CAISSE ISOTHERME ET CAISSE EQUIPEE D'UN TEL DISPOSITIF.

La présente invention se rapporte à un dispositif pour garantir la fermeture étanche d'une caisse isotherme. Elle se rapporte aussi à une caisse équipée d'un tel dispositif.

Les caisses isothermes sont utilisées pour le transport de denrées ou de produits qui doivent être maintenus dans un intervalle de température donné, durant tout leur trajet et leur stockage dans la caisse. De telles caisses sont donc prévues pour garantir cet intervalle de température durant une certaine durée. Elles sont notamment utilisées pour le transport de médicaments ou de produits biologiques. Il est évident que les conditions de températures sont essentielles à la conservation de tels produits et que l'ont doit pouvoir s'assurer qu'elles seront respectées durant tout le trajet.

Les envois en nombre, notamment de médicaments, se font dans des caisses de grandes dimensions, palettisées ou palettisables, par exemple d'environ 2m de haut. Pour des questions de coût, ces caisses ont une structure extérieure en carton ondulé, doublée intérieurement de panneaux à fort pouvoir isolant. Ces caisses sont généralement du type armoire, avec ouverture en façade, par une porte à deux battants. Pour plus de facilité et une conception plus simple de l'armoire, les battants sont maintenus fermés par une ou plusieurs sangles ceinturant la caisse. Cependant, une telle disposition ne garantit pas la parfaite étanchéité des portes, donc le maintient d'une plage de températures souhaitée, à l'intérieur de la caisse. Elle ne garantit pas non plus que la caisse n'ait pas été ouverte. Une telle disposition ne garantit donc pas en elle-même que la chaîne du froid (dans le cas d'une caisse frigorifique) n'ait pas été rompue.

Un but de l'invention est donc d'assurer une bonne fermeture d'une caisse isotherme. Un autre but de l'invention est donc d'assurer qu'une caisse frigorifique n'a pas été ouverte, de façon volontaire ou pas, durant son trajet, entre l'instant où elle a été fermée par son expéditeur et celui où elle est ouverte par son destinataire.

Selon un premier objet, l'invention propose donc un verrou pour caisse, notamment caisse isotherme, la caisse comprenant une porte en façade, prévue pour venir en applique contre des bords libres de parois latérales de la caisse, le verrou étant prévu pour coopérer avec une gâche disposée dans l'une desdites parois latérales, le verrou étant en outre prévu pour être fixé sur la porte et monté de préférence rotatif autour d'un axe de verrou, caractérisé en ce qu'il comprend notamment:

- une base fixée à la porte et comprenant un palier;

- un pêne s'étendant perpendiculairement à l'axe de verrou, à l'arrière du palier et prévu pour prendre au moins une position fermée, dans laquelle le pêne est enclenché avec la gâche et une position ouverte dans laquelle il ne l'est pas;

- une poignée, accessible en façade, pour entraîner le pêne relativement à la base;

- un arbre reliant ensemble le pêne et la poignée; et,

- des moyens de rappel tendant à plaquer ladite porte contre les bords. L'arbre et le palier forment avantageusement, ensemble, un pivot glissant autour de l'axe de verrou, la poignée et le pêne étant prévus pour tourner ensemble autour de l'axe de verrou. Le pêne peut être fixé à un premier moignon d'arbre et la poignée comprendre un deuxième moignon d'arbre, les moignons étant prévus pour être aboutés l'un à l'autre axialement, selon l'axe de verrou, pour former l'arbre ensemble, Le verrou comprenant en outre des moyens d'assemblage, de préférence un boulon axial, pour maintenir les moignons bout à bout, et, des moyens de prise rotative d'un moignon sur l'autre, de préférence par emboîtement axial réciproque, par exemple des languettes et contre-languettes. La base peut comprendre un logement pour un corps de la poignée, et, les moyens de rappel comprendre un ressort monté dans le logement entre un épaulement à l'arrière du logement et un fond à l'avant du corps, de sorte que le ressort tend à extraire la poignée de la base, c'est-à-dire à déplacer la poignée vers l'avant. La poignée comprend avantageusement au moins un plot s'étendant vers l'avant depuis le fond du corps et formant prise pour les doigts d'un utilisateur.

