5 L’invention concerne les dispositifs de masquage qui sont destinés à équiper une partie arrière de véhicule comprenant un espace d’accueil délimité par des parties latérales de carrosserie et un hayon (ou volet arrière).

Certains véhicules, généralement de type automobile, comprennent une partie arrière comprenant des parties latérales de carrosserie et un hayono (ou volet arrière) qui délimitent ensemble un espace d’accueil (ou de rangement) pour des objets (comme par exemple des bagages). La partie supérieure d’un tel espace d’accueil peut être délimitée par une tablette rigide, éventuellement amovible, ou par une toile, généralement en matériau plastique, qui masque les objets présents lorsque le hayon est dans sa5 position fermée.

L’invention concerne plus précisément, les dispositifs de masquage qui comprennent une toile partiellement enroulée sous une force de rappel élastique sur un enrouleur qui est destiné à être installé dans la partie arrière d’un véhicule, dans une partie avant de l’espace d’accueil, généralement à0 proximité de la partie supérieure d’une banquette arrière. La toile (parfois appelée « tendelet ») comprend une extrémité arrière qui est généralement couplée au hayon, afin qu’elle soit entraînée en même temps que ce dernier lorsqu’il passe de sa position fermée à sa position ouverte, et inversement, éventuellement lors d’une phase automatisée impliquant un moteur électrique. 5 Lors de l’ouverture du hayon, le couplage de la toile à ce dernier induit son désenroulement partiel de son enrouleur sur une distance relativement importante qui vient s’ajouter à l’importante longueur qu’elle présente déjà du fait de la distance séparant l’enrouleur du hayon. Plus l’espace d’accueil est profond (suivant la direction longitudinale du véhicule),0 plus la longueur totale de la toile est importante, et plus le mécanisme d’enroulement automatique et le carter de la cassette contenant l’enrouleur doivent être surdimensionnés et spécifiques, et donc plus le dispositif de masquage est onéreux et encombrant. En outre, plus la cassette est encombrante, plus il est difficile de l’intégrer dans une partie arrière d’un véhicule, et donc plus son volume de production est faible et par conséquent

5 plus son coût est important.

L’invention a donc notamment pour but d’améliorer la situation.

Elle propose notamment à cet effet un dispositif de masquage, d’une part, destiné à équiper une partie arrière de véhicule comprenant un espace d’accueil délimité par des parties latérales d’une carrosserie et un hayon du0 véhicule, et, d’autre part, comprenant un enrouleur destiné à être installé à l’avant de cet espace d’accueil et sur lequel est enroulée une toile destinée à être couplée au hayon afin de masquer l’espace d’accueil lorsque le hayon est dans une position fermée.

Ce dispositif de masquage se caractérise par le fait qu’il comprend5 également :

- deux premières biellettes (droite et gauche) ayant chacune une première extrémité solidarisée à la toile et une seconde extrémité destinée à être solidarisée à l’une des parties latérales de la carrosserie au-dessus de l’espace d’accueil, et

0 - deux secondes biellettes (droite et gauche) ayant chacune une première extrémité solidarisée à la première extrémité de l’une des premières biellettes et une seconde extrémité destinée à être solidarisée à une partie latérale du hayon.

Grâce à ces deux paires de biellettes (droite et gauche) on peut5 avantageusement soulever la toile lors de chaque ouverture du hayon, et rabattre la toile lors de chaque fermeture du hayon, en ayant moins à désenrouler/enrouler cette toile que lorsqu’elle est directement solidarisée au hayon.

