Titre : Dispositif d'éclairage intérieur d'un véhicule

La présente invention concerne le domaine de l’éclairage et/ ou de la signalisation lumineuse, et plus particulièrement l’éclairage d’un habitacle de véhicule automobile.

Un tel éclairage intérieur peut être assuré par des dispositifs d’éclairage comprenant un guide de lumière, qui est une pièce à l’intérieur de laquelle des rayons lumineux se déplacent de façon contrôlée, depuis une portion d’entrée à proximité de laquelle est disposée une source lumineuse jusqu’à au moins une face de sortie d’où les rayons lumineux émergent. Au sein du guide de lumière, la propagation des rayons lumineux est contrôlée notamment par des réflexions internes sur différentes faces de ce guide de lumière.

De tels dispositifs d’éclairage peuvent prendre des formes géométriques variées, répondant ainsi à diverses exigences esthétiques. Le guide de lumière permet par exemple d’éclairer des zones difficilement accessibles de l’habitacle du véhicule.

Un même dispositif d’éclairage peut être utilisé pour plusieurs fonctions d’éclairage, par exemple d’éclairage dynamique, d’éclairage d’ambiance, ou encore de rétroéclairage. A cet effet, le dispositif d’éclairage peut comprendre plusieurs guides de lumière, par exemple un pour chaque fonction, ainsi que plusieurs sources de lumière et plusieurs organes de pilotage de ces sources de lumière. La multiplication du nombre de fonctions entraîne cependant une augmentation de composants et plus particulièrement du nombre de sources de lumière et d’organes de pilotage, ce qui conduit à une augmentation des coûts dédiés à l’éclairage intérieur et de façon générale à une surconsommation électrique pour le véhicule automobile considéré.

Une solution visée par l’invention pour contourner ces difficultés techniques est de recourir à un dispositif d’éclairage dans lequel une seule carte de circuit imprimé et une seule ligne de sources de lumière sont nécessaires à un éclairage multifonctions, avec ici trois fonctions d’éclairage différentes. Il est ainsi possible de réduire le nombre de sources de lumières et d’organes de pilotage commandant ces sources de lumière, en utilisant la même source de lumière pour de multiples fonctions, et ainsi de réduire les coûts associés et la consommation du véhicule automobile. La fabrication d’un tel dispositif d’éclairage est par ailleurs simplifiée. La présente invention a ainsi pour principal objet un dispositif d’éclairage intérieur d’un véhicule, comprenant un guide de lumière et un support sur lequel est disposée une ligne de sources de lumière, le guide de lumière comprenant une portion d’entrée de lumière et une pluralité de faces de sortie de lumière, des rayons lumineux émis par la ligne de sources de lumière entrant dans le guide de lumière par la portion d’entrée de lumière et étant transmis à la pluralité de faces de sortie de lumière. Selon l’invention, le guide de lumière présente un embranchement scindant une nappe primaire du guide de lumière en une première nappe comprenant au moins une des faces de la pluralité de faces de sortie de lumière et une deuxième nappe comprenant au moins une autre des faces de la pluralité de faces de sortie de lumière.

Avantageusement, le dispositif d’éclairage comporte une unique ligne de sources de lumière.

Un tel dispositif d’éclairage intérieur peut assurer différentes fonctions d’éclairage, qui sont ici au nombre de trois avec un éclairage dynamique direct, un rétroéclairage à travers un enjoliveur et un éclairage d’ambiance. Des rayons lumineux émis par la ligne de sources de lumière se propagent au sein du guide de lumière et ressortent de celui-ci par la pluralité de faces de sortie de lumière, dont chacune est dédiée à l’une de ces fonctions d’éclairage. A cet effet, le guide de lumière est réalisé en un matériau configuré pour conduire les rayons lumineux par transmission interne au guide de lumière. On comprend ainsi que le matériau en lequel est réalisé le guide de lumière est un matériau transparent ou translucide. Un tel matériau peut notamment être du polyméthacrylate de méthyle (PMMA) ou du polycarbonate.

Le guide de lumière selon l’invention présente une nappe primaire qui se divise en deux au niveau de l’embranchement, formant ainsi la première nappe et la deuxième nappe, chacune comprenant au moins l’une des faces de la pluralité de faces de sortie de lumière. Un tel guide de lumière dispose ainsi de plusieurs faces de sortie de lumière bien que le dispositif d’éclairage ne soit équipé que d’une seule ligne de sources de lumière produisant les rayons lumineux.

Chacune des nappes peut présenter un profil courbé, c’est-à-dire présenter une courbure entre la portion d’entrée de lumière et l’embranchement pour la nappe primaire, ou entre cet embranchement et l’une des faces de sortie de lumière pour la première nappe et la deuxième nappe. Selon une caractéristique de l’invention, la nappe primaire comprend un versant supérieur et un versant inférieur, la première nappe constituant un prolongement du versant supérieur et la deuxième nappe constituant un prolongement du versant inférieur.