L'arbre peut comprendre une butée et le palier comprendre au moins une contrebutée pour limiter la rotation du pêne entre sa position ouvert et sa position fermée.

La base peut en outre comprendre des moyens de prise rotative avec la porte, de préférence des picots prévus pour s'enfoncer d'avant en arrière dans un matériau de la porte. Elle peut aussi comprendre une collerette, prévue pour venir en appui sur une face avant de la porte, la collerette étant de préférence disposée de telle sorte que le reste de la base est en arrière de ladite collerette, c'est-à-dire avantageusement disposé dans l'épaisseur de la porte.

Selon un second objet de l'invention, on propose un système de verrou comprenant un verrou selon l'invention et une gâche, le pêne et la gâche comprenant des moyens de prise réciproque, prévus pour venir en prise sous l'action des moyens de rappel, de sorte qu'il maintiennent ledit verrou en position fermée. Ils peuvent aussi être disposés de sorte qu'ils puissent reprendre le poids de la porte et empêcher qu'elle glisse verticalement. Selon un troisième objet de l'invention, on propose une caisse, notamment une caisse isotherme, comprenant au moins un verrou selon le premier objet de l'invention ou un système de verrou selon le deuxième objet de l'invention. De préférence la caisse comprend un verrou sur chacun de deux bords opposés de la porte. Elle peut comprendre un verrou au voisinage de chaque angle de la porte et/ou au voisinage du milieu des côtés les plus longs de la porte.

Selon un quatrième objet de l'invention, on propose un dispositif pour garantir qu'un verrou selon le premier objet de l'invention n'a pas été ouvert, comprenant des moyens de prise avec des moyens de prise complémentaires de la base dudit verrou. Ces moyens de prise peuvent être des crochets et les moyens de prise complémentaires être des fenêtres, les crochets étant prévus pour venir en prise, de préférence rotative autour de l'axe de verrou, avec un bord de la fenêtre. Le dispositif de garantie comprend avantageusement des moyens pour le maintenir en prise sur la base, conçus pour que la prise soit maintenue tant qu'ils ne sont pas brisés. Les moyens de maintien comprennent de préférence une goupille formée d'une seule pièce avec languette frangible, la goupille étant prévue pour venir en prise avec une fenêtre complémentaire de la base.

Le dispositif de garantie peut comprendre des moyens pour empêcher l'accès à la poignée du verrou, le cas échéant pour empêcher l'accès aux plots.

Le dispositif de garantie peut aussi comprendre des moyens pour l'associer avec une base, par exemple des formes associées ou complémentaires formant détrompeur, ou un système de numérotation, de préférence lié à une base de données.

Plusieurs modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une représentation schématique, en vue plongeante de trois-quarts face, d'une caisse frigorifique équipée d'un système de verrou selon l'invention;

- la figure 2 est une vue de trois-quarts face d'un système de verrou selon l'invention, le verrou étant en position ouverte;

- la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 2, le verrou étant en position fermée;

- la figure 4 est une vue éclatée, illustrant les principaux éléments du verrou des figures 2 et 3;

- la figure 5 est une vue de trois-quarts arrière, du verrou des figures 2 à 4, en position fermée;

- la figure 6 est une vue de détail du verrou des figures 1 à 5, illustrant le blocage du pêne en position fermée;

- la figure 7 est une vue de détail du verrou des figures 1 à 5, illustrant le blocage du pêne en position ouverte;

- la figure 8 est une vue plongeante de trois-quarts de la gâche pour le système de verrou des figures 2 et 3;