Le dispositif de masquage selon l’invention peut comporter d’autres0 caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :

- les secondes biellettes peuvent être rigides ; - les premières biellettes peuvent être rigides ;

- il peut aussi comprendre une tablette rigide comportant, d’une part, un premier bord transversal solidarisé fixement à une extrémité arrière de la toile au voisinage de laquelle sont solidarisées les premières extrémités

5 des premières biellettes, et, d’autre part, un second bord transversal destiné à être placé à proximité du hayon ;

les premières extrémités des premières biellettes peuvent être solidarisées à une liaison entre l’extrémité arrière de la toile et le premier bord transversal ;

o la tablette peut comporter au voisinage du second bord transversal ou au niveau de ce dernier un moyen de préhension facilitant sa préhension par un usager ;

- il peut comprendre une cassette dans laquelle est installé l’enrouleur.

L’invention propose également un véhicule, éventuellement de type5 automobile, et comprenant une partie arrière comportant un espace d’accueil délimité par des parties latérales d’une carrosserie et un hayon, et un dispositif de masquage du type de celui présenté ci-avant et masquant l’espace d’accueil lorsque le hayon est dans une position fermée.

Par exemple, l’enrouleur du dispositif de masquage peut être installé0 au voisinage d’une partie supérieure d’un siège arrière du véhicule, installé devant l’espace d’accueil.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à l’examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés (obtenus en CAO/DAO (« Conception Assistée par Ordinateur/Dessin Assisté par5 Ordinateur »), d’où le caractère apparemment discontinu de certaines lignes et les niveaux de gris), sur lesquels :

- la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en perspective, une partie d’un exemple de partie arrière d’un véhicule équipée d’un exemple de réalisation d’un dispositif de masquage selon l’invention, avec le hayon0 fermée,

- la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue en perspective du dessous et du côté arrière, une partie du dispositif de masquage de la figure 1 , avant son installation dans la partie arrière d’un véhicule, et - la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en perspective du dessous et du côté arrière, la partie arrière de véhicule de la figure 1 lorsque le hayon est dans sa position ouverte.

5 L’invention a notamment pour but de proposer un dispositif de masquage 1 destiné à être installé dans une partie arrière 2 d’un véhicule afin de masquer un espace d’accueil 3 délimité par des parties latérales 4 de carrosserie et un hayon (ou volet arrière) 5.

Dans ce qui suit, on considère, à titre d’exemple non limitatif, que leo véhicule est de type automobile. Il s’agit par exemple d’une voiture de type berline break ou bicorps. Mais l’invention n’est pas limitée à ce type de véhicule. Elle concerne en effet tout véhicule comprenant une partie arrière comportant un espace d’accueil délimité par des parties latérales de carrosserie et un hayon (ou volet arrière).

5 On a schématiquement représenté sur la figure 1 une partie d’un exemple de partie arrière 2 d’un véhicule équipée d’un exemple de réalisation d’un dispositif de masquage 1 selon l’invention.

Cette partie arrière 2 comprend des parties latérales 4 (droite et gauche) de carrosserie et un hayon 5 qui délimitent ensemble un espace0 d’accueil (ou de rangement) 3 dans lequel peuvent être placés des objets et pouvant constituer un coffre.

Comme illustré, un dispositif de masquage 1 , selon l’invention, comprend au moins un enrouleur 6, deux premières biellettes (droite et gauche) 7, et deux secondes biellettes (droite et gauche) 8.

5 L’enrouleur 6 est destiné à être installé à l’avant de l’espace d’accueil

3. Il est, par exemple, et comme illustré non limitativement sur les figures 1 et 2, installé dans des carters d’une cassette 9.

Par exemple, l’enrouleur 6 et son éventuelle cassette 9 peuvent être installés au voisinage d’une partie supérieure d’un siège arrière 10 du0 véhicule, installé devant l’espace d’accueil 3. Par exemple, l’éventuelle cassette 9 peut être solidarisée, éventuellement de façon amovible, aux parties latérales 4 (droite et gauche) de carrosserie de la partie arrière 2 du véhicule.

Une toile 1 1 est enroulée partiellement sur l’enrouleur 6, sous une force de rappel. Comme illustré sur les figures 1 et 3, cette toile 1 1 est destinée à être couplée au hayon 5 afin de masquer l’espace d’accueil 3 5 lorsque ce hayon 5 est dans une position fermée (illustrée sur la figure 1 ).

