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Title:
DEVICE FOR COUNTING TURNS OF A WHEEL BY MEANS OF A COIL AND COUNTER EQUIPPED WITH SAID COUNTING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/032521
Kind Code:
A1
Abstract:
A device for counting turns of a rotating member (8) rotating about an axis with respect to a housing (100), comprising a wheel (6) made from non-metal material rotatably connected to the rotating member and provided locally with at least one eccentric metal mass (7) leaving a part of the wheel uncovered, at least two coils (1, 2) that are separated from each other and fixedly mounted with respect to the housing facing a portion of the trajectory of the metal mass in such a way that at least all of the coils except one are always responsive to said metal mass and that each belong to an inductive circuit (10.1, 10.2) electrically connected to a counting unit (5). A counter incorporating such a device.

Inventors:
TEBOULLE HENRI (FR)
GAUDIN JEAN-MICHEL (FR)
MORO PAOLO (FR)
Application Number:
PCT/EP2016/067466
Publication Date:
March 02, 2017
Filing Date:
July 21, 2016
Export Citation:
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Assignee:
SAGEMCOM ENERGY & TELECOM SAS (FR)
International Classes:
G01D5/20; G01D4/02
Foreign References:
EP0467753A11992-01-22
EP0408084A11991-01-16
US20130197831A12013-08-01
DE4137695A11993-05-19
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
LAVAUD, Thomas et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de comptage de tours d'un élément tournant autour d'un axe par rapport à un bâti, comprenant une roue en matériau non métallique liée en rotation à l'élément tournant et pourvue localement d'au moins une masse métallique excentrée laissant une partie de la roue découverte, au moins deux bobines qui sont écartées l'une de l'autre et montées fixes par rapport au bâti en regard d'une portion de trajectoire de la masse métallique de telle manière qu' au moins toutes les bobines sauf une soient toujours sensibles à ladite masse métallique, la masse métallique étant agencée pour limiter un couplage entre les bobines, qui appartiennent chacune à un circuit inductif relié électriquement à une unité de comptage agencée pour : émettre périodiquement et sensiblement simultanément dans chaque circuit inductif une impulsion de tension selon une fréquence d'émission supérieure ou égale à quatre fois la fréquence maximale prédéterminée de rotation de la roue, détecter un signal oscillant de tension en sortie de chaque circuit inductif et le comparer à une tension de référence pour compter dans le signal un nombre d'oscillations supérieures à la tension de référence, et incrémenter d'un un compteur de tours à chaque fois que, pour l'un des circuits inductifs, ce nombre d'oscillations supérieures à la tension de référence devient compris dans une première plage prédéterminée de valeurs alors que, pour chacun des autres circuits inductifs, ce nombre devient compris dans une deuxième plage prédéterminée de valeurs ne comprenant aucun recouvrement avec la première plage.

2. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel la masse métallique s'étend sur un angle β (en degré) égal à : β = 360/N + a avec N le nombre de bobines et a l'angle d'un secteur angulaire de la roue dans lequel s'inscrit une projection de la bobine sur la roue.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2, dans lequel la masse métallique a une forme en portion d'anneau jouxtant la périphérie de la roue .

4. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel, pour un nombre N de bobines, la masse métallique comprend N parties qui ont des surfaces sensiblement identiques et qui sont séparées deux-à-deux par une fente s 'étendant sur une majeure partie d'un rayon de la roue, la fente ayant une largeur telle qu'elle a un effet négligeable sur le signal oscillant.

5. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel l'unité de comptage est agencée pour réaliser une opération d'ajustement de la tension d'impulsion pour chaque circuit inductif de telle manière que le nombre d'oscillations du signal oscillant supérieures à la tension de référence inférieur au seuil prédéterminé soit compris dans la deuxième plage prédéterminée en présence de la masse métallique en regard de la bobine et compris dans la première plage prédéterminée en l'absence de la masse métallique.

6. Dispositif selon la revendication 5, dans lequel la différence entre la première valeur et la deuxième valeur est égal à deux.

