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Patent Searching and Data


Title:
DEVICE FOR LATERAL CLOSURE/OPENING OF A CARGO TRANSPORT VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/018339
Kind Code:
A2
Abstract:
The invention concerns a device for closing or opening a loading side of a vehicle using a series of rigid panels which can be folded back in accordion. The panels are built in the upper side sill (4) and in the lower side sill (3) in closure configuration and means are provided to cause at will the panels to project outside the side sills so that they can be folded back. The invention is applicable to cargo transport by road or by rail.

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Inventors:
DESCHAMP ROGER (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/002973
Publication Date:
March 06, 2003
Filing Date:
August 30, 2002
Export Citation:
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Assignee:
DESCHAMP ROGER (FR)
International Classes:
B60J5/06; (IPC1-7): B60J5/06
Foreign References:
FR2787083A12000-06-16
FR2791942A12000-10-13
FR2561606A11985-09-27
Attorney, Agent or Firm:
Martin, Jean-jacques (20 rue de Chazelles, Paris Cedex 17, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif pour fermer ou ouvrir à la demande un côté de chargement/déchargement d'un véhicule routier ou ferroviaire de transport de fret, qui comprend une cloison (12) de fermeture/ouverture du côté suspendue en permanence à une structure horizontale supérieure fixée à la carrosserie le long dudit coté, cette cloison comprenant une suite de panneaux de paroi rigides (14,15) qui sont alignés en configuration de fermeture et qui sont aptes à tre repliés manuellement en accordéon de proche en proche les uns contre les autres en configuration d'ouverture, le dispositif comprenant également une structure horizontale inférieure (3) fixée à la carrosserie le long dudit côté et des moyens de liaison (25) entre la cloison et cette structure, lesdits panneaux étant encastrés dans la structure horizontale inférieure (3) et dans la structure horizontale supérieure (4) qui les coiffent en configuration de fermeture et des moyens de dégagement (5,9) étant prévus pour provoquer à la demande la sortie des panneaux hors des deux structures afin de permettre leur repliement.
2. Dispositif selon la revendication 1 dans lequel lesdites structures déterminent des logements en U (26,18) dans lesquels sont encastrées les extrémités basse et haute des panneaux en configuration de fermeture.
3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel lesdits logements présentent des surfaces de butée (18a, 26a) pour les extrémités des panneaux en configuration de fermeture.
4. Dispositif selon d'une des revendications 1 à 3, dans lequel la cloison est suspendue à la structure horizontale supérieure par des montants (13) munis de moyens de suspension (19, 20) à la structure longitudinale supérieure, ces moyens permettant un déplacement des montants le long de cette structure et permettant que les montants soient sortis de la structure par coulissement vertical relatif des montants et des moyens de suspension, et les panneaux (14,15) sont articulés latéralement aux montants et articulés latéralement entre eux pour pouvoir pivoter.
5. Dispositif selon la revendication 4 dans lequel les moyens de suspension (19) sont conçus pour permettre une inclinaison de la cloison en configuration d'ouverture vers l'extérieur de la carrosserie.
6. Dispositif selon la revendication 4, dans lequel ledit moyen de suspension d'un montant comprend des galets sphériques (19) montés à roulement sur un chemin de roulement formé le long de ladite structure longitudinale supérieure, ces galets étant portés par un portegalets (20) monté à coulissement vertical en partie haute des montants en sorte que ledit coulissement permette au (x) panneau (x) porté (s) par le montant de sortir de la structure longitudinale supérieure.
7. Dispositif selon la revendication 6 dans lequel le portegalets (20) est fixé au montant de façon à pouvoir tre détaché du montant depuis l'intérieur de la carrosserie.
8. Dispositif selon la revendication 7 dans lequel le portegalets (20) comporte une patte (21) qui coulisse dans une lumière (22) du montant et dans lequel la lumière (22) est fermée par un couvercle (41) que l'on peut enlever depuis l'intérieur du véhicule pour détacher le montant de la patte et du portegalets.
9. Dispositif selon l'une des revendications 4 à 8, dans lequel certains des montants ou « montants principaux » sont munis en partie basse d'un moyen de verrouillage à commande manuelle (25) pour verrouiller le montant à la structure longitudinale inférieure (3) ou le libérer de cette structure.
