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Title:
DEVICE FOR DESTROYING ADIPOSE CELLS AND FOR DETACHING THE SKIN, AND ASSOCIATED TOOL
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/015444
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device characterised in that it consists of a needle formed by a full rod (10) of a rigid and biocompatible material, having a length of between approximately 80mm and 130mm and a diameter of between approximately 1.5 and 3mm, said rod (10) having a first so-called proximal part (1) with a smooth or substantially smooth outer surface, juxtaposed with a second so-called distal part (2), provided with at least one protruding element (3).

Inventors:
BENHAMOU MARTIAL (FR)
Application Number:
PCT/IB2014/063562
Publication Date:
February 05, 2015
Filing Date:
July 30, 2014
Export Citation:
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Assignee:
BENHAMOU MARTIAL (FR)
International Classes:
A61B17/32; A61B17/00
Domestic Patent References:
WO1999044515A11999-09-10
WO2014029486A12014-02-27
WO2002092145A22002-11-21
WO2010047434A12010-04-29
Foreign References:
FR2981840A12013-05-03
US20130096596A12013-04-18
US4227537A1980-10-14
US5181907A1993-01-26
FR2981840A12013-05-03
US20040215222A12004-10-28
Attorney, Agent or Firm:
JEANNET, Olivier (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Dispositif destiné à la destruction de cellules adipeuses et/ou au décollement de la peau , caractérisé en ce qu'il est constitué par une aiguille formée d'une tige pleine (10) en un matériau rigide et biocompatible, ayant une longueur comprise entre 80 mm et 130 mm environ et un diamètre compris entre 1,5 et 3 mm environ, cette tige (10) présentant une première partie (1), dite proximale, de surface extérieure lisse ou sensiblement lisse, juxtaposée à une deuxième partie (2), dite distale, équipée d' au moins un élément saillant (3 ;

30, 31, 32 ; 38).

Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la tige (10) comprend une pluralité d'éléments saillants, et ces éléments saillants sont filiformes, étant dénommés "poils" (3 ; 30, 31, 32).

Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits poils (3 ; 30,

31, 32) sont encastrés par leur première extrémité dans la tige (10), et libres à leur deuxième extrémité.

Dispositif selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits poils (3 ; 30, 31, 32) forment une seule pièce avec un manchon (35) engagé sur la tige (10).

Dispositif selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que lesdits poils (3 ; 30, 31, 32) forment au moins un ensemble dont la section extérieure transversale présente une valeur inférieure à l'une au moins de ses extrémités.

Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que les poils (3 ; 30, 31, 32) sont majoritairement orientés de façon à former un angle a avec l'axe longitudinal de ladite tige, ledit angle a étant aigu vis-à-vis de la partie proximale de l'aiguille.

Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que lesdits poils (3 ; 30, 31, 32) sont implantés dans la tige (10) selon une spirale, de préférence ayant un pas dit inversé.

8. Dispositif selon la revendication 3 et l'une des revendications 5 à 7, caractérisé en ce que des trous borgnes sont aménagés dans la tige (10) pour permettre l'encastrement des poils (3 ; 30, 31, 32).

9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que de un à trois poils (3 ;

30, 31, 32) sont encastrés dans la majorité desdits trous borgnes.

10. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisé en ce que l'extrémité desdits poils est effilée.

11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 10, caractérisé en ce que le diamètre desdits poils (3 ; 30, 31, 32) est compris entre 70 μιη et 120 um. 12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 11, caractérisé en ce que la longueur des poils varie entre 0,5 mm et 8 mm.

13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 2 à 12, caractérisé en ce que les poils (3 ; 30, 31, 32) sont implantés sur tout ou partie de la circonférence de la tige. 14. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit au moins un élément saillant est formé par au moins une paroi saillante (38) dont au moins un des bords (38a) est tranchant.

15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que chacune desdites parois saillantes (38) est en forme d'aileron, c'est-à-dire comprend un bord distal (38b) incliné vers le côté proximal de l'aiguille, ou de forme courbe.

Description:
DISPOSITIF DESTINE A LA DESTRUCTION DE CELLULES ADIPEUSES ET/OU AU DECOLLEMENT DE LA PEAU, ET OUTIL ASSOCIE

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

L'invention se rapporte au domaine des lyses adipocytaires c'est-à-dire des techniques visant à réduire les graisses sous-cutanées. Elle a pour objet un dispositif destiné à la destruction de cellules adipeuses et/ou au décollement de la peau, et un outil associé à ce dispositif.