- les figures 9 et 10 illustrent, respectivement de trois-quarts face et de trois-quarts arrière, une plaque de garantie pour le verrou des figures 1 à 5;

- les figures 11 et 12 illustrent, respectivement de trois-quarts face et de trois-quarts arrière, la plaque de garantie des figures 9 et 10, disposée sur une base pour le verrou des figures 1 à 5; et, - la figure 13 est une vue agrandie du détail XIII de la figure 12, illustrant des moyens de prise de la plaque de garantie des figures 9 et 10 sur la base des figures 11 et 12. Aux figures, les flèches A et R, désignent respectivement, et arbitrairement, l'avant et l'arrière, aux fins de description et de positionnement relatif des éléments de l'invention.

La figure 1 illustre une caisse frigorifique 1 selon l'invention, équipée de verrous 2 selon l'invention. La caisse est de forme sensiblement rectangulaire. Elle comprend un caisson 3, ouvert vers l'avant. Le caisson est formé d'un fond rectangulaire 4 et de quatre parois latérales rectangulaires 5. La caisse comprend en outre une porte rectangulaire 6 prévue pour fermer l'ouverture du caisson 3 et constituer une sixième paroi du caisson 3, en vis-à-vis du fond 4. A la figure 1, la porte 6 est représentée en position fermée, en appui contre les bords libres 8 des parois latérales 5. La caisse 1 est conçue pour que l'appui de la porte 6 sur les bords 8 soit sensiblement étanche à l'air. En particulier, la porte comprend quatre verrous 2, disposés chacun au voisinage d'un angle respectif de la porte et prévu pour venir en prise avec une gâche 9 respective disposée dans une paroi latérale voisine 5, verticale.

On va maintenant décrire un système de verrou 2,9, comprenant un verrou selon l'invention, et son fonctionnement, notamment en référence aux figures 2 à 8. Outre un verrou 2, destiné à être fixé à la porte 6, le système de verrou comprend une gâche 9, destinée à être fixée une paroi latérale,

Comme particulièrement illustré à la figure 4, le verrou 2 illustré a une configuration sensiblement de révolution autour d'un axe de verrou X2 et comprend notamment:

- une base 10 destinée à se fixer sur la porte 6;

- un loquet 11 ; - une poignée 12, destinée à entraîner le loquet en rotation; et,

- un ressort hélicoïdal 15, destiné à former des moyens de rappel tendant à déplacer la poignée vers l'avant relativement à la base 10. Dans l'exemple illustré, le loquet comprend un premier moignon d'arbre cylindrique 13, d'axe X2. Un pêne 14 s'étend, sensiblement perpendiculairement à l'axe X2, depuis l'extrémité arrière du premier moignon 13. La poignée 12 comprend un corps 17 en forme de cuvette cylindrique ouverte vers l'arrière et d'axe X2. Un deuxième moignon d'arbre cylindrique 18 s'étend axialement vers l'arrière depuis le fond 19 de la cuvette formant corps 18.

La base 10 comprend un logement sensiblement cylindrique 21, et un palier 22, tous deux d'axe X2. Le logement 21 est prévu pour y recevoir le corps 17 de la poignée 12. Le palier 22 s'étend vers l'arrière, à partir d'un épaulement 23 formé entre le palier 22 et le logement 21. La base 10 comprend en outre une collerette annulaire 24, s'étendant radialement en s'éloignant de l'axe X2, à partir d'un bord avant du logement 21. Le premier moignon 13 et le deuxième moignon 18 sont prévus pour être abouter, de façon à former ensemble un arbre 13,18. L'arbre est prévu pour former avec le palier 22 un pivot glissant selon l'axe de verrou X2. Les extrémités libres des moignons 13,18 forment des languettes et contre- languettes prévues pour venir en prise réciproque par emboîtement. Elles servent à la fois de détrompeur, de façon à garantir et maintenir le positionnement angulaire relatif de la poignée et du pêne, et prise rotative, de façon à garantir l'entraînement du pêne par la poignée. Le verrou comprend en outre des moyens pour maintenir axialement les moignons en prise réciproque. Dans l'exemple illustré, ces moyens pour maintenir l'arbre 13,18 assemblé comprennent un boulon (non représenté aux figures) disposé selon l'axe X2, dont l'écrou est prévu pour venir se loger dans une alvéole hexagonale 27 formée dans le fond du corps 17 de la poignée 12.

