Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
DEVICE FOR CONTROLLING A BLOCKING DEVICE IN A BUILDING
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/209870
Kind Code:
A1
Abstract:
A device for controlling the motor of a closure or blocking device (10) in a building, comprising an electronic power supply circuit (5) for powering an electric motor (3) from an electrical power source (100) according to control commands (60), a main control circuit (6) associated with a first control signal receiver (61), a remote control (8) for generating and transmitting control signals (7). Monitoring means (80) inhibit the power supply to the main control circuit and to the electronic power supply circuit after the control commands have been executed, their power supply being reactivated upon receipt of a control signal. A constantly powered control signal transceiver (81) receives and stores the control signal and subsequently sends, to the first control signal receiver, after a delay time, the stored control signal (70). The main control circuit recognises the frame of the stored control signal and generates the control command sent to the power supply circuit.

Inventors:
GRECO XAVIER (FR)
Application Number:
PCT/IB2021/052947
Publication Date:
October 21, 2021
Filing Date:
April 09, 2021
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
ABC VOLET (FR)
International Classes:
E06B9/68; G08C17/00; H02J9/00
Domestic Patent References:
WO2003030496A12003-04-10
Foreign References:
EP3289691A12018-03-07
FR3037988A12016-12-30
EP2665881A22013-11-27
EP3289691A12018-03-07
EP3300090A12018-03-28
US7663460B22010-02-16
Attorney, Agent or Firm:
CABINET PONCET (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

[Revendication 1] 1 - Dispositif de commande de motorisation d’organe de fermeture ou d’occultation (10) dans un bâtiment, comprenant :

- au moins un moteur électrique (3) couplé mécaniquement à l’organe de fermeture ou d’occultation (10),

- une source d’énergie électrique (100),

- un circuit électronique d’alimentation (5), pour alimenter le moteur électrique (3) à partir de la source d’énergie électrique (100) en fonction d’ordres de commande (60),

- un circuit de commande principal (6), alimenté à partir de la source d’énergie électrique (100), associé à un premier récepteur de signaux de commande (61 ), et adapté pour générer des ordres de commande (60) adressés au circuit électronique d’alimentation (5),

- une télécommande (8), adaptée pour générer et émettre par voie aérienne les signaux de commande (7) à destination du premier récepteur de signaux de commande (61), caractérisé en ce que le dispositif de commande de motorisation comprend en outre :

- un circuit de commande auxiliaire (80), conformé pour rester en éveil en permanence et comprenant une mémoire apte à mémoriser un signal de commande (7),

- un émetteur-récepteur de signaux de commande (81), conformé pour rester en éveil dans un mode réception pour recevoir un signal de commande (7) reçu de la télécommande (8) et pour transmettre ledit signal de commande (7) au circuit de commande auxiliaire (80), qui le mémorise,

- le circuit de commande auxiliaire (80) étant en outre conformé pour établir l'alimentation du circuit de commande principal (6) et du circuit électronique d’alimentation (5) après réception et mémorisation dudit signal de commande (7),

- le circuit de commande auxiliaire (80) étant en outre conformé pour mettre l’émetteur-récepteur de signaux de commande (81) dans un mode émission et lui commander l’émission, à destination du premier récepteur de signaux de commande (61 ), d’une copie identique (70) dudit signal de commande (7) mémorisé,

- le circuit de commande auxiliaire (80) étant en outre conformé pour remettre l’émetteur-récepteur de signaux de commande (81) dans son mode réception, et pour inhiber l’alimentation du circuit de commande principal (6) et du circuit électronique d’alimentation (5) après l’exécution des ordres de commande (60) faisant suite audit signa! de commande (7) reçu sur l’émetteur-récepteur de signaux de commande (81 ) et aussi longtemps qu’aucun nouveau signal n’est reçu sur l’émetteur-récepteur de signaux de commande (81).

[Revendication 2] 2 - Dispositif de commande de motorisation selon la revendication 1, caractérisé en ce que le circuit de commande auxiliaire (80) commande l’émission de ladite copie identique (70) du signal de commande (7) mémorisé à destination du premier récepteur de signaux de commande (61 ) après un temps d’attente prédéterminé qui est choisi supérieur au temps nécessaire pour que, après établissement de son alimentation, le premier récepteur de signaux de commande (61 ) puisse reconnaître ladite copie identique (70) du signal de commande (7) provenant de l’émetteur- récepteur de signaux de commande (81).

[Revendication 3] 3 - Dispositif de commande de motorisation selon l’une ou l’autre des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le circuit de commande auxiliaire (80) et l’émetteur-récepteur de signaux de commande (81 ) sont des circuits électroniques à faible consommation, ne nécessitant pas de présenter un état de veille à consommation réduite.

[Revendication 4] 4 - Dispositif de commande de motorisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le circuit de commande auxiliaire (80) comprend un microcontrôleur programmé.

[Revendication 5] 5 - Dispositif de commande de motorisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l’émetteur- récepteur de signaux de commande (81) est conformé pour transmettre par voie aérienne au premier récepteur de signaux de commande (61) ladite copie identique (70) du signal de commande mémorisé (7).

[Revendication 6] 6 - Dispositif de commande de motorisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que l’émetteur- récepteur de signaux de commande (81) est connecté au premier récepteur de signaux de commande (61) par une liaison conductrice pour transmettre par conduction au premier récepteur de signaux de commande (61) ladite copie identique (70) du signal de commande mémorisé (7).

[Revendication 7] 7 - Dispositif de commande de motorisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que la source d’énergie électrique (100) est une batterie d’accumulateurs (2) alimentée à partir d'un panneau solaire photovoltaïque (1). [Revendication 8] 8 - Dispositif de commande de motorisation selon la revendication 7, caractérisé en ce que :

- le moteur électrique (3) est un moteur à courant alternatif basse tension ayant une tension électrique efficace dans la plage comprise entre 50 et 1000 V, avantageusement égale à 230 V environ ;

- le panneau solaire photovoltaïque (1 ) délivre une tension électrique continue inférieure à la tension électrique efficace du moteur électrique (3),

- la batterie d’accumulateurs (2) présente une tension nominale inférieure à ladite tension électrique efficace du moteur électrique (3) et supérieure à la tension électrique continue délivrée par le panneau solaire photovoltaïque (1 ).

- un chargeur DC-DC (4) convertit l’énergie électrique de sortie du panneau solaire photovoltaïque (1) en une énergie électrique à la tension électrique de recharge de la batterie d’accumulateurs (2),

- le circuit électronique d’alimentation (5) transforme l’énergie électrique de sortie à tension électrique continue de la batterie d’accumulateurs (2) en une énergie électrique à tension alternative de sortie apte à alimenter ledit moteur électrique (3).

