L'invention a trait à un dispositif de maintien d'un outil à main, notamment d'un outil adapté à la finition d'une surface enduite, ainsi qu'à un kit comprenant un tel dispositif.

Par outil à main adapté à la finition d'une surface enduite, on désigne ici des outils, ou objets, dont la mise en œuvre et l'utilisation sont effectuées manuellement par un opérateur dans le cadre de la réalisation des travaux de finition d'une surface enduite, généralement des opérations de ponçage. La surface enduite correspond à une surface, par exemple une paroi, sur laquelle on a projeté, par des techniques connues, un enduit destiné à former une sous- couche avant la mise en place d'un revêtement décoratif, par exemple une peinture ou du papier peint.

Une fois l'enduit sec, il est nécessaire de poncer la surface afin d'obtenir un état de surface le plus lisse possible. Pour effectuer ce ponçage, outre un matériau abrasif généralement en forme de feuille, on utilise une cale de ponçage, soit plate soit de forme triangulaire, selon la configuration de la surface à poncer. Cette cale permet de maintenir et d'utiliser le matériau abrasif.

D'autres outils peuvent être également utilisés, par exemple des moyens d'aspiration des poussières générées lors du ponçage et/ou des moyens d'éclairage permettant de contrôler l'efficacité du ponçage en faisant ressortir, par des jeux d'ombre et de lumière, les éventuelles irrégularités de la surface poncée.

Du fait des dimensions des surfaces à poncer, notamment de la hauteur des parois, et des éventuelles difficultés à accéder aisément aux différents points de ces surfaces, ces travaux de finition nécessitent fréquemment l'utilisation de différents outils et/ou l'emploi de moyens d'élévation, par exemple des escabeaux ou des échafaudages.

C'est à ces inconvénients qu'entend particulièrement remédier l'invention en proposant un dispositif de maintien d'un outil à main facilitant les travaux de finition des surfaces difficiles d'accès. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de maintien d'un outil à main adapté à la finition d'une surface enduite, comportant un support pour l'outil, un organe de préhension et un organe de pivotement adapté pour faire pivoter le support par rapport à l'organe de préhension selon deux trajectoires situées dans deux plans perpendiculaires, caractérisé en ce que le support comprend au moins une surface d'appui pour une surface complémentaire de l'outil, la surface d'appui du support étant plane dans sa partie centrale et incurvée en périphérie.

Le fait de pouvoir faire pivoter dans deux plans perpendiculaires le support de l'outil par rapport à l'organe de préhension facilite, pour l'opérateur, l'accès aux différentes zones de la surface à traiter. La forme de la surface d'appui facilite la mise en œuvre de l'outil.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel dispositif peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

- L'organe de pivotement comprend une rotule montée pivotante autour d'un axe de rotation parallèle à un axe longitudinal du support.

- L'organe de pivotement comprend une fourche dont les extrémités libres des dents sont montées pivotantes, sur la rotule, autour d'un axe perpendiculaire à l'axe de rotation de la rotule.

- L'organe de préhension comprend un élément tubulaire monté sur la partie de la fourche sur laquelle sont fixées les dents.

- Cet élément tubulaire est équipé d'un organe de connexion, de manière amovible, à une poignée de manœuvre, à un socle ou à un manche télescopique.

- Le support est creux et la surface d'appui est adaptée pour assurer l'aspiration des poussières de ponçage.

- Le support est adapté pour maintenir une lampe.

L'invention concerne également un kit comprenant au moins un dispositif de maintien d'un outil à main conforme à l'une des caractéristiques précédentes.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre de plusieurs modes de réalisation d'un dispositif de maintien d'un outil à main conforme à l'invention, ainsi qu'à un kit comprenant un tel dispositif, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels :

- la figure 1 est une vue générale d'un dispositif de maintien d'un outil à main conforme à un mode de réalisation de l'invention, dans une configuration dite de repos, l'organe de préhension n'ayant pas pivoté par rapport au support, le dispositif étant représenté sans outil,

- la figure 2 est une vue de côté à la même échelle, du dispositif de la figure 1 , dans une configuration dite active, en l'espèce l'organe de préhension étant incliné par rapport au support,

- la figure 3 est une vue similaire à la figure 1 , sous un autre angle et à la même échelle, une partie du dispositif étant enlevée,

- la figure 4 est une vue de face et à la même échelle, du dispositif représenté aux figures 1 et 2, en configuration active, une partie du dispositif étant démontée,

- la figure 5 est une vue générale, à la même échelle, du support de l'outil seul,

- la figure 6 est une coupe, à plus grande échelle, selon le plan VI à la figure 5,

- la figure 7 est une vue générale, sous un autre angle, du dispositif représenté à la figure 4, avec un outil en position sur le support et

- la figure 8 est une vue générale du dispositif de la figure 7, équipé d'un manche, en position d'utilisation, l'outil étant en appui sur une surface.

