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Title:
DEVICE FOR GENERATING STIMULI AND IMPLEMENTATION METHOD
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/156747
Kind Code:
A2
Abstract:
The present invention relates to a device for generating stimuli (1), comprising: a control system, an actuator system (30) having operating parameters that are variable in accordance with orders received by the control system, and a stimuli applicator (40) actuated by the actuator system (30) in order to apply stimuli to a part of the human body. The device (1) is characterised in that the control system comprises a processor which includes at least one random operation mode, wherein the processor generates random sequences which change at least some of the operating parameters of the actuator system (30) and the stimuli applied by the stimuli applicator (40). The invention also relates to a method for implementing such a device (1).

Inventors:
CHARTON YVES (JP)
Application Number:
PCT/FR2016/050733
Publication Date:
October 06, 2016
Filing Date:
March 31, 2016
Export Citation:
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Assignee:
CHARTON YVES (JP)
International Classes:
A61H19/00; A61H23/00; A61H39/04; A61N1/00; A61N2/00
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
THOLLOT, Fabien et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Dispositif générateur de stimuli (1 ), comprenant :

un système de commande (20) ;

un système actionneur (30) ayant des paramètres de fonctionnement (R1 , R2 ; V1 1 , V12, V13, V31 , V32, V33, V4, V5 ; A1 1 , A12, A13, A3, A4, A5) variables en fonction des ordres reçus par le système de commande (20) ; et un applicateur de stimuli (40) actionné par le système actionneur (30) pour appliquer des stimuli sur une partie du corps humain ;

caractérisé en ce que le système de commande (20) comprend un processeur (24) incluant différents modes de fonctionnement (M1 -M5), dont au moins un mode de fonctionnement aléatoire (M4 ; M5), dans lequel le processeur (24) génère des séquences aléatoires (S4 ; S5) faisant évoluer au moins certains paramètres de fonctionnement (R1 , R2 ; V4, V5 ; A4, A5) du système actionneur (30) et les stimuli appliqués par l'applicateur de stimuli (40).

Dispositif générateur de stimuli (1 ), selon la revendication 1 , caractérisé en ce que le processeur (24) inclut un mode de transition automatique entre les différents modes de fonctionnement (M1 -M5), dans lequel le processeur (24) sélectionne aléatoirement un couple (Mi,Ti) incluant, d'une part, un mode de fonctionnement (Mi) parmi les différents modes de fonctionnement (M1 -M5) et, d'autre part, une durée (Ti) pendant laquelle le processeur (24) maintient le mode de fonctionnement (Mi) sélectionné.

Dispositif générateur de stimuli (1 ) l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le processeur (24) inclut un mode de fonctionnement aléatoire accélérateur (M5), dans lequel le processeur (24) génère des séquences aléatoires (S5) faisant évoluer au moins certains paramètres de fonctionnement (R1 , R2 ; V5 ; A5) du système actionneur (30) et les stimuli appliqués par l'applicateur de stimuli (40), avec un paramètre de vitesse (V5) globalement croissant sur un intervalle de temps donné (t51 ).

Dispositif générateur de stimuli (1 ) selon la revendication 3, caractérisé en ce que dans le mode de fonctionnement aléatoire accélérateur (M5), le paramètre de vitesse (V5) est croissant de manière variable, avec une alternance d'accélérations et de décélérations.

5. Dispositif générateur de stimuli (1 ) selon la revendication 3, caractérisé en ce que dans le mode de fonctionnement aléatoire accélérateur (M5), le paramètre de vitesse (V5) est croissant de manière continue, sans décélération, avec une accélération variable.

6. Dispositif générateur de stimuli (1 ) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le processeur (24) inclut un mode de fonctionnement aléatoire sans tendance accélératrice ou déccélératrice (M4), dans lequel le processeur (24) génère des séquences aléatoires (S4) faisant évoluer au moins certains paramètres de fonctionnement (R1 , R2 ; V5 ; A5) du système actionneur (30) et les stimuli appliqués par l'applicateur de stimuli (40), le processeur (24) attribuant à chaque séquence aléatoire (S4) des vitesses (V4) et accélérations (A4) fixes ou variables, aléatoires.

7. Dispositif générateur de stimuli (1 ) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le processeur (24) inclut également des modes de fonctionnement récurrents (M1 ; M2 ; M3), par exemple un mode accélération continue (M1 ), un mode décélération continue (M2) ou un mode vitesse constante (M3), dans chacun desquels le processeur (24) génère une séquence (S1 1 ; S12 ;

S13 ; S31 ; S32 ; S33) pilotant au moins certains paramètres de fonctionnement (R1 , R2 ; V1 1 , V12, V13, V31 , V32, V33 ; A1 1 , A12, A13, A3) du système actionneur (30) et les stimuli appliqués par l'applicateur de stimuli (40) selon une fonction mathématique déterminée.

8. Dispositif générateur de stimuli (1 ) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les paramètres de fonctionnement (R1 , R2 ; V4, V5 ; A4, A5) du système actionneur (30) incluent un paramètre de vitesse (V4 ; V5) borné en valeur supérieure et/ou en valeur inférieure.

9. Dispositif générateur de stimuli (1 ) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le système de commande (20) comprend un contrôleur (22) transmettant des ordres du processeur (24) au système actionneur (30). 10. Dispositif générateur de stimuli (1 ) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le système de commande (20) comprend une interface utilisateur (26) actionnée par un utilisateur pour modifier le mode de fonctionnement du processeur (24), l'interface utilisateur (26) incluant notamment des boutons, molettes, leviers et/ou manettes actionnables par l'utilisateur.

