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Title:
DEVICE FOR DRYING PRODUCTS SUCH AS IN PARTICULAR PURIFYING STATION SLUDGE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2004/020922
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a device for drying sludge derived from urban or industrial wastewater purifying stations using solar energy, produced in the form of a greenhouse (1) comprising a slab or floor (2) whereon is deposited the bed (3) of sludge to be dried, means (4) being provided for turning over the sludge spread on said floor and driving it forward along the drying device, the latter further comprising ventilators to renew the air contained in said greenhouse. The invention is characterized in that said ventilators (6) are positioned on the means (4) turning over and driving forward the sludge bed.

Inventors:
KOLEGA STIV (FR)
Application Number:
PCT/FR2003/002582
Publication Date:
March 11, 2004
Filing Date:
August 26, 2003
Export Citation:
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Assignee:
DEGREMONT (FR)
KOLEGA STIV (FR)
International Classes:
F26B3/28; F26B9/10; F26B21/02; F26B25/04; (IPC1-7): F26B9/10; F26B3/28; F26B25/04
Domestic Patent References:
WO2001006190A12001-01-25
WO2001006191A12001-01-25
Foreign References:
DE4315321A11994-11-10
US2279848A1942-04-14
DE2406213A11975-11-27
EP1150083A12001-10-31
DE19836268A12000-02-24
JPS57153189A1982-09-21
US5065528A1991-11-19
CH684771A51994-12-30
FR2637968A11990-04-20
FR2309814A11976-11-26
Other References:
BUX M ET AL: "VOLUME REDUCTION AND BIOLOGICAL STABILIZATION OF SLUDGE IN SMALL SEWAGE PLANTS BY SOLAR DRYING", DRYING TECHNOLOGY, MARCEL DEKKER, NEW YORK, US, vol. 20, no. 4/5, 2002, pages 829 - 837, XP001116921, ISSN: 0737-3937
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 016, no. 464 (M - 1316) 28 September 1992 (1992-09-28)
LUBOSCHIK U: "SOLRE SCHLAMMTROCKNUNG NACH DEM IST VERFAHREN. -SEIT DREI JAHREN ERPROBUNG IN DER PRAXIS.- SOLAR SLUDGE DRYING BASED ON THE IST PROCESS. - PROCESS THREE YEARS ON TEST IN THE PRACTICE.-", AT - AUFBEREITUNGS TECHNIK - MINERAL PROCESSING, AT VERLAG FUER AUFBEREITUNGS, WIESBADEN, DE, vol. 39, no. 1, 1998, pages 25 - 28, XP000730396, ISSN: 1434-9302
Attorney, Agent or Firm:
Armengaud, Alain (3 avenue Bugeaud, PARIS, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de séchage de produits tels que notamment des boues provenant de stations d'épuration d'eaux résiduaires urbaines ou industrielles mettant en oeuvre l'énergie solaire, réalisé sous la forme d'une serre (1) comportant une dalle ou plancher (2) sur lequel est déposé le lit (3) de boues à sécher, des moyens (4) étant prévus pour assurer le retournement des boues épandues sur ledit plancher et leur progression le long du dispositif de séchage, ce dernier comporte en outre des ventilateurs pour assurer le renouvellement de l'air contenu dans ladite serre, caractérisé en ce que lesdits ventilateurs (6) sont positionnés sur les moyens (4) assurant le retournement et la progression du lit de boues.
2. Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comporte en outre un système d'aspiration et de refoulement de l'air (8), disposé en partie haute de la serre (1).
3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comporte un système additionnel de ventilation par le sol (10,9, 11) implanté dans la seconde moitié du trajet des boues dans le dispositif.
4. Dispositif selon la revendication 3 caractérisé en ce que ledit système additionnel de ventilation par le sol comprend un ventilateur (10) soufflant de l'air dans une conduite (9) débouchant au travers de la dalle (2) par l'intermédiaire d'une membrane géotextile (11).
5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour corréler le fonctionnement, c'est. à. dire la mise en marche et l'arrt, et l'asservissement de l'ensemble de la motorisation, à la mesure de la température de la surface du lit de boues (3).
6. Dispositif selon la revendication 5 caractérisé en ce que lesdits moyens de corrélation prennent également en compte la différence de température entre la surface du lit de boues à sécher et l'atmosphère présente dans l'installation de séchage, la mise en route des équipements n'intervenant que lorsque cette différence de température atteint un point de consigne prédéterminé.
7. Dispositif selon l'une des revendications 5 ou 6 caractérisé en ce que l'on mesure la teneur en humidité relative de l'atmosphère extérieure à la serre de séchage et l'on impose une consigne de mise en route lorsque cette humidité est inférieure à un point de consigne prédéterminé.
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 5 à 7 caractérisé en ce que l'on couple les mesures de différences de température et d'humidité relative de l'atmosphère extérieure de manière que la première de ces deux valeurs qui atteint un point de consigne prédéterminé déclenche la mise en route des équipements.
9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comporte un système d'alimentation des boues par pompe volumétrique (12) et moyen de répartition (13) permettant de disperser et de déposer les boues en couche uniforme sur toute la largeur de la serre.
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il comporte en outre, un système de chauffage, notamment panneaux ou tubes radiants, permettant de chauffer la surface supérieure du lit de boues par rayonnement infrarouge.
Description:
Dispositif de séchage de produits tels que notamment des boues de stations d'épuration La présente invention concerne le séchage de déchets, notamment de boues provenant de stations de traitements d'épuration d'eaux résiduaires urbaines ou industrielles et elle se propose d'apporter un dispositif de séchage mettant en oeuvre l'énergie solaire.