Le dispositif 1 représenté à la figure 1 comprend, en partie inférieure en regardant la figure 1 , un support 2 pour un outil, non illustré. En l'espèce ce support 2 présente une face inférieure 3 de forme globalement rectangulaire. Cette surface 3 forme une surface d'appui à une surface d'un outil à main, non illustré, de forme et de dimensions complémentaires. Compte tenu des dimensions de la face 3, on maintient aisément, avantageusement de manière amovible, un outil. Il s'agit par exemple d'un outil utilisé pour la finition des surfaces enduites, telle qu'une cale de ponçage de forme rectangulaire, à section transversale rectangulaire ou triangulaire. L'outil peut être une feuille de papier abrasif. Dans un mode de réalisation décrit plus loin, l'outil est une lampe.

Le maintien de la cale ou de la feuille abrasive sur cette surface 3 est réalisé par des techniques connues, par exemple par insertion dans des fentes 4 ménagées dans les cotés 5 et 6 du support 2, comme illustré à la figure 6. En variante, le maintien est assuré par des bandes auto agrippantes.

Avantageusement, comme illustré à la figure 6, les bords longitudinaux 30, 31 de la surface 3 sont relevés en direction de la surface supérieure 7 du support 2, ce qui permet, lorsque l'on se sert du dispositif 1 pour poncer, de limiter les traces entre les zones poncées. De ce fait la surface 3 n'est plane que dans sa partie centrale 300. Elle est légèrement incurvée en périphérie, au niveau de ses bords 30 et 31 .

Le support 2 est creux. Comme représenté à la figure 6, des entretoises 8 relient et rigidifient les surfaces inférieure 3 et supérieure 7. En variante non illustrée, les entretoises 8 sont percées ou à claire-voie, permettant ainsi la mise en communication des différents compartiments délimités par les entretoises. Les fentes 4 sont ainsi délimitées par l'écartement entre les surfaces 3 et 7. Un corps cylindrique 9, à section circulaire et creux, s'étend, en position médiane, à partir de la face supérieure 7 du support 2. Ce corps cylindrique 9 est venu de matière avec le support 2 de sorte que les axes longitudinaux Xg et X ₂ , respectivement du corps 9 et d u su pport 2 sont parallèles. Le corps 9 communique avec la partie centrale 10 creuse du support 2. Lorsque les entretoises 8 sont percées ou à claire-voie, toutes les parties creuses du corps 9 et du support 2 communiquent entre elles.

En partie médiane du corps cylindrique 9, c'est-à-dire sensiblement au niveau du centre de gravité de l'ensemble formé par le support 2 et le corps 9, une découpe 1 1 est ménagée. Cette découpe, visible à la figure 5, forme un logement 1 1 de réception pour une rotule 12. Celle-ci, visible aux figures 1 à 4 et 7, est enchâssée dans la découpe 1 1 . La rotule 12 est en forme de cylindre creux à section circulaire. Les dimensions de la rotule 12, sont adaptées pour qu'elle ne puisse être extraite accidentellement de la découpe 1 1 , tout en étant libre en rotation autour de l'axe longitudinal Xg du corps 9. Elle est pourvue d'un relief circulaire 13 s'étendant radialement par rapport à la rotule 12. Ainsi, l'axe central Xi ₃ du relief 13 est perpendiculaire à l'axe X ₉ . Ce relief 13 est pourvu d'une extrémité libre 14 ouverte, visible particulièrement aux figures 4 et 7. Le relief 13 étant creux, il permet la mise en communication de l'intérieur de la rotule 12 avec l'extérieur.

Cette rotule 12 est pourvue d'une ouverture, non visible aux différentes figures, ménagée dans la partie de la rotule 12 qui reste en permanence à l'intérieur du corps cylindrique 9. Il est ainsi possible de faire communiquer l'extérieur, via l'ouverture 14 du relief 13 avec l'intérieur du corps 9, donc avec la surface inférieure 3, dans la mesure où cette dernière est pourvue d'au moins un perçage.

La rotule 12 est également pourvue de deux coupelles 15, creusées dans la paroi de la rotule 12, sensiblement au niveau du fond 1 10 de la découpe 1 1 , lorsque le support 2 est dans la position dite de repos, telle qu'illustrée aux figures 1 et 3. Ces deux coupelles 15, dont une seule est visible à la figure 3, sont disposées diamétralement l'une par rapport à l'autre. Elles sont alignées selon un axe Xi ₅ perpendiculaire à l'axe Xi ₃ du relief 13. Les coupelles 15 forment des logements de réception pour des ergots, non visibles, fixés sur les faces en regard des extrémités 16, 17 des dents 18, respectivement 19 d'une fourche 20 à deux dents. Les ergots sont montés de manière amovible, par exemple par clipsage, dans les coupelles 15 de sorte qu'ils sont bloqués en translation tout en étant mobiles en rotation autour de l'axe Xi ₅ .

