La présente invention concerne un dispositif de fixation du pied sur un engin de sport du type planche de surf des neiges, planche ou patin à roulettes, du type comportant une botte, une embase, des moyens d'accrochage, des éléments de maintien arrière de la cheville ainsi que des moyens de fixation sur l'article de sport choisi.

On connaît déjà de tels dispositifs de fixation destinés à être montés sur des articles sportifs tels que des planches de surf des neiges et qui comportent une embase, dotée de moyens de retenue verticale de la botte, qui s'applique directement sur le dessus de l'engin de sport, et présente en son centre un évidement circulaire, sur les bords supérieurs duquel vient s'appliquer un disque de maintien lui-même fixé sur l'engin de sport grâce à des vis. Les bords supérieurs de l'ouverture circulaire de l'embase ainsi que les bords inférieurs du disque de maintien présentent des surfaces crénelées et coopèrent entre elles pour autoriser, par desserrage des vis, un réglage de l'orientation du pied par rapport à l'axe de l'engin de sport afin d'adapter le dispositif aux différentes pratiques et aux différents utilisateurs. Lesdits moyens de retenue de la botte sur l'embase sont constitués, comme c'est le cas, par exemple, des fixations de surf des neiges pour bottes souples, par ailleurs bien connues sous le nom de coques, de sangles, généralement au nombre de deux, qui se positionnent par dessus la botte, l'une au niveau du coup de pied et l'autre de la pointe, chacune de ces sangles comportant généralement deux sections séparées, chacune desdites sections étant fixée par l'une de ses extrémités à l'embase grâce à des moyens d'ancrage constitués, par exemple, de vis, coopérant avec des perçages pratiqués dans les deux parois verticales qui prolongent l'embase, de part et d'autre du pied. Lesdites sections de sangle peuvent être reliées entre elles grâce à un système de serrage porté par leur autre extrémité et sensiblement analogue à un crochet utilisé pour le serrage des bottes de ski alpin, par ailleurs bien connues.

Un tel dispositif, conforme à l'état antérieur de la technique est décrit, par exemple, dans le brevet WO 93/14835.

Il nécessite, lors du chaussage et du dechaussage une intervention manuelle de la part de l'utilisateur qui se voit contraint de se baisser pour serrer les deux sangles au dessus de sa botte une fois que celle-ci est en place sur l'embase. De plus, un tel dispositif oblige l'utilisateur à déchausser et à se munir d'un tournevis s'il souhaite modifier les réglages angulaires de ses fixations.

D'autres dispositifs, tels que décrits par exemple dans le brevet WO 96/05894, adjoignent, sous la semelle de la botte, une plaque rigide qui fait saillie de part et d'autre de la botte ou au dessous et coopère avec des moyens de retenue solidaires de l'engin de sport. Si la conformation de ces organes d'accrochage apporte une solution simple au problème du chaussage, qui peut s'effectuer sans les mains, la présence sous la semelle d'une plaque entraîne une r gidification de la botte qui nuit au confort de celle-ci notamment pour la marche.

L'invention a pour but d'améliorer l'ergonomie des dispositifs tels que décrits dans le document WO 93/14835, en permettant un chaussage plus rapide et moins fatigant, tout en conservant à la semelle toute sa souplesse. De plus, il permettra à l'utilisateur de modifier l'orientation du pied avec l'engin de sport sans déchausser et sans outil.

A cet effet, ce dispositif de fixation comprend une embase, dotée de moyens de réglage de l'orientation du p ed par rapport à l'axe de l'engin, de moyens de retenue avants et arriéres, de moyens de guidage avants et arriéres, ainsi que de moyens de libération du pied, des moyens de fixation sur l'engin de sport, et une botte, dont la semelle peut venir s'appliquer sur l'embase, et pourvue de moyens d'accrochage avants et arriéres solidaires de la botte. Il se caractérise en ce que, lors du chaussage, les moyens d'accrochage avants de la botte s'appliquent dans les moyens de retenue avants de sorte que la botte ne peut plus se soulever ni translater vers l'arrière. A cet effet les moyens de retenue avant présentent des évidements en forme de U couchés et ouverts sur l'avant qui accueillent les moyens d'accrochage avants de la botte. Lesquels consistent en des saillies s' étendant perpendiculairement a l'axe du pied au

niveau de la semelle et au delà du bord de celle-ci de sorte qu'elles dépassent de part et d'autre du pied. Les moyens d'accrochage arriéres s'appliquent ensuite sur les moyens de guidage arriéres et parcourent, sous l'effet d'une pression sur le talon de la botte, une trajectoire au cours de laquelle la longueur qui les sépare des moyens d' accrochage avants se trouve sensiblement augmentée, ce qui a pour effet d'allonger la semelle, puis viennent s'appliquer dans les moyens de retenue arriéres lorsque le talon de la semelle entre en contact avec l'embase. Dans cette position dite d'enclenchement la semelle retrouve sa longueur d'origine.