10. Dispositif selon la revendication 9, dans lequel ledit moyen de verrouillage est un levier (25) fixé à pivotement sur un axe horizontal (24) porté par le montant et accessible sur la face du montant tournée vers l'extérieur du véhicule, ledit levier étant en prise dans une cavité (26) de ladite structure horizontale inférieure en position de verrouillage.
11. Dispositif selon la revendication 10 dans lequel ledit axe (24) du levier d'un montant est porté par un coulisseau (23) qui coulisse verticalement dans le montant et qui est relié mécaniquement audit porte galet du montant en sorte que le coulissement du portegalet (20) provoque un escamotage du levier dans le montant.
12. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 11, dans lequel certains des montants ou « montants secondaires » sont munis en partie basse d'un patin ou galet (27) monté à coulisse verticale libre sur le montant et engagé dans la structure horizontale inférieure en configuration de fermeture.
13. Dispositif selon l'une des revendications 6 à 12, dans lequel la cloison est constituée de modules qui comprennent chacun deux panneaux (14,15) et un montant (13) disposé entre lesdits deux panneaux et auxquels les panneaux sont articulés, les panneaux adjacents (14, 15' ; 15, 14'') de deux modules adjacents étant chaque fois articulés entre eux.
14. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 13 dans lequel les panneaux de la cloison sont articulés entre eux par des profilés (16) en matériau rigide.
15. Dispositif selon la revendication 14 dont lesdits profilés d'articulation ont une section droite en forme de lunette.
16. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 15 et dont la structure horizontale supérieure est munie d'un volet (43) articulé sur un bord à la structure pour pouvoir tre basculé d'une position sensiblement horizontale où il recouvre un bord latéral du toit ouvrant et d'une bâche (46) qui recouvre ce toit et une position relevée.
17. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 16 et qui comprend des moyens (9) pour provoquer un basculement vers le bas et vers l'extérieur du véhicule d'une partie (3'b) de la structure horizontale inférieure pour dégager les panneaux desdites structures.
18. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 17 et qui comprend des moyens (5) pour provoquer un déplacement vers le haut de la structure horizontale supérieure (4) pour dégager les panneaux desdites structures.
19. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 18, et qui comprend des moyens de tension longitudinale (2933) pour tendre la cloison.
20. Dispositif selon la revendication 19 dans lequel les moyens de tension comprennent un profilé vertical en C (29) qui peut coulisser horizontalement dans un profilé tubulaire (30) intégré dans le dernier panneau rigide de la cloison et qui peut venir en prise dans un profilé vertical en C correspondant (31) du montant de la carrosserie en configuration de fermeture ou tre dégagé de ce profilé en configuration d'ouverture, le profilé coulissant étant soumis à l'action d'une tige verticale (32) qu'un vérin vertical (33) permet de tendre verticalement ou de détendre, ladite tige étant fixée en divers points (34) au profilé tubulaire (30) et passant dans des paliers (35) solidaires du profilé coulissant (29).
21. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 18 et qui comprend des moyens (4756) pour mettre en pression la cloison selon une direction longitudinale.
22. Dispositif selon la revendication 21 et dans lequel ces moyens de pression comprennent à chaque extrémité de la cloison un profilé (47 ; 52) qui coiffe la tranche verticale d'extrémité du dernier panneau de cloison et qui coopère pour constituer une chica ne avec un profilé vertical (50 ; 55) fixé au montant avant de la carrosserie s'il s'agit du dernier panneau à l'avant ou déplaçable à coulissement dans le montant de la carrosserie s'il s'agit du dernier panneau à l'arrière, le profilé coulissant étant soumis à la poussée de moyens à ressort (56) portés par ledit montant.
23. Dispositif selon la revendication 22 et qui comprend un équipage mobile (60) déplaçable sous la commande d'un levier (61) accessible sur le côté du montant de la carrosserie pour comprimer le ressort (56) afin de supprimer à la demande la pression que le ressort exerce sur la cloison.
24. Les véhicules équipés d'un dispositif selon l'une des revendications 1 à 23.
Description:
DISPOSITIF DE FERMETURE/OUVERTURE LATERALE D'UN VEHICULE DE TRANSPORT DE FRET L'invention concerne les véhicules de transport de fret routiers ou ferroviaires qui présentent au moins un côté de chargement et de déchargement pourvu d'une cloison apte à passer d'une configuration de fermeture du côté à une configuration d'ouverture du côté.