[Revendication 9] 9 - Dispositif de commande de motorisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le circuit électronique d’alimentation (5) comprend un premier étage (5a) sous forme d’un convertisseur DC-DC élévateur de tension qui convertit la tension électrique continue de la batterie d’accumulateurs (2) en une tension de sortie continue au minimum équivalente à la tension de crête de l’onde de la tension finale envisagée pour l’alimentation du moteur électrique (3), et comprend un deuxième étage (5b) sous forme d’un convertisseur DC-AC qui transforme la tension de sortie continue du premier étage (5a) en une tension alternative sinusoïdale apte à alimenter le moteur électrique (3).

[Revendication 10] 10 - Dispositif de commande de motorisation selon la revendication 9, caractérisé en ce que le premier étage DC-DC (5a) comprend un pont en H de commutateurs électroniques (52a, 52b, 52c,

52d), dont les points d'entrée (50, 51 ) sont aux bornes de la batterie d’accumulateurs (2), et dont les points de jonction (55a, 55b) alimentent le primaire d’un transformateur élévateur de tension (54) dont le secondaire alimente un élément redresseur (59) fournissant ladite tension de sortie continue. [Revendication 11] 11 - Dispositif de commande de motorisation selon la revendication 10, caractérisé en ce que le transformateur élévateur de tension (54) est un transformateur planaire apte à fonctionner à haute fréquence.

[Revendication 12] 12 - Dispositif de commande de motorisation selon la revendication 11 , caractérisé en ce que le pont en H du premier étage DC- DC (5a) fonctionne à une fréquence de 50 kHz environ.

[Revendication 13] 13 - Dispositif de commande de motorisation selon l’une quelconque des revendications 9 à 12, caractérisé en ce que le second étage DC-AC (5b) comprend un pont en H de commutateurs électroniques (15a, 15b, 15c, 15d), dont les points d’entrée (59f, 59g) sont aux bornes de l’élément redresseur (59), dont les points de jonction (15e, 15f) alimentent le moteur (3) par l'intermédiaire d’un filtre passe bas (15), les commutateurs électroniques (15a, 15b, 15c, 15d) étant pilotés par un microcontrôleur (15g) programmé pour réaliser une modulation de largeur d’impulsions bipolaire produisant aux points de jonction (15e et 15f) une tension de sortie (11) en créneaux à rapport cyclique variable qui, après filtration par le filtre passe bas (15), alimente le moteur (3) par une tension monophasée sensiblement sinusoïdale (12).

[Revendication 14] 14 - Organe de fermeture ou d’occultation dans un bâtiment, muni d’un dispositif de commande de motorisation selon l’une quelconque des revendications 1 à 13.

[Revendication 15] 15 - Procédé pour commander la motorisation d’un organe de fermeture ou d’occultation (10) dans un bâtiment, dans lequel :

- au cours d’une phase d’attente, en attente de réception d’un éventuel signal de commande (7) provenant d’une télécommande (8), on inhibe l’alimentation des circuits principaux de commande (61 , 6) et d’alimentation (5) d’un moteur (3) couplé mécaniquement à l’organe de fermeture ou d’occultation (10), et on conserve l'alimentation de circuits électroniques auxiliaires (80, 81 ) à faible consommation aptes à assurer en permanence la réception et la mémorisation des signaux de commande (7),

- au cours d’une phase de réception, les circuits électroniques auxiliaires (80, 81 ) reçoivent et mémorisent un signal de commande (7) reçu par voie aérienne de la télécommande (8),

- au cours d’une phase de réveil, les circuits électroniques auxiliaires (80,

81 ) mettent en éveil les circuits principaux de commande (61 , 6) et d’alimentation (5), - au cours d'une phase de transmission et de commande, les circuits électroniques auxiliaires {80, 81) commandent le rétablissement de l’alimentation des circuits principaux de commande (61 , 6) et d’alimentation (5), puis, après un temps d’attente prédéterminé, transfèrent aux circuits principaux de commande (61 , 6) une copie identique (70) du signal de commande (7) précédemment enregistré, lesquels circuits principaux de commande (61, 6) décodent la trame du signal de commande (7) et produisent des ordres de commande correspondants (60) envoyés aux circuits principaux d’alimentation (5) pour alimenter le moteur (3) selon les informations contenues dans la trame du signal de commande (7),

- après exécution des ordres de commande (60), on retourne en phase d’attente aussi longtemps qu’aucun nouveau signal n’est reçu sur l’émetteur-récepteur de signaux de commande (81). !

Description:
DESCRIPTION

TITRE DE L’INVENTION : COMMANDE D’ORGANE D’OCCULTATION DANS UN

BATIMENT iPOMAi E TECHNIQUE DE L'INVENTION

[0001] La présente invention concerne le domaine des fermetures ou occultations motorisées dans un bâtiment.

[0002] Les organes de fermeture ou d’occultation motorisés dans les bâtiments peuvent constituer par exemple un volet roulant pour porte ou fenêtre, un store, une porte de garage. Le couple d’entraînement nécessaire pour manoeuvrer l’organe de fermeture ou d’occultation dépend de la masse à déplacer.

[0003] Dans le cas d’une faible masse à déplacer, par exemple pour un volet roulant de fenêtre ou de porte, ou pour un store de faible dimension, le couple d’entraînement nécessaire est relativement faible, inférieur à 10 Nm. Dans ce cas, il est possible d’utiliser aisément une source d’énergie électrique solaire telle qu’un panneau solaire photovoltaïque délivrant une tension électrique continue, qui alimente directement un élément accumulateur d’énergie électrique à tension électrique continue, lequel élément accumulateur d’énergie électrique est capable d’alimenter directement un moteur à courant continu ayant une tension nominale de l’ordre de 12 V et couplé mécaniquement à l’organe de fermeture ou d’occultation.

Le système peut alors fonctionner en toute autonomie, ne nécessitant pas de câbles à installer ou à sortir, et ne nécessitant pas de disposer d’une alimentation électrique raccordée au réseau public de distribution d’énergie électrique. [0004] Par exemple le document EP 3289691 A1 divulgue un dispositif de commande de motorisation d’organe de fermeture, dans lequel un accumulateur d’énergie électrique, chargé à partir de panneaux photovoltaïques, est connecté à un moteur de volet roulant par l’intermédiaire d’un circuit de commande. Le circuit de commande reçoit un signal par transmission aérienne à partir d’une télécommande. Le signal est analysé par le circuit de commande, qui lui-même utilise la charge de l’accumulateur d’énergie électrique pour alimenter le moteur en fonction de ce signal. Pour recevoir et analyser le signal, le circuit de commande doit être alimenté en permanence en énergie électrique à partir de l’accumulateur d’énergie électrique.

