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Title:
DEVICE FOR HOLDING IN POSITION THE ROD OF A PRESSURE CYLINDER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1998/020260
Kind Code:
A2
Abstract:
The holding device consists of an isolating hydraulic assembly (2) mounted on the supply branches of a cylinder (1). This isolating assembly (2) comprises a lock chamber (9) having at each of its two openings a non-return valve of which one primary valve (11) in hydraulic connection with the outlet chamber (6) of the rod (7) of the cylinder (1) mounted in a direction passing through towards this chamber and a safety valve (13) mounted passing through in the same direction, the closing of the latter being delayed with respect to that of the primary valve (11). This invention is useful for holding in position the rod of all cylinders in particular under load and is of interest for all manufacturers of hydraulic equipment, particularly hoist cylinders, as well as for users.

Inventors:
ANDRE JEAN-LUC (FR)
Application Number:
PCT/FR1997/001994
Publication Date:
May 14, 1998
Filing Date:
November 06, 1997
Export Citation:
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Assignee:
LOHR IND (FR)
ANDRE JEAN LUC (FR)
International Classes:
F15B13/01; (IPC1-7): F15B13/01
Foreign References:
FR2216468A11974-08-30
US4355565A1982-10-26
EP0736443A11996-10-09
DE2036547A11972-01-27
US2702044A1955-02-15
Attorney, Agent or Firm:
Metz, Paul (Bo�te postale 63, Strasbourg Cedex, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif de maintien en position de la tige d'un vérin hydraulique (1) au moins à simple effet comprenant une chambre motrice par exemple une chambre de sortie (6) de sa tige (7) et une deuxième chambre utilisée comme chambre de rentrée (5) de sa tige et au moins un clapet antiretour (11) à rappel élastique sur le circuit d'alimentation d'une des chambres, monté passant vers cette chambre, dispositif constitué d'un bloc hydraulique d'isolement (2) à travers lequel est alimentée cette chambre caractérisé en ce que : . le clapet antiretour (11) dit clapet anti retour primaire (11) est complété par un clapet anti retour de sécurité (13) à rappel élastique séparé du clapet primaire (11) par une chambresas (9) dont ils équipent chacun un des deux orifices d'extrémité pour l'alimentation d'une des chambres du vérin hydraulique, les deux clapets (11) et (13) étant montés passants dans le mme sens que le passage du fluide moteur vers cette chambre ; . des moyens de fermeture différée du clapet de sécurité (13) par rapport à la fermeture du clapet primaire (11), . un moyen de commande en ouverture du clapet de sécurité (13) dont l'ouverture provoque celle du clapet primaire (11).
2. Dispositif de maintien selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de fermeture différée du clapet de sécurité (13) par rapport au clapet primaire (11) est un moyen de retard par un ralentissement de sa course de retour.
3. Dispositif de maintien selon la revendication 2, caractérisé en ce que le ralentissement de la course retour du clapet de sécurité (13) provient d'un effet d'amortissement d'un élément solidaire de son corps.
4. Dispositif de maintien selon la revendication précédente, caractérisé en ce que 1'effet d'amortissement est obtenu par laminage d'huile.
5. Dispositif de maintien selon la revendication 3, caractérisé en ce que 1'effet d'amortissement est obtenu par le frottement visqueux d'une partie de la tige du clapet de sécurité (13).
6. Dispositif de maintien selon la revendication 1, caractérisé en ce que la commande en ouverture du clapet primaire (11) est une liaison de commande en ouverture qui provoque par transmission à travers le clapet de sécurité (13) l'ouverture du clapet primaire (11).
7. Dispositif de maintien selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la transmission de commande en ouverture du clapet primaire (11) présente un jeu de transmission qui dissocie physiquement les deux clapets.
8. Dispositif de maintien selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la liaison de commande en ouverture du clapet primaire (11) se termine par une tige (23) solidaire du corps du clapet de sécurité (13), tige dont la longueur laisse un jeu (25) entre son extrémité et le corps du clapet primaire (11) lorsque les deux clapets sont fermés.
9. Dispositif de maintien selon les revendications précédentes 6 et 7, caractérisé en ce que la liaison de la commande en ouverture du clapet primaire (11) à travers le clapet de sécurité (13) comprend le moyen de retard à la fermeture du clapet de sécurité (13) par rapport à celle du clapet primaire (11).
10. Dispositif de maintien selon l'une quelconque des revendications 1 et de 5 à 8, caractérisé en ce que le clapet de sécurité (13) est commandé en ouverture par une pression.
11. Dispositif de maintien selon la revendication précédente caractérisé en ce que la pression de commande est la pression d'actionnement de l'autre chambre du vérin.
12. Dispositif de maintien selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le clapet de sécurité (13) est commandé en ouverture par la pression actionnant la tige (7) du vérin en rentrée.
13. Dispositif de maintien selon la revendication 9 caractérisé en ce que la liaison de commande en ouverture et le moyen de retard sont constitués d'une liaison mécanique composite (29) formée d'une suite d'éléments comprenant un piston poussoir (30) sur lequel s'exerce une pression de commande, un élément de liaison sous la forme d'une masselotte (34) à déplacement guidé dans un alésage guide (35), masselotte (34) en contact de poussée avec le pistonpoussoir (30), de l'extrémité conformée en piston d'extrémité (40) d'une tige constituant la prolongation du corps (20) du clapet de sécurité (13), ce piston d'extrémité (40) coulissant avec jeu dans le mme alésageguide (35) que la masselotte (34), et en ce que la masselotte (34) et le piston d'extrémité (40) sont distants sur l'alésageguide (35) d'un espace formant avec la paroi latérale de l'alésageguide (35) une chambreréservoir (42) d'huile et en ce que le pistonpoussoir (30) appuyant sur la masselotte (34) est mobile dans une chambre (32) ouverte à l'atmosphère et reçoit la pression du fluide alimentant la chambre opposée du vérin à celle alimentée à travers le sas (9).
14. Dispositif de maintien selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le clapet de sécurité (13) est un clapet (26) à joint d'étanchéité.
15. Dispositif de maintien selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la chambre située sous le pistonpoussoir (30) est une chambretampon (54) remplie d'huile isolée de l'atmosphère et reliée à l'entrée (14) du fluide moteur par une dérivation (53).
16. Dispositif de maintien selon la revendication 3, caractérisé en ce que 1'effet d'amortissement est obtenu par les différences de raideur des clapets (11) et (13).
17. Dispositif de maintien selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'effet d'amortissement est obtenu par des différences de conformation et de dimensions des composants hydrauliques.
18. Dispositif de maintien selon la revendication 3 ou 16 ou 17, caractérisé en ce que 1'effet d'amortissement est obtenu par la combinaison de l'amortissement hydraulique avec les différences de raideur des ressorts de rappel des ressorts des clapets et avec la différence de conformation et de dimensions des composants hydrauliques.
19. Dispositif de maintien selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le vérin est à simple effet.
20. Dispositif de maintien selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'actionnement du clapet de sécurité (13) est assuré par un moyen quelconque indépendant par exemple électromécanique, électromagnétique ou tout autre moyen.
21. Dispositif de maintien selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que sur le sas (9) est monté un capteur ou détecteur (44) sensible à la pression, le dépassement d'une pression de référence étant exploité par un circuit de détection et d'alerte.
Description:
DISPOSITIF DE MAINTIEN EN POSITION DE LA TIGE D'UN VERIN HYDRAULIQUE La présente invention se rapporte à un dispositif de maintien en position de la tige d'un vérin hydraulique. Elle se rapporte accessoirement à la détection des fuites dans le circuit de retour de la chambre motrice.