En Europe, on utilise à cet effet depuis plusieurs dizaines d'années des parois latérales souples repliables et des sangles de tension verticales incorporées ou soudées sur les parois souples.

L'impératif de sécurité de ces parois est principalement de contenir la charge en cas de renversement latéral.

Objectivement, les parois souples assurent l'étanchéité au vent, aux poussières, à l'eau, au froid, aux regards, mais absolument pas aux vols de marchandises, aux entrées de clandestins ainsi qu'aux poussées de charges latérales dont le centre de gravité peut se déplacer.

Plus récemment, on a développé des parois souples armées pour résister aux coupures d'un cutter. Le problème de coupure de la paroi souple est en partie résolu, mais l'insécurité aux regards reste entière et active le désir de vol si le chargement est composé d'articles facilement négociables ; de mme l'entrée de clandestins est possible.

D'autre part, la destruction des parois souples armées ou non, sanglées ou non, reste facile, permettant un déchargement partiel ou total en quelques minutes.

D'autres solutions utilisent une paroi souple latérale en extérieur pour une protection contre les intempéries et une paroi interne suspendue à une structure horizontale supérieure et comportant des panneaux rigides.

Des solutions de ce type sont décrites dans les publications FR-A-2787083 et FR-A-2791942.

On connaît également (FR-A-2561606) un dispositif de fermeture constitué d'une série de portes rigides battantes articulées par des charnières à des montants verticaux suspendus par des galets à un rail qui s'étend 5 dans la longueur de l'ouverture.

Cette solution permet de dégager une grande ouverture de paroi mais pose de nombreux problèmes d'étanchéité autour des portes et ne résout pas parfaitement le problème de la résistance aux effractions.

La présente invention a pour objet une solution simple qui, sans impliquer l'usage d'une paroi souple, offre toute garantie de sécurité et d'étanchéité et permet si nécessaire la mise sous scellés pour les transports internationaux.

D'autres avantages de la solution fournie par l'invention apparaîtront par la suite.

L'invention a ainsi pour objet un dispositif pour fermer ou ouvrir à la demande un côté d'une carrosserie de véhicule de transport de fret, qui comprend une cloison suspendue en permanence à une structure horizontale supérieure fixée à la carrosserie le long dudit coté, cette cloison comprenant une suite de panneaux de paroi rigides qui sont alignés en configuration de fermeture et qui sont aptes à tre repliés manuellement en accordéon de proche en proche les uns contre les autres en configuration d'ouverture, le dispositif comprenant également une structure horizontale inférieure fixée à la carrosserie le long dudit côté et des moyens pour établir ou supprimer une

liaison entre la cloison et cette structure, lesdits panneaux étant encastrés dans la structure horizontale inférieure et dans la structure horizontale supérieure qui les coiffent respectivement en bas et en haut en configuration de fermeture et des moyens étant prévus pour provoquer à la demande la sortie des panneaux hors des deux structures afin de permettre leur repliement, la cloison restant suspendue à la structure horizontale supérieure.

