite au moins une rubrique de données. L'invention propose aussi un lecteur comprenant un écran et prévu pour lire dans ledit au moins un transpondeur dudit ensemble ladite au moins une rubrique de données et lesdites données de formatage, ainsi que d'afficher à l'écran ladite rubrique de données de la façon définie par les données de formatage.

De façon générale, le recours à des transpondeurs est très avantageux car ils sont insensibles aux variations de température, à l'humidité, à la poussière ou la saleté. De plus, ils ne nécessitent aucune source d'énergie lorsqu'ils sont du type passif. Les lecteurs selon l'invention sont de préférence du type portable pour pouvoir se rendre avec ceux-ci sur le site où est situé l'appareil. Ils peuvent avantageusement tre pourvus d'une alimentation autonome telle qu'une batterie rechargeable.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation préférés de l'invention, donnée à titre d'exemple et en référence au dessin annexé.

La figure 1 illustre un mode de réalisation de l'invention dans lequel des données d'utilisation, de maintenance ou autres sont stockées dans plusieurs transpondeurs.

La figure 2 illustre un exemple préféré d'organisation des données dans les transpondeurs et l'organisation d'une table d'allocation dans un lecteur.

La figure 3 illustre schématiquement une mise en oeuvre du procédé selon l'invention pour vérifier de la cohérence des différents sous-ensembles d'un appareil à l'aide de transpondeurs.

Les figures 4 et 5 illustrent des façons avantageuses d'adjoindre des transpondeurs à un appareil.

Les figures 6a à 6d montrent chacune une vue de dessus et une vue de face des transpondeurs encapsulés dans des pastilles.

Les figures 7a et 7b illustrent une manière d'associer des transpondeurs à des plaques signalétiques d'appareil.

La figure 7c est une vue de détail de la zone Z référencée sur la figure 7b.

La figure 8 illustre l'affichage par un lecteur d'un formulaire stocké dans des transpondeurs selon un aspect de l'invention.

La figure 9 illustre l'organisation d'un formulaire dans la mémoire d'un ou plusieurs transpondeurs.

La figure 10 illustre de façon plus détaillée un exemple d'organisation des données d'un formulaire dans deux transpondeurs.

La figure 1 montre schématiquement un appareil A muni de trois transpondeurs 1, 2,3, un appareil B muni de deux transpondeurs 4,5 et un lecteur 10 apte à lire le contenu de la mémoire des transpondeurs 1, 2,3, 4,5. Des données d'utilisation, de maintenance ou autres relatives à l'appareil A sont réparties dans la mémoire des transpondeurs 1,2, 3 tandis que des données d'utilisation, de maintenance ou autres relatives à l'appareil B sont réparties dans la mémoire des transpondeurs 4,5. Les transpondeurs 1,2, 3,4, 5 et le lecteur 10 peuvent tre du type existant. Ils sont de préférence du type passif, ce qui permet leurs utilisations sans aucun entretien, notamment ils ne nécessitent pas de remplacement de pile d'alimentation électrique.

Lorsqu'un opérateur a besoin de consulter les données d'utilisation, de maintenance ou autres de l'appareil A ou B, il lui suffit de lire le contenu de la mémoire des transpondeurs 1, 2,3 ou des transpondeurs 4,5 à l'aide du lecteur 10. Le protocole de communication entre le lecteur 10 et les transpondeurs 1,2, 3,4, 5 peut tre de tout type approprié, notamment ceux de l'art antérieur. En particulier, la gestion anti-collision des signaux des différents transpondeurs émis en réponse à la sollicitation du lecteur 10 peut également tre traitée de façon connue.

Le nombre de transpondeurs dont est muni un appareil donné peut évidemment tre adapté en fonction de la quantité de données d'utilisation, de maintenance ou autres que l'on souhaite y stocker. De plus, ces données peuvent tre complétées à tout moment en les écrivant dans la partie de mémoire encore disponible dans les transpondeurs déjà installés sur l'appareil. Si la mémoire disponible est insuffisante, il suffit d'adjoindre à la machine des transpondeurs supplémentaires fournissant le complément de mémoire permettant de stocker

les données additionnelles. Ainsi, le système de l'invention est modulaire et permet une extension illimitée en fonction des besoins.

La figure 2 illustre un exemple préféré d'organisation des données dans les transpondeurs des appareils A et B et l'organisation d'une table d'allocation dans le lecteur 10.

