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Title:
DEVICE FOR FIXING AN ELEMENT TO A SURFACE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1987/002104
Kind Code:
A1
Abstract:
The disclosed device for fixing an element to a surface, particularly a thick or thin plaster wall or the like, prefabricated construction or facing panels, comprises at least two separate rigid legs which are parallel to a general direction, and one head (36, 37) which carries said legs. At the vicinity of the head, displacement means such as spacing sectors (34) and an operating screw (35) are provided so that, after driving in, a centrifugal effort can be exerted on the legs which is substantially orthogonal to their direction. Due to the effort developed on the legs, said means enable blocking of the latter in an extremely efficient way in the wall so that a highly strong and resistant attachment is obtained.

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Inventors:
DRUGEON JEAN-FRANCOIS (FR)
Application Number:
PCT/FR1986/000314
Publication Date:
April 09, 1987
Filing Date:
September 17, 1986
Export Citation:
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Assignee:
DRUGEON JEAN FRANCOIS
International Classes:
F16B15/04; (IPC1-7): F16B15/04
Foreign References:
FR1234127A1960-10-14
FR2106704A51972-05-05
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de fixation d'un élément sur une surface, comprenant au moins deux jambages rigides 5 séparés (36 ; 21 ; 28) s'étendant parallèlement à une même direction générale, dite direction d'enfoncement, et écartés les uns des autres pour pouvoir être enfoncés le long d'axes parallèles distincts, et une tête (1, 2 ; 20 ; 29 ; 36, 37) portant lesdits jambages et adaptée pour permettre leur 10 enfoncement par percussions, ledit dispositif étant caractérisé en ce gu'il est équipé, au voisinage de sa tête, de moyens de déplacement des jambages adaptés pour permettre, après enfoncement, d'exercer sur lesdits jambages un effort selon une direction non parallèle à la direction d'enfoncement 15 et, en particulier, à peu près orthogonale à celleci.
2. Dispositif de fixation selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de déplacement des jambages comprennent : au moins une pièce d'ecartement (13 ; 19, 20 22 ; 30 ; 34) agencée audessous de la tête, entre les jambages, en appui . contre ces derniers, en vue de pouvoir exercer sur ceuxci un effort d'ecartement, des moyens de manoeuvre de la ou desdites pièces d'ecartement (15, 16 ; 22a, 25 ; 31 ; 35) permettant de 25 la mouvoir en vue d'engendrer l'effort d'ecartement sur les jambages .
3. Dispositif de fixation selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend : au moins deux secteurs d'ecartement (34), 30 en appui par leur périphérie contre la portion des jambages située au voisinage de la tête, lesdits secteurs présentant des chants obligues (34b) disposés en regard les uns des autres , des moyens (35) de manoeuvre des secteurs, 35 aptes à permettre de les écarter les uns des autres par pression sur leurs chants obliques (34b).
4. Dispositif de fixation selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens de manoeuvre des secteurs comprennent des vispressions (35) se vissant 40 dans la tête au droit des chants obliques (34b) desdits secteurs.
5. Dispositif de fixation selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend : . pour chaque jambage, une bil le d'ecartement (13) en appui contre la portion dudit jambage située au voisinage de la tête (1, 2), une pièce (11) de serrage desdites billes, situées en regard de la face inférieure de la tête, de façon à délimiter un logement pour lesdites billes, une portée inclinée (lia) pratiguée au niveau de chaque bille sur la pièce de serrage ou sur la face inférieure de la tête, de façon à exercer une poussée radiale sur lesdites billes lorsque la pièce de serrage est rapprochée de la tête, des moyens de manoeuvre (15, 16) aptes à permettre de rapprocher ou d'éloigner la pièce de serrage (11) de la tête (1, 2).