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'unité de comptage est agencée pour signaler une fraude si l'une quelconque des conditions suivantes est vérifiée :

- la somme des nombres d' oscillations supérieures à la tension de référence est supérieure ou égale à un deuxième seuil prédéterminé pour une même opération de comptage, - le nombre d' oscillations supérieures à la tension de référence est inférieur à un troisième seuil prédéterminé ou supérieur à un quatrième seuil prédéterminé pour au moins une des bobines,

le nombre d'oscillations supérieures à la tension de référence est supérieur à un cinquième seuil prédéterminé pour au moins deux bobines parmi les N bobines pour une même opération de comptage.

8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le comptage du nombre d' oscillations supérieures à la tension de référence débute après un temps prédéterminé pour s'affranchir d'effets transitoires.

9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la roue est pourvue d'une denture périphérique et un premier pignon denté est solidaire de l'élément tournant pour transmettre le mouvement de l'élément tournant vers la roue .

10. Dispositif selon la revendication 9, dans lequel un deuxième pignon engrène avec la roue et le premier pignon pour transmettre le mouvement de pivotement du premier pignon à la roue.

11. Dispositif selon la revendication 10, dans lequel les pignons et la roue ont des diamètres tels que la roue ait une fréquence de rotation inférieure à une fréquence de rotation du premier pignon.

12. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, comprenant une unité de détection de fraude agencée pour déterminer une forme d'enveloppe du signal oscillant de tension et rechercher une altération de 1' enveloppe .

13. Dispositif selon la revendication 7, dans lequel, si le nombre d'oscillations supérieures à la tension de référence est supérieur au cinquième seuil prédéterminé pour toutes les bobines pour une même opération de comptage, l'unité de comptage est agencée pour émettre un signal particulier prédéterminé pour signaler une fraude de type arrachement.

14. Compteur mécanique comportant un boîtier renfermant un élément tournant et un dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes.

15. Compteur selon la revendication 14, dans lequel la roue est pourvue d'une denture périphérique et un premier pignon denté est solidaire de l'élément tournant pour transmettre le mouvement de l'élément tournant vers la roue, la roue étant disposée vers une face arrière du boîtier.

Description:
Dispositif de comptage de tours d'une roue au moyen d' une bobine et compteur équipé de ce dispositif de comptage

La présente invention concerne le comptage de tours d' un élément tournant, par exemple dans le domaine des compteurs mécaniques tels que ceux utilisés pour la distr i bu ion de gaz, d' eau ou d' électricité . L'invention concerne également un tel compteur.

Il est connu un compteur de gaz comprenant un élément tournant autour d'un axe par rapport à un bâti de telle manière que la vitesse de rotation de l'élément tournant soit représentative de la quantité de gaz distribué. Le compteur comporte un dispositif de comptage du nombre de tours de l'élément tournant, comprenant un aimant excentré fixé à l'élément tournant et un relais magnétique, de type ampoule REED, sous tension monté fixe par rapport au bâti et relié à un circuit de comptage pour détecter le passage de l'aimant et ainsi compter le nombre de tours. Un inconvénient de ces dispositifs est leur consommation électrique qui interdit un fonctionnement de longue durée sur batterie et leur sensibilité aux fraudes puisque la présence d' un champ magnétique d'où qu' il vienne peut perturber le fonctionnement du dispositi f . 11 est connu également un dispositif de comptage dans lequel l'aimant est remplacé par une pièce métallique et le relais magnétique par une bobine d' un circu it résonant. Ce type de dispositif n'améliore qu'imparfaitement les dispositifs de comptage à aimant.

II est connu de frauder en écartant le détecteur

( relais magnétique ou bobine ) de 1 ' élément tournant de manière que le détecteur ne s'étende plus en regard de l'élément tournant afin de rendre le détecteur inopérant. Dans ces compteurs, l'élément tournant et le dispositif de comptage sont enfermés dans un boîtier externe auquel le dispositif de comptage est fixé par une vis accessible depuis l'extérieur du boîtier. Lors d'une tentative de fraude, la vis est ôtée de sorte que le dispositif de comptage soit décalé par rapport à l'élément tournant, empêchant le dispositif de comptage de détecter la rotation de l'élément tournant.

Il est connu de détecter le déplacement du dispositif de comptage et, donc, la tentative de fraude, au moyen d'un interrupteur actionné lors d'un retrait du boîtier. La fiabilité de la détection suppose cependant des tolérances de fabrication relativement fines. Il est connu par ailleurs de recourir à des moyens magnétiques ou inductifs sans que ces solutions n'aient donné pleinement satisfaction.