Dans des modes de réalisation préférés, le dispositif présente encore notamment une ou plusieurs des caractéristiques suivantes lesdites structures déterminent des logements en U dans lesquels sont encastrées les extrémités basse et haute des panneaux de la cloison en configuration de fermeture ; lesdits logements présentent des surfaces de butée pour les extrémités des panneaux en configuration de fermeture ; le dispositif comprend des moyens pour provoquer un déplacement vers le haut de la structure horizontale supérieure ou d'une partie de cette structure et/ou un déplacement vers le bas de la structure horizontale inférieure ou d'une partie de cette structure pour dégager les panneaux desdites structures ; la cloison est suspendue à la structure horizontale supérieure par des montants munis de moyens de suspension à la structure horizontale supérieure, ces moyens permettant un déplacement des montants le long de cette structure et permettant que les montants soient sortis de la structure par coulissement vertical relatif des montants et des

moyens de suspension, et les panneaux sont articulés latéralement sur les montants et articulés latéralement entre eux pour pouvoir pivoter ; les moyens de suspension de la cloison sont conçus pour permettre une inclinaison de la cloison vers l'extérieur de la carrosserie en configuration d'ouverture ; certains des montants ou « montants principaux » sont munis en partie basse d'un moyen de verrouillage à commande manuelle pour fixer le montant à la structure longitudinale inférieure ou le libérer de cette structure ; certains des montants ou « montants secondaires » sont munis en partie basse d'un patin ou galet monté à coulisse verticale sur le montant et engagé dans la structure horizontale inférieure ; la cloison est constituée de modules qui comprennent chacun deux panneaux et un montant disposé entre lesdits deux panneaux et auquel les panneaux sont articulés, les panneaux adjacents de deux modules adjacents étant articulés entre eux.

On décrira ci-après des exemples non limitatifs de dispositifs conformes à l'invention en référence aux figures schématiques du dessin joint sur lequel la figure 1 est une vue en plan de la carrosserie d'un côté latéral d'un fourgon selon un mode de réalisation de l'invention, en configuration de fermeture ; la figure 2 est une vue en plan de la carrosserie de la figure 1 en configuration d'ouverture après levage de la structure horizontale supérieure de la carrosserie conformément à l'invention ;

la figure 3 est une vue en plan de la carrosserie d'un côté latéral d'un fourgon selon un autre mode de réalisation de l'invention, en configuration de fermeture ; la figure 4 est une section droite de la structure horizontale inférieure de la carrosserie de la figure 3 ; la figure 5 est une vue en plan de la carrosserie de la figure 3 en configuration d'ouverture après escamotage d'une partie de la structure horizontale inférieure, conformément à l'invention ; la figure 6 est une section droite de la structure horizontale inférieure de la figure 5 ; les figures 7A et 7B sont des vues en plan du côté latéral du fourgon de la figure 1 équipé de la cloison, respectivement en configuration de fermeture et en configuration d'ouverture ; les figures 8A et 8B sont des vues en perspective d'un fourgon ouvert (figure 8A) et fermé (figure 8B) ; la figure 9 est une vue en coupe horizontale d'une cloison de fermeture conforme à l'invention en configuration d'ouverture ; la figure 10 est une vue en coupe horizontale de la cloison de la figure 9 en configuration de fermeture ; la figure 11 est une vue de détails de la partie supérieure d'un montant de la cloison en configuration de fermeture, en coupe transversale ; la figure 12 est une vue de détails de la partie supérieure d'un montant de la cloison en configuration de fermeture suivant la largeur du montant ;

la figure 13 est une vue de détails de la partie inférieure d'un montant de la cloison en configuration de fermeture, en coupe transversale ; la figure 14 est une vue de détails de la partie inférieure d'un montant de la cloison en configuration de fermeture suivant la largeur du montant ; la figure 15 est une vue schématique en coupe transversale d'un montant de la cloison selon trois positions successives au cours d'un changement de configuration de la cloison vers la configuration d'ouverture ; la figure 16 est une vue analogue à celle de la figure 15 mais dans le cas d'un autre type de montant de cloison ; la figure 17 est une vue analogue à celles des figures 15 et 16 mais dans le cas d'un panneau de cloison ; la figure 18 est une coupe horizontale d'un panneau d'extrémité de la cloison équipé d'un système de tension ; la figure 19 est une coupe verticale montrant un moyen de mise en tension ; la figure 20 est une vue en plan d'un détail d'un montant de la cloison selon une variante de réalisation, pour un observateur situé à l'intérieur de la carrosserie ; la figure 21 est une vue de côté du montant de la figure 20 ; la figure 22 est une coupe du montant par un plan horizontal ;

