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Title:
DEVICE FOR FIXING A SHOE ON A SPORTING GOOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2002/064223
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (1) for fixing a shoe (2) on a sporting good (12, 13), the shoe (2) being of the type with a supple ankle part (3) and a flexible sole (4) which is fitted with a transverse anchoring pin (6) according to a shoe standard intended for sports practice and requiring the flexion of the sole (4). The front of the inventive device comprises a fastener (24) that co-operates with the anchoring pin (6) of the sole (4) and the rear of said device comprises means (16) for locking the heel (9) on a support base (19) and which can be adjusted by means of a guide (18) on which said means can slide freely. Said device (1) can be used to fix a shoe (2) of the standard in question on a sporting good (12, 13) in which the sole (4) must not bend and it enables instantaneous adjustment to shoe (2) size owing to the free sliding movement of the heel (9) locking means (16).

Inventors:
GIRARD FRANCOIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2001/000392
Publication Date:
August 22, 2002
Filing Date:
February 09, 2001
Export Citation:
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Assignee:
SALOMON SA (FR)
GIRARD FRANCOIS (FR)
International Classes:
A63C1/28; A63C9/20; A63C13/00; A63C17/18; (IPC1-7): A63C9/20
Domestic Patent References:
WO1995032773A11995-12-07
Foreign References:
NL1008552C21999-09-21
EP0548806A21993-06-30
CA1019145A1977-10-18
FR2396568A11979-02-02
FR2407009A21979-05-25
FR2804613A12001-08-10
FR2666020A11992-02-28
FR2739788A11997-04-18
FR2650192A11991-02-01
DE3924915A11990-02-22
SE33255A
EP0956886A11999-11-17
Attorney, Agent or Firm:
Laurent, Anne (Salomon S.A. Direction Juridique et Propriété Industrielle Annecy Cedex 09, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de retenue (1,50) d'une chaussure (2,32,62) sur un engin de sport (12,13,60), la chaussure (2,32,52) étant du type à tige souple (3,33,63) et semelle flexible (4,34,64) dotée d'un axe d'accrochage transversal (6), comportant, à l'avant, une fixation (24) destinée à coopérer avec l'axe d'accrochage (6) de la semelle (4,34,64), et à l'arrière, des moyens de blocage (16,36,56) du talon (9,39,69) de la chaussure (2,32,62) réglables en position vis à vis de la fixation avant (24), caractérisé par le fait qu'il présente une platine support (19,59) dotée d'un guidage (18) rectiligne et orienté en direction de la fixation avant (24) et sur lequel les moyens de blocage (16,36,56) du talon (9,39,69) coulissent librement entre deux positions extrmes correspondant respectivement à la plus petite pointure et à la plus grande pointure de chaussures qu'il est envisagé de monter sur le dispositif de retenue (1,50).
2. Dispositif de retenue selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de blocage du talon (6,36,56) comportent, d'une part un coulisseau (17,37,57) qui coulisse dans le guidage (18) de la platine support (19,59), et d'autre part, un organe de liaison (20) qui, monté sur le coulisseau (17,37,57), se ferme sur la tige (3,33,63) de la chaussure (2,32,62).
3. Dispositif de retenue selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'organe de liaison (20) monté sur le coulisseau (17,37,57) est une sangle (20) qui se boucle sur la tige (3,33,63) de la chaussure (2,32,62).
4. Dispositif de retenue selon la revendication 3, caractérisé en ce que la sangle (20) est solidaire d'un curseur (40) à cliquet (41) qui se connecte sur une patte verticale (43) fixée sur le coulisseau (37), cette patte verticale (43) étant réalisée avec une succession de crans (44) avec lesquels le cliquet (41) coopère.
5. Dispositif de retenue selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que le coulisseau (17,37,57) porte une pièce de maintien (70) en forme d'étrier qui emboîte le talon (69) de la chaussure (62).
6. Dispositif de retenue selon l'une quelconque des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que le coulisseau (17) se présente partiellement en saillie sur la platine support (19) et en ce que sa forme extérieure est ajustée à celle d'une rainure longitudinale (7) dont est pourvue la semelle (4) de la chaussure (2).
7. Dispositif de retenue selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que la fixation avant (24) du dispositif (1, 50) comporte, située sur la platine support (19,59), une embase de retenue (14) en forme de crochet (15) ouvert vers le bas dans lequel vient s'engager l'axe d'accrochage (6) de la semelle (4,34,64) de la chaussure (2,32,52).
8. Dispositif de retenue selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'embase de retenue (14) est en saillie sur la platine support (19,59) et en ce qu'elle présente une forme extérieure allongée ajustée à celle d'une rainure longitudinale (7,67) dont est pourvue la semelle (4,34,64) de la chaussure (2,32,52).
9. Dispositif de retenue selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que les moyens de blocage (16,36,56) du talon (9,39,69), par l'intermédiaire du coulisseau (17), sont soumis à l'action permanente d'un élément élastique (21,31) qui les rappelle dans une position éloignée de la fixation avant (24) correspondant à la plus grande pointure de chaussure (2,62) pour laquelle le dispositif de retenue (1, 50) est prévu.
10. Dispositif de retenue selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que les moyens de blocage (16,36,56) du talon (9,39,69), par l'intermédiaire du coulisseau (17), sont soumis à l'action permanente d'un élément élastique (21) qui les rappelle dans une position rapprochée de la fixation avant (24) à la plus petite pointure de chaussure (2,32,52) pour laquelle le dispositif de retenue (1,50) est prévu.
11. Dispositif de retenue selon l'une des revendications 9 ou 11, caractérisé en ce que l'élément élastique (21) interagit entre la fixation avant (24) et le coulisseau (17) des moyens de blocage (16,56) du talon (9,69) qu'il relie entre eux.
12. Dispositif de retenue selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la platine support (19) du dispositif de retenue (1) comporte des moyens d'assemblage (49) pour son montage sur un engin de sport (12,13,60).
13. Dispositif de retenue selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que la platine support (19,59) du dispositif de retenue (1,50) constitue un des composants de la structure mme de l'engin de sport (12,13,60).
Description:
Dispositif de retenue d'une chaussure sur un engin de sport L'invention concerne un dispositif de retenue d'une chaussure sur un engin de sport, et, en particulier, d'une chaussure à tige souple munie d'une semelle flexible comportant à l'avant un axe d'accrochage transversal selon un standard de chaussures destiné à une pratique sportive spécifique exigeant la flexion de la semelle et de la chaussure, tel que le ski de fond et/ou le ski nordique.

