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Title:
DEVICE FOR FITTING SHOP WINDOWS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1995/009788
Kind Code:
A1
Abstract:
A device for fitting shop windows comprises: a base (100) having rolling means (41, 42), at least two independent vertical lifting means (210, 220) secured to said base (100), a ram (300) supported by said lifting means (210, 220) and comprising axial translation means (310, 320, 330), a suction cup structure (500) arranged on the end of said ram (300), two independent means for transversally translating the ram (300), arranged at the top of the lifting means (210, 220), means (510, 520, 610, 620) for rotating said suction cup structure (500) about the axis (D1) of said ram (300), and about an axis (D2) parallel to the direction of movement of the lifting means (210, 220). Application to fitting of shop windows.

Inventors:
EPSTEIN BENOIT-DOV (FR)
Application Number:
PCT/FR1994/001171
Publication Date:
April 13, 1995
Filing Date:
October 06, 1994
Export Citation:
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Assignee:
EPSTEIN BENOIT DOV (FR)
International Classes:
B65G49/06; E04F21/18; (IPC1-7): B65G49/06
Foreign References:
US4884938A1989-12-05
US4676713A1987-06-30
FR1242782A1960-09-30
DE2602622A11977-07-28
DE9212775U11992-11-26
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Appareil de pose de vitrine de magasin caractérisé en ce qu'il comporte : un socle (100) muni de moyens (41, 42) de roulement, au moins deux moyens élévateurs (210, 220) indépendants verticaux, fixés sur ledit socle (100) , un canon (300) supporté par lesdits moyens élévateurs (210, 220) et comprenant des moyens (310, 320, 330) de translation axiale, un cadre (500) porteventouses disposé à une extrémité dudit canon (300) , deux moyens (410, 420) indépendants de translation transversale du canon (300) , disposés aux sommets de deux moyens élévateurs (210, 220) , des moyens (510, 520 ; 610, 620) de rotation dudit cadre (500) porteventouses, d'une part autour de l'axe (Dl) dudit canon (300), et d'autre part autour d'un axe (D2) parallèle à la direction du mouvement des moyens élévateurs (210, 220) .
2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que lesdits moyens élévateurs sont constitués, chacun, par un mât (210, 220) vertical comprenant une vis (212, 222) sans fin dont la rotation est bloquée au moins à une extrémité, et mobile en seule translation axiale sous l'action d'un organe de levage (213, 223) notamment à écrou.
3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite vis (212, 222) sans fin de chaque mât (210, 220) est insérée dans un tube creux (211, 221) fixé à une première extrémité au socle (100) de l'appareil, et terminé à une deuxième extrémité par une surface d'appui dudit organe (213, 223) de levage notamment à écrou.
4. Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce que ladite surface d'appui est constituée par un manchon (214, 224) ajusté dans ledit tube creux (211, 221) et portant une butée (215, 225) à bille.
5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite vis (212, 222) sans fin est munie d'un moyen d'arrêt de fin de course.
6. Appareil selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit moyen d'arrêt de fin de course est constitué par un organe formant saillie disposé à la base de la vis (212, 222) sans fin et destiné à venir en butée contre ledit manchon (214, 224) et à servir de guide pour l'axe de ladite vis sans fin.
7. Appareil selon la revendication 6, caractérisé en ce que ledit organe faisant saillie est une croix métallique soudée à ladite base de la vis (212, 222) sans fin.
8. Appareil selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce qu'au moins un mât (220) comporte un dispositif (227, 228) antilevage de la vis (222) sans fin, destiné à éviter tout mouvement de soulèvement de ladite vis sans fin hors du tube creux (221) .
9. Appareil selon la revendication 8, caractérisé en ce que ledit dispositif antilevage comprend une bague mobile (227) le long du tube creux (221) , solidaire de la vis (222) sans fin, et une bague fixe (228) sur ledit tube creux, formant butée pour ladite bague mobile (227) en cas de soulèvement de ladite vis (222) sans fin.
10. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ledit canon (300) comprend une vis (310) sans fin dont la rotation est bloquée, formant moyens de translation axiale avec au moins un dispositif (320, 330) notamment à écrou.
11. Appareil selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'une première extrémité de la vis (310) sans fin du canon (300) est emmanchée dans un tube (340) fixé sur un berceau (350) .
12. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que ledit canon (300) comporte un dispositif antiflexion.
13. Appareil selon la revendication 12, caractérisé en ce que ledit dispositif antiflexion comprend une tige verticale (31) médiane solidaire d'un écrou fixe (32) sur la vis (310) sans fin du canon (300) et portant une poulie (33) , et un câble (34) passant par ladite poulie, relié à une extrémité audit tube (340) et à une autre extrémité à une deuxième tige (36) fixée par une jambe (35) de force à une deuxième extrémité de ladite vis (310) sans fin du canon, portant le cadre (500) porteventouses.
14. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que lesdits moyens indépendants (410, 420) de translation transversale du canon (300) comportent, chacun, un dispositif à vis (412, 422) sans fin perpendiculaire au canon, entraînant en translation transversale au moins un écrou (413, 423) solidaire dudit canon (300).
15. Appareil selon la revendication 14, caractérisé en ce que ledit dispositif à vis (412, 422) sans fin est fixé au sommet du moyen élévateur (210, 220) correspondant par un cadre (414, 424) en U.
16. Appareil selon la revendication 15, caractérisé en ce que la vis (212, 222) sans fin dudit moyen élévateur (210, 220) est fixée à une deuxième extrémité à une platine (411, 421) portant ledit cadre (414, 424) en U.
17. Appareil selon la revendication 11 et l'une quelconque des revendications 14 à 16, caractérisé en ce que ledit berceau (350) est solidaire de deux écrous (423) du dispositif à vis (422) sans fin par l'intermédiaire de deux rails (425) parallèles fixés sur des montants longitudinaux (351) du berceau (350) et coulissant axialement dans deux suspensions (426) fixées respectivement auxdits écrous (423) .
18. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que lesdits moyens de rotation du cadre (500) porteventouses autour de l'axe (Dl) du canon (300) comprennent, portées par le canon, d'une part, une première platine circulaire (510) , fixe par rapport audit canon (300) et pourvue d'une découpe (511) circulaire concentrique au canon, et, d'autre part, une deuxième platine (520) mobile, solidaire dudit cadre (500) porteventouses et portant une vis (521) apte à se déplacer dans la découpe (511) de ladite platine fixe (510) .
19. Appareil selon la revendication 18, caractérisé en ce que lesdits moyens de rotation du cadre (500) porteventouses autour d'un axe parallèle (D2) à la direction du mouvement des moyens élévateurs (210, 220) comprennent une tête (610) fixe par rapport à la platine (520) mobile, et portant des moyens d'articulation autour dudit axe d'une tête (620) pivotante solidaire du cadre (500) porteventouses.
20. Appareil selon l'une quelconque des revendications l à 19, caractérisé en ce que le cadre (500) porteventouses est constitué par un ensemble de barres définissant un losange.
21. Appareil selon l'une des revendications 20 ou21 caractérisé en ce que le cadre (500) porteventouses comporte quatre (530) et deux (540) ventouses disposées respectivement le long de la grande et de la petite diagonale dudit losange. 22. Appareil selon l'une des revendications 20 ou 21, caractérisé en ce que ledit cadre (500) porteventouses comporte deux et une ventouses auxiliaires amovibles, disposées respectivement aux extrémités de la grande diagonale et à une extrémité de la petite diagonale du losange. 23. Appareil selon l'une quelconque des revendications l à 22, caractérisé en ce que le socle (100) est composé d'un cadre rectangulaire portant des moyens de roulement constitués de deux roues avant (41) et deux roues arrière (42) , ainsi que de deux roues supplémentaires avant (51) et arrière (52) portant chacune un cric (61, 62) apte à faire monter et descendre lesdites roues supplémentaires dans leur axe, lesdits crics étant accouplés par paire à l'aide d'un manchon (91) télescopique amovible. 24. Appareil selon l'une quelconque des revendications l à 23, caractérisé en ce que le sor'.e (100) est muni de vis (71, 72) de blocage de l'appareil à l'arrêt.
22. 25 Appareil selon l'une quelconque des revendications l à 24, caractérisé en ce que le socle (100) comporte une barre arrière (80) horizontale de guidage de l'appareil.
23. 26 Appareil selon la revendication 25, caractérisé en ce que ladite barre arrière (80) horizontale de guidage porte des leviers mobiles (81) de démarrage en charge lourde et de freinage d'urgence.
24. 27 Appareil selon la revendication 26, caractérisé en ce que lesdits leviers mobiles (80) sont suspendus par des aimants (82) à la barre arrière horizontale (80) de guidage.
Description:
APPAREIL DE POSE DE VITRINE DE MAGASIN

La présente invention concerne un appareil de pose de vitrine de magasin.

