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Title:
DEVICE FOR THE DIMENSIONAL INSPECTION OF CONTAINERS HAVING CONTACT OPTICAL DETECTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/007993
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an inspection device comprising: • - a movable element (6) moved relative to a frame (7) and provided with an external control gauge (14) and an internal control gauge (15), • - optical systems (35, 37) for detecting the contact occurring between the internal gauge (15) and the external gauge (14) and the container (2), Each optical detection system (35, 37) comprises: • - a system (70) for transmitting/receiving an optical beam (71) in a direction parallel to the direction of movement of the movable element, • - a mechanism (72, 73) installed on the movable element (6), for transforming the displacement movement of the gauge (14, 15) relative to the movable element (6) into a movement that obstructs or ceases to obstruct the optical beam (71).

Inventors:
LEPRAT ETIENNE (FR)
Application Number:
PCT/FR2014/051830
Publication Date:
January 22, 2015
Filing Date:
July 17, 2014
Export Citation:
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Assignee:
MSC & SGCC (FR)
International Classes:
G01B5/08; G01B21/10; G01N21/90
Domestic Patent References:
WO2012042175A12012-04-05
WO2007096585A12007-08-30
Foreign References:
JP2012129454A2012-07-05
Attorney, Agent or Firm:
THIBAULT, Jean-Marc et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 - Dispositif d'inspection pour les bagues et cols de récipients (2), comportant :

- un équipage mobile (6) entraîné par rapport à un bâti (7), en un mouvement alternatif selon une direction de déplacement parallèle à l'axe de symétrie des récipients et avec une course maximale, l'équipage mobile étant équipé d'un calibre externe (14) de contrôle de l'extérieur de la bague des récipients et d'un calibre interne (15) de contrôle de l'intérieur de la bague et du col des récipients, les calibres externe (14) et interne (15) étant montés mobiles indépendamment l'un de l'autre et par rapport à l'équipage mobile (6) selon une direction de déplacement parallèle à la direction de déplacement de l'équipage mobile,

- un système (30) de mesure de la position de l'équipage mobile (6) par rapport au bâti, dans la direction de déplacement, tes mesures de la position de l'équipage mobile étant fournies à une unité de traitement (31),

- un système de détection (35) du contact intervenant entre le calibre interne (15) et le récipient (2), Sors du mouvement de l'équipage mobile (6), les occurrences de contact étant fournies à l'unité de traitement (31),

- un système de détection (37) du contact intervenant entre le calibre externe (14) et le récipient (2), lors du mouvement de l'équipage mobile, les occurrences de contact étant fournies à l'unité de traitement (31),

- et une unité de traitement (31) permettant qu'en fonction des mesures de la position de l'équipage mobile (6) et des occurrences de contact entre les calibres (14, 15) et le récipient (2), de déterminer la conformité dimensionnelle des bagues et/ou cols des récipients et les types de défauts pour les récipients dimensionnellement non conformes,

caractérisé en ce que chaque système de détection (35, 37) du contact d'un calibre comporte :

- un système d'émission-réception (70) d'un faisceau optique (71) selon une direction parallèle à la direction de déplacement de l'équipage mobile et selon un segment de longueur au moins égale à Sa course maximale de l'équipage mobile (6), le système d'émission-réception étant porté par ie bâti,

- un mécanisme (72, 73) embarqué sur l'équipage mobile (6), de transformation du mouvement de déplacement du calibre (14, 15) par rapport à l'équipage mobile (6), en un mouvement venant obstruer ou cesser d'obstruer le faisceau optique (71) pour détecter l'occurrence du contact du calibre quelle que soit !a position de l'équipage mobile (6).

2 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme de transformation de mouvement (72, 73) transforme le mouvement de déplacement linéaire du calibre (14, 15) en un mouvement de pivotement d'une cible (74) dans un plan contenant le faisceau optique.

3 - Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que ie mécanisme de transformation de mouvement (72, 73) comporte un mécanisme à ciseaux (75) articulés et monté entre l'équipage mobile (6) et le calibre (14, 15).

4 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme de transformation de mouvement (72, 73) transforme le mouvement de déplacement linéaire du calibre en un mouvement de rotation dans un plan perpendiculaire à la direction du faisceau optique.

5 - Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le mécanisme de transformation de mouvement (72, 73) comporte une liaison hélicoïdale (81) associée à une liaison plan (82).

6 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le système d'émission-réception (70) du faisceau optique comporte un émetteur (E) et un récepteur ( ) de faisceau optique (71) montés en vis-à-vis en étant écartés d'au moins la course maximale de l'équipage mobile (6).

7 - Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ie système d'émission-réception (70) du faisceau optique comporte un émetteur (E) et un récepteur (R) du faisceau optique montés ensemble et à l'opposé desquels est monté un réflecteur optique (Ri).

Description:
DISPOSITIF DE CONTRÔLE DI ENSIONNEL DE RECIPIENTS A DETECTION OPTIQUE DE CONTACT

La présente invention concerne le domaine technique de l'inspection d'objets creux ou récipients au sens général, tels que par exemple des bouteilles, des pots, des flacons notamment en verre en vue de déceler d'éventuels défauts dimensionnels ou de surface présentés par un tel récipient.

Dans le domaine technique de l'inspection de récipients notamment en verre, il est prévu après leur fabrication, de réaliser différents contrôles notamment du goulot ou de la bague du récipient (diamètres interne/externe, étanchéité, hauteur) et du col du récipient (diamètre intérieur, profil intérieur, brochage).

Afin de réaliser de telles inspections, il est connu d'utiliser un ou plusieurs dispositifs comportant chacun une tête d'inspection destinée à être abaissée soit sur une distance précise en fonction de la nature du récipient, soit pour venir en contact avec le récipient, soit pour être en appui sur le récipient le temps de l'inspection. De manière classique, une telle inspection est réalisée à l'aide d'une machine présentant soit un convoyeur linéaire adapté pour maintenir les récipients dans des positions précises, soit un convoyeur à étoiles, avec un mouvement circulaire indexé pour placer les récipients en relation avec différents postes de contrôle. Chaque tête d'inspection est déplacée selon un mouvement vertical alternatif pour un convoyeur à étoiles tandis que pour un convoyeur linéaire, la tête d'inspection présente de façon supplémentaire, un déplacement horizontal.