On sait que les boues d'épuration constituent des déchets inévitables lors du traitement de l'eau : chaque individu en produit en moyenne environ 20 kilos par an, ce qui représente pour l'Europe plus de 10 millions de tonnes par an, exprimées en Matières Sèches, soit 50 millions de tonnes de boues brutes lorsque l'on fait référence aux boues dites"humides"qui sont composées de 20% de Matières Sèches et de 80% d'eau.

A l'heure actuelle plusieurs destinations sont possibles pour ces boues, notamment : la mise en décharge, l'incinération et l'épandage agricole : dans chacun de ces cas le séchage des boues apparaît comme une étape incontournable qui permet de réduire d'un facteur 4 les volumes à stocker, à transporter et à éliminer.

Cependant, compte tenu de nombreuses contraintes (en particulier techniques, sanitaires, réglementaires...) de telles filières d'évacuation des boues sont de plus en plus complexes, donc de plus en plus chères et elles

peuvent mme tre localement remises en cause voir mme interdites.

On conçoit que ce séchage constitue à l'heure actuelle un marché en pleine croissance et qu'il représente une part notable du coût résultant des processus d'élimination/valorisation des déchets que représentent les boues biologiques issues des stations d'épuration des eaux résiduaires. Cette part est d'autant plus grande dans le budget de la station d'épuration que celle-ci est de faible capacité.

La plupart des installations de séchage des boues sont des installations dites"de séchage thermique".

Elles sont de grandes consommatrices d'énergie (environ 1000 kWh par tonne d'eau évaporée), fossile en particulier et elles exigent la présence de personnels qualifiés et des investissements importants. De ce fait, ces solutions selon l'état actuel de la technique sont, économiquement parlant, mal adaptées aux stations de petite ou moyenne capacité.

On a également envisagé de mettre en oeuvre un séchage des boues par rayonnement solaire, cette technique présentant l'avantage d'utiliser une énergie renouvelable et une technologie de construction simple relevant de la conception des serres de type horticole.

Afin d'améliorer les performances de séchage de telles installations solaires, les serres sont généralement munies de moyens assurant le retournement de la boue à sécher, voire sa progression le long de l'installation de séchage. Ainsi, le produit à sécher présente toujours une surface humide au contact de l'air, évitant ainsi la formation d'une"croûte"à la surface du lit de boues et

permettant d'améliorer le rendement d'évaporation de l'eau lors du traitement de séchage.