[0005] Une première difficulté est que l’énergie solaire ne peut pas être captée en continu et selon une puissance constante, notamment lors de certaines périodes de faible ensoleillement. Cela nécessite l’utilisation d’éléments accumulateurs d’énergie électrique de capacité surdimensionnée, conduisant à un encombrement pouvant être incompatible avec un logement dans un caisson de motorisation d’organe d’occultation.

[0006] Cette première difficulté est encore augmentée dans le cas d’une plus grande masse à déplacer. Par exemple pour un store de grande dimension ou pour une porte de garage, le couple d’entraînement nécessaire peut-être beaucoup plus important, bien supérieur à 10 Nm. On utilise alors un moteur électrique à courant alternatif, fonctionnant à la tension d’alimentation habituelle de 230 V, alimenté à partir du réseau public de distribution d’énergie électrique. L’énergie nécessaire nécessite de surdimensionner fortement l’élément accumulateur d’énergie électrique, si l’on souhaite un fonctionnement autonome à partir de l'énergie solaire

[0007] Pour réduire la dimension nécessaire de l’élément accumulateur d’énergie, on peut être tenté de réduire la consommation du dispositif pendant les périodes de repos. Un moyen peut alors consister à inhiber l’alimentation des circuits électroniques de commande et d’alimentation du moteur électrique, et à réactiver ces circuits électroniques à réception d'un signal de mise en marche reçu d’une télécommande.

[0008] Mais une seconde difficulté résulte alors du fait que les signaux de commande sont généralement codés, pour éviter les actionnements intempestifs provoqués par la réception de signaux provenant du voisinage. Le code est tournant, c’est-à-dire qu’il est modifié à chaque signal de commande.

[0009] Dans ce cas, lors de la réception d'un signal de commande codé provenant d’une télécommande, les circuits électroniques de commande du moteur électrique, qui ne sont pas alimentés, ne sont pas capables de reconnaître le code correct du signal de commande qui permet le démarrage du moteur électrique. L’utilisateur doit alors actionner plusieurs fois la télécommande, jusqu’à ce que les circuits reconnaissent le code du signal de commande.

EXPOSE DE L'INVENTION

[0010] Un problème proposé par la présente invention est de concevoir un dispositif perfectionné de commande d’organe de fermeture ou d’occultation dans un bâtiment, apte d’une part à fonctionner en toute autonomie et sous un faible volume grâce à une très faible consommation d’énergie électrique à l’état de repos, et apte d’autre part à reconnaître le code du signal de commande dès sa réception sans que cela nécessite plusieurs actionnements de la télécommande par l’utilisateur.

[0011] L’invention vise le cas échéant à assurer les fonctions ci-dessus tout en utilisant les circuits électroniques connus habituellement et présents dans la commande des moteurs d’organe d’occultation pour la réception et la reconnaissance du signal de commande.

[0012] Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose un dispositif de commande de motorisation d’organe de fermeture ou d’occultation dans un bâtiment, comprenant :

- au moins un moteur électrique couplé mécaniquement à l’organe de fermeture ou d’occultation,

- une source d’énergie électrique,

- un circuit électronique d’alimentation, pour alimenter le moteur électrique à partir de la source d’énergie électrique en fonction d’ordres de commande,

- un circuit de commande principal, associé à un premier récepteur de signaux de commande, et adapté pour générer, à partir des signaux de commande reçus, des ordres de commande adressés au circuit électronique d’alimentation,

- une télécommande, adaptée pour générer et émettre par voie aérienne les signaux de commande à destination du premier récepteur de signaux de commande, dans lequel le dispositif de commande de motorisation comprend en outre :

- un circuit de commande auxiliaire, conformé pour rester en éveil en permanence et comprenant une mémoire apte à mémoriser un signal de commande,

- un émetteur-récepteur de signaux de commande, conformé pour rester en éveil dans un mode réception pour recevoir un signal de commande provenant de la télécommande et pour transmettre ledit signal de commande au circuit de commande auxiliaire, qui le mémorise,

- le circuit de commande auxiliaire étant en outre conformé pour établir l’alimentation du circuit de commande principal et du circuit électronique d’alimentation après réception et mémorisation dudit signal de commande,

- le circuit de commande auxiliaire étant en outre conformé pour mettre l’émetteur- récepteur de signaux de commande dans un mode émission et lui commander l’émission, à destination du premier récepteur de signaux de commande, d'une copie identique du signal de commande mémorisé,

- le circuit de commande auxiliaire étant en outre conformé pour remettre l’émetteur-récepteur de signaux de commande dans son mode réception, et pour inhiber l’alimentation du circuit de commande principal et du circuit électronique d’alimentation après l’exécution des ordres de commande faisant suite audit signal de commande reçu sur l’émetteur-récepteur de signaux de commande et aussi longtemps qu’aucun nouveau signal n’est reçu sur l’émetteur-récepteur de signaux de commande. [0013] De la sorte, en l’absence de signaux de commande émis par la télécommande, le dispositif de commande de motorisation reste dans un état de veille, dans lequel seuls le circuit de commande auxiliaire et l’émetteur-récepteur de signaux de commande restent alimentés à partir de la source d’énergie électrique. Il en résulte que la consommation d'énergie électrique est très fortement réduite, puisque la plus grande partie des composants électroniques du circuit de commande de motorisation sont maintenus hors tension.

[0014] En outre, du fait que le circuit de commande auxiliaire et l’émetteur-récepteur de signaux de commande restent alimentés en permanence, ces derniers sont capables de recevoir, de reconnaître et de mémoriser un signal de commande dès qu’il est émis par la télécommande, sans qu’il soit besoin que l’utilisateur manœuvre plusieurs fois la télécommande pour que le signal de commande soit reconnu par le dispositif de commande de motorisation.

[0015] Également, du fait que le circuit de commande auxiliaire provoque tout d’abord l’alimentation du circuit de commande principal, puis l’envoi d’une copie du signal de commande mémorisé au premier récepteur de signaux de commande, le premier récepteur de signaux de commande est capable de recevoir et de reconnaître la trame du signal de commande, pour générer les ordres de commande correspondants et les adresser au circuit électronique d’alimentation qui lui-même est également alimenté et peut alimenter le moteur électrique à partir de la source d’énergie électrique en fonction des ordres de commande.