la figure 23 est un schéma en coupe verticale d'une variante de la structure horizontale supérieure ; les figures 24 et 25 sont des coupes schématiques horizontales illustrant un dispositif de mise en pression longitudinale de la cloison, et qui équipe les panneaux de cloison situés respectivement à l'avant de la cloison (figure 24) et à l'arrière (figure 25) la figure 26 est une vue avec arrachement d'un détail de réalisation de la partie du dispositif de pression qui équipe le panneau situé à l'arrière ; la figure 27 est une coupe horizontale dans la vue de la figure 26, et les figures 28 et 29 illustrent une réalisation d'une charnière entre deux panneaux de cloison, ces deux panneaux étant dépliés (figure 28) ou repliés (figure 29).

Sur les figures 1 et 2, on a représenté un côté latéral d'un fourgon constitué d'un cadre rectangulaire comportant deux montants verticaux (1,2) et deux longerons (3,4). Ces longerons habituellement dénommés « brancards » constituent respectivement ce que l'on a désigné par « structure horizontale inférieure » (3) et « structure horizontale supérieure » (4).

Dans cette réalisation, la structure horizontale inférieure (3) est fixe tandis que la structure horizontale supérieure (4) est déplaçable verticalement, sous l'action de vérins (5) portés par les montants entre une position basse (fig. l) et une position haute (fig. 2) correspondant

respectivement à la configuration de fermeture et à la configuration d'ouverture du côté.

Sur les figures 3 à 6, on a représenté une variante de réalisation dans laquelle la structure horizontale supérieure est fixe tandis que la structure horizontale inférieure (3') est constituée d'une partie (3'a) qui est fixe et d'une partie (3'b) escamotable qui est articulée à pivotement par rapport à la partie fixe entre une position où ces deux parties coopèrent pour constituer une gorge (26) longitudinale (figure 4) et une position où la partie mobile a basculé vers l'extérieur et vers le bas pour ouvrir latéralement cette gorge vers l'extérieur (fig 6).

Par exemple, comme dans le cas représenté, la partie fixe (3'a) est un profilé solidaire du plancher (7) du fourgon et la partie escamotable (3'b) pivote autour d'un axe (8) fixé au plancher sous l'action d'un vérin (9) porté par une équerre (10) et qui agit sur une bielle (11) terminée par un profilé en L qui constitue la partie mobile (3'b) de la structure horizontale inférieure.

Ces moyens de manoeuvre de la partie mobile sont répétés en tant que de besoin dans la longueur de la structure horizontale inférieure, par exemple dans chacune des sections repérées Al à A5 sur la figure 3 et B1 à B5 sur la figure 5.

L'invention n'est pas limitée à ces exemples de réalisation de moyens pour rendre mobile tout ou partie des structures horizontales supérieure et inférieure afin de permettre le dégagement de la cloison.

On n'a pas représenté sur les figures 1 à 6 la cloison de fermeture proprement dite mais cette cloison (12) est visible sur les vues latérales des figures 7 et sur les

vues perspectives des figures 8, respectivement en configuration de fermeture (figures 7A et 8A) et en configuration d'ouverture (figures 7B et 8B), dans un exemple où la structure horizontale supérieure (4') est mobile verticalement.

La cloison (12) est constituée de panneaux de cloisons rigides et de montants intercalaires. Plus précisément, dans l'exemple de réalisation considéré elle est constituée de modules comportant chacun un montant (13) et deux panneaux (14,15) qui sont situés de part et d'autre du montant et lui sont articulés avec étanchéité, tandis que les panneaux adjacents de deux modules adjacents sont également articulés entre eux avec étanchéité, pour permettre le pliage en accordéon de la cloison.