1 1 . Dispositif générateur de stimuli (1 ) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il constitue un accessoire érotique configuré pour stimuler une partie érogène du corps humain, notamment les organes génitaux.

12. Dispositif générateur de stimuli (1 ) selon la revendication 1 1 , caractérisé en ce que l'applicateur de stimuli (40) en configuration active présente une forme annulaire reproduisant un organe féminin.

13. Dispositif générateur de stimuli (1 ) selon la revendication 1 1 , caractérisé en ce que l'applicateur de stimuli (40) présente une forme allongée reproduisant un organe masculin.

14. Dispositif générateur de stimuli (1 ) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il constitue un accessoire médical configuré pour stimuler une partie du corps humain dans un but thérapeutique.

15. Procédé, autre qu'un traitement thérapeutique, de mise en œuvre d'un dispositif générateur de stimuli (1 ) selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de sélection d'un mode de fonctionnement aléatoire (M4 ; M5), dans lequel le processeur (24) génère des séquences aléatoires (S4 ; S5) faisant évoluer au moins certains paramètres de fonctionnement (R1 , R2 ; V4, V5 ; A4, A5) du système actionneur (30) et les stimuli appliqués par l'applicateur de stimuli (40).

16. Procédé, autre qu'un traitement thérapeutique, de mise en œuvre d'un dispositif générateur de stimuli (1 ) selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de sélection aléatoire d'un couple (Mi,Ti) incluant, d'une part, un mode de fonctionnement (Mi) parmi les modes de fonctionnement (M1 -M5) du processeur (24) et, d'autre part, une durée (Ti) pendant laquelle le processeur (24) maintient le mode de fonctionnement (Mi) sélectionné.

Description:
DISPOSITIF GENERATEUR DE STIMULI ET PROCEDE DE MISE EN ŒUVRE

La présente invention concerne un dispositif générateur de stimuli appliqués à une partie du corps humain. L'invention concerne également un procédé de mise en œuvre d'un tel dispositif.

Le domaine de l'invention est celui des dispositifs de stimulation du corps humain, tels que les dispositifs médicaux, ou encore les accessoires de massage ou érotiques (« sex toys » en Anglais). Dans ce domaine, il existe différents accessoires ayant des formes et fonctionnalités particulières.

De manière connue, les accessoires érotiques peuvent comprendre un système de commande incluant une interface utilisateur, un système actionneur incluant un générateur de vibrations, et un applicateur de stimuli prévu pour stimuler une partie du corps humain, en particulier les organes génitaux mâles ou femelles. L'applicateur de stimuli présente une forme adaptée à l'application visée, par exemple une forme allongée pour reproduire un organe mâle ou une forme annulaire pour reproduire un organe femelle. Le générateur de vibrations est piloté par le système de commande et permet de faire vibrer l'applicateur. L'interface utilisateur permet de régler l'intensité des vibrations. Certains accessoires vibrants permettent de choisir des séquences particulières d'intensité et de durée des vibrations.

En alternative, le système actionneur peut inclure un mécanisme de translation, à l'extrémité duquel est fixé l'applicateur de stimuli. Généralement, cet applicateur présente une forme allongée pour reproduire un organe mâle. Le mécanisme de translation est piloté par le système de commande et permet de déplacer l'applicateur selon un mouvement de va-et-vient. L'interface utilisateur permet de régler la vitesse de translation. Cette interface utilisateur comprend par exemple un bouton marche-arrêt et un variateur de vitesse, qui peut se présenter sous forme d'un potentiomètre rotatif.

Les accessoires mentionnés ci-dessus sont efficaces, mais prévisibles.

Le but de la présente invention est de proposer un dispositif amélioré, remédiant en particulier à l'inconvénient ci-dessus.

A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif générateur de stimuli, comprenant : un système de commande ; un système actionneur ayant des paramètres de fonctionnement variables en fonction des ordres reçus par le système de commande ; et un applicateur de stimuli actionné par le système actionneur pour appliquer des stimuli sur une partie du corps humain. Le dispositif générateur de stimuli est caractérisé en ce que le système de commande comprend un processeur incluant différents modes de fonctionnement, dont au moins un mode de fonctionnement aléatoire, dans lequel le processeur génère des séquences aléatoires faisant évoluer au moins certains paramètres de fonctionnement du système actionneur et les stimuli appliqués par l'applicateur de stimuli.

Ainsi, l'invention permet de procurer à l'utilisateur des sensations qu'il ne peut pas facilement et spontanément prédire. En comparaison avec un accessoire érotique présentant un fonctionnement prévisible, ces sensations sont plus proches de celles obtenues avec un partenaire humain. En outre, dans le cadre d'une application médicale, les stimuli ne peuvent pas être anticipés par une réaction consciente du patient, ce qui est susceptible d'améliorer l'efficacité du traitement thérapeutique.

Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, prises isolément ou en combinaison :

- Le processeur inclut un mode de transition automatique entre les différents modes de fonctionnement, dans lequel le processeur sélectionne aléatoirement un couple incluant, d'une part, un mode de fonctionnement parmi les différents modes de fonctionnement et, d'autre part, une durée pendant laquelle le processeur maintient le mode de fonctionnement sélectionné.

- Le processeur inclut un mode de fonctionnement aléatoire accélérateur, dans lequel le processeur génère des séquences aléatoires faisant évoluer au moins certains paramètres de fonctionnement du système actionneur et les stimuli appliqués par l'applicateur de stimuli, avec un paramètre de vitesse globalement croissant sur un intervalle de temps donné.

- Dans le mode de fonctionnement aléatoire accélérateur, le paramètre de vitesse est croissant de manière variable, avec une alternance d'accélérations et de décélérations.