Un premier type d'appareils existants de pose de vitrine de magasin consiste en des chariots bas et étroits à quatre roues, dont deux pivotantes, qui permettent de placer une vitrine verticalement à l'intérieur du chariot dont les montants pincent les parties inférieures de la vitrine en supportant une grande partie du poids. Tenue manuellement à la ventouse par deux vitriers, la vitrine est roulée vers son cadre et mise en position parallèlement, puis hissée à force des bras sur des cales préalablement posées.

On connaît également des grues hydrauliques montées sur camion dont les mouvements sont de type circulaire, à cause de l'action des vérins proches des moyeux de rotation. Ces systèmes ne permettent donc pas d'approcher une vitrine de son cadre à moins de quelques centimètres. De plus, les mouvements hydrauliques sont peu contrôlables en précision (lenteur contrôlée de démarrage, d'arrêt et de descente le bras tendu) .

Outre, ce manque de précision dans les mouvements, les grues hydrauliques présentent d'autres inconvénients : nécessité d'au moins trois opérateurs : un aux manettes, et au moins deux à la pose rapprochée, en fonction du poids de la vitrine,

- entretien difficile, fréquent et coûteux des systèmes hydrauliques,

- danger pour les opérateurs rapprochés en contact avec le verre.

- nécessité de poser deux cales qui supportent le poids de la vitrine sur le cadre avant que celle-ci ne soit posée, ce qui représente par la suite l'inconvénient d'ajustements de cales difficiles et dangereux. Il peut en résulter que des vitrines se fendent soit à cause d'un choc thermique, soit parce qu'elles ont une courbure par rapport au cadre qu'il est difficile de corriger dans chacun des deux plans,

- impossibilité d'utiliser ce type d'appareils de pose lorsque l'on rencontre des trottoirs, ou des marchepieds entre les machines hydrauliques et les cadres de vitrine,

- impossibilité également d'approcher la vitrine en raison du coude supérieur du bras articulé des grues, lorsque l'on rencontre des balcons, des avancées dont la partie inférieure est proche du sommet des cadres des vitrines à remplacer,

- impossibilité pour les camions grues de s'approcher des cadres en raison de rues trop étroites ou trop larges, d'arbres et/ou de mobiliers urbains qui leur font obstacle,

- nécessité de couples de démarrage et de freinage tels qu'aucune machine hydraulique ne peut jusqu'à présent travailler réellement et/ou durablement en mouvement sub illimétrique sans risques de rupture du verre, - apparition sur ces machines connues de débuts de mouvements "retour" également préjudiciables.

Aussi, le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients précités en proposant un appareil de pose de vitrine de magasin qui permettrait de travailler, avec une seule personne, en toute sécurité, indépendance, et précision, et surtout avec la lenteur nécessaire au moment où la vitrine est sur le point d'être posée.

Ce but est atteint, selon la présente invention, du fait que ledit appareil comporte :

- un socle muni de moyens de roulement, au moins deux moyens élévateurs indépendants verticaux, fixés sur ledit socle,

- un canon supporté par lesdits moyens élévateurs et comprenant des moyens de translation axiale,

- un cadre porte-ventouses disposé à une extrémité dudit canon,

- deux moyens indépendants de translation transversale du canon, disposés aux sommets de deux moyens élévateurs,

- des moyens de rotation dudit cadre porte-ventouses, d'une part autour de l'axe dudit canon, et d'autre part autour d'un axe parallèle à la direction du mouvement des moyens élévateurs.

Ainsi, l'appareil de l'invention peut être manié d'une seule main. Son couple de démarrage est tel (moins de 15 Newtons) que l'on peut effectuer et contrôler des mouvements ascendants, latéraux ou transversaux de l'ordre du quart de millimètre.

Avantageusement, l'invention prévoit que lesdits moyens élévateurs sont constitués, chacun, par un mât vertical comprenant une vis sans fin dont la rotation est bloquée au moins à une extrémité, et mobile en seule translation axiale sous l'action d'un organe de levage à écrou.