6. Dispositif de fixation selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend : un ressort d'ecartement (19), comportant des bras radiaux rigides (19a) en appui contre chaque jambage et apte à se déformer élastiquement entre une position aplatie où ses bras sont en expansion radiale et une position de repos où il présente une forme générale pyramidale, une pièce (11') de serrage du ressort précité, située en regard de la face inférieure de la tête, de façon gue ledit ressort soit intercalé entre lesdites pièces et soit comprimé le long de la direction d'enfoncement lorsque la pièce de serrage (11') est rapprochée de la tête (1, 2), des moyens de manoeuvre aptes à permettre de rapprocher ou d'éloigner la pièce de serrage de la tête.
7. Dispositif de fixation selon l'une des revendica ions 5 ou 6, caractérisé en ce que la pièce de serrage (11, 11') est une coupelle contenant les billes d'ecartement ou le ressort d'ecartement et présentant une bordure cylindrique filetée (15), les moyens de manoeuvre comprenant un capuchon rotatif (16) se vissant autour de ladite bordure et venant coiffer la tête (1, 2).
8. Dispositif de fixation selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comprend un organe d'arrêt (14) de la coupelle (11, 11') précitée, situé du côté opposé de la tête par rapport à celleci et rendu solidaire de ladite tête en vue de limiter l'éloignement de ladite coupelle par rapport à ladite tête.
9. Dispositif de f ixation selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'il comprend : une came d'ecartement (22), en appui contre les jambages (21) au voisinage de la tête (20) et de forme adaptée pour engendrer une poussée radiale sur lesdits jambages lorsqu'elle est amenée à tourner, un axe de liaison (23) liant ladite came à la tête et autorisant son pivotement, . des moyens de manoeuvre (22a, 25) aptes à permettre de faire tourner ladite came.
10. Dispositif de fixation selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens de manoeuvre comprennent des encoches radiales (22a) pratiquées dans la came (22) et une clé amovible (25) adaptée . pour manoeuvrer ladite came en rotation par ses encoches.
11. Dispositif de fixation selon la revendication 2, caractérisé en ce que : les jambages (28) comprennent au voisinage de la tête (29) une portion (29a) inclinée par rapport à la direction d'enfoncement, la pièce d'ecartement comprend une platine (30) située en regard de la face inférieure de la tête et venant en appui contre ladite portion inclinée (29a) des jambages, les moyens de manoeuvre (31) sont adaptés pour permettre de rapprocher ou d'éloigner ladite platine (30) de la tête (29).
12. Dispositif de fixation selon la revendication 11, caractérisé en ce que les moyens de manoeuvre comprennent une vis centrale (31) traversant la tête et se vissant dans une douille taraudée (32) solidaire de la platine (30 ) .
13. Dis positif de fixation selon l'une des revendications '!, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 ou 12, caractérisé en ce que la tête (20, 29) porte au moins un moyen d'accrochage accessible (17a ; 40).
14. Dispositif de fixation selon l'une des revendications 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12 ou 13, caractérisé en ce gue les jambages (21, 28) sont soudés à la tête (20, 29). ,15/ Dispositif de fixation selon l'une des revendications 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12 ou 13, caractérisé en ce gue la tête comprend deux éléments (1, 2 ; 36, 37) fixés l'un contre l'autre de façon à maintenir les jambages (36) par pincement et blocage d'une embase (7, 8) que comportent lesdits jambages.
15. Dispositif de fixation selon les revendications 4 et 15 prises ensemble, caractérisé en ce gue les vispression précitées (35) sont vissées dans le second élément de la tête (36) pourvu à cet effet de trous taraudés (36a), le premier élément de ladite tête (37) présentant des ajours (37b) situés en regard desriits trous en vue de permettre l'accès auxdites vispressions.
16. Dispositif de fixation selon l'une des revendications précédentes, comportant quatre, six ou huit jambages régulièrement répartis autour d'un axe central de symé trie .
17. Dispositif de fixation selon les revendications 15 et 17 prises ensemble, caractérisé en ce que les jambages voisins sont réunis par paire par des embases communes (7, 8), lesquelles sont pincées et bloquées entre les deux éléments (1, 2) constitutifs de la tête.
Description:
DISPOSITIF DE FIXATION D'UN ELEMENT SUR UNE SURFACE

L'invention concerne un dispositif de

5 fixation d'un élément sur une surface, en particulier paroi épaisse ou mince en plâtre ou autre enduit, béton, aggloméré, brique, panneaux préfabriqués de construction ou de revêtement du type "placoplâtre" ...