Le brevet FR 2 818 748 décrit un dispositif d'inspection comportant une tête montée sur une glissière horizontale qui est fixée sur un chariot déplacé selon des mouvements alternatifs verticaux par une courroie montée entre une poulie folle et une poulie menée par un servomoteur. L'un des inconvénients d'un tel dispositif est la masse déplacée relativement importante, ce qui limite la vitesse et l'accélération de déplacement de la tête d'inspection. Il s'ensuit que la cadence d'inspection des récipients est limitée, ce qui représente un inconvénient majeur dans le processus de production en ligne de récipients. Un autre inconvénient d'un tel dispositif connu apparaît lorsque la tête d'inspection est destinée à venir en contact avec le récipient. En effet, la course de la tête d'inspection n'est pas définie à cause de la dispersion de hauteur des récipients et des défauts qui influent sur cette course comme ceux ne permettant pas à la tête d'inspection de descendre lors d'une opération de brochage. Aussi, compte tenu de l'indétermination de cette course et de ia masse embarquée, il peut survenir un choc important entre la tête d'inspection et le récipient, ce qui est susceptible d'entraîner la détérioration du récipient et/ou de la tête d'inspection. Enfin un tel dispositif ne permet pas de déterminer la provenance des défauts détectés.

Le brevet GB 1 432 120 décrit un dispositif pour inspecter les récipients comportant plusieurs postes de contrôle dont l'un vise à contrôler la conformité dimensionnelie des bagues et des cols des récipients. Ce poste de contrôle comporte un équipage mobile entraîné par un système de motorisation selon un mouvement alternatif par rapport au bâti du dispositif, dans une direction de déplacement parallèle à l'axe de symétrie des récipients. Cet équipage mobile est équipé d'un calibre externe de contrôle de l'extérieur de la bague des récipients et d'un calibre interne de contrôle de l'intérieur de la bague et du col des récipients.

Le dispositif décrit par ce document GB 1 432 120 possède les mêmes inconvénients que le dispositif d'inspection décrit par le brevet FR 2 818 748.

Il est également connu par la demande de brevet FR 2 174 203 une machine d'inspection pour les bagues et cols de récipients comportant un équipage mobile entraîné par un système de motorisation selon un mouvement alternatif cyclique par rapport à un bâti de la machine. L'équipage mobile est déplacé selon une direction verticale parallèle à l'axe de symétrie des récipients. L'équipage mobile est équipé d'un calibre ou gabarit de contrôle de l'extérieur de la bague. Ce gabarit est monté à l'extrémité d'un manchon inférieur guidé en coulissement vertical alternatif par rapport au bâti. L'équipage mobile comporte également un manchon supérieur monté coaxialement à l'intérieur du manchon inférieur et pourvu d'un calibre ou d'une jauge de contrôle du goulot Ce manchon supérieur est entraîné en déplacement vertical alternatif pour assurer l'engagement de la jauge de contrôle à l'intérieur du goulot du récipient.

Chaque manchon est pourvu d'un collet destiné à passer à l'intérieur d'une encoche d'un levier lorsque le gabarit et la jauge occupent une position correspondant à un récipient non défectueux. Si le récipient ne respecte pas les tolérances prescrites, l'un et/ou l'autre des manchons occupe une position dans laquelle le collet actionne le levier qui déclenche un commutateur indiquant que les dimensions de la bouteille ne répondent pas aux tolérances prédéterminées.

Un tel dispositif permet de savoir si le défaut détecté provient du goulot ou de l'extérieur de la bague. Toutefois, un tel dispositif ne permet pas de déterminer la nature du défaut dimensionne! détecté par la jauge comme par exemple un goulot trop étroit ou trop grand et par le gabarit comme par exemple une bague trop grande ou trop petite.

Or, il apparaît important de discriminer la nature des défauts présentés par les récipients défectueux pour permettre d'agir au mieux sur le procédé de fabrication de ces récipients.

La demande de brevet F 2 973 107 décrit un dispositif de contrôle dimensionnel de récipients mettant en œuvre une tête de calibrage comportant notamment un calibre externe et un calibre interne. Un tel dispositif comporte également des moyens de détection d'un écart de position du calibre interne par rapport au calibre externe permettant de caractériser le défaut de débouchage. Ces moyens de détection comportent des moyens de visée optique selon une direction perpendiculaire au déplacement de l'équipage mobile comportant un émetteur d'un faisceau lumineux et une cellule de réception placée en vis-à-vis. L'écart de position du calibre interne par rapport au calibre externe est détecté grâce à l'actionnement d'une cible qui obstrue ou non la cellule de réception. La cellule détecte donc leur position relative lorsque l'équipage mobile est en position basse, les calibres étant normalement au contact maximum avec le récipient. Un tel dispositif permet de détecter des défauts de diamètre de débouchage. Toutefois, un tel dispositif ne permet pas de déterminer la conformité dimensionnelle des bagues et/ou des cols des récipients et des différents types de défauts pour les récipients dimensîonneliement non conformes comme la hauteur et le diamètre interne de brochage et le diamètre de débouchage et le diamètre externe.

La demande de brevet FR 2 965 344 décrit un dispositif d'inspection pour les bagues et cols de récipients comportant un équipage mobile entraîné en mouvement alternatif par rapport à un bâti selon une direction de déplacement parallèle à l'axe de symétrie des récipients. Cet équipage mobile est équipé d'un calibre externe de contrôle de l'extérieur de la bague des récipients et d'un calibre interne de contrôle de l'intérieur de la bague et du col des récipients. Les calibres externe et interne sont montés mobiles indépendamment l'un de l'autre et par rapport à l'équipage mobile, selon une direction de déplacement parallèle à la direction de déplacement de l'équipage mobile.