Un but de l'invention est d'améliorer les dispositifs de comptage existants.

A cet effet, on prévoit , selon 1 ' invention, un dispositif de comptage de tours d' un élément tournant autour d'un axe par rapport à un bâti, comprenant une roue en matériau non métallique liée en rotation à l'élément tournant et pourvue localement d'au moins une masse métallique excentrée laissant une partie de la roue découverte, au moins deux bobines qui sont écartées l'une de l'autre et montées fixes par rapport au bâti en regard d'une portion de trajectoire de la masse métallique de telle manière qu' au moins toutes les bobines sauf une soient toujours sensibles à ladite masse métallique, la masse métallique étant agencée pour limiter un couplage entre les bobines, qui appartiennent chacune à un circuit inductif relié électriquement à une unité de comptage agencée pour : émettre périodiquement et sensiblement simultanément dans chaque circuit inductif une impulsion de tension selon une fréquence d'émission supérieure ou égale à quatre fois la fréquence maximale prédéterminée de rotation de la roue, détecter un signal oscillant de tension en sortie de chaque circuit inductif et le comparer à une tension de référence pour compter dans le signal un nombre d' oscillations supérieures à la tension de référence , et incrémenter d' un un compteur de tours à chaque fois que, pour l'un des circuits inductifs, ce nombre d' oscillations supérieures à la tension de référence devient compris dans une première plage prédéterminée de valeurs alors que, pour chacun des autres circuits inductifs , ce nombre devient compris dans une deuxième plage prédéterminée de valeurs ne comprenant aucun recouvrement avec la première plage.

Lorsque la pièce métallique est proche de la bobine, la bobine est soumise à l'influence de la masse métallique de sorte que les propriétés d'amortissement du circuit inductif conduisent à une diminution du niveau en tension du signal oscillatoire amorti généré par la bobine . Ainsi , l' impulsion de tension ne sera pas amortie de la même manière en présence ou en l'absence de la masse métallique. Le comptage est basé sur la détection du nombre d'oscillations dont l' amplitude maximale est supérieure à la tension de référence. Ce mode de comptage est fiable et peu sensible aux tentatives de fraude. En outre, le dispositif de comptage n'est pas alimenté en permanence mais seulement lors de l'injection de l'impulsion de tension dans le circuit inductif, la détection du signal oscillant , la comparaison et l'incrémentation. Le dispositif de comptage est donc très économe et peut être alimenté par une batterie pendant une relativement longue durée. On note que la masse métallique est toujours détectée par au moins une des bobines . Ainsi, en cas de déplacement des bobines par rapport à la roue, aucune des bobines ne détecte la masse métallique permettant de révéler une tentative de fraude. L' utilisation de deux circuits inductifs permet d'augmenter la fiabilité du comptage (compte des demi- tours et levée d ' incertitude lorsque la masse métallique se trouve au voisinage d'une des bobines sans être en regard de celle-ci) et de diminuer la sensibilité à la fraude puisque le comptage suppose que seule une des bobines puisse ne pas être simultanément soumise à l'influence de la masse métallique.

De préférence, l'unité de comptage est agencée pour réaliser une opération d'ajustement de la tension d'impulsion pour chaque circuit inductif de telle manière que le nombre d'oscillations du signal oscillant supérieures à la tension de référence inférieur au seuil prédéterminé soit compris dans la deuxième plage prédéterminée en présence de la masse métallique en regard de la bobine et compris dans la première plage prédéterminée en l'absence de la masse métallique.

Les caractéristiques des circuits inductifs ont des propriétés (fréquence de résonance, niveau en tension du signal oscillant) qui peuvent évoluer avec le temps ou en fonction de la température.

Selon un mode de réalisation particulier, la roue est pourvue d' une denture périphérique et un premier pignon denté est solidaire de l'élément tournant pour transmettre le mouvement de l'élément tournant vers la roue .

Ainsi, la roue n'est pas fixée directement sur l'élément tournant, ce qui laisse plus de latitude pour son positionnement et pour celui du circuit inductif.

Avantageusement alors, un deuxième pignon engrène avec la roue et le premier pignon pour transmettre le mouvement de pivotement du premier pignon à la roue et les pignons et la roue ont des diamètres tels que la roue ait une fréquence de rotation inférieure à une fréquence de rotation du premier pignon.