Plusieurs types de dispositifs visant cet 0 objectif sont actuellement disponibles sur le marché ; ces dispositifs peuvent être regroupés en quatre catégories essentielles : a) les dispositifs de structure monolithe comprenant une tête portant une pointe ou plusieurs pointes 5 tels que clous, punaises, crochets divers..., b) les dispositifs nécessitant au préalable la réalisation d'un trou dans la surface (en particulier dispositif à cheville expansible), c) les dispositifs comportant une tige ou un 0 clou, destiné à être enfoncé par percussion et apte à subir une expansion radiale ou une division radiale, une fois enfoncé (par exemple, dispositifs tels que décrits dans les brevets FR 1.234.127, FR 1.486.485, WO 83/01751, W0 80/02185, EP 0.007.980...), 5 d) enfin, les dispositifs de fixation par agrafage et analogue (tels par exemple gue ceux décrits dans les brevets FR 2.152.247, 2.400.637...).

Les dispositifs de la première catégorie (a) présentent l'avantage d'être faciles à mettre en place par Û percussion (ou pression) et en général de ne pas endommager de façon très apparente la surface support. Le grave inconvénient de ces dispositifs réside dans leur mauvaise tenue et ils ne permettent pas d'accrocher des objets lourds en toute sécurité, notamment dans le cas de parois minces ou rie parois 5 réalisées en certains matériaux (enduits, plâtres...).

Les dispositifs de la catégorie (b) nécessitent la réalisation préalable d'un trou dans la surface avec tous les inconvénients afférents : mise en place longue, nécessité d'un outil de perçage, i possibilité d'être mis en 0 oeuvre sur certains revêtements décoratifs (tissus...). De

plus, une fois en place, de tels dispositifs ne peuvent plus être retirés sans dégradation importante de la paroi-support.

Les dispositifs de la catégorie (c) peuvent être mis en place plus commodément par percussion, mais sont limités à certains types de parois (matériau relativement mou pour permettre l'expansion) ; de plus, ils engendrent la formation d'un trou de grosse dimension très apparent dans la paroi-support et, au surplus, ne peuvent être retirés sans dégradation de celle-ci.

Les dispositifs de la dernière catégorie (d) sont plutôt réservés à la fixation de feuilles, couches ou plaques minces sur des éléments identiques ou même contre des surfaces. Dans ce dernier cas, la surface doit être en un matériau de très faible dureté (moquettes, plastiques, tissus, bois tendre...). Ces dispositifs ne sont en aucun cas adaptés pour permettre d'accrocher avec une bonne tenue un objet lourd sur une surface. Il est à noter, de plus, que le matériau plat qui est fixé, est traversé par l'agrafe, ce qui n'est pas compatible avec les impératifs de la plupart des cas se rencontrant en pratique (fixation de tableaux ou objets ménagers contre des murs...). Il est à noter que certaines agrafes ne nécessitent pas l'utilisation d'un appareil d'agrafage, telle par exemple que celle décrite dans le brevet n° 2.400.637 qui permet une fixation provisoire d'une feuille plastique sur un soi revêtu de moquette en vue de le protéger provisoirement.

La présente invention se propose de fournir un nouveau dispositif de fixation qui soit apte à assurer une tenue extrêmement résistante de l'élément, sans présenter les défauts des dispositifs connus.

L'objectif de l'invention est donc de fournir un dispositif de fixation qui combine les avantages suivants :

. tenue de résistance élevée, . mise en place facile sans obligation de réaliser préalablement un trou et sans outillage complexe,

. très faible altération de la surface et possibilité de retrait sans dégradation,

. large domaine d'utilisation s'étendant en particulier aux parois minces et aux surfaces en matériaux

très divers (notamment matériaux fragiles), habillées ou no de tissus ou autres revêtements fragiles.

A cet effet, le dispositif de fixation vis par l'invention comprend au moins deux jambages rigide séparés, s'étendant parallèlement à une même directio générale, dite direction d'enfoncement, et écartés les uns de autres pour pouvoir être enfoncés le long d'axes parallèle distincts, et une tête portant lesdits jambages et adapté pour permettre leur enfoncement par percussion ; selon l présente invention, ce dispositif est équipé, au voisinage d sa tête, de moyens de dé lacement des jambages adaptés pou permettre, après enfoncement, d'exercer sur lesdits jambage un effort selon une direction non parallèle à la directio d'enfonce en et en particulier à peu près orthogonale celle-ci .