On comprend ici que le versant supérieur correspond à une face supérieure et le versant inférieur à une face inférieure, ce versant supérieur étant disposé à une distance plus éloignée du sol sur lequel repose le véhicule équipé du dispositif d’éclairage que le versant inférieur. La première nappe est disposée dans le prolongement du versant supérieur ; de ce fait, elle est à une distance plus éloignée du sol que la deuxième nappe, qui est dans le prolongement du versant inférieur. On entend par « prolongement », le fait qu’une face du guide de lumière qui comprend le versant supérieur comprend également une face de la première nappe, et inversement qu’une face du guide de lumière qui comprend le versant inférieur comprend également une face de la deuxième nappe.

Versant supérieur et versant inférieur définissent un volume de la nappe primaire au sein duquel les rayons lumineux se déplacent. Ils permettent de définir une direction moyenne de ces rayons lumineux qui s’inscrit dans un plan sensiblement équidistant à ce versant supérieur et à ce versant inférieur.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la pluralité de faces de sortie de lumière comprend trois faces de sortie de lumière parmi lesquelles une première face de sortie de lumière, une deuxième face de sortie de lumière et une troisième face de sortie de lumière, la première nappe comprenant la première face de sortie de lumière et la deuxième nappe comprenant la deuxième face de sortie de lumière et la troisième face de sortie de lumière. Les trois faces de sortie de lumière sont ainsi distinctes les unes par rapport aux autres.

Ainsi, les rayons lumineux participant à l’éclairage dynamique direct sortent du guide de lumière par la première face de sortie de lumière, les rayons lumineux nécessaires au rétroéclairage quittent le guide de lumière par la deuxième face de sortie de lumière, et les rayons lumineux contribuant à l’éclairage d’ambiance empruntent la troisième face de sortie de lumière de ce guide de lumière.

Selon une caractéristique de l’invention, la première face de sortie de lumière relie une face supérieure de la première nappe à une face inférieure de la première nappe, une distance mesurée entre cette face supérieure et cette face inférieure constituant une épaisseur de la première nappe, un angle mesuré entre la face inférieure de la première nappe et une surface neutre de la nappe primaire du guide de lumière étant inférieur à 45 O

Une telle épaisseur peut ainsi correspondre à la longueur d’un segment mesuré perpendiculairement à une droite qui tangente la face supérieure et/ ou la face inférieure de la première nappe. La surface neutre est sensiblement équidistante au versant supérieur et au versant inférieur de la nappe primaire. Un angle mesuré entre cette surface neutre et la face inférieure de la première nappe est inférieur à 45 ° ; une telle valeur d’angle permet de s’assurer qu’une quantité de rayons lumineux nécessaire à la fonction d’éclairage dynamique est directement dirigée vers la première nappe. Pour les modes de réalisation où la première nappe comporterait une courbure, la valeur de l’angle peut être mesurée relativement à une droite tangente à la face inférieure, prise au niveau de l’embranchement.

Selon une autre caractéristique de l’invention, la troisième face de sortie de lumière relie la deuxième face de sortie de lumière à une face opposée, une distance mesurée entre cette deuxième face de sortie de lumière et cette face opposée constituant une épaisseur de la deuxième nappe, un angle mesuré entre la deuxième face de sortie de lumière et la surface neutre de la nappe primaire du guide de lumière étant inférieur à 90 °.

Dans un premier mode de réalisation l’angle est strictement inférieur à 45 °, et dans un second mode de réalisation l’angle sera compris entre 45 ° et 90 °.

Similairement à l’épaisseur de la première nappe, cette épaisseur peut correspondre à la longueur d’un segment mesuré perpendiculairement à une droite qui tangente à la fois à la face supérieure et/ ou à la face inférieure de la première nappe. La surface neutre de cette nappe primaire est sensiblement équidistante à son versant supérieur et à son versant inférieur. Un angle mesuré entre cette surface neutre et la deuxième face de sortie de lumière est inférieur à 90 ° ; une telle valeur d’angle permet de s’assurer qu’une quantité de rayons lumineux nécessaire aux fonctions de rétroéclairage et d’éclairage d’ambiance est dirigée vers la deuxième nappe. Pour les modes de réalisation où la deuxième nappe comporterait une courbure, la valeur de l’angle peut être mesurée relativement à une tangente à la deuxième face de sortie de lumière, prise au niveau de l’embranchement. Selon une caractéristique, le guide de lumière comprend au moins une face de réflexion configurée pour réfléchir les rayons lumineux provenant de la ligne de sources de lumière en direction de la deuxième nappe.