De même, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ledit canon comprend une vis sans fin dont la rotation est bloquée, formant moyens de translation axiale avec au moins un dispositif à écrou.

Enfin, il est également prévu que lesdits moyens indépendants de translation transversale du canon comportent, chacun, un dispositif à vis sans fin

perpendiculaire au canon, entraînant en translation transversale au moins un écrou solidaire dudit canon.

Cette conception mécanique de l'appareil conforme à l'invention, basée sur l'utilisation de vis sans fin pour opérer dans les trois dimensions et dont certaines sont obligées en mouvement linéaire, permet d'obtenir que les mouvements verticaux, comme les mouvements latéraux coexistent harmonieusement tant en parallèle qu'en opposition. Il est possible par exemple, de produire un mouvement circulaire de correction de déclivité des rues.

Le demandeur a estimé que le temps de pose moyen d'une vitrine de 150 Kg entre le moment où l'appareil de 1'invention est présenté au porte-verre latéral du camion jusqu'à la pose parfaite de la vitrine, hors pareclosage, était inférieur au quart d'heure en conditions normales.

Bien entendu, la charge utile peut dépasser largement la valeur précitée pour atteindre 400 kg, sans provoquer de flambage de l'appareil. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste 1'invention et comment elle peut être réalisée.

Les figures la, lb, et le sont des vues de côté, de face et de dessus d'un appareil de pose de vitrine de magasin, conforme à l'invention.

La figure 2 est une vue de côté d'un dispositif anti-levage de la vis sans fin d'un mât de l'appareil des figures la, lb, le. Les figures 3a, 3b et 3c sont des vues de dessus, de côté et de face de premiers moyens de translation transversale du canon de l'appareil de l'invention.

Les figures 4a, 4b et 4c sont des vues de dessus,

de côté et de face de seconds moyens de translation transversale du canon de l'appareil de l'invention.

Les figures 5a et 5b sont des vues de face et de côté de la platine fixe des moyens de rotation du cadre porte-ventouses de l'appareil de l'invention autour de l'axe du canon.

Les figures 6a et 6b sont des vues de face et de côté de la platine mobile des moyens de rotation du cadre porte-ventouses de 1'appareil de 1'invention autour de l'axe du canon. Les figures 7a, 7b et 7c sont des vues de face, de côté et de dessus de la tête fixe des moyens de rotation du cadre porte-ventouses de l'appareil de l'invention autour d'un axe vertical.

Les figures 8a et 8b sont des vues de face et de côté de la tête pivotante des moyens de rotation du cadre porte-ventouses de l'appareil de l'invention autour d'un axe vertical.

La figure 9 est une vue de face de la barre de guidage et des leviers mobiles de démarrage de l'appareil de l'invention. la figure 10 est une vue de face d'un cric de manoeuvre des roues supplémentaires des figures la et lb.

Les figures la, lb et le montrent en vues de côté, de face et de dessus, un appareil pour la pose de vitrine de magasin comportant :

- un socle 100 muni de moyens 41, 42 de roulement, deux moyens élévateurs 210, 220 indépendants verticaux, fixés sur ledit socle 100, - un canon 300 supporté par lesdits moyens élévateurs 210, 220 et comprenant des moyens 310, 320, 330 de translation axiale,

- un cadre 500 porte-ventouses disposé à une extrémité

avant dudit canon 300 par rapport au sens d'avancement de l'appareil,

- deux moyens 410, 420 indépendants, dits respectivement château-avant et château-arrière, de translation transversale du canon 300, disposés aux sommets des moyens élévateurs 210, 220,

- des moyens 510, 520 de rotation du cadre 500 porte-ventouses autour de l'axe Dl du canon 300, et des moyens 610, 620, non représentés sur les figures la, lb, le, de rotation autour d'un axe D2 qui, au repos, est parallèle à la direction du mouvement des moyens élévateurs 210, 220, c'est à dire la direction verticale, et dans leur axe.

Comme l'indique la figure la, lesdits moyens élévateurs sont constitués par un mât avant 210 et un mât arrière 220 verticaux comprenant, chacun, un tube creux 211, 221 soudé parfaitement verticalement au centre respectif de barres 110, 120 de largeur du socle 100.