Chaque jambage, notamment réalisé en acie trempé pour permettre son enfoncement dans les matériaux le plus durs, forme un trou de petite dimension, et donc pe apparent dans la su face- suppo ; lorsque les jambages on été enfoncés par percussion sur la tête jusqu'au voisinage d celle-ci, les moyens de déplacement permettent, qrâce l'effort qu'ils développent sur ceux-ci, de les bloquer d façon extrêmement efficace dans la paroi, de sorte que l fixation présente une tenue de résistance élevée.

Il est facile de retirer le dispositif e débloquant lesdits jambages, ce qui autorise une extractio relativement aisée du dispositif sans dégradation de l surface : seuls subsistent dans celle-ci les trous de petit dimensions en nombre égal au nombre de jambages.

Le dispositif conforme à l'invention peu être mis en place sur des surfaces en matériau très divers dans le cas d'une surface habillée de tissu ou autr revêtement, l'état de celui-ci est totalement préservé et dispositif n'entraîne aucun risque de déchirement : en effe les ext émités pointues des jambages pénètrent entre le fibres au début de la mise en place, et la partie courant desdits jambaqes glisse ensuite entre les fibres san détérioration pendant l'enfoncement. Le dispositif conforme à l'invention do

comprendre au moins deux jambages pour que les efforts exercés sur ceux-ci par les moyens de déplacement puissent globalement s'équilibrer ; selon une caract ristique avantageuse, le dispositif est doté de quatre, six ou huit jambages r gulière en répartis autour d'un axe central de symétrie (fictif). Cette disposition p éférentielle conduit, d'une part, à une bonne stabilité lors de l'enfoncement, d'autre part, à une tenue très résistante du dispositif, enfin à une fabrication simple de celui-ci comme on le comprendra mieux plus loin. Pour faciliter l'enfoncement, les jambages peuvent posséder des lonqueurs différentes, en particulier dans le cas d'un dispositif ayant un nombre de jambages élevé (notamment six ou huit ou davantage). Les jambages du dispositif peuvent présenter toute section transversale appropriée : circulaire, rec angulaire... Une section rec angulaire sera préférée dans certains modes de réalisation, en vue d'en faciliter la fabrication (notamment par emboutissage).

Selon un mode de réalisation préféré, les moyens de dépla.cement des jambages sont adaptés pour exercer sur ceux-ci un effort d'ecartement (effort centrifuge par rapport à l'axe central fictif) j ces moyens de déplacement peuvent alors comprendre au moins une pièce d'ecartement disposée en appui contre les jambages au voisinage de la tête (s . ecteurs d'ecartement possédant des chants obliques en regard, billes d'ecartement en appui contre les jambages et positionnées contre une portée inclinée mobile, ressort d' cartement susceptible d'être aplati élastique en t et doté de bras radiaux rigides en appui contre les jambages, came d' cartement mobile en rotation autour de l'axe central, platine d'ecartement en appui contre une portion oblique des jambages et apte à se déplacer parallèlement à ces derniers...) ; cette ou ces pièces d' cartement viennent se loger sous la tête au voisinage immédiat de celle-ci dans l'espace séparant les jambages ; des moyens de manoeuvre sont associés à cette ou ces pièces d' carte ent pour permettre à l'opérateur de mouvoir lesdites pièces, en vue d'engendrer l'effort d'ecartement sur les jambages après enfoncement.

En outre, la tête porte au moins un moyen d'accrochage adapté à l'application envisagée (pontet,

crochet, accessoire pour le support d'appareils ou éventuellement d'objets tels que trinqles, réglettes...). Ce moyen d'accrochage peut être prévu amovible afin de laisser la tête nue lors des percussions.