Les articulations entre un montant et les panneaux contigus à ce montant sont conçues pour permettre un démontage des panneaux, par exemple par coulissement vertical des panneaux sur le montant, de mme pour les articulations entre les panneaux.

Ces articulations sont visibles sur les figures 9 et 10 où l'on a représenté un module (13,14, 15) entre deux autres modules (13', 14', 15') et (13", 14", 15"), les articulations entre panneaux étant repérées en (16) et les articulations entre panneaux et montants étant repérées en (17). L'invention n'est pas limitée à un moyen particulier pour réaliser ces articulations.

Les panneaux de cloison ont toute structure voulue et sont en tout matériau voulu, simple ou complexe, la préférence étant donnée aux structures et matériaux les plus favorables pour la résistance, la rigidité, la légèreté et la tenue dans le temps. Dans le cas représenté, les

panneaux sont des caissons métalliques éventuellement recouverts d'un parement interne et/ou d'un parement externe.

Les ttes des montants sont engagées dans une gorge (18) tournée vers le bas que présente la structure horizontale supérieure et les montants de la cloison sont équipés en haut pour tre suspendus et déplaçables manuellement le long de cette structure, laquelle est agencée à cet effet.

Par exemple, comme on le voit sur les figures 11 et 12, la structure horizontale supérieure (4) comporte au-dessus de cette gorge (18) une glissière (18') dans laquelle sont retenus des galets sphériques (19) qui peuvent se déplacer le long de la gorge et qui sont portés par un chariot (20) fixé à l'extrémité haute du montant (13) de façon à pouvoir coulisser verticalement en sorte que la distance verticale entre les galets et le haut du montant puisse varier sur une certaine course prédéterminée. Par exemple, le chariot comporte une patte (21) qui coulisse librement dans une lumière verticale (22) du montant.

Selon une particularité de l'invention, ces galets sont conformés pour permettre une inclinaison des montants lorsque ceux-ci sont dégagés de la structure horizontale supérieure (figure 16C).

Les extrémités bases des montants sont engagées dans la gorge (26) tournée vers le haut que présente la structure horizontale inférieure et certains des montants ou « montants principaux » sont équipés d'un système de verrouillage du montant dans cette structure. Ce verrouillage à commande manuelle est obtenu par exemple (figures 13 et 14) au moyen d'un levier (23) qui pivote sur le

montant autour d'un axe horizontal (24) et qui, en position de blocage, est en saillie sous le montant et en prise par son extrémité inférieure dans une gâche (25) formée sur un côté de la gorge (26). Le levier est accessible sur la face du montant tournée vers l'extérieur et un pivotement du levier vers l'extérieur du fourgon comme représenté en traits interrompus sur la figure 13, permet de déverrouiller le pied du montant. Des moyens appropriés permettent de sécuriser l'accès au levier.

L'axe du levier est porté par un coulisseau (24') relié par une tringlerie (24") au chariot coulissant (20) qui porte les galets du montant en sorte que le coulissement du chariot provoque un coulissement correspondant de l'axe et donc du levier, qui permet d'escamoter le levier dans le montant.

Sur la figure 15, on a représenté les trois configurations où le pied du montant (13) est verrouillé (figure 15A), déverrouillé (figure 15B) puis sorti (figure 15C) de la gorge (26) sous l'effet du soulèvement 5 de la structure horizontale supérieure (4).

De fait, ce soulèvement s'effectue en deux phases dans une première phase le soulèvement soulève les galets (19) du montant et escamote le levier sans soulever le montant jusqu'à ce que le chariot coulissant (20) des 10 galets soit venu en fin de course (figure 15B) et dans une deuxième phase, le soulèvement de la structure horizontale supérieure provoque le soulèvement du montant qui finit par sortir de la structure horizontale inférieure (figure 15C).

D'autres montants ou « montants secondaires » ne sont pas équipés en pied d'un système de verrouillage mais sont munis (figure 16) d'un galet ou patin (27) qui facilite le

glissement du pied du montant dans la gorge (26) de la structure horizontale inférieure.