[0016] Enfin, après l’exécution des ordres de commande, la consommation du dispositif de commande de motorisation est à nouveau réduite, par le fait que le circuit de commande auxiliaire remet l’émetteur-récepteur de signaux de commande dans son mode de réception, et inhibe l’alimentation du circuit de commande principal et du circuit électronique d’alimentation.

[0017] En pratique, le circuit de commande auxiliaire peut commander l’émission de ladite copie identique du signal de commande mémorisé à destination du premier récepteur de signaux de commande après un temps d’attente prédéterminé qui est choisi supérieur au temps nécessaire pour que, après établissement de son alimentation, le premier récepteur de signaux de commande puisse reconnaître la trame de ladite copie identique du signal de commande provenant de l’émetteur-récepteur de signaux de commande.

[0018] Le circuit de commande auxiliaire et l’émetteur-récepteur de signaux de commande sont de préférence des circuits électroniques à faible consommation, ne nécessitant pas de présenter un état de veille à consommation réduite, qui peuvent donc être alimentés en permanence sans que cela affecte sensiblement l’autonomie du dispositif de commande de motorisation d'organe de fermeture ou d’occultation.

[0019] En pratique, le circuit de commande auxiliaire peut avantageusement être réalisé sur la base d’un microcontrôleur programmé.

[0020] Selon un premier mode de réalisation, l’émetteur-récepteur de signaux de commande peut être conformé pour transmettre par voie aérienne au premier récepteur de signaux de commande ladite copie identique du signal de commande mémorisé. De la sorte, on peut utiliser, sans le modifier, un premier récepteur de signaux de commande connu déjà adapté pour la commande du moteur électrique.

[0021] Selon un second mode de réalisation, l’émetteur-récepteur de signaux de commande peut être connecté au premier récepteur de signaux de commande par une liaison conductrice pour transmettre par conduction au premier récepteur de signaux de commande ladite copie identique du signal de commande mémorisé.

[0022] Grâce à la faible consommation en veille du dispositif de commande de motorisation, il est possible d’utiliser comme source d’énergie électrique, selon un mode de réalisation de la présente invention, une batterie d’accumulateurs alimentée à partir d’un panneau solaire photovoltaïque, en présentant une autonomie de durée suffisante, et sans avoir à surdimensionner la batterie d’accumulateurs devant être logée dans le caisson de motorisation de l’organe d’occultation.

[0023] Du fait de la faible consommation en veille du dispositif de commande de motorisation, la présente invention procure encore un intérêt dans un mode de réalisation dans lequel le dispositif est alimenté à partir du réseau de distribution d’énergie électrique, en permettant de réduire la consommation d’énergie électrique.

[0024] Dans le but de fournir un couple d’entraînement suffisant pour la motorisation de tous types d’organes d’occultation, il est avantageux de prévoir que :

- le moteur électrique est un moteur à courant alternatif basse tension ayant une tension électrique efficace dans la plage comprise entre 50 et 1000 V, avantageusement égale à 230 V environ ;

- le panneau solaire photovoltaïque délivre une tension électrique continue inférieure à la tension électrique efficace du motelir électrique,

- la batterie d'accumulateurs présente une tension nominale inférieure à ladite tension électrique efficace du moteur électrique et supérieure à la tension électrique continue délivrée par le panneau solaire photovoltaïque,

- un chargeur DC-DC convertit l’énergie électrique de sortie du panneau solaire photovoltaïque en une énergie électrique à la tension électrique de recharge de la batterie d’accumulateurs, - le circuit électronique d’alimentation transforme l’énergie électrique de sortie à tension électrique continue de la batterie d’accumulateurs en une énergie électrique à tension alternative de sortie apte à alimenter ledit moteur électrique.

[0025] Egalement, dans le but d’optimiser le rendement énergétique, mais également dans le but de réduire la dimension du dispositif pour permettre son insertion dans les tubes de motorisation couramment utilisés, on peut avantageusement prévoir que le circuit électronique d’alimentation comprend deux étages successifs, à savoir d’une part un premier étage sous forme d’un convertisseur DC-DC élévateur de tension qui convertit la tension électrique continue de la batterie d’accumulateurs en une tension de sortie continue au minimum équivalente à la tension de crête de l’onde de la tension finale envisagée pour l’alimentation du moteur électrique, et d’autre part un deuxième étage sous forme d’un convertisseur DC-AC qui transforme la tension de sortie continue du premier étage en une tension alternative sinusoïdale apte à alimenter le moteur électrique.

[0026] Le premier étage DC-DC peut comprendre un pont en H de commutateurs électroniques, dont les points d’entrée sont aux bornes de la batterie d’accumulateurs, et dont les points de jonction alimentent le primaire d’un transformateur élévateur de tension dont le secondaire alimente un élément redresseur fournissant ladite tension de sortie continue. Le transformateur élévateur de tension peut être un transformateur planaire apte à fonctionner à haute fréquence, de façon que son volume soit réduit et que son rendement soit élevé. Un fonctionnement à 50 kHz environ peut être avantageux pour minimiser les pertes à la fois dans le transformateur et dans les commutateurs électroniques.

[0027] Le second étage DC-DC peut comprendre un pont en H de commutateurs électroniques, dont les points d’entrée sont aux bornes de l’élément redresseur, dont les points de jonction alimentent le moteur par l’intermédiaire d’un filtre passe bas, les commutateurs électroniques étant pilotés par un microcontrôleur programmé pour réaliser une modulation de largeur d’impulsions bipolaire produisant aux points de jonction une tension de sortie en créneaux à rapport cyclique variable qui, après filtration par le filtre passe bas, alimente le moteur par une tension monophasée sensiblement sinusoïdale.