M1, M2, M3 désignent la mémoire des transpondeurs respectivement 1, 2,3 tandis que M4, M5 désignent la mémoire des transpondeurs respectivement 4 et 5. Chaque transpondeur 1 à 5 est identifié par une référence unique tel qu'un numéro de série-désignée respectivement NS1 à NS5-qui est inscrite dans sa mémoire respectivement M1 à M5. En outre, chaque transpondeur 1 à 5 comprend dans sa mémoire une référence à l'appareil auquel ils sont adjoints. Ainsi, les mémoires M1, M2, M3 contiennent une mme référence IDA indiquant que les transpondeurs 1,2, 3 sont associés à l'appareil A et les mémoire M4, M5 contiennent une mme référence IDB indiquant que les transpondeurs 4,5 sont associés à l'appareil B.

Par ailleurs, la mémoire de chaque transpondeur contient un numéro de bloc indiquant dans quel ordre il convient d'assembler les données des mémoires des différents transpondeurs affectés à un mme appareil. Dans notre exemple, les mémoires Ml, M2, M3 contiennent respectivement le premier bloc B1, le deuxième bloc B2 et le troisième bloc B3 des donnés concernant l'appareil A tandis que les mémoires M4 et M5 contiennent respectivement le première bloc B1 et le deuxième bloc B2 des donnés concernant l'appareil B. La partie restante MV, ML des mémoires M1, M2, M3 permet de stocker les données relatives à l'utilisation, à la maintenance ou autres de l'appareil A tandis que la partie restante MV, ML des mémoires M4, M5 permet de stocker les données relatives à l'utilisation, à la maintenance ou autres de l'appareil B.

Hormis le numéro de référence du transpondeur qui est écrit en mémoire du transpondeur par le fabricant, toutes les autres données peuvent tre écrites dans ces mémoires avant ou après que les transpondeurs aient été placés dans ou sur l'appareil associé.

Lorsqu'un opérateur souhaite consulter les données mémorisées relatives par exemple à l'appareil A, il approche un lecteur 10 de l'appareil A pour qu'il soit situé dans la zone de couverture spatiale du lecteur 10. Le lecteur 10 est prévu pour lire les transpondeurs et également y écrire si l'opérateur doit avoir la possibilité de modifier ou compléter les données mémorisées dans les transpondeurs. Le lecteur 10 comprend de préférence un processeur et de la mémoire, un écran d'affichage qui peut tre tactile et éventuellement un clavier ou des boutons pour interagir avec l'opérateur. Le lecteur 10 peut notamment tre d'un type existant dans l'art antérieur. Il sollicite alors les transpondeurs 1,2, 3 par exemple en appuyant sur un bouton du lecteur 10 prévu à cette fin. En retour, les transpondeurs 1, 2,3 lui envoient l'ensemble des données contenues dans les mémoires Ml, M2, M3. Le lecteur 10 est muni d'un écran d'affichage et affiche sur celui-ci les données ainsi recueillies. Bien entendu, la

mme méthode permet également de lire le contenu des mémoires M4 et M5 pour accéder aux données relatives à l'appareil B.

Dans le cas où plusieurs appareils sont dans sa zone spatiale de couverture, par exemple les appareils A et B, le lecteur 10 sollicite simultanément l'ensemble des transpondeurs dans la zone de couverture et reçoit en retour l'ensemble des données contenues dans les mémoires de ces transpondeurs. Le lecteur 10 stocke dans sa mémoire les données retournées par les transpondeurs. Il crée une table d'allocation TA10 associant à chaque référence de transpondeur-NS1-5-la référence d'appareil IDA, IDB correspondant, le numéro du bloc Bl, B2, B3, etc... ainsi que l'adresse de sa mémoire AD MEM 1-5 où il a stocké les données reçues de ce transpondeur. Le lecteur 10 affiche alors un menu listant les références d'appareils IDA, IDB pour lesquels il a lu et stocké les données dans les transpondeurs 1-5.

L'opérateur sélectionne, grâce par exemple au clavier du lecteur 10, le point du menu correspondant à l'appareil dont il veut consulter les données d'utilisation, de maintenance ou autres. Le lecteur 10 affiche alors les données correspondantes à l'appareil sélectionné en les lisant dans sa mémoire aux adresses inscrites dans la table d'allocation. Le lecteur 10 enchaîne dans l'ordre adéquat les différentes blocs de données grâce aux numéros de blocs Bl, B2, B3, etc... inscrits dans la table d'allocation TA10.

Le lecteur 10 permet aussi de modifier les données inscrites dans les mémoires des transpondeurs, soit en écrasant les données précédentes, soit en écrivant à la suite des données déjà présentes.