A cet effet, la semelle de la botte présente entre ses moyens d'accrochage avants et arriéres un élément de liaison présent au sein de la semelle ou constitue par elle et fixe a chacun αes moyens d'accrochage apte a se déformer, de manière sensible et élastique, lorsqu'on lui applique une sollicitation selon un axe longitudinal.

Les moyens d'accrochage arriéres consistent en un axe traversant la semelle et portant de part et d'autre des roues libres en rotation. Ces roues viennent rouler, lors du chaussage sur un profil de guidage porte par les moyens de guidage arriéres .

Selon une autre caractéristique du dispositif, les moyens de libération consistent en au moins une pièce mobile a debattement limite dont le mouvement provoque manuellement par l'utilisateur lorsqu'il souhaite déchausser agit sur au moins un des moyens d'accrochage, de manière a allonger la semelle pour permettre aux moyens d' accrochage de la semelle de sortir des moyens de retenu de l'embase. Selon une autre caractéristique du dispositif, l'embase présente des moyens de blocage de l'orientation du pied qui consistent en, un verrou, muni d'un index mobile en translation a l'intérieur du verrou, des moyens élastiques de rappel de l'index en position basse, et un organe de manipulation de l'index. D'autre part, les moyens de fixation sur l'engin de sport présentent des orifices aptes a recevoir l' index pour empêcher la rotation de l'embase. Une rainure, pratiquée sur la face supérieure du verrou peut accueillir l'organe de

manipulation de l'index. Ainsi, lorsque l'organe de manipulation est engage dans la rainure, l'index est en position basse et il bloque la rotation de l'embase en s' engageant dans un des orifices des moyens de fixation. Lorsque l'utilisateur souhaite modifier le réglage de l'orientation du pied, il tire sur l'organe de manipulation et peut donc, sans déchausser, faire tourner son pied autour d' un axe vertical puis le bloquer dans une position angulaire plus adaptée.

L'invention sera bien comprise et ses avantages ainsi que d'autres caractéristiques ressortiront de la description qu suit, en référence aux dessins schématiques annexes, représentant, a titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de cette invention. La figure 1 est une vue en perspective de l'ensemble du dispositif.

La figure 2 est une vue de αessous de la semelle de la botte.

La figure 3 est une vue de profil de l'ensemble du dispositif lors du chaussage.

La figure 4 est une vue de dessus de l'embase et des moyens de fixation sur l'engin de sport.

Les figures 5, 6 et 7 représentent d'autres modes de réalisation possibles de la présente invention.

En référence aux figures 1, 2, 3 et 4, le dispositif comporte une embase (2), fixée sur l'engin de sport (1) grâce a des moyens de fixation (4), et une botte (3) .

L'embase (2) présente des moyens de guidage et de retenue avants (21) et (23), des moyens de guidage et de retenue arriéres (22) et (24), des moyens de blocage (25) de l'orientation du pied, des moyens de libération (5), une plaque d'appui (26) sur laquelle peut venir s'appliquer la botte (3), et porte des éléments de maintien de la cheville sur l'arriére, non représentés sur les figures mais en tout point conformes à l'état antérieur de la technique, tel que décrit dans le brevet WO 93/14835.

La botte (3) présente au niveau de la semelle (33) des moyens d'accrochage avants (31) et arrières (32) .

La plaque d'appui (26) est sensiblement rectangulaire et s'étend sur une longueur légèrement inférieure à la largeur de l'engin de sport (1) et une largeur supérieure à celle de la botte (3) . Elle repose sur l'engin de sport (1) par sa face inférieure, et présente en son centre une large lumière circulaire dont les bords supérieurs forment un chanfrein (27) . Les moyens d'accrochage avants (31) de la botte (3) sont constitues d'une tige cylindrique traversant la semelle (33) de la botte (3) selon un axe horizontal et transversal au niveau du premier quart avant de la longueur totale de la semelle (33) et débordant de part et d'autre de celle-ci.