Le verrou 2 comprend en outre une rondelle 26, prévue pour se loger dans un retrait annulaire 28 formé dans l'épaulement 23. La rondelle porte une nervure circulaire 29, s'étendant vers l'arrière. Le ressort 15 est monté entre le fond 19 du corps 17 et la collerette 26. Le maintien latéral du ressort 15 est assuré par la nervure circulaire 29. Le loquet 11 comprend des moyens de butée 31, s'étendant radialement depuis le premier moignon en s'éloignant de l'axe X2. Ainsi disposée, la butée 31 vient en butée contre un bord arrière 32 du palier 22, limitant ainsi l'avancée de la poignée et du loquet, sous l'action du ressort 15. Ainsi, la base 10 est montée prisonnière entre la butée 31 et le corps 17.

Le palier 22 comprend en outre des contrebutées 33, s'étendant vers l'arrière depuis le bord arrière 32. Les contrebutées 33 coopèrent avec la butée 31 pour limiter la rotation du pêne 14 entre sa position fermée et sa position ouverte. Le palier 22 comprend aussi des encoches 34 s'étendant vers l'avant dans le bord arrière 32. Des grains 36 s'étendent vers l'avant depuis le premier moignon 13; chaque grain 36 est prévu pour s'insérer dans une encoche respective 34 lorsque le verrou est en position ouverte, comme particulièrement illustré à la figure 7. A son extrémité distale 37, sur son bord avant, le pêne 14 comprend une encoche 38A prévue pour venir en prise sur une rainure 38B formée dans la gâche 9 sous l'action du ressort 15, lorsque le verrou 2 est en position fermée, comme particulièrement illustré aux figures 6 et 8. Ainsi, le verrou 2 est maintenu en position fermée, sans risque qu'il soit ouvert spontanément, notamment sous l'action de vibrations, lors du transport. En outre, bien que la porte ne soit maintenue sur le caisson 3 que par les verrous 2, c'est-à-dire qu'elle n'est pas, par exemple, articulée au caisson par des charnières, la rainure 38A et l'encoche 38B empêchent que la porte ne tombe verticalement le long des bords 8, sous l'action de son propre poids. En outre, dans la position fermée, le ressort 15, en repoussant la base 10 vers l'arrière, tend à rapprocher la base 10 du pêne 14, donc à plaquer la porte 6 contre les bords 8 du caisson 3. Ainsi, bien que la porte ne soit maintenue sur le caisson 3 que par les verrous 2, c'est-à-dire qu'elle n'est pas, par exemple, articulée au caisson par des charnières, le verrou 2, par l'action du ressort 15, contribue efficacement à maintenir une bonne étanchéité à l'air entre la porte 6 et le caisson 3.

La poignée 12 comprend deux plots 40, s'étendant vers l'avant depuis le fond 19 du corps 17 de la poignée 12. Ils sont prévus pour servir de prise à la main de celui qui ouvre ou ferme le verrou.

La base 10 comprend encore quatre picots 39 s'étendant parallèlement à l'axe X2 vers l'arrière à partir de l'épaulement 23, plus particulièrement de la partie dudit épaulement en retrait 28 servant au logement de la rondelle 26. Ces picots sont prévus pour s'enfoncer dans la matière relativement tendre qui constitue les panneaux isolants de la caisse, lorsque l'on fixe le verrou 2 sur la porte 6. Ils empêchent la rotation de la base 10 relativement à la porte 6.