La fourche 20 est ainsi mobile en rotation, d'une part, autour d'un axe

Xi ₅ , globalement perpendiculaire à l'axe longitudinal Xg du corps 9 lorsque le dispositif 1 est en configuration de repos, et, d'autre part, autour de l'axe Xg, par rotation de la rotule 12 dans le corps 9. La fourche 20 peut pivoter autour de ces axes de manière limitée, la limite étant atteinte lorsque la fourche 20 est en contact avec le corps cylindrique 9 lors d'un mouvement de rotation de la fourche 20 autour de l'axe de pivotement X ₁₅ ou en contact avec la face 7 du support 2 lors d'un mouvement de rotation autour de l'axe Xg. Cette fourche 20, illustrée aux figures 1 , 2, 4 et 7, se prolonge, au niveau de la partie 21 sur laquelle sont fixées les dents 18 et 19, par une pièce tubulaire 22 constitutive d'un organe de préhension du dispositif 1 . Cette pièce 22 est creuse, cylindrique à section circulaire. Dans un mode de réalisation non illustré, les dents 18, 19 sont creuses et communiquent également avec la pièce 22.

La pièce 22 est pourvue de deux fentes 23, configurées en U, disposées diamétralement, une fente étant visible à la figure 4. Les fentes 23 délimitent chacune une languette 24 formant un ressort à lame. Les languettes 24 sont pourvues à leurs extrémités libres d'un relief 25 apte à assurer, par pression, un déplacement de la languette 25 dirigé vers l'intérieur du tube 22. Entre ce poussoir 25 et l'extrémité de la languette 24 reliée au tube 22, un pion 26, globalement de forme circulaire, est adapté pour venir s'insérer dans des trous, de formes complémentaires, ménagés dans des organes de préhension, non illustrés.

De tels organes de préhension sont de type femelle. Il s'agit, par exemple, d'une extrémité creuse d'une poignée, d'un socle, ou d'un manche télescopique 30 tel qu'illustré à la figure 8. Avantageusement, une extrémité libre 31 du manche 30 est adaptée pour être reliée à au moins un type de dispositif d'aspiration, par exemple un embout d'un tuyau d'aspiration. Pour cela, l'extrémité 31 et le manche 30 sont creux. L'extrémité 31 est, par exemple, réalisée en élastomère, avec une partie ouverte en accordéon, à diamètre intérieur variable. Ainsi l'extrémité 31 forme un logement de réception de différents embouts de dispositifs d'aspiration, ces embouts s'insérant plus ou moins dans l'extrémité 31 selon leurs diamètres externes. Ainsi, on peut insérer de manière amovible, par clipsage, l'extrémité tubulaire 22 de la fourche 20 dans un organe de préhension particulier.

Pour désolidariser la fourche 20, il suffit d'appuyer sur les poussoirs 25 pour que les pions 26, en s'effaçant à l'intérieur du tube 22, se dégagent de leurs logements ménagés dans l'organe de préhension.

Il est ainsi possible de faire pivoter la fourche 20 par rapport au support 2 selon deux trajectoires, globalement configurées en arc de cercle et illustrées à la figure 1 par les doubles flèches Fi et F ₂ . Une trajectoire Fi correspond au mouvement de rotation de la fourche 20 autour de l'axe Xi ₅ . L'autre trajectoire F ₂ correspond au pivotement de la rotule autour de l'axe X ₉ . Il est à noter que ces mouvements peuvent être réal isés de man ière simultanée ou non . En d'autres termes, la rotu le 1 2 avec les coupelles 1 5 forment un organe de pivotement permettant de faire pivoter le support 2 par rapport à la fourche 20. Les déplacements s'effectuent dans un sens ou dans l'autre et dans deux plans Pi, P2 perpendiculaires.

Entre l'ouverture 14 du relief 1 3 et l'extrém ité ouverte 27 de la partie tubulaire 22 de la fourche 20, on dispose un conduit 28. Une partie 280 de ce condu it 28 est configurée en accordéon et une partie 281 est cyl indrique à section circulaire. Un tel conduit 28 est particulièrement visible à la figure 3.

Ce conduit 28 est ouvert aux extrémités et, avantageusement, fabriqué dans un matériau souple, par exemple un polymère. Il permet de relier l'élément tubulaire 22 de la fourche 20 et l'intérieur de la rotule 12. Lorsque les dents 1 8, 19 sont creuses, elles relient également l'élément tubulaire 22 et l'intérieur de la rotule 12.