Elle se rapporte à un dispositif de retenue capable de fixer une chaussure d'un tel standard, que la semelle comporte ou non une rainure longitudinale, sur au moins un autre engin de sport que celui pour lequel elle est prévue à l'origine, et notamment un dispositif de retenue qui empche la flexion de la tige et de la semelle de la chaussure.

Des dispositifs de ce type sont connus et équipent des produits commercialisés tels que des patins à glace et à roues en ligne. Ils mettent en oeuvre des moyens de verrouillage qui coopèrent avec l'axe d'accrochage transversal de la semelle et des moyens de blocage du talon de la chaussure. Ces derniers sont réglables en position pour s'ajuster à différentes pointures de chaussure, et sont dotés d'un organe de liaison qui se ferme généralement sur la tige de la chaussure, et parfois sur le rebord arrière de la semelle de la chaussure. Celle-ci peut ainsi tre plaquée à son extrémité postérieure, au niveau de son talon, sur l'engin de sport, tandis que son extrémité antérieure est retenue au niveau de l'axe d'accrochage transversal de sa semelle à l'aide des moyens de verrouillage.

Plus précisément, ces dispositifs connus comprennent généralement une fixation complète, à l'avant de la chaussure, prévue initialement pour une pratique sportive où le talon de la chaussure doit pouvoir se soulever par flexion de la semelle telle qu'une fixation de fond du type décrit par exemple dans les brevets FR 2 666 020, FR 2 739 788, FR 2 650 192 ou DE 39 24 915. Par contre, à l'arrière de la chaussure, ces dispositifs présentent une fixation spécifique pour bloquer le talon sur l'engin de sport. Par cette association de fixations, la chaussure à tige souple et semelle flexible est liée de manière suffisamment ferme par ses extrémités pour permettre la conduite d'un engin de sport exigeant normalement une chaussure à semelle rigide. C'est par exemple le cas des patins à glace et à roues en ligne, et également des skis, des surfs,... etc.

Les dispositifs de retenue ainsi constitués assurent un bon maintien de la chaussure souple pour une pratique sportive impliquant la condamnation de la flexibilité de sa semelle, mais présentent l'inconvénient d'tre complexes et de manipulation fastidieuse.