- Dans le mode de fonctionnement aléatoire accélérateur, le paramètre de vitesse est croissant de manière continue, sans décélération, avec une accélération variable.

- Le processeur inclut également des modes de fonctionnement récurrents, par exemple un mode accélération continue, un mode décélération continue ou un mode vitesse constante, dans chacun desquels le processeur génère une séquence pilotant au moins certains paramètres de fonctionnement du système actionneur et les stimuli appliqués par l'applicateur de stimuli selon une fonction mathématique déterminée.

- Les paramètres de fonctionnement du système actionneur incluent un paramètre de vitesse.

- Le paramètre de vitesse est borné en valeur supérieure.

- Le paramètre de vitesse est borné en valeur inférieure. - L'applicateur de stimuli est interchangeable avec un autre applicateur de stimuli ayant une forme et/ou des dimensions différentes.

- Le dispositif constitue un accessoire médical configuré pour stimuler une partie du corps humain dans un but thérapeutique.

- Le système de commande comprend un contrôleur transmettant des ordres du processeur au système actionneur.

- Le système de commande comprend une interface utilisateur actionnée par un utilisateur pour modifier le mode de fonctionnement du processeur, l'interface utilisateur incluant notamment des boutons, molettes, leviers et/ou manettes actionnables par l'utilisateur.

- L'interface utilisateur est connectée au processeur par une liaison sans fil, par exemple bluetooth, wifi ou infrarouge.

- L'interface utilisateur est connectée au processeur par une liaison filaire.

- Le dispositif constitue un accessoire érotique configuré pour stimuler une partie érogène du corps humain, notamment les organes génitaux.

- L'applicateur de stimuli en configuration active présente une forme annulaire reproduisant un organe féminin.

- L'applicateur de stimuli présente une forme allongée reproduisant un organe masculin.

L'invention a également pour objet un procédé, autre qu'un traitement thérapeutique, de mise en œuvre d'un dispositif générateur de stimuli tel que mentionné ci-dessus, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de sélection d'un mode de fonctionnement aléatoire, dans lequel le processeur génère des séquences aléatoires faisant évoluer au moins certains paramètres de fonctionnement du système actionneur et les stimuli appliqués par l'applicateur de stimuli. La sélection du mode de fonctionnement aléatoire peut être manuelle ou automatique. L'étape de sélection peut être répétée en boucle au cours de la mise en œuvre du dispositif.

L'invention a également pour objet un procédé, autre qu'un traitement thérapeutique, de mise en œuvre d'un dispositif générateur de stimuli tel que mentionné ci-dessus, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape de sélection aléatoire d'un couple incluant, d'une part, un mode de fonctionnement parmi les modes de fonctionnement du processeur et, d'autre part, une durée pendant laquelle le processeur maintient le mode de fonctionnement sélectionné. La sélection aléatoire du couple est automatique (non manuelle). L'étape de sélection aléatoire peut être répétée en boucle au cours de la mise en œuvre du dispositif. L'invention a également pour objet une utilisation érotique d'un dispositif tel que mentionné ci-dessus. En suivant des variations aléatoires, les stimuli appliqués sur les zones érogènes peuvent se rapprocher de celles obtenues avec un partenaire humain.

L'invention a également pour objet une utilisation thérapeutique d'un dispositif tel que mentionné ci-dessus. En suivant des variations aléatoires, les stimuli appliqués sur certaines parties du corps humain permettent d'éviter un réflexe perturbateur de la part du patient, qui ne peut anticiper efficacement la prochaine stimulation.

En fonction de l'application visée, la configuration du dispositif peut être adaptée en conséquence.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels :

la figure 1 est une représentation schématique, en vue de dessus, d'un dispositif générateur de stimuli conforme à l'invention ;

- la figure 2 est une vue en perspective du dispositif de la figure 1 , fixé sur une table de support ;

la figure 3 est une vue de côté du dispositif, selon la flèche III à la figure 2 ;

les figures 4 et 5 sont des vues analogues à la figure 3, montrant les éléments constitutifs du dispositif avec différentes inclinaisons ; et

- les figures 6 à 9 sont des graphiques illustrant différents modes de fonctionnement du dispositif 1 .

Sur les figures 1 à 5 est représenté un dispositif générateur de stimuli 1 conforme à l'invention. Le dispositif 1 comprend une base 10, un système de commande 20, un système actionneur 30 et un applicateur de stimuli 40.

Le dispositif 1 peut également comprendre un carter, non représenté dans un but de simplification, recouvrant en tout ou partie les éléments 10, 20, 30 et 40. Le carter peut présenter toute forme adaptée à l'application visée, à des fins esthétiques, d'ergonomie et/ou de protection, par exemple pour faciliter sa préhension ou pour empêcher l'utilisateur d'accéder aux pièces mobiles du système actionneur 30. En outre, le carter peut comporter tout marquage à des fins esthétiques ou d'identification. Dans l'exemple de réalisation des figures 1 à 5, le carter peut recouvrir la base 10 et au moins en partie le système de commande 20 et le système actionneur 30.