En réduisant la fréquence de rotation de la roue, on peut limiter la fréquence d'émission d'impulsions de tension et donc limiter la consommation du dispositif de comptage .

De préférence, l'unité de comptage est agencée pour signaler une fraude si l'une quelconque des conditions suivantes est vérifiée :

- la somme des nombres d'oscillations supérieures à la tension de référence est supérieure ou égale à un deuxième seuil prédéterminé pour une même opération de comptage ,

le nombre d' oscillations supérieures à la tension de référence est inférieur à un troisième seuil prédéterminé ou supérieur à un quatrième seuil prédéterminé pour au moins une des bobines,

le nombre d'oscillations supérieures à la tension de référence est supérieur à un cinquième seuil prédéterminé pour au moins deux bobines parmi les N bobines pour une même opération de comptage.

Avantageusement, si le nombre d'oscillations supérieures à la tension de référence est supérieur au cinquième seuil prédéterminé pour toutes les bobines pour une même opération de comptage, l'unité de comptage est agencée pour émettre un signal particulier prédéterminé pour signaler une fraude de type arrachement.

L'invention a également pour objet un compteur équipé du dispositif de comptage du type' précité.

D' autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation particuliers non limitatifs de l'invention.

Il sera fait référence aux dessins annexés, parmi lesquels :

la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un compteur selon un premier mode de réalisation de l'invention ;

la figure 2 est une vue schématique d'un dispositif de comptage selon l'invention pour une position de l'élément tournant. , avec l'allure du signal oscillant produit par chaque circuit inductif ;

- les figures 3 à 5 sont des vues analogues à la figure 2 montrant le dispositif de comptage, pour d'autres positions de l'élément tournant ;

- la figure 6 est un schéma du circuit du dispositif de comptage ;

- la figure 7 est un graphique illustrant le fonctionnement du dispositif de comptage ;

- les figures 8a, 8b, 8c montrent l'allure du signal oscillant en l'absence de la masse métall ique, en présence de celle-ci , et en présence d'une fraude ;

- la figure 9 est une vue schématique, de dessus, de la roue d' un dispositif de comptage selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 10 est une vue analogue à la figure 9 pour un dispositif de comptage selon un troisième mode de réalisation de l' invention ;

- la figure 11 est une vue analogue à la figure 9 pour un dispositif de comptage selon un quatrième mode de réalisation de 1 ' invention .

L' invention est ici décrite en application à un compteur de gaz destiné à être installé dans un bâtiment privé pour raccorder une installation de distribution du gaz dans le bâtiment à un réseau externe de distribution du gaz. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à cette application et concerne aussi, notamment, les compteurs d'eau, d'électricité...

En référence aux figures 1 à 8c, le compteur comprend un bâti formant boîtier 100 dans lequel arrive un conduit 101 d'amenée de gaz, relié au réseau externe de distribution, et dont part un conduit 102 de l'installation de distribution de gaz. Les deux conduits sont reliés l'un à l'autre par un raccord 3 dans lequel s'étend une partie d'un élément tournant 4 entraînée en rotation par le gaz circulant dans le raccord depuis le conduit 101 vers le conduit 102 de telle manière que la rotation de l'élément tournant 4 soit représentative de la quantité de gaz passant dans le raccord 3. Cet agencement est connu en lui-même et ne sera pas plus décrit ici.

Le compteur comprend un dispositif, généralement désigné en 5, de comptage des tours de l'élément tournant 4. Le dispositif de comptage 5 comprend une roue 6 en matériau non métallique liée en rotation à l'élément tournant 4 et pourvue localement d'au moins une masse métallique excentrée 7 ayant une forme de secteur annulaire jouxtant la périphérie de la roue 6 et laissant découverte une partie 6' de la roue 6. La masse métallique 7 occupe ici un peu plus de la moitié de la roue 6. La roue 6 est pourvue d'une denture périphérique et un premier pignon denté 8 est solidaire de l'élément tournant 4 pour transmettre le mouvement de l'élément tournant 4 vers la roue 6 via un deuxième pignon denté 9 engrenant avec la roue 6 et le premier pignon 8. Les pignons 8, 9 et la roue 6 ont des diamètres tels que la roue 6 ait une fréquence de rotation inférieure à une fréquence de rotation du premier pignon 8. La roue 6 tourne ici deux fois moins vite que le premier pignon 8.