Cette toile 1 1 peut, par exemple, être réalisée dans un matériau plastique. Mais d’autres matériaux peuvent être utilisés pour cette toile 1 1 , comme par exemple un tissu, éventuellement synthétique, ou du cuir.

Les deux premières biellettes (droite et gauche) 7 comportent o chacune des première 12 et seconde 13 extrémités opposées.

La première extrémité 12 de chaque première biellette 7 est solidarisée à la toile 1 1 , directement ou indirectement. Par exemple, et comme illustré non limitativement sur la figure 2, chaque première extrémité 12 peut comprendre un logement 14 permettant le clippage d’un ergot (ou pion) 15 de5 la toile 1 1 ou d’une tablette 16 sur laquelle on reviendra plus loin. En variante, chaque première extrémité 12 peut comprendre un ergot (ou pion) clippé dans un logement de la toile 1 1 ou de l’éventuelle tablette 16. Ces deux agencements peuvent permettre une rotation relative de la première extrémité 12 par rapport à la toile 1 1 . Mais une telle rotation n’est pas obligatoire. En0 effet, on peut définir une liaison prismatique afin de permettre une orientation de l’éventuelle tablette 16, en vue d’ouvrir un peu plus l’accès à l’espace d’accueil 3.

La seconde extrémité 13 de chaque première biellette 7 est destinée à être solidarisée à l’une des parties latérales 4 de la carrosserie au-dessus5 de l’espace d’accueil 3, éventuellement dans une sous-partie latérale appelée « custode » ou « garniture latérale ». Cette solidarisation peut se faire, par exemple, au moyen d’un axe fileté solidarisé fixement à l’une des parties latérales 4 de la carrosserie et sur lequel est montée à rotation une seconde extrémité 13 en étant retenue par un écrou.

0 Les deux secondes biellettes (droite et gauche) 8 comportent chacune des première 17 et seconde 18 extrémités opposées.

La première extrémité 17 de chaque seconde biellette 8 est solidarisée à la première extrémité 12 de l’une des premières biellettes 7. Cette solidarisation peut se faire, par exemple, au moyen d’un axe fileté solidarisé fixement à la première extrémité 12 d’une première biellette 7 et sur lequel est montée à rotation la première extrémité 17 d’une seconde biellette 8

5 en étant retenue par un écrou. Un agencement inverse est également possible, à savoir un axe fileté solidarisé fixement à la première extrémité 17 d’une seconde biellette 8 et sur lequel est montée à rotation la première extrémité 12 d’une première biellette.

La seconde extrémité 18 de chaque seconde biellette 8 est destinée à0 être solidarisée à une partie latérale du hayon 5. Cette solidarisation peut se faire, par exemple, au moyen d’un axe fileté solidarisé fixement à une partie latérale du hayon 5 et sur lequel est montée à rotation la seconde extrémité 18 d’une seconde biellette 8 en étant retenue par un écrou. Cet agencement permet avantageusement une rotation relative de la seconde extrémité 18 par5 rapport au hayon 5 (et donc définit une fixation pivot).

Chaque ensemble « axe fileté - écrou » décrit précédemment, pourra également être remplacé par un rivet.