La base 10 est prévue pour faire reposer le dispositif 1 sur un support 2, notamment sur un support plan horizontal, tel que la surface supérieure d'une table montrée à la figure 2. Selon d'autres exemples, la base 10 permet de faire reposer le dispositif 1 sur l'assise d'une chaise, ou sur un support plan vertical. Sur l'exemple des figures 1 à 5, la base 10 comprend une plaque 12 munie de moyens de fixation 14 du type vis de serrage ou étaux. La plaque 12 présente une forme parallélépipédique et des surfaces planes. La plaque 12 peut être en plastique, en bois ou tout autre matériau adapté à l'application visée. Les moyens de fixation 14 permettent de fixer temporairement mais fermement la plaque 12 au support 2. Ainsi, un déplacement accidentel du dispositif 1 par rapport au support 2 peut être évité lorsque le dispositif 1 est en service. Les moyens de fixation 14 sont conçus pour ne pas abimer le support 2. Par exemple, les moyens de fixation 14 peuvent comporter des éléments d'appui en caoutchouc, prévus pour venir au contact du support 2.

Selon un mode de réalisation particulier, les moyens de fixation 14 peuvent intégrer des capteurs connectés au système de commande 20, par exemple des capteurs de pression. Ces capteurs permettent de stopper le système actionneur 30 en cas de détachement accidentel des moyens de fixation 14 par rapport au support 2. Ainsi, la sécurité du dispositif 1 est améliorée.

Le système de commande 20 est prévu pour piloter le système actionneur 30, plus précisément un moteur électrique 32 appartenant au système actionneur 30, en lui transmettant des ordres de commande. Dans le cadre de l'invention, le système de commande 20 génère des séquences récurrentes ou aléatoires faisant évoluer au moins certains paramètres de fonctionnement du système actionneur 30 et les stimuli appliqués par l'applicateur 40.

Le système de commande 20 comprend un contrôleur 22, un processeur 24 et une interface utilisateur 26. Le système de commande 20 comprend également des moyens de liaison 23, 25 et 27, permettant la transmission de données entre les éléments 22, 24 et 26 et avec le système actionneur 30. Les moyens de liaison 23, 25 et 27 peuvent être filaires ou sans fil. Par exemple, les moyens de liaison 23 entre le contrôleur 22 et le moteur 32 peuvent être formés par un fil électrique, les moyens de liaison 25 entre le contrôleur 22 et le processeur 24 peuvent être formés par une soudure de circuit imprimé, tandis que les moyens de liaison 27 entre le processeur 24 et l'interface utilisateur 26 peuvent être formés par des émetteurs-récepteurs de communication sans fil. Le système de commande 20 est représenté schématiquement aux figures 1 et 2, mais n'est pas représenté aux figures 3 à 5, dans un but de simplification. Selon un mode de réalisation particulier, le contrôleur 22 et le processeur 24 peuvent être combinés.

Le contrôleur 22 est l'organe de contrôle du moteur 32. Le contrôleur 22 est une carte électronique qui, d'une part, contrôle le couple du moteur 32 et d'autre part, transmet au moteur 32 les ordres reçus du processeur 24. A titre d'exemples, ces ordres peuvent concerner un démarrage ou un arrêt du moteur 32, un sens de la rotation, une vitesse (ordre le plus fréquent), une accélération ou un couple (fonction du courant électrique). En pratique, le contrôleur 22 transmet ces ordres au moteur 32 sous forme de variations du courant électrique.

Le processeur 24 est un composant électronique « intelligent » connecté au contrôleur 22 et à l'Interface utilisateur 26. Le processeur 24 est configuré pour exécuter en permanence un programme informatique, capable de construire les ordres à envoyer au moteur 32 via le contrôleur 22, en fonction des instructions reçues de l'interface utilisateur 26. Le programme est configuré pour exécuter des algorithmes correspondant à différents modes de fonctionnement du dispositif 1. Les instructions reçues de l'interface utilisateur 26 prennent la priorité sur le programme en cours, de manière asynchrone, pour adapter le programme aux souhaits de l'utilisateur. En outre, le programme peut réagir à la manière dont le moteur 32 se comporte. Les ordres sont transmis au contrôleur 22 à intervalles réguliers, ou de manière asynchrone, afin de modifier le fonctionnement du moteur 32 et plus généralement du système actionneur 30.

L'interface utilisateur 26 est prévue pour modifier le comportement du processeur

24, et donc les ordres envoyés au moteur 32 via le contrôleur 22. L'interface utilisateur 26 comporte des boutons, manettes, leviers ou roulettes qui peuvent être manipulés par l'utilisateur pour transmettre des instructions au processeur 24. L'interface utilisateur 26 comprend de préférence un boîtier de commande, dimensionné pour tenir dans la main, par exemple de la taille d'une souris d'ordinateur. Le boîtier de commande est connecté au processeur 24 via les moyens de liaison 27 sans fil ou filaires, notamment bluetooth, wifi, infrarouge, câble, etc. L'interface utilisateur 26 comprend généralement un bouton marche / arrêt positionné sur la base 10, le carter ou le boîtier de commande.

Pour des raisons de sécurité, il est possible de prévoir un arrêt d'urgence du dispositif 1 si la connexion entre le processeur 24 et l'interface utilisateur 26 est rompue, ou bien si la distance entre le processeur 24 et l'interface utilisateur 26 est supérieure à une distance prédéterminée, par exemple trois mètres. L'interface utilisateur 26 peut également comprendre un bouton d'arrêt d'urgence positionné sur la base 10, le carter ou le boîtier de commande.

A titre d'exemple non limitatif, le boîtier de commande de l'interface utilisateur 26 peut être une souris d'ordinateur comportant un bouton gauche, un bouton droit et une molette. La souris peut être configurée pour contrôler le dispositif 1 comme suit :

la rotation de la molette diminue ou augmente la vitesse du moteur 32 ;

l'appui sur le bouton gauche active un programme « décélération » ;

- l'appui sur le bouton droit active un programme « accélération » ;

l'appui sur le bouton de la molette active un programme « aléatoire » ; l'appui simultané sur les boutons gauche et droit arrête le dispositif 1 .