Le dispositif de comptage 5 comprend également deux circuits inductifs résonants , généralement désignés en 10.1, 10.2, reliés à une unité de comptage comportant ici un microcontrôleur 11.

Chaque circuit inductif 10.1, 10.2 comprend une bobine 1, 2 montée fixe par rapport au boîtier 100 en regard chacune d'une portion de trajectoire de la masse métallique 7 (seules les projections l' , 2' des bobines 1, 2 sur la roue 6 sont représentées sur les figures 2 à 5) . Les bobines 1 , 2 sont écartées l' une de l'autre de manière que chaque bobine 1, 2 soit sensible successi ement à la masse métallique 7 mais qu'au moins une des deux bobines soit toujours sensible à ladite masse métallique 1, c'est-à-dire qu'à un instant t, seule une des bobines 1, 2 peut ne pas être soumise à l'influence de la masse métallique 7, l'autre des bobines 1, 2 l'est forcément. En outre, la masse métallique 7 s'étend sur un angle β (en degré) égal à :

β = 360/N + a avec N le nombre de bobines et a l'angle en degré d' un secteur angulaire de la roue 6 dans lequel s'inscrit une projection d'une des bobines sur la roue. L'angle β vaut donc ici 180 + a. On notera que cette valeur d'angle permet d'assurer qu'au moins une des deux bobines soit toujours sensible à ladite masse métallique 7 en conservant une partie découverte de la roue 6 suffisante pour permettre un comptage fiable .

Chaque bobine 1, 2 a une extrémité haute reliée au convertisseur numérique analogique DAC du microcontrôleur 11 par des commutateurs 12.1, 12.2 et une extrémité basse reliée à une borne Al, A2 d'un commutateur 13 aya t une troisième borne reliée à la masse et une quatrième borne B reliée à 1 ' e trée positive d'un comparateur 14. Le comparateur 14 a une entrée négative reliée au convertisseur numérique analogique du microcontrôleur 11 et une sortie reliée à une entrée du microcontrôleur 11, intégrant un mécanisme permettant de compter les fronts montants (on pourrait également compter les fronts descendants au lieu des fronts montants) en sortie du comparateur dont la forme d'onde est un signal impulsionnel rectangulaire par exemple à 3,3 V.

La borne B du commutateur 13 est reliée via une diode 15 à un convertisseur analogique numérique CAN du microcontrôleur 11. Un condensateur 16 est monté entre la cathode de la diode 15 et la masse pour former un détecteur d' enveloppe du signal arrivant par la borne B du commutateur 13.

Le microcontrôleur 11 pilote les transistors 12.1, 12.2 entre leurs états passant et bloquant au moyen de signaux de commande Cmdl, Cmd2.

L'unité de comptage est agencée pour réaliser une opération de comptage en mettant en œuvre les étapes suivantes :

- émettre périodiquement et quasi simultanément dans chaque circuit inductif 10.1, 10.2 une impulsion de tension Vrefl, Vref2 , par l'intermédiaire d'une autre sortie de conversion numérique analogique du microcontrôleur 11, selon une fréquence d'émission supérieure à une fréquence maximale prédéterminée de rotation de la roue 6, et égale à au moins 4 fois ladite fréquence maximale de manière à pouvoir compter les tours de la roue 6 sans erreur à l'aide desdits circuits inductifs ,

- détecter un signal oscillant de tension SI, S2 en sortie du circuit inductif 10.1, 10.2 et le comparer à une tension de référence Vcc/2,

- incrémenter d'un un nombre de tours CT mémorisé après que les circuits inductifs 10.1, 10.2 ont livré successivement un signal oscillant ayant un nombre Ml, M2 d'oscillations supérieures à la tension de référence inférieur au seuil prédéterminé .

On comprend que le circuit inductif 10.1, 10.2 amortit l'impulsion de tension et fournit un signal oscillant. Selon que la masse métallique 7 est présente ou non sous la bobine, l'amortissement procuré par le circuit inductif 10.1, 10.2 est modifié (voir les figures 2 à 5) .

