L'invention concerne le domaine des dispositifs d'aide à une personne victime d'un problème de santé, d'un accident domestique ou professionnel, ou plus généralement, une personne faisant face à une situation susceptible de présenter un danger vital et/ou pour laquelle on cherche à contenir les dommages engendrés par un sinistre ou un trouble, tout en rassurant la personne en détresse, voire son entourage ou d'éventuels témoins.

L'invention s'applique aux professionnels et aux particuliers. L'un de ses objectifs majeurs réside dans le fait de mieux signaler le théâtre d'un sinistre afin de faciliter, et donc d'accélérer, l'intervention de secours pertinents sur site.

Dans la suite du document, l'invention sera décrite de manière préférée mais non limitative dans le cadre d'une dispense de premiers secours. Elle pourrait toutefois être appliquée à toute autre situation requérant une signalisation d'alerte efficace nécessitant une intervention tierce rapide.

Parce que chaque minute compte pour une opération de secours réussie, l'identification précise et fiable du lieu où se trouve une personne en détresse est fondamentale. Les services de secours se modernisent continuellement en se dotant de systèmes de navigation ou encore de liaisons de communication centralisées. Toutefois, on considère qu'un tiers des interventions de secours se heurte à une réelle difficulté de localisation, ralentissant ainsi de manière importante, et donc préjudiciable, l'arrivée de secours sur site, engendrant des conséquences parfois irréversibles pour des personnes en détresse ou leur entourage, conséquences que l'on aurait pu contenir par une intervention plus prompte .

En effet, de nombreuses rues ou chemins ne sont pas toujours cartographiés , et donc non connus, de certains navigateurs par satellites. Le personnel de secours doit ainsi s'orienter grâce à des planches cartographiques imprécises. Parfois même, aucun numéro n'est indiqué sur la clôture d'une maison ou d'un lieu de résidence. Ledit personnel de secours est alors contraint de s'arrêter au niveau de multiples boîtes à lettres pour lire le nom des résidents, lorsque celui-ci est renseigné. Des camions de pompiers ou des ambulances peuvent ainsi passer plusieurs fois devant le lieu d'un sinistre sans en avoir conscience. Pour limiter cet inconvénient, le personnel de secours doit parfois s'en remettre au voisinage pour s'orienter ou avoir recours à un contre-appel pour demander, si cela est possible, qu'un témoin éventuel puisse se manifester à proximité du sinistre et guider ledit personnel de secours.

L' invention permet de répondre à tout ou partie des inconvénients soulevés par les solutions connues.

Parmi les nombreux avantages apportés par l'invention, nous pouvons mentionner que :

dès son déclenchement découlant d'une action volontaire de l'Homme, un dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention émet un signal lumineux, conformément à un protocole d'éclairage déterminé et caractéristique, parfaitement discriminable parmi tout autre signal lumineux, tel que à titre d'exemples non limitatifs, une enseigne commerciale ou plus généralement des dispositifs d'éclairage, et interprétable en tant qu'alerte par tout être humain en capacité de percevoir un signal lumineux, notamment par un personnel de secours de manière à faciliter l'acheminement dudit personnel vers le lieu théâtre du sinistre ou par un voisin susceptible de porter assistance, grâce notamment à un système optique spécialement conçu pour que la lumière émise par un tel dispositif puisse être perçue par le plus grand nombre en offrant un très large secteur angulaire de diffusion (compris entre 135 et 180 degrés) dans un plan longitudinal, c'est-à- dire un plan sensiblement horizontal lorsque ledit dispositif est correctement apposé contre un support vertical, tel par exemple un mur d'un lieu de résidence, à proximité d'une entrée ;

le système optique d'un tel dispositif permet en outre de ne pas polluer inutilement l'environnement par un éclairage qui serait anarchique et peu dirigé, balayant trop haut ou trop bas l'espace ; bien au contraire, le faisceau lumineux délivré par un dispositif conforme à l'invention est contraint dans un secteur angulaire étroit, de l'ordre de 30 degrés, voire moins, selon un plan transversal et normal audit plan longitudinal, le long de l'axe optique dudit système optique ;

un dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention, comporte une source lumineuse d'une puissance dimensionnée pour émettre à une portée conséquente, soit plusieurs kilomètres de nuit, et demeurer parfaitement visible à plusieurs dizaines de mètres, même en plein jour ; la portée et la visibilité des rayons lumineux pourront être accrues par le système optique d'un tel dispositif comportant, par exemple, un collimateur ou une lentille idoine ;

un dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention peut être avantageusement agencé ou paramétré pour satisfaire aux normes et usages locaux, en adaptant le protocole d'éclairage ou la couleur du faisceau, avantageusement, par exemple blanc, rouge, bleu ou jaune ;

le signal lumineux délivré par un tel dispositif permet au personnel de secours de localiser rapidement et précisément le lieu d'un sinistre, prévenant ainsi toute confusion du fait d'une adresse incomplète, non cartographiée ou mal renseignée par une personne en situation de détresse ;

un tel signal lumineux, facilement perceptible par chacun de nous et aisément discriminable au regard d'autres signaux lumineux délivrés par une enseigne commerciale, un feu de signalisation, une sirène d'alarme comportant un repère lumineux, etc., prévient toute personne présente dans un périmètre de proximité qu'un tiers est en situation de détresse , par exemple un voisin, un passant, éventuellement un secouriste, un facteur, etc., afin que celle-ci puisse demander ou propager une demande de secours ; une telle personne tierce peut en outre prodiguer des premiers soins, entreprendre une action visant à préserver la personne en détresse et surtout guider le personnel de secours en approche, en lui indiquant la direction du lieu où un dispositif pour émettre une alarme lumineuse selon l'invention a été déclenché ; une telle personne peut en outre donner l'alerte et solliciter un centre d'appel d'urgence, tel que le numéro d'appel 112, en Europe ; une solution conforme à l'invention a ainsi un impact positif et direct sur la société puisqu'elle incite à l'altruisme et la solidarité ;

selon le mode de réalisation retenu pour mettre en œuvre un système de gestion d'alerte conforme à l'invention, une personne potentiellement en détresse peut utiliser différents objets pour déclencher une alerte et ainsi actionner un dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention ; elle peut utiliser une ou plusieurs interfaces homme- machine conçues spécialement à cet égard, très simples à manipuler, pouvant éventuellement renseigner le profil particulier de la personne en détresse parmi une pluralité de résidents, permettant ainsi au personnel de secours d' affiner son déploiement de secours et de matériels ;

un système de gestion d' alerte selon l'invention peut avantageusement supporter un service de diagnostic détectant un risque d'une alimentation électrique insuffisante par exemple, assurant ainsi à l'utilisateur ou à l'opérateur de la solution d'une parfaite continuité de service ;

l'installation d'une solution conforme à l'invention ne nécessite aucune modification structurelle majeure d'un lieu de résidence, à l'exception d'une phase d'apposition d'un dispositif pour émettre une alarme lumineuse à proximité d'une voie d'accès principale, voire d'un ou plusieurs objets déclencheurs d' alerte ;

selon le mode de réalisation choisi, un système de gestion d'alerte selon l'invention peut en outre déclencher automatiquement l'émission d'un appel à destination d'un centre de secours, voire contacter un proche, quand bien même celui-ci soit distant, à partir du moment où il demeure joignable par téléphone ou par messagerie ;

un tel système selon l'invention peut également permettre à un tel proche de déclencher, depuis par exemple son téléphone mobile intelligent, ce dernier étant adapté par le chargement préalable d'une application idoine, une alerte lumineuse sur le site où se déroule un sinistre par un dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention.