Ce galet ou similaire est télescopique en sorte que lorsque le pied du montant est sorti de la structure horizontale inférieure (figure 16C), la galet redescend de lui-mme pour porter contre la face extérieure (3c) de la structure horizontale inférieure (3).

Il y a par exemple en alternance un montant principal et un montant secondaire.

De préférence, la structure longitudinale haute est autoportante et précontrainte pour qu'en l'absence de la cloison elle présente une flèche vers le haut et que sous l'effet du poids de la cloison elle devienne horizontale.

Les panneaux rigides de la cloison sont dimensionnés en sorte qu'en configuration de fermeture (figure 17A) les panneaux soient reçus à encastrement dans les gorges (18,26) respectivement de la structure horizontale supérieure et de la structure horizontale inférieure de la carrosserie et butent contre des surfaces (18a, 26a) dans les gorges, ce qui garantit l'étanchéité.

Les panneaux restent immobiles au début de la première phase de soulèvement de la structure horizontale supérieure où les montants sont immobiles mais à la fin de cette phase les panneaux sont sortis de la structure horizontale supérieure (figure 17B) ; ils sortent de la structure horizontale inférieure lors de la deuxième phase de soulèvement de la structure horizontale supérieure (figure 17C).

Une fois que les panneaux sont ainsi sortis, la cloison peut tre inclinée vers l'extérieur et les panneaux repliés en accordéon.

La cloison de fermeture est avantageusement munie à chaque extrémité d'un système assurant l'étanchéité de la cloison en configuration de fermeture à la jonction de la cloison et du montant avant ou arrière de la carrosserie et comportant au moins à une extrémité un dispositif pour tendre la cloison en configuration de fermeture.

Ce système est par exemple constitué d'un profilé en C vertical (29) qui peut coulisser horizontalement dans un profilé tubulaire vertical (30) intégré dans le dernier panneau rigide de la cloison (fig. 18) et qui peut venir en prise dans un profilé vertical en C correspondant (31) du montant de la carrosserie pour la configuration de fermeture ou tre dégagé de ce profilé pour la configuration d'ouverture.

Pour assurer la mise en tension, le profilé coulissant (29) est soumis à l'action d'une tige verticale (corde à piano) (32) (fig. 19) qu'un vérin vertical (33) par exemple, à vis/écrou permet de tendre ou de détendre, ladite tige étant fixée en divers points (34) au profilé tubulaire (30) et passant dans des paliers (35) solidaires du profilé coulissant (29).

Le système de tension permet d'absorber les changements de longueur de la diagonale de la carrosserie lorsque le véhicule passe sur une bosse.

De préférence, la structure horizontale supérieure (4) est conformée pour permettre le coulissement des chariots (36) d'un toit ouvrant, comme on le voit sur la figure 11, et de mme évidemment pour l'autre côté latéral du véhicule. A ces chariots sont articulés des panneaux de toit (37), en sorte que le toit soit repliable (figure 8B).

De préférence, le plancher (7) du véhicule est constitué de panneaux en bois multiplia autoportant auquel sont fixés les deux structures horizontales inférieures.

La façade arrière du véhicule est normalement munie de portes pivotantes sur un cadre en U constitué de deux montants (1, 1') soudés à une traverse inférieure (40).

L'invention n'est pas limitée aux réalisations qui ont été décrites.

Les figures 20 à 22 illustrent une variante d'un montant de suspension de la cloison à la structure horizontale supérieure qui constitue un exemple d'une réalisation dans laquelle le porte-galets du montant est fixé au montant de façon à pouvoir tre détaché depuis l'intérieur de la carrosserie.

La figure 20 est à comparer à la figure 12 et la figure 21 est à comparer à la figure 15.

Dans cette variante la lumière verticale (22) du montant dans laquelle peut coulisser la patte (21) du chariot (20) qui porte les galets (19) du montant est fermée latéralement du côté intérieur à la carrosserie par un couvercle (41) qui est représenté en traits forts sur les figures.