Le tube creux 211 du mât avant 210 est consolidé par quatres fers 10 de section carrée qui, du sommet du mât, descendent vers les longueurs du socle 100 en forme de pyramide, mais ayant une embase rectangulaire. A l'arrière, deux fers carrés 20 partent sous le sommet du tube creux 221 vers les longueurs du socle 100 et perpendiculairement à l'axe Dl du canon 300.

Chacun des mâts 210, 220 est terminé par une section rigoureusement horizontale dans laquelle pénètre, parfaitement ajusté, un manchon 214, 224 dont la partie supérieure est élargie et un peu surélevée, et reçoit une butée 215, 225 à bille, c'est à dire un roulement à bille à plat.

Dans chacun des tubes creux 211, 221 des mâts 210, 220 est insérée sans jeu une vis 212, 222 sans fin de

précision à filet unique, montée de façon à ce que tout mouvement ou commencement de mouvement de rotation soit bloqué à au moins une extrémité de ladite vis.. A cet effet par exemple, l'extrémité supérieure desdites vis sans fin est fixée à une platine 411, 421 portant respectivement les moyens 410, 420 indépendants de translation transversale du canon 300.

La partie supérieure de chaque vis 212, 222 sans fin reçoit, au-dessus du manchon 214, 224 et de la butée 215, 225 à bille correspondante, un organe de levage à écrou 213, 223 muni de deux axes en fer soudés de part et d'autre de ces écrous et servant de poignées de manivelle. Les écrous 213, 223 sont posés sur la partie supérieure de la butée 215, 225 à bille, formant surface d•appui. Ainsi, les vis 212, 222 sans fin n'ayant pas la possibilité de pivoter sur elles-même, la mise en rotation des organes de levage à écrous 213, 223 impose auxdites vis sans fin un seul mouvement de translation axiale de montée ou de descente, à volonté. Les mouvements relatifs d'un mât par rapport à l'autre peuvent être effectués en parallèle ou en opposition , à la vitesse désirée, et pratiquement sans jeu.

La base de chaque vis 212, 222 sans fin porte un moyen d'arrêt de fin de course constitué par un organe faisant saillie, telle qu'une croix métallique, non représentée, soudée à l'extrémité inférieure desdites vis sans fin. En fin de course, ladite croix vient buter contre le bord inférieur du manchon 214, 224 situé à l'intérieur du tube creux 211, 221. Les croix métalliques servent également de guide pour l'axe des vis 212, 222 sans fin dans leur mouvement de translation et permettent d'éviter tout jeu dans les tubes creux 211, 221.

La figure 2 représente un dispositif anti-levage, aménagé dans le mât arrière 220, destiné à éviter tout mouvement de la vis 222 sans fin hors du tube creux 221 lorsque la vitrine à poser a un poids important. Ce dispositif anti-levage comprend, d'une part, une bague mobile 227 le long du tube creux 221, solidarisée à la vis 222 sans fin par deux tiges 226 soudées à l'écrou 223, et, d'autre part, une bague fixe 228 soudée au tube creux 221 et formant butée pour ladite bague mobile 227 en cas de soulèvement de la vis 222 sans fin. Conformément aux figures la et le, le canon 300 comprend à l'avant des moyens de jonction au cadre 500 porte-ventouses qui seront décrits en détail plus loin.

La partie centrale du canon 300 est constituée par une vis 310 sans fin dont la rotation est bloquée, tout comme les vis 212, 222 sans fin des mâts. Pour ce faire, l'extrémité arrière de ladite vis 310 sans fin est emmanchée dans un tube 340 creux à section carrée, fixé sur un berceau 350. Pratiquement, ledit tube creux 340 est sectionné en son milieu, puis, après avoir emmanché la vis 310 sans fin, les deux parties du tube sont mécano-soudées.

La vis 310 sans fin forme avec deux dispositifs 320, 330 à écrou muni de deux tiges de fer servant de manivelle, des moyens de translation axiale du canon 300 vers l'avant comme vers l'arrière. Lesdits dispositifs 320, 330 à écrou sont disposés de part et d'autre du château-avant 410 et peuvent servir, soit pour translater axialement le canon 300, soit pour bloquer ledit canon en position axiale. En définitive, la vis 310 sans fin du canon fonctionne exactement de la même façon que les vis 212, 222 sans fin des moyens 210, 220 élévateurs : le mouvement de rotation des dispositifs 320, 330 à écrou

entraîne un mouvement de translation de la vis sans fin, du fait que la rotation de cette dernière est bloquée par le tube creux 340 fixé sur le berceau 350 fixe.