Les moyens de guidage avants (21) sont disposes de part et d'autre de la moitié avant de la botte (3) et chacun forme par ses faces supérieure et postérieure un profil incliné (211) de l'avant vers l'arrière et de haut en bas. Les moyens de retenue avants (23) sont disposées dans l'alignement des moyens de guidage (21), et chacun consiste en deux parois verticales et parallèles qui présentent un évidemenr sensiblement en forme de U couché et ouvert sur l'avant, dont le fond constitue une surface de butée (231), apte à recevoir les moyens d'accrochage avants (31) de la botte (3) . Les moyens de guidage avants (21) sont sensiblement plus hauts que les moyens de retenue (23), de sorte que les moyens d'accrochage avants (31) de la botte (3) viennent facilement s'y appliquer lors d'un mouvement de la pointe du pied vers l'avant. De plus le profil incliné (211) conduit les moyens d'accrochage avants (31) à s'engager dans les moyens d'accrochage avants (23) et à venir s'appliquer sur les surfaces de butée (231), position dans laquelle, la pointe de la botte (3) ne peut plus ni se soulever, ni translater vers l'arrière. La rainure séparant les deux parois verticales accueille les moyens de libération (5) .

Ceux-ci consistent en deux leviers, montées en rotation autour d'axes (9) transversaux portés par les moyens de retenue avants (23), de part et d'autre du pied. Chacun de ces leviers présente une branche courte (52) destinée à venir s'appliquer sur les moyens d'accrochage avants (31) de la botte (3) et une

branche longue (51) s' étendant vers le haut et vers l'avant lorsque le dispositif est enclenché, et sur laquelle l'utilisateur peut agir selon (F) lorsqu'il souhaite déchausser. La branche courte (52) présente un profil (521) comportant un évidement apte à entraîner les moyens d'accrochage (31) de la botte (3) vers l'avant, lorsque le levier tourne autour de son axe (9) dans le sens des aiguilles d'une montre. A cet effet, l'axe (9) est compris dans un plan horizontal situé au dessus de la surface de butée (231) . L'action des moyens de libération (5) permet donc de faire sortir les moyens d'accrochage (31) de la botte (3) des moyens de retenue (23) de l'embase (2) .

Les moyens de guidage arrières (22) sont disposés sur la face supérieure de la plaque d'appui (26), et solidaires de celle-ci. Ils s'étendent symétriquement par rapport à un plan longitudinal vertical, de part et d'autre de la moitié arrière de la botte (3) et chacun d'eux est constitue d'une paroi verticale dont les faces supérieure et postérieure forment un profil de guidage (221) particulier, sensiblement incliné de l'avant vers l'arrière et de haut en bas, dont la distance des points aux surfaces de butée avants (231), augmente progressivement, selon une courbe régulière, pour atteindre un maximum légèrement supérieur à la longueur séparant les moyens d'accrochage avants (31) et arrières (32) de la botte (3) au repos, puis rejoint les moyens de retenue arriéres (24) . Lesquels consistent en un évidement, en forme de U couché et ouvert sur l'arrière, pratiqué dans la paroi verticale, et dont le fond forme une surface de butée (241) apte a recevoir les moyens d'accrochage arrières (32) de la botte (3), lorsque le talon de la botte (3) se trouve en contact avec la plaque d' appui (26) .

Les moyens d'accrochage arrières (32) de la botte (3) sont constitués par un axe (321) horizontal traversant la semelle (33) de la botte (3) perpendiculairement à l'axe du pied, au niveau du dernier quart arrière de la longueur totale de la semelle (33) et débouchant de part et d'autre du pied par deux saillies cylindriques portant chacune une roue (322) qui peut tourner librement sur l'axe (321) .

Lorsque les moyens d'accrochage avants (31) sont appliqués sur les surfaces de butée (231), une pression (P) de l'utilisateur sur le talon de la botte (3), applique les roues (322) sur le profil de guidage (221) sur lequel elles roulent du haut vers le bas et d'avant en arrière, ce qui a pour effet de contraindre la semelle (33) de la botte (3) à s'allonger progressivement. Puis, les roues (322) s'engagent dans les moyens de retenue arrières (24) et viennent s'appliquer sur les surfaces de butée (241) en permettant à la semelle (33) de reprendre sensiblement, par élasticité, sa longueur d'origine. A cet effet, la longueur séparant les surfaces de butée avants (231) et arrières (241) est sensiblement égale à celle séparant les moyens d'accrochage avants (31) et arrières (32) de la botte (3) . Les moyens de fixation (4) sur l'engin de sport (1) consistent en un disque de maintien dont les bords de la face inférieure présentent un chanfrein (43), lequel vient s'appliquer sur le chanfrein (27) de la plaque d'appui (26) ce qui permet de maintenir l'embase (2) centrée par rapport aux moyens de fixation (4). D'autre part, les moyens de fixation (4) présentent, des perçages (41) pour le passage de vis de fixation.