Un tel dispositif comporte également un système de mesure dans la direction de déplacement de la position de l'équipage mobile par rapport au bâti. Ce dispositif comporte également un système de détection du contact intervenant entre le calibre interne et le récipient lors du mouvement de l'équipage mobile permettant de détecter les occurrences de contact du calibre interne avec le récipient. De même, ce dispositif comporte un système de détection du contact intervenant entre le calibre externe et le récipient lors du mouvement de l'équipage mobile permettant de détecter les occurrences de contact entre le calibre externe et le récipient. En fonction des mesures de la position de l'équipage mobile et des occurrences de contact entre les calibres et le récipient, l'unité de traitement de ce dispositif permet de déterminer la conformité dimensionnelle des bagues et/ou des cols des récipients et les types de défauts pour les récipients dimensionnellement non conformes. Chaque système de détection de contact comprend un capteur dont une partie est montée solidaire de l'équipage mobile et une autre partie solidaire des calibres. Le capteur de contact détecte ainsi la mise en vis-à-vis des parties du capteur au moment du contact des calibres avec le récipient. Les inconvénients d'un tel dispositif sont liés au montage du capteur sur l'équipage mobile qui impose la mise en place d'une connexion électrique entre le capteur embarqué et l'unité de traitement fixe. Outre l'inconvénient lié à la surcharge à déplacer, les vitesses et accélérations de l'équipement mobile imposent des contraintes sur le capteur embarqué entraînant sa fragilité.

Par ailleurs, dans l'état de la technique, il est connu par notamment les documents WO 2007/096585 et JP 2012 129454, des capteurs optiques comportant un émetteur de lumière et un récepteur de lumière. De tels capteurs optiques permettent de détecter la présence d'un objet venant se positionner entre l'émetteur de lumière et le récepteur de lumière. De tels capteurs qui détectent la présence d'un objet ne donnent pas l'information sur les occurrences de contact entre les calibres et les récipients, cette information étant indispensable pour vérifier la conformité dimensionnelle des bagues et des cols des récipients.

L'objet de la présente invention vise à remédier aux inconvénients de l'état de la technique en proposant un dispositif permettant d'inspecter à haute cadence la bague et le col de récipients pour vérifier la conformité dimensionnelle des bagues et des cols des récipients et connaître le type de défauts détectés, un tel dispositif étant résistant, précis et peu encombrant.

Pour atteindre un tel objectif, l'objet de l'invention concerne un dispositif d'inspection pour les bagues et cols de récipients, comportant :

- un équipage mobile entraîné par rapport à un bâti, en un mouvement alternatif selon une direction de déplacement parallèle à l'axe de symétrie des récipients et avec une course maximale, l'équipage mobile étant équipé d'un calibre externe de contrôle de l'extérieur de la bague des récipients et d'un calibre interne de contrôle de l'intérieur de la bague et du col des récipients, les calibres externe et interne étant montés mobiles indépendamment l'un de l'autre et par rapport à l'équipage mobile selon une direction de déplacement parallèle à la direction de déplacement de l'équipage mobile,

- un système de mesure de la position de l'équipage mobile par rapport au bâti, dans la direction de déplacement, les mesures de la position de l'équipage mobile étant fournies à une unité de traitement,

- un système de détection du contact intervenant entre le calibre interne et le récipient, lors du mouvement de l'équipage mobile, les occurrences de contact étant fournies à l'unité de traitement,

- un système de détection du contact intervenant entre Se calibre externe et le récipient, lors du mouvement de l'équipage mobile, les occurrences de contact étant fournies à l'unité de traitement,

- et une unité de traitement permettant qu'en fonction des mesures de la position de l'équipage mobile et des occurrences de contact entre les calibres et le récipient, de déterminer la conformité dimensionnelle des bagues et/ou cols des récipients et les types de défauts pour les récipients dimensionnellement non conformes.

Selon l'invention, chaque système de détection du contact d'un calibre comporte :

- un système d'émission-réception d'un faisceau optique selon une direction parallèle à la direction de déplacement de l'équipage mobile et selon un segment de longueur au moins égale à la course maximale de l'équipage mobile, le système d'émission étant porté par le bâti,

- un mécanisme embarqué sur l'équipage mobile, de transformation du mouvement de déplacement du calibre par rapport à l'équipage mobile, en un mouvement venant obstruer ou cesser d'obstruer le faisceau optique pour détecter l'occurrence du contact du calibre quelle que soit la position de l'équipage mobile.

De plus, le dispositif selon l'invention comporte en outre en combinaison au moins l'une et/ou l'autre des caractéristiques additionnelles suivantes : - le mécanisme de transformation de mouvement transforme le mouvement de déplacement linéaire du calibre en un mouvement de pivotement d'une cible dans un plan contenant !e faisceau optique,

- le mécanisme de transformation de mouvement comporte un mécanisme à ciseaux articulés et monté entre l'équipage mobile et le calibre,

- le mécanisme de transformation de mouvement transforme le mouvement de déplacement linéaire du calibre en un mouvement de rotation dans un plan perpendiculaire à la direction du faisceau optique,

- le mécanisme de transformation de mouvement comporte une liaison hélicoïdale associée à une liaison plan,

- le système d'émission-réception du faisceau optique comporte un émetteur et un récepteur de faisceau optique montés en vis-à-vis en étant écartés d'au moins la course maximale de l'équipage mobile,

- le système d'émission-réception du faisceau optique comporte un émetteur et un récepteur du faisceau optique montés ensemble et à l'opposé desquels est monté un réflecteur optique.

Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention.

La Figure 1 est une vue en coupe élévation schématique du dispositif d'inspection conforme à l'invention en position haute par rapport à un récipient.