L'invention exposée ci-dessus dans sa forme générale sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des dessins annexés qui en présentent, à échelle dilatée et à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs modes de réalisation ; sur ces dessins qui font partie intégrante de la présente description :

- la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un premier mode de réalisation dans lequel les pièces d'ecartement sont formées par des billes d'ecartement, - la figure 2 en est une coupe par un plan longitudinal passant par l'axe central de symétrie,

- les figures 3a, 3b et 3c illustrent la mise en oeuvre du dispositif conforme à ce premier mode de réalisation , - la figure 4 est une vue en perspective éclatée d'une variante du dispositif précédent, dans laquelle les billes d'ecartement sont remplacées par un ressort d ' écartement,

- les figures 5a et 5b illustrent la mise en oeuvre du dispositif conforme à cette variante,

- la figure 6 est une vue en perspective éclatée d'un autre mode de réalisation dans lequel la pièce d' cartement est formée par une came,

- la figure 7 est une coupe partiellement éclatée de ce mode de réalisation par un pian axial AA' ,

- la figure 8 en est une coupe transversale par un plan BB' ,

- les figures 9a, 9b, 9c et 9d illustrent la mise en oeuvre du dispositif conforme à ce mode de réalisation,

- la figure 10 est une vue en perspective éclatée d'un autre mode de réalisation dans lequel la pièce d'ecartement est formée par une platine mobile axialement,

- la figure 11 est une coupe axiale de ce mode de réalisation,

- les figures 12a et 12b illustrent la mise en oeuvre du dispositif conforme à ce mode de réalisation,

- enfin, les figures 13, 14, 15 et 16 sont des vues d'un autre mode de réalisation, respec ive ent en perspective éclatée, en coupe axiale, en perspective et en coupe explicative par un plan D.

Pour faciliter la compréhension, dans toute la suite, le dispositif de fixation est supposé positionné de sorte que ses jambages soient orientés verticalemen vers le bas, l'axe central de symétrie du dispositif (définissant la direction longitudinale) étant vertical.

Le d spositif représenté en exemple aux fiqures 1 et 2 comprend une tête qui est constituée de deux éléments 1 et 2 fixés l'un contre l'autre, de façon à maintenir quatre jambaqes 3, 4, 5 et 6.

Ces jambages sont formés par de fines tiges de section circulaire ou rectangulaire en acier trempé, acérées à leur extrémité libre et réunies par paire par des embases communes 7 et 8. Chaque jambaqe porte sur sa longueur du côté externe des stries anti-retour telles gue 9.

L'élément 1 de la t % t e est formé par un disque doté d'une lumière centrale bordée par un embouti tronconique la apte à recevoir la tête préformée d'un rivet 10.

L'élément 2 de la tête est constitué par une plaguette circulaire dotée d'une lumière centrale bordée par une fraisure 2a ; cet élément possède quatre échancrures telles que 2b régulièrement réparties sur sa face supérieure et de tailles adaptées pour autoriser le passage pr cis des embases 7 et 8 des jambages.

La forme de ces embases 7 et 8 et celle de l'embouti la et de la fraisure 2a sont adaptées pour engendrer un blocage des embases entre les éléments 1 et 2 lorsgue ceux- ci sont appliqués l'un sur l'autre. Dans cette configuration, les jambages se trouvent fermement maintenus en positions parallèles à la direction longitudinale.

Lorsgue les éléments 1 et 2 sont bloqués l'un contre l'autre, ils forment une unité fonctionnelle que l'on désignera plus loin par "tête 1, 2" en vue de simplifier la

description. Il est à noter que la structure décrite ci-dessus constitue un mode de réalisation préférentiel qui présente l'avantage d'autoriser une fabrication séparée des jambages en acier trempé, tout en conduisant à une structure simple assurant un excellent maintien desdits jambages ; toutefois, la tête peut revêtir d'autres formes et notamment, comme on le verra plus loin, être réalisée en une seule pièce, les jambages étant soudés sur celle-ci ou réalisés d'un seul tenant en même temps que celle-ci ou encore fixés sur celle-ci par tout_ autre moyen.

La face supérieure de la t ête 1, 2 est appelée à recevoir les chocs de l'outil de percussion (marteau ou autre) en vue de provoquer l'enfoncement des quatre jambages parallèlement à la direction longitudinale et cette tête est réalisée en un matériau de résistance mécanique adaptée ( acier ... ) .

En regard de la tête 1, 2 et sous celle-ci, est disposée une pièce de serrage 11 qui en l'exemple est formée par une coupelle s'ouvrant vers le haut. Cette coupelle de serrage possède quatre lumières oblongues telles que lia à travers lesguelles passent les quatre jambages 3, 4, " et 6.