De manière à éviter toute flexion du canon 300 sous l'effet d'une charge importante ou lorsque l'on veut travailler en bout de portée vers l'avant, il est prévu un dispositif anti-flexion comprenant une tige verticale 31 médiane, solidaire d'un écrou 32 fixé sur la vis 310 sans fin par une goupille. Ladite tige 31 porte une poulie 33 sur laquelle passe un câble 34 relié à une extrémité audit tube 340 à section carrée, et à une autre extrémité à une deuxième tige 36 fixée par une jambe 35 de force à l'extrémité de la vis 310 sans fin de canon 300, portant le cadre 500 porte-ventouses. Le câble 34 peut être ajusté à l'aide d'un tendeur 37 qui transforme toute flexion du canon 300 en compression en son âme et en tension dans le câble. Ce dispositif anti-flexion permet donc d'opérer en toute sécurité même sous charge lourde.

D'une manière générale, le château-avant 410 et le château-arrière 420, formant les moyens indépendants de translation transversale qui commandent le mouvement de lacet du canon 300, comportent, chacun, un dispositif à vis 412, 422 sans fin à manivelle, perpendiculaire au canon 300 et entraînant en translation transversale par rapport à l'axe Dl du canon 300 au moins un écrou 413, 423 solidaire dudit canon. Les vis 412, 422 sans fin fonctionnent donc de manière inverse des vis sans fin précédemment décrites en référence aux mâts 210, 220 et au canon 300. Dans le cas des deux châteaux 410, 420, les vis sans fin sont libres de tourner autour de leur axe, tandis que les écrous 412, 423 ont, au contraire leur mouvement de rotation bloquée, ce qui provoque leur déplacement axial le long des vis sans fin sur

lesquelles ils sont montés.

Le dispositif à vis 412 sans fin du château-avant 410, illustré en détail aux figures 3a, 3b et 3c, est porté par un cadre 414 en U fixé sur la platine 411 dans laquelle est maintenue bloquée en rotation la vis 212 sans fin du mât avant 210.

La vis 412 sans fin horizontale du château-avant 410 reçoit un écrou 413 sur lequel est mécano-soudé un morceau de tube 415 portant deux manchons de précision, non représentés, dont le diamètre intérieur est de 1/10 mm plus large que celui du canon 300 qu'ils reçoivent. Cet ensemble est disposé en permanence vers le haut.

De la même manière, le dispositif à vis 422 sans fin du château-arrière 420, représenté sur les figures 4a, 4b, 4c, est porté par un cadre 424 en U fixé sur la platine 421 dans laquelle est maintenue bloquée en rotation la vis 222 sans fin du mât arrière 220.

Sur la vis 222 sans fin à manivelle du château arrière 420, sont mobiles deux écrous 423 double qui entraînent le berceau 350 en translation transversale par rapport à l'axe Dl du canon 300, lequel est emmanché en partie arrière dans le tube creux carré 340 fixé sur ledit berceau. La liaison entre les écrous 423 et le berceau 350 est réalisée par l'intermédiaire de deux rails parallèles 425 montés sur des montants longitudinaux 351 du berceau 350 et coulissant parallèlement à l'axe Dl du canon 300 dans deux suspensions 426 fixées respectivement auxdits écrous 423 double. Cet ensemble est disposé en permanence vers le bas.

Les divers mouvements de rotation du cadre 500 porte-ventouses vont maintenant être décrits en regard des figures 5a à 8b.

Les moyens de rotation dudit cadre porte-ventouses autc de l'axe Dl du canon 300 comprennent, portées par ledit canon, d'une part-, une première platine circulaire 510 fixe, immobilisée sur le canon 300 à l'aide d'une goupille, et pourvue d'un moyeu 512 central et d'une découpe circulaire 511 sur 210°, et, d'autre part, une deuxième platine 520 mobile, emmanchée librement sur le canon 300 par un moyeu 522 solidaire dudit cadre porte-ventouses et portant une vis 521 avec un pas à droite apte à se déplacer sans jeu dans la découpe 511 de la platine fixe 510.

Le mouvement de rotation des vitrines ainsi obtenu est rendu nécessaire par la déclivité des rues par rapport au cadre des vitrines. De plus, ce mouvement permet une rotation de 90° vers le haut ou vers le bas auto isant un basculement des vitrines en vue de les découper sur le couple appareil/camion.