Une telle face de réflexion peut être disposée au voisinage de l’embranchement, en reliant le versant supérieur de la nappe primaire à la face supérieure de la première nappe. Elle s’étend tout le long d’une dimension d’extension principale du guide de lumière. Cette face de réflexion permet de diriger les rayons lumineux vers la deuxième nappe et donc vers les deuxième et troisième faces de sortie de lumière, le dispositif d’éclairage selon l’invention ne nécessitant qu’une ligne de sources de lumière pour réaliser les trois fonctions d’éclairage précitées. Les rayons qui ne sont pas réfléchis par la face de réflexion se propage dans la première nappe.

Selon une caractéristique de l’invention, le guide de lumière présente une ligne de jonction entre la face de réflexion et la face supérieure de la première nappe, cette ligne de jonction étant disposée entre des plans dans lesquels s’inscrivent le versant supérieur et le versant inférieur de la nappe primaire.

Cette ligne de jonction s’étend sur tout le long de la dimension d’extension principale du guide de lumière, au croisement entre la face de réflexion et la face supérieure de la première nappe. La ligne de jonction est disposée entre le plan dans lequel s’inscrit le versant supérieur et celui où s’inscrit le versant inférieur, c'est-à-dire dans un prolongement de l’épaisseur de la nappe primaire.

Selon une autre caractéristique de l’invention, l’embranchement présente un point de séparation entre la face inférieure de la première nappe et la deuxième face de sortie de lumière, ce point de séparation étant disposé dans le plan dans lequel s’inscrit le versant inférieur de la nappe primaire.

Alternativement, ce point de séparation est disposé en dehors de l’épaisseur de la nappe primaire, en dessous du versant inférieur de cette nappe primaire.

Selon encore une autre alternative, le point de séparation est disposé entre les plans dans lesquels s’inscrivent le versant supérieur et le versant inférieur de la nappe primaire.

Ce point de séparation est à une interface entre la face inférieure de la première nappe et la deuxième face de sortie de lumière de la deuxième nappe. Il est disposé, selon un premier exemple, dans le plan dans lequel s’inscrit le versant inférieur de la nappe primaire, selon un deuxième exemple en dessous du versant inférieur de la nappe primaire, ou dans un troisième exemple entre le plan dans lequel s’inscrit le versant supérieur et celui où s’inscrit le versant inférieur, c'est-à-dire comme pour la ligne de jonction dans un prolongement de l’épaisseur de la nappe primaire. Il peut en outre exister une multitude de points de séparation, disposés tout le long de la dimension d’extension principale du guide de lumière.

Selon une caractéristique de l’invention, un angle entre la face opposée et la surface neutre, mesuré d’un côté de la deuxième nappe en regard du versant inférieur de la nappe primaire, est supérieur à 90 °.

Selon un mode de réalisation particulier, l’épaisseur de la première nappe est inférieure à l’épaisseur de la nappe primaire.

Une telle différence d’épaisseur s’explique par la réduction de l’épaisseur de la première nappe qui résulte de l’existence de la face de réflexion.

Selon une caractéristique de l’invention, l’aire de l’une quelconque de la face supérieure et de la face inférieure de la première nappe est inférieure à l’aire de l’une quelconque de la deuxième face de sortie et de la face opposée de la deuxième nappe.

Selon une caractéristique, la ligne de sources de lumière comprend au moins une diode électroluminescente RVB configurée pour changer de couleur.

Les diodes électroluminescentes RVB sont un assemblage de diodes monochromes, capables de produire des rayons lumineux d’une unique couleur, notamment le rouge, le vert et le bleu. Ces couleurs peuvent être mélangées pour former d’autres couleurs, de manière statique ou dynamique, et notamment du blanc.

Selon une caractéristique, le versant supérieur de la nappe primaire présente un moyen de mixage configuré pour mélanger les rayons lumineux émis par la ligne de sources de lumière.

Lorsque les rayons lumineux sont issus de sources de lumières qui sont composées de diodes électroluminescentes RVB, ces couleurs nécessitent une certaine distance au sein du guide de lumière pour pouvoir se mélanger, pour donner d’autres couleurs et particulièrement une couleur blanche. Un tel moyen de mixage permet de réduire cette distance en améliorant ce mélange des rayons lumineux le tout dans un encombrement réduit. Selon une caractéristique de l’invention, le moyen de mixage comprend une succession de bandeaux bombés, alignés le long de la nappe primaire du guide de lumière.

Cette forme bombée des bandeaux, par exemple convexe ou concave, aide à améliorer l’homogénéité des rayons lumineux en dépit d’une courte distance de propagation. Ce sont donc des artifices permettant de réduire la distance nécessaire au mélange des couleurs, en fragmentant les modes de propagation. L’encombrement du guide de lumière dans sa globalité est ainsi réduit, ce qui facilite son installation dans un véhicule.

L’invention concerne par ailleurs un panneau d’un intérieur de véhicule comprenant un dispositif d’éclairage tel que décrit précédemment.