On utilise fréquemment des vérins hydrauliques comme organes moteurs dans les ensembles d'élévation et d'abaissement d'une structure porteuse.

Ces ensembles sont bien connus et utilisés dans le domaine des transports, mais aussi dans le bâtiment et autres lieux sur lesquels les mouvements d'élévation et d'abaissement d'une charge sont quotidiens et nécessitent des efforts répétés et supérieurs à la force humaine.

On maintient classiquement un vérin sous charge par un clapet anti-retour inséré dans le circuit d'alimentation du vérin dans le sens passant vers la chambre de sortie de la tige. Cette fonction de maintien sous charge assure son rôle tant que l'étanchéité du clapet peut tre préservée. Celle-ci existe au départ en raison des contrôles de qualité effectués dans les ateliers de fabrication. Mais le clapet peut présenter progressivement ou soudainement un défaut d'étanchéité après une certaine période et ceci pour diverses raisons liées au fonctionnement ou au vieillissement, voire à un défaut mineur d'origine passé inaperçu. On peut mentionner, en tant que cause, un défaut géométrique par exemple de sphéricité de la bille, une impureté solide présente dans le circuit d'huile et venant s'immobiliser sur le siège du clapet ou toute autre cause d'un mauvais contact mécanique ou de surépaisseur locale entre le corps du clapet et son siège.