La tension respective des impulsions Vrefl et Vref est ajustée au préalable (en usine par exemple) , est légèrement supérieure à la tension de référence Vcc/2 et est ici égale respectivement à Vcc/2+|81| et Vcc/2+ ! ε2 ! . La valeur de cette tension permet de régler le nombre Ml, M2 du signal oscillant en présence et en l'absence de la masse métallique 7.

Le fonctionnement de l'invention va maintenant être décrit plus en détail.

Il est préférable de réaliser une étape de calibration (201) en usine. Pour chaque circuit inductif 10.1, 10.2, la tension Vrefl, Vrof2 est calibrée de telle manière que :

- en présence de métal, le nombre Ml, M2 d'oscillations supérieures à la tension de référence soit égal à 5 ;

- en l'absence de la masse métallique 7 sous la bobine 1, 2, le nombre Ml, M2 d'oscillations supérieures à la tension de référence soit égal à 7 ou 8.

Ceci revient à définir un seuil égal à 6, la différence de 2 entre les deux valeurs de nombre permettant de nettement discriminer l'absence et la présence de la masse métallique.

Il est ensuite procédé à une initialisation (étape 202) des variables de fonctionnement du dispositif de comptage :

- NT est le nombre de demi-tours de la roue 6

(soit, en théorie, le nombre de tours de l'élément tournant 4) ;

- CT est le nombre de tour de l'élément tournant 4 ;

- R est une variable d'état de l'unité de comptage ;

- DI indique quelle est la dernière bobine qui a détecté 7, 8 ou 9 impulsions (valeur 1 si bobine 1 et valeur 2 si bobine 2)

- Mlv et M2v indiquent la dernière valeur correcte ( 5 , 7 ou 8) mesurée pour chaque bobine .

- SAl (respectivement SA2) est un sémaphore égal à 1 tant que l'on est dans l'état où l'on mesure 6 pour la bobine 1 et 7 ou 8 pour la bobine 2 {respectivement 6 pour la bobine 2 et 7 ou 8 pour la bobine 1 pour SA2 ) , et égal à 0 sinon.

- Uln et U2n représentent le niveau de tension de l' enveloppe,

- El et E2 représentent la valeur moyenne des enveloppes des signaux oscillants Si, S2 (moyenne des N derniers Uln, U2n) .

Une fois le compteur installé, et en mode de fonctionnement normal, le dispositif de comptage est mis en veille pendant 200 ms (étape 203) pour économiser l'énergie. Ceci correspond à une fréquence d' échantillonnage de 5Hz, sachant que dans le mode de réalisation décrit, la fréquence de rotation maximale de la roue 6 est de 0 , 5Hz . On pourrait également travailler à une fréquence d'échantillonnage différente, par exemple de 7Hz , ce qui correspondrait alors à une période d'échantillonnage de 143ms au lieu de 200ms.

Les transistors 12.1, 12.2 sont alors à l'état bloquant et le commutateur 13 maintient les deux bobines 1, 2 à la masse.

A l'instant t=tn, la bobine 1 est excitée par l'injection de l'impulsion de tension. A cette fin, le transistor 12.1 est amené dans son état passant et, après 2ps (la capacité de la bobine 1 est alors chargée) , le commutateur 13 est commandé pour relier la bobine 1 à l'entrée positive du comparateur 14 et lui fournir le signal SI. A t=tn+t0, le nombre Ml est déterminé et, à t=tn+tl, le niveau de tension Uln est déterminé (étape 204) .

A l'instant t=tn+5(^s, la bobine 2 est excitée par l'injection de l'impulsion de tension. A cette fin, le transistor 12.2 est amené dans son état passant et, après 2 s (la capacité de la bobine 2 est alors chargée} , le commutateur 13 est commandé pour relier la bobine 2 à l'entrée positive du comparateur 14 et lui fournir le signai S2. A t=tn+5(^s+t0 , le nombre M2 est déterminé et, à t=tn+50 s+tl , le niveau de tension U2n est déterminé (étape 205). Typiquement, t0=lûps et tl=20 s.

Les valeurs moyennes des enveloppes El, E2 sont ensuite calculées (étape 206) .

On cherche ensuite à déterminer la véracité d' au moins l'une des conditions suivantes :

- Ml+M2>16 ;

- Ml<4 ;

- Ml>9 ;

- M2<4 ;

- M2>9 ;

- M1--4 et M2=9 ;

- Ml=9 et M2=4 ;

- Ml>6 et M2>6 ;

- El est inférieure à un seuil prédéterminé E seuil ;

- E2 est inférieure à un seuil prédéterminé E seuil.