[0028] Selon un autre aspect, l’invention propose un organe de fermeture ou d’occultation dans un bâtiment, muni d’un dispositif de commande de motorisation tel que défini ci-dessus. [0029] Selon un autre aspect, l’invention propose un procédé pour commander la motorisation d’un organe de fermeture ou d’occultation dans un bâtiment, dans lequel :

- au cours d’une phase d’attente, en attente de réception d’un éventuel signal de commande provenant d’une télécommande, on inhibe l'alimentation des circuits principaux de commande et d’alimentation d’un moteur couplé mécaniquement à l’organe de fermeture ou d’occultation, et on conserve l’alimentation de circuits électroniques auxiliaires à faible consommation aptes à assurer en permanence la réception et la mémorisation des signaux de commande,

- au cours d’une phase de réception, les circuits électroniques auxiliaires reçoivent et mémorisent un signa! de commande reçu par voie aérienne de la télécommande,

- au cours d’une phase de réveil, les circuits électroniques auxiliaires mettent en éveil les circuits principaux de commande et d’alimentation,

- au cours d’une phase de transmission et de commande, les circuits électroniques auxiliaires commandent le rétablissement de l’alimentation des circuits principaux de commande et d’alimentation, puis, après un temps d’attente prédéterminé, transfèrent aux circuits principaux de commande une copie identique du signal de commande précédemment enregistré, lesquels circuits principaux de commande décodent la trame du signal de commande et produisent des ordres de commande correspondants envoyés aux circuits principaux d’alimentation pour alimenter le moteur selon les informations contenues dans la trame du signal de commande,

- après exécution des ordres de commande, on retourne en phase d’attente aussi longtemps qu’aucun nouveau signal n’est reçu sur l’émetteur-récepteur de signaux de commande.

DESCRIPTION SOMMAIRE DES DESSINS [0030] D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles :

[0031] [Fig.1 ] La figure 1 est un synoptique fonctionnel du dispositif selon un mode de réalisation de la présente invention, illustrant les organes principaux du dispositif ; [0032] [Fig.2] La figure 2 est un schéma électrique d’un chargeur DC-DC selon un mode de réalisation de la présente invention, pour alimenter la batterie d’accumulateurs à partir d’un panneau solaire photovoltaïque ;

[0033] [Fig.3] La figure 3 est un schéma électrique d’un convertisseur DC-DC élévateur de tension selon un mode de réalisation de la présente invention, réalisant le premier étage du circuit électronique d’alimentation ; [0034] [Fig.4] La figure 4 est un schéma électrique d’un convertisseur DC-AC réalisant le deuxième étage du circuit électronique d’alimentation selon un mode de réalisation de la présente invention ;

[0035] [Fig.5] La figure 5 est un diagramme temporel illustrant la forme d’onde modulée en largeur d’impulsions bipolaire de la tension électrique de sortie du circuit électronique d’alimentation alimentant le moteur électrique à courant alternatif ;

[0036] [Fig.6] La figure 6 illustre le positionnement, dans un caisson de motorisation, de la source d’énergie solaire et de l'ensemble des circuits électroniques selon la présente invention pour l’alimentation du moteur d’entraînement d’un organe d'occultation ou de fermeture ;

[0037] [Fig.7] La figure 7 est un synoptique fonctionnel simplifié du dispositif, illustrant l’état d’alimentation des organes principaux du dispositif au cours d’une phase d’attente ;

[0038] [Fig.8] La figure 8 est un synoptique fonctionnel simplifié du dispositif, illustrant l’état des organes principaux du dispositif au cours d’une phase de réception d’un signal de commande ;

[0039] [Fig.9] La figure 9 est un synoptique fonctionnel simplifié du dispositif, illustrant l’état des organes principaux du dispositif au cours d’une phase de réveil ; et

[0040] [Fig.10] La figure 10 est un synoptique fonctionnel simplifié du dispositif, illustrant l’état d’alimentation des organes principaux du dispositif au cours d’une phase de transmission et de commande, au cours de laquelle interviennent la transmission d’une copie du signal de commande et l’actionnement du moteur.

DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES

[0041] Comme illustré sur la figure 1 , le dispositif selon l’invention comprend de façon générale une source d’énergie électrique 100, un circuit électronique d’alimentation 5, à deux étages 5a et 5b, et un moteur électrique à courant alternatif 3 couplé mécaniquement à un organe d’occultation 10.

[0042] Sur sollicitation d’un utilisateur, une télécommande 8 envoie, par voie aérienne, des signaux de commande 7 destinés à un circuit de commande principal 6 qui les transforme en ordres de commande 60 adressés au circuit électronique d’alimentation 5 pour commander la rotation du moteur 3 dans le sens approprié et pendant une durée appropriée.

[0043] Le circuit de commande principal 6 est associé à un premier récepteur de signaux de commande 61 apte à recevoir et reconnaître des signaux de commande 7 provenant de la télécommande 8. Les signaux de commande 7 émis par la télécommande 8 sont sous forme codée, constitués d’un train d’impulsions selon une trame prédéfinie de quelques dizaines de millisecondes, afin de ne pas être confondus avec d’autres signaux provenant de l’environnement. Le code est tournant, c’est-à-dire qu'il est modifié à chaque signal de commande. Les signaux de commande 7 sont destinés à être ensuite décodés par le circuit de commande principal 6 pour être transformés en ordres de commande 60.

[0044] Selon la présente invention, le premier récepteur de signaux de commande 61, le circuit de commande principal 6 et le circuit électronique d’alimentation, formant un ensemble de commande, peuvent être des circuits connus et utilisés habituellement pour la commande d’actionnement d’un organe de fermeture ou d’occultation 10 dans un bâtiment. Autrement dit, l’invention peut trouver application dans une modification simple des dispositifs de commande de motorisation connus, par ajout de circuits supplémentaires permettant d’en réduire la consommation d'énergie électrique et d’en augmenter ainsi l’autonomie.

[0045] Pour remplir la double fonction de réduction de la consommation d’énergie électrique et de fiabilisation de la reconnaissance du code des signaux de commande 7 sans que l’utilisateur soit obligé de solliciter plusieurs fois la télécommande 8, la présente invention comprend des circuits supplémentaires, à savoir un émetteur-récepteur de signaux de commande 81 et un circuit de commande auxiliaire 80.

[0046] Dans le mode de réalisation illustré sur les figures, chaque signal de commande 7 est en réalité capté par l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81, qui le transmet au circuit de commande auxiliaire 80 qui le mémorise. Le circuit de commande auxiliaire 80 est adapté pour transmettre ensuite une copie 70 du signal de commande 7 à l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81, qui la transmet au premier récepteur de signaux de commande 61 pour qu’elle soit transformée en ordres de commande 60 par le circuit de commande principal 6.

[0047] Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, la transmission de la copie 70 du signal de commande mémorisé 7 depuis l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81 jusqu’au premier récepteur de signaux de commande 61 se fait par voie aérienne.

[0048] En alternative, l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81 peut être connecté au premier récepteur de signaux de commande 61 par une liaison conductrice transmettant par conduction au premier récepteur de signaux de commande 61 la copie 70 du signal de commande mémorisé 7.