Une forte demande de solutions pour affiner la silhouette a favorisé le développement de techniques de lyse adipocytaire destinées à réduire le nombre de cellules graisseuses. Ces techniques de type esthétique sont proposées en alternatives aux méthodes chirurgicales car moins invasives et moins onéreuses que la chirurgie esthétique. Leur mode d'action repose sur la destruction de cellules graisseuses (lyse adipocytaire) par rupture ou par solubilisation de la membrane de l'adipocyte. Ces techniques ne sont pas associées à une aspiration de la graisse ou liposuccion. Elles sont en général réservées à des volumes relativement modérés.

ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE

La destruction des cellules graisseuses peut être effectuée par différentes techniques connues : les techniques non invasives utilisant des agents physiques externes tels que la radiofréquence, le laser, les infrarouges, la cryothérapie ou des ultrasons focalisés. On connaît et on utilise aussi des techniques invasives associées à une effraction cutanée, avec introduction d'un agent chimique et/ou thermique dans le tissu adipeux.

Cependant on a connaissance de complications liées à des actes à visée esthétique utilisant ces méthodes.

Les éléments chiffrés connus, en France à ce jour : 23 cas recensés de complications graves dus à des actes de lipolyse par injection de solutions hypo-osmolaires et 38 cas de lésions dus à des actes de lipolyse par mésothérapie, permettent de présumer qu'il existe de nombreux autres cas, dans un domaine où les complications résultant d'actes à visée esthétique sont rarement relayées par des plaintes des patients eux-mêmes. Les complications les plus graves surviennent dans les jours ou semaines qui suivent les actes : hématomes étendus, infections (abcès ou infections multiples à mycobactéries nécessitant des traitements médico-chirurgicaux, ces infections pouvant évoluer vers une septicémie), nécroses cutanées non infectieuses qui nécessitent souvent des réparations chirurgicales.

Ces complications sont, pour certaines, suivies de séquelles invalidantes (douleurs chroniques, mobilité réduite...) et esthétiques. Il est inacceptable que des pratiques à visée esthétique fassent courir un risque de complications médico- chirurgicales graves à des personnes en bonne santé.

Concernant la lipoaspiration, il s'agit de détruire des cellules graisseuses par aspiration en dehors du corps, par exemple grâce à une canule aspirante qui aspire des volumes de graisse correspondant sensiblement à son volume. Par aspirations successives, on réalise des effondrements de volumes graisseux sous la peau de sorte que celle-ci présente au final un aspect non lisse, chiffonné. Par ailleurs cette intervention nécessite une coupure de la peau, sur un cm environ ainsi qu'une suture. Une réaction cicatricielle est donc présente. De plus la cicatrisation de la peau est réalisée en deux semaines environ alors que la rétractation de la peau prend de deux à six mois. Autrement dit, les irrégularités de surface cutanée (vagues, tôle ondulée) représentent un inconvénient important de cet art antérieur. Ces inconvénients et complications sont majeurs tant pour la personne traitée que pour l'opérateur.

Concernant les dispositifs ou instruments utilisés dans ces techniques, on connaît par exemple le document WO 02/092145 qui concerne une canule de liposuccion tabulaire ayant une partie distale rugueuse associée à une partie proximale lisse. Cette canule est creuse afin de faire circuler la graisse recueillie, à l'intérieur, selon son axe longitudinal. La rugosité est réalisée grâce à un ensemble de protubérances qui dépassent de la surface de la canule et qui débouchent à l'intérieur de la canule creuse. Une circulation d'un agent liquide peut être prévue afin de créer un flux d'évacuation des graisses détruites par la zone rugueuse de la canule.

II convient de souligner qu'une telle canule peut se boucher, ce qui représente un inconvénient décisif pour cette technique. Un dispositif comparable est divulgué dans la demande PCT WO 2010/047434 qui comprend une partie distale destinée à couper les graisses qui est fonctionnellement associée à l'intérieur de la canule dans laquelle peuvent circuler les graisses et un fluide en mouvement.

Le brevet US 5, 181,907 divulgue un dispositif ayant sensiblement la même fonction et doté d'un embout vibrant permettant de détruire les cellules de graisse, associé à une sorte de cage permettant de repousser les nerfs et les vaisseaux en dehors de la zone d'aspiration vers l'intérieur de la canule tabulaire.