La Figure 2 est une vue en coupe élévation schématique du dispositif d'inspection conforme à l'invention en position de contrôle d'un récipient.

La Figure 3 est une vue en coupe élévation schématique montrant une variante de réalisation du système d'émission-réception d'un faisceau optique.

La Figure 4 est une vue en coupe élévation schématique montrant un autre exemple de réalisation d'un mécanisme de transformation de mouvement faisant partie du système de détection conforme à l'invention.

Les Figures 5A et 5H sont des vues en coupe élévation montrant différentes configurations du dispositif d'inspection correspondant respectivement à un contrôle du diamètre de bague mauvais correspondant à une bague trop grande, un débouchage correct et un diamètre bague correct, un contrôle du diamètre de bague mauvais correspondant à une bague trop petite, un débouchage mauvais correspondant à un débouchage trop petit, un débouchage mauvais correspondant à un débouchage trop grand, un débouchage mauvais correspondant à un débouchage col bouché, un dégagement des outillages et une détection correspondant à l'absence d'un récipient.

Tel que cela ressort plus précisément de la Fig. 1, l'objet de l'invention concerne un dispositif d'inspection 1 permettant d'inspecter à haute cadence, des récipients creux 2 de toute nature appropriée par exemple en verre présentant un axe de symétrie X. De manière classique, chaque récipient 2 présente un col 3 pourvu d'une bague 4 délimitant intérieurement une ouverture 5 d'accès à l'intérieur du récipient 2. De manière plus précise, le dispositif d'inspection 1 permet de contrôler le col 3 et la bague 4 de récipients 2 afin de déterminer la conformité dimensionnelle des bagues et des cols des récipients et le type de défauts pour les récipients dimensionnellement non-conformes.

Le dispositif d'inspection 1 est destiné à équiper toute machine de production de récipients qui sont amenés à haute cadence, au droit du dispositif d'inspection 1 à l'aide de tous moyens appropriés. La machine de production et les moyens d'amenée du récipient jusqu'au dispositif d'inspection 1 et les moyens de manutention des récipients ne sont pas décrits car ils sont bien connus de l'homme du métier et ne font pas partie précisément de l'objet de l'invention. Le dispositif d'inspection 1 est monté sur le châssis d'une machine d'inspection intégrée ou rapportée dans la machine de production. Dans l'exemple illustré, il est à noter que les récipients 2 sont amenés au droit du système d'inspection 1 en étant dans une position dressée ou verticale de sorte que l'axe X de symétrie de la bouteille peut être considéré comme s'étendant selon une direction verticale.

Le dispositif d'inspection 1 comporte un équipage 6 mobile par rapport à un bâti porteur 7. L'équipage mobile 6 est entraîné par un système de motorisation 9 pour assurer le déplacement alternatif de l'équipage mobile dans une direction de déplacement parallèle à l'axe de symétrie X des récipients 2. Dans l'exemple illustré, l'équipage mobile 6 présente ainsi pour chaque récipient 2, un mouvement de descente et un mouvement de remontée selon une direction de déplacement vertical puisque la bouteille 2 occupe une position dressée lors de son inspection par le dispositif 1 selon l'invention. Bien entendu, le dispositif 1 est apte à inspecter les bouteilles placées dans des positions différentes.

Selon une caractéristique préférée de réalisation, le système de motorisation 9 comporte un servomoteur 10 dont le corps est fixé sur le bâti porteur 7. Le servomoteur 10 est pourvu d'un pignon de sortie 11 coopérant avec une crémaillère 12 faisant partie de l'équipage mobile 6. Le servomoteur 10 est piloté pour entraîner en rotation le pignon de sortie 11 dans un sens et dans un sens contraire pour imprimer de manière cyclique, à la crémaillère 12, un mouvement de descente et un mouvement de remontée, selon l'axe vertical.

L'équipage mobile 6 comporte un calibre externe 14 de contrôle de l'extérieur de la bague 4 des récipients et un calibre interne 15 de contrôle de l'intérieur de la bague et du col des récipients 2. Comme cela sera expliqué dans la suite de la description, les calibres 14, 15 sont entraînés en déplacement alternatif par l'équipage mobile 6 pour venir en contact avec le récipient 2 au cours du mouvement de descente de l'équipage mobile 6.

Plus précisément, les calibres 14, 15 sont montés de manière concentrique et possèdent un axe commun de symétrie S s'étendant selon une direction verticale de manière qu'en position d'inspection, l'axe de symétrie X du récipient 2 et l'axe de symétrie S soient alignés. A chaque mouvement de descente de l'équipage mobile 6 selon l'axe vertical S, les calibres 14, 15 contrôlent les dimensions de la bague et du col du récipient présent. Le mouvement de remontée de l'équipage mobile est mis à profit pour enlever le récipient contrôlé et à amener le prochain récipient à inspecter. Le calibre externe 14 se présente sous la forme d'une cloche de forme annulaire centrée sur l'axe de symétrie S. Le calibre externe 14 présente une extrémité inférieure dite d'introduction 16 délimitant une ouverture ou un alésage de calibrage 17. Le diamètre interne de cet alésage de calibrage 17 est égal au plus grand diamètre pouvant être toléré pour la bague 4 d'un récipient. Ainsi, comme illustré sur la Fig. SA, si la bague 4 du récipient présente un diamètre supérieur au diamètre de l'alésage de calibrage 17 (bague trop grande), alors la bague 4 du récipient vient en butée sur l'extrémité inférieure 16 du calibre externe 14.

L'alésage de calibrage 17 est limité par un épaulement intérieur 18 destiné à venir en contact ou en appui sur le buvant ou le rebord 4i de la bague 4.

Selon une variante préférée de réalisation, le calibre externe 14 comporte également une ouverture ou alésage d'échappement 19 aménagé au-delà de l'épaulement 18 et communiquant avec l'ouverture de calibrage 17 et débouchant à la deuxième extrémité 20 du calibre externe opposée à la première extrémité inférieure 16. Cet alésage d'échappement 19 est pourvu d'un épaulement d'arrêt 21 situé entre la deuxième extrémité 20 et l'épaulement 18.