Si l'on connecte l'élément tubulaire 22 à une pompe d'aspiration, il est ainsi possible, via le conduit 28, d'aspirer les poussières récoltées au niveau de la surface 3. La partie 280 en accordéon du conduit 28 permet de suivre les différents mouvements, selon les doubles flèches F1 et F ₂ , de la fourche 20, cela sans risquer d'abîmer le matériau constitutif du cond u it d u fa it de l a répétition des mouvements.

A la place d'un outil de type cale ou feuille de ponçage, il est possible de fixer sur la surface 3, par les mêmes techniques que précédemment ou par d'autres techniques telles que des clips métalliques, une lampe 29, telle qu'illustrée aux figures 7 et 8. Avantageusement une telle lampe 29 est une lampe à LED. Cette lampe peut être à source autonome, tel qu'illustrée aux figures 7 et 8, ou reliée au secteur. Dans ce cas on peut avantageusement faire passer un fil électrique par l'orifice 1 3 de la rotule 1 2 et/ou l'élément tubulaire 22. En variante non illustrée, les extrémités de la lampe sont pourvues de butées en matériau amortisseur, par exemple des tampons en caoutchouc. La lampe 29 est adaptée pour être fixée, par exemple, sur un socle posé au droit d'une paroi.

Dans un mode de réalisation, illustré à la figure 8, le support 2 équipé de la lampe 29 est monté, par l'intermédiaire de l'élément tubulaire 22, sur un manche 30 télescopique dont une extrémité 31 est équipée d'un organe d'appui, par exemple un tampon en caoutchouc, sur une paroi 32, en l'espèce le sol. L'appui sur une autre paroi 33, en l'espèce le plafond, parallèle à la paroi 32, d'un bord 290 du support 2 maintenant la lampe 29 permet de bloquer celle- ci en position contre une paroi 34. En d'autres termes, on monte la lampe 29 sur un manche formant un étai, horizontal ou vertical, permettant de maintenir la lampe 29 en appui contre une surface à contrôler.

Le manche 30 peut également être en appui, en biais, sur le sol 32, la lampe 29 étant alors en appui contre la paroi 34.

Dans un mode de réalisation non illustré, les extrémités du manche 30 sont en appui sur deux parois parallèles. Le support est alors pourvu d'un organe permettant à un opérateur de faire coulisser ce support 2, donc la lampe 29, le long du manche 30 et de bloquer le support 2 en une position donnée sur le manche 30.

Ainsi, une vérification de l'état de surface après ponçage est effectuée en disposant la lampe 29 de sorte que celle-ci éclaire en lumière rasante la cloison. On réalise ainsi un jeu d'ombres permettant de faire ressortir les éventuelles irrégularités de la surface poncée.

Il est également possible d'utiliser un tel dispositif sans le conduit tubulaire 28 et/ou sans la fourche 20, c'est-à-dire tel qu'illustré à la figure 5. Dans ce cas la forme du corps cylindrique 9 permet à ce dernier de définir un organe de manœuvre. A la figure 5, pour faciliter la lecture du dessin, la rotule 12 n'est pas représentée. Néanmoins, lorsqu'on utilise le dispositif dans cette configuration, la rotule 12 reste en place. En d'autres termes, il est possible à l'utilisateur d'utiliser le support 2 comme une simple cale de maintien d'un outil, avantageusement comme une cale de ponçage munie d'une feuille de matériau abrasif. Un tel dispositif permet d'accéder aux parties difficilement accessibles des cloisons, en jouant sur l'inclinaison du support 2 par rapport à la poignée 22 proprement dite. L'ajout d'un manche 30 télescopique sur l'extrémité de l'organe de préhension 22 facilite le travail en partie haute des cloisons.

II est également aisé de maintenir un angle donné pour des opérations de ponçage en bloquant par des moyens connus en soi l'inclinaison de la rotule 12 et/ou de la fourche 20 à des valeurs données.

L'invention concerne également un kit comprenant au moins un dispositif 1 de maintien d'un outil à main. Le kit comprend également, de manière avantageuse, au moins un autre organe de préhension, par exemple, un manche 30 télescopique pourvu d'une extrémité femelle adaptée pour recevoir et maintenir, par clipsage amovible, l'organe de préhension 22.

En variante, le manche est remplacé par un socle permettant de positionner le dispositif 1 à un endroit donné par rapport à la surface à poncer. Le kit comprend avantageusement au moins un autre outil, par exemple un jeu de cales de ponçage et/ou de feuilles de ponçage, des couteaux et grattoirs.

Un tel kit permet d'effectuer des opérations de finition sur une surface, préalalement enduite, à savoir une paroi, en utilisant les éléments de ponçage requis.