Lorsque la mémoire disponible dans les transpondeurs affectés à un appareil donné est insuffisante, il est possible d'adjoindre un ou plusieurs transpondeurs additionnels à l'appareil. L'initialisation des transpondeurs additionnelles peut s'effectuer de la façon suivante. A titre d'exemple, supposons que l'opérateur veuille adjoindre un transpondeur additionnel à l'appareil A. L'opérateur adjoint d'abord le transpondeur additionnel à l'appareil A ou le rapproche de celui-ci de façon que les transpondeurs 1,2, 3 et le transpondeur additionnel soit dans la zone de couverture spatiale du lecteur 10. A ce stade, la mémoire du transpondeur additionnel peut tre vide, hormis sa référence d'identification unique inscrite par le fabricant. L'opérateur sollicite l'ensemble des transpondeurs de l'appareil A grâce au lecteur 10 de la façon déjà décrite. Le lecteur 10 reçoit en retour l'ensemble des données contenus dans les transpondeurs 1,2, 3 ainsi que dans le transpondeur additionnel. Ce dernier retourne sa référence d'identification unique, mais ne retourne pas de référence d'appareil auquel il est affecté puisqu'elle n'y est pas encore inscrite.

Eventuellement, le transpondeur additionnel peut retourner une valeur par défaut à la place d'une référence à un appareil. En réponse, le lecteur 10 envoie au transpondeur additionnel la référence à l'appareil qu'il a lu dans les autres transpondeurs 1,2, 3, à savoir IDA, ainsi qu'un numéro de bloc qui est le suivant par rapport au numéro du bloc le plus grand lu-en

l'occurrence B3-dans ces autres transpondeurs. Le transpondeur additionnel inscrit alors dans sa mémoire la référence à l'appareil et ce numéro de bloc. L'initialisation est ainsi terminée et le transpondeur additionnel peut tre lu ou écrit avec des données concernant l'appareil A comme déjà décrit.

Bien entendu, le lecteur peut tre prévu pour initialiser simultanément une pluralité de transpondeurs additionnels en affectant des numéros de blocs successifs à chacun. Bien entendu, dans le cas où plusieurs appareils munis de transpondeurs sont dans son champ de couverture spatial lors de l'initialisation d'un ou plusieurs transpondeurs additionnels, le lecteur 10 affiche la liste des appareils détectés pour que l'opérateur sélectionne celui auquel chaque transpondeur doit tre affecté.

L'organisation des données dans les transpondeurs ainsi que la gestion des données par le lecteur sont susceptibles de nombreuses variantes. A titre d'exemple, le numéro de bloc B1- 3 dans chaque transpondeur peut tre remplacé par la référence d'identification unique du transpondeur contenant le bloc suivant. Dans ce cas, le transpondeur contenant le dernier bloc peut contenir une indication particulière servant à indiquer au lecteur qu'il contient le dernier bloc. Selon un autre exemple, il est possible de créer la table d'allocation TA10 dans le lecteur 10 par exemple par introduction manuelle des données et de conserver la table d'allocation dans la mémoire du lecteur de façon permanente. Dans ce cas, il n'est pas utile d'inscrire dans la mémoire des transpondeurs la référence à l'appareil auquel ils sont associés, ni le numéro de bloc de données.

Dans une autre variante, la table d'allocation est inscrite dans la mémoire d'un ou plusieurs transpondeurs affectés à un appareil. Cette table d'allocation est alors de préférence spécifique à cet appareil. Ainsi, la table d'allocation contient les informations de la table TA10 que pour les transpondeurs affectés à cet appareil. En d'autres termes, à chaque appareil correspond une table d'allocation respective mémorisée dans un ou plusieurs transpondeurs dont l'appareil est muni. Dans ce cas, sur interrogation, le lecteur lit l'ensemble des données des transpondeurs de ou des appareils situés dans sa zone de couverture spatial, y compris la ou les tables d'allocation qu'ils contiennent. Le lecteur utilise alors la ou les tables d'allocation pour enchaîner les blocs de données dans l'ordre adéquat. Le lecteur peut tre avantageusement prévu pour mettre à jour la table d'allocation dans le ou les transpondeurs la contenant, notamment en cas d'affectation de transpondeurs supplémentaires à l'appareil.

Toute sorte de données relatives à l'utilisation, à la maintenance ou autres de l'appareil peuvent tre stockées dans les transpondeurs associés à un appareil. Les données peuvent par exemple concerné : - le constructeur de l'appareil : nom du constructeur, coordonnées, réglages de l'appareil ou de ses organes, consignes, liste de pièces de rechange, dates de mise en service, garantie donnée, documentation technique, plans, etc...