Dans le cas où l'appareil, objet de l'invention, et sa vitrine ne peuvent être présentés perpendiculairement au plan du cadre pour des causes de mobilier urbain ou obstacles divers, il est nécessaire de pouvoir faire pivoter le cadre 500 porte-ventouses autour d'un axe D2 vertical. A cet effet, une tête 610 vissée à la platine mobile 520 et immobilisée par une goupille 611 porte des moyens d'articulation d'une tête pivotante 620 solidaire du cadre porte-ventouses, constitués par trois plaques horizontales 612, 613, 614 en E percées de trous circulaires 615, 616, 617 d'axe D2.

La tête 620 pivotante sur laquelle est fixée le cadre porte-ventouses comporte deux plaques horizontales 621, 622 qui viennent s'emboîter parfaitement entre les plaques horizontales 612, 613, 614 de la tête 610. Des trous circulaires 623, 624 percées ns les deux plaques horizontales 621, 622 sont placés en coïncidence avec

les trous 615, 616, 617, de manière à pouvoir introduire un goujon dont la tête vient en appui et s'insérer complètement dans une cavité 618 de la plaque horizontale supérieure 612 de la tête 610. L'axe dudit 1 goujon étant confondu avec l'axe D2 de rotation, la tête pivotante 620 peut donc tourner autour de cet axe.

Dans le but d'immobiliser la tête pivotante 620 en position sur la tête 610, la plaque supérieure 612 de ladite tête porte une découpe circulaire 619 sur 150° concentrique à 1'axe D2. En regard de cette découpe circulaire 619 la plaque supérieure 621 de la tête pivotante 620 est percée d'un trou taraudé 625 permettant l'introduction d'une vis de blocage susceptible d'être serrée contre la plaque supérieure 612 de la tête 610. Comme l'indique la figure lb, le cadre 500 porte-ventouses est constitué par un ensemble de barres formant un losange. Quatre ventouses 530 sont disposées le long de la grande diagonale dudit losange, tandis que deux autres ventouses 540 sont placées le long de la petite diagonale.

En outre, afin d'augmenter la portée du cadre porte-ventouses, on prévoit trois ventouses amovibles dont deux sont disposées aux extrémités de la grande diagonale de losange et une à une extrémité de la petite diagonale du losange.

La forme en losange du cadre porte-ventouses permet de poser des vitres hautes et étroites, ou même des portes sécurit.

Les figures la, lb et le montrent que le socle 100 est composé d'un cadre rectangulaire portant des moyens de roulement constitués par deux roues avant 41 non pivotantes soudées à l'avant de l'appareil et par deux roues arrière 42 pivotantes à frein, soudées à l'arrière

du socle.

Derrière les roues avant 41, on trouve des roues avant supplémentaires 51 non pivotantes sur cric 61. Il en est de même à 1•arrière avec des roues supplémentaires 52 pivotantes montées sur cric 62. Les crics 61, 62 peuvent être par exemple des crics de camion.

Les paires de roues supplémentaires 51, 52 permettent de monter un trottoir ou d'autres types d'obstacles. Comme on peut le voir sur la figure 10 relative au cric 61, chacun desdits crics est constitué d'une vis 601 sans fin positionnée dans un tube 602 rainure cylindrique muni d'une ouverture longitudinale 603. La vis sans fin reçoit deux écrous cylindriques 604 soudés entre eux et calibrés avec précision au diamètre intérieur du tube 602 moins un millimètre. La partie inférieure de la vis 601 sans fin est logée dans un palier 605 solidaire du tube en son embase. La partie supérieure de la vis sans fin dépasse le tube 602 rainure et possède en son sommet une roue dentée 606 de renvoi d'angle.

Ladite roue dentée 606 reçoit une roue dentée 607 d'entraînement, conique et horizontale, laquelle est traversée par un axe 608 en son centre qui s'insère dans un petit boitier 609 mécano-soudé au sommet du tube 602 cylindrique et rainure. La roue dentée conique 606 au sommet de la vis 601 sans fin est posée sur une butée 630 à billes. La partie inférieure du tube 602 est munie d'une platine 631 soudée, laquelle est solidaire du cadre de roue 51 en son centre.