Si l'une de ces conditions est vraie, une alerte à la fraude est émise (étape 208), avec indication d'arrachement dans le cas où Ml>6 et M2>6. En particulier, concernant les deux dernières conditions, on peut voir, par comparaison des figure 8a, 8b, 8c, que :

- la valeur moyenne de l'enveloppe du signal en l'absence de la masse métallique 7 et en l'absence d'une masse métallique externe (figure 8a) est supérieure à la valeur moyenne de l'enveloppe du signai en présence de la masse métallique 7 et en l'absence d'une masse métallique externe (figure 8b) ;

- la valeur moyenne de l'enveloppe du signal en présence de la masse métallique 7 et en l'absence d'une masse métallique externe (figure 8b) est supérieure à la valeur moyenne de l'enveloppe du signal en présence d'une masse métallique externe (figure 8c) .

Si aucune de ces conditions n'est vraie, on cherche à déterminer la véracité d'au moins l'une des conditions suivantes :

- Ml=4

- Ml=6

- Ml=9

- M2=4

- M2=6

- M2=9.

Ces conditions correspondent à une modification des propriétés d'amortissement des circuits inductifs 10.1, 10,2, Si l'une de ces conditions est vraie, il est nécessaire de procéder à une étape d' auto-calibration 210. Cette auto-calibration pourrait également être effectuée périodiquement, par exemple tous les 7 jours. L' uto-calibration est réalisée comme la phase de calibration en modifiant la valeur El, S2.

Si aucune de ces conditions n'est vraie, et également à la fin de l' auto-calibration, on cherche à déterminer la véracité de l'une des conditions suivantes (étape 220) : - Ml=8.

Si au moins l'une de ces conditions est vraie , la valeur Ml est attribuée à Mlv, et si M2v=0, alors si Mlv=5 alors M2 =7 sinon M2v=5 (étape 221) , et on passe à l'étape 222. Sinon, on passe à l'étape 222.

Puis, on cherche à déterminer la véracité de l'une des conditions suivantes (étape 222 } :

- M2=5 ;

- M2=7 ;

- M2=8.

Si au moins l'une de ces conditions est vraie, la valeur M2 est attribuée à M2v, et si Mlv=0, alors si M2v=5 alors Mlv=7 sinon Mlv=5 (étape 223) , et on passe à l'étape 224. Sinon, on passe à l'étape 224.

Ensuite, on cherche à déterminer la véracité des conditions suivantes (étape 224) :

- Ml=6 ;

- M2-7 ou M2=8.

Si ces conditions sont vraies, la valeur 1 est attribuée à SAl . Sinon, la valeur 0 est attribuée à SA1.

Ensuite, on cherche à déterminer la véracité des conditions suivantes (étape 225) :

- 2=6 ;

- Ml-7 ou Ml=8.

Si ces conditions sont vraies, la valeur 1 est attribuée à SA2. Sinon, la valeur 0 est attribuée à SA2.

Ensuite, on cherche à déterminer la véracité des condi tions suivantes ( étape 211 ) :

- R=0 ou R-2 ;

- 7<M1<9.

Si ces conditions sont vraies, la valeur 1 est attribuée à R et à DI (étape 212) puis la variable NT prend la valeur NT+1 et la variable CT prend la valeur NT lors d'une étape d'incrémentation 213. On reprend ensuite le cycle à la mise en veille du dispositif de comptage (203) .

Si au moins l'une de ces conditions n'est pas vraie, on cherche à déterminer la véracité des conditions suivantes (étape 214) :

- R=l ;

- 7<M2<9.

Si ces conditions sont vraies, la valeur 2 est attribuée à R et à DI (étape 215) puis la variable NT prend la valeur NT+1 et la variable CT prend la valeur NT lors de l'étape d'incrémentation 213. On reprend ensuite le cycle à la mise en veille du dispositif de comptage (203) .

Si au moins l'une de ces conditions n'est pas vraie, on cherche à déterminer la véracité des conditions suivantes (étape 216) :

- R=0 ou R=4 ;

- 7<M2<9.