A cette fin, il est notamment prévu un dispositif pour émettre une alerte lumineuse, comportant un système optique, une source lumineuse, une unité de traitement chargée d' actionner ladite source lumineuse en réponse à l'interprétation d'un message de déclenchement d'alerte. Pour produire sur demande un signal ou faisceau lumineux parfaitement visible et discriminable au regard d'autres faisceaux délivrés par d'autres systèmes tiers, et ainsi produire un guide efficace notamment à un personnel de secours désirant se rendre sur un site sinistré, un tel dispositif pour émettre une alerte lumineuse comporte tout d'abord des moyens de communication coopérant avec ladite unité de traitement pour recevoir ledit message de déclenchement d'alerte lorsque celui-ci est élaboré et émis par un objet déclencheur d'alerte tiers coopérant avec ledit dispositif au travers d'un réseau de communication. En outre, le système optique d'un tel dispositif est conçu de sorte que les rayons de lumière produits par la source lumineuse décrivent un premier secteur angulaire, supérieur à cent trente-cinq degrés selon un plan longitudinal, et un deuxième secteur angulaire, inférieur à trente degrés selon un plan transversal normal audit plan longitudinal le long d'un axe optique dudit système optique.

Pour décupler la visibilité et la perception de la puissance du faisceau lumineux délivré par un tel dispositif pour émettre une alerte lumineuse, le système optique de ce dernier peut comporter un collimateur des rayons produits par la source lumineuse lorsque celle-ci est actionnée par l'unité de traitement.

Pour accroître davantage la discrimination dudit faisceau lumineux produit par un tel dispositif et ainsi permettre à tous de reconnaître immédiatement un alerte lumineuse au sens de l'invention, l'unité de traitement d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention, peut être agencée pour piloter la source lumineuse selon un protocole d'éclairage déterminé. En outre, pour atteindre un même objectif, le système optique et/ou la source lumineuse dudit dispositif peuvent être choisis et/ou agencés pour produire des rayons d'une lumière d'une couleur déterminée, de sorte que lesdits rayons soient discriminables et interprétables en tant que signal d'alerte par rapport à tout autre signal lumineux tiers, par tout être humain en capacité de percevoir un signal lumineux.

Afin de contenir l'encombrement du système optique tout en conservant une excellente diffusion de la lumière délivrée, le système optique d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse pourra comporter avantageusement une lentille de Fresnel.

Pour faciliter le déploiement et l'installation de dispositifs pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention, ces derniers pourront chacun, de préférence mais de manière non limitative, comporter une source d'alimentation électrique autonome délivrant l'énergie électrique nécessaire au fonctionnement dudit dispositif.

A ce titre, de manière à prévenir toute perte de service, l'unité de traitement d'un tel dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention peut être agencée pour : élaborer un message de diagnostic encodant une donnée dont la valeur caractérise le niveau d'énergie électrique restant dans la source d'alimentation électrique, - déclencher l'émission dudit message de diagnostic par les moyens de communication à destination du monde extérieur, dès que ledit niveau d'énergie électrique restant est inférieur à un seuil prédéterminé.

Pour s'assurer de l'authenticité et de la pertinence d'un message d'alerte réceptionné par tout dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention, ce dernier peut avantageusement comporter des premiers moyens de mémorisation coopérant avec l'unité de traitement. Cette dernière peut alors être agencée pour décoder la teneur de tout message d'alerte en exploitant une information inscrite dans lesdits premiers moyens de mémorisation .

A titre d'exemple de réalisation non limitatif, afin de produire un signal lumineux d'une puissance suffisante, la source lumineuse d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention peut comporter une ou plusieurs diodes électroluminescentes, éventuellement d'une puissance chacune supérieure à un watt.

Pour abriter, contenir et protéger les éléments constituant un dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention et pour prévenir tout acte de malveillance visant à altérer l'intégrité d'un tel dispositif, ce dernier peut comporter un boîtier muni de moyens de prévention de toute ouverture malveillante dudit boîtier. Un dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention peut assurer un fonctionnement autonome en association avec un objet déclencheur d'alerte. En complément, un tel dispositif peut renseigner automatiquement des tiers, proches ou centre de secours. Dans ce cas, l'unité de traitement d'un tel dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention peut être agencée pour élaborer un message de détresse encodant une donnée dont la valeur unique et dédiée caractérise le dispositif, et déclencher l'émission dudit message de détresse par les moyens de communication à destination du monde extérieur, dès 1 ' actionnement de la source lumineuse.

Selon ce mode de réalisation particulièrement avantageux, un tel dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention peut renseigner des tiers quant à certaines informations complémentaires en lien avec le déclenchement d'une alerte. A titre d'exemple, un tel dispositif peut comporter, ou coopérer avec, un capteur mesurant une grandeur en lien avec l'environnement du dispositif. L'unité de traitement de ce dernier sera dès lors agencée pour élaborer le message de détresse, de sorte que celui-ci encode en outre une donnée dont la valeur caractérise ladite grandeur en lien avec l'environnement.

En cas de déclenchement inopiné et infondé de la source lumineuse d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention ou pour interrompre ladite alerte à l'arrivée de personnel de secours sur site, l'unité de traitement d'un tel dispositif peut être agencée pour stopper un éventuel actionnement de ladite source lumineuse en réponse à l'interprétation d'un message d'acquittement d'alerte, ledit message étant élaboré et émis par un objet tiers coopérant avec ledit dispositif au travers d'un réseau de communication. Selon un deuxième objet, l'invention concerne en outre un serveur de gestion d'une alerte comportant une unité de traitement, des premiers moyens de mémorisation, des moyens de communication pour coopérer avec le monde extérieur via un réseau de communication. Lorsqu'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention comporte une fonction visant à renseigner automatiquement des tiers, proches ou centre de secours, l'unité de traitement dudit serveur est agencée pour :

interpréter un message de détresse lorsque celui-ci a été reçu par les moyens de communication dudit serveur et émis par un tel dispositif pour émettre une alerte lumineuse, pour en déduire une donnée dont la valeur unique et dédiée caractérise ledit dispositif, ladite valeur étant encodée par ledit message de détresse ;

lire dans les premiers moyens de mémorisation dudit serveur une structure de données associée à ladite valeur unique, ladite structure de données enregistrant des données propres à une personne physique déterminée dont une adresse de résidence et d' installation dudit dispositif émetteur du message de détresse ;

- produire un message d'appel d'urgence destiné à un serveur d'appels conçu pour interpréter un tel message, ledit message encodant un horodatage courant, ladite adresse de résidence et d' installation lue et un identificateur d'un destinataire ; déclencher l'émission dudit message d'appel par les moyens de communication dudit serveur de gestion d' alerte à destination dudit serveur d'appel.

A titre d'exemple non limitatif et afin de renseigner le serveur d'appel quant au (x) destinataire ( s ) d'un message d'appel d'urgence, la valeur de l'identificateur d'un destinataire peut être inscrite dans les premiers moyens de mémorisation d'un tel serveur de gestion d'une alerte selon l'invention, au sein de la structure de données associée à une personne physique lue ou au sein d'une deuxième structure de données.

Réciproquement, l'invention prévoit qu'un tel serveur puisse à son tour jouer le rôle d'un objet déclencheur d'alerte par délégation, c'est-à-dire sur requête d'un centre de secours ou d'un proche d'une personne en détresse. Dans ce cas, l'unité de traitement d'un serveur de gestion d'une alerte selon l'invention peut être agencée pour :

interpréter un message de déclenchement d'alerte par délégation lorsque celui-ci a été reçu par les moyens de communication dudit serveur et émis par le serveur d'appel, ou toute entité électronique conçue à cet effet, pour en déduire la valeur d'une donnée caractérisant un dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention ;

lire dans les premiers moyens de mémorisation dudit serveur de gestion d'une alerte une structure de données associée à ladite valeur d'une donnée caractérisant un dispositif pour émettre une alerte lumineuse, ladite structure de données enregistrant des données propres à une personne physique déterminée parmi lesquelles un patronyme et une adresse de résidence ;

produire un message d'appel d'urgence destiné audit dispositif pour émettre une alerte lumineuse ;

déclencher l'émission dudit message d'appel d'urgence par les moyens de communication dudit serveur de gestion d'une alerte. Selon un troisième objet, l'invention concerne un système de gestion d'alerte comportant un dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention et un objet déclencheur d'alerte coopérant avec ledit dispositif pour émettre une alerte lumineuse au travers d'un réseau de communication, ledit objet déclencheur d' alerte étant agencé de sorte à élaborer et émettre un message de déclenchement d'alerte interprétable par ledit dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention et tel qu'exprimé précédemment.