La bordure intérieure (côté centre) de chaque lumière lia est inclinée de façon à former une portée inclinée 12 contre laquelle vient en appui une bille d'ecartement telle que 13.

Chacune des quatre billes d'ecartement logée dans la coupelle 11 est ainsi emprisonnée entre trois appuis : un appui inférieur sur la portée 13, un appui supérieur contre la face inférieure de la tête 1, 2 et un appui latéral contre le jambage correspondant au niveau de sa portion proche de la tête .

Un rapprochement de la coupelle 11 vers la tête provoque un déplacement radial centrifuge des billes et, donc, une poussée radiale sur les jambages tendant à les écarter les uns des autres.

Il est à remarquer que la portée inclinée pourrait le cas échéant être pratiquée sur la face inférieure de la tête avec un effet analogue. Par ailleurs, la coupelle 11 vient en appui

sur sa face inférieure sur un organe d'arrêt 14. Cet organe est constitué par une douille-entretoise possédant en partie basse, du côté opposé à la tête, une partie conique et une collerette j la coupelle 11 est dotée d'une lumière centrale de forme conjuguée, en vue de venir en appui contre ladite douille-entretoise.

Cette douiile-entretoise 14 s'appuie contre la tête 1, 2 et est solidarisée à celle-ci par le rivet central 10 dont la tête frappée, réalisée lors du rivetage, se loge dans la partie conigue de ladite doui 11e-entretαise. Le rivet 10 a donc pour rôle de aintenir solidaires les unes des autres les pièces suivantes : l'élément 1 et l'élément 2 de la tête et la doui1 le-en retoise 14. Cette dernière limite le mouvement de la coupelle 11 dans le sens de son éloignement par rapport à la tête.

En outre, la bordure cylindrique de la coupelle est dot e d'un filetage 15 autour duquel peut venir se visser un capuchon amovible rotatif 16. Ce capuchon vient coiffer la tête 1, 2 et possède, en l'exemple représenté, la double fonction : d'une part, de bloquer un support 17 intercalé entre le dessus de la tête et le capuchon, d'autre part, de permettre de déplacer la coupelle de serrage 15 dans le sens de son rapprochement ou de son éloignement de la tête. Le capuchon 16 comporte des perçages 16a en vue de l'introduction d'une clé facilitant son vissage.

Le support 17 porte un ou plusieurs moyens d'accrochage tel que pontet 17a, qui fait saillie du capuchon par une lumière centrale que comporte celui-ci. Rien entendu, le type de moyen d'accrochage prévu peut être adapté à l'application (crochet, moyens d'encliquetage...).

La structure du dispositif ayant été décrite, son fonctionnement et sa mise en place sont expliqués ci-après en référence aux figures 3a, 3b, 3c. La surface sur laquelle l'objet est à fixer est supposée être la surface d'une paroi P en matériau dur (plâtre...) habillée d'un revêtement R de tissu molletonné.

Le dispositif est présenté en regard de la surface sans son capuchon 16 et son support 17. La tête 1, 2 possède une face supérieure plate, propre à recevoir les coups

de marteau. Les jambages sont amenés à traverser les fibres du tissu molletonné R jusqu'à venir contre la surface dure P. Les jambages sont alors enfoncés dans celle-ci par percussion comme l'illustre la figure 3a.

L'enfoncement est arrêté lorsque la face inférieure de la douille 14 atteint la surface du tissu molletonné R (figure 3b) ; il est ainsi possible d'éviter toute compression de celui-ci. Bien entendu, l'enfoncement peut être poursuivi si un effet de plissage de ce tissu est recherché et ce, sans risgue de déchirement de celui-ci.

Le support 17 et le capuchon 16 sont alors mis en place et le capuchon est vissé autour de la coupelle 15. Une clé 18 en prise avec les perçages 16a du capuchon peut être utilisée pour faciliter cette opération.

Le vissage du capuchon engendre un déplacement de la coupelle 15 en direction de la tête 1, 2 et un déplacement radial des billes d'ecartement 13 qui exercent sur les quatre jambaqes 3, 4, 5 et 6 un effort d'ecartement, d'autant plus important que le vissage est plus prononcé.

La déformation des jambages illustrée à la figure 3c engendre un effet de coincement extrêmement efficace des jambaqes à l'intérieur de leur trou.