Selon une caractéristique de l’invention, le panneau comprend un support et un enjoliveur, le dispositif d’éclairage étant disposé entre ce support et cet enjoliveur, la deuxième face de sortie de lumière du guide de lumière étant disposée en regard de l’enjoliveur.

Ainsi, le dispositif d’éclairage est disposé entre d’une part le support du panneau, et d’autre part l’enjoliveur. La deuxième face de sortie de lumière, par laquelle des rayons lumineux sortent du guide de lumière, est recouverte par l’enjoliveur, ce dernier étant transparent ou translucide.

Selon une autre caractéristique de l’invention, l’enjoliveur présente au moins un motif rendu visible par l’allumage de la ligne de sources de lumière.

On comprend ainsi que l’allumage de la ligne de sources de lumière émet des rayons lumineux qui rendent visible le motif au travers de l’enjoliveur.

D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit d’une part, et d’exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins annexés d’autre part, sur lesquels :

[Fig. 1] illustre, schématiquement, un dispositif d’éclairage selon l’invention, selon une vue en perspective ;

[Fig. 2] est une vue de coupe du dispositif d’éclairage selon un premier mode de réalisation ;

[Fig. 3] est une vue de coupe du dispositif d’éclairage selon un deuxième mode de réalisation ; [Fig. 4] est une vue en perspective du dispositif d’éclairage de la figure 2 ;

[Fig. 5] illustre, schématiquement, un panneau d’un ouvrant de véhicule équipé du dispositif d’éclairage de la figure 1.

Les caractéristiques, variantes et les différentes formes de réalisation de l’invention peuvent être associées les unes avec les autres, selon diverses combinaisons, dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes par rapport aux autres. On pourra notamment imaginer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites par la suite de manière isolée des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique et/ ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieur.

Sur les figures, les éléments communs à plusieurs figures conservent la même référence.

Dans la description détaillée qui va suivre, les dénominations « longitudinale », « transversale » et « verticale » se réfèrent à l’orientation d’un dispositif d’éclairage intérieur d’un véhicule selon l’invention. Une direction longitudinale correspond à une direction d’extension principale du dispositif d’éclairage, cette direction longitudinale étant parallèle à un axe longitudinal L d’un repère L, V, T illustré sur les figures. Une direction verticale correspond à une direction perpendiculaire au sol sur lequel repose le véhicule équipé du dispositif d’éclairage, cette direction verticale étant parallèle à un axe vertical V du repère L, V, T et cet axe vertical V étant perpendiculaire à l’axe longitudinal L. Enfin, une direction transversale correspond à une direction parallèle à un axe transversal T du repère L, V, T, cet axe transversal T étant perpendiculaire à l’axe longitudinal L et à l’axe vertical V.

La figure 1 illustre ainsi, schématiquement, un dispositif d’éclairage 1 selon l’invention selon une vue en perspective, un tel dispositif d’éclairage 1 étant destiné à éclairer un habitacle d’un véhicule, notamment un véhicule automobile. Le dispositif d’éclairage 1 comprend un guide de lumière 2 dont une direction d’extension principale correspond à une direction longitudinale. Ce guide de lumière 2 est configuré pour éclairer l’habitacle du véhicule automobile de préférence selon un éclairage dynamique ou évolutif ; le guide de lumière 2 est à cet effet réalisé en un matériau configuré pour conduire des rayons lumineux par transmission interne à ce guide de lumière 2. Un tel matériau, transparent ou translucide, peut par exemple être du polyméthacrylate de méthyle ou du polycarbonate.

Le dispositif d’éclairage 1 comporte un support porteur d’une carte de circuit imprimé 4, qui s’étend principalement selon la direction longitudinale. Cette carte de circuit imprimé 4 porte une ligne de sources de lumière 6, qui sont à l’origine des rayons lumineux qui se propagent au sein du guide de lumière 2. Les sources de la ligne de sources de lumière 6 sont alignées et disposées à intervalles réguliers ou irréguliers sur la carte de circuit imprimé 4. La ligne de sources de lumière 6 est ici unique, c'est-à-dire que le dispositif d’éclairage 1 ne comporte qu’une seule ligne de sources de lumière 6 dont les rayons lumineux participent à trois fonctions d’éclairage différentes, à savoir un éclairage dynamique direct, un rétroéclairage et un éclairage d’ambiance.

Cette ligne de sources de lumière 6 est disposée en regard d’une portion d’entrée de lumière 8 qui correspond à une portion du guide de lumière 2 par laquelle les rayons lumineux issus de la ligne de sources de lumière 6 entrent dans le guide de lumière 2. Une telle portion d’entrée de lumière 8 peut comprendre une face unique disposée sensiblement parallèlement à la carte de circuit imprimé 4, comme c’est le cas sur la figure 1, ou une pluralité de faces distinctes toutes disposées sensiblement parallèlement à la carte de circuit imprimé 4 comme c’est le cas sur la figure 4, ces faces pouvant alors être séparées les unes des autres par des fentes traversantes qui s’étendent au sein du guide de lumière 2.