Lorsque ce dernier est conçu pour communiquer avec le monde extérieur pour propager le déclenchement d'une alerte, un tel système de gestion peut comporter un serveur de gestion d'une alerte selon l'invention.

A titre d'exemples non limitatifs de réalisation préférée, l'objet déclencheur d'alerte d'un système de gestion d'alerte selon l'invention peut être sélectionné parmi une interface homme-machine comportant un bouton poussoir, un téléphone mobile intelligent ou une tablette intelligente adapté pour élaborer et émettre un message de déclenchement d'alerte interprétable par le dispositif pour émettre une alerte lumineuse.

Pour qu'un proche d'une personne en détresse ou un centre de secours puisse, en lieu et place ou en complément de ladite personne en détresse, déclencher l'activation d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention apposé sur le lieu de résidence de ladite personne en détresse, l'objet déclencheur d'alerte d'un système de gestion d'alerte selon l'invention peut être le serveur de gestion d'une alerte, lorsque ce dernier est agencé pour émettre un message de déclenchement d'alerte interprétable par ledit dispositif.

Lorsqu'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse d'un système de gestion d'alerte selon l'invention est agencé pour émettre un message de diagnostic lié à son état de fonctionnement, l'objet déclencheur d'alerte d'un tel système peut être avantageusement conçu pour recevoir et interpréter un message de diagnostic, émis par ledit dispositif pour déclencher une alerte lumineuse, et pour provoquer l'activation de moyens lumineux et/ou sonores compris dans ledit objet déclencheur d'alerte ou coopérant avec ce dernier.

Pour contacter automatiquement un proche ou un centre de secours, un système selon l'invention peut comporter un serveur d' appel coopérant avec ledit serveur de gestion d'une alerte via un réseau de communication, ledit serveur d' appel étant conçu pour élaborer et déclencher l'émission d'un appel d'urgence à destination d'un destinataire dont l'identificateur est issu d'un message d'appel d'urgence émis par le serveur de gestion d'une alerte et reçu par ledit serveur d'appel.

Pour qu'un proche d'une personne en détresse ou un centre de secours puisse, en lieu et place ou en complément de ladite personne en détresse, déclencher l'activation d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention apposé sur le lieu de résidence de ladite personne en détresse, le serveur d'appel, ou toute entité électronique agencée à cet effet d'un système selon l'invention, peut être conçu de sorte à élaborer et émettre à destination du serveur de gestion d'une alerte, un message de déclenchement d'alerte par délégation, interprétable par le serveur de gestion d'une alerte, ledit message de déclenchement d'alerte par délégation comportant la valeur d'une donnée caractérisant un dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention, en réponse à la réception d'un appel déclencheur d'alerte émis depuis un centre de secours ou toute entité électronique coopérant avec ledit serveur d'appel.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent parmi lesquelles :

- les figures 1A, 1B et 1C illustrent des vues respectivement de face, de profil et en coupe d'un exemple non limitatif d'une face avant d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention ; - les figures 1D et 1E décrivent des vues en perspective respectivement de face et de dos d'un tel exemple non limitatif de face avant d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention ;

- la figure 1F présente une vue de dos d'un exemple non limitatif d'une face arrière d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à 1 ' invention ;

- les figures 2A, 2B et 2C illustrent des vues respectivement de face, de profil et de dos d'un exemple non limitatif d'un objet déclencheur d'alerte conforme à l'invention et agencé pour piloter un dispositif pour émettre une alerte lumineuse également conforme à l'invention ;

- les figures 3A et 3B décrivent des vues respectivement de profil et de dessus d'un faisceau lumineux délivré par un exemple non limitatif d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention, apposé sur un support sensiblement vertical ;

- la figure 4 présente, de manière schématique et simplifiée, un système de gestion d'alerte conforme à 1 ' invention ;

- la figure 5 décrit, de manière détaillée, les moyens mis en œuvre par les éléments d'un système selon la figure 4.

Les figures 1A et 1D décrivent une vue de face d'un exemple de réalisation non limitatif d'une face avant d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention. Le même dispositif 10 est décrit de profil par la figure 1B. La figure 1F décrit, quant à elle, un exemple de face arrière d'un tel dispositif 10.

Ce dernier comporte en effet un boîtier 19 de forme sensiblement circulaire ou en forme de goutte d'eau avantageusement inversée.

Un tel boîtier 19 peut comporter deux demi-coques 19F et 19B, comme l'indiquent notamment et respectivement les figures 1D et 1F dudit dispositif 10. Les deux demi- coques 19B et 19F peuvent coopérer mutuellement selon toute liaison mécanique pour alternativement autoriser et/ou interdire tout accès aux éléments internes du dispositif 10. A titre d'exemple non limitatif, la demi- coque 19F, constituant la face avant d'un dispositif 10, peut comporter une ou plusieurs parties saillantes ou baïonnettes 181, agencées pour coopérer, selon une liaison glissière, avec une gorge partiellement circonférentielle 191, pratiquée dans le corps de la demi-coque 19B qui forme la face arrière dudit dispositif 10.

Comme l'indique la figure 1A, la face avant du d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention comporte une large ouverture obturée par une lentille translucide 140, par exemple, une lentille de type Fresnel ou équivalent, d'un système optique dudit dispositif 10 présentant un axe optique AO, ledit axe optique AO étant sensiblement normal à un plan virtuel décrit par la face avant du dispositif 10, donc, in fine, sensiblement normal à la surface extérieure d'un support contre lequel la face arrière dudit dispositif 10 sera fixée.

A titre d'exemple, pour contraindre le faisceau lumineux délivré par un tel dispositif 10, le boîtier 19 peut présenter deux protubérances 151 et 152 en forme de « croissants de lune » respectivement de part et d'autre de ladite lentille 140. Leurs formes proéminentes offrent en outre une protection à la lentille 140 contre des chocs éventuels susceptibles d'être assénés sur la face avant du boîtier 19 dudit dispositif 10. Lorsqu'un dispositif 10 est apposé et fixé correctement sur un support sensiblement vertical, celui-ci est positionné sensiblement tel que représenté par la figure 1A ou 1D. Les protubérances 152 et 151 « enchâssent » ainsi en quelque sorte la lentille 140, respectivement au-dessus et en-dessous de celle-ci. La partie non occultée de ladite lentille 140 décrit ainsi sensiblement un rectangle, ou une forme oblongue telle une ellipse, éventuellement légèrement courbe dans un plan vertical et parallèle à la face extérieure du support du dispositif 10, et d'axe longitudinal AL sensiblement horizontal et parallèle audit plan vertical, comme le décrit la figure 1A.

Le boitier 19 peut comporter ou coopérer avec des moyens de verrouillage et/ou déverrouillage des deux demi-coques 19B et 19F, afin de prévenir tout accès non autorisé ou malveillant aux éléments internes du dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10, en rendant les deux demi-coques solidaires l'une de l'autre. De tels moyens peuvent entraîner un verrouillage réversible ou irréversible selon l'exploitation recherchée. Par ailleurs, un dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention est conçu pour être positionné sur une enceinte ou support extérieur. Il sera donc soumis aux intempéries. Les demi-coques 19F et 19B pourront, à ce titre, avantageusement coopérer l'une avec l'autre via un joint, de sorte que le boîtier 19 soit parfaitement étanche une fois les demi-coques 19B et 19F assemblées .