Si ces conditions sont vraies, la valeur 3 est attribuée à R et la valeur 2 est attribuée à DI (étape 217) puis la variable NT prend la valeur NT+1 et la variable CT prend la valeur NT lors de l' étape d'incrémentation 213. On reprend ensuite le cycle à la mise en veille du dispositif de comptage (203).

Si au moins l'une de ces conditions n'est pas vraie, on cherche à déterminer la véracité des conditions suivantes (étape 218) :

- R---3 ;

- 7<M1<9.

Si ces conditions sont vraies, la valeur 4 est attribuée à R et la valeur 1 est attribuée à DI (étape 219) puis la variable NT prend la valeur NT+1 et la variable CT prend la valeur NT lors de l'étape d'incrémentation 213. On reprend ensuite le cycle à la mise en veille du dispositif de comptage (203) .

Si au moins l'une de ces conditions n'est pas vraie, on reprend le cycle à la mise en veille du dispositif de comptage (203) .

La masse métallique 7 peut avoir une autre forme que celle précédemment décrite.

Ainsi, en variante, pour un nombre N de bobines, la masse métallique 7 peut comprendre N parties qui ont des surfaces sensiblement identiques et qui sont séparées deux-à-deux par une fente s' étendant sur une majeure partie d'un rayon de la roue, la fente ayant une largeur telle qu' elle a un effet négligeable sur le signal oscil lant .

En référence à la figure 9 et selon le deuxième mode de réalisation, la masse métallique 7 comprend deux parties 7.1, 7.2 qui ont des surfaces sensiblement identiques et qui sont partiellement séparées par une fente 7.4 s' étendant sur une majeure partie d'un rayon de la roue 6. La fente 7.4 ne s'étend pas ici sur tout le rayon et laisse subsister une portion métallique 7.5 s' étendant au voisinage de la périphérie de la roue 6. La fente 7.4 laisse découverte une portion de la roue 6 très inférieure à la partie découverte 6' et ne gêne pas la détection .

En référence à la figure 10 et selon le troisième mode de réalisation, la masse métallique 7 comprend deux parties 7.1, 7.2 qui ont des surfaces sensiblement identiques et qui sont totalement séparées par une fente 7.4 s' étendant sur tout un rayon de la roue 6.

En référence à la figure 11 et selon le quatrième mode de réalisation, la masse métallique 7 comprend trois parties 7.1, 7.2, 7.3 qui ont des surfaces sensiblement identiques et qui sont totalement séparées deux-à-deux par une fente 7.4 s' étendant sur tout un rayon de la roue 6.

Le dispositif de comptage 5 comprend également trois circuits inductifs résonants reliés comme précédemment à une unité de comptage.

Chaque circuit inductif comprend une bobine dont seule la projection l', 2', 3' est représentée sur la figure 11. Les bobines sont montées comme précédemment en étant ici toutefois positionnées à 120 ° les unes des autres de manière que chaque bobine soit sensible successivement à la masse métallique 7 mais qu'au moins deux des bobines soient toujours sensibles à ladite masse métallique 7, c'est-à-dire qu'à un instant t, seule une des bobines peut ne pas être soumise à l'influence de la masse métallique 1, les deux autres bobines le sont forcément. En outre, la masse métallique 7 s'étend sur un angle β (en degré) égal à :

β = 360/N + a avec N le nombre de bobines et a l'angle en degré d'un secteur angulaire de la roue 6 dans lequel s'inscrit une projection d'une des bobines sur la roue . L'angle β vaut ici 120 + a . On notera que cette valeur d'angle permet d' assurer qu'au moins deux des trois bobines soient toujours sensibles à ladite masse métallique 7 en conservant une partie découverte de la roue 6 suffisante pour permettre un comptage fiable . La surface de la partie 6' doit pouvoir contenir entièrement la projection d'une bobine sur la roue 6 de telle manière que les bobines ne soient pas sensibles à la masse métallique 7 lorsqu'elles sont en regard de la partie 6'.

Bien entendu, l' invention n' est pas limitée aux modes de réalisation décrits mais englobe toute variante entrant dans le champ de l'invention telle que définie par les revendications.

En particulier, l'invention est applicable à tout compteur mécanique.

Le dispositif de comptage peut ne comporter qu' une bobine .

Le dispositif de comptage peut être dépourvu de dispositif de détection de fraude.