Les essais effectués ont permis de constater une tenue mécanique étonnante du dispositif contre la surface. Par exemple, un dispositif du type précédemment décrit ayant huit jambages chacun de diamètre de 1,5 mm et de longueur de 13 mm environ, peut supporter une charge verticale de valeur atteignant plus de 50 kgs lorsqu'il est enfoncé dans une paroi verticale en " lacoplâtre" .

Pour retirer le dispositif, il suffit de dévisser le capuchon 16 afin de relâcher l'effort exercé par les billes sur les jambages. Le retrait s'effectue sans difficulté avec des tenailles. P r a t ique m en t aucune trace n'est ensuite apparente sur le tissu molletonné.

La figure 4 représente une variante du dispositif précédemment décrit. Les pièces suivantes se retrouvent à l'identique dans cette variante et ont été désignées par les mêmes références : capuchon 16, support 17, tête 1, 2 et jambages 3, 4, 5 et 6 solidaires de celle-ci,

rivet 10, douille-entretoise 14.

La pièce d'ecartement est constituée dans cette variante par un ressort 19 gui comprend quatre bras radiaux rigides 19a en appui contre chaque jambage ; ce ressort est adapté pour pouvoir se déformer é lastique ent entre une position aplatie où ses bras sont en expansion radiale et une position de repos où il présente une forme générale pyramidale telle que schématisée à la figure 4 et à la figure 5a.

Le ressort 19 est intercalé entre la tête 1, 2 et une pièce de serrage 11' située en regard de la face inférieure de la tête. Cette pièce 11' est une coupelle analogue à la coupelle précédente 11, mais dont les lumières n'ont pas de portée inclinée et présente une largeur inférieure à celle des bras 19a du ressort de façon que ceux- ci s'appuient contre le fond de la coupelle.

Il est à noter que chaque bras 19a est échancré à son extrémité pour demeurer en appui stable confcre le jambage correspondant.

La mise en place de ce dispositif est similaire à celle du dispositif précédent. Lorsgue le capuchon 16 est vissé autour de la coupelle 11', il engendre un rapproche ent de cette coupelle vers la tête et une compression longitudinale du ressort : les bras exercent sur les jambages une poussée radiale centrifuge proportionnelle à cette compression (figure 5b).

Les figures 6, 7 et δ illustrent un autre mode de réalisation du dispositif. Celui-ci comprend une tête 20 portant des jambages tels gue 21, similaires au précédent, mais qui sont soudés sur la tête.

Au-dessous de la tête est disposée une came d'ecartement 22 qui est portée par un axe de liaison 23 autorisant son pivotement. Cet axe est lié à la tête par un rivet central 24 qui traverse la tête et la came.

La came 22 présente une bordure en appui contre les jambages comme le montre la figure 8. Cette bordure possède guatre zones identiques, le long desquelles le rayon de la came augmente, en même temps que celle-ci s'éloigne de

la tête (depuis la portion -r- jusgu'à la portion -e-).

Ainsi, au repos, les jambages sont en appui au niveau du rayon le plus faible à proximité immédiate de la tête (portion -r-). Lorsque la came est amenée à tourner, elle exerce une poussée radiale de plus en plus accentuée sur les jambages, le point de poussée s'écartant progressivement de la tête, ce qui favorise l'effet d'ecartement des jambages.

Les moyens de manoeuvre en rotation de la came 22 comprennent des encoches radiales 22a pratiquées dans celle-ci et une clé amovible 25 que l'on aperçoit à la fiqure 9c et qui est adaptée pour s'introduire dans lesdites encoches entre les jambages.

Le dispositif est complété comme précédemment par un capuchon amovible 26 mais dont l'unique fonction est de bloαuer un support 27 analogue au support 17. En cet exemple, le capuchon 26 est vissé sur un filetage 20a prévu sur le pourtour de la tête.

Les figures 9a et 9b illustrent la phase d'en oncement du dispositif dans une paroi, phase gui s'opère comme précédemment.

L a f i gu r e 9 c i l l u s t r e e n c o u pe transversale CC ' la phase de blocage au moyen de la clé 25.

Enfin, la figure 9d montre le dispositif blogué, les jambages subissant un effort d'ecartement de la même façon que pour les dispositifs précédents.