La demi-coque 19B, correspondant principalement à la face arrière du dispositif 10, est avantageusement conçue pour être apposée et fixée contre un support sensiblement plan, par exemple un mur. Comme l'indique la figure 1F, un tel dispositif peut être fixé sur un support à l'aide de vis ou de tous autres matériels équivalents, via des ouvertures 190 pratiquées dans la demi-coque 19B. Cette dernière pourrait, en variante ou complément, comporter des supports ou pâtes de fixation en non représentées en figure 1F. Ladite demi-coque 19B pourrait en outre comporter une ou plusieurs autres ouvertures optionnelles également non décrites pour servir de passe-câble, si on souhaite par exemple utiliser une alimentation électrique externe pour le dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10 ou pour rendre celui-ci communicant au moyen d'une liaison filaire, par exemple de type Ethernet ou équivalente. Selon l'exemple décrit en liaison avec les figures 1A à 1F, la demi-coque 19F peut avantageusement supporter les principaux éléments électroniques dudit dispositif 10. En variante, la demi-coque 19F pourrait ne porter qu'un sous-ensemble d'un système optique, par exemple la lentille 140, voire aucun élément, tel un simple capot de protection. La vue en coupe décrite à titre d'exemple non limitatif par la figure 1C, décrit un deuxième sous-ensemble du système optique d'un tel dispositif 10 sous la forme d'un réflecteur 130 dont la fonction conjointe avec la lentille 140, ou plus généralement le système optique dudit dispositif 10, consiste, lorsque la source lumineuse dudit dispositif 10 est actionnée, à diffuser un faisceau lumineux caractéristique et aisément reconnaissable au regard d'autres faisceaux lumineux délivrés par des systèmes distincts, comme par exemple une enseigne commerciale, un dispositif de détection d'intrusion, etc.

Ladite figure 1C présente une source lumineuse 11 comportant une paire de diodes électroluminescentes 110 et 120 d'une puissance avantageusement choisie pour être comprise entre un à cinq watts par diode. L'invention ne saurait toutefois être limitée à ces seuls exemples de sources lumineuses ou de puissances. D'autres technologies pourraient être employées en variante ou en complément des diodes électroluminescentes. Ces dernières seront préférées notamment si une alimentation électrique autonome ou de secours est adoptée, sous la forme d'une ou plusieurs batteries électriques, par exemple de type « batterie au lithium » ou tout autre matériel équivalent. Le boîtier 19, par exemple, la demi-coque 19F selon l'exemple décrit par la figure 1E, peut comporter un ou plusieurs logements 180 agencés pour accueillir une ou plusieurs batteries électriques. En effet, la faible consommation énergétique d'une diode électroluminescente est un atout précieux pour minimiser les actions de maintenance visant à remplacer ou recharger les batteries, par comparaison avec d'autres sources lumineuses davantage énergivores comme des ampoules à décharge, telles que des tubes fluorescents, des lampes à vapeur de sodium ou encore des lampes aux halogénures métalliques, voire encore des lampes à incandescence halogène. Les figures 1A à 1F ne décrivent pas d'autres éléments ou constituants électroniques d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10 selon l'invention. Une description détaillée de ceux-ci sera faite ultérieurement en liaison avec la figure 5, notamment. Enfin, la figure 1E illustre le fait que des ouvertures peuvent être pratiquées dans la paroi arrière de la demi- coque 19F. Ainsi, par exemple des ouvertures 160 peuvent permettre de fixer par visserie le système optique ou certains éléments électroniques sur la demi-coque 19F, d'autres fenêtres optionnelles, telles que les ouvertures 170, pourront servir de passe-câble.

Une des fonctions principales d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention réside dans son pouvoir de diffusion d'un faisceau lumineux parfaitement visible et reconnaissable par le plus grand nombre. Un tel dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10, comme celui décrit par les figures 1A et 1B, est agencé pour être apposé contre un support sensiblement plan et vertical S, comme l'indique la figure 3A. Pour en maximiser l'efficacité, il sera fixé sur ledit support, de sorte que la partie non occultée de la lentille 140 dudit dispositif 10 décrive sensiblement une projection rectangulaire ou oblongue dans un plan sensiblement vertical et parallèle à la face extérieure du support S, dont la longueur dudit rectangle serait sensiblement horizontale. Le point central de la lentille 140 est traversé par l'axe optique AO du système optique constitué par ladite lentille 140 et le réflecteur 130. Un tel axe optique AO est sensiblement normal au plan décrit sensiblement par l'aire de la paroi PS du support S contre laquelle est fixé ledit dispositif 10. Sous l'action conjuguée du réflecteur 130, de la lentille 140, voire des protubérances optionnelles 151 et 152 du boîtier 19 d'un dispositif 10 décrit en liaison avec la figure 1A, la valeur du secteur angulaire SAT décrit par les rayons de lumière L produits par la source lumineuse dudit dispositif 10 demeure avantageusement inférieure à une valeur prédéterminée, par exemple trente degrés, selon un plan transversal, vertical et normal à la paroi PS du support S. En effet, pour limiter des nuisances lumineuses inutiles qui pourraient être engendrées par une diffusion de la lumière L dans des directions trop verticales (c'est-à-dire en direction du ciel ou du sol), le système optique du dispositif 10 et/ou la face avant dudit boîtier 19 de celui-ci pourront même avantageusement être conçus et dimensionnés pour limiter ledit secteur angulaire SAT à vingt degrés, soit encore dix degrés de part et d'autre de l'axe optique AO.

En revanche, il est particulièrement intéressant de diffuser le plus largement possible, c'est-à-dire d'approcher les cent quatre-vingts degrés, la lumière L afin de transmettre le signal lumineux au plus grand nombre, comme l'indique la figure 3B qui illustre, vu de dessus, le dispositif 10 pour émettre une alerte lumineuse conformément à l'invention. Ainsi, le réflecteur 130 et la lentille 140 du système optique seront respectivement et mutuellement agencée pour que les rayons lumineux L, produits par la source lumineuse 11 dudit dispositif 10, décrivent un secteur angulaire SAL d'une valeur supérieure à cent trente-cinq degrés, idéalement proche de cent quatre-vingts degrés, selon un plan longitudinal, normal audit plan transversal le long de l'axe optique AO dudit système optique. Lorsque le dispositif 10 est positionné correctement, un tel plan longitudinal est sensiblement horizontal, si la paroi extérieure PS du support S est sensiblement verticale.

En outre, un tel système optique d'un dispositif 10 pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention peut être avantageusement agencé de sorte à former ou comporter un collimateur des rayons lumineux produits par la source lumineuse 11. Le faisceau lumineux L ainsi « collimaté », c'est-à-dire dont les rayons sont sensiblement rendus parallèles dans un plan transversal, est davantage perceptible et puissant. A titre d'exemple non limitatif, si l'on choisit une source lumineuse 11 comportant quatre diodes électroluminescentes, il est possible de générer à l'aide d'un système optique idoine, un faisceau lumineux visible à plus de deux kilomètres.

La source lumineuse pourra être choisie ou pilotée pour émettre des rayons lumineux dans une ou plusieurs couleurs déterminées afin de satisfaire à des normes et restrictions territoriales. Un faisceau lumineux de couleur blanche pourra être privilégié ou, en variante, de couleurs bleue, rouge, jaune, etc. La lentille 140 pourra éventuellement comporter un filtre pour colorer ledit faisceau en lieu et place ou en complément de la source lumineuse.