Tous ces dispositifs connus présentent les inconvénients évoqués ci-dessus. En outre, la lipoaspiration peut générer une embolie graisseuse ou une infection des tissus. L'embolie graisseuse et l'infection des tissus peuvent conduire à de grands délabrements des parties molles, ventre, dos, cuisse, genoux, avec greffes de réparation et aussi à la septicémie. Ces conséquences graves ne peuvent être ignorées.

En outre, le document N° FR 2 981 840 décrit un dispositif d'abrasion pleurale, comprenant un corps tabulaire dont le diamètre peut aller de 3 à 10 mm et la longueur être comprise entre 5 et 20 cm, faisant que ce dispositif est sans relation avec l'objectif poursuivi par la présente invention. Il en est de même du dispositif selon le document N° US 2004/215222, qui est destiné à retirer un matériau tel que du thrombus, des plaques ou des amas d'un conduit corporel tel qu'un vaisseau sanguin.

EXPOSE DE L'INVENTION

L'invention vise à remédier aux inconvénients de l'état de la technique et notamment à proposer un dispositif destiné non pas à réaliser une aspiration des graisses, mais seulement leur destruction et/ou le décollement de la peau, d'une façon simple, fiable et sans effets secondaires, notamment en minimisant considérablement les traces ou lésions de la peau.

Pour ce faire, le dispositif selon l'invention est constitué par une aiguille formée d'une tige pleine en un matériau rigide et biocompatible, ayant une longueur comprise entre 80 mm et 130 mm environ et un diamètre compris entre 1,5 et 3 mm environ, cette tige présentant une première partie, dite proximale, de surface extérieure lisse ou sensiblement lisse, juxtaposée à une deuxième partie, dite distale, équipée d'au moins un élément saillant.

Par "saillant", on entend que ledit élément a une hauteur, selon une direction perpendiculaire à l'axe de la tige, au moins égale à environ 0,3 fois le diamètre de la tige, de préférence au moins égale à environ 0,5 fois le diamètre de la tige.

Ce type d'aiguille n'induit notamment pas de cicatrices ; il n'agresse quasiment pas la peau de la personne concernée, contrairement à tous les dispositifs de liposuccion ou lipoaspiration. En effet seule une piqûre constitue ici l'intrusion, qui n'abime pratiquement pas les fibres constitutives de la peau. La rançon cicatricielle est pratiquement inexistante.

De plus, la tige étant pleine, non seulement il n'y a aucun risque de bouchage comme dans les dispositifs de lipoaspiration, mais en outre le travail de destruction graisseuse, comme alternative à la lipoaspiration, et/ou de décollement de la peau, comme alternative au lifting, est plus précis et plus complet que dans l'art antérieur. Aucune source extérieure d'aspiration n'étant nécessaire, l'invention représente une réelle simplification vis-à-vis des systèmes existants équivalents.

La partie distale équipée dudit au moins un élément saillant permet de détruire les cellules graisseuses, qui seront ultérieurement et graduellement évacuées par l'organisme lui-même, de façon naturelle et non traumatisante, et/ou de décoller la peau de façon efficace et précise.

Selon un mode de réalisation possible de l'invention, la tige comprend une pluralité d'éléments saillants précités, et ces éléments saillants sont filiformes, étant dénommés "poils" ci-après.

Ces poils peuvent être encastrés par leur première extrémité dans la tige, et libres à leur deuxième extrémité.

Ces poils peuvent également former une seule pièce avec un manchon engagé sur la tige.

En outre, lesdits poils peuvent former au moins un ensemble dont la section extérieure transversale présente une valeur inférieure à l'une au moins de ses extrémités. Au moins un ensemble profilé, fuselé, constitue donc la partie équipée de poils saillants. Ce profil est préféré afin de mieux pénétrer dans la peau et de ne pas agrandir le trou réalisé par l'extrémité de la tige. Sans sortir du cadre de l'invention, plusieurs ensembles profilés peuvent être juxtaposés sur la longueur de ladite deuxième partie.

En outre, les poils sont de préférence majoritairement orientés de façon à former un angle a avec l'axe longitudinal de ladite tige, ledit angle a étant aigu vis- à-vis de la partie proximale de l'aiguille.