Par ailleurs, les figures 10 et 11 présentent un autre mode de réalisation du dispositif, dans lequel les jambages 28 comprennent au voisinage de la tête 29 une portion 29a inclinée vers l'extérieur par rapport à la direction longitudinale d'enfoncement.

La pièce d'ecartement est alors constituée par une platine 30 située en regard de la face inférieure de la tête 29 et venant en appui contre ladite portion inclinée 29a des jambages.

Au repos, cette platine 30 est située à la base de cette portion 29a comme le montre la figure 11.

Ladite platine est associée à des moyens de manoeuvre qui permettent de la rapprocher ou de l'éloigner de la tête. En l'exemple représenté, ces moyens comprennent une

vis centrale 31 qui traverse la tête et se visse dans une douille taraudée 32 solidaire de la platine 30.

Une bague élastique 33 ou tout autre moyen équivalent est intercalée entre la platine 30 et la tête 29 en vue de solliciter élastique ent ces pièces dans le sens de leur écartement.

De plus, de la même façon que dans le mode de réalisation précédent, un capuchon et un support désignés par les mêmes références 26, 27 sont associés à la tête qui est dotée sur son pourtour d'un filetage.

Les figures 12a et 12b illustrent la mise en place du dispositif ci-dessus décrit. Après enfoncement jusqu'au niveau de la platine (figure 12a), la vis 31 est amenée à tourner au moyen d'un tournevis ou de tout autre outil approprié : la platine 30 se rapproche alors de la tête 29 et exerce un effort d'ecartement sur les jambages 29 en se déplaçant le long de leur portion inclinée 29a.

Par ailleurs, les figures 13, 14, 15 et 16 présentent un autre mode de * réalisation pourvu de huit jambages.

Dans ce mode de réalisation, les pièces d'ecartement sont constituées par deux secteurs d'ecartement semi-circulaires tels gue 34, à la périphérie desquels les jambaqes viennent en appui ; de petites échancrures 34a sont prévues à cet effet pour stabiliser lesdits jambages. Ces secteurs 34 présentent des chants obliques 34b disposés en regard.

Bien entendu, un nombre supérieur de secteurs peut, le cas échéant, être prévu (par exemple trois secteurs de 120° chacun bordés par des chants obliques en regard).

Les moyens de manoeuvre des secteurs sont constitués par des vis-pression à pans creux telles gue 35, en l'exemple au nombre de deux, gui sont vissées dans le second élément de la tête au droit des chants obliques 34b des secteurs ; à cet effet ce second élément de la tête (constitué par une rondelle 36 échancrée à sa périphérie à l'instar des secteurs 34) est pourvu de trous taraudés tels que 36a.

Le premier élément de la tête 37 est en l'exemple constitué par un disque, se prolongeant axialement

par un manchon fileté 37a. Cet élément est percé rie deux ajours 37b situés en regard des trous taraudés 36a en vue de permettre l'accès aux vis-pression 35 au moyen d'une clé appropriée.

En cet exemple, l'ensemble des pièces est maintenu par une vis 38 qui est vissée dans le manchon 37a afin d'assurer le pincement des pièces par l'in ermédiaire d'une pièce inférieure d'appui 39. L'ensemble des pièces peut aussi être maintenu par un rivet creux, permettant d'assurer le pincement des pièces. Ce rivet peut comporter un filetage, ce qui autorise la fixation de vis pour le maintien d'accessoires divers. Le fait que ce rivet est creux permet de préciser l'endroit sur lequel on souhaite le planter, soit par repère visuel, soit par un moyen accessoire tel qu'une tige de repère .

En outre, un crochet 40 ou tout autre accessoire d'accrochage peut être assujetti sur la tête au moyen d'une vis supérieure 41 vissée dans le manchon 37a.

Le fonctionnement de ce dispositif est similaire aux précédents ; l'έcartement des jambages est obtenu en vissant les vis-pression 35 qui écartent les secteurs : 34 (par l'effet de la pression sur leurs chants obliques 34b, comme le schématise la coupe de la figure 16).

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et peut recevoir des formes diverses. Le nombre de jambages peut être différent et leur répartition n'est pas nécessairement de révolution autour d'un axe .




 
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