En effet, on utilise à l'avant une fixation complète prévue d'origine pour une pratique sportive où la semelle de la chaussure doit tre libre de fléchir tout en restant liée à l'engin de sport, et à l'arrière une fixation spécifique au blocage du talon. On dispose donc de deux fixations qui impliquent de procéder à deux manoeuvres tout à fait indépendantes l'une de l'autre, mais complémentaires pour retenir ou libérer les deux extrémités de la chaussure de l'engin de sport. De plus, la fixation spécifique au blocage du talon doit tre réglée en position en fonction de la pointure de la chaussure, ce qui oblige également à une manoeuvre supplémentaire à chaque fois qu'on désire changer de pointure de chaussure. Cette manoeuvre se révèle par ailleurs très fastidieuse car les fixations arrières connues sont dotées d'une platine de montage qui est bloquée en position à l'aide de pièces de visserie telles que des boulons. Il est donc quasiment exclu de pouvoir les régler sans un outillage approprié et d'exécuter une telle manoeuvre à l'extérieur, notamment sur le terrain, lorsqu'un changement d'utilisateur de l'engin de sport est souhaité.

On connaît aussi d'autres dispositifs de retenue sur un engin de sport d'une chaussure à tige souple et semelle flexible munie d'une rainure longitudinale, et à l'avant d'un axe d'accrochage transversal selon un standard de chaussures destiné à une pratique sportive exigeant la flexion de la semelle. Ces autres dispositifs de retenue, plus simples que ceux exposés précédemment, comportent, à l'avant, une embase de retenue en forme de crochet ouvert vers le bas destinée à coopérer avec l'axe transversal de la semelle, et à l'arrière, des moyens de blocage du talon de la chaussure réglables en position vis à vis de l'embase. Cette manière de fixer la chaussure évite de devoir employer une fixation complète pour retenir l'avant de la chaussure. En effet, l'axe transversal de la semelle s'engage aisément sous le crochet de l'embase lorsque la chaussure se présente approximativement perpendiculaire à cette dernière et se trouve automatiquement prisonnier du crochet de l'embase lorsque la chaussure est rabattue sur l'embase, son maintien dans cette position étant assuré par les moyens de blocage de son talon. Ces dispositifs de retenue se révèlent toutefois tout aussi fastidieux à régler en fonction de la pointure de la chaussure. En effet, les moyens de blocage du talon sont, là encore, dotés d'une platine de montage qui se bloque en position à l'aide de pièces de visserie telles que des boulons.

Encore, certains dispositifs de retenue connus, comme enseigné par le brevet Suédois n° 33255, proposent le montage d'une fixation avant et de moyens de blocage du talon sur une platine support relativement flexible. Ces dispositifs, prévus pour autoriser un léger débattement du talon par rapport à l'engin de sport, présentent également le mme inconvénient que les dispositifs avec une platine support rigide exposés précédemment. En effet, le réglage des moyens de blocage du talon à la pointure de la chaussure nécessite des manipulations fastidieuses car ce sont des pièces de visserie qu'il faut démonter/remonter après avoir choisi l'emplacement le plus ajusté à la pointure. On remarque à ce propos que tous les moyens de blocage du talon connus évoqués dans ce qui précède ont en outre l'inconvénient de ne pas tre réglables en continu. Il s'ensuit un ajustement le plus souvent approximatif à la pointure de la chaussure.

D'autres dispositifs de retenue, tel qu'enseigné par la demande de brevet EP 956 886, proposent de pouvoir accepter des chaussures à semelle flexible dans un standard donné et de toutes les pointures grâce à une interface de liaison qui présente elle-mme des moyens d'accrochage adaptés à un type d'engin de sport.

Plus précisément, l'interface est constituée d'une fixation complète de retenue agissant sur quatre points d'accrochage de la semelle d'un standard de chaussure considéré. Cette fixation est commandée à l'aide d'un bras vertical comportant des moyens d'encliquetage qui se connectent sur une pièce d'accrochage rapportée et fixée de manière définitive sur le dos de la tige de la chaussure.

Comme cela ressort à l'évidence, une telle interface de liaison présente une structure complexe et oblige à équiper la chaussure d'une pièce d'accrochage spécifique. Cette dernière disposition est par ailleurs très limitative car peu de chaussures souples de marche peuvent tre équipées d'une telle pièce sur le dos de leur tige surtout si elles comportent une tige basse.