- l'utilisateur de l'appareil : identification de l'utilisateur, réglages particuliers, nature, dates et données des travaux de maintenance, etc...

- le propriétaire de l'appareil : identification du propriétaire, information concernant le contrat de maintenance, identification des réseaux d'exploitation et de maintenance, etc...

Bien entendu, toute sorte de données autres relatives à l'appareil peuvent tre stockées dans les transpondeurs associés à celui-ci. Plus généralement encore, il est possible d'y stocker et de gérer de la mme manière toute sorte d'autres données sans rapport avec l'appareil lui-mme.

Par ailleurs, des zones mémoires-désignée par MV sur la figure 2-des transpondeurs peuvent tre verrouillées à l'écriture, empchant ainsi la modification des données qui y sont inscrites à l'aide du lecteur. On garantit ainsi l'intégrité de ces données sur la durée de vie de l'appareil. Il peut s'agir notamment des zones mémoire contenant les données du constructeur de l'appareil. Les zones de mémoire modifiables des transpondeurs sont référencées ML sur la figure 2.

Par ailleurs, il est avantageux que le lecteur 10 soit du type portable.

La figure 3 illustre schématiquement une mise en oeuvre du procédé selon l'invention pour vérifier de la cohérence des différents sous-ensembles d'un appareil C à l'aide de plusieurs transpondeurs. Dans notre exemple, l'appareil A comprend plusieurs sous-ensembles 11,12, 13,14. L'appareil C est muni d'au moins un transpondeur TC tandis que chacun des sous-ensembles 11-14 est muni d'au moins un transpondeur respectif T1, T2, T3, T4.

Chaque transpondeur TC, T1-T4 a en mémoire une référence unique d'identification du transpondeur. De plus, le transpondeur TC contient en mémoire une indication indiquant au lecteur L qu'il est celui contenant la liste des caractéristiques que doivent présenter les sous- ensembles de l'appareil C.

Chaque transpondeur de sous-ensemble T1-T4 contient en mémoire des caractéristiques du sous-ensemble 11-14 associé. Le transpondeur de l'appareil TC contient en mémoire une liste de caractéristiques que doivent présenter les sous-ensembles 1-4 pour assurer leur cohérence et permettre le fonctionnement correct de l'appareil C.

Un opérateur peut vérifier de façon automatique la cohérence des sous-ensembles T1- T4 à l'aide d'un lecteur L. Le lecteur L est prévu pour lire les transpondeurs et également y écrire si l'opérateur doit avoir la possibilité de modifier ou compléter les données mémorisées dans les transpondeurs. Le lecteur L comprend de préférence un processeur et de la mémoire, un écran d'affichage qui peut tre tactile et éventuellement un clavier ou des boutons pour interagir avec l'opérateur. Le lecteur L peut notamment tre d'un type existant dans l'art antérieur. Pour effectuer la vérification de cohérence, le lecteur L sollicite les transpondeurs par exemple sur appui par l'opérateur d'un bouton du lecteur 10 prévu à cette fin. En réponse,

le transpondeur TC envoie au lecteur L la liste des caractéristiques que doivent présenter les sous-ensembles de l'appareil C tandis que les transpondeurs T1-T4 envoient les caractéristiques concernant le sous-ensemble associé. Le lecteur L compare alors la liste des caractéristiques fournies par le transpondeur TC avec les caractéristiques des sous-ensembles fournies par les transpondeurs T1-T4. Le lecteur L affiche alors à l'écran le résultat de la comparaison. Le lecteur L peut ainsi confirmer la cohérence de l'appareil C ou signaler tout écart avec les prescriptions de cohérence. Dans une mise en oeuvre simple, la liste de caractéristiques mémorisée dans le transpondeur C et les caractéristiques des sous-ensembles mémorisée dans les transpondeurs des sous-ensembles peuvent simplement consister dans des codes de référence identifiant les sous-ensembles. Mais ces caractéristiques peuvent aussi comprendre d'autres données relatives aux sous-ensembles telles que des numéros de version du sous-ensemble et des réglages de paramètres des sous-ensembles.

Le lecteur L peut aussi tre prévu pour permettre de modifier par exemple la liste des caractéristiques précitée du transpondeur TC à des fins de mise à jour.