[0049] Le circuit de commande auxiliaire 80 remplit ainsi tout d’abord la fonction de mémorisation du signal de commande 7 reçu de l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81, ainsi que la fonction de commande de l'émetteur-récepteur de signaux de commande 81 pour le mettre soit dans un mode réception lui permettant de recevoir le signal de commande 7 émis par la télécommande 8, soit dans un mode émission lui permettant d’émettre la copie 70 du signal de commande 7 à destination du premier récepteur de signaux de commande 61.

[0050] Le circuit de commande auxiliaire 80 remplit en outre la fonction essentielle de pilotage de l’alimentation de la plupart des circuits électriques et électroniques du dispositif de commande de motorisation, à savoir le premier récepteur de signaux de commande 61, le circuit de commande principal 6, et le circuit électronique d’alimentation 5.

[0051] Les fonctions du circuit de commande auxiliaire 80 sont illustrées sur les figures 7 à 10, auxquelles il convient maintenant de se référer. On retrouve, sur chacune de ces figures, les organes essentiels du dispositif de commande de motorisation, à savoir la source d’énergie électrique 100, un ensemble de commande 200, le moteur électrique 3, le circuit de commande auxiliaire 80 et l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81.

[0052] L’ensemble de commande 200 comprend, de façon synthétique, les éléments connus illustrés sur la figure 1, à savoir le premier récepteur de signaux de commande 61, le circuit de commande principal 6 et le circuit électronique d’alimentation 5, qui constituent les circuits électroniques principaux de commande et d’alimentation.

[0053] Le circuit de commande auxiliaire 80 et l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81 constituent des circuits électroniques auxiliaires à faible consommation, alimentés en permanence à partir de la source d’énergie électrique 100, et qui sont ainsi aptes à assurer en permanence la réception et la mémorisation des signaux de commande 7.

[0054] Sur la figure 7, on a illustré l’état du dispositif de commande de motorisation au cours d’une phase d’attente, en attente de réception d’un éventuel signal de commande provenant d’une télécommande. Au cours de cette phase d’attente, le circuit de commande auxiliaire 80 envoie à l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81 un signal 82 qui le place dans le mode réception. Simultanément, au cours de cette phase d’attente, le circuit de commande auxiliaire 80 commande la coupure de la connexion électrique entre la source d’énergie électrique 100 et l’ensemble de commande 200, de façon à inhiber l’alimentation des circuits électroniques principaux de commande et d’alimentation (le premier récepteur de signaux de commande 61, le circuit de commande principal 6, et le circuit électronique d’alimentation 5). Pendant cette phase d’attente, comme illustré par les flèches de référence 90 et 91, seuls le circuit de commande auxiliaire 80 et l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81 sont alimentés à partir de la source d’énergie électrique 100. En pratique, cette alimentation se fait par l’intermédiaire d’un convertisseur DC-DC 100a approprié, étant observé que l’alimentation des circuits électroniques basses puissance du circuit de commande auxiliaire 80 et de l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81 nécessite généralement une tension de l’ordre de 3.3 V, alors que la source d’énergie électrique 100 présente une tension plus élevée, par exemple de 28.8 V.

[0055] Sur la figure 8, on a illustré l’état du dispositif de commande de motorisation au cours d’une phase de réception d’un signal de commande 7 provenant de la télécommande 8. Au cours de cette phase de réception, l’alimentation électrique des circuits est maintenue comme dans la phase d’attente. À réception du signai de commande 7, l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81 transmet le signal de commande 7 au circuit de commande auxiliaire 80, dont la fonction est alors de l’enregistrer.

[0056] Sur la figure 9, on a illustré l’état du dispositif de commande de motorisation au cours d’une phase de réveil. Au cours de cette phase de réveil, le circuit de commande auxiliaire 80 envoie à l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81 un signal 83 pour le placer en mode émission, et envoie à l’ensemble de commande 200 un signal 84 pour le mettre en éveil.

[0057] Sur la figure 10, que l'on peut considérer en combinaison avec la figure 1, on a illustré l’état du dispositif de commande de motorisation au cours d’une phase de transmission et de commande. Au cours de cette phase de transmission et de commande, le circuit de commande auxiliaire 80 commande tout d’abord le rétablissement de la connexion électrique entre la source d’énergie électrique 100 et l’ensemble de commande 200, comme indiqué par la flèche 92, de façon à rétablir l’alimentation des circuits électroniques principaux de commande et d’alimentation comprenant le premier récepteur de signaux de commande 61, le circuit de commande principal 6 et le circuit électronique d’alimentation 5. Ensuite, après un temps d’attente prédéterminé qui est choisi supérieur au temps nécessaire pour que, après rétablissement de son alimentation, le premier récepteur de signaux de commande 61 puisse reconnaître la trame des signaux de commande, le circuit de commande auxiliaire 80 transfert à l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81 une copie 70 du signal de commande 7 qu’il a précédemment enregistré au cours de la phase de réception, et provoque l’émission, par l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81, de cette copie 70 du signal de commande 7 à destination du premier récepteur de signaux de commande 61. De la sorte, cette copie 70 du signal de commande 7 parvient au circuit de commande principal 6, qui en décode la trame et produit les ordres de commande correspondants 60 (figure 1) transmis au circuit électronique d’alimentation 5 pour alimenter le moteur électrique 3 à partir de la source d’énergie électrique 100 et pour provoquer sa rotation dans le sens de rotation approprié et pendant la durée appropriée correspondant aux informations contenues dans la trame du signal de commande 7.

[0058] Ensuite, après exécution des ordres de commande 60, le circuit de commande auxiliaire 80 reconfigure l’ensemble en phase d’attente.

[0059] Le circuit de commande auxiliaire 80 peut, en pratique, être réalisé à partir d’un microcontrôleur, associé à une mémoire adaptée pour la mémorisation d’au moins un signal de commande 7, et programmé pour exécuter les étapes décrites ci- dessus en relation avec les figures 7 à 10. L’émetteur-récepteur 81 peut être constitué d’un circuit électronique habituellement utilisé pour remplir les fonctions de réception et d’émission d’ondes électromagnétiques à faible distance. Il en résulte alors que le circuit de commande auxiliaire 80 et l’émetteur-récepteur de signaux de commande 81 sont des circuits électroniques à faible consommation, ne nécessitant pas de présenter un état de veille à consommation réduite, et n’affectant pas de façon sensible l’autonomie du dispositif de commande de motorisation malgré leur état d’alimentation permanente.