L'invention vise à assurer la fixation d'une chaussure souple d'un standard donné comportant une semelle flexible, avec ou sans rainure longitudinale, et un axe d'accrochage transversal à l'avant sur un engin de sport exigeant que la semelle ne fléchisse pas, ou qu'elle fasse corps sur toute sa longueur avec une platine support éventuellement flexible qui est rapportée sur l'engin de sport.

Un but est de retenir et de bloquer l'avant et l'arrière de la chaussure d'un tel standard, qu'elle soit à tige basse ou haute, sur l'engin de sport de préférence par une manoeuvre unique de verrouillage. La retenue de la chaussure s'effectue ainsi de manière aisée et efficace car les deux extrémités sont liées à l'engin de sport et/ou à la platine support.

Un autre but est de fournir un dispositif de retenue capable d'accepter toutes les pointures de la chaussure du standard considéré en permettant un ajustement manuel instantané ne nécessitant aucun outillage mais simplement le déplacement en translation, sur une pièce de guidage, d'un organe qui assure à la fois le calage du talon de la chaussure et le verrouillage de cette dernière sur le dispositif de retenue.

Encore, l'invention a pour objet de proposer un dispositif simplifié, donc d'un poids réduit au strict minimum et d'un moindre coût.

Un intért supplémentaire fourni par la simplicité de la structure du dispositif de retenue est de permettre son adaptation aisée sur une platine support qui peut servir d'interface de liaison standard entre la chaussure et plusieurs types d'engins de sport.

Pour atteindre ces buts, le dispositif de retenue d'une chaussure sur un engin de sport, la chaussure étant du type à tige souple et semelle flexible dotée à l'avant d'un axe d'accrochage transversal, selon un standard de chaussure destiné à une pratique sportive exigeant la flexion de la semelle, comporte à l'avant une fixation destinée à coopérer avec l'axe transversal de la semelle, et à l'arrière, des moyens de blocage du talon de la chaussure réglables en position vis à vis de la fixation. Le dispositif de retenue se caractérise par le fait qu'il présente une platine support dotée d'un guidage rectiligne orienté en direction de la fixation avant et sur lequel les moyens de blocage du talon coulissent librement entre deux positions extrmes correspondant respectivement à la plus petite et à la plus grande pointure de chaussures qu'il est envisagé de monter et d'accepter sur le dispositif de retenue.

L'ajustement des moyens de blocage du talon en fonction de la pointure peut ainsi tre réalisé de manière précise et instantanément sans nécessiter d'outillage. De plus, la fermeture des moyens de blocage sur le talon de la chaussure et/ou sur la tige de celle-ci, par exemple par l'intermédiaire d'un organe de liaison, tel qu'une sangle, assure le verrouillage de la chaussure à ses deux extrémités sur la platine support du fait que l'axe d'accrochage transversal est pris dans la fixation avant.

Bien entendu, la longueur du guidage dans la platine support ainsi que sa position relativement à l'embase de retenue est déterminée en fonction du nombre de pointures que le dispositif de retenue doit accepter.

Les moyens de blocage du talon comportent un coulisseau qui coopère avec le guidage de la platine support et ce coulisseau est muni d'une organe de liaison qui est destiné à se fermer sur la tige de la chaussure par exemple au moyen d'une boucle avec ardillon, d'un tissu auto agrippant,... etc.. La retenue de la chaussure peut ainsi s'effectuer simplement par la fermeture de cet organe de liaison.

Avantageusement, les moyens de blocage sont dotés d'une pièce de maintien transversal du talon de la chaussure sur la platine support. Ainsi, en fermant simplement l'organe de liaison sur la tige de la chaussure on assure la retenue de celle-ci dans toutes les directions.

Dans un premier mode de construction, c'est une partie de l'organe de liaison, formée par exemple par une sangle, qui constitue la pièce de maintien en assurant un enveloppement au moins partiel du talon de la chaussure.

A cet effet, la sangle est réalisée avec une forme élargie, éventuellement échancrée, et/ou préformée en correspondance du talon de la chaussure. La sangle peut aussi tre croisée sur le talon entre le coulisseau et la tige de la chaussure pour assurer le maintien transversal de cette dernière.

Dans un deuxième mode de construction le coulisseau comporte une pièce de maintien transversal en forme d'étrier qui emboîte au moins partiellement le talon. L'organe de liaison des moyens de blocage peut ainsi tre fixé indifféremment sur cette pièce de maintien ou directement sur le coulisseau.

Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la fixation avant comporte une embase de retenue avec une forme en crochet ouvert vers le bas dans laquelle vient s'engager l'axe d'accrochage de la semelle. Le dispositif ainsi conçu permet de retenir et de bloquer l'avant et l'arrière de la chaussure sur la platine support par une manoeuvre unique de verrouillage. En effet, la simple fermeture des moyens de blocage du talon sur la chaussure, à l'aide de leur organe de liaison, rend l'axe d'accrochage de la semelle prisonnier du crochet de l'embase puisque ce dernier est ouvert du côté de la platine support. Selon un perfectionnement, le coulisseau des moyens de blocage du talon et l'embase de retenue sont en saillie sur la platine support et présentent, chacun, une forme extérieure allongée ajustée à celle d'une rainure longitudinale dont est pourvue la semelle de la chaussure d'un standard considéré.

Ainsi, lorsque la chaussure est rabattue sur la platine support, après que son axe d'accrochage soit engagé dans le crochet de l'embase, on obtient simultanément avec le verrouillage de l'arrière et de l'avant de la chaussure le blocage transversal de cette dernière par rapport à la platine support.

Dans une construction particulière, l'organe de liaison des moyens de blocage du talon de la chaussure est une sangle qui est solidaire d'un curseur à cliquet qui se connecte sur une patte verticale fixée sur le coulisseau, cette patte verticale étant réalisée avec une succession de crans avec lesquels le cliquet coopère.

Grâce à ces dispositions, il est possible de tendre la sangle, fermée au préalable sur la tige de la chaussure, en forçant le curseur à s'encliqueter le plus bas possible sur la patte verticale.

Par ailleurs, si une libération rapide ou momentanée de la chaussure par rapport à la platine support est souhaitée, il suffit d'effacer le cliquet des crans de la patte verticale pour déverrouiller le talon et ainsi la chaussure du dispositif de retenue.

Selon un perfectionnement, les moyens de blocage du talon par l'intermédiaire du coulisseau sont soumis à l'action permanente d'un élément élastique qui les rappelle dans leur position la plus éloignée de la fixation avant, soit dans la position correspondant à la plus grande pointure de chaussure pour laquelle le dispositif est prévu. Inversement, l'élément élastique peut tre prévu pour assurer le rappel du coulisseau, donc des moyens de blocage du talon, dans une position la plus proche de l'embase de retenue, soit dans la position correspondant à la plus petite pointure de pour laquelle le dispositif est prévu.

Une construction préférée de ce perfectionnement prévoit de faire interagir l'élément élastique entre la fixation avant et le coulisseau des moyens de blocage du talon de la chaussure. Plus précisément, l'élément élastique constitue une liaison permanente entre la fixation avant et le coulisseau sur la platine support du dispositif de retenue. L'ensemble ainsi constitué peut, par ailleurs, tre aisément rapporté et monté sur un engin de sport en utilisant des éléments de fixation connus tels que des vis, des goupilles,... etc.

Bien entendu, le dispositif de retenue avec sa platine support peut tre incorporé dans la structure mme de l'engin de sport. Par exemple, la platine de fixation peut constituer l'un des éléments composant la structure de ce dernier.

L'invention sera du reste mieux comprise en se reportant à la description qui va suivre en référence aux dessins annexés illustrant, à titre d'exemple, quelques modes de réalisation du dispositif de retenue.

La figure 1 illustre un premier mode de réalisation du dispositif avec lequel vient coopérer une chaussure à tige souple et semelle flexible munie d'une rainure longitudinale et d'un axe d'accrochage selon un standard donné connu pour la pratique du ski de fond.

La figure 2 représente, schématiquement, le montage possible du dispositif de retenue de la figure 1 sur deux engins de sport différents, tels qu'un patin à roues en ligne et un patin à glace, en employant toujours la mme chaussure.

La figure 3 illustre, vu en coupe verticale et partielle, les moyens de blocage du talon de la chaussure selon un autre mode de construction que celui des figures 1 et 2.

Les figures 4,5,6,7 et 8 représentent un autre mode de réalisation du dispositif de retenue, lequel est totalement incorporé dans la structure d'un engin de sport tel qu'une raquette à neige.

La figure 4 montre la raquette vue de dessus.

La figure 5 illustre la position relative de la raquette et d'une chaussure en cours de montage.