Ce défaut engendre une fuite qui, mme

insignifiante peut provoquer après plusieurs heures de retenue un abaissement lent de la charge, dangereux pour les biens et les personnes situés en dessous.

Cette fonction de maintien s'avère obligatoire dans tous les cas d'utilisation dans lesquels la sécurité du maintien en position de soutien représente une condition importante sinon primordiale.

Dans le cas de dispositifs hydrauliques, la garantie de retenue d'une charge par un vérin hydraulique à l'aide d'un clapet anti-retour n'est apportée que par l'étanchéité de ce clapet.

Pour assurer sans défaillance une fonction aussi importante que la sécurité du maintien, le clapet doit présenter une garantie totale d'étanchéité.

Cette garantie totale ne peut exister et, pour cette raison, lorsque la sécurité 1'exige, les vérins de levage sont associés à des dispositifs mécaniques de blocage-verrouillage par exemple des broches de verrouillage ou à des butées de sécurité.

Ces dispositifs mécaniques de blocage- verrouillage ou de butée ont pour but d'assurer la sécurité du maintien en position des structures porteuses sous charge lors d'un arrt de fonctionnement prolongé. Ce maintien en position représente une mesure de sécurité pour les biens et les personnes que le vérin et son circuit de commande ne peuvent assurer seuls de façon infaillible en raison des fuites toujours possibles au niveau du clapet anti-retour.

L'invention a pour but de se dispenser de l'utilisation de ces moyens mécaniques additionnels de retenue, nécessaires pour assurer la sécurité du maintien dans le cas d'un vérin hydraulique bloqué en position de retenue de la charge.

A cet effet, l'invention se rapporte à un dispositif de maintien en position de la tige d'un vérin hydraulique au moins à simple effet comportant une chambre, par exemple de sortie de sa tige et au

moins un clapet anti-retour monté dans le circuit d'alimentation de la chambre, passant vers cette chambre, le dispositif de maintien étant constitué d'un bloc hydraulique d'isolement à travers lequel est alimenté cette chambre caractérisé en ce que : . le clapet anti-retour dit clapet primaire est complété par un clapet anti-retour de sécurité séparé du clapet primaire et monté en amont dans le circuit d'alimentation de cette chambre, passant dans le mme sens vers cette chambre, . un sas présentant à chacune de ses deux entrées- sorties un clapet anti-retour dont d'une part le clapet primaire placé le plus proche de cette chambre, et le clapet de sécurité, . des moyens de fermeture différée du clapet de sécurité par rapport à celle du clapet primaire, . un moyen de commande en ouverture des deux clapets.

L'invention trouve de multiples applications dans de nombreux domaines dès qu'il s'agit de levage- abaissement d'une charge avec maintien en position de retenue et plus particulièrement en position d'extension de la tige du vérin.

A titre d'exemple, on peut citer l'élévation de charges en vue du chargement d'un véhicule de transport, l'élévation et le maintien de plate-formes ou de plateaux porteurs sur des véhicules de transport de voitures ou équivalents.

Divers avantages découlent de l'utilisation du dispositif selon l'invention : . elle permet le verrouillage dans n'importe quelle position de la tige du vérin ; . le verrouillage est ; . pour une fonction de verrouillage automatique, le dispositif hydraulique selon l'invention est peu onéreux ; . le dispositif hydraulique apporte une grande sécurité dans le maintien de la charge.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, donnée à titre d'exemple et accompagnée des dessins dans lesquels : . la figure 1 est une vue générale schématique en coupe montrant le dispositif de maintien selon l'invention monté sur les branches d'alimentation d'un vérin ; . la figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'une première réalisation du dispositif de maintien ; . les figures 3 et 4 sont respectivement des vues agrandies en coupe longitudinale de la partie centrale du dispositif de maintien dans le cas des deux variantes l'une à clapet conique et l'autre à clapet à étanchéité totale, avec clapets représentés à l'état fermé ; . la figure 5 est une vue générale schématique en coupe montrant la variante simplifiée du dispositif de maintien selon l'invention montée sur les branches d'alimentation d'un vérin avec clapets représentés à l'état fermé ; . la figure 6 est une vue en coupe longitudinale de la variante simplifiée du dispositif de maintien.

Le dispositif de maintien en position de la tige d'un vérin hydraulique 1 se présente sous la forme d'un ensemble d'isolement 2 monté entre une branche 3 et une autre branche 4 d'alimentation en fluide moteur respectivement d'une chambre de rentrée 5 et d'une chambre de sortie 6 d'une tige 7 du vérin hydraulique 1.