[0060] Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2, la source d’énergie électrique 100 comprend un panneau solaire photo oltaïque 1, délivrant directement l’énergie sous forme électrique. La tension de sortie du panneau solaire photovoltaïque 1 est comprise dans une plage de 12 à 18 V environ, à savoir la plage habituelle des tensions de sortie des panneaux solaires photovoltaïques. La puissance de sortie du panneau photovoltaïque doit être la plus grande possible par rapport à la surface faible que l’on veut bien lui allouer. Une puissance typique de l’ordre de 5 ou 6 W crête peut convenir. La technologie utilisée pour le panneau photovoltaïque doit donc être assez performante, par exemple de type monocristalline ou polycristalline.

[0061] La source d’énergie électrique 100 comprend en outre une batterie d’accumulateurs 2, alimentée à partir du panneau solaire photovoltaïque 1 par l’intermédiaire d’un chargeur DC-DC 4 qui convertit l’énergie électrique de sortie à tension électrique faible du panneau solaire photovoltaïque 1 en une énergie électrique à tension électrique de recharge plus élevée, de l’ordre de 24 à 30 V environ, de la batterie d'accumulateurs 2.

[0062] Le moteur électrique à courant alternatif 3 est d’un type pouvant être alimenté par une tension électrique monophasée efficace dans la plage comprise entre 50 et 1000 volts, avantageusement de l’ordre de 230 V environ, et apte à délivrer un couple nominal de 10 Nm à 80 Nrn, par exemple un couple nominal de 50 Nm environ.

[0063] La tension nominale de la batterie d’accumulateurs 2 est comprise dans une plage de 24 à 30 V environ, constituant une tension électrique intermédiaire entre la tension nominale délivrée par le panneau solaire photovoltaïque 1 et la tension nominale d’alimentation du moteur électrique 3, permettant d'atteindre plus facilement la tension nécessaire au fonctionnement du moteur électrique 3.

[0064] En pratique, dans la batterie d’accumulateurs 2, chaque accumulateur est une batterie Li-lon ayant une tension nominale de 3.6 V et dont la capacité unitaire est de 2600 milliampères heures au minimum. Ainsi, la batterie d’accumulateurs 2 peut être réalisée par exemple par la mise en série de 8 accumulateurs de 3.6 V.

[0065] Pour permettre de recharger la batterie d’accumulateurs 2 à tension nominale comprise entre 24 et 30 volts environ, à partir du panneau solaire photovoltaïque 1 présentant une tension nominale inférieure, de 12 à 18 V environ, le chargeur DC- DC 4 est un circuit électronique élévateur de tension continue.

[0066] Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2, le chargeur DC-DC 4 est un convertisseur élévateur de tension, de type hacheur parallèle, dont les bornes d’entrée 40 et 41 sont connectées au panneau solaire photovoltaïque 1 , et dont les bornes de sortie 42 et 43 sont connectées à la batterie d’accumulateurs 2. Le chargeur DC-DC 4 comporte un commutateur électronique 44 de type MOSFET (transistor à effet de champ à grille isolée), piloté par un circuit de commande comprenant un microcontrôleur 47b et un circuit de mise en forme 47a. Le circuit source-drain du commutateur électronique 44 est connecté en série avec une inductance 45 aux bornes d’entrée 40 et 41 , et sa grille 46 reçoit, par l’intermédiaire du circuit de mise en forme 47a, un signal de commande impulsionnel généré par un microcontrôleur 47b. Un condensateur 48 est connecté aux bornes de sortie 42 et 43, et une diode Schottky 49 est connectée entre le commutateur électronique 44 et le condensateur 48.

[0067] Le microcontrôleur 47b comprend un programme enregistré par lequel le microcontrôleur 47b scrute l’information de tension électrique aux bornes d’entrée 40 et 41 , scrute l’information de courant électrique débité par le panneau solaire photovoltaïque 1, et pilote la commutation du commutateur électronique 44 de façon à rester le plus près possible du point de puissance maximum du panneau solaire photovoltaïque 1. Ce point de puissance maximum se situe à proximité des 80 % de la tension maximale délivrée par le panneau solaire photovoltaïque 1. Ce programme peut être du type généralement appelé MPPT (maximum Power Point Tracking), bien connu de l’homme du métier dans l’utilisation de panneaux solaires. [0068] Le microcontrôleur 47b est également programmé pour maintenir la tension de recharge des accumulateurs au bon niveau à chaque instant tout en limitant le courant si besoin est, notamment au moment de la recharge au-dessus de 80 % de la pleine charge des accumulateurs composant la batterie d’accumulateurs 2.

[0069] Le microcontrôleur 47b peut également être programmé pour équilibrer la charge des accumulateurs qui sont en série dans la batterie d’accumulateurs 2, par la commande de transistors associés à des résistances d’équilibrage qui assurent la décharge du surplus d’énergie des accumulateurs lorsque cela est nécessaire.

[0070] Pour permettre d'alimenter le moteur électrique 3 par une tension électrique alternative monophasée de 230 V environ à partir de la batterie d’accumulateurs 2 à tension nominale continue de 24 à 30 V environ, le circuit électronique d’alimentation 5 qui est interposé, entre la batterie d'accumulateurs 2 et le moteur électrique 3 (Figure 1), comprend deux étages successifs 5a et 5b qui transforment l’énergie électrique de sortie à tension électrique continue de la batterie d'accumulateurs 2 en une énergie électrique à tension alternative de sortie apte à alimenter le moteur électrique à courant alternatif 3. Des bornes d’entrée 50 et 51 du circuit électronique d’alimentation 5 sont connectées aux bornes 42 et 43 de la batterie d’accumulateurs 2, tandis que les bornes de sortie 52 et 53 sont connectées au moteur électrique à courant alternatif 3

[0071] On considère maintenant les figures 3 et 4, qui illustrent un mode de réalisation selon la présente invention pour le circuit électronique d’alimentation 5 permettant d’alimenter le moteur électrique à courant alternatif 3 à partir de l’énergie électrique à tension continue délivrée par la source d’énergie électrique 100.

[0072] La figure 3 illustre le premier étage 5a du circuit électronique d’alimentation 5, remplissant la fonction de convertisseur DC-DC élévateur de tension, pour convertir la tension continue relativement basse de la batterie d’accumulateurs 2 en une tension continue de valeur suffisamment élevée, au minimum équivalente à la tension de crête de l’onde de tension alternative finale envisagée pour l’alimentation du moteur électrique à courant alternatif 3.

