Dans de nombreux secteurs industriels, il est requis la mise en oeuvre de dosage précis et en faibles quantités de liquide, tout particulièrement s'agissant de l'industrie pharmaceutique, cosmétique, chimique, mais également agro-alimentaire.

Ces installations de dosage mettent en oeuvre traditionnellement une pompe, au niveau de laquelle est acheminé le liquide à doser, et assurant la délivrance effective de la quantité de liquide souhaitée.

Si, pour certaines applications, il n'est pas nécessaire d'entourer la manipulation de la pompe de précautions, notamment sanitaires, en revanche, dans d'autres domaines, tels que notamment pharmaceutiques ou agro-alimentaires, voire analyses médicales, la plus grande vigilance doit tre observée à ce niveau.

La pompe ainsi doit tre lavée et stérilisée après chaque utilisation. Or, la manipulation de la pompe par l'opérateur risque d'affecter ces conditions de stérilité.

D'autre part, les dosages à réaliser peuvent tre de très faibles quantités, typiquement comprises entre le microlitre et cinq millilitres, de sorte que les outils à mettre en oeuvre, et notamment la pompe, sont de dimensions plus réduites, rendant difficiles les conditions de manipulation de ladite pompe.

L'objet de la présente invention est de proposer une solution technique à ces problèmes, visant à la fois à conserver la stérilité et favoriser la manipulation de la pompe.

Cette installation de remplissage et/ou de dosage de quantités de liquide, comprend : - une pompe, constituée d'un corps creux cylindrique, au sein duquel débouche une canalisation d'amenée du liquide à doser et d'éjection du liquide dosé, et recevant un piston coaxial susceptible de se mouvoir en translation au sein dudit corps cylindrique ; - et des moyens de maintien et d'actionnement de ladite pompe.

Selon l'invention, l'installation comprend en outre un dispositif de préhension et de mise en place de la pompe au niveau des moyens de maintien et d'actionnement de celle-ci, comportant un organe de préhension du corps cylindrique du corps de la pompe et un organe de préhension du piston de ladite pompe, lesdits organes de préhension étant séparés l'un de l'autre d'une distance fixe.

Ce faisant, on évite une manipulation directe de la pompe par l'opérateur, et qui plus est, on munit l'installation et notamment les moyens de maintien et d'actionnement de la pompe, d'organes complémentaires, propres à assurer sa fixation en l'absence de toute manipulation.

Selon une première forme de réalisation de l'invention, le dispositif de préhension de la pompe, comprend une poignée munie des organes de préhension du corps cylindrique de la pompe et de préhension du piston de ladite pompe.

L'organe de préhension du corps cylindrique est constitué d'une lame élastique à effet ressort, qui vient s'enclipser ou s'encliqueter sur le corps cylindrique de la pompe.

L'organe de préhension du piston est constitué de deux bras ou axes, montés sur une tige solidaire de la poignée, et qui viennent coopérer avec un méplat ou équivalent ménagé au niveau de l'extrémité libre du piston.

Dans une autre forme de réalisation de l'invention, l'organe de préhension du piston est constitué du mme système précédemment évoqué, et se complète en outre d'un axe mobile, susceptible de coulisser parallèlement à la direction principale de la poignée, et pourvu au voisinage de son extrémité de moyens destinés à libérer le système de maintien du piston au niveau des moyens de maintien et d'actionnement de l'installation.

Selon une autre forme de réalisation de l'invention, le dispositif de préhension et de mise en place de la pompe, comprend au moins un berceau de réception du corps cylindrique de la pompe, et dans lequel, l'organe de préhension du corps cylindrique de la pompe est constitué de deux bras solidaires d'une coulisse orientée selon une direction parallèle à la poignée, et susceptibles d'tre animés d'un mouvement de rotation par le biais de ladite coulisse, de telle sorte à venir se positionner de part et d'autre de la canalisation d'amenée ou d'éjection, dont le corps cylindrique de la pompe est munie.

Selon cette forme de réalisation, l'organe de préhension du piston comporte deux bras solidaires de la poignée, et destinés à coopérer avec un méplat, rigole, rainure ou un organe détrompeur ménagé au niveau de l'extrémité libre du piston.