Un manchon cylindrique 632 rainure, emmanché avec précision sur le tube 602 cylindrique et soudé au socle de l'appareil sur au moins deux axes sert de guidage

obligé à la montée-descente du cric.

L'engrenage à tige horizontale de chacun des crics est muni d'une tête 633 hexagonale, positionnée vers l'extérieur gauche et droit de l'appareil pour pouvoir mettre les crics en mouvement à l'aide d'une manivelle amovible.

Chacune des paires de crics avant 61 et arrière 62 possède en outre un axe tel que 91 sur la figure lb, muni d'un embrayage à deux goupilles chacune à une extrémité. Ces goupilles, non représentées, permettent d'actionner les crics simultanément ou séparément. Cet axe vient s'emmmancher sur les petits axes 608 de mise en mouvement des crics.

Aux quatre extrémités du socle 100, sont présentes des vis 71 de blocage avant et des vis 72 de blocage arrière, ces vis de blocage sont introduites dans des écrous soudés au socle. Leur bord inférieur est arrondi et les bords supérieurs reçoivent en soudage un vis dite "Allen" afin de les manoeuvrer rapidement et facilement. En outre, ces vis 71, 72 de blocage permettent de soulever l'appareil sur tribord ou sur bâbord et donc, en combinaison avec les mouvements précédemment décrits, de poser une vitrine dont les parecloses sont à 1'intérieur.

Les figures la et lb indiquent qu'à l'arrière du socle 100 et au niveau du mât arrière 220 une barre horizontale 80 de guidage est mécano-soudée aux longueurs du socle 100. Ses montants 83 ont une légère inclinaison vers l'arrière, et en plus, le centre de cette barre de guidage horizontale est soudé sous la partie supérieure du mât arrière 220 en renforcement longitudinal. Cet ensemble a pour fonction de guider le mouvement de l'appareil. Ce système est suffisant pour démarrer et guider l'appareil en charge dans tous les

cas simples.

Mais en cas de démarrage difficile dû à une charge très lourde avec une pente à monter, et/ou lorsque les roues arrières pivotantes 42 ne sont pas encore dans l'axe désiré, le couple de démarrage est élevé.

Aussi, la barre arrière horizontale 80 de guidage supporte à l'aide d'aimants 82 des leviers 81 mobiles de démarrage en charge lourde et de freinage d'urgence.

Ces deux leviers 81 se terminent par des cylindres 84 de fer plein sous lesquels sont fixés des manchons 85 de caoutchouc dense.

Les cylindres 84 de fer plein rentrent dans des anneaux 86 cylindriques qui servent de guide par point d'appui non statique. Ils sont mécano-soudés à l'avant de la barre arrière extrême du socle 100. Ainsi, d'un simple geste de chaque main on libère les leviers mobiles 81 de guidage de leur fixation aimantée supérieure et l'on- s'en sert comme levier de démarrage tant longitudinal en cas de pente, que circulaire, lorsque les roues pivotantes 42 ne sont pas dans l'axe de rotation et/ou translation désiré.

Sous les aimants 52 des leviers 81, les mains de l'opérateur sont protégées par des rotules creuses 87 fixées sur les leviers, et qui en plus de leur fonction de protection servent au freinage d'urgence. Plusieurs variantes de l'appareil de pose de vitrine, objet de l'invention, peuvent être envisagées: - un appareil à quatre mâts latéraux fixés sur les barres longitudinales du socle et portant chacun une vis sans fin. Les sommets de ces mâts sont reliés entre eux par des plaques perpendiculaires au sens d'avancement de l'appareil et sur lesquelles sont placés les châteaux avant et arrière. Cette variante a l'avantage de pouvoir franchir des petits obstacles de mobilier urbain tels

que pots de fleur, chandelles de stationnement, etc. un appareil en deux parties indépendantes ayant chacune un socle à quatre roues et reliées par un canon. L'avantage de cet appareil est d'offrir un rayon de braquage plus court.

- un appareil dont les roues sont remplacées par des chenilles afin d'obtenir également, à stabilité égale, un rayon de braquage plus court.

- un appareil dont les mouvements seraient motorisés à l'aide d'engrenages coniques, vis globiques, ou autres, remplaçant les manivelles à écrou.

- un appareil monté sur une table élévatrice ou sur tout véhicule qui pourrait le hisser en hauteur en toute sécurité.