Avantageusement, lesdits poils sont implantés dans la tige selon une spirale, de préférence ayant un pas dit inversé, c'est-à-dire progressant de façon antihoraire dans le sens proximal-distal. Cet arrangement permet au praticien de réaliser des allers et retours de façon aisée et quasiment sans trace de passage de la tige à travers la peau. Une rapidité d'exécution est avantageusement obtenue.

Selon une variante testée avec succès, ladite spirale d'implantation des poils comprend de quatre à six spires qui s'étendent sur une longueur, mesurée selon l'axe principal de ladite tige, de 5 l'ordre de 30 mm.

Préférentiellement, des trous borgnes sont aménagés dans ladite tige pour permettre l'encastrement des poils. Ainsi, de un à trois poils peuvent être encastrés dans la majorité desdits trous borgnes.

De façon intéressante, l'extrémité des poils est effilée. Ceci augmente l'efficacité de l'aiguille.

Concernant le dimensionnement, le diamètre desdits poils peut être compris entre 70 μιη et 120 μιη ; le diamètre de ladite tige peut être compris entre 1,5 et 3 mm en fonction des dimensions de la zone à traiter. Il s'agit donc ici d'une dimension qui correspond à une aiguille, contrairement aux tiges destinées à la liposuccion dont le diamètre est nettement supérieur et qui par ailleurs doivent être creuses.

La longueur des poils peut varier entre 0.5 mm et 8 mm.

Sans sortir du cadre de l'invention, ladite partie distale occupe entre 2% et 70% de la longueur totale de la tige.

Par ailleurs, les poils peuvent être implantés sur tout ou partie de la circonférence de la tige. Selon un autre mode de réalisation possible de l'invention, bien adapté au traitement d'un visage, ledit au moins un élément saillant est formé par une paroi saillante dont au moins un des bords est tranchant.

Chacune de ces parois est avantageusement en forme d'aileron, c'est-à-dire comprend un bord distal incliné vers le côté proximal de l'aiguille, ou de forme courbe, favorisant son insertion sous la peau d'un patient.

Notamment, le bord proximal de chaque paroi saillante peut être tranchant et le bord distal être mousse.

Le bord proximal de chaque paroi saillante est avantageusement courbe. Les aiguilles selon l'invention peuvent être jetables, à usage unique.

L'invention concerne également un outil de destruction de cellules adipeuses qui comprend un dispositif dont les caractéristiques sont définies ci-dessus et qui peut être encastré dans une poignée ou relié à une poignée ; l'aiguille peut aussi être reliée par tout moyen connu en soi, à la poignée. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent : la figure 1, une vue de côté d'une aiguille selon un premier mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 2, une vue agrandie d'une extrémité distale d'une aiguille selon le mode de réalisation de la figure 1 ;

la figure 3, une vue de côté d'une aiguille selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ;

la figure 4, une vue agrandie d'une extrémité distale d'une aiguille selon le mode de réalisation de la figure 3 ;

la figure 5, une vue de côté de la tige avec les points d'implantation des poils ; la figure 6, une vue d'extrémité de la tige selon la figure 5 ;

la figure 7, un autre détail de la tige munie des points d'implantation des poils ;

- la figure 8, une vue d'extrémité de la tige selon la figure 7 ; la figure 9, une vue en perspective d'un outil selon un mode de réalisation de l'invention ;

la figure 10, une vue de côté, en coupe longitudinale, d'une aiguille selon un autre mode de réalisation de l'invention, reliée à une poignée et insérée dans un étui protecteur ;

la figure 11, une vue de l'extrémité distale de cette aiguille, à échelle agrandie et en coupe longitudinale ;

les figures 12 et 13 sont des vues similaires aux figures 10 et 11 d'une aiguille selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, également reliée à une poignée et insérée dans un étui protecteur ; et

la figure 14 est une vue de côté, similaire à la figure 2, d'encore un autre mode de réalisation de l'invention.

Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de référence identiques sur l'ensemble des figures. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION

La figure 1 illustre un mode de réalisation d'une aiguille selon l'invention. Cette aiguille est constituée d'une tige pleine 10, en un matériau biocompatible tel que l'inox, le titane ou encore l'or ou le platine ou tout matériau techniquement équivalent. L'aiguille comprend une première partie 1 dite proximale dont la surface extérieure est lisse ou sensiblement lisse ; une deuxième partie 2 de la tige est juxtaposée c'est-à-dire dans le prolongement longitudinal de la première partie 1.

La deuxième partie 2 présente des éléments filiformes saillants, dénommés ci- après "poils", afin de détruire les cellules graisseuses en contact avec elle.