Le système actionneur 30 est prévu pour actionner l'applicateur 40 en fonction des ordres reçus du système de commande 20. Plus précisément, sur l'exemple des figures 1 à 5, le système actionneur 30 déplace l'applicateur 40 selon un mouvement de translation alternatif, avec un premier sens de translation T1 dirigé à l'opposé de la base 10 et un second sens de translation T2 dirigé vers la base 10. Les sens de translation T1 et T2 sont définis suivant un même axe de translation X36, comme détaillé ci-après.

Le système actionneur 30 comprend le moteur électrique 32, une tige de liaison 33 et un mécanisme de translation 34. La tige 33 est allongée entre deux articulations 62 et 63. Le mécanisme 34 comprend un piston coulissant 36, un rail inclinable 38 et un arceau fixe 39.

Le moteur 32 comprend une partie fixe, ou stator 321 , solidaire de la base 10. Le moteur 32 comprend également une partie rotative, ou rotor 322. Le rotor 322 est mobile en rotation autour d'un axe Y32 par rapport au stator 321 , dans un sens de rotation R1 ou R2, avec une vitesse et une accélération qui dépendent des ordres reçus du processeur 24 via le contrôleur 22. Sur l'exemple des figures 3 à 5, le rotor 322 est une roue comportant des trous répartis sur un même rayon défini radialement à l'axe Y32. Ces trous permettent de positionner l'articulation 62 avec la tige 33. A titre d'exemple non limitatif, le rotor 322 peut tourner à une vitesse comprise entre 20 et 400 tours par minute.

Le moteur 32 est choisi en fonction des caractéristiques suivantes :

Tension électrique : pour des raisons de sécurité, on choisit une tension qui ne présente pas de risque d'électrocution mais qui, associée à l'intensité du courant, offre un couple et une vitesse de rotation suffisants pour le bon fonctionnement du dispositif 1 . A titre d'exemple, la tension du moteur 32 peut être de l'ordre de 5 V à 20 V en courant continu.

Couple : le moteur 32 et donc le mécanisme 34 doivent disposer d'une force suffisante pour le bon fonctionnement du dispositif 1 , mais néanmoins limitée pour des raisons de sécurité. A titre d'exemple, le couple du moteur 32 peut être de l'ordre de 0.1 à 1 N.m-1 .

Vitesse de rotation : par sécurité et confort, la vitesse maximale de rotation du moteur 32 est de préférence limitée entre 100 et 1000 tours par minute. La vitesse maximale choisie dans le programme dépend de la longueur du mouvement en amplitude de l'applicateur 40.

Niveau sonore : par confort, il est préférable que le moteur 32 soit aussi silencieux que possible. En cherchant un compromis entre les caractéristiques ci-dessus, le moteur 32 peut être de manière non limitative de l'un des types suivants : moteur pas à pas (« stepper motor »), moteur à balais (« brushed motor »), moteur sans balais (« brushless motor »). En particulier, le moteur 32 est choisi en vue d'obtenir un compromis entre performances, sécurité et confort, pour entraîner le mécanisme de translation 34.

Le piston 36 comprend deux tubes 361 et 362 emboîtés l'un dans l'autre suivant l'axe X36. La longueur du piston 36 peut être réglée par l'utilisateur en modifiant la position relative des tubes 361 et 362 suivant l'axe X36. Le piston 36 comporte une vis 56 permettant de déverrouiller ou verrouiller en position les tubes 361 et 362. A titre d'exemple, la longueur initiale du piston 36 peut être comprise entre 20 et 60 centimètres, et l'allongement supplémentaire peut être d'environ 10 centimètres. En variante, le piston 36 peut être formé par une unique pièce de longueur fixe, dépourvue de vis 56.

Le piston 36 est mobile en translation T1 / T2 suivant l'axe X36 dans une rainure formée dans le rail 38. Autrement dit, le piston 36 et le rail 38 sont disposés en liaison glissière, représentée schématiquement par les éléments 66 sur les figures 3 à 5. Le piston 36 a une extrémité arrière 363 connectée à la tige de liaison 33 via l'articulation 63. Le piston 36 a une extrémité avant 364 fixée à l'applicateur 40 par tout moyen adapté, par exemple par collage, sertissage ou thermo-soudage.

Le rail 38 supporte le piston 36 en liaison glissière suivant l'axe X36. Le rail 38 est connecté à la plaque 12 par une articulation 68, qui définit un axe de rotation Y38 parallèle à l'axe Y32. Ainsi, le rail 38 est mobile en rotation par rapport à la base 10 autour de l'axe Y38. Le mécanisme 34 est conçu de sorte que l'extrémité arrière 363 du piston 36 ne puisse pas venir heurter la plaque 12 au niveau de l'articulation 68.

L'arceau 39 présente un profil courbé et comporte une série d'orifices 59 répartis le long de ce profil courbé. L'arceau 39 est fixé à la plaque 12 par un élément de fixation 69. Lorsque le rail 38 pivote autour de l'axe Y38 au niveau de l'articulation 68, une vis de réglage 58 permet de bloquer en position le rail 38 par rapport à l'arceau 39, par coopération de la vis 58 avec l'un des orifices 59.