Ainsi, l'alésage de calibrage 17 et l'alésage d'échappement 19 délimitent entre eux, l'épaulement annulaire 18 dont la largeur correspond à la plage de tolérance pour des largeurs de bagues 4 conformes (Fig, 5B). En d'autres termes, dans tous les cas où la bague 4 présente un diamètre conforme alors le calibre externe 14 vient en appui par son épaulement 18 sur le rebord 4i de la bague 4. Dans le cas où la bague 4 présente un diamètre inférieur au diamètre de l'alésage d'échappement 19 (Fîg. 5C), l'alésage d'échappement 19 du calibre externe 14 reçoit la bague 4 qui vient ensuite en contact avec le calibre externe 14 soit avec l'extrémité inférieure 16 soit avec l'épaulement d'arrêt 21.

Le calibre interne 15 se présente sous la forme d'une broche ou d'une jauge montée à l'intérieur du calibre externe 14 et de manière concentrique par rapport au calibre externe 14. Le calibre 15 qui présente une forme symétrique centrée sur l'axe de symétrie S, délimite un tronçon inférieur 24 séparé par un épaulement 25, d'un tronçon supérieur 26. Le diamètre du tronçon supérieur 25 est supérieur au diamètre présenté par le tronçon inférieur 24. Le diamètre du tronçon inférieur 24 présente un diamètre correspondant au diamètre minimal pouvant être toléré par le goulot du récipient 2 alors que le diamètre du tronçon supérieur 26 correspond au diamètre maximal pouvant être toléré pour le goulot du récipient Ainsi, j'épaulement annulaire 25 qui est délimité entre les tronçons supérieur 26 et inférieur 24 présente une largeur correspondant à la plage de tolérance pour le diamètre interne du col du récipient. Dans le cas où le col 3 présente un diamètre qui est dans la plage de tolérance, le calibre interne 15 vient en butée par son épaulement 25 sur le rebord 4i de la bague (Fig. 5B).

Selon une variante préférée de réalisation, le calibre interne 15 comporte également à partir du tronçon inférieur 24 un tronçon d'extrémité 27 présentant un diamètre inférieur par rapport au diamètre du tronçon inférieur 24. Le tronçon d'extrémité 27 qui possède une extrémité libre 28 ou de butée, est relié au tronçon inférieur 24 par un collier de raccordement 27χ.

Lorsque le col 3 du récipient 2 présente un diamètre trop petit, alors la broche vient en butée par son tronçon d'extrémité 27 et en particulier par son collier de raccordement 27* sur le récipient 2 (Fig, 5D). Si le diamètre interne du col 3 est supérieur au diamètre maximal de la plage de tolérance alors le tronçon supérieur 26 pénètre à l'intérieur du col 3 du récipient 2 (Fig. 5E). Par ailleurs, dans le cas où le col du récipient présente un défaut de bouchage (Fig. 5F), le calibre interne 15 vient en butée au niveau du rebord de la bague, par le tronçon d'extrémité 27.

Selon une caractéristique préférée de réalisation, un tube extracteur 29 est interposé entre le calibre externe 14 et le calibre interne 15. Ce tube extracteur 29 comporte une première extrémité 29i fixée au bâti 7 de manière que son axe de symétrie longitudinal se trouve confondu avec l'axe de symétrie S. Le tube extracteur 29 comporte une deuxième extrémité 292 opposée à la première extrémité 29i, s'étendant entre le calibre interne 15 et le calibre externe 14. En d'autres termes, le calibre externe 14 s'étend à l'extérieur du tube extracteur 29· tandis que le calibre interne 15 s'étend à l'intérieur du tube extracteur 29.

Le diamètre du tube extracteur 29 est adapté pour permettre de venir en contact sur Se rebord 4i de la bague 4 en cas de remontée du récipient avec l'équipage mobile 6 permettant de dégager le récipient par rapport à l'équipage mobile 6. (Fîg. 56).

Il doit être noté que le calibre externe 14 et le calibre interne 15 détectent chaque défaut à un niveau donné de leur déplacement selon l'axe vertical qui est différent d'un défaut à l'autre. Ainsi, le calibre interne 15 occupe par exemple une altitude plus haute lors de la détection d'un col bouché (Fig. 5F) par rapport à l'altitude occupée lorsque le calibre interne 15 détecte un col avec des dimensions correctes (Fig. 5B). De même, le calibre externe 14 occupe, lors de Sa détection d'un diamètre de bague trop grand (Fig. SA), une position qui à une altitude supérieure par rapport à la position occupée par ledit calibre externe 14 lors de la détection d'un diamètre de bague trop petit (Fig. 5C),

Le dispositif d'inspection 1 comporte également un système 30 de mesure de la position de l'équipage mobile 6 par rapport au bâti dans la direction de déplacement de l'équipage mobile. Ce système 30 peut être réalisé par tous moyens permettant de connaître la position, selon l'axe de déplacement, de l'équipage mobile 6. Selon une variante préférée de réalisation, le système de mesure 30 comporte un capteur de position faisant partie du servomoteur 11. Un tel système de mesure 30 permet ainsi de connaître la position de l'équipage mobile 6 et par suite des calibres interne 15 et externe 14 par rapport au bâti 7, selon la direction verticale dans l'exemple illustré. En d'autres termes, un te! système de mesure 30 permet de donner selon un repère de distance s'établissant selon l'axe vertical, l'abscisse de l'équipage mobile 6 par rapport à une origine.

Ce système de mesure 30 est relié à une unité de traitement 31 de tous types connus en soi par exemple se présentant sous la forme d'un micro-ordinateur. Le système de mesure 30 fournit ainsi à l'unité de traitement 31, les mesures de la position de l'équipage mobile 6. Dans la mesure où la position des calibres 14, 15 est connue par rapport à l'équipage mobile 6, l'unité de traitement 31 connaît la position des calibres 14, 15 par rapport au bâti fixe.