Selon l’invention, le guide de lumière 2 comprend une nappe primaire 10, cette nappe primaire 10 comprenant la portion d’entrée de lumière 8 à l’une de ses extrémités transversales. La nappe primaire 10 correspond à une portion du guide de lumière qui s’étend, au moins en partie, sensiblement perpendiculairement à la carte de circuit imprimé 4 et à distance de celle-ci, tel que visible notamment en figure 1. La nappe primaire 10 peut en outre présenter une courbure, de telle sorte que l’extrémité transversale opposée à l’extrémité transversale qui comprend la portion d’entrée de lumière 8 est dirigée soit en direction du sol sur lequel repose le véhicule équipé du dispositif d’éclairage 1, soit vers un pavillon du véhicule selon les modes de réalisation choisis. Une nappe primaire 10 présentant une telle courbure est notamment visible aux figures 2 et 4.

La nappe primaire 10 est délimitée verticalement par un versant supérieur 12 et un versant inférieur 14, qui correspondent respectivement à une face supérieure et une face inférieure de cette nappe primaire 10. Ce versant supérieur 10 est disposé à une distance plus éloignée du sol sur lequel repose le véhicule équipé du dispositif d’éclairage 1 que ne l’est le versant inférieur 14. Versant supérieur 12 et versant inférieur 14 délimitent entre eux un volume au sein duquel peuvent transiter les rayons lumineux émis par la ligne de sources de lumière 6. Une surface neutre de la nappe primaire 10, sensiblement équidistante à ce versant supérieur 12 et à ce versant inférieur 14 et représentée sur la figure 1 en pointillés, définit par ailleurs une direction moyenne de ces rayons lumineux.

Au niveau de l’extrémité transversale de la nappe primaire 10 opposée à l’extrémité transversale qui comprend la portion d’entrée de lumière 8, le guide de lumière 2 présente un embranchement 16. Cet embranchement 16 scinde la nappe primaire 10 en deux, de sorte à former une première nappe 18 et une deuxième nappe 20 qui s’étendent toutes deux à distance de la nappe primaire 10. La première nappe 18 est ainsi dans le prolongement du versant supérieur 12, tandis que la deuxième nappe 20 est dans le prolongement du versant inférieur 14 ; de ce fait, la première nappe 18 est disposée à une distance du sol plus importante que la deuxième nappe 20. Ces première et deuxième nappes 18, 20 sont issues de matière avec la nappe primaire 10, c'est-à-dire qu’elles forment un ensemble monobloc.

Chacune de la première nappe 18 et de la deuxième nappe 20 présente au moins une face de sortie de lumière, qui est une face par laquelle les rayons lumineux quittent le guide de lumière. Ainsi, la première nappe 18 comprend une première face de sortie de lumière 22, tandis que la deuxième nappe 20 présente une deuxième face de sortie de lumière 24 et une troisième face de sortie de lumière 26. Les rayons lumineux participant à l’éclairage dynamique sortent du guide de lumière 2 par la première face de sortie de lumière 22, les rayons lumineux nécessaires au rétroéclairage quittent le guide de lumière 2 par la deuxième face de sortie de lumière 24 et les rayons lumineux contribuant à l’éclairage d’ambiance empruntent la troisième face de sortie de lumière 26 de ce guide de lumière 2. On comprend que l’embranchement 16 permet au guide de lumière 2, à partir d’une unique ligne de sources de lumière 6, de participer à ces trois fonctions d’éclairage différentes en orientant les rayons lumineux vers chacune de ces faces de sortie de lumière 22, 24, 26.

La première face de sortie de lumière 22 correspond à une portion de la première nappe 18 qui est la plus à distance de l’embranchement 16 et donc de la nappe primaire 10. Cette première face de sortie de lumière 22 permet de relier deux autres faces de la première nappe 18, ici une face supérieure 28 et une face inférieure 30. À l’instar des versants supérieur et inférieur 12, 14 de la nappe primaire 10, la face supérieure 28 et la face inférieure 30 permettent de délimiter transversalement la première nappe 10, la face supérieure 28 étant à une distance du sol plus importante que la face inférieure 30.

De la même façon, la troisième face de sortie 26 correspond à une face de la deuxième nappe 20 la plus éloignée de l’embranchement 16. Elle est ainsi disposée à une extrémité verticale du guide de lumière 2 qui est la plus rapprochée du sol lorsque le dispositif d’éclairage 1 équipe le véhicule. Cette troisième face de sortie 26 permet de relier l’une à l’autre la deuxième face de sortie 24 et une face opposée 32, qui délimitent longitudinalement la deuxième nappe 20. De ce fait, la deuxième face de sortie 24 et la face opposée 32 peuvent présenter au moins une portion qui s’étend sensiblement parallèlement au support et à la carte de circuit imprimé 4.