Ainsi, le rail 38, l'arceau 39 et la vis 58 forment des moyens de réglage de l'inclinaison du piston 36 et de l'axe de translation X36 par rapport à la base 10. En particulier, cette inclinaison peut être réglée par l'utilisateur en fonction de la position du support 2 choisi pour installer le dispositif 1 . Cette inclinaison ne gêne pas la translation du piston 36. A titre d'exemples, le rail 38 est incliné de 30 degrés sur la figure 3, de quelques degrés sur la figure 4 et de 90 degrés sur la figure 5, par rapport à la surface supérieure de la plaque 12. Lorsque le moteur 32 est entraîné en rotation dans un sens R1 ou R2, le piston 36 et l'applicateur 40 sont entraînés en translation, en alternance, dans les deux sens T1 et T2. En d'autres termes, le piston 36 et l'applicateur 40 effectuent un mouvement de va-et- vient le long de l'axe X36, dont l'amplitude dépend de la position de l'articulation 62 par rapport à l'axe Y32 de rotation du rotor 322. Par exemple, l'amplitude de ce mouvement est de l'ordre de 1 à 5 centimètres.

La tige de liaison 33 est au rotor 322 du moteur 32 via l'articulation 62 et à l'extrémité arrière 363 du piston 36 via l'articulation 63. Au sein du système actionneur 30, la tige 33 forme un moyen de transformation du mouvement de rotation R1 ou R2 en mouvement de translation alternatif T1 / T2.

Sur l'exemple des figures 3 à 5, l'applicateur de stimuli 40 est prévu pour enserrer et stimuler le pénis d'un utilisateur lors d'une opération de masturbation. L'applicateur 40 comprend une bande souple 42 fixée à l'extrémité avant 364 du piston 30. Dans le sens de la longueur, la bande 42 comporte deux extrémités 44 munies de surfaces auto- agrippantes (en matériau « Velcro », marque déposée). Les extrémités 44 peuvent être jointes pour donner à la bande 42 une forme annulaire reproduisant un organe femelle. La bande 42 permet ainsi d'enserrer l'organe mâle de l'utilisateur avec plus ou moins de force. La bande 42 est montrée dépliée sur les figures 3 à 5. Par exemple, la bande 42 présente une longueur comprise entre 10 et 20 centimètres, une largeur comprise entre 2 et 5 centimètres, et une épaisseur de l'ordre de quelques millimètres. Le matériau et l'épaisseur de la bande 42 sont choisis pour obtenir un compromis entre souplesse et rigidité pour l'application visée. L'applicateur de stimuli 40 peut être qualifié d'applicateur mécanique, par comparaison avec un applicateur électrique, magnétique ou sonore.

Ce même exemple des figures 3 à 5 peut aisément être adapté à la stimulation d'un organe femelle. Ainsi, la bande 42 peut également enserrer un objet présentant une forme allongée dont la fonction est de pénétrer cet organe femelle et la stimuler. En alternative, l'objet de forme allongé peut être fixé directement à l'extrémité avant 364 du piston 30, par tout moyen adapté, en remplacement de la bande 42.

En pratique, le dispositif 1 peut être conformé différemment des figures 1 à 5 sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, chacun des éléments 10, 20, 30 et 40 peut présenter toute configuration adaptée à l'application visée.

Dans le cadre de l'invention, l'applicateur 40 est prévu pour stimuler une partie du corps humain, telles que ses parties érogènes et/ou certains points corporels du shiatsu.

Dans des modes de réalisation particuliers, comme sur l'exemple des figures 1 à 5, l'applicateur 40 peut être configuré pour stimuler les organes génitaux de l'homme ou de la femme lors d'une opération de masturbation. L'applicateur de stimuli 40 est alors un applicateur mécanique, reproduisant un organe mâle ou femelle. Dans le cas d'un organe mâle, présentant une forme allongée, sa fonction est de pénétrer une partie du corps et de la stimuler. Dans le cas d'un organe femelle, présentant une forme annulaire, sa fonction est de recevoir un pénis pour le stimuler. Avantageusement, un lubrifiant peut être utilisé pour permettre à l'applicateur de glisser sans causer de lésions à la partie du corps stimulée.

Selon des exemples de variantes, l'applicateur 40 peut être électrique (pulsations électriques de faibles intensité), magnétique (pulsations magnétiques de faible intensité) ou sonore (ondes sonores formant des stimuli auditifs). En outre, l'applicateur 40 peut combiner différents modes de stimulation corporelle, par exemple combiner une stimulation mécanique par translation et une stimulation mécanique par vibration, ou bien combiner une stimulation mécanique et une stimulation électrique.

Dans les différentes configurations du dispositif 1 présentées ci-dessus, la structure et le fonctionnement de l'applicateur 40 et du système actionneur 30 sont bien entendu adaptés à l'application visée.

Selon une variante non représentée, la base 10 peut former une partie du carter du dispositif 1.

Selon une autre variante non représentée, le dispositif 1 peut comporter un carter formant une enveloppe préhensible, tout en étant dépourvu de base 10 en tant que telle. C'est notamment le cas lorsque le dispositif 1 est prévu pour être utilisé à la main, sans fixation sur un support 2 fixe tel que la table.

Selon une autre variante non représentée, le piston 36 et le rail 38 peuvent être remplacés par un seul piston, comprenant un corps et une tige mobile dans le corps. L'applicateur 40 est fixé à l'extrémité avant de la tige. Le corps du piston est de préférence articulé sur la base 10 et inclinable le long de l'arceau 39.

Selon une autre variante non représentée, le système actionneur 30 peut être configuré différemment de l'exemple détaillé ci-dessus. Par exemple, en remplacement du moteur 32 et du mécanisme 34, le système 30 peut comprendre des éléments générant directement des mouvements de translation alternatifs de l'applicateur 40. Selon un exemple particulier, donné à titre non limitatif, le système 30 peut comprendre un couple d'électroaimants configurés pour déplacer l'applicateur 40.