Le serrage de ces vis assure la retenue verticale de l'embase (2) mais permet cependant une rotation de l'embase (2) autour d'un axe vertical par friction entre le chanfrein (43) des moyens de fixation (4) et le chanfrein (27) de l'embase (2) et entre le dessous de la plaque d'appui (26) et le dessus de l'engin de sport (1) .

Par ailleurs, le disque de maintien (4) présente, répartis sur une circonférence périphérique, une série d'orifices (42) et (421), disposés à différentes positions angulaires par rapport au centre du disque (4), selon la convenance de l'utilisateur et qui coopèrent avec les moyens de blocage (25) de l'orientation du pied. Ceux-ci consistent en un verrou porté par le dessus de la plaque d'appui (26), au milieu de sa longueur, et dont une extrémité est solidaire de cette plaque tandis que l'autre s'étend au dessus de la lumière centrale. Il comporte un alésage

vertical, débouchant sur le dessous et ferme sur le dessus, dont l'axe coupe la circonférence du disque de maintien (4) sur laquelle sont pratiques les orifices (42) et (421) . La face supérieure du verrou comporte un perçage vertical débouchant sur l'alésage et coaxial avec celui-ci, ainsi qu'une rainure (251) parallèle a l'axe du pied et centrée sur l'axe de l'alésage. Un index (6), translate verticalement a l'intérieur de l'alésage. Son debatte ent s'effectue d'une position haute, dans laquelle son extrémité inférieure se trouve dans un plan horizontal situe au dessus de la face supérieur du disque de maintien (4), a une position basse, vers laquelle il est rappelé par un ressort (8) de compression, et dans laquelle il peut s'engager dans les orifices (42) . L'index (6) se compose d'une tige présentant dans sa partie inférieure une collerette et a son extrémité supérieure un organe de manipulation (7) qui peut s'engager dans la rainure (251) . Le ressort (8) de compression s'applique entre le dessus de la collerette et le fond de l' alésage, autour de l'index (6), a l'intérieur de l'alésage.

L'index (6), lorsque son extrémité inférieure s'engage dans un orifice (42), bloque la rotation de l'embase (2) . Si l'on souhaite la laisser libre de tourner sur elle-même, par exemple, pour amener le pied avant dans l'axe de l'engin de sport (1) et, ayant déchausse le pied arrière, pratiquer la technique de la trottinette, il suffit de tirer vers le haut sur l'organe de manipulation (7) et de faire tourner celui-ci d'un quart de tour de manière a ce qu' il bute sur la face supérieure du verrou sans pouvoir s'engager dans la rainure (251), ce qui empêche l'index (6) de redescendre et maintient le ressort (8) comprime.

Les moyens de blocage (5) sont places de préférence le long de la face interne du pied de manière a se loger dans le creux laisse par la voûte plantaire a cet endroit. Les moyens de fixation (4) sont donc d'un diamètre suffisant pour dépasser de la semelle (33) de la botte (3) a cet endroit.

Ce dispositif est compatible avec différents moyens de maintien de la cheville sur l'arriére. Ceux-ci peuvent être externes, a savoir portes par l'embase (2) et tels que le brevet

WO 93/14835 les décrit, ou internes et consistant en des moyens de rigidification portes par la tige de la botte (3).

La longueur dont les moyens d'accrochage (31) et (32) deborαent de la semelle (33) de la botte (3) ne dépasse pas 1,5 cm de manière à ce qu'ils n'entravent pas la marche. Selon un mode particulier de réalisation, lesdits moyens d'accrochage avants (31) de la botte (3) peuvent ne pas dépasser de la semelle (33) . Dans ce cas des evidements adéquats, pratiques dans celle-ci sous le pied, les rendent accessibles pour des moyens de retenue (23) situes non plus de chaque cote du pied mais sous celui-ci.