La première nappe 18 et la deuxième nappe 20 présentent des dimensions différentes ; ainsi, une aire de l’une quelconque de la face supérieure 28 et de la face inférieure 30 de la première nappe 18 est inférieure à une aire de l’une quelconque de la deuxième face de sortie de lumière 24 et de la face opposée 32 de la deuxième nappe 20.

Première face de sortie de lumière 22 et troisième face de sortie de lumière 26 forment des lignes de lumière. On comprend qu’en raison de la forme de ces faces 22, 26, qui sont toutes deux sensiblement longilignes, les rayons lumineux émis par la ligne de sources de lumière 6 forment au sortir de la première nappe 18 et de la deuxième nappe 20 une ligne de lumière. A l’inverse, la deuxième face de sortie de lumière 24 de la deuxième nappe 20 formant une surface étendue, les rayons lumineux qui quittent cette deuxième nappe 20 par cette deuxième face de sortie de lumière 24 ne forment pas une ligne de lumière, mais plutôt une zone ou une surface éclairée.

A l’instar de la nappe primaire 10, chacune de la première nappe 18 et de la deuxième nappe 20 peut présenter une courbure, comme visible notamment en figure 2. Une telle courbure pourra être disposée entre l’embranchement 16 et la première face de sortie de lumière 22 pour la première nappe 18, et entre cet embranchement 16 et la troisième face de sortie de lumière 26 pour la deuxième nappe 20.

Une orientation de la première nappe 18 par rapport à la nappe primaire 10 au niveau de l’embranchement 16 doit être définie de telle sorte qu’une quantité suffisante de rayons lumineux issus de la ligne de sources de lumière 6 atteint la première face de sortie de lumière 22. Ainsi, selon une caractéristique de l’invention, un angle al mesuré entre la face inférieure 30 de la première nappe 18 et la nappe primaire 10 du guide de lumière 2, par exemple selon une direction moyenne des rayons lumineux au sein de la nappe primaire 10, est inférieur à 45 °. Préférentiellement, un tel angle al peut être de 43 °. Lorsque la première nappe 18 présente une courbure telle qu’elle a été évoquée précédemment, la mesure de l’angle al s’effectuera relativement à une tangente à la face inférieure 30 prise au niveau de l’embranchement 16.

Similairement, une orientation de la deuxième nappe 20 par rapport à la nappe primaire 10 doit assurer la transmission d’une quantité suffisante de rayons lumineux issus de la ligne de sources de lumière 6 à la deuxième face de sortie de lumière 24 et à la troisième face de sortie de lumière 26. A cet effet, un angle a2 mesuré entre la nappe primaire 10 du guide de lumière 2, par exemple selon la direction moyenne des rayons lumineux au sein de la nappe primaire 10, et la deuxième face de sortie de lumière 24 est inférieur à 90 °. Pour les cas où la deuxième nappe 20 présenterait une courbure, la mesure de cet angle a2 s’effectuera relativement à une tangente à la deuxième face de sortie de lumière 24 prise au niveau de l’embranchement 16. De tels angles al et a2 sont représentés en figure 1.

Tout en respectant ces valeurs des angles al et a2, l’agencement de la première nappe 18 et de la deuxième nappe 20 l’une par rapport à l’autre et relativement à la nappe primaire 10 peut varier selon différents modes de réalisation du guide de lumière 2. Un premier mode de réalisation est ainsi illustré notamment en figure 2, tandis qu’un deuxième mode de réalisation est représenté aux figures 3 et 4.

Selon le premier mode de réalisation, l’embranchement 16 est sensiblement en forme de V, chacune de la première nappe 18 et de la deuxième nappe 20 constituant une branche de ce V. La face supérieure 28 de la première nappe 18 prolonge le versant supérieur 12 de la nappe primaire 10, tandis que la face opposée 32 de la deuxième nappe 20 prolonge le versant inférieur de cette nappe primaire 10.

La forme de V et cette disposition relative de la première nappe 18 et de la nappe primaire 10 permettent une transmission des rayons lumineux depuis la portion d’entrée de lumière 8 de la nappe primaire 10 jusqu’à chacune des faces de sortie de lumière 22, 24, 26, une partie des rayons lumineux empruntant la première nappe 18 et une autre partie des rayons lumineux empruntant la deuxième nappe 20. Un tel partage des rayons lumineux dépend en outre d’une épaisseur de la nappe primaire 10, une telle épaisseur E correspondant à sa dimension mesurée entre son versant supérieur 12 et son versant inférieur 14 perpendiculairement à chacun de ces versants 12, 14, en tous points situés entre la portion d’entrée de lumière 8 et l’embranchement 16. Cette épaisseur E est visible aux figures 2 ou 4.