Selon une autre variante non représentée, le dispositif 1 peut être un générateur de sons, c'est-à-dire un générateur de stimuli auditifs appliqués à l'oreille de l'utilisateur.

Selon une autre variante non représentée, le dispositif 1 peut être conçu pour une application dans le domaine médical. Les stimuli ne peuvent pas être anticipés par le patient, ce qui rend le traitement plus efficace (comme lorsqu'un ostéopathe fait tourner la tête de son patient plusieurs fois avant de faire craquer les vertèbres du cou, de sorte que le patient ne sache pas quel tour de tête se terminera par un craquage, évitant ainsi une contre-réaction réflexe musculaire du patient qui empêcherait la réalisation efficace de cette opération).

Selon un exemple particulier d'application médicale, le dispositif 1 peut être configuré pour produire des chocs dont la distribution est aléatoire. Ces chocs sont appliqués à des endroits déterminés du corps humain. A titre d'exemple non limitatif, ces parties peuvent être des points du shiatsu (du japonais, thérapie par pression sur certains points du corps humain).

Les graphiques des figures 6 à 9 illustrent différents modes de fonctionnement M1 ,

M2, M3, M4 et M5 du dispositif 1 , pouvant être sélectionnés manuellement par l'utilisateur grâce à l'interface utilisateur 26, ou automatiquement par le programme du processeur 24. Sur ces graphiques, le temps est représenté en abscisses, tandis que la vitesse du moteur 32 est représentée en ordonnées. Dans un but de simplification, ces graphiques illustrent plus particulièrement des variations de vitesse et d'accélération du moteur 32, étant entendu que le processeur 24 peut également faire varier le couple et le sens de rotation du moteur 32. Lorsque le dispositif 1 est en fonctionnement, l'utilisateur ressent principalement les variations de vitesse.

Les modes M1 , M2 et M3 sont des modes récurrents, dans chacun desquels le processeur 24 génère une séquence pilotant au moins certains paramètres de fonctionnement du moteur 32 selon une fonction mathématique déterminée. Le mode M1 est un mode accélération continue, le mode M2 est un mode décélération continue, tandis que le mode M3 est un mode vitesse constante.

Sur la figure 6, le dispositif 1 fonctionne selon le mode M1 pendant un temps t1 1 , puis selon le mode M2 selon un temps t12, puis de nouveau selon le mode M1 pendant un temps t13. Durant l'intervalle de temps t1 1 , le processeur 24 génère une séquence S1 1 , selon laquelle la vitesse V1 1 du moteur 32 croit linéairement entre une vitesse nulle et une vitesse Va, avec une accélération A1 1 constante. A la fin du temps t1 1 , le processeur 24 passe du mode M1 au mode M2. Durant l'intervalle de temps t12, le processeur 24 génère une séquence S12, selon laquelle la vitesse V12 du moteur 32 décroit linéairement entre la vitesse Va et une vitesse Vb inférieur à la vitesse Va, avec une accélération A12 négative constante. A la fin du temps t12, le processeur 24 repasse du mode M2 au mode M1. Durant l'intervalle de temps t13, le processeur 24 génère une séquence S13, selon laquelle la vitesse V13 du moteur 32 croit linéairement entre la vitesse Vb et une vitesse Vc supérieure à la vitesse Vb, avec une accélération A13 constante et supérieure à l'accélération A1 1. En alternative, les accélérations A1 1 , A12 et A13 peuvent être variables.

Sur la figure 7, le dispositif 1 fonctionne selon le mode M3, avec une séquence S31 pendant un temps t31 , puis une séquence S32 pendant un temps t32, et enfin une séquence S33 pendant un temps t33. La transition entre les séquences S31 , S32 et S33 peut être réalisée manuellement grâce à l'interface utilisateur 26, ou automatiquement par le programme. A titre d'exemples non limitatifs, les temps t31 , t32 et t33 peuvent être de l'ordre de plusieurs secondes ou plusieurs minutes. Pendant chaque séquence S31 , S32 et S33, le moteur 32 a une accélération nulle, excepté lors de la transition entre les séquences, ce qui n'est pas représenté dans un but de simplification. Le moteur 32 a une vitesse constante V31 pendant la séquence S31 , une vitesse constante V32 supérieure à la vitesse V31 pendant la séquence S32, et une vitesse constante V33 supérieure à la vitesse V32 pendant la séquence S33.

En pratique, le mode M3 peut être programmé de sorte que le moteur 32 présente une unique vitesse constante sans limite de temps. Dans ce cas, les paramètres variables de fonctionnement du système actionneur 30 sont la position angulaire du moteur 322, ainsi que les positions respectives de la tige 33 et du piston 36. Le changement de vitesse dans le mode M3, ou le changement pour un autre mode, peut être piloté par l'utilisateur grâce à l'interface 26.

Les modes M4 et M5 sont des modes aléatoires, dans lesquels le processeur 24 génère des séquences aléatoires, notamment pseudo-aléatoires. Les modes M4 et M5 font varier certains paramètres aléatoirement. En particulier, le mode M4 est un mode aléatoire sans tendance accélératrice ou décélératrice, tandis que le mode M5 est un mode aléatoire accélérateur. Les modes de fonctionnement aléatoires permettent de minimiser la capacité de l'utilisateur à anticiper le comportement du moteur 32, et donc les mouvements de l'applicateur 40, pour être plus sensible aux stimulations.