Un mode de réalisation est plus particulièrement destine a la pratique du surf des neiges, pratique pour laquelle, un utilisateur donne ne sera pas amené a faire varier l'orientation de son pied de plus de 90°, au cours d'une séance. Pour que, lors du réglage de l'orientation du pied, l'index (6) ne s'engage pas intempestivement dans des orifices (42) qui ne correspondent pas au réglage souhaité par l'utilisateur, le disque de maintien (4) ne présente que trois orifices (42) par secteur angulaire de 90°. On peut, par exemple, penser a un orifice permettant d' orienter le pied sensiblement perpendiculairement a l'engin, pour favoriser la stabilité latérale et les manoeuvres acrobatiques, un autre destine a pratiquer la trottinette en mettant le pied avant dans l'axe de l'engin, et un orifice intermédiaire, pour une utilisation plus axée sur la vitesse. De plus, pour multiplier les réglages possibles, chaque section angulaire de 90° du disque de maintien (4) présentera des orifices (421) situes à des positions angulaires différentes, de sorte qu'en dévissant le disque de maintien (4), une rotation de 90° de celui-ci autorise de nouveaux réglages. Selon un autre mode de réalisation, le disque de maintien (4) ne comporte aucun orifice hormis les perçages (41) de fixation, mais il porte une graduation angulaire repartie sur 360°, le perçage des orifices (42), (421) étant laisse à la discrétion de l'utilisateur.

Selon un autre mode de réalisation, la semelle (33) de la botte (3) comporte en son sein un élément élastique reliant les moyens d'accrochage avants (31) et arriéres (32) entre eux.

Ledit élément élastique est destine a prendre en charge la tension exercée lors du chaussage.

Selon la figure 5, qui représente un autre mode de réalisation, les moyens de retenue avants (23) et arrières (24), coopèrent pour appliquer à la semelle (33), sous l'effet d'une pression verticale (P) sur le talon de la botte (3), une compression. A cet effet les moyens de retenue avants (23) présentent sur leur face postérieure un évidement sensiblement en forme de U couche et ouvert sur l' arrière dont le fond présente une surface de butée (231) apte à recevoir les moyens d'accrochages avants (31) de la botte (3) . De plus, les moyens de retenue arrières (24) présentent sur leur face antérieure un profil de guidage (221) que les moyens d'accrochage arrières (32) de la botte (3) parcourent de haut en bas et dont la distance des points a la surface de butée avant (231) diminue progressivement pour atteindre un minimum sensiblement inférieur à la longueur séparant les moyens d'accrochage avants (321) et arrières (32) de la botte (3) au repos. Ce profil re θint un évidement en forme de U couché et ouvert sur l'avant dont le fond présente une surface de butée (241) apte à recevoir les moyens d'accrochage arrières (32) de la botte (3) . Les moyens de libération (5) consistent en un levier mobile autour d'un axe (9) dont l'extrémité inférieure s'applique sur les moyens d'accrochage avants (31) et les pousse vers l'arriére lorsque l'utilisateur exerce une force (F) sur son autre extrémité.

Les figures 6 et 7 représentent une botte destinée à s'appliquer sur une embase telle que celle de la figure 1 mais ne portant pas de moyens de libération (5) . Ceux-ci sont remplacés par un dispositif porté par la semelle (33) de la botte (3) . Laquelle semelle (33) comporte un évidement central prolongée par une rainure (36) accueillant un flexible (12) du type câble d'acier ou autre, reliant les moyens d'accrochage avants (31) de la botte (3) à un levier (11) mobile autour d'un axe (14) porté par un organe de support (13) solidaire de la face arrière de la tige de la botte (3) . Les moyens d'accrochage avants (31) de la botte (3) consistent en une manivelle pouvant tourner autour d'un axe traversant la semelle

perpendiculairement au pied et dont les saillies de part et d'autre de la semelle (33) sont excentrées par rapport a l'axe de rotation et accessibles grâce a des evidements latéraux (36) pratiques dans la semelle (33) . Le flexible (12) est relie aux moyens d'accrochages par leur partie centrale elle aussi excentrée. Selon ce mode de réalisation, lorsque le levier (11) est en position haute, le flexible (12) est tendu et maintient les moyens d'accrochage avants (31) sur l'arriére. Dans cette positon l'utilisateur peut chausser en engageant lesdits moyens d'accrochage (31) dans les moyens de retenue (23) puis en abaissant son talon de manière a enclencher les moyens d'accrochage arriéres (32) dans les moyens de retenue arriéres (24) . Pour déchausser, il actionne le levier (11) selon la direction (S), ce qui a pour effet de détendre le flexible et donc de permettre aux moyens d'accrochage avants de tourner sur leur axe dans le sens (s). Ainsi, l'utilisateur peut reculer son pieα pour sortir les moyens d'accrochage arriéres (32) des moyens de retenue arriéres (24) .