Les réalisations de sécheurs solaires connues à ce jour, assurent l'extraction de la vapeur d'eau résultant du séchage progressif des boues par des phénomènes connus de convection naturelle, induite par les différences de densité de l'air dans la serre (ces différences étant dues aux gradients de température et d'hygrométrie) ; les sécheurs solaires de ce type sont parfois munis de ventilateurs afin d'assurer une circulation et un renouvellement forcés de l'atmosphère gazeuse du sécheur (convection forcée).

Dans les installations connues, ces ventilateurs sont situés à la partie supérieure de la serre (c'est-à- dire"en toiture") et ils sont dimensionnés de façon à prévoir un certain taux de renouvellement du volume total de l'air contenu dans la serre. De ce fait, le coût du poste"ventilation forcée"représente entre 25 et 50% des consommations électriques liées au fonctionnement du sécheur. Or, les études d'optimisation auxquelles il a été procédé montrent que c'est le renouvellement de la couche d'air au contact immédiat du lit de boues à sécher qui a le plus de répercussions sur l'efficacité du processus d'évaporation.

Le dimensionnement d'un dispositif de séchage solaire est lié aux facteurs météorologiques du site d'implantation de ce dispositif. Par ailleurs, l'opérabilité des équipements de séchage est extrmement limitée la nuit et en période hivernale la disponibilité annuelle, essentiellement diurne, ne dépassant pas 30% du temps. En outre, il est d'usage de considérer que, dans les régions tempérées, 70 de la

quantité d'eau annuelle présente dans les boues est évaporée pendant les 3 mois les plus chauds de l'année.

Ces divers impératifs obligent à surdimensionner notablement les installations en prévoyant de grandes superficies pour sécher des quantités de boues relativement faibles. En fonction des régions d'implantation, d'une part, et du degré d'optimisation des procédés mis en oeuvre d'autre part, la surface installée d'un sécheur solaire oscille entre 0,3 et 1 m2 de serre par tonne de boues à traiter et par an (siccité initiale 25% et siccité finale 75%).

Le fonctionnement des équipements de séchage solaire est avantageusement asservit aux variations d'un ou de plusieurs paramètres tels que notamment : le rayonnement solaire mesuré, la température de l'air, l'humidité de l'air à l'intérieur et à l'extérieur de la serre.

Le système est donc activé en fonction du pouvoir asséchant de l'air, sans tenir compte de la pression partielle de vapeur d'eau à la surface de la boue.

Un autre inconvénient des solutions selon la technique antérieure de ce séchage solaire réside en ce que l'alimentation de la boue, à l'une des extrémités du sécheur est réalisée à l'aide d'un engin mobile de chargement du type"Tractopelle", muni d'un godet mobile.

La boue est déposée en tas plus ou moins réguliers à l'entrée de la serre, sans que la surface du dépôt de boues soit réellement optimisée et intégrée à la zone de séchage.

Partant de l'état de la technique mentionné ci- dessus, la présente invention se propose d'apporter une installation de séchage solaire permettant notamment de

réduire le temps de séchage tout en dépensant moins d'énergie.

En conséquence l'invention concerne un dispositif de séchage de produits tels que notamment des boues provenant de stations d'épuration d'eaux résiduaires urbaines ou industrielles mettant en oeuvre l'énergie solaire, réalisé sous la forme d'une serre comportant une dalle ou plancher sur lequel est déposé le lit de boues à sécher, des moyens étant prévus pour assurer le retournement des boues épandues sur ledit plancher et leur progression le long du dispositif de séchage, ce dernier comporte en outre des ventilateurs pour assurer le renouvellement de l'air contenu dans ladite serre, caractérisé en ce que lesdits ventilateurs sont positionnés sur les moyens assurant le retournement et la progression du lit de boues.