Le système d'inspection 1 comporte également un système 35 de détection du contact intervenant entre le calibre interne 15 et le récipient 2 lors du mouvement de l'équipage mobile 6. Ce système de détection 35 est relié à l'unité de traitement 31. L'unité de traitement 31 est ainsi apte à connaître les occurrences de contact entre le calibre interne 15 et le récipient 2.

Le système d'inspection 1 comporte également un système de détection 37 du contact intervenant entre le calibre externe 14 et le récipient 2 lors du mouvement de l'équipage mobile 6. Ce système de détection 37 est relié à l'unité de traitement 31. Cette unité de traitement 31 est ainsi apte à connaître les occurrences de contact entre le calibre externe 14 et le récipient 2.

Par ailleurs, le calibre externe 14 et le calibre interne 15 sont montés mobiles selon la direction de déplacement de manière indépendante l'un de l'autre et par rapport à l'équipage mobile 6. En d'autres termes, il doit être compris que chaque calibre 14, 15 comporte une possibilité de déplacement individuel selon la direction de déplacement vertical lors du contact du calibre avec le récipient 2.

De manière avantageuse, le dispositif d'inspection 1 comporte un mécanisme 40 dit interne d'amortissement du contact entre le récipient 2 et le calibre interne 15 et de rappel en position dudit calibre interne. Le dispositif d'inspection 1 comporte également un mécanisme 41 dit externe d'amortissement du contact entre le récipient 2 et le calibre externe 14 et de rappel en position du calibre externe. Chaque mécanisme d'amortissement et de rappel 40, 41 est ainsi apte d'une part, à amortir le contact intervenant entre un calibre 14, 15 et le récipient 2 et d'autre part, à ramener chaque calibre 14, 15 dans sa position initiale ou de repos en l'absence de contact avec le récipient 2. Tel que cela ressort plus précisément de la Fîg. 1, le calibre externe 14 et le calibre interne 15 sont montés mobiles selon la direction de déplacement par rapport à un support 45 de l'équipage mobile 6. Ce support 45 qui est bien entendu mobile par rapport au bâti fixe 7 comporte la crémaillère 12 dont l'extrémité inférieure est montée solidaire d'une pièce 46 assurant le maintien et le guidage du calibre externe 14. Cette pièce de guidage 46 se présente dans l'exemple illustré, sous la forme d'une plaque pourvue d'un trou de passage 47 pour le tube extracteur 29 autorisant ainsi le mouvement de coulissement vertical de la plaque 46 par rapport au tube extracteur 29 fixe. L'extrémité supérieure de la crémaillère 12 est montée solidaire, par une pièce de liaison 48, à une chemise de guidage 49 s'étendant sensiblement parallèlement à la crémaillère 12. Cette chemise 49 est guidée en coulissement vertical par rapport au bâti 7 par des organes de guidage 50 de tous types connus en soi. La chemise 49 est montée de manière à s'étendre au moins en partie à l'intérieur du tube extracteur 29.

Le support 45 est formé ainsi par la crémaillère 12, la pièce de liaison 48, la chemise 49 et la plaque 46. Le calibre externe 14 et le calibre interne 15 sont montés mobiles indépendamment l'un de l'autre par rapport à ce support 45 et à l'aide d'un mécanisme d'amortissement et de rappel respectivement 41, 40.

Ainsi, le calibre externe 14 est pourvu, en tant que mécanisme d'amortissement et de rappel 41, d'au moins un et dans l'exemple illustré de trois axes de guidage 52 montés mobiles par rapport à la plaque 46. Chaque axe 52 est pourvu d'un ressort de rappel 53 interposé entre le calibre externe 14 et la plaque 46 pour ramener en position de repos, le calibre externe 14.

En l'absence de contact entre le calibre externe 14 et la bague 4 d'un récipient, le calibre externe 14 occupe, par rapport au support 45, une position de repos fixée par les ressorts de rappel 53 et une butée portée par les axes 52 et venant en appui sur la plaque 46 (Fîg. 1). Lors du contact entre le calibre externe 14 et la bague 4, le calibre externe 14 est soumis à un effort conduisant à une remontée du calibre externe 14 par rapport au support 45, conduisant à la compression des ressorts de rappel 53 (Fig. 2). Lors de la remontée de l'équipage mobile 6, l'appui de la bague 4 sur le calibre externe 14 disparaît de sorte que les ressorts de rappel 53 provoquent le retour du calibre externe 14 à sa position initiale de repos.

Le mécanisme d'amortissement et de rappel 40 comporte une tige 60 présentant une première extrémité inférieure montée solidaire du calibre interne 15. Cette tige 60 est montée à l'intérieur de la chemise 49 qui assure par tous moyens de guidage appropriés 61, le guidage en coulissement de la tige 60 par rapport à la chemise 49.

Cette tige 60 comporte avantageusement entre le calibre interne 15 et l'extrémité inférieure de la chemise 49, un ressort 63. En l'absence de contact entre le calibre interne 15 et le récipient 2, le ressort 63 agit sur le calibre interne 15 afin que ce dernier occupe une position de repos par rapport à la chemise de guidage 49. La tige 60 est maintenue dans cette position à l'aide d'une butée portée par la tige et venant en appui sur la chemise 49 (Fïg, 1). Dans le cas d'un appui du calibre interne 15 sur la bague 4, le calibre interne 15 est soumis à un effort conduisant à une remontée de la tige 60 par rapport à la chemise de guidage 49 (Fig. 2). Lors de la suppression de l'appui du calibre 15 sur la bague 4, le ressort 63 tend à ramener le calibre interne 15 à sa position initiale de repos.