Selon l'invention, l'organe d'actionnement de la pompe au sein de l'installation comprend des moyens de maintien du corps cylindrique, et des moyens de translation du piston et vice versa.

Cet organe de maintien peut tre constitué d'un crochet articulé, qui vient coopérer avec la canalisation d'amenée ou d'éjection du corps cylindrique de la pompe.

L'organe d'actionnement de la pompe comprend également une gaine silicone à effet ressort, ménagée au niveau du dispositif destiné à recevoir l'extrémité du piston.

La manière dont l'invention peut tre réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples des différentes formes de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées.

Les figures 1 à 4 représentent une première forme de réalisation de l'invention sous sa forme la plus simplifiée.

Les figures 5 et 6 représentent une forme plus évoluée de réalisation de l'invention, par rapport à la forme de réalisation représentée en relation avec les figures 1 à 4.

Les figures 7 et 8 sont une autre forme évoluée de la réalisation de l'invention.

Les figures 9 et 10 sont une autre forme de réalisation de l'invention, découlant de la forme de réalisation décrite en liaison avec les figures 7 et 8.

Les figures 11 à 15 correspondent à une autre mode de réalisation de l'invention, différents de ceux précédemment décrits.

La figure 16 illustre de manière plus détaillé la zone de coopération du piston avec le dispositif assurant son maintien au sein de l'installation.

On a donc représenté en relation avec les figures 1 à 4, un premier mode de réalisation de l'invention.

Au sein de celui-ci, la pompe (1) a été représentée en figure 2. Fondamentalement, elle comporte un corps cylindrique (4), au niveau duquel débouchent respectivement une canalisation d'amenée (3) et d'éjection (2) du liquide à doser. Au sein de ce corps cylindrique, un piston (5) est susceptible de coulisser, afin de définir, par exemple par dosage volumétrique différentiel, la quantité effective de liquide à doser.

Une telle pompe a été par exemple décrite en détail au sein du document FR-A-2 597 046, ou encore FR 02.01675 du Demandeur, de sorte qu'il n'y a pas lieu de la décrire en détail.

Selon l'invention, l'installation comporte un dispositif de préhension (8), comportant fondamentalement une poignée (9), orientée, ainsi qu'on peut bien l'observer sur la figure 1, sensiblement parallèlement à la dimension principale de la pompe.

Cette poignée (9) comporte tout d'abord un organe préhenseur du corps cylindrique (4) de la pompe, constitué dans le cas d'espèce d'une lame élastique (10) à effet ressort, venant enserrer le corps cylindrique au niveau d'un méplat (11) ménagé à cet effet sur ledit corps. On peut bien observer cette lame cylindrique ou serre-clips (10) au niveau de la figure 4.

Corollairement, le dispositif préhenseur (8) comprend également un organe préhenseur (12), (13) du piston réalisé de la manière suivante.

Une tige (12) s'étend de la poignée (9) selon la mme direction que sa dimension principale, et comporte au voisinage de son extrémité libre deux bras (13), orientés perpendiculairement par rapport à la tige (12), et destinés à venir s'insérer au niveau d'une goulotte ou rainure (14) ménagée au voisinage de l'extrémité libre (6) du piston (5).

Ce faisant, lorsque la pompe (1) repose dans sa boîte de stérilisation (7), l'opérateur vient prendre ladite pompe, en insérant selon un mouvement rectiligne, le dispositif de préhension (8), en faisant agir simultanément la lame ressort (10) et les bras (13).

La pompe peut tre alors fixée au niveau des organes de maintien et d'actionnement (16) de l'installation, par exemple au moyen de vis (17), coopérant avec des orifices traversants, respectivement (18) et (17) ménagés au niveau du corps cylindrique (4) et du piston (5), et coopérant en outre avec des orifices filetés (19), ménagés à cet effet au niveau des moyens d'actionnement de l'installation (16).

On conçoit que de par la structure mise en oeuvre, la distance séparant l'organe préhenseur du corps cylindrique de la pompe de l'organe préhenseur du piston de ladite pompe est fixe et constante. Ce faisant, il ne peut y avoir actionnement du piston par rapport à la pompe lors de la mise en oeuvre de ces organes de préhension.

On a représenté en relation avec les figures 5 et 6, une autre forme de réalisation, plus évoluée du dispositif conforme à l'invention.

Dans celui-ci, le dispositif préhenseur (8) comprend en outre, un organe supplémentaire, visant à favoriser le positionnement de la pompe au sein des moyens de maintien et d'actionnement, mais également son retrait hors de ceux-ci.

Ces organes sont constitués d'une part, d'un bouton-poussoir (20), ménagé sur la poignée (9), et actionnable en translation selon la direction principale de la poignée (9), ayant pour effet d'agir sur une tige (21), elle-mme agissant sur des bras (22) perpendiculaires à la tige (21).

En l'absence de contrainte, le bras (22) vient prendre appui contre un épaulement (23) situé au voisinage de l'extrémité inférieure du piston (5) de la pompe (1).

Lorsque l'on positionne la pompe au niveau des moyens de maintien et d'actionnement (16) de l'installation, l'opérateur agit sur le poussoir (20), induisant un déplacement vers la droite sur la figure 6 de la tige (21), donc des bras (22) et donc corollairement sa coopération avec des moyens de maintien (26), solidaires des moyens d'actionnement (16), et libérant ainsi une goulotte (25), destinée à coopérer avec un élément complémentaire en saillie (24), situé au voisinage de l'extrémité inférieure du piston (5).

Ces organes (26) sont soumis à l'action d'un ressort (27), solidaires des moyens de maintien et d'actionnement (16), et visant, en l'absence de contrainte, à bloquer le piston à ce niveau par création d'un obstacle, empchant le piston de sortir de son logement.

On conçoit donc aisément que les seules manipulations à réaliser par l'opérateur pour la mise en place ou au contraire le retrait de la pompe hors des moyens de maintien et d'actionnement (16) sont réalisés par la poignée (9) et le bouton poussoir (20), évitant ainsi toute manipulation directe de la pompe par les mains de l'utilisateur.

On a représenté en relation avec les figures 7 et 8, une autre forme de réalisation de l'invention, s'inspirant cependant du mme principe que les formes de réalisation décrites en relation avec les figures précédentes.

Dans cette configuration, on souhaite pouvoir disposer d'un double système de maintien et de préhension du corps cylindrique de la pompe. A cet effet, la poignée (9) se prolonge à sa partie supérieure, tout d'abord par un élément de préhension (30), également sous forme de lame ressort métallique, venant coopérer avec des méplats (31) ménagés au voisinage de l'extrémité supérieure du cylindre de la pompe.

Dans cette configuration, les canalisations d'amenée et d'éjection de liquide à doser au niveau du corps cylindrique, sont non pas diamétralement opposées, comme dans les cas précédents, mais sont situées sensiblement au voisinage d'un mme secteur.

Celles-ci sont, dans cette configuration, maintenues par le préhenseur (8) par le biais également d'une lame ressort (34), montée sur un support (35), tel qu'on peut bien l'observer sur la figure 8.

En outre, la poignée (9) comporte, sensiblement en zone médiane, une autre lame ressort (70)), destinée à venir s'encliqueter au niveau du corps cylindrique.

Corollairement, l'organe préhenseur du piston comporte tout d'abord deux bras (39), orientés perpendiculairement à la poignée (9) et venant coopérer avec un évidemment circulaire (40), ménagé au niveau du piston.

D'autre part, afin de favoriser l'insertion de l'ensemble de la pompe au niveau des moyens de maintien et d'actionnement (16), la poignée (9) comporte également un bouton poussoir (26), actionnable par l'opérateur, agissant au niveau d'une coulisse (37) orientée parallèlement à la direction principale de la poignée (9), et agissant sur deux bras (38) perpendiculaire à la coulisse (37), et coopérant avec l'extrémité supérieure (41) d'un système ressort silicone (42), décrit plus en détail en relation avec la figure 16, solidaire des moyens de maintien et d'actionnement (16). Ce faisant, l'action de l'opérateur sur le bouton poussoir (36) induit la poussée vers le bas des moyens (41), libérant ainsi la zone d'insertion de l'extrémité inférieure du piston au niveau des moyens d'actionnement.

Corollairement, les moyens de maintien et d'actionnement (16) sont également munis d'organes (33), propres à solidariser réversiblement une excroissance (32), issue du corps cylindrique. Ces organes (33) peuvent tre indifféremment constitués par des éléments de blocage de type came, poussoir, ou tout autre moyen réversible.

Les figures 9 et 10 illustrent une variante de la forme de réalisation précédente. La partie supérieure de l'organe de préhension est sensiblement identique.

En revanche, l'organe préhenseur du piston se limite à la seule présence des deux bras (39), fixés au niveau de l'extrémité inférieure de la poignée (9), et coopérant avec l'évidemment circulaire (40), ménagé au niveau du piston.

Dans cette configuration, la pompe est maintenu sur les moyens de maintien et d'actionnement (16) d'une part, par une excroissance (32), à l'instar de la forme de réalisation précédente, d'autre part, par un ensemble plaque + vis (71,72), en partie inférieure du corps cylindrique, et enfin au moyen d'un écrou (73) à l'extrémité inférieure du piston.

On a représenté en relation avec les figures 11 à 16, une autre forme de réalisation de l'invention, différente des réalisations précédemment décrites.

Le dispositif de préhension (9) est tout d'abord muni d'une poignée de forme assez allongée (9), puisqu'elle dépasse assez largement la hauteur de la pompe. Cette poignée comporte tout d'abord deux berceaux (50), ménagés au niveau de sa zone inférieure, et destinés à recevoir le corps cylindrique (5) de la pompe.

En outre, la poignée (9) reçoit une première coulisse (51), susceptible d'tre actionnée par l'utilisateur au moyen d'un bouton (52), situé à l'extrémité supérieure de la poignée (9), ladite coulisse étant susceptible d'tre animée d'un mouvement de rotation.

Cette rotation induit la rotation de bras (53) et (54), solidaires de la coulisse (51), et destinés à venir se positionner de part et d'autre de la canalisation d'amenée ou d'éjection du liquide à doser (2) et (3).

Corollairement, la poignée (9) comporte une seconde coulisse (56), susceptible d'tre animée d'un mouvement de translation, parallèlement à la direction principale de la poignée, et actionnable par l'opérateur au moyen d'un bouton poussoir (55), situé également à l'extrémité supérieure de la poignée.

Cette coulisse (56) présente à son extrémité inférieure, des bras (60) orientés perpendiculairement à celle-ci, et destinés à agir au niveau de l'extrémité supérieure des moyens de maintien (42), type gaine silicone à effet ressort du type précédemment décrit, assurant le maintien du piston au niveau des moyens d'actionnement (16) de la pompe.

En outre, l'extrémité inférieure de la poignée reçoit deux bras (57), également orientés perpendiculairement à la direction principale de la poignée, destinés à venir se positionner au niveau d'un organe détrompeur (58), muni d'une gorge (59), afin d'assurer le positionnement correct de la pompe, au sein desdits moyens d'actionnement.

Selon une caractéristique de l'invention, le maintien de la pompe au niveau des moyens d'actionnement (16) est réalisé d'une part, au niveau de l'extrémité libre du piston, au niveau de l'organe (42) précédemment décrit, mais également au moyen d'un crochet (61), articulé en (62) sur lesdits moyens de maintien et d'actionnement (16), et dont l'extrémité supérieure (63) est destinée à coopérer avec la canalisation d'amenée ou d'éjection (2) (3) du liquide à doser, et plus particulièrement avec une gorge (64) ménagée au voisinage de la base de ladite canalisation.

Ce ressort (61) est muni de moyens de rappel élastique (74), typiquement constitué d'un tube silicone solidarisé aux moyens de maintien et d'actionnement (16), et agissant sur un dérochement (75) ménagé au voisinage de l'extrémité active dudit crochet, induisant le maintien du crochet dans sa position de fermeture, c'est à dire de blocage de la canalisation d'amenée ou d'éjection en position opérationnelle.

Le positionnement correct de la pompe au sein des moyens de maintien et d'actionnement (16) est en outre réalisé en insérant la canalisation d'admission ou d'éjection du liquide à doser, au sein d'une rainure traversante (76) (voir figure 14, où la pompe n'a pas été représentée), ménagée au sein du bâti des moyens d'actionnement (16).

Ainsi, lorsque ladite canalisation a atteint l'extrémité de cette rainure ou gorge (77) en butée, le crochet (61) vient prendre position au niveau de la gorge (64) précitée, bloquant ainsi le corps cylindrique.

La libération de la pompe hors des moyens de maintien et d'actionnement (16) s'effectue en amenant le dispositif de préhension (8) au dessus de la pompe et en l'insérant dans le sens longitudinal et vers le bas sur les figures. L'extrémité libre des bras (60) est munie d'un ergot (65), venant coopérer avec l'extrémité inférieure (66) du crochet (61), présentant une portion en pente (67) destinée à coopérer avec cet ergot, et induisant l'écartement du crochet, et partant la libération du corps cylindrique de la pompe. Simultanément, cette extrémité libre repousse la douille de maintien du piston (voir figure 16), libérant celui-ci.

On conçoit donc que cette pompe, particulièrement évoluée de l'invention permet une manipulation aisée et sans risque d'erreur pour l'opérateur, notamment en termes de positionnement des canalisations d'amenée ou d'éjection de la pompe au niveau des moyens de maintien et d'actionnement.

On a représenté en relation avec la figure 16 une vue détaillée de la zone de coopération du piston avec le dispositif assurant son maintien au sein de l'installation.

L'extrémité ou queue (77) du piston est reçue dans un logement (78) conformé à cet effet, et solidaire des moyens de maintien et d'actionnement (16). Lorsque la queue (77) est complètement insérée et vient prendre appui contre la face d'appui (79) dudit logement, une bille (80) est poussée par une douille de maintien sensiblement cylindrique (81) et solidaire de la gaine ressort en silicone (42) au niveau d'un évidemment (82) ménagé à la périphérie de la queue (77). La gaine ressort en silicone (42) est elle-mme solidarisée aux moyens de maintien et d'actionnement (16). Ce faisant, cette bille (80) bloque le piston contre la face d'appui (79) du logement (78).

Afin de présenter l'évidemment (82) du piston face à la bille (80), l'extrémité supérieure du logement (78) est munie d'une goupille (83), destinée à coopérer avec une gorge complémentaire de la queue du piston.

Il convient de noter que la paroi interne de la douille de maintien (81) s'évase en direction du haut, c'est à dire en direction de son extrémité supérieure libre, de telle sorte à permettre, lors de l'actionnement des bras (38,60) de l'organe de préhension du piston au niveau de l'extrémité supérieure (41) de ladite douille, visant à pousser vers le bas la douille, la libération de la bille (80) dans l'espace ainsi généré, et corollairement la libération de la queue (77) du piston. Cette poussée vers le bas est rendue possible de par le caractère compressible de la gaine silicone (42).

Il ressort de l'invention les différents avantages suivants : Tout d'abord, la suppression de tout contact direct de l'opérateur avec la pompe, éliminant ainsi les risques de pollution, et le maintien de la stérilité de la pompe de la boîte de stérilisation aux moyens d'actionnement.

On peut également observer une diminution sensible du risque d'erreur de positionnement de la pompe, avec l'organe préhenseur, de par la mise en oeuvre des différents moyens dont est muni ledit organe préhenseur, voire la pompe elle-mme.

Pour les systèmes complètement automatisés, on observe également l'absence de risque de perte de petites pièces ou de détérioration de filetage ou d'alésage fréquemment observés avec les pièces d'une telle précision.

En outre, comme il n'y a pas de manipulation directe de l'opérateur, cela permet d'aboutir à une réduction significative de l'encombrement, puisque l'accès nécessaire à l'opérateur s'en trouve limité, de sorte qu'il est possible de réduire de manière importante la taille de la pompe, ce qui s'avère particulièrement avantageux pour les micro-dosages.