Ce couvercle est fixé au montant par des vis (42) qui sont accessibles depuis l'intérieur de la carrosserie en sorte qu'un démontage du couvercle permette de détacher la patte du montant si bien que seuls la patte et le chariot restent pendus à la structure horizontale supérieure, tandis que le reste du montant qui porte les panneaux

attenants au montant est complètement libéré de la structure supérieure.

Il est alors possible après avoir dégagé les panneaux de la cloison des structures horizontales supérieure et inférieure de détacher le ou les panneau (x) attenant (s) à ce montant, par exemple par coulissement vertical, pour remplacer un panneau ou pour remplacer le montant, en cas d'accident, sans avoir à toucher aux autres montants et aux autres panneaux.

La figure 23 montre une variante de réalisation de la structure horizontale supérieure (dite brancard supérieur) qui constitue le rail de roulage des galets verticaux des chariots des montants et le rail de roulage des galets (36) horizontaux et verticaux (36') du toit ouvrant (37 et sert encore à l'emboîtement supérieur des panneaux de la cloison et à la récupération et à la canalisation vers l'avant ou vers l'arrière des eaux reçues par le toit. Dans cette variante, à comparer à la figure 11, la structure horizontale supérieure est munie d'un volet (43) articulé sur un bord de la structure en (44) pour pouvoir tre basculé d'une position sensiblement horizontale où il recouvre un bord latéral du toit ouvrant comme représenté en traits pleins sur la figure à une position relevée comme représentée en traits mixtes sur la figure. Ce volet en position de recouvrement interdit l'accès au bord correspondant de la bâche (46) qui recouvre le toit ouvrant. Il peut avantageusement tre rigidifié par deux panneaux (45, 45') qui partent du montant et se rejoignent

en V. On notera que le volet, outre les fonctions précitées, participe de plus au raidissement de la structure horizontale supérieure en renforçant sa résistance à la flexion.

Les figures 24 à 27 illustrent une réalisation d'un dispositif de mise en pression de la cloison. La figure 24 est à comparer à la figure 18. Dans cette variante, le dernier panneau de cloison (12A) situé à l'avant de la cloison (12) présente une tranche d'extrémité avant verticale coiffée d'un profilé vertical (47) conformé pour présenter une aile verticale (48) reçue librement dans une gorge verticale (49) d'un profilé vertical (50) fixé au montant avant (51') de la carrosserie, et le dernier panneau de cloison (12B) situé à l'arrière de la cloison présente une tranche verticale arrière coiffée par un profilé vertical (52) conformé pour présenter une aile verticale (53) reçue dans une gorge verticale (54) d'un profilé vertical (55) qui peut coulisser selon un axe horizontal à l'encontre d'un ressort (56) qui exerce sur le profilé et donc sur le panneau (12B) et sur l'ensemble de la cloison une pression longitudinale constante.

Le ressort (56) est situé à l'intérieur du montant tubulaire arrière (57) de la carrosserie dans un logement déterminé par des profilés (58,59). Dans la pratique, il y aura généralement plusieurs ressorts agissant en parallèle sur le profilé, par exemple deux ressorts (56, 56').

Les ressorts peuvent tre comprimés à la demande par un équipage (60) conformé en sorte qu'un levier pivotant (61) accessible sur le côté du montant permette de pousser l'équipage dans le sens de la compression des ressorts (figure 26) lorsqu'on veut soulager la cloison de l'effet des ressorts.

Les profilés (47) et (50) constituent respectivement avec les profilés (52) et (55) des chicanes d'étanchéité.

On notera que les couples de profilés (47,50) et (52, 55) peuvent avantageusement tre identiques.

Les figures 28 et 29 sont relatives à une réalisation dans laquelle les articulations (16) entre les panneaux sont constituées par des profilés en matériau rigide, dont la section droite est en forme de lunette comme représenté.

L'invention s'applique à toute longueur de véhicule.

Un exemple classique est celui où les longerons ont une longueur de 13m60.