La figure 6 représente, vu en coupe selon VI-VI de la figure 5, le coulisseau des moyens de blocage du talon de la chaussure et sa retenue sur la platine support du dispositif.

Les figures 7 et 8 montrent la chaussure de la figure 5 montée sur la raquette respectivement au repos et en position marche.

Le dispositif de retenue 1 représenté à la figure 1 montre comment une chaussure 2 à tige souple 3 et semelle flexible 4, correspondant à un standard donné pour une pratique sportive telle que le ski de fond, se fixe dessus.

De manière connue, la chaussure 2 du standard considéré comporte une semelle flexible 4 qui est dotée, à l'avant 5, d'un axe d'accrochage transversal 6, et sur toute sa longueur, d'une rainure longitudinale 7 débouchante à l'arrière 8 dans la zone du talon 9 de la chaussure 2.

Le dispositif de retenue 1, destiné à fixer de manière rigide la chaussure 2 à ses deux extrémités, soit à son talon 9 et à son bout 11, est illustré seul à la figure 1 et, à la figure 2, associé à deux engins de glisse 12,13, différents, respectivement un patin à roues en ligne 12 et un patin à glace 13. Le dispositif de retenue 1 comporte une fixation avant 24 constituée d'une embase de retenue 14 avec une forme en crochet 15 ouvert vers le bas destinée à recevoir l'axe d'accrochage 6 de la semelle 4, et des moyens 16 de blocage du talon 9 de la chaussure 2.

Ces moyens de blocage 16 du talon 9 comportent un organe de liaison 20 destiné à relier la tige 3 de la chaussure 2 à la platine support 1, et un coulisseau 17 qui, coopérant avec un guidage 18 réalisé dans la platine support 19, permet de les régler en position vis à vis de l'embase de retenue 14. A cet effet, le guidage 18 est rectiligne en direction de l'embase de retenue 14, et le coulisseau 17 est monté dessus avec un jeu fonctionnel permettant son libre déplacement en translation. Ces dispositions permettent d'ajuster la position des moyens de blocage du talon 16 en fonction de la pointure de la chaussure de manière instantanée et sans nécessiter d'outillage puisqu'ils peuvent coulisser librement sur la platine support 19. Bien entendu, la longueur utile du guidage 18 avec lequel coopère le coulisseau 17 est déterminée en fonction de la plus petite et de la plus grande des pointures des chaussures qu'il est envisagé de monter sur le dispositif de retenue. Avantageusement, le coulisseau 17 est muni d'un doigt 29 qui, engagé dans le guidage 18, lui sert de butée de fin de course autant dans le sens de son rapprochement de la fixation 24 que dans le sens de son éloignement.

Afin d'assurer une bonne retenue transversale de la chaussure sur les moyens de blocage 16 du talon 9, le coulisseau 17 est dimensionné de manière à se présenter en saillie sur la platine support 19, et sa forme extérieure est ajustée à celle de la rainure longitudinale 7 dont est pourvue la semelle 4. Cette dernière peut ainsi s'emboîter sur le coulisseau 17 lorsque la chaussure 2 est rabattue sur la platine support 19 après engagement de son axe d'accrochage 6 dans le crochet 15 de l'embase 14. Bien entendu, l'embase 14 est, elle aussi, avantageusement prévue en saillie sur la platine support 19 et avec une forme allongée ajustée à celle de la rainure longitudinale 7 de la semelle 4. La chaussure 2 est par conséquent bloquée transversalement et verticalement sur la platine support 19 dès lors que son axe d'accrochage 6 est pris dans la fixation avant 24 et que les moyens de blocage 16 de son talon 9 sont refermés sur la tige 3.

Dans le but d'éviter le ballottement du coulisseau 17 dans le guidage 18 de la platine support 19, un élément élastique 21 est mis en oeuvre pour assurer son rappel permanent dans une de ses positions extrmes vis à vis de la fixation avant 24. Plus précisément, dans cet exemple de construction, l'élément élastique 21 est un ressort de traction qui interagit entre la fixation 24 et le coulisseau 17 des moyens de blocage 16 de talon 9 qu'il relie entre eux. La position extrme de rappel du coulisseau 17, et donc des moyens de blocage 16, correspond dans ce cas de figure à la position la plus rapprochée de la fixation avant 24, soit à celle de la plus petite pointure de chaussure pour laquelle le dispositif de retenue est prévu.

