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Patent Searching and Data


Title:
DEVICE FOR LOCKING A DOOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/234076
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (200) for locking a door, which comprises: a bolt (40) comprising a bar (52) configured to engage in a housing secured to the frame (80) accommodating the door and a pusher means secured to the bar (41) and spaced apart from the bar by a stem and in which the bolt is positioned on the door at a height relative to the foot of the door of between thirty and eighty centimetres, such that the bar of the bolt can be engaged with or disengaged from the housing secured to the frame by pressure applied by a user's knee against the pusher means.

Inventors:
AUDIRAC LIONEL (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/063442
Publication Date:
November 25, 2021
Filing Date:
May 20, 2021
Export Citation:
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Assignee:
AUDIRAC LIONEL (FR)
International Classes:
E05C1/04; E05B1/00; E05B53/00
Foreign References:
KR101163524B12012-07-06
FR2993913A12014-01-31
FR2951487A12011-04-22
KR20120006286U2012-09-12
Attorney, Agent or Firm:
CORNUEJOLS, Marine (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (100, 200) de verrouillage d'une porte (30), caractérisé en ce qu'il comporte :

- un verrou (40) comportant une barre (41) configurée pour s'engager dans un logement (63) solidaire de l'huisserie (80) abritant la porte et

- un moyen poussoir (43) solidaire de la barre ; le verrou étant positionné sur la porte à une hauteur par rapport au pied de la porte comprise entre trente et quatre-vingts centimètres, de sorte que la barre du verrou peut être engagée ou désengagée dans le logement solidaire de l'huisserie par une pression du genou d'un utilisateur contre le moyen poussoir ; dans lequel la barre du verrou coulisse dans une platine (44) solidaire d'une plaque de tirage (45, 65) fixée à la porte (30) et dans lequel la plaque de tirage comporte un prolongement (46, 49) positionné à proximité du pied de