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Title:
DEVICE HAVING A CENTRIFUGAL ACTION PARTICULARY FOR CLUTCH FRICTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1986/004396
Kind Code:
A1
Abstract:
In a centrifugal action device comprising in a known manner at least one action member (50) of a generally arched shape and intended to place itself along a circumferential track (39) of a rotary element (11) secured thereto by engagement of a buttonhole (51) on a radial lug (40) of the track (39) extended by a retainer bead (41) at least partly overhanging, said action member (50) is according to the invention substantially rigid and admitting a radial clearance between the track (39) and the retainer bead (31) and being elastically returned in contact with the track (39) by means of a spring (60) confined between the action member and said bead. Application: rotational coupling of coaxial parts, particularly in clutch frictions.

Inventors:
LOIZEAU PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR1983/000187
Publication Date:
July 31, 1986
Filing Date:
September 20, 1983
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Assignee:
LOIZEAU PIERRE (FR)
International Classes:
F16D43/16; F16F15/12; (IPC1-7): F16D43/16; F16D13/68
Foreign References:
US4157136A1979-06-05
EP0015204A11980-09-03
FR2376337A11978-07-28
US4305493A1981-12-15
US4037692A1977-07-26
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif d'action centrifuge, du genre comportant au moins un organe d'action de forme généralement arquée en vue de se placer le long d'une piste circonférentielle d'un élément rotatif, y étant assujetti par engagement d'une bou tonnière sur une patte radiale de la piste prolongée par un talon de retenue pour partie au moins en porteàfaux, caractérisé en ce que l'organe d'action (50, 150, 250) est pratiquement rigide, et qu'il admet un débattement radial entre la piste (39) et le talon de retenue (41), en étant élastiquement rappelé au contact de la piste par un ressort (60) confiné entre lui et ledit talon.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le ressort (60) est formé d'une lame courbe élasti¬ que adaptée à s'engager, comme l'organe d'action, par une bou tonnière (61) sur la patte radiale (40) prolongée par son ta¬ lon de retenue (41) de manière à prendre appui par ses extré¬ mités sur l'organe d'action (50, 150, 250) , en deux zones circonférentiellement décalées et par sa partie médiane sous le talon de retenue" (41) .
3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, dans lequel l'organe d'action comporte au moins une partie formant masselotte, caractérisé en ce que l'extrémité (49) de l'organe d'action (50, 150, 250) située circonféren tiellement à l'opposé de ladite partie formant masselotte (50b 150b, 250b) par rapport à la boutonnière (51) est adaptée à buter contre une paroi (71) sensiblement radiale portée par la piste (39) en vue de servir d'appui pour un basculement de l'organe d'action (50) à 1'encontre du ressort de rappel (60).
4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la paroi de butée (71) pour l'organe d'action est for¬ mée par un flanc d'un embrèvement (70) ménagé dans la piste en direction de son axe, sous le niveau de ladite piste.
5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que 1'embrèvement (70)' admet globalement, dans le sens axial, la forme d'un rectangle dont les angles sont supprimés au profit d'arrondis.
6. Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que le côté (72) formant fond de 1'embrèvement (70) est I suffisamment proche du niveau de la piste (39) pour contribuer radialement à l'appui de l'organe d'action (50, 50, 250) lors de son basculement.
7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 4 à 6, dans lequel le talon de retenue (41) prolongeant la patte de fixation (40) s'étend pour partie en porteàfaux dans le sens circonférentiel, caractérisé en ce que la piste (39) présente un méplat (43) parallèle à et en regard de ladite partie en porteàfaux du talon (41) .
8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'organe d'action présente une surface interne (159, 259) de courbure constante.
9. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que la surface intérieure (59) de l'organe d'action (50) présente un tronçon plan (53) adapté à coopérer avec le méplat de la piste, séparant un tronçon (54) modérément arqué, de même courbure que la piste (39) , du côté de la partie bras formant masselotte visàvis de la boutonnière (51) , et un tronçon fortement arqué adapté à pénétrer dans 1'embrèvement (70) .
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, dans lequel l'organe d'action se compose d'un élément actif porté par un bras, caractérisé en ce que ledit bras (50a, 150a, 250a) est une lame dont la section présente une dimension plus importante dans le sens axial que dans le sens radial.
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, destiné à assurer audelà d'une vitesse déterminée un attelage en rotation entre la pièce portant l'organe d'action et une seconde pièce tournante coaxiale portant, sur une piste (33) disposée en regard transversalement et à l'extérieur de la piste porteuse, au moins un organe d'appui, en particulier pour mise horscircuit au moins partielle de certains au moins des ressorts d'un dispositif amortisseur de torsion, notamment pour friction d'embrayage, caractérisé en ce que l'organe d'action (50, 150, 250) présente, à distance de sa boutonnière un becquet (57, 157, 257) adapté à coopérer avec un bord axial d'appui biseauté (35) présenté par une piste (33) circonférentielle discontinue portée par ladite seconde pièce tournante.
12. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'organe d'action (50) est constitué d'une lame rigide dont la dimension axiale est supérieure à la dimension radiale dont 1'extrémité la plus éloignée de la boutonnière (51) cintrée vers l'extérieur sur un angle supérieur à 90° pour former becquet (57) .
13. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que l'organe d'action (250) est constitué d'une lame rigide dont la dimension axiale est supérieure à la dimension radiale, et dont l'extrémité la plus éloignée de la bouton¬ nière (51) est biseautée puis rabattue sur une certaine lon¬ gueur sur ladite lame, formant un repli (258) .
14. Dispositif selon la revendication.il, caractérisé en ce que l'organe d'action (150) est constitué d'une lame rigide sur laquelle est rapportée une lame biseautée plus courte (158) .
15. Dispositif selon la revendication 11, dans lequel les deux pièces tournantes (11, 30) portent les pistes à leur périphérie, e ne présentant entre elles qu'un faible décalag axial, la piste interne (39) porteuse de l'organe d'action, étant formée par la tranche d'un flan d'épaisseur constante (11) nécessitant l'aménagement d'échancrures radiales (37) dans la seconde pièce (30) pour dëbattement angulaire des organes d'action, caractérisé en ce que ledit organe d'action (50) et le ressort de rappel associé (60) ne pénètrent axiale ment dans lesdites échancrures qu'au niveau de leurs bouton¬ nières (51, 61) faisant ainsi apparaître des décrochements axiaux (55, 55', 65). OMPI.
Description:
friction d'embrayage"

1 La présente invention concerne de manière générale un dispositif d'action centrifuge du genre comportant au moins un organe d'action de forme généralement arquée en vue de se placer le long d'une piste circonfërentielle d'un élément ro- tatif - y étant ' assujetti par engagement d'une boutonnière sur une patte radiale de la piste prolongée par un talon de rete¬ nue pour partie au moins en porte-à-faux. Elle s'applique tout particulièrement aux dispositifs amortisseurs de torsion, no¬ tamment pour frictions d'embrayage, dans lesquels on attelle en rotation deux pièces tournantes de manière à mettre hors circuit des moyens élastiques à action circonférentielle.

On connaît déjà de tels dispositifs d'attelage ou de verrouillage, par les demandes EPO 015 203A1 et EPO 015 204 Al en particulier, déposées au nom de la Demanderesse. Ces do- • cuments proposent, dans des contextes légèrement différents, divers dispositifs de verrouillage ; l'un en particulier com¬ porte, portés par les pistes radialement en regard, disposés à la périphérie des deux pièces tournantes, des bords d'appui axiaux biseautés pour ce qui est de celle des deux pièces qui est radialement externe, et des bras élastiquement déformables pour l'autre pièce, qui s'étendent circonfërentiellement et qui, d'une part, portent un élément d'accrochage, tel qu'un becquet, qui est adapté à coopérer avec lesdits bords d'appui au delà d'une vitesse limite de rotation déterminée par l'é- lasticité dudit bras, tout en étant solidaire d'autre part, à distance dudit becquet, de celle des deux pièces qui est __a.dialem.ent interne par encastrement sans jeu radial ou circon férentiel par une boutonnière sur une patte radiale prolongée par un talon de retenue qui s'étend circonférentiellement pour partie en porte-à-faux à compter de ladite patte en ayant un développement circonférentiel sensiblement égal à celui de ladite patte.

Bien que s'appliquant à des dispositifs amortisseurs de torsion différents, ce mode particulier de mise hors circui d'une partie des organes élastiques d'amortissement à action circonférentielle présente dans les deux cas un même inconvé¬ nient majeur, lié aux difficultés de concilier pour les bras élastiquement déformables une fonction de rappel radial à 1* encontre des forces centrifuges, et une fonction de liaison

circonférentielle entre les pièces tournantes en position d' attelage ou de verrouillage. En effet, compte tenu de l'en¬ castrement participant à la liaison circonférentielle, il faut, pour la fonction de rappel radial et pour la sensibilité correspondante à la force centrifuge, doter le bras d'une masselotte, pour laquelle on ne dispose cependant pas assez de place, à moins de modifier les éléments environnants. Il apparaît en conséquence que la réalisation de la fonction de liaison circonférentielle conduit à un dimensionne ent du bras tel que son .décollage par effet centrifuge depuis la piste intérieure vers les bords d'appui de la piste extérieure ne s'obtient qu'au delà d'une vitesse de 1700 t/mn, beaucoup trop élevée en pratique.

La présente invention a pour but de supprimer cet in- convénient et propose à cet effet de dissocier les deux fonc¬ tions précitées du bras, en montant le bras sur une patte et un talon de retenue du genre précité, mais en ménageant des jeux radial et circonférentiel suffisants pour permettre audit bras, .de basculer autour de ladite patte pratiquement libre- ment, un élément de rappel extérieur, tarable à volonté, lui étant associé. en vue de le faire décoller par effet centrifuge à partir d'une vitesse de 1200 t/mn par exemple.

Le perfectionnement que constitue un tel montage est adaptable aux dispositifs amortisseurs de torsion décrits dans les demandes précitées ; il est de manière plus générale applicable dans tous les cas d'intervention d'un organe quel¬ conque d'action centrifuge, qu'il s'agisse d'assurer un ver¬ rouillage, un contact électrique ou toute autre fonction. C'est pourquoi la présente invention concerne, de manière très générale, un dispositif d'action centrifuge, du genre comportant au moins un organe d'action de forme généra¬ lement arquée en vue de se placer le long d'une piste circon¬ férentielle d'un élément rotatif, y étant assujetti par en¬ gagement d'une boutonnière sur une patte radiale de la piste prolongée par un talon de retenue pour partie au moins en porte-à-faux, caractérisé en ce que l'organe d'action est pratiquement rigide, et qu'il admet un débattement radial en¬ tre la piste et le talon de retenue, en étant élastiquement rappelé au contact de la piste par un ressort confiné entre

lui et ledit talon.

Un tel dispositif, appliqué au cas particulier des amortisseurs de torsion permet effectivement de supprimer les inconvénients précités puisque le dimensionnement de l'organe d'action n'est plus limité, ne participant plus par son élas¬ ticité à la fonction de rappel radial proprement dite : sa rigidité peut en fait être absolument quelconque.

L'invention propose tout particulièrement que le ressort extérieur de rappel radial soit formé d'une lame cour- be élastique adaptée à s'engager, comme l'organe d'action, par une boutonnière sur la patte radiale prolongée par son talon de retenue de manière à prendre appui par ses extrémités sur l'organe d'action en deux zones circonférentiellement décalées, et par sa partie médiane sous le talon de retenue ; cela conduit bien sûr à de grandes facilités de réalisation tout en ménageant pour ledit ressort de larges possibilités de tarage.

L'invention recommande par ailleurs que l'extrémité de l'organe d'action située circonférentiellement à l'opposé d'un partie formant masselotte par rapport à la boutonnière soit adaptée à buter contre une paroi sensiblement radiale de la piste portant la patte de retenue en vue d'assurer audit organe d'action un appui convenable pour son basculement par rapport à ladite patte. Un tel appui en dehors de la patte facilite les opérations de bascule de l'organe d'action sans pour autant conduire à une quelconque usure de ladite patte. Une telle paroi radiale est de préférence formée par une êchancrure ou embrëvement ménagée radialement dans la pièce tournante portant la piste interne, sous le niveau de celle-ci, de manière à optimiser le dëbatte ent angulaire de basculement dudit organe d'action. Cette êchancrure est par exemple sensiblement rectangulaire, ses angles étant cependant supprimés au profit d'arrondis éliminant toute concentration de contraintes intempestive. La paroi de fond dudit embrève- ment est avantageusement disposée au voisinage du niveau de la piste porteuse de manière à contribuer radialement à 1' appui de l'organe d'action lors de son basculement.

Pour des raisons évidentes de simplicité de fabrication l'organe d'action est de préférence constitué de languettes ou

lames de section rectangulaire aplatie, l'élément actif d'ac¬ crochage, en cas d'application de l'invention à un dispositif d'attelage de pièces tournantes, étant obtenu, soit par cin¬ trage d'une extrémité de ladite languette, soit par repli sur une certaine longueur, soit par solidarisation d'un tron¬ çon complémentaire de lame, cette liste n'étant pas limitative.

Les organes d'action présentent avantageusement une courbure .constante - il peut être préférable, dans certains cas, de réaliser sur leur surface interne plusieurs segments de courbure différente : un premier ayant une courbure sensi¬ blement égale à celle de la piste sur laquelle le bras est couché,un segment rectiligne comprenant la boutonnière au moins partiellement et coopérant avec un méplat ménagé sur la piste autour de la patte de fixation en vue de ménager un ecartement constant entre ladite piste et le talon de retenue, (ce qui facilite le positionnement et le maintien de l'organe d'action sur sa patte de fixation) , et un segment fortement arqué destiné à plonger dans 1'embrève ent précité pour s' assurer un a"ppui optimal. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, donnée à titre d'exemple, en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue en élévation avec arrachements partiels d'un dispositif amortisseur de torsion doté d'un dispositif d'accrochage centrifuge selon l'invention; la figure 2 est une coupe axiale du dispositif amortis¬ seur de la figure 1 selon la ligne brisée II-II ; la figure 3 est une vue éclatée en perspective d'un dispositif d'accrochage centrifuge de la figure 1; la figure 4 est une coupe axiale d'un autre dispositif amortisseur équipé d'un second mode de réalisation d'un dispo¬ sitif d'accrochage centrifuge selon l'invention ; la figure 5 est une vue en perspective de l'organe d'action utilisé dans le dispositif amortisseur de la figure 4; la figure 6 est une vue en perspective d'une variante de réalisation d'un organe d'action utilisable dans le dispo¬ sitif amortisseur de la figure 4.

Les figures 1 à 3 illustrent, à titre d'exemple, un mode de réalisation de l'invention applicable dans le cadre

[JE! OMPI

de la structure d'un dispositif amortisseur de torsion décrite dans la seconde demande EP 0 015 204 Al précitée.

Les figures 1 et 2 illustrent une friction d'embrayage à moyeu amortisseur 1 qui comporte, de manière classique, un moyeu 10, un Voile de moyeu 11 entourant radialement ledit moyeu, deux rondelles de guidage annulaires 12 qui s'étendent parallèlement au voile de moyeu 11, de part et d'autre de celui-ci, et qui sont reliées l'une à l'autre par des colon- nettes axiales 13 traversant le voile de moyeu 11 à la faveur d' échancrures 14 prévues à cet effet à la périphérie de celui- ci, ainsi qu'un disque de friction 15 qui porte à sa périphé¬ rie, de part et d'autre de celle-ci, des garnitures de frot¬ tement 16.

Dans l'exemple de réalisation représenté, le disque de friction 15 est rendu solidaire des rondelles de guidage 12 par l'intermédiaire des colonnettes 13 précitées ; de même le voile 11 et le moyeu 10 sont solidaires. Les rondelles de guidage 12 sont mobiles en rotation par rapport au moyeu 10 et à son voile 11 dans les limites d'un débattement angulaire déterminé, à 1' encontre d'organes élastiques à action circon- férentielle représentés sous forme de ressorts hélicoïdaux 18A, 18B et 18C de raideurs croissantes, allongés tangentiel- lement par rapport à une circonférence de l'ensemble, et répartis par paires diamétralement opposées. Les ressorts 18A de plus faible raideur sont logés dans des fenêtres 19A du voile de moyeu et des fenêtres 20A des rondelles de guidage qui présentent des développements circon- férentiels pratiquement égaux. Ces ressorts sont montés en opposition de manière connue en soi, une extrémité du ressort 18A s 'appuyant sur un bord radial de le fenêtre 19A du voile de moyeu et l'autre extrémité dudit ressort s 'appuyant sur un bord radial de la fenêtre 20A des rondelles de guidage 12.

Par contre, les ressorts 18B et 18C, de plus grande raideur, qui peuvent être identiques le cas échéant, sont logés dans le voile 11 et les rondelles de guidage 12 dans des fenêtres 19B, 19C et 20B et 20C. Les fenêtres 19 autres que 19A présentent un développement circonfêrentiel supérieur à celui des fenêtres 20 autres que 20A, d'où il résulte l'exis¬ tence de jeux circonfêrentiels, qui correspondent à des dé- ϋs

OMPI

battements angulaires qui se font à l'encontre des ressorts de raideur inférieure.

Il est bien connu qu'ainsi des débattements angulaires croissants du voile 11 par rapport aux rondelles de guidage 12 conduisent " à la mise en oeuvre successive des ressorts de raideurs croissantes. Cet aspect de la friction ne faisant pas l'objet de l'invention, ne sera pas détaillé plus avant.

Ainsi qu'il est connu d'après la seconde demande précitée une couronne annulaire 30 est disposée autour du moyeu 10, axiale ent intercalée entre le disque de friction 15 et le voile de moyeu 11. La couronne annulaire 30 n'est liée au moyeu 10 que par engagement d'ëvidements 31 sur cer¬ tains des organes élastiques, 18C sur l'exemple de la figure 1. Des lumières 32 y sont ménagées pour permettre la traversée des colonnettes 13.

Ainsi que cela apparaît sur le quart inférieur droit de la figure 1, la couronne annulaire 30 comporte une piste circonférentielle périphérique discontinue 33, formée de trois paires de deux tronçons rapprochés 34 et 34' séparés par une êchancrure axiale 36 (figure 3) . Au moins l'un 35 des bords axiaux des tronçons en regard est biseauté vers l'exté¬ rieur ; ces bords sont représentés sur la figure 1 comme étant tournés dans le sens des aiguilles d'une montre.

Le quart inférieur gauche de la figure 1 montre la couronne annulaire 30, sur laquelle est superposé le voile de moyeu 11, mais pas la rondelle de guidage supérieure 12 qui n'apparaît que sur la moitié supérieure de cette même figure 1. Le voile de moyeu 11 présente, de manière connue depuis la seconde demande précitée, à sa périphérie, une piste 39 portant trois pattes radiales de fixation 40 prolongées ra¬ dialement par un talon 41 de retenue, pour partie au moins en porte-à-faux. Compte tenu de ce que dans l'exemple de réalisa¬ tion illustré par les figures 1 à 3, le voile de moyeu est constitué d'une plaque plane, ou flan, uniquement découpée, la piste porteuse des pattes " est constituée par la tranche de ladite plaque tandis que le talon 41 de retenue s'étend cir- conférentiellement en porte-à-faux, plus précisément dans le sens des aiguilles d'une montre.

Une pluralité d'organes d'action 50, en nombre égal

31

à celui des pattes, est liée ou assujettie à ladite piste porteuse 39 du voile de moyeu 11 par engagement de bouton¬ nières 51 sur chacune des pattes 40 du voile de moyeu. Les organes d'action 50, assurant ici un rôle de verrouillage ou d'attelage, sont sensibles par une partie 50b formant masse- lotte à la force centrifuge à l'encontre de moyens de rappel; ils portent chacun en leur extrémité, soutenu par un bras 50a, un élément actif de verrouillage ou d'accrochage formant becquet 57 qui est mobile de manière réversible entre une position d'attente pour laquelle il est sans effet et, au- delà d'une vitesse de rotation déterminée liée à ses moyens de rappel, une position de service dans laquelle il prend circonférentiellement appui sur la couronne annulaire 30 par l'intermédiaire des bords d'appui biseautés 35 ménagés sur sa piste externe discontinue, fournissant ainsi un appui circon- fêrentiel à l'un au moins desdits organes élastiques ou ressorts 18A, 18B ou 18C, assurant ainsi une mise hors service temporaire et au moins partielle, de certains d'entre eux. Selon l'invention, et à la différence de ce qui est proposé dans la secondé demande précitée, les organes d'action 50 sont d'élasticité quelconque et peuvent en particulier être pratiquement rigides; ce qu'excluait la demande précitée. Ces organes 50 admettent un débattement radial d entre la piste porteuse 39 et les talons de retenue 41 et sont ëlasti- quement rappelés au contact de la piste 39 par des ressorts 60 confinés entre eux et lesdits talons de retenue.Ils ne sont donc pas encastrés, et les moyens de rappel évoqués dans la demande précitée à propos du mode de réalisation correspon¬ dant sont ici extérieurs audit bras, à la différence de l'art antérieur où l'élasticité des bras assurait la totalité des fonctions de rappel élastique.

Tel que représenté sur les figures 1 à 3 chacun des ressorts 60 est formé d'une lame souple élastique adaptée à s'engager, comme l'organe d'action associé, par une bouton- nière 61 sur la patte radiale de fixation dudit organe prolongé par son talon de retenue, de manière à prendre appui par ses extrémités 62 et 63 sur l'organe d'action en deux zones cir¬ conférentiellement décalées, et par sa partie médiane 64 sous ledit talon de retenue.

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avantageusement supplémentaire vis-à.-vis de l'angle de biseau¬ tage ( β) du bord d'appui 35 par rapport à la piste discon¬ tinue 33, c'est-à-dire : o^ +, 3 = 180°.

Deux autres modes de réalisation d'un tel becquet sont représentés sur les figures-5 et 6. Il apparaît sur la figure 5 que le becquet, alors noté 157, est rapporté au bras de l' organe d'action noté 150 par rivetage, bien que tout autre moyen de solidarisation puisse être mis en oeuvre. Le becquet est formé par une section biseautée d'une lame ou languette 158, représentée comme étant de géométrie comparable à celle de la languette formant bras mais ce n'est pas un point indis¬ pensable de l'invention. Les angles de biseautage du bord d' appui 35 et de la languette 158 sont de préférence sensible¬ ment égaux de manière à assurer un contact d'accrochage optimum.

Le mode de réalisation de la figure 6 d'un organe d' accrochage 250 muni d'un becquet 257 ne diffère de celui de la figure 5 qu'en ce que la languette portant ledit becquet, notée 258; est venue de matière avec le bras correspondant, étant obtenue par repli sur une certaine longueur de l'extré¬ mité dudit bras la plus éloignée de la boutonnière 51.

Il est à remarquer que les languettes 158 ou 258 cons¬ tituent une masselotte qui s'ajoute à celle du bras seul ; elles augmentent donc la sensibilité de l'organe d'action à l'effet centrifuge, d'où, pour des ressorts 60 identiques, un abais¬ sement de la vitesse de rotation limite pour le décollage du dit organe par rapport au mode de réalisation des figures 1 à 3, où la partie masselotte 50b de l'organe 50 se réduit à la partie du bras comprise entre la boutonnière et le becquet, en plus du becquet. Il est à remarquer cependant que, pour un écart angulaire donné en position d'accrochage entre la patte de fixation 41 et le bord d'appui 35, les modes de réalisation des figures 5 et 6 conduisent à un encombrement circonférentiel supérieur à celui des figures 1 à 3. Pour en revenir à ce premier mode de réalisation il est à noter que l'organe d'action 50 comporte sur sa face in¬ férieure 59 tournée vers la piste porteuse 39, trois tronçons de courbure différente. Un premier tronçon 52 fortement arqué est destiné à plonger dans 1'e brèvement 70 dont la paroi de