Conformément à l'invention, chaque système de détection 35, 37 du contact intervenant entre un calibre 15, 14 et le récipient 2 comporte un système d'émission-réception 70 d'un faisceau optique 71 selon une direction parallèle à la direction de déplacement de l'équipage mobile 6. Selon une caractéristique de l'invention, les systèmes d'émission-réception 70 sont montés et fixés sur le bâti 7. Chaque faisceau optique 71 est créé selon un segment de longueur au moins égale à la course maximale de l'équipage mobile 6 pour permettre de détecter comme cela sera expliqué dans la suite de la description, l'occurrence de contact sur toute la course de l'équipage mobile 6. Chaque système de détection 35, 37 du contact d'un calibre comporte respectivement un mécanisme 72, 73 de transformation du mouvement de déplacement d'un calibre 15, 14 par rapport à l'équipage mobile 6, en un mouvement venant obstruer ou cesser d'obstruer le faisceau optique 71 pour détecter S'occurrence du contact du calibre, quelle que soit la position de l'équipage mobile 6. Chaque mécanisme de transformation 72, 73 est embarqué ou supporté par l'équipage mobile 6.

Selon une variante de réalisation illustrée sur les dessins, en l'absence du déplacement relatif entre l'équipage mobile 6 et un calibre 15 ou 14, le faisceau optique 71 n'est pas obstrué ou affecté par le mécanisme de transformation de mouvement 72, 73. A contrario, dès qu'intervient un déplacement d'un calibre à !a suite de son contact avec le récipient, le mécanisme de transformation de mouvement 72, 73 est commandé pour obstruer le faisceau optique 71 afin de détecter l'occurrence de contact. En d'autres termes, le mécanisme de transformation de mouvement 72, 73 crée une obstruction du faisceau optique de sorte que le changement d'état d'obstruction du faisceau optique détecté par le système d'émission- réception 70 permet de signaler l'occurrence du contact du calibre.

Selon une autre variante de réalisation de l'invention, en l'absence du déplacement relatif entre l'équipage mobile 6 et un calibre 15 ou 14, le faisceau optique 71 est obstrué par le mécanisme de transformation de mouvement 72, 73. Chaque système de détection 35, 37 du contact d'un calibre comporte respectivement un mécanisme 72, 73 de transformation du mouvement de déplacement d'un calibre 15, 14 par rapport à l'équipage mobile 6, en un mouvement venant supprimer ou cesser l'obstruction du faisceau optique 71. Ainsi, le changement d'état d'obstruction du faisceau est détecté par le système d'émission-réception 70 qui signale l'occurrence du contact du calibre, au moyen du système d'émission-réception 70, quelle que soit la position de l'équipage mobile 6. Autrement dit, l'occurrence de contact provoque un mouvement de déplacement d'un calibre 15, 14 par rapport à l'équipage mobile 6 de sorte que le mécanisme de transformation de mouvement 72, 73 vient dégager le faisceau optique 71. Ce mode de détection de contact par dégagement du faisceau est inverse (ou dual) et équivalent au mode par obstruction.

De manière générale, chaque mécanisme de transformation 72, 73 comporte une cible 74 apte à occuper :

- en l'absence de déplacement d'un calibre, une première position de repos dans laquelle la cible 74 est dégagée par rapport au faisceau optique 71 (Fîg, 1), ou dans laquelle la cible 74 obstrue le faisceau optique 71,

- en présence du déplacement relatif entre un calibre et l'équipage mobile 6, une deuxième position dite de détection dans laquelle la cible 74 obstrue le faisceau optique 71 (Fig. 2), ou respectivement dans laquelle la cible 74 cesse d'obstruer le faisceau optique 71.

Avantageusement, chaque mécanisme de transformation de mouvement 72, 73 est du type mécanique c'est-à-dire ne nécessite pas de connexion (électrique ou mécanique) entre l'équipage mobile 6 et le bâti fixe 7. A cet effet, les mécanismes de transformation de mouvement 72, 73 sont interposés entre l'équipage mobile 6 et les calibres 14, 15 ou les organes qui y sont liés.

Dans l'exemple illustré aux Fig, 1 et 2, les mécanismes de transformation de mouvement 72, 73 transforment le mouvement de déplacement linéaire des calibres en un mouvement de pivotement de la cible 74 dans un plan contenant le faisceau optique. Selon cet exemple, chaque mécanisme de transformation du mouvement 72, 73 comporte un système à ciseaux articulés 75 monté entre l'équipage mobile 6 et un calibre 14, 15. Tel que cela ressort de l'exemple illustré aux Fîg. 1 et 2, le mécanisme de transformation 72 de mouvement du calibre interne 15 comporte des ciseaux 75 dont une première branche est reliée par une articulation 76 à l'extrémité de la tige 60 faisant saillie de la chemise 49 et opposée à la première extrémité inférieure montée solidaire du calibre interne 15. La deuxième branche des ciseaux 75 dont l'extrémité opposée de celle reliée par un pivot à la première branche est pourvue de la cible 74, est reliée par une articulation 77, à l'équipage mobile 6 et en particulier à la pièce de liaison 48.

Le mécanisme de transformation 73 du calibre externe 14 comporte des ciseaux 75 dont une première branche est reliée par une articulation 76 à la deuxième extrémité 20 du calibre externe 14. La deuxième branche des ciseaux 75 dont l'extrémité opposée de celle reliée par un pivot à la première branche est pourvue de la cible 74, est reliée par une articulation 76, à l'équipage mobile 6 et en particulier à la pièce 46 assurant le maintien du calibre externe 14.