L'invention fournit ainsi un moyen simple et fiable de vérifier la cohérence des sous- ensembles constituant un appareil. Par exemple, le fabricant du sous-ensemble munit celui-ci de son transpondeur en plaçant dans sa mémoire les caractéristiques du sous-ensemble tandis que le fabricant de l'appareil munit l'appareil avec son transpondeur en y plaçant la liste des caractéristiques requises pour les sous-ensembles constitutifs. L'invention permet notamment de vérifier que la cohérence de l'appareil est respectée après réparation de l'appareil par remplacement d'un ou plusieurs de ses sous-ensembles. A titre d'exemple, l'invention peut s'appliquer à un panneau de frein ferroviaire comprenant des sous-ensembles tels qu'un distributeur, un relais, un manostat, un robinet et une électrovalve. Préférentiellement, le transpondeur TC est fixé sur l'appareil C, mais non pas sur l'un de ses sous-ensembles 1-4 qui est susceptible d'tre remplacé s'il est défectueux.

Bien entendu, les différents transpondeurs affectés à l'appareil et aux sous-ensembles peuvent en outre contenir des données d'utilisation, de maintenance ou autres relatives à cet appareil ou à ces sous-ensembles ou toute autre sorte de données tel que décrit en relation avec les figures 1 et 2.

Dans les différents modes de réalisations décrits en relation avec les figures 1 à 3, les transpondeurs peuvent tre fixés à l'appareil ou à leurs sous-ensemble par tout moyen approprié, par exemple par collage, rivetage, vissage ou accrochage par fil. Une manière particulièrement avantageuse d'adjoindre un ou plusieurs transpondeurs à un appareil ou à un de ses sous-ensembles est de placer le tag dans ou sur la plaque signalétique de ceux-ci, comme illustré par la figure 4. En effet, les appareils ou leurs sous-ensembles constitutifs sont généralement munis d'une telle plaque sur laquelle sont écrits ou gravées des informations d'identification et des caractéristiques de l'appareil ou du sous-ensemble. Ainsi, l'invention

propose une plaque signalétique comportant une zone de marquage visuel et au moins un transpondeur. Le transpondeur peut tre fixé-par exemple par collage-sur la surface extérieure de la plaque signalétique, de préférence en-dehors de la zone de marquage visuel.

Le transpondeur peut également tre incorporé à l'intérieur de la plaque signalétique réalisée par surmoulage de matière plastique. Une telle plaquette signalétique peut également venir en remplacement des plaquettes signalétiques traditionnelles équipant les appareils anciens. La figure 4 illustre le cas d'une plaque signalétique traditionnelle 30 fixée par rivets 32,33 que l'on remplace avec une plaque signalétique 31 munie d'un transpondeur T selon l'invention qui est également fixée par rivets.

En variante, comme illustré par la figure 5, l'invention propose aussi un support S comportant au moins un transpondeur T et présentant une partie 35 en forme de plaque prévue pour tre superposée à une plaque signalétique d'appareil 30 ayant une zone de marquage visuel, la partie 35 sous forme de plaque étant transparente dans la zone de marquage visuel de la plaque signalétique 30. Du fait de la transparence de la partie 35 en forme de plaque, il est possible pour une personne de voir et donc lire les marquages visuels de la plaque signalétique 30. Le transpondeur T peut notamment tre placé sur ou incorporé dans une excroissance 36 à une extrémité de la partie 35 en forme de plaque. Bien entendu, tout le support S peut tre transparent. Le support peut bien entendu comporter plusieurs transpondeurs. Un tel support S peut tre réalisé en matière plastique transparente. Le support S peut présenter des trous de fixation correspondants à ceux de la plaque signalétique 30 pour permettre de les fixer ensemble sur l'appareil par exemple avec des rivets communs 32,33.

Les figures 6a-6d illustrent différents encapsulages possibles des transpondeurs dans des pastilles. La figure 6a montre une vue de dessus et une vue de face d'une pastille P dans laquelle est incorporé un transpondeur T. Avantageusement, les deux faces opposées de la pastille P sont parallèles, ce qui permet un empilement de plusieurs de ces pastilles lorsque plusieurs transpondeurs sont utilisés sur un mme appareil ou sous-ensemble d'appareil. Pour faciliter la fixation des pastilles l'une sur l'autre, les deux faces opposées sont avantageusement striées pour favoriser l'accrochage d'une colle. Bien entendu, chaque pastille ou pile de pastilles peut également tre collé sur l'appareil d'affectation. Ce type de pastille P peut tre obtenue par surmoulage du transpondeur T avec de l'élastomère. Par ailleurs, plusieurs transpondeurs peuvent tre incorporés dans une mme pastille P. La figure 6b illustre le cas où les transpondeurs-en l'occurrence Tl et T2-sont superposés à l'intérieur de la pastille P. La figure 6c illustre le cas où plusieurs transpondeurs-en l'occurrence T1-T4-sont disposés côte à côte à l'intérieur de la pastille P. Dans ce dernier cas, il peut en outre y avoir d'autres transpondeurs superposés aux premiers à l'intérieur de la pastille P. La pastille P peut avoir une section transversale circulaire comme représentée, mais elle pourrait avoir toute autre section telle que carrée, triangulaire, ovale, etc...