butée 71 n'est donc pas forcément partiellement en saillie à l'extérieur de la piste 39 pour pouvoir jouer convenablement son rôle d'appui en butée. Un tronçon médian 53 est plan ; la boutonnière 51 y est ménagée au moins partiellement. Ce tron- çon 53 coopéré avec un méplat 43 ménagé sur la piste 39 en regard du talon de retenue 41 ; il a pour but, en particulier, d'assurer un ecartement radial constant entre la piste 39 et ledit talon tout en facilitant les positionnements et les maintiens en place des organes d'action 50 et des ressorts de rappel 60. Un troisième tronçon, à peu de chose près la partie 50b de l'organe d'action formant masselotte, présente une courbure modérée égale à la courbure globale de la piste 39 sur laquelle il se plaque en position de repos. Au delà de sa partie courbée recevant le tronçon 53 de l'organe d'action 50 la piste 39 présente, en regard du becquet 57, juste avant 1'êchancrure 14 destinée au passage d'une colonnette 13, un arrondi 44 qui facilite le décollage de l'organe d'action puisque ce dernier n'est pas en contact total avec la piste 39. Ses dimensions précises sont avantageusement décidées lors des opérations d'équilibrage de la friction.

Il est bien entendu cependant que la surface intérieure de l'organe d'action peut se décomposer en autant de tronçons de courbure différente qu 'il est nécessaire. Elle peut en particulier présenter une courbure constante, ainsi que cela apparaît sur les figures 5 et 6 (référence 159 et 259) .

Il est à noter sur la figure 3 que la dimension axiale de l'organe d'action 50 et du ressort 60 associé n'est pas constante et qu'il apparaît deux décrochements 55 et 55' à la hauteur delà boutonnière 51, et un décrochement 65 à l' opposé du bord 63 du ressort par rapport à la boutonnière 61. Ces variations de dimensions axiales sont liées au fait que la plaque annulaire 30 est pratiquement adjacente au voile de moyeu 11, alors qu'un bon engagement de l'organe 50 et du ressort 60 sur la patte 40 associée nécessite la présence d' une quantité importante de matière tout autour des boutonnière 51 et 61. Il en découle que les pièces 50 et 60 empiètent dans le volume balayé en rotation par la plaque annulaire 30, d'où la nécessité d'aménager dans cette dernière des échancrures transversales 37. De manière à limiter le développement angu-

OMPI

oo to t F 1 Ul on o on o on O

tanément, tête-bêche, ou non ; sa section peut ne pas être ni rectangulaire, ni même constante. Il peut comporter n'im¬ porte quel nombre de pièces.

Les pistes circonfêrentielles participant à l'atte- lage ne sont par ailleurs pas forcément situées à la périphé¬ rie des pièces tournantes qui les portent.

L'utilisation de tels dispositifs d'action centrifuges ne se limite par ailleurs pas non plus au domaine des atte¬ lages en rotation de pièces tournantes grâce à des moyens de verrouillage complémentaires; les organes d'action peuvent par exemple assurer des contacts électriques, dans leur posi¬ tion plaquée sur la pièce tournante, ou dans leur position décollée ; les dimensions axiales desdites pièces axiales peuvent bien sûr être quelconques. L'invention s'applique de même dans le cas où l'élé¬ ment actif tel que becquet ou contact électrique est disposé à l'opposé de la partie masselotte par rapport à la bouton¬ nière, la piste porteuse devenant alors externe.

Il est bien entendu par.ailleurs que les talons 41 en porte-à-faux peuvent ne pas être circonferentiels, mais par exemple d'orientation axiale. Quant aux boutonnières, elles peuvent avoir le cas échéant des formes et des orientations différentes de celles évoquées ici.