La première nappe 18 présente une épaisseur réduite par rapport à la nappe primaire 10. Cette première nappe 18 présente ainsi une épaisseur El, mesurée entre sa face supérieure 28 et sa face inférieure 30, inférieure à une épaisseur E de la nappe primaire 10. Une épaisseur E2 de la deuxième nappe 20, mesurée entre sa deuxième face de sortie de lumière 24 et sa face opposée 32, peut selon les modes de réalisation être plus importante que l’épaisseur El de la première nappe 18 ou moins importante que celle-ci. De telles épaisseurs El, E2 sont notamment illustrées aux figures 3 et 4.

Selon le premier mode de réalisation illustré aux figures 2 et 4, au moins une partie de la première nappe 18 et/ ou la deuxième nappe 20 présentent un profil courbé. Dans le cas d’espèce, la première nappe 18 est courbée de l’embranchement 16 à sa première face de sortie de lumière 22, tandis que la deuxième nappe 20 présente une portion courbée au contact de l’embranchement, puis au moins une portion rectiligne où se situe la deuxième face de sortie de lumière 24, la troisième face de sortie de lumière 26 étant ménagée au bout de la portion rectiligne.

Dans le second mode de réalisation représenté aux figures 3 et 4, l’embranchement 16 présente une configuration différente, en forme d’angle sensiblement droit. La deuxième nappe 20 forme ainsi un angle sensiblement droit avec la nappe primaire 10 d’une part et la première nappe 18 d’autre part, cette nappe primaire 10 et cette première nappe 18 étant sensiblement alignées. Selon le mode de réalisation illustré à la figure 3, la nappe primaire 10, la première nappe 18 et la deuxième nappe 20 sont rectilignes, et avantageusement plates.

Selon ce second mode de réalisation, le partage des rayons lumineux entre la première nappe 18 et la deuxième nappe 20 fait intervenir une face de réflexion 34, qui est disposée au voisinage de l’embranchement 16 entre le versant supérieur 12 de la nappe primaire 10 et la face supérieure 28 de la première nappe 18. Une telle face de réflexion 34 est disposée dans un plan sécant à la fois à la nappe primaire 10 et à la première nappe 18. Elle s’étend sur toute la dimension d’extension principale du guide de lumière 2 et elle présente, à son interface avec la face supérieure 28 de la première nappe 18, une ligne de jonction 36. Cete ligne de jonction 36 est disposée entre un premier plan, dans lequel s’inscrit principalement le versant supérieur 12 de la nappe primaire 10, et un deuxième plan dans lequel s’inscrit principalement le versant inférieur 4 de cette nappe primaire 10. La face de réflexion 34 a pour rôle de réfléchir une partie des rayons lumineux circulant au sein de la nappe primaire 10 en direction de la deuxième nappe 20, et plus particulièrement en direction de la deuxième face de sortie de lumière 24 et de la troisième face de sortie de lumière 26. Du fait de cete face de réflexion 34, une réflexion totale des rayons lumineux s’opère.

En outre, qu’il s’agisse du premier mode de réalisation ou du deuxième mode de réalisation, l’embranchement 16 présente un point de séparation 38 qui est disposé à une interface entre la face inférieure 30 de la première nappe 18 et la deuxième face de sortie de lumière 22 de la deuxième nappe 20. Ce point de séparation 38 est notamment visible aux figures 2 et 3. Comme pour la ligne de jonction 36, le point de séparation 38 peut être disposé entre le plan dans lequel s’inscrit le versant supérieur 12 et celui où s’inscrit le versant inférieur 14, c'est-à-dire dans un prolongement de l’épaisseur E de la nappe primaire 10. Alternativement et bien que non représenté ici, le point de séparation 38 pourrait également être disposé dans le plan dans lequel s’inscrit le versant inférieur 14 de la nappe primaire 10, ou encore en dessous de ce versant inférieur 14 de la nappe primaire 10.

Afin d’éclairer le guide de lumière 2, le dispositif d’éclairage 1 comprend un organe de pilotage 40. Cet organe de pilotage 40 est disposé sur la carte de circuit imprimé 4 et il commande la ligne de sources de lumière 6 et donc par extension l’éclairage du guide de lumière 2. En raison de la présence d’une seule ligne de sources de lumière 6, un seul organe de pilotage 40 est nécessaire, participant ainsi à une réduction des coûts engendrés par la fabrication d’un dispositif d’éclairage 1 selon l’invention.