Sur la figure 8, le dispositif 1 fonctionne selon le mode M4 durant un intervalle de temps t41 , avec une série de séquences S4. Le processeur 24 attribue à chaque séquence S4 un intervalle de temps aléatoire, qui est une subdivision du temps t41. En outre, le processeur 24 attribue à chaque séquence S4 des vitesses V4 et accélérations A4 fixes ou variables, aléatoires. Ainsi, la courbe de vitesses V4 suit une sinusoïde dont chaque partie montante ou descendante dure un temps aléatoire, par exemple de l'ordre de 3 à 20 secondes.

Sur la figure 9, le dispositif 1 fonctionne selon le mode M5 durant un intervalle de temps t51 , avec une série de séquences S5. Le processeur 24 attribue à chaque séquence S5 un intervalle de temps aléatoire, qui est une subdivision du temps t51. En outre, le processeur 24 attribue à chaque séquence S5 des vitesses V5 et accélérations A5 fixes ou variables, aléatoires. Cependant, dans le mode M5, la vitesse V5 est globalement croissante sur l'intervalle de temps t51 . En l'espèce, la vitesse V5 est croissante de manière variable, avec une alternance d'accélérations et de décélérations. La vitesse V5 moyenne peut être représentée une droite passant par l'origine. En alternative, le processeur 24 peut générer des séquences S5 telles que la vitesse V5 moyenne soit représentée par une courbe exponentielle. Selon une autre alternative, le processeur 24 peut générer des séquences S5 telles que la vitesse V5 soit croissante de manière continue pendant l'intervalle de temps t51 , sans décélération, mais avec une accélération A5 variable.

Les modes M1 , M2, M3, M4 et M5 sont décrits à titre d'exemples, étant entendu que d'autres modes de fonctionnement et variantes sont envisageables sans sortir du cadre de l'invention.

A ce stade, on remarque que deux niveaux d'opération du dispositif 1 peuvent être distingués, en lien avec le processeur 24. Un premier niveau détermine comment la transition entre les différents modes M1 -M5 se produit. En pratique, un seul mode M1 -M5 peut être utilisé, ou bien les modes M1 -M5 peuvent se succéder selon une boucle, au cours du fonctionnement du dispositif 1. Un second niveau détermine l'exécution de chacun des modes M1 -M5, qui font varier les paramètres de fonctionnement du système actionneur 30.

La transition entre deux modes M1 -M5 peut être soit manuelle, soit automatique. L'utilisateur décide par une action sur l'interface utilisateur 26 si les transitions entre modes M1 -M5 se font manuellement ou automatiquement.

Lorsque l'utilisateur choisit spécifiquement un des modes M1 à M5 au moyen de l'interface 26, il opère une transition de mode manuelle. Le processeur 24 passe alors en fonctionnement « transition de mode manuelle » et n'autorise plus que les transitions manuelles demandées par l'utilisateur.

L'utilisateur peut aussi choisir de demander au processeur 24 de passer en fonctionnement « transition de mode automatique ». Le programme du processeur 24 choisit alors aléatoirement un couple (Mi,Ti) : Mi est l'un des modes M1 à M5 choisi aléatoirement, et Ti est une durée choisie aléatoirement dans un intervalle prédéterminé. A titre d'exemple, cette durée Ti pourrait être choisie aléatoirement dans un intervalle de 5 secondes à 1 minute. A l'issue de cette durée Ti, le programme du processeur 24 choisit aléatoirement un autre couple (Mj,Tj), et ainsi de suite. En outre, à tout moment, quel que soit le mode en cours, et que le processeur soit en fonctionnement « transition de mode automatique » ou « transition de mode manuelle », l'utilisateur peut actionner l'interface 26 pour arrêter le moteur 32. Le processeur 24 maintient la vitesse zéro du moteur 32 tant que l'utilisateur ne demande pas son redémarrage.

De préférence, au début de l'utilisation du dispositif 1 , le processeur 24 est en fonctionnement « transition de mode manuelle » dans le mode M5, mode aléatoire accélérateur. Pour des raisons de sécurité et de confort, la vitesse initiale prédéterminée en usine est basse.

En pratique, les modes de fonctionnement aléatoires sont mis en œuvre par le programme du processeur 24 en utilisant des fonctions disponibles en informatique, par exemple les fonctions rand() et srand() faisant généralement partie de la bibliothèque du langage C. Ainsi, la génération de séquences peut être qualifiée de pseudo-aléatoire. Selon un mode de réalisation avantageux mais optionnel, il est envisageable de re- générer la même séquence aléatoire à partir de la même racine initiale (par exemple via srand() en langage C).

En variante, le processeur 24 peut être configuré pour générer des séquences proprement aléatoires, et non pas pseudo-aléatoires. Néanmoins, dans le cadre de l'invention, il n'y a pas de réel avantage à utiliser des séquences proprement aléatoires au lieu de séquences pseudo-aléatoires.

Quel que soit le mode de réalisation de l'invention, le dispositif générateur de stimuli 1 comprend un système de commande 20, un système actionneur 30 ayant des paramètres de fonctionnement variables en fonction des ordres reçus par le système de commande 20 ; et un applicateur de stimuli 40 actionné par le système actionneur 30 pour appliquer des stimuli sur une partie du corps humain. Le système de commande 20 comprend un processeur 24 incluant au moins un mode de fonctionnement aléatoire, dans lequel le processeur 24 génère des séquences aléatoires, notamment pseudoaléatoires, faisant évoluer au moins certains paramètres de fonctionnement du système actionneur 30 et les stimuli appliqués par l'applicateur de stimuli 40.

En outre, les caractéristiques techniques des différents modes de réalisation et variantes mentionnés ci-dessus peuvent être, en totalité ou pour certaines d'entre elles, combinées entre elles. Ainsi, le dispositif 1 peut être adapté en termes de coût, d'ergonomie, de fonctionnalités et de performance.