Dans un autre mode de construction représenté à la figure 3, les moyens de blocage 36 du talon 39 de la chaussure 32, vus en coupe partielle, comportent un coulisseau 37 sur lequel repose la semelle 34 de la chaussure. Ce coulisseau 37 est, comme précédemment, monté coulissant dans le guidage 18 de la platine support 19 sur lequel il est retenu prisonnier à l'aide d'une plaque 38 par exemple, et son rappel en position dans ce dernier est aussi assuré à l'aide d'un élément élastique 31. Par contre, cet élément élastique 31 est constitué par un ressort de compression qui interagit entre le coulisseau 37 et la platine support 19, donc sans liaison directe avec la fixation avant 24.

Par ailleurs, l'organe de liaison 20, constitué par exemple par une sangle, est rendu solidaire d'un curseur 40 à cliquet 41 qui se connecte sur une patte verticale 43 fixée au coulisseau 37. Cette patte verticale 43 est réalisée avec une succession de crans 44 avec lesquels le cliquet 41 coopère. Il est ainsi possible d'accentuer l'effort de retenue de l'organe de liaison 20, soit après sa fermeture sur la tige 33 de la chaussure 2, simplement en forçant le curseur 40 à s'encliqueter le plus bas possible sur la patte verticale 43 tel qu'indiqué par la flèche 45.

Le dispositif de retenue 1 étant destiné à permettre le montage d'une chaussure 2 à tige souple 3 d'un standard donné sur divers engins de sport différents de celui pour lequel elle est prévue initialement, la platine support 19 est dotée de moyens d'assemblage 49, constitués par exemple par des vis qui traversent des trous 48, capables de la fixer sur la structure d'un patin à roues en ligne 12, sur celle d'un patin à glace 13, d'un ski court, d'un crampon à glace,... etc.

Selon un autre mode de réalisation du dispositif de retenue 50, tel qu'illustré sur les figures 4,5,6,7 et 8, la platine support 59 fait partie de la structure de base de l'engin de sport, tel que la raquette à neige 60, dont elle constitue l'un des composants.

Dans cette construction représentée, la platine support 59 est notamment obtenue directement avec une fixation avant 24 constituée d'une embase de retenue 14 présentant un crochet 15 ouvert vers le bas comme exposé précédemment en référence aux figures 1 et 2.

L'élément élastique 21 de rappel du coulisseau 57 est un ressort de traction accroché, d'un côté, sous un profil évidé de l'embase de retenue 14, et de l'autre côté au coulisseau 57. Ce dernier est ainsi toujours rappelé dans une position de butée dans le guidage 18 correspondant à la plus petite pointure de chaussure admise par le dispositif de retenue 50. Bien entendu, l'élément élastique 21 peut aussi dans une autre configuration, tre mis en oeuvre pour rappeler le coulisseau 57 dans une position de butée la plus éloignée de la fixation avant 24.

Comme dans l'exemple de la figure 3, le coulisseau 57 est en saillie par rapport à la platine support 59 mais présente simplement une surface d'appui plate pour la semelle 64 de la chaussure 62 à tige souple 63. Dans ce cas, les moyens de blocage 56 sont avantageusement dotés, en plus de l'organe de liaison 20, d'une pièce de maintien transversal 70 formant un étrier pour le talon 69 de la chaussure 62. Cette dernière, correspondant à un standard donné de chaussures où la rainure longitudinale 67 de la semelle 64 s'étend seulement sous l'avant pied, seule l'embase de retenue 14 est alors réalisée avec une forme extérieure allongée ajustée à celle de la rainure 67.

Le dispositif de retenue 50 ainsi construit assure comme précédemment le verrouillage de la chaussure 62 à ses deux extrémités 69 et 71, respectivement le talon 69 et le bout 71.

Il est évident que le dispositif de retenue 50 peut aussi tre prévu avec une embase de retenue dont le crochet 15 ouvert vers le bas est situé en avant du bout 71 de la chaussure 62, notamment pour coopérer avec un axe d'accrochage 6 de la semelle 64 qui sortirait en avant de celle-ci selon un autre standard de chaussure de ski de fond.

Encore, l'embase de retenue 14 de la fixation 24 est simplement un exemple de construction très simplifié du dispositif de retenue 1,50, mais peut tre remplacée par une fixation complète traditionnelle destinée à retenir le bout d'une chaussure de ski de fond.




 
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