Etudions à présent en liaison avec la figure 5, l'architecture fonctionnelle, au-delà du système optique et du boîtier qui le composent, d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10, tel que celui-ci décrit précédemment en liaison avec les figures 1A à 1E, 3A et 3B. Pour piloter, c'est-à-dire actionner ou désactiver, une source lumineuse 11, selon un protocole d'éclairage déterminé, un dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10 comporte une unité de traitement 12, sous la forme d'un microcontrôleur ou d'un microprocesseur associé ou comprenant un contrôleur 15 de ladite source lumineuse 11. Ce dernier est chargé de traduire une commande d' actionnement de ladite source produite par ledit microcontrôleur en un signal électrique suffisant pour actionner ladite source. Par mesure de simplification, nous parlerons ci-après d'unité de traitement 12 pour dénommer de manière indifférenciée les éléments référencés 12 et 15 sur la figure 5. Une telle unité de traitement 12 est associée, c'est-à-dire comporte, ou coopère via un bus électrique avec, une mémoire de programmes 13 chargée d'enregistrer un ou plusieurs programmes d'ordinateur. Un tel programme d'ordinateur PI consiste en un ensemble d'instructions de programme interprétables ou exécutables par l'unité de traitement 12 pour permettre à tout être humain en capacité de percevoir un signal lumineux de discriminer, c'est-à-dire, de reconnaître sans ambiguïté ledit signal lumineux selon ledit protocole d'éclairage parmi tout autre signal lumineux. Une telle exécution ou interprétation d' instructions provoque la mise en œuvre d'un procédé ou protocole d'éclairage déterminé en réponse à un événement déclencheur. Un tel événement peut découler de la réception d'un message déclencheur d'alerte Ma par des moyens de communication 16 ou 17, coopérant avec ladite unité de traitement 12. Nous étudierons ultérieurement qu'un tel message Ma peut être élaboré et émis par un objet déclencheur d'alerte tiers coopérant avec ledit dispositif 10 au travers d'un réseau de communication RI ou R2, filaire ou sans fil via un protocole de communication sans contact de proximité, tel que, de manière non exhaustive, Bluetooth ou encore Wi- Fi . Les moyens de communication du dispositif 10 seront donc adaptés ou agencés pour satisfaire aux modes de communication désirés. La mise en œuvre du procédé ou protocole d'éclairage peut être paramétrée au moyen de données dont les valeurs peuvent être enregistrées avantageusement dans une deuxième mémoire de données 14, au sein d'éventuelles structures de données.

A titre d'exemple non limitatif, un protocole d'éclairage avantageux et préféré peut consister à déclencher la source lumineuse 11 sous la forme d'une série d'un nombre prédéterminé de flashs. On entend par flash, un actionnement bref, d'une durée prédéterminée, de la source lumineuse suivi d'une période de désactivation d'une deuxième durée prédéterminée. Ainsi, un protocole d'éclairage peut consister à émettre un signal lumineux sous la forme d'une pluralité consécutives de séries de trois actionnements de la source lumineuse, d'une durée unitaire d'une demi- seconde, espacés également d'une demi-seconde, soit une activation d'une fréquence de deux Hertz. Deux séries consécutives de trois flashs peuvent être séparées d'une durée de une à deux secondes. Tout autre protocole d'éclairage pourrait, en variante, être mise en œuvre par l'unité de traitement 12.

A l'instar de la mémoire de programmes 13, la mémoire de données 14 peut être, pour toute ou partie, électriquement effaçable afin d'être mise à jour. Généralement, une section de ladite mémoire de données 14 n'est pas effaçable ou est protégée par un mécanisme de sécurité pour enregistrer notamment la valeur d'une donnée d'identification unique 110 caractérisant un dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10 selon l'invention particulier au regard de pairs. Une telle mémoire de données 14 peut en outre comporter d'autres structures de données pour enregistrer, par exemple, un secret ou une clé secrète et/ou publique permettant de vérifier la signature d'un émetteur d'un message, et/ou pour décoder un message réceptionné. Inversement, un tel secret ou clé peut permettre à l'unité de traitement 12 d'élaborer un message encodant éventuellement des données chiffrées et/ou signées à l'aide d'une donnée enregistrée dans ladite mémoire de données 14 à destination du monde extérieur. Les mémoires de programmes 13 et de données 14 peuvent consister chacune en une ou plusieurs entités, voire ne constituer qu'une seule et même entité physique. Les différents éléments 13, 14, 15, 16, 17 coopèrent avec l'unité de traitement 12 au moyen de bus de données et/ou d'adresse représentés par des doubles flèches en figure 5. Pour permettre le fonctionnement d'un dispositif 10 pour émettre une alerte lumineuse conforme à l'invention, ce dernier nécessite une source en énergie électrique. Cette source peut être extérieure, l'électricité étant acheminée par câble ou induction. En variante ou en complément, pour offrir une alimentation de secours et subvenir à une coupure du réseau électrique, un dispositif 10 conforme à l'invention peut comporter une source d'alimentation électrique autonome 18 délivrant l'énergie électrique nécessaire au fonctionnement dudit dispositif 10. Selon le mode de réalisation retenu d'un tel dispositif 10, l'unité de traitement 12 peut être agencée ou adaptée pour connaître le niveau d'énergie électrique restant dans la source d'alimentation électrique 18. Nous verrons ultérieurement que l'unité de traitement 12 peut être programmée pour encoder une donnée dont la teneur caractérise un tel niveau d'énergie restante sous la forme d'un message de diagnostic Md et déclencher l'émission dudit message de diagnostic Md par les moyens de communication 16, 17 à destination du monde extérieur, dès que ledit niveau d'énergie électrique restante est inférieur à un seuil prédéterminé, dont la valeur peut être définie par un paramètre enregistré dans la mémoire de données 14 ou de programmes 13. En variante ou en complément, l'unité de traitement 12 peut modifier le protocole d'éclairage selon le niveau d'énergie électrique restante, par exemple en espaçant chaque série de flashs d'une durée croissante pour économiser la source électrique interne 18 lorsque celle-ci commence à s ' amenuiser .

Les figures 4 et 5 permettent, respectivement de manières simplifiée ou détaillée, d'illustrer différents modes de réalisation d'un système de gestion d'alerte lumineuse conforme à l'invention, selon que l'on opte pour un mode de réalisation simple ou plus sophistiqué. Selon un premier mode de réalisation, que nous pourrons qualifier « d'autonome » ou par l'anglicisme « stand-alone », un premier système, conforme à l'invention et décrit par la figure 4, peut consister à équiper une résidence HA d'un dispositif 10A pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention, par exemple un dispositif similaire au dispositif 10 dépeint précédemment en liaison avec les figures 1A à 1F et 5. L'unité de traitement 12 d'un tel dispositif 10A est agencée pour actionner une source lumineuse 11 en réponse à l'interprétation d'un message de déclenchement d'alerte Ma préalablement réceptionné par les moyens de communication 17. Dans l'exemple d'application non limitatif décrit par la figure 4, le système équipant l'habitation ou résidence HA comporte un dispositif 10A en communication, via un réseau de communication sans fil RI mettant en œuvre un protocole de communication sans fil de proximité de type Bluetooth ou Zigbee, avec un objet déclencheur d'alerte 20A se présentant sous la forme principale d'un bouton-poussoir doté d'une fonction de communication et d' interprétation de messages émis par le dispositif 10A. Un tel exemple de réalisation préféré, bien que non limitatif, d'un tel objet 20A est décrit par les figures 2A à 2C.

Pour faciliter la reconnaissance par tout résident de cet objet parmi d'autres éventuellement présents dans le lieu HA, l'apparence externe de l'objet 20A, illustré à titre d'exemple sous la forme d'un objet 20 par la figure 2A, reprend les traits du dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10 décrit en liaison avec la figure 1A. Toute autre apparence extérieure pourrait en variante être retenue. La figure 2A présente ainsi, vu de face, un exemple d'objet déclencheur d'alerte 20 comportant un bouton poussoir 21 monté mobile au sein d'un boîtier 29. Ce dernier présente, à des fins d'identification, des protubérances 24 et 25 évoquant les protubérances 151 et 152 du boîtier 19 d'un dispositif 10 décrit en figure 1A. Les protubérances du boîtier 29 sont bien évidemment optionnelles. La figure 2B décrit un tel objet déclencheur d'alerte vu de profil et la figure 2C présente ce dernier vu de dos. A l'instar de la demi- coque 19B, la face arrière du boîtier 29, ce dernier pouvant comporter à l'instar du boîtier 19 deux demi- coques, peut présenter des ouvertures 23 pour permettre de fixer l'objet déclencheur d'alerte 20 sur tout support sensiblement plan.