La tige pleine 10 présente une section transversale circulaire ou polygonale. Son extrémité peut être arrondie (cf. figures 1 et 2) ou bien conique et effilée (cf. figures 3 et 4).

Selon un mode de réalisation de l'invention, la deuxième partie comprend des poils 3 encastrés par une première extrémité dans la tige 10, plus précisément dans la surface extérieure de la deuxième partie 2. Des trous borgnes peuvent alors constituer l'encastrement des poils dans la partie 2 de la tige 10. Ceci est une possibilité parmi d'autres ; sans sortir du cadre de l'invention une tige 10 entièrement moulée peut être envisagée.

Les poils 3 sont libres à leur deuxième extrémité afin de réaliser un effet de rugosité lorsque l'aiguille est coulissée d'avant en arrière selon son axe et/ou est tournée selon son axe, comme il sera explicité dans la suite de ce texte.

La figure 2 montre de façon plus détaillée la partie 2 munie d'un ensemble de poils 3 (ou brosse) qui en dépasse.

Selon les figures 1 et 2, les poils présentent une longueur différente selon leur position dans l'ensemble qu'ils forment ; ils sont plus courts à chaque extrémité de l'ensemble afin de donner à cet ensemble une forme profilée effilée. Autrement dit, les poils 3 forment au moins un ensemble dont la section extérieure transversale présente une valeur inférieure à l'une au moins de ses extrémités. De préférence un profil effilé à ses deux extrémités et renflé en son centre pourra être choisi. Par ailleurs, deux ou plus de deux ensembles de poils peuvent être prévus sur la longueur de la partie distale 2.

La figure 3 montre un autre mode de réalisation de l'invention qui se différentie du premier mode par une pointe de la tige 10 plus effilée ; ceci est une option, au choix du praticien. La figure 3 montre encore que plusieurs poils adjacents 30, 31, 32, ici trois poils, sont prévus et encastrés en un même point de la tige 10. L'homme de métier choisira l'une ou l'autre de ces options de la façon la plus appropriée. Une solution intermédiaire, avec des implantations de poils uniques et de poils multiples, fait partie de l'invention. Bien entendu le nombre de poils regroupés (ici trois) est purement illustratif et nullement limitatif.

Par ailleurs tout ou partie des poils 3 ; 30, 31, 32 peut présenter une partie effilée à son extrémité libre.

Les poils 3 sont majoritairement orientés de façon à former un angle a avec l'axe longitudinal (ou principal) de la tige 10 ; l'angle a, visible sur la figure 2 est un angle aigu vis-à-vis de la partie proximale 1 de l'aiguille. Il peut varier de 25 à 65° mais est couramment de l'ordre de 45°.

Afin de remplir correctement la fonction de destruction des cellules graisseuses, les poils présentent un diamètre compris entre 70μιη et 120μηι, de préférence de l'ordre de 70 um, valeur qui se rapproche de la taille d'une cellule graisseuse. A titre illustratif, le diamètre extérieur de la tige 10 représentée est compris entre 2 mm et 2.5 mm, ces valeurs pouvant être différentes en fonction des contraintes de fabrication et du choix de l'opérateur.

Concernant l'implantation des poils sur la partie 2 de la tige 10, il est préféré un agencement en spirale comme visible notamment sur les figures 5 et 7. Ce profil permet au praticien, par un mouvement de rotation de la tige autour de son axe longitudinal, d'assurer simultanément et aisément une pénétration ou au contraire un retrait de l'aiguille vis-à-vis de la surface de la peau.

Un pas dit inversé (c'est-à-dire progressant de façon antihoraire dans le sens proximal-distal) est préférentiellement choisi pour la spirale d'implantation ; ainsi une rotation de la tige dans le sens antihoraire permet un franchissement de la peau. Un pas non inversé peut également être choisi sans sortir du cadre de l'invention.

Selon un mode particulièrement avantageux, mais cependant purement illustratif, la spirale d'implantation comprend 4 à 6 spires qui s'étendent sur une longueur de l'ordre de 30 mm, sur une tige de longueur totale d'environ 110 mm. Des essais positifs ont été réalisés avec une longueur d'implantation de l'ordre de 20 mm, sur une tige ayant une longueur de 90 mm.