Selon une autre caractéristique de la présente invention, on prévoit en outre un système d'aspiration et de refoulement de l'air, disposé en partie haute de la serre.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés qui en illustrent des exemples de réalisation dépourvus de tout caractère limitatif. Sur les dessins : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un dispositif de séchage selon la présente invention ; - la figure 2 est une vue, à échelle agrandie, en coupe par un plan vertical, du dispositif de la figure 1 ; - la figure 3 illustre un autre mode de réalisation de l'invention, en coupe verticale et

- la figure 4 est une vue similaire à la figure 1 d'un autre exemple de réalisation du dispositif de séchage selon l'invention.

On se réfère en premier lieu à la figure 1 sur laquelle on a représenté en 1 la serre du dispositif de séchage qui est implantée sur la dalle 2 sur laquelle est épandu le lit de boues 3 à sécher. Des murets tels que 5 délimitent latéralement la surface sur laquelle est positionné le lit de boues. Sur cette figure 1, la référence 4 désigne le dispositif assurant le retournement et le cheminement du lit de boues 3 sur le plancher 2.

Selon l'invention, les ventilateurs 6 qui assurent le renouvellement de l'air contenu dans la serre 1, sont positionnés sur le châssis motorisé 7 du dispositif 4 lequel est réalisé par exemple sous la forme d'une machine de scarification. Grâce à cette disposition, on optimise le renouvellement de l'air au contact des boues à sécher : on comprend que, seul l'air au contact du lit de boues 3 capte l'humidité de la boue. La proximité des ventilateurs du lit 3 permet de réduire la"couche limite"résultant de l'écoulement de l'air au-dessus de la surface du lit 3. Le fait de prévoir les ventilateurs 6 sur le châssis de la machine de scarification 4 permet, quel que soit le sens d'avancement de la machine de scarification, que la ventilation s'effectue toujours sur le produit nouvellement remué. Selon l'invention, on peut prévoir un système de basculement électrique de fin de course permettant de sélectionner les ventilateurs devant tre actionnés afin d'optimiser les résultats du séchage.

Outre l'avantage mentionné ci-dessus qui consiste à optimiser le renouvellement de l'air au contact de la

boue, l'invention permet d'accélérer les vitesses d'air au contact de la boue, ce qui permet de réduire le temps de séchage tout en dépensant moins d'énergie, le flux d'air étant focalisé sur la zone de séchage au lieu d'tre dispersé dans tout le volume de la serre, comme c'est le cas dans les systèmes de séchage selon l'état antérieur de la technique.

Ainsi, une serre dans laquelle on insuffle de l'air à raison de 30 000 m3/h, au travers d'une ouverture de 35 m2 donne une vitesse d'air moyenne de 0,24 m/s (hors convection naturelle). Le mme débit, réalisé selon l'invention à proximité du lit de boues (les ventilateurs 6 étant disposés à une distance de l'ordre de 1 à 1,50 m de la surface de ce dernier), permet d'augmenter de 2 à 4 fois la vitesse de l'air au contact de la surface humide du lit de boues.

On comprend que dans le dispositif selon l'invention, l'air balaye la boue dès que celle-ci est brassée, la boue étant alors à une température plus élevée que l'atmosphère ambiante (effet"corps noir"du lit de séchage), ce qui permet d'augmenter les différences de pression de vapeur entre la boue retournée et l'air. Le renouvellement de l'air dans l'enceinte de séchage s'effectue par convection naturelle, d'autant plus efficace que l'air sera chargé d'humidité et donc plus léger.

Selon la présente invention, afin d'assurer une gestion contrôlée des flux d'air dans la serre on peut prévoir un système d'aspiration et de refoulement de l'air schématisé en 8 sur la figure 1, qui assure un renouvellement permanent du milieu.