Un tel objet déclencheur d'alerte 20 comporte une unité de traitement propre, c'est-à-dire un microcontrôleur ou microprocesseur programmé à l'aide d'instructions de programmes enregistrées par exemple, dans une mémoire de programmes, coopérant avec ladite unité de traitement dudit objet déclencheur d'alerte 20.

La partie visible du bouton-poussoir 21 peut comporter toute indication nécessaire à son indentification par une personne potentiellement en détresse. Elle peut être translucide pour laisser filtrer une lumière générée par une première source lumineuse interne à l'objet 20 et pilotée par l'unité de traitement de celui-ci. Ladite source lumineuse peut être déclenchée en réponse à 1 ' actionnement du bouton-poussoir 21 afin de donner confirmation à la personne qui a actionné ledit objet déclencheur d'alerte 20 que sa demande d'aide a bien été prise en compte par ledit objet déclencheur d'alerte 20.

L'unité de traitement de cet objet peut en outre être agencée pour déclencher une deuxième source lumineuse, ou plus généralement tout moyen apte à émettre un signal lumineux et/ou sonore perceptible par l'humain, en réponse à la réception d'un message de diagnostic Md éventuellement émis par un dispositif pour émettre une alerte lumineuse selon l'invention, traduisant par exemple un niveau de batterie faible ou plus généralement tout risque de perte de service dudit dispositif, comme par exemple une perte d'aptitude à communiquer, une défaillance de la source lumineuse de celui-ci, etc. L'exemple non limitatif décrit par la figure 2A, présente un objet déclencheur d'alerte comprenant une deuxième source lumineuse 22, sous la forme d'un guide d'onde lumineux décrivant un cercle ceinturant le bouton- poussoir 21 et émettant une lumière d'une couleur caractéristique. Toute autre configuration pourrait, en variante ou en complément, être mise en œuvre pour délivrer une telle information.

Comme l'indique la figure 4, l'habitation HA est équipée d'un système de gestion d'alerte comprenant ainsi un dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10A coopérant via un réseau de communication sans fil de proximité RI avec un objet déclencheur d'alerte 20A. Les deux équipements échangent des informations, notamment, au moyen de messages Ma et Md pour provoquer respectivement 1 ' actionnement de la source lumineuse du dispositif 10A prévenant ainsi le monde extérieur d'une détresse ou d'un sinistre en cours, ou 1 ' actionnement de la deuxième source lumineuse de l'objet déclencheur d'alerte 20A signalant un risque de perte de service imminent dudit dispositif 10A.

La figure 4 présente également un système de gestion d'alerte conforme à l'invention selon lequel un message supplémentaire Maq, que peut élaborer et émettre, à destination dudit dispositif 10A, l'objet déclencheur d'alerte 20A pour traduire un acquittement de l'alerte et ainsi provoquer la désactivation de ladite source lumineuse du dispositif 10A par l'unité de traitement de ce dernier. Un tel message Maq traduit ainsi la fin de la signalisation d'une détresse ou d'un sinistre, par exemple à la suite d'une erreur de déclenchement ou suite à l'arrivée de personnels de secours. Selon ce mode de réalisation, les unités de traitement de l'objet déclencheur 20A et du dispositif 10A sont agencées en conséquence pour respectivement élaborer et interpréter un tel message Maq.

Comme nous l'avons évoqué précédemment, un secret et/ou une clé partagés entre les deux équipements et enregistrées dans des mémoires de données respectives peuvent permettre de chiffrer et/ou signer des messages Ma, Md ou Maq afin que seuls lesdits équipements 20A et 10A soient à même d'exploiter de tels messages Ma, Md ou Maq. Un tel partage de secrets ou autres données nécessaires à cette fin découle d'une étape préalable d' appairage des équipements, effectuée lors de l'installation du système ou après une opération de maintenance dudit système. Ainsi, d'autres systèmes de gestion d'alerte conformes à l'invention peuvent cohabiter dans un périmètre restreint sans interférer l'un sur l'autre. Ainsi, la figure 4 décrit une deuxième habitation HB comportant un deuxième système de gestion d' alerte similaire à celui équipant le lieu HA. La seule différence réside principalement dans le mode de réalisation de l'objet déclencheur 20B, coopérant avec un dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10B conforme à l'invention. En effet, contrairement au dispositif 20A s ' apparentant à l'objet 20 décrit en figure 2A, l'objet déclencheur 20B consiste avantageusement en un téléphone mobile intelligent adapté pour pouvoir se muer en objet électronique apte à émettre un message déclencheur d'alerte Ma. Pour cela, l'invention prévoit qu'une application idoine puisse être conçue pour être installée dans une mémoire dudit téléphone 20B pour permettre à son utilisateur d'actionner le dispositif 10B. Une telle application pourrait, en complément, être installée dans tout autre objet électronique, éventuellement via quelques adaptations logicielles, par exemple une tablette tactile, un ordinateur personnel, etc. Selon l'exemple décrit en lien avec figure 4, le réseau de communication RI assurant la coopération entre les équipements 20B et 10B pourrait être sans fil, via le protocole Wi-Fi, ou filaire, voire encore identique à celui du système équipant l'habitation HA. Un objet 20B pourrait en outre, grâce à l'application ou programme d'ordinateur installé dans sa mémoire, restituer une alerte perceptible par son utilisateur en réponse à un message de diagnostic Md émis par le dispositif 10B. Un tel objet 20B pourrait en outre émettre un message Maq pour annuler un déclenchement intempestif et malencontreux d'une alerte de détresse.

Un système de gestion d' alerte lumineuse conforme à l'invention selon ce premier mode de réalisation « autonome » apporte une réponse particulièrement efficace et pertinente au problème actuel d' insuffisance de localisation d'un sinistre pour les personnels de secours. Ces derniers peuvent ainsi être davantage prompts sur le lieu d'un sinistre et ainsi limiter les dommages induits. Un tel système de gestion d'alerte rassure également la personne en détresse, car elle sait que son entourage va également pouvoir percevoir le signal lumineux et éventuellement relayer son appel de détresse .

La figure 4 illustre également un deuxième mode de réalisation d'un système conforme à l'invention davantage sophistiqué. En effet, l'invention prévoit, en complément de l'émission d'une simple alerte lumineuse, bien que celle-ci soit particulièrement efficace, qu'un dispositif pour émettre une telle alerte lumineuse puisse automatiquement renseigner des tiers, par exemple des proches ou un centre de secours, par une deuxième voie de communication complémentaire à la précédente.

Pour cela, et en liaison avec la figure 5, l'unité de traitement 12 d'un tel dispositif 10 pour émettre une alerte lumineuse peut être avantageusement agencée pour également :

élaborer un message de détresse Ms encodant une donnée dont la valeur unique et dédiée caractérise le dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10 ;

puis déclencher l'émission dudit message de détresse Ms par les moyens de communication 16, 17 à destination du monde extérieur, dès 1 ' actionnement de la source lumineuse 11.

Le fait d' encoder ainsi une telle valeur unique caractérisant un dispositif particulier, tel que le dispositif 10A ou 10B décrit en lien avec la figure 4, permet à un équipement électronique, agencé pour interpréter un tel message de détresse Ms, d'identifier le dispositif émetteur dudit message de détresse Ms et par là-même, comme nous le verrons, le lieu théâtre d'un sinistre ou d'une détresse. Un tel encodage peut se traduire par l'intégration, dans le corps dudit message Ms, de la valeur d'une donnée telle qu'un identificateur unique 110 de dispositif, ladite valeur étant éventuellement préenregistrée dans la mémoire de données 14 de celui-ci. Un tel encodage peut, en variante, se traduire par la signature d'un tel message Ms à l'aide d'une clé ou d'un secret propre audit dispositif, le corps dudit message Ms ne comportant essentiellement, dans ce cas, qu'un en-tête caractéristique typant ledit message Ms en tant que message de détresse.