Dans l'exemple illustré à la Fig. 4, chaque mécanisme de transformation de mouvement 72, 73 transforme le mouvement de déplacement linéaire des calibres en un mouvement de rotation dans un plan perpendiculaire à la direction du faisceau optique 71. Selon cet exemple illustré, les mécanismes de transformation de mouvement 72, 73 comportent une liaison hélicoïdale 80 associée à une liaison-plan 81 pour permettre de déplacer la cible 74 selon un mouvement de rotation dans un plan perpendiculaire à la direction du faisceau optique 71. Ainsi, pour le mécanisme de transformation 72 du mouvement du calibre interne 15, l'élément coulissant de la liaison hélicoïdale 80 est relié à l'extrémité de la tige 60 faisant saillie de la chemise 49 tandis que l'élément tournant est relié à l'élément mobile de la liaison-plan 81, qui porte la cible 74. L'élément mobile de la liaison-plan est guidé par la pièce de liaison 48.

De même, pour le mécanisme de transformation 73 du mouvement du calibre externe 14, l'élément coulissant de la liaison hélicoïdale 80 est relié à la deuxième extrémité 20 du calibre externe 14 tandis que l'élément tournant est relié à l'élément mobile de la liaison-plan 81 qui porte la cible 74. L'élément mobile de la liaison-plan 81 est guidé par la pièce 46.

Bien entendu, les mécanismes de transformation 72, 73 peuvent être réalisés de manière différente des solutions illustrées sur les dessins. De la même façon, le système d'émission-réception 70 du faisceau optique peut être réalisé de toute manière appropriée. Par exemple, dans l'exemple illustré aux Fig. 1 et 2, le système d'émission-réception 70 du faisceau optique 71 comporte un émetteur E du faisceau optique et un récepteur R du faisceau optique, montés en vis-à-vis en étant écartés d'au moins la course maximale de l'équipage mobile, un tel système étant appelé couramment fourche ou barrière optique.

Dans l'exemple illustré à la Fig. 3, le système d'émission 70 du faisceau optique 71 comporte un émetteur E et un récepteur R du faisceau optique, montés ensemble et à l'opposé ou en vis-à-vis desquels est monté un réflecteur optique Ri.

Les occurrences de contact détectées par les systèmes de détection 35, 37 sont transmises à l'unité de traitement 31 qui est apte, à partir des mesures délivrées par le système 30 de mesure de la position de l'équipage mobile 6, à déterminer la conformité dimensionnelle des bagues et des cols des récipients 2. En effet, chaque position de contact des calibres 14, 15 correspond à un contrôle dimensionnel différent de la bague et du col du récipient. A l'aide d'une opération d'étalonnage, il est possible de connaître la position théorique verticale des calibres 14, 15 correspondant à un récipient sans défaut et par suite à un récipient avec défaut.

Dans la mesure où la position de l'équipage mobile 6 est connue par rapport au bâti 7 c'est-à-dire aussi par rapport au plan de pose des récipients 2, l'unité de traitement 31 est apte à déterminer la hauteur des récipients à partir de l'occurrence de contact du calibre externe 14 sur la bague du récipient et/ou de l'occurrence de contact du calibre interne 15.

Le fonctionnement du dispositif d'inspection 1 découle directement de la description qui précède.

Après l'amenée d'un récipient 2 au droit du dispositif d'inspection 1, le système de motorisation 9 est piloté pour assurer la descente de l'équipage mobile 6. Dès qu'un calibre 14, 15 rentre en contact avec le récipient 2, le contact est détecté à l'aide du système de détection associé 35, 37. A cet instant, l'unité de traitement 31 connaît, à l'aide du système de mesure 30, la position du calibre rentrant en contact avec le récipient de sorte que l'unité de traitement 31 est en mesure de déterminer la conformité dimensionnelle du récipient et le type de défaut détecté pour des récipients ZO dimensionnellement non-conformes. De façon avantageuse, l'unité de traitement 31 connaît, en fonction des occurrences de contact des deux calibres 14, 15 et du système de mesure 30, la position de l'équipage mobile 6 au moment des contacts des calibres 14, 15 avec le récipient 2. L'unité de traitement 31 effectue, à l'aide de ces mesures et occurrences, des calculs donnant des informations dimensionnelies complémentaires sur les cols et les bagues des récipients 2 et en particulier sur les types de défauts présentés par les récipients 2.

Ainsi, en fonction de la position verticale occupée par chacun des calibres 14, 15 lorsqu'intervient au moins un contact avec le récipient, l'unité de traitement 31 est apte à déterminer précisément la conformité dimensionnelle de la bague et du col du récipient. Comme expliqué ci-avant, en fonction de la position verticale occupée par chacun des calibres 14, 15 lorsqu'intervient au moins un contact avec le récipient, l'unité de traitement 31 est apte à déterminer précisément la conformité dimensionnelle de la bague et du col du récipient, car il est possible de déterminer le type de défaut parmi les défauts suivants :

- défaut de diamètre intérieur du col inférieur à un diamètre minimal toléré (défaut dit de brochage ou PLUG ou bore),

- défaut de diamètre de débouchage inférieur à un diamètre minimal toléré (défaut dit de débouchage),

- défaut de diamètre de débouchage supérieur à un diamètre maximal toléré (défaut dît de débouchage),

- défauts de hauteur supérieure au maximum toléré,

- défauts de hauteur inférieure au minimum toléré,

- défaut de diamètre extérieur inférieur au minimum toléré,

- défaut de diamètre extérieur supérieur au maximum toléré.

Il est à noter qu'à l'aide des occurrences de contact de l'un et/ou l'autre des calibres 14, 15 avec le récipient 2, l'unité de traitement 31 peut, selon la position mesurée de l'équipage mobile 6, commander l'inversion du sens de déplacement du système de motorisation visant à faire remonter l'équipage mobile 6. En pratique, pour des récipients conformes dimensionnel!ement, les calibres 14, 15 rentrent en contact sensiblement simultanément avec le récipient 2. En cas d'absence d'un récipient (Fig. 5H), aucun des systèmes de détection 35, 37 ne détecte un contact L'unité de traitement 31 est apte à commander la remontée de l'équipage mobile 6 en pilotant le système de motorisation 9, lorsque l'équipage mobile 6 atteint une position verticale basse déterminée au préalable.

L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.