Selon l'invention, on peut également prévoir un système additionnel de ventilation par le sol. Ce système est représenté sur la figure 3 sur laquelle la référence 9 désigne une conduite d'amenée d'air sous l'effet d'un ventilateur 10, cette conduite débouchant au travers du lit de boues 3 par l'intermédiaire d'une membrane géotextile 11. Ce système est implanté dans la seconde moitié du trajet des boues dans le dispositif de séchage, c'est-à-dire à un endroit où les boues sont déjà suffisamment déshydratées pour présenter une structure granuleuse donc non colmatante. Le fait, selon l'invention, d'injecter l'air au travers d'une membrane géotextile permet d'extraire rapidement une fraction importante de l'humidité interstitielle de la boue, cette humidité étant immédiatement entraînée par le balayage d'air induit par les ventilateurs 6 montés sur le châssis de la machine de scarification 4. Les prototypes réalisés selon la présente invention ont permis de vérifier que les débits d'air mis en jeu sont faibles, de l'ordre de 0, 05 à 5 m3/m2/s, afin de limiter les vitesses d'air à des valeurs inférieures à celle de la vitesse d'envol des poussières.

Selon la présente invention, le fonctionnement (mise en service et arrt) et l'asservissement de l'ensemble de la motorisation (machine de scarification 4, ventilateurs 6,10 et moyens d'aspiration et de refoulement de l'air 8) pourront tre corrélés à la mesure de la température de la surface du lit de boues 3, effectuée à l'aide de méthodes de prise de température à distance mettant en oeuvre par exemple des détecteurs infrarouges. On peut également prendre en compte la différence de températures entre la surface du lit de séchage et l'atmosphère

présente dans la serre de séchage, la mise en route des équipements n'intervenant par exemple que si cette différence de températures est d'au moins 3°C c'est-à- dire : T = (T lit de sechage ~ T atmosphère) 2 + 3 C Selon la présente invention, on peut également mesurer la teneur en humidité relative de l'atmosphère extérieure à la serre de séchage et imposer une consigne de mise en service de l'ensemble de la motorisation lorsque cette humidité relative est inférieure à 80%, par exemple.

Enfin, on peut également coupler les mesures de la différence de température T°C spécifiée ci-dessus et d'humidité relative extérieure de manière que la première de ces deux valeurs qui atteint un point de consigne prédéterminé déclenche la mise en route des équipements de l'installation.

Dans la variante illustrée par la figure 4, on a prévu un système d'alimentation des boues mettant en oeuvre une pompe volumétrique 12 et un système de répartition et de dispersion des boues 13, de façon à optimiser la répartition des boues à l'entrée du dispositif de séchage, la zone de desserte étant utilisée comme espace de séchage. Le système de répartition 13 permet de déposer la boue en couche uniforme sur toute la largeur de la serre du côté de la zone de desserte, de manière contrôlée et automatisée en fonction des besoins.

Selon la présente invention, on peut également mettre en oeuvre des panneaux radiants, des tubes radiants ou tout autre système de chauffage de bâtiments de grands volumes, pour assurer, le chauffage de la surface du lit de boues.

Dans l'exemple de réalisation illustré par la figure 4, on a représenté en 14 un tube radiant. L'énergie utilisée pour le chauffage du tube peut tre un gaz combustible (amené par une conduite telle que 15) ou du biogaz ou bien encore un moyen de production de l'électricité à partir d'énergie renouvelable ou non.

La mise en oeuvre de cette technique de chauffage radiant présente l'intért de chauffer la boue par l'effet du rayonnement infrarouge, la chaleur étant transmise essentiellement à la surface du lit de boue (3) sans réchauffer sensiblement l'air environnant. Les volumes d'air déplacés par la convection naturelle ou forcée affecteront relativement peu l'élévation de température de la surface du lit de boues. Le rayonnement infrarouge ainsi produit permettra de simuler l'effet solaire 24h/24, quelles que soient la période de l'année, les conditions météorologiques etc... La surface installée de tels dispositifs de séchage pourra, dans ce cas, tre réduite d'un facteur 1,5 à 3.

Il demeure bien entendu que la présente invention n'est pas limitée aux divers exemples de réalisation décrits et/ou représentés ici mais qu'elle en englobe toutes les variantes.