La figure 6d illustre une variante dans laquelle la pastille P présente une cavité C fermée par un bouchon B pouvant tre à vis, emmanché ou tout autre forme d'assemblage mécanique démontable. La cavité C est prévue pour loger un ou plusieurs transpondeurs T. Après mise en place des transpondeurs T dans la cavité C, cette dernière est fermée avec le bouchon B. Le bouchon N étant démontable, il est possible d'ajouter ou éventuellement de retirer des transpondeurs T dans la cavité C en fonction des besoins. La cavité est ensuite refermée avec le bouchon B.

Par ailleurs, la pastille P peut comporter une gorge circonférentielle G pour la fixation de la pastille P à une plaque signalétique PS lorsqu'un marquage visuel est souhaité. La fixation de la pastille P à la plaque signalétique PS peut tre réalisée à l'aide d'un système à noeud coulant dont le fil ou ruban F prend place dans la gorge G comme illustré par les figures 7a et 7b. Dans ce cas, la pastille P a de préférence une section transversale cylindrique ou ovale. La plaque signalétique PS comprend une extrémité en arc de cercle concave dans laquelle se loge la pastille P. Le fil F forme une boucle à l'extrémité de la plaque PS. Après avoir placé le support S dans la boucle, il suffit de resserrer le fil pour le serrer dans la gorge G de la pastille P. La plaque signalétique PS est munie d'un moyen de verrouillage du fil F par frottement ou à crans pour maintenir serré le fil dans la gorge G de la pastille P, ce qui a pour effet de maintenir rigidement ensemble la pastille P et la plaque PS.

La figure 7c est une vue de détail de la zone Z référencée sur la figure 7b pour montrer un exemple de moyen de verrouillage, le ruban F étant du type plat et cranté au moins d'un côté. Les crans du ruban F servent au verrouillage du ruban F en coopérant avec un doigt de blocage D en saillie dans un passage réduit R de la plaque PS qui est traversé par le ruban F.

Le doigt D permet le passage des crans dans la direction de serrage, mais s'oppose au passage en sens inverse du ruban F de façon similaire aux colliers de serrage de type connu. Le ruban F est de préférence en matière plastique. L'autre extrémité du ruban F est préférentiellement fixée de façon ferme-c'est-à-dire sans possibilité de coulissement-à la plaque PS.

Nous allons maintenant décrire une façon particulièrement avantageuse d'organiser les données mémorisées dans un ou plusieurs transpondeurs de préférence du type passif. Cette organisation des données dans la mémoire des transpondeurs vise à rationaliser l'utilisation de la mémoire. Elle vise aussi à permettre l'affichage des données sous la forme d'un ou plusieurs formulaires sur l'écran d'un lecteur prévu pour lire le contenu des transpondeurs, et éventuellement de saisir des données par ce lecteur qu'il enregistre alors dans les transpondeurs.

Un exemple d'un tel formulaire affiché par un lecteur de transpondeur est illustré par la figure 8. L'affichage représente une première rubrique 50 dont le titre peut tre indiqué dans l'onglet supérieur gauche. D'autres rubriques non affichés peuvent tre affichés en

remplacement de la première par la sélection par l'utilisateur-de façon connue-de l'onglet correspondant dans la zone supérieure d'affichage : cf par exemple le deuxième onglet référencé 60. Chaque rubrique peut comprendre plusieurs feuilles superposées 51,52, chacune étant sélectionnable par l'utilisateur pour tre affichée. Chaque feuille peut contenir différent champs 53,54 tels que des champs de texte, des champs de saisie, des menus déroulants, des sélecteurs ou autres. Les champs peuvent tre prévues pour la saisie de données par l'utilisateur ou contenir des données modifiables par l'utilisateur, par exemple au moyen d'un clavier ou d'une souris. Les champs peuvent aussi contenir des données fixes ou figées, c'est-à-dire non modifiables par l'utilisateur.

La figure 9 illustre l'organisation des données dans la mémoire d'un transpondeur-ou plusieurs-contenant un tel formulaire. Une première partie de la mémoire contient des données telles qu'une référence unique identifiant le transpondeur (cf. « N° de série » dans la figure 9) qui est verrouillée ainsi que d'autres données (cf. « Blocs réservés » sur la figure 9) propres au fabricant du transpondeur et/ou des indications concernant l'ordre de chaînage des mémoires des différents transpondeurs dans le cas où plusieurs transpondeurs sont utilisés.