Selon ce deuxième mode de réalisation d'un système de gestion d'alerte que nous qualifierons de système « connecté » pour le différencier du système « autonome » précédemment étudié, l'invention prévoit que le destinataire principal d'un tel message de détresse Ms puisse être un serveur d'application dédié et innovant, que nous nommerons « serveur de gestion d'alerte » propre à 1 ' invention .

Les figures 4 et 5 décrivent un tel serveur de gestion d'une alerte 30 conforme à l'invention. Celui-ci comporte une unité de traitement 31, des premiers moyens de mémorisation ou une mémoire de données 32. Il comprend en outre des moyens de communication 34 permettant audit serveur 30 de coopérer avec le monde extérieur via un réseau de communication de longue portée du type Internet, LoRa ou SigFOX, ou de tout autre réseau de communication équivalent et avantageusement adapté aux objets connectés. Un tel serveur de gestion d'une alerte 30 peut comprendre en outre une mémoire de programmes 33 pour enregistrer tout programme d'ordinateur P2 dont les instructions de programmes, interprétables ou exécutables par l'unité de traitement 31, permettent d'adapter automatiquement le fonctionnement d'un serveur conventionnel pour que celui-ci se mue en serveur de gestion d'alerte 30 conforme à l'invention. Les différents constituants électroniques 32, 33, 34 d'un tel serveur 30 coopèrent avec l'unité de traitement 31 par bus de données et/ou d'adresse représentés par des doubles flèches sur la figure 5.

La mémoire de données 32 peut être partiellement ou entièrement électriquement effaçable afin d'être mise à jour. Généralement, une section de ladite mémoire de données 32 n'est pas effaçable par construction, ou est protégée contre un tel effacement par un mécanisme de sécurité. Une telle section de mémoire enregistre de manière pérenne, notamment la valeur d'une donnée d'identification unique 130 caractérisant un serveur 30 de gestion d'alerte lumineuse particulier au regard d'éventuels serveurs applicatifs pairs. Une telle mémoire de données 32 peut en outre comporter une ou plusieurs structures de données pour enregistrer, par exemple, un secret ou une clé secrète et/ou publique permettant de vérifier la signature d'un émetteur d'un message réceptionné par les moyens de communication 34 et/ou pour décoder un tel message. Inversement, un tel secret ou une telle clé peut permettre à l'unité de traitement 31 d'élaborer un message encodant éventuellement dans le corps de celui-ci des données chiffrées et/ou signées à l'aide d'une donnée enregistrée dans ladite mémoire de données 32. Les mémoires de programmes 33 et de données 32 peuvent consister chacune en une ou plusieurs entités physiquement distinctes, voire ne constituer qu'une seule et même entité physique. Un serveur de gestion d'alerte 30 conforme à l'invention se caractérise notamment par le fait que son unité de traitement 31 est agencée ou adaptée, par exemple par le chargement en mémoire de programmes 33 d'un programme d'application P2 idoine. L'unité de traitement 31 est ainsi rendue apte à interpréter un message de détresse Ms dès que celui-ci est reçu par les moyens de communication 34 dudit serveur 30. Selon l'invention, un tel message de détresse Ms est émis par un dispositif pour émettre une alerte lumineuse, tel que le dispositif 10 décrit de manière détaillée par la figure 5, ou tel que l'un des dispositifs 10A et 10B présentés précédemment en liaison avec la figure 4.

Par ailleurs, les moyens de communication 16 d'un tel dispositif pour émettre une alerte lumineuse sont dans ce cas également adaptés pour émettre un message de détresse Ms via un réseau de communication de longue portée de type Internet, LoRa, SigFOX, ou équivalent, à destination d'un serveur de gestion d'alerte 30 conforme à 1 ' invention .

L'interprétation d'un tel message de détresse Ms par l'unité de traitement 31 d'un tel serveur 30 consiste principalement à en déduire une donnée dont la valeur unique et dédiée 110 caractérise le dispositif émetteur 10, 10A ou 10B dudit message Ms .

La mémoire de données 32 d'un tel serveur 30, comporte en outre une structure de données PP1, PPn, associée à chaque dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10 conforme à l'invention et connu dudit serveur 30. Ainsi, la structure PP1 peut être associée au dispositif 10A illustré par la figure 4 et la structure de données PPn au dispositif 10B également présent sur la figure 4.

Une telle structure de données PP1 ou PPn comporte une pluralité de champs, parmi lesquels un champ comportant la valeur d'un identifiant ou identificateur unique d'un dispositif pour émettre une alerte lumineuse déterminé, ou toute valeur d'une grandeur caractéristique d'un tel dispositif. En liaison avec la figure 5, la structure de données PP1 peut, par exemple, comporter un champ enregistrant la valeur de l'identificateur unique 110 du dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10. Associés à ce premier champ, d'autres champs peuvent enregistrer des données à caractères informatifs associées à une personne physique résidant généralement dans le lieu de résidence équipé d'un système de gestion d'alerte comprenant le dispositif 10. De telles informations peuvent consister en une adresse du lieu de résidence et d'installation dudit dispositif 10, un itinéraire conseillé ou préférable, toute coordonnée de localisation dudit lieu de résidence, un patronyme désignant la personne physique, voire des données complémentaires, par exemple en lien avec un dossier médical, pouvant conférer une aide précieuse à un personnel de secours. A titre d'exemple, de telles données complémentaires peuvent décrire une ou plusieurs allergies ou encore toute anomalie d'ordre physiologique en lien avec ladite personne physique. Une telle structure PP1 peut en outre comporter des coordonnées de contact d'un centre de secours situé à proximité dudit lieu de résidence, voire des coordonnées téléphoniques ou de courriels d'un ou plusieurs proches. Après avoir décodé un message de détresse Ms pour identifier le dispositif 10, 10A ou 10B ayant émis celui- ci, l'unité de traitement 31 d'un serveur 30 conforme à l'invention met en œuvre une étape pour rechercher parmi les structures de données PP1 à PPn inscrites dans la mémoire de données 32, une structure de données associée à l'identificateur 110 déduit d'un message Ms reçu, c'est-à-dire, par exemple, la structure de données qui comporterait un champ enregistrant la valeur dudit identificateur 110. Si aucune structure de données associée à cet identificateur n'existe au sein de la mémoire de données 32, le message Ms peut être ignoré, voire éventuellement propagé de sorte qu'un autre serveur applicatif pair puisse l'interpréter. Dans le cas contraire, la structure de données, en l'espèce la structure PP1, est lue par l'unité de traitement 31, les données encodées par ladite structure PP1, en l'occurrence l'adresse de résidence et d'installation du dispositif 10A ayant émis le message de détresse Ms, et en l'espèce théâtre du sinistre, sont lues puis encodées afin de produire un message d'appel d'urgence MsT destiné à un serveur d'appels 60 conçu pour interpréter un tel message MsT. Un tel serveur d'appel 60 est ainsi prévu pour traduire une requête sous la forme d'un tel message MsT en un appel As, de nature téléphonique, ou sous la forme d'un minimessage ou encore d'un courriel, adressé à un destinataire via un réseau de communication R3 adapté, selon le type de coordonnées de contact dudit destinataire véhiculées dans ledit message MsT. Un tel appel As peut donc être adressé un centre de secours 40-1 ou encore à une personne tierce via un téléphone mobile 40-2. Un tel appel peut relater différentes informations tirées du message MsT élaboré par le serveur 30, comme la date et l'heure de l'appel de détresse, le nom de la personne en détresse, l'adresse du lieu de résidence théâtre du sinistre. Ainsi, l'unité de traitement 31 d'un serveur 30 sera avantageusement conçue pour élaborer un message MsT comportant l'horodatage courant lors de l'élaboration dudit message MsT et toutes ou partie des données propres à la personne physiques lues dans la structure de données PP1 dont l'identificateur ou coordonnées de contact d'un destinataire 40, soit un centre de secours 40-1 ou un proche 40-2.