De façon plus générale, la partie distale 2 occupe entre 2% et 70% de la longueur totale de la tige pleine 10. Il s'agit de conserver une partie lisse 1 proximale et également une portion distale de tige au-delà de la partie distale 2, comme visible notamment sur les figures 1 et 3.

L'extrémité distale de l'aiguille située au-delà de la partie distale 2, est préférentiellement dépourvue de poils, par exemple sur une longueur de l'ordre de 15 mm.

De préférence, les poils sont implantés sur toute la circonférence de la tige 10, réalisant ainsi une sorte de brosse de volume cylindrique. Cette solution parait la plus efficace et simple d'utilisation. L'opérateur sait qu'un balayage (ou grattage) homogène est réalisé en faisant tourner l'aiguille sur 360°. Cependant, sans sortir du cadre de l'invention, les poils peuvent être implantés sur une partie seulement de la circonférence, notamment sous la forme de rangées longitudinales. Cette alternative est choisie pour le traitement de très petites zones ou lors de conformations anatomiques spécifiques.

L'invention porte en outre sur un outil de destruction de cellules adipeuses. Cet outil comporte une poignée 5 munie d'une aiguille telle que décrite ci-dessus. L'aiguille peut être encastrée par sa partie proximale lisse 1 dans la poignée, comme illustré par exemple sur la figure 9. L'aiguille peut également être reliée par exemple par encliquetage dans la poignée 5.

Bien entendu, la poignée 5 en elle-même peut présenter différentes formes et dimensions. L'outil peut être monobloc ou bien la poignée 5 et la tige 10 peuvent être deux éléments distincts adaptables l'un sur l'autre. L'outil peut par ailleurs être jetable, à usage unique.

Les figures 10 et 11 montrent une aiguille selon un autre mode de réalisation de l'invention, reliée à une poignée 5 et insérée dans un étui protecteur 40. Dans ce cas, comme visible sur la figure 11, les poils 3 forment une seule pièce avec un manchon 35 qui est engagé dans une gorge aménagée sur la tige 10. Ces poils 3 et le manchon 35 peuvent notamment être moulés en une seule pièce de matière synthétique, notamment être surmoulés sur la tige 10.

Dans la forme de réalisation montrée sur les figures 10 et 11, l'aiguille comprend deux rangées longitudinales de poils 3, diamétralement opposées.

Les figures 12 et 13 montrent une aiguille très similaire à celle des figures 10 et 11, sinon que l'aiguille comprend quatre rangées longitudinales de poils 3, disposées à 90° les unes des autres, et dont les extrémités libres s'inscrivent dans une spirale, comme représenté en traits fins sur la figure 13.

Dans un cas comme dans l'autre, l'extrémité distale de l'aiguille est arrondie et les poils 3 sont situés en retrait de cette extrémité, et l'étui 40 est percé axialement à son extrémité distale de manière à recevoir cette extrémité distale de l'aiguille. L'aiguille peut ainsi être stockée dans l'étui 40 sans risque que les poils 3 portent contre la paroi de l'étui. Ce dernier est en outre percé d'ouvertures favorisant la désinfection de l'aiguille. La figure 14 montre un autre mode de réalisation possible de l'invention, bien adapté au traitement d'un visage, dans lequel lesdits "poils" sont remplacés par deux parois saillantes 38 dont les bords proximaux 38a sont tranchants.

La tige 10 peut comprendre entre une et quatre parois saillantes 38, régulièrement réparties sur sa circonférence.

Chacune de ces parois 38 est en forme d'aileron, c'est-à-dire comprend un bord distal 38b mousse, de forme courbe, favorisant son insertion sous la peau d'un patient, chaque bord proximal tranchant 38a étant également courbe.

La présente invention améliore considérablement l'art antérieur en ce sens qu'elle ne nécessite pas d'hospitalisation de la personne suivie ; en outre les suites et conséquences d'une intervention sont quasiment sans effet secondaire négatif ; aucune douleur n'est perceptible car les nerfs, fibres musculaires et autres tissus ne sont pas touchés par l'aiguille ; la présente invention n'engendre pas de spoliation sanguine d'où une absence de fatigue ou autre traumatisme post intervention ; de plus l'invention ne nécessite pas de porter une gaine de contention car, comme déjà souligné, il s'agit de détruire les cellules graisseuses sans les aspirer, de sorte que l'aspect peau chiffonnée n'existe pas ici.

La présente invention permet un remodelage de la silhouette, de façon progressive, définitive et totalement ambulatoire.