Les mémoires des transpondeurs peuvent notamment tre chaînées selon l'une quelconque des méthodes décrites en relation avec la figure 2.

Ensuite, une table d'allocation des rubriques 71 est placée au début de la mémoire disponible du transpondeur. Cette table d'allocation des rubriques 71 définit l'emplacement de chaque rubrique dans la ou les transpondeurs. La table d'allocation est suivie par les rubriques de données 72,73, etc...

Lorsque plusieurs transpondeurs sont utilisées, la table d'allocation 71 est préférentiellement placée dans le premier transpondeur suivant l'ordre de chaînage défini.

Le fait de découper le formulaire en rubrique permet d'optimiser les temps de lecture et/ou écriture des informations dans le ou les transpondeurs. En effet, grâce à la table d'allocation 71, il est possible de lire et/ou écrire la ou les rubriques souhaitées sans devoir lire et/ou écrire l'ensemble des données dans le ou les transpondeurs. Pour cela, le lecteur lit le début de la mémoire disponible du transpondeur-ou du premier transpondeur s'il y en a plusieurs-afin de lire la table d'allocation 71. le lecteur peut ensuite lire et/ou écrire indépendamment chaque rubrique grâce à son emplacement lu dans la table d'allocation.

Pour définir l'emplacement d'une rubrique, la table d'allocation 71 peut simplement comprendre l'adresse mémoire dans le transpondeur à laquelle débute la rubrique. Si plusieurs transpondeurs sont utilisés, la table d'allocation 71 peut en outre comprendre une identification du transpondeur contenant le début de la rubrique.

Pour une gestion simplifiée de la mémoire du ou des transpondeurs, la mémoire peut tre divisées en blocs de taille identique, par exemple de 8 octets chacun. Dans ce cas,

l'emplacement des rubriques peut tre défini dans la table d'allocation 71 par le numéro de bloc auquel débute chaque rubrique.

Les rubriques sont placées à la suite de la table d'allocation 71 et dans les autres transpondeurs le cas échéant.

La figure 10 illustre de façon plus détaillée un exemple d'organisation des données dans deux transpondeurs 80,90.

Le premier transpondeur 80 contient au début de sa mémoire une zone 81 de données fixes contenant la référence unique du transpondeur. Puis, une autre zone 82 contient un numéro de transpondeur permettant de déterminer l'ordre de chaînage du contenu des transpondeurs. Elle peut aussi contenir une identification de l'appareil ou autre objet auquel est affecté le transpondeur comme décrit en relation aux figures 1 et 2. Elle peut encore contenir le nombre de rubriques du formulaire stocké dans les transpondeurs 80,90 Ainsi, le lecteur peut déterminer la taille de la table d'allocation 71 dans le cas où chaque ligne de la table 71 contenant les caractéristiques d'une rubrique a une taille fixe prédéfinie puisque la taille de la table est égale au nombre de rubrique multiplié par la taille fixe prédéfinie d'une ligne. Bien entendu, d'autres manières de définir la taille de la table ou le nombre de rubriques peuvent tre mises en oeuvre.

Ensuite, le premier transpondeur 80 contient la table d'allocation des rubriques 71.

Pour chaque rubrique, elle définit l'emplacement de la rubrique dans les transpondeurs 80,90 par exemple en contenant la référence unique du transpondeur contenant le début de la rubrique ainsi que le numéro de bloc dans ce transpondeur. Dans notre exemple, la première rubrique 83 et la deuxième rubrique 84 sont contenues dans le premier transpondeur 80 et la troisième rubrique 93 et la quatrième rubrique 94 sont contenues dans le second transpondeur 90.

Pour chaque rubrique, la table peut en outre contenir le nom de la rubrique. Ainsi, le lecteur peut lire la table d'allocation et afficher le nom des différentes rubriques sans avoir à lire le contenu des rubriques elles-mmes. Ainsi, le lecteur peut permettre à l'utilisateur de sélectionner la rubrique souhaitée pour lire et afficher les données correspondantes à cette rubrique. En particulier, le lecteur peut afficher le nom des rubriques dans les onglets 50,60, etc... mentionnées en relation avec la figure 8.

Pour chaque rubrique, la table peut en outre contenir la taille de la rubrique. Cette information permet au lecteur de déterminer la position du dernier bloc de la rubrique concernée et lui permet avantageusement de lire toute la rubrique sans aller au-delà. Mais d'autres manières peuvent tre employées pour indiquer au lecteur la fin d'une rubrique.