Ces deux paires de biellettes 7 et 8 (droite et gauche) permettent avantageusement de soulever la toile 1 1 lors de chaque ouverture du hayon 50 (voir figure 3), et de rabattre la toile 1 1 lors de chaque fermeture du hayon 5 (voir figures 1 et 2). De plus, cela permet de moins avoir à désenrouler/enrouler la toile 1 1 de l’enrouleur 6 que lorsque la toile 1 1 est directement solidarisée au hayon 5 (comme dans les dispositifs de masquage de l’art antérieur). Il en résulte que le mécanisme d’enroulement automatique5 et la cassette 9 contenant l’enrouleur 6 ont moins besoin d’être surdimensionnés et spécifiques, et donc que le dispositif de masquage est moins onéreux et moins encombrant qu’un dispositif de masquage de l’art antérieur. En outre, la cassette 9 étant moins encombrante, elle est plus facilement intégrable dans une partie arrière de véhicule, et donc son volume0 de production peut être plus important qu’auparavant, ce qui permet d’en réduire encore plus le coût et d’en améliorer la qualité (en particulier en cas de standardisation). On notera que les secondes biellettes 8 sont préférentiellement rigides. Cette rigidité permet de garantir la remise de la toile 1 1 dans sa position initiale masquant l’espace d’accueil 3 (illustrée sur les figures 1 et 2) lors de la fermeture du hayon 5. Par exemple, elles peuvent être réalisées en 5 métal. Ainsi, elles peuvent être réalisées en acier ou en aluminium, par exemple.

On notera également que les premières biellettes 7 sont préférentiellement rigides. Par exemple, elles peuvent être réalisées par moulage d’une matière plastique rigide, telle que du polyamide (PA 6 ou PAo 6.6) en raison de ses bonnes caractéristiques mécaniques.

Comme évoqué précédemment, et comme illustré non limitativement sur les figures 1 à 3, le dispositif de masquage 1 peut éventuellement comprendre une tablette rigide 16 comprenant des premier 19 et second 20 bords transversaux (sensiblement perpendiculaires à la direction longitudinale5 du véhicule). Cette tablette rigide 16 est notamment utile lorsque l’on souhaite épouser la courbure du hayon 5.

Le premier bord transversal 19 est solidarisé fixement à une extrémité arrière 21 de la toile 1 1 au voisinage de laquelle sont solidarisées les premières extrémités 12 des premières biellettes 7. Par exemple, l’extrémité0 arrière 21 de la toile 1 1 peut être cousue sur un profilé qui constitue le premier bord transversal 19.

Le second bord transversal 20 est destiné à être placé à proximité du hayon 5. De préférence, il n’est pas directement couplé au hayon 5. En effet, on peut prévoir un jeu de 5 mm à 10 mm pour une circulation d’air entre5 l’espace d’accueil 3 et la zone située au-dessus de ce dernier (3). Avec un tel agencement, la toile 1 1 est donc indirectement couplée au hayon 5. Mais dans une variante de réalisation dépourvue de tablette 16, l’extrémité arrière 21 de la toile 1 1 pourrait être couplée directement au hayon 5.

La tablette rigide 16 peut, par exemple, être réalisée par moulage0 d’une matière plastique rigide, telle que du polypropylène (ou PP) ou du carton recouvert de PVC.

En présence de la dernière option, les premières extrémités 12 des premières biellettes 7 peuvent être solidarisées à une liaison entre l’extrémité arrière 21 de la toile 1 1 et le premier bord transversal de la tablette 16 comme illustré non limitativement sur les figures 1 à 3. Par exemple, cette liaison comprend les deux ergots 15 qui sont logés respectivement dans les deux logements 14 des premières extrémités 12 des premières biellettes 7. En variante, cette liaison pourrait comprendre deux logements dans lesquels sont logés respectivement deux ergots des premières extrémités 12 des premières biellettes 7.

On notera également que la tablette 16 peut comporter au voisinage de son second bord transversal 20 ou au niveau de ce dernier (20) un moyen de préhension 22 destiné à faciliter la préhension de la tablette 16 par un usager souhaitant désolidariser manuellement la toile 1 1 des biellettes 7 et 8, soit pour la rembobiner et découvrir totalement son espace d’accueil 3, soit inversement pour la tirer, alors qu’elle était précédemment totalement rétractée. Dans l’exemple illustré non limitativement sur les figures 2 et 3 le moyen de préhension 22 est un ergot. Mais tout autre moyen de préhension 22 peut être envisagé, et notamment un simple trou permettant le passage d’au moins un doigt.