[0073] Dans le mode de réalisation illustré, que l’on peut choisir pour des raisons d’efficacité, le premier étage DC-DC 5a comprend essentiellement un pont en H de quatre commutateurs électroniques 52a, 52b, 52c et 52d, qui sont avantageusement chacun de type MOSFET (transistor à effet de champ à grille isolée). Les commutateurs électroniques 52a et 52b sont tous deux connectés en série entre les bornes d’entrée 50 et 51, et leur point de jonction 55a est connecté à une première borne du primaire d’un transformateur élévateur de tension 54. De même, les commutateurs électroniques 52c et 52d sont tous deux connectés en série entre les bornes d’entrée 50 et 51 , et leur point de jonction 55b est connecté à la seconde borne du primaire du transformateur élévateur de tension 54.

[0074] Les grilles des commutateurs électroniques 52a, 52b, 52c et 52d reçoivent, par l’intermédiaire de circuits de mise en forme 56 et 57, des signaux de commande impulsionnels générés par un microcontrôleur 58 sur ses sorties 58a et 58b. Le microcontrôleur 58 est programmé pour piloter successivement par sa sortie 58a la conduction du couple de commutateurs électroniques 52a et 52d, puis par sa sortie 58b la conduction du couple de commutateurs électroniques 52b et 52c, produisant sur le primaire du transformateur 54 une alimentation en onde carrée à rapport cyclique 1/1.

[0075] Le secondaire du transformateur élévateur de tension 54 est connecté à l'entrée d’un élément redresseur 59, qui dans le mode de réalisation illustré est constitué de quatre diodes 59a, 59b, 59c et 59d, et qui est associé à un ou plusieurs condensateurs de filtrage 59e pour produire sur les bornes de sortie 59f et 59g une tension électrique redressée et filtrée.

[0076] Le transformateur élévateur de tension 54 est un transformateur haute fréquence, avantageusement de type planaire, apte à fonctionner à haute fréquence, par exemple à une fréquence de 50 kHz environ. Cela permet une transmission de puissance suffisante avec un transformateur à faible volume et faible encombrement. Dans un tel transformateur planaire, l’enroulement primaire et l’enroulement secondaire peuvent être chacun constitués d’un empilage de bobines élémentaires planes comprenant chacune une ou plusieurs couches de cuivre électriquement isolées les unes des autres et dont les extrémités sont connectées électriquement les unes aux autres, tandis que le circuit magnétique est constitué de noyaux en ferrite assemblés. Des exemples de tels transformateurs planaires sont décrits par exemple dans les documents EP 3300090 A1 ou US 7,663,460 B2. À titre d’exemple, de bons résultats peuvent être obtenus en utilisant un transformateur planaire de référence TP32D2402 produit et commercialisé par la société chinoise Shaanxi Gold-Stone Electronics Co., LTD.

[0077] Les commutateurs électroniques 52a, 52b, 52c et 52d fonctionnent à tension relativement réduite, la tension crête étant égale à la tension continue de la batterie d’accumulateurs 2, c’est-à-dire d’environ 24 V à 30 V. Pour produire la puissance nécessaire à l’alimentation du moteur 3, le courant transité doit être assez important, ce qui impose l’utilisation de transistors à effet de champ possédant des caractéristiques très bonnes à l’état passant. D’autre part, ces commutateurs électroniques doivent présenter une vitesse de commutation inférieure ou égale à la descente naturelle du courant lors d’une commutation, de façon à ne pas dissiper trop d’énergie inutilement lors des commutations.

[0078] On considère maintenant la figure 4, qui illustre le second étage 5b du circuit électronique d’alimentation 5. Ce second étage 5b est un convertisseur DC-AC qui transforme la tension de sortie continue du premier étage 5a en une tension alternative sinusoïdale apte à alimenter le moteur électrique 3. Dans le mode de réalisation illustré, ce second étage 5b se présente sous forme d’un pont en H constitué de quatre commutateurs électroniques 15a, 15b, 15c et 15d, qui sont avantageusement chacun de type MOSFET (transistor à effet de champ à grille isolée). Les commutateurs électroniques 15a et 15b sont tous deux connectés en série entre les bornes d’entrée 59f et 59g, et leur point de jonction 15e est connecté à une première borne de sortie 52 par l’intermédiaire d’un filtre passe bas 15. De même, les commutateurs électroniques 15c et 15d sont tous deux connectés en série entre les bornes d’entrée 59f et 59g, et leur point de jonction 15f est connecté à la seconde borne de sortie 53 par l’intermédiaire du même filtre passe bas 15.

[0079] Les grilles des commutateurs électroniques 15a, 15b, 15c et 15d reçoivent des signaux de commande impulsionnels générés par un microcontrôleur 15g sur ses sorties respectives. Le microcontrôleur 15g est programmé pour piloter successivement la conduction du couple de commutateurs électroniques 15a et 15d pour générer en sortie une impulsion positive 11a, puis la conduction du couple de commutateurs électroniques 15b et 15c pour générer en sortie une impulsion négative 11b, avec une modulation de largeur d’impulsions bipolaire produisant aux points de jonction 15e et 15f une tension de sortie 11 en créneaux à rapport cyclique variable telle qu’illustrée sur la figure 5.

[0080] Le filtre passe bas 15 peut par exemple comprendre une première inductance 15h en série entre le point de jonction 15e et la borne de sortie 52, une seconde inductance 15i en série entre le point de jonction 15f et la borne de sortie 53, et un condensateur 15j entre les bornes de sortie 52 et 53. En sortie du filtre 15, la tension appliquée au moteur 3 est proche d’une sinusoïde, comme illustré par la courbe 12 sur la figure 5.

[0081] La figure 6 illustre un caisson de motorisation 71 d’organe d’occultation ou de fermeture, l’emplacement du panneau photovoltaïque 1 en surface du caisson de motorisation 71, et l’emplacement de l’ensemble électronique 72 composé de la batterie d’accumulateurs et des différents circuits électroniques précédemment décrits, permettant l'alimentation et la commande du moteur électrique à courant alternatif à tension nominale de 230 V pour l’entraînement d’un organe d’occultation ou de fermeture. [0082] Grâce aux choix technologiques précédemment décrits, l’ensemble électronique 72 est particulièrement peu encombrant, occupant un volume sensiblement parallélépipédique ayant une longueur L inférieure ou égale à 350 mm, une hauteur H d’environ 70 mm, une profondeur P d’environ 20 mm. [0083] Cela permet de loger l’ensemble électronique 72 à l’intérieur du caisson de motorisation 71, en position adjacente au panneau photovoltaïque 1 qui elle-même est en surface du caisson de motorisation 71.

[0084] La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après.