Dans la mémoire du premier transpondeur 80, la table d'allocation 71 est suivie de la rubrique 1, puis de la rubrique 2.

Le second transpondeur 90 contient au début de sa mémoire une zone 91 de données fixes contenant la référence unique du transpondeur. Puis, une autre zone 92 contient un

numéro de transpondeur permettant de déterminer l'ordre de chaînage du contenu des transpondeurs. Comme pour le transpondeur 80, elle peut aussi contenir une identification de l'appareil ou autre objet auquel est affecté le transpondeur comme décrit en relation aux figures 1 et 2.

Ensuite, il contient consécutivement la troisième rubrique 93 et la quatrième rubrique 94.

Chaque rubrique 83,84, 93,94 contient les données fixes (par exemple des en-ttes ou des titres) et/ou modifiables (par exemple des noms, des dates, etc...) correspondantes à cette rubrique. Le lecteur lit et/ou écrit les données correspondantes à une rubrique lorsqu'elle est sélectionnée par l'utilisateur, et notamment les affiche sur son écran.

Bien entendu, une rubrique peut aussi tre sauvegardée à cheval sur un ou plusieurs transpondeurs.

Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, chaque rubrique contient non seulement les données fixes ou modifiables qui sont utiles pour l'utilisateur, mais aussi les données de formatage d'affichage de ces données sur l'écran du lecteur. Les données de formatage d'affichage peuvent comprendre toutes sortes d'information telles que des propriétés de forme (par exemple l'affichage de données dans une fentre rectangulaire de dimensions définies), de positionnement sur l'écran ou des paramètres (par exemple l'affichage sous forme de listes déroulantes avec possibilité de sélection d'un élément de la liste). Il est particulièrement avantageux que chaque rubrique contienne toutes les informations permettant à un lecteur de reconstituer intégralement l'affichage de la rubrique sur son écran avec ses propriétés de saisies et autres.

Ainsi, le formulaire peut par exemple tre créé au départ à l'aide d'un ordinateur, puis transféré dans les transpondeurs par écriture à distance dans leur mémoire. Ensuite, le formulaire peut tre lu et/ou modifiée avec un lecteur quelconque sans aucune connaissance préalable du formulaire. Il suffit que le lecteur soit capable de comprendre la table d'allocation des rubriques 71 ainsi que le langage dans lequel sont codées le contenu des rubriques. Ce langage peut notamment tre HTML ou XML. Autrement dit, le lecteur est universel et permet de lire et/ou modifier tout formulaire créer selon l'invention de façon indépendante de l'ordinateur ayant généré le formulaire au départ.

Un formulaire peut tre intégralement contenu dans un seul transpondeur dans le cas où sa mémoire est suffisante. Dans ce cas, la table d'allocation 71 n'a pas besoin d'identifié pour chaque rubrique le transpondeur contenant le formulaire.

Bien que dans le cas de la figure 10, il n'y ait que deux transpondeurs, le formulaire peut tre contenu dans un nombre de transpondeurs supérieurs à deux. Les indications de chaînages des transpondeurs ne sont pas utiles notamment dans le cas où aucune rubrique n'est contenue à cheval sur au moins deux transpondeurs. Dans ce cas, la table d'allocation 71 fournissant l'emplacement de chaque rubrique est suffisante.

L'organisation des données sous forme de formulaire dans un ou plusieurs transpondeurs telle que décrite permet notamment d'adjoindre des informations consultables et modifiables à tout type d'objet, de produits, d'animaux, de personnes ou autres. Le fait que le lecteur soit universel permet un déploiement simple et rapide des formulaires, en particulier la création des formulaires avec un logiciel de génération sur un premier site et consultation/modification des formulaires enregistrés sur le ou les transpondeurs sur un autre site avec un lecteur universel, sans liaison avec le premier site A.

Les applications sont nombreuses. Par exemple, il est possible de créer des badges d'accès avec un formulaire d'identité et des droits d'accès, le badge étant personnalisable avec le lecteur, par exemple pour changer l'identité et les droits en fonction des besoins de l'utilisateur.

Un autre exemple est la création d'un formulaire d'informations médicales pour le suivi de patients dans un hôpital. Les données du formulaire peuvent tre complétées ou modifiées avec le lecteur en fonction du passage dans chaque service de l'hôpital avec éventuellement possibilité de garder un historique. La lecture/modification du formulaire est possible par exemple dans un autre établissement par le biais du lecteur universel lors du transfert du patient.

Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples et aux modes de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art.