Chacune des sources de la ligne de sources de lumière 6 comprend au moins une diode électroluminescente RVB configurée pour changer de couleur, une telle diode permetant l’émission de rayons lumineux de couleurs rouge, verte et bleue. Il est toutefois possible d’éclairer le guide de lumière 2 en lumière blanche, en mélangeant les rayons lumineux issus de la ligne de sources de lumière 6. Une telle opération nécessite cependant une certaine distance de propagation des rayons lumineux, cette distance étant nécessaire au mélange des couleurs. A cet égard, le guide de lumière 2 présente, au moins sur le versant supérieur 12 de la nappe primaire 10, un moyen de mixage 42 particulièrement visible en figure 4. Ce moyen de mixage 42 est configuré pour mélanger les rayons lumineux émis par les sources de la ligne de sources de lumière 6 entrant par la portion d’entrée de lumière 8.

Le moyen de mixage 42 comprend ici des bandeaux 44, qui sont alignés à partir de cette portion d’entrée de lumière 8 et qui sont répartis d’une extrémité longitudinale à l’autre du versant supérieur 12. Ces bandeaux 44 ont une forme bombée, soit concave soit convexe lorsqu’ils sont vus de l’intérieur du guide de lumière 2, une telle forme permettant un mélange optimal des rayons lumineux au sein de la nappe primaire 10 avant l’embranchement 16 entre la première nappe 18 et la deuxième nappe 20. Dans l’hypothèse où la nappe primaire 10 comprend plusieurs portions d’entrée de lumière 8 distincte, chaque branche ainsi formée porte un alignement de plusieurs bandeaux 44 de forme convexe, disposé entre la portion d’entrée de lumière 8 et l’embranchement 16. Plus généralement, la nappe primaire 10 comprend une série bandeaux 44 de forme convexes.

Le guide de lumière 1 présente par ailleurs un pion de centrage 46 de la carte de circuit imprimé 4 par rapport au guide de lumière 1, un tel pion de centrage 46 faisant saillie du versant inférieur 14 de la nappe primaire 10. Le pion de centrage 46 est, selon le mode de réalisation représenté ici, une tige pliée à angle droit, s’étendant selon une direction verticale pour une première partie de la tige et une selon une direction transversale pour une deuxième partie de la tige. Ce pion de centrage 46, particulièrement visible en figure 4, assure un positionnement relatif de la carte de circuit imprimé 4 par rapport au guide de lumière 2. A cet effet, le pion de centrage 46 s’insère dans un orifice correspondant traversant la carte de circuit imprimé 4 de part en part.

Le dispositif d’éclairage 1 selon l’invention est, comme évoqué précédemment, destiné à éclairer l’habitacle d’un véhicule automobile. A cet effet, il peut être intégré dans un panneau 48 d’un intérieur de véhicule automobile, tel que représenté en figure 5. Ce panneau 48 peut être, par exemple, le panneau d’un ouvrant du véhicule ou encore le panneau d’une planche de bord du véhicule.

Selon l’invention, le panneau 48 d’intérieur de véhicule comprend un support 50 et un enjoliveur 52, cet enjoliveur 52 étant ici figuré en pointillés. Le guide de lumière 2 peut comprendre des moyens de fixation au support 50, qui permettent de faciliter la fixation du guide de lumière 2 au véhicule automobile qu’il est voué à équiper, et plus particulièrement au support 50 du panneau 48. Le dispositif d’éclairage 1 est destiné à être disposé entre le support 50 et l’enjoliveur 52, la portion d’entrée de lumière 8 et la face opposée 32 de la deuxième nappe 20 étant en regard du support 50, tandis que la deuxième face de sortie de lumière 24 est en regard de l’enjoliveur 52. Plus particulièrement, cette deuxième face de sortie de lumière 24 est recouverte par cet enjoliveur 52.

L’enjoliveur 52 peut par exemple prendre la forme d’un empiècement en tissu ou en cuir ou tout autre élément de décoration, ces matières étant traitées de sorte à laisser passer les rayons lumineux de manière transparente ou translucide.

L’enjoliveur 52 peut comporter au moins un motif. Lors de l’allumage d’au moins une des sources de la ligne de sources de lumière 6, les rayons lumineux se propagent au sein du guide de lumière 2 et une partie de ces rayons lumineux le quitte par la deuxième face de sortie de lumière 24, traversant l’enjoliveur 52 et rendant ainsi visible le motif. La troisième face de sortie de lumière 26 éclaire une partie inférieure du panneau 48, la deuxième face de sortie de lumière 24 éclaire une partie verticalement centrale du panneau 48, tandis que la première face de sortie de lumière 22 éclaire une partie supérieure du panneau 48.

La présente invention propose ainsi un dispositif d’éclairage dans lequel la présence d’un embranchement rend possible le recours à une seule carte de circuit imprimé et une seule ligne de sources de lumière, ce dispositif d’éclairage permettant un éclairage multifonctions avec ici trois fonctions d’éclairage différentes.

La présente invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici et elle s’étend également à tout moyen et toute configuration équivalents ainsi qu’à toute combinaison techniquement opérante de tels moyens.