Lorsqu'un seul centre de secours 40-1 ne peut être contacté, l'invention prévoit en variante que la valeur de l'identificateur ou des coordonnées de contact d'un tel destinataire puisse être inscrite dans la mémoire de données 32 dudit serveur de gestion d'une alerte 30, au sein d'une structure de données dédiée en lieu et place d'une structure de données PP1 à PPn associée à une personne physique.

L'invention prévoit en complément qu'un message de détresse Ms, élaboré par un dispositif pour émettre une alerte lumineuse tel que le dispositif 10 illustré par la figure 5, puisse comporter, outre une valeur caractérisant le dispositif 10 émetteur dudit message Ms tel que l'identificateur 110, un identificateur secondaire désignant un résident parmi une pluralité de résidents connus pour évoluer dans le lieu de résidence équipé dudit dispositif 10. Cette variante peut être rendue possible en associant un tel identificateur secondaire à un objet déclencheur d'alerte 20-2 spécifique, par exemple un objet tel que l'objet 20 décrit en liaison avec la figure 2A, ce qui sous-entend qu'un tel objet 20-2 est dédié à une personne en particulier. Elle peut également être rendue possible en adaptant un objet déclencheur d'alerte lorsque celui-ci consiste en un téléphone mobile intelligent 20-1 ou tout autre équipement équivalent. En effet, l'invention prévoit dans ce cas, que l'application adaptant un tel objet déclencheur d'alerte 20-1 puisse offrir une interface graphique et/ou sonore pour désigner la personne en détresse parmi la pluralité de résidents. Selon ce mode de réalisation avantageux, l'unité de traitement de l'objet déclencheur 20-1 est adaptée pour intégrer une telle information de désignation dans le message déclencheur d'alerte Ma. De la même manière, l'unité de traitement 12 du dispositif 10 coopérant avec l'objet 20-1 est adaptée pour interpréter un tel message Ma enrichi et pour relayer ladite information de désignation de la personne en détresse dans le message de détresse Ms, à son tour transmis au serveur de gestion d'une alerte 30. Ce dernier est également adapté pour propager l'information de désignation dans un message d'appel d'urgence MsT adressé au serveur d'appel 60. In fine, le personnel de secours pourra peaufiner son action via l'information de désignation tirée de l'appel d'urgence As élaboré par le serveur d'appel 60.

Outre une désignation précise d'une personne en situation de détresse, l'invention prévoit de compléter un message de détresse Ms, afin que celui-ci puisse véhiculer une information complémentaire en lien avec une mesure délivrée par un capteur 50 coopérant avec un dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10 selon l'invention. Ainsi, comme le décrit la figure 5 ou encore la description simplifiée du système de gestion d'alerte équipant l'habitation HB illustrée par la figure 4, un système de gestion d'alerte peut comporter un capteur 50 agencé et positionné pour mesurer une grandeur en lien avec l'environnement du dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10 ou 10B. Un tel capteur 50 peut être incorporé au dispositif 10 ou 10B ou coopérer, par voie RI filaire ou radio, avec ledit dispositif pour émettre une alerte lumineuse via un message Me émis par ledit capteur. De cette manière, l'unité de traitement 12 dudit dispositif peut adjoindre une information contextuelle liée à l'environnement d'une personne en détresse dans le message de détresse Ms, qu'il pourra émettre en réponse à un message déclencheur d'alerte Ma. A l'instar de l'information optionnelle de désignation d'une personne, cette information contextuelle ou environnementale pourra être propagée, jusqu'à un centre de secours par le serveur de gestion d'alerte 30 et le serveur d'appel 60, adaptés également et respectivement en conséquence. Une telle information peut être particulièrement utile. Par exemple, lorsqu'un résident, se sentant proche de perdre connaissance, actionne un objet déclencheur d'alerte 20- 1, 20-2 ou 20B, la perte de connaissance étant induite par une présence trop importante de monoxyde de carbone ou de tout autre gaz nocif, ladite présence étant mesurable par ledit capteur 50, cette information complémentaire peut être cruciale pour un personnel de secours préparant son intervention en réponse à l'appel As produit par un système de gestion d' alerte conforme à l'invention. En variante, un tel capteur 50 pourrait de manière non exhaustive mesurer un taux de particules de fumée ou encore une température excessive, soit autant d'éléments complémentaires et précieux de nature à renseigner le personnel de secours sur la nature d'un sinistre . Un système de gestion d'alerte conforme à l'invention a été décrit précédemment selon des modes autonome et connecté pour lesquels l'alerte peut être considérée comme descendante, c'est-à-dire déclenchée par la personne en situation de détresse par 1 ' actionnement d'un objet déclencheur d'alerte 20 émettant un message déclencheur d'alerte Ma interprété un dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10, coopérant avec ledit objet déclencheur d'alerte 20, propageant ladite alerte de manière lumineuse, voire radio, à destination du monde extérieur dont un centre de secours 40-1. Un système de gestion d'alerte conforme à l'invention peut également gérer une alerte de manière ascendante, c'est-à-dire une alerte déclenchée par un tiers, témoin d'un sinistre ou un proche, éventuellement localisé à des centaines de kilomètres du théâtre d'un tel sinistre, voire encore un centre de secours qui aurait été informé par tout canal de la nécessité d'une intervention urgente. En liaison avec les figures 4 et 5, l'objectif de cette variante, consiste à adapter tout d'abord le serveur de gestion d'alerte 30, de sorte que son unité de traitement 31, puisse interpréter un message de déclenchement d'alerte par délégation MaT lorsque celui-ci a été reçu par les moyens de communication 34 dudit serveur 30 et émis par un serveur d'appel 60 ou par toute entité électronique conçue à cet effet en réponse à un appel déclencheur d'alerte Aa . Une telle adaptation dudit serveur 30, par exemple en concevant à dessein le programme applicatif P2 installé dans la mémoire de programmes 33 dudit serveur 30, permet à l'unité de traitement 31 de ce dernier de déduire dudit message MaT, la valeur d'une donnée caractérisant un dispositif pour émettre une alerte lumineuse 10, 10A, 10B selon l'invention et tel que décrit précédemment, par exemple la valeur d'un identificateur 110. L'unité de traitement 31 dudit serveur de gestion d'une alerte 30 peut alors mettre en œuvre une étape consistant à rechercher dans la mémoire de données 32 puis à lire une structure de données PP1 ou PPn associée à ladite valeur d'une donnée caractérisant un dispositif pour émettre une alerte lumineuse. A titre d'exemple, une telle structure de données PP1 ou PPn pourrait comporter un champ enregistrant la valeur de l'identificateur 110 du dispositif 10, 10A, ou 10B. Une telle étape de lecture, mise en œuvre par l'unité de traitement 31 du serveur 30, permet à celle-ci de produire un message d'appel d'urgence Ma destiné audit dispositif pour émettre une alerte lumineuse ainsi identifié, et de déclencher l'émission dudit message d'appel d'urgence Ma par les moyens de communication 34 dudit serveur de gestion d'une alerte 30. Ainsi, ce dernier se mue en objet déclencheur d'alerte. Sans nécessiter une quelconque adaptation, le dispositif 10, 10A ou 10B destinataire dudit message Ma, met en œuvre, par le biais de son unité de traitement 12, un procédé d'interprétation dudit message Ma et déclenche l'alerte lumineuse et/ou l'élaboration et l'émission d'un message de détresse Ms comme évoqué précédemment.

D'autres modifications peuvent être envisagées sans sortir du cadre de la présente invention défini par les revendications ci-annexées.