Cet ensemble d'isolement 2 forme un bloc hydraulique 8 renfermant une chambre-sas 9 appelée pour des raisons de commodité simplement sas. Ce sas présente un orifice inférieur 10 pourvu d'un clapet anti-retour primaire 11 en liaison hydraulique avec la chambre de sortie 6 de la tige 7 du vérin et en regard, un orifice supérieur 12 pourvu d'un clapet anti-retour de sécurité 13 en communication hydraulique avec une

entrée hydraulique 14 prolongée par un canal transversal 15 d'alimentation en fluide moteur de la chambre de sortie 6 à partir de l'entrée hydraulique 14.

Les clapets anti-retour primaire 11 et de sécurité 13 sont distincts physiquement et montés passants dans le sens du haut vers le bas des figures, c'est-à-dire dans le sens d'alimentation de la chambre de sortie 6 de la tige 7 à partir de l'arrivée hydraulique 14.

De façon avantageuse, le clapet primaire 11 est réalisé sous la forme d'un clapet anti-retour à bille 16 forcée en rappel de fermeture contre un siège de forme adaptée par exemple conique 17 traversé en son centre par 1'orifice inférieur 10. La force de rappel est engendrée par un ressort de rappel 18 emprisonné dans un logement 19 au niveau de l'extrémité inférieure du bloc d'isolement 2.

Le clapet anti-retour de sécurité 13 est réalisé selon une première variante sous la forme d'un corps tronconique 20 à surface conique active en contact en position de fermeture avec un rebord circulaire 21 d'un épaulement annulaire 22 traversé en son centre par l'orifice supérieur 12.

Le clapet de sécurité 13 s'ouvre classiquement et automatiquement par la pression incidente.

L'ouverture du clapet de sécurité 13 peut tre commandée par un moyen extérieur au bloc d'isolement 2 par exemple par la force motrice du fluide hydraulique sous pression alimentant la chambre de rentrée de la tige ou tout autre moyen. Elle provoque en plus en cascade l'ouverture commandée du clapet primaire 11.

Pour ce faire, le clapet de sécurité 13 se prolonge vers le bas par une tige inférieure de commande 23 qui porte, enfilé sur sa surface latérale,

un ressort de rappel 24 en position de fermeture. Cette tige de commande 23 se termine par une extrémité libre à front droit de poussée qui peut traverser l'orifice inférieur 10 du sas 9 pour déplacer par poussée le corps du clapet primaire 11 en ouverture, c'est-à-dire en éloignement de son siège 17 à 1'encontre de la force élastique de rappel fournie par le ressort 18.

S'agissant de deux pièces séparées, il existe un jeu 25 entre l'extrémité de la tige 23 et la bille 16 du clapet primaire 11 et donc une indépendance de mouvement entre les deux clapets.

Le clapet de sécurité 13 est solidaire d'un moyen de ralentissement de sa course en rappel de fermeture afin de différer sa fermeture par rapport à celle du clapet primaire 11. On peut ainsi garantir l'absence de pression dynamique importante et donc de débit dans le sas 9 pendant la phase de fermeture du clapet de sécurité 13.

Cette caractéristique permet notamment d'envisager l'utilisation d'un joint pour parfaire l'étanchéité et accroître ainsi l'efficacité du clapet de sécurité. Ce type de clapet avec joint sera appelé clapet à étanchéité totale 26. Il constitue le moyen idéal de fermeture du sas 9 et de garantie renforcée du maintien en position sous charge de la tige du vérin.

Cette variante est représentée sur la figure 4 sous la forme d'un clapet à étanchéité totale 26 à joint 27 par exemple torique reposant sur un siège en forme de gorge 28.

Ces clapets à étanchéité totale sont peu résistants à une pression dynamique en raison des risques d'extrusion du joint qu'elle peut provoquer.

Pour un autre exemple de réalisation d'un clapet à étanchéité totale on pourra envisager que la surface conique du corps du clapet de sécurité 13 représenté sur la figure 3, soit partiellement ou totalement garnie d'un revtement ou d'un joint

d'étanchéité qui viendra se presser en contact d'étanchéité sur l'épaulement 22 avantageusement chanfreiné à cet effet.

Un des mérites de l'invention concerne la possibilité d'utilisation d'un clapet à étanchéité totale par exemple tel que 26 pour le deuxième clapet dit de sécurité 13 en raison de l'absence de pression dynamique au droit du siège lors de la fermeture du clapet.

Le moyen de ralentissement de la course retour du clapet de sécurité 13 se matérialise dans 1'exemple représenté sous la forme d'une liaison mécanique supérieure composite 29 constituant un équipage mobile guidé. Cette liaison mécanique supérieure composite 29 se compose de trois parties libres en mouvement guidées les unes par rapport aux autres. On distingue la partie supérieure formée d'un piston-poussoir 30 monté étanche par un joint 31, piston-poussoir qui se déplace le long d'une chambre 32 ouverte à l'atmosphère par un évent 33 débouchant sur une face du bloc d'isolement 2.

On remarque ensuite une masselotte 34 libre en coulissement dans un alésage-guide 35 prévu dans une pièce rapportée 36. L'extrémité supérieure 37 de cette masselotte 34 est en contact avec la face inférieure du piston-poussoir 30.

La masselotte 34 de la liaison mécanique composite 29 comporte un joint d'étanchéité 38 au voisinage de son extrémité inférieure réalisant l'étanchéité de ce segment par rapport à la chambre 32 dans laquelle se déplace le piston-poussoir 30.

L'équipage mobile supérieur se compose d'un dernier segment 39 en forme de tige solidaire du corps du clapet. Cette tige 39 présente vers le haut une extrémité supérieure de forme cylindrique formant un piston d'extrémité 40 coulissant avec jeu le long de l'alésage-guide 35 formé dans la pièce rapportée 36.

Cette pièce rapportée 36 délimite latéralement avec le bloc d'isolement 2 une chambre annulaire 41 par laquelle arrive l'huile moteur qui agit sur le corps du clapet de sécurité 13.

Les extrémités en regard de la masselotte 34 et du piston d'extrémité 40 sont séparées par un espace formant avec la paroi latérale de l'alésage-guide une chambre-réservoir 42 pleine d'huile utilisée comme tampon amortisseur.

Le piston-poussoir 30 actionne en ouverture le clapet de sécurité 13 par un déplacement moteur vers le bas provenant d'un moyen de commande par exemple la force engendrée par la pression du fluide moteur de la chambre de rentrée 5 de la tige 7 du vérin qui s'exerce sur la face supérieure du piston-poussoir 30 placée dans le conduit d'alimentation de cette chambre de rentrée.

La commande en ouverture du clapet de sécurité 13 peut provenir d'un autre moyen ou d'une autre source motrice.

L'effet amortisseur résulte de la présence d'huile contenu dans la chambre-réservoir 42 formant tampon et qui sera expulsée progressivement hors de cette chambre-réservoir 42 lors de la course retour du clapet de sécurité 13 en rappel de fermeture. En effet, 1'huile va tre chassée de cette chambre par laminage le long du piston d'extrémité 40 en raison du jeu existant entre celui-ci et son alésage-guide 35.

L'effet amortisseur résulte également du frottement visqueux de la tige du clapet de sécurité dans l'huile. Cet effet amortisseur peut tre utilisé conjointement avec une répartition adaptée de la différence de raideur des ressorts de rappel des clapets ou avec des variations géométriques des composants hydrauliques. L'un ou l'autre de ces paramètres peut tre utilisé isolément ou en combinaison.

Le sas 9 communique hydrauliquement par un canal 43 avec un capteur ou un détecteur 44 sensible à la pression, par exemple un manocontact inséré dans un circuit électrique ou électronique dont le signal électrique est exploité pour signaler une fuite par un moyen avertisseur visuel, sonore ou autre.

On a représenté sur la figure 2 le bloc mécanique 45 du manocontact 44 et ses deux broches de sortie 46 et 47 pour son raccordement électrique avec le circuit d'exploitation.

Dans le cas d'un vérin hydraulique à simple effet, l'actionnement du clapet de sécurité est assuré par un moyen quelconque indépendant, par exemple électromécanique, électromagnétique ou tout autre moyen.

Par ailleurs, le dispositif de maintien selon l'invention est parfaitement réversible en ce qui concerne les branchements d'alimentation. Ainsi, la sortie du bloc d'isolement 2 peut tre reliée à la chambre de rentrée 5 et inversement, la chambre de sortie 6 peut tre reliée directement à une source de pression.

On expliquera tout d'abord le fonctionnement du vérin 1 en déplacement de sa tige 7 pour des besoins de levage ou d'abaissement, puis le fonctionnement du bloc d'isolement 2 en maintien de position sous charge correspondant à la hauteur d'élévation souhaitée.

La commande en sortie de la tige 7 du vérin s'effectue par l'envoi par exemple d'une pression calibrée à l'entrée hydraulique 14 du bloc hydraulique 8. Cette pression motrice ouvrira automatiquement l'un après l'autre les deux clapets 13 et 11 à 1'encontre de la force de rappel de chacun des ressorts 24 et 18 et viendra ensuite alimenter la chambre de sortie 6 de la tige. On coupera la pression lorsque la tige 7 du vérin atteindra une longueur de sortie voulue.

Aussitôt la pression coupée, les forces de

rappel des ressorts 18 et 24 jusque là dépassées par la force engendrée par la pression motrice, tendent à repousser les clapets 11 et 13 en position de fermeture.

L'amortissement du clapet de sécurité produira son effet en vue de garantir le retard souhaité entre les fermetures des deux clapets c'est-à- dire la fermeture différée du clapet de sécurité 13 par rapport à celle du clapet primaire 11. La pression relative dans le sas sera alors sensiblement nulle.

Lors d'une fuite éventuelle du clapet primaire 11, qui ne peut se produire pour des raisons mécaniques qu'au moment de la fermeture de ce clapet, la pression statique régnant dans le sas deviendra rapidement supérieure au seuil de calibrage du manocontact 44 et déclenchera l'alerte.

Cette augmentation de pression atteindra vite une valeur d'équilibre correspondant à la neutralisation du débit de fuite car le clapet de sécurité 13 assure alors l'étanchéité à lui seul.

Pour actionner la tige du vérin en rentrée, on envoie la pression dans la chambre de rentrée 5.

Celle-ci arrivant au piston-poussoir 30 l'actionnera vers le bas, provoquant par déplacement de l'équipage mobile l'ouverture en série, l'un après l'autre, des clapets 13 puis 11 afin de libérer le fluide hors de la chambre de sortie 6 à travers le sas 9.

Les figures 5 et 6 se rapportent à une variante simplifiée du dispositif de maintien en position d'une charge selon l'invention dans laquelle les fonctions générales sont conservées et mises en oeuvre par les mmes moyens ou des moyens équivalents.

La surveillance de la pression dans la chambre-sas 9 s'est avérée non indispensable.

Par ailleurs, la chambre située sous le piston-poussoir 30 ne communique plus avec l'extérieur, mais avec l'arrivée du fluide moteur de montée de la

tige 7 du vérin hydraulique.

Les éléments et organes principaux restent maintenus fonctionnellement identiques et comportent en général les mmes références.

Pour la commodité du lecteur, il est apparu souhaitable de redonner ci-après une brève description d'ensemble.

Le dispositif de maintien en position selon l'invention s'applique principalement mais non exclusivement à un vérin hydraulique 1 soutenant une charge portée par un support en vue de son levage et abaissement et de son maintien en toute sécurité dans une position donnée.

Le dispositif de maintien en position est un ensemble hydraulique d'isolement 2 sous la forme d'un bloc hydraulique 8 monté entre deux branches 3 et 4 d'alimentation en fluide moteur respectivement de la chambre de rentrée 5 et la chambre de sortie 6 de sa tige 7 dans le cas d'un vérin à double effet.

Le bloc hydraulique 8 renferme une chambre- sas 9 comportant un orifice inférieur 10 à clapet anti- retour primaire 11 en liaison avec la chambre de sortie 6 et un orifice supérieur 12 pourvu du clapet anti- retour de sécurité 13 en communication hydraulique avec une entrée hydraulique 14 prolongée par un canal transversal 15. Les clapets 11 et 13 sont montés passants du haut vers le bas des figures.

Dans la réalisation représentée, le clapet primaire 11 est à bille 16 rappelée élastiquement en position de fermeture contre son siège par un ressort 18.

Le clapet de sécurité 13 dans la réalisation représentée pour cette variante est du type à corps plat 48 circulaire à épaulement de diamètre inférieur à celui de son logement 49.

Il comporte une gorge annulaire 50 dans laquelle est logé un joint d'étanchéité 51 par exemple

torique. Il est rappelé élastiquement en position de fermeture contre son siège par un ressort coaxial 52 de rappel monté sur la naissance de la tige de commande 23 dont l'extrémité inférieure peut traverser l'orifice inférieur 10 en vue d'une action mécanique de poussée sur la bille 16.

Ce clapet 13 à étanchéité totale permet de garantir le maintien en position de la charge.

Comme déjà indiqué, le jeu 25 existant entre l'extrémité inférieure de la tige 23 et la bille 16 détermine un degré de liberté de mouvement entre les deux clapets et introduit dans le mode commandé le retard à l'ouverture du clapet primaire 11 provoquée par l'ouverture du clapet de sécurité 13.

La sécurité du maintien en position est donnée par le clapet 13. Cependant, l'efficacité de ce clapet de sécurité dépend de la tenue de son joint après un nombre important de manoeuvres.

La fiabilité de ce joint résulte de la fermeture du clapet sous débit faible et de préférence quasi nul.

Ces conditions sont réalisées si l'on peut assurer dans tous les cas la fermeture postérieure du clapet de sécurité 13 par rapport au clapet primaire 11.

Cette caractéristique résultait dans les variantes ci-dessus notamment d'un ralentissement approprié à la fermeture du clapet de sécurité 13 par un moyen de ralentissement qui consistait à fractionner l'équipage supérieur mobile en une masselotte 34 libre en coulissement axial dont l'extrémité supérieure était en contact avec la base d'un piston-poussoir 30 se déplaçant le long d'une chambre 32 ouverte à l'atmosphère.

L'extrémité inférieure de la masselotte 34 se trouvait en regard de l'extrémité d'un piston 40 solidaire du corps du clapet à travers une chambre-

réservoir 42 remplie d'huile utilisée comme tampon amortisseur.

Dans la variante présentement décrite et représentée sur les figures 5 et 6, il n'existe plus de masselotte 34 constituant un intermédiaire mécanique mobile entre la clapet de sécurité 13 et le piston- poussoir 30 d'actionnement.

Comme dans les variantes précédentes, la fonction de ralentissement permettant une fermeture différée des deux clapets peut tre obtenue par différents moyens pris isolément ou en combinaison à savoir : les raideurs différentes des deux ressorts de rappel des clapets, le frottement visqueux de la tige du clapet 13 dans la chambre-sas 9 et de façon générale l'amortissement de la tige dans 1'huile et la conformation et les dimensions des composants hydrauliques.

Les modifications qui se traduisent par des changements de références sont les suivantes.

Le canal transversal 15 de l'entrée hydraulique 14 présente une dérivation 53 vers une chambre-tampon 54 située sous le piston-poussoir 30. De ce fait, cette chambre-tampon 54 ne possède plus de communication avec l'extérieur par un évent. Elle est reliée à l'entrée 14 et remplie d'huile sous pression.

En conséquence le risque de corrosion qui provenait de sa communication constante avec l'extérieur est totalement éliminé.

Lors de la commande en descente de la tige du piston du vérin par le conduit 3, l'entrée 14 provenant de la ligne d'alimentation 55 de la chambre 6 du vérin à travers le dispositif selon l'invention se trouve reliée à la bâche en mme temps que la chambre-tampon 54. Le déplacement commandé du piston-poussoir 30 vers le bas par la pression du fluide venant du conduit 3, provoque l'ouverture du clapet de sécurité 13 puis consécutivement, par exemple par la tige 23, après

contact mécanique de poussée celle du clapet primaire 11.

La remontée du piston-poussoir 30 est garantie par un ressort de rappel 56.

Un autre avantage de cette particularité concerne l'étanchéité. Les contraintes d'étanchéité sont moins importantes car les fuites alimentent les ligne du circuit hydraulique. La conséquence en est la possibilité de suppression de l'étanchéité entre la chambre-tampon 54 et l'arrivée du conduit 3 à la partie supérieure du piston-poussoir 30 d'une part et celle qui existait entre la tige supérieure 40 du clapet de sécurité 13 et la chambre-tampon 54 d'autre part.

Cet avantage augmente encore la fiabilité du dispositif.

On expliquera ci-dessous le fonctionnement du dispositif de maintien selon l'invention en prenant comme exemple un vérin sous charge. Le fonctionnement sans charge se transpose aisément à partir de celui décrit.

Montée de la tige du vérin sous charge : Le fluide moteur sous pression pénètre dans le bloc hydraulique 8 par les branches 15 et 53 vers le clapet de sécurité 13 et la chambre-tampon 54.

Cette pression suffit à ouvrir en premier le clapet de sécurité 13 puis le clapet anti-retour primaire 11 pour alimenter le vérin par sa chambre 6 de sortie de sa tige 7.

La tige 7 monte avec la charge qu'elle supporte jusqu'au niveau souhaité programmé ou non. La pression est alors coupée et la tige s'immobilise en position. Immédiatement après l'immobilisation, la charge provoque un retour d'huile pendant un temps court.

Le retour rapide d'huile participe au mouvement de retour de la bille du clapet primaire 11

qui vient s'appliquer contre son siège sous 1'effet de la force de rappel élastique.

Dans le cas d'absence de charge, le clapet primaire 11 se ferme sous le seul effet de la force de rappel du ressort.

Le clapet de sécurité 13 se ferme dans un deuxième temps dans la chambre-sas 9 en l'absence de pression en raison de l'isolation provenant de la fermeture préalable du clapet primaire 11. Cette fermeture en l'absence de pression dynamique et donc de débit ménage le joint du clapet de sécurité et évite à celui-ci de sortir de son logement.

Pour garantir cette succession ordonnée des fermetures, on peut jouer sur les différents facteurs déjà mentionnés ci-dessus à savoir : les raideurs différentes des deux ressorts de rappel des clapets, le frottement visqueux de la tige du clapet 13 dans la chambre-sas 9 et de façon générale l'amortissement de la tige dans l'huile et la conformation et les dimensions des composants hydrauliques.

Dans la majorité des cas de montée de la tige sous charge, le débit de refoulement et la force de rappel sont suffisants pour que la bille 16 ferme le clapet primaire 11 avant le clapet de sécurité 13.

Maintien en position de la charge : La sécurité du maintien de la charge en position est garantie par les deux clapets anti-retour.

Le clapet primaire 11 à bille 16 permet par sa fermeture le maintien immédiat de la charge.

En fonctionnement normal la pression dans la chambre-sas 9 est faible.

En cas de défection ou de fuite du clapet primaire 11, si petite soit-elle, le maintien par ce seul clapet n'est plus garanti dans le temps. Cette dérive conduirait à un abaissement non volontaire de la

charge, lent mais dangereux pour le chargement situé en dessous de la plate-forme maintenue par le vérin.

La sécurité du maintien est apportée par le clapet de sécurité 13.

Réalisé avec un joint 51 non soumis au moment de sa fermeture à un débit important préjudiciable à sa tenue, l'étanchéité procurée par le clapet de sécurité est de haute fiabilité.

La charge restera en position pratiquement indéfiniment.

Descente de la tige sous charge : La commande de descente de la tige 7 du vérin sous charge nécessite l'ouverture des deux clapets. La force provoquant l'ouverture est donnée par une pression de commande. Celle-ci peut tre la pression s'exerçant sur l'autre chambre du vérin à double effet ou une pression indépendante de commande ou de pilotage.

Elle s'exerce d'abord sur le piston-poussoir 30 dont le déplacement engendre celui du corps du clapet par contact du piston-poussoir 30 avec l'extrémité de la prolongation supérieure 40 de la tige du clapet de sécurité 13 et par poussée mécanique de translation.

La tige du clapet de sécurité continue à descendre. L'extrémité inférieure de sa tige 23 arrive en contact de poussée avec l'élément d'obturation du clapet primaire et en poursuivant sa course le contraint en ouverture.

On libère ainsi le passage du fluide sous pression vers le conduit 15 et l'entrée 14 qui se trouve reliée à la bâche. Ceci permet d'évacuer le fluide de la chambre 6 vers la bâche à travers la chambre-sas 9 et le conduit 15.

Le clapet de sécurité étant en position

ouverte, son joint ne risque pas de dégradation ou de sortie de son logement.

Arrt de la descente de la tige sous charge : Si l'on coupe l'alimentation en fluide moteur sous pression en 3, la commande en ouverture des clapets n'est plus maintenue et on provoque de la mme façon que ci-dessus un retard à la fermeture du clapet de sécurité 13 par rapport au clapet primaire 11.

L'ensemble de l'équipage mobile dont le piston-poussoir 30 remonte.

Il est important de comprendre que l'on recherche dans cette invention une fermeture du clapet de sécurité sous faible débit d'huile de façon à éviter d'endommager ou de déloger le joint de ce clapet et garantir une grande fiabilité de fonctionnement.

La rentrée de la tige du vérin peut également résulter d'une ouverture autrement commandée des clapets c'est-à-dire indépendante de la pression motrice provoquant la rentrée de la tige.

Pour rentrer la tige on pourrait aussi utiliser la force de gravité provenant de la plate- forme chargée.

Il faut préciser ici que les perfectionnements de simplification décrits qui caractérisent la dernière variante s'appliquent aux variantes précédentes et que toutes les formes techniques de clapets sont possibles.

Bien entendu, à branchement identique, le dispositif selon l'invention peut tre orienté au montage dans le sens contraire de celui représenté sur les figures ou selon toute autre orientation de son support.