On va maintenant décrire, en référence aux figures 9 à 13, un dispositif de garantie 50 prévu pour coopérer avec le verrou 2 afin d'assurer celui qui va déverrouiller la caisse 1 qu'elle n'a pas été ouverte depuis que le dispositif de garantie y a été apposé.

Dans l'exemple illustré, le dispositif de garantie a la forme d'une plaque de garantie 50. La plaque 50 comprend une contre- collerette 51 annulaire entourant un renfoncement 52 cylindrique. La contre-collerette 51 a sensiblement les dimensions de la collerette 24. Le renfoncement 52 est prévu pour envelopper les plots 40, lorsque les collerettes sont l'une contre l'autre, comme particulièrement illustré aux figures 11 et 12, de sorte que les plots ne sont plus accessibles. La plaque 50 comprend aussi un rail circulaire 55, s'étendant vers l'arrière, sensiblement à la jonction de la contre-collerette 51 avec le renfoncement 52. Le diamètre extérieur du rail 55 est prévu pour s'ajuster à l'intérieur du logement 21 de la base 10, assurant ainsi un guidage en rotation de la plaque 50 sur la base 10. La plaque 50 comprend en outre deux crochets 53 s'étendant vers l'arrière de la contre- collerette 51. Chacun des crochets est prévu pour être introduit dans une fenêtre respective 54 formée dans la collerette 24. Le crochet et sa fenêtre sont formés de telle sorte que du fait d'une rotation de la plaque 50 autour de l'axe X2, chaque crochet vient en prise avec un bord de sa fenêtre respective 54, comme particulièrement illustré à la figure 13. Dans l'exemple illustré, chaque crochet est tourné radialement vers l'axe X2 ; chaque fenêtre 54 comporte une zone radialement élargie 56, qui permet la pénétration axiale du crochet 53 et une zone radialement rétrécie, formant un redent 57, sur lequel le crochet 53 vient en prise. Les dimensions du crochet sont prévues de telle sorte que lorsque les crochets sont en prise, la collerette 24 et la contre- collerette 51 sont maintenues axialement plaquées l'une contre l'autre.

La contre-collerette 51 de la plaque 50 comprend une échancrure 61 s'étendant radialement depuis un bord du renfoncement 52. Une languette frangible 62 qui s'étend radialement depuis ce bord du renfoncement 52 est formée dans ladite échancrure 61. Une goupille 63 s'étend vers l'arrière depuis la languette 62. Une fenêtre 66, radialement oblongue, est formée dans la collerette 24, de sorte que, lorsque les crochets 53 viennent en prise avec le redent 57, la goupille 63 pénètre dans la fenêtre 66, immobilisant la plaque 50 en rotation. Ainsi, les crochets 53 sont maintenus en prise sur les redents 57. Pour libérer la rotation de la plaque 50, donc les crochets 53, il faut tirer la languette frangible 62 vers l'avant, donc provoquer sa rupture.

Si la languette a été rompue, on peut donc penser que la caisse a été ouverte. Au contraire, si la languette est intacte, on peut considérer que la caisse n'a pas été ouverte.

Néanmoins, pour s'assurer qu'une plaque neuve n'ai pas été mise en place après rupture d'une plaque d'origine, chaque plaque peut être associée de façon unique à sa base respective. Par exemple, la plaque peut avoir un numéro unique permettant d'identifier sa présence sur une caisse donnée; la plaque et la base associée peuvent aussi avoir un numéro identique, gravé sur chacune ou des numéros différents, associés dans une base de données transmise par l'expéditeur au destinataire. Chaque plaque et chaque base associées peuvent aussi avoir des formes particulières, notamment formant des moyens détrompeurs, par exemple une position particulière de la goupille et de la fenêtre oblongue, empêchant qu'une autre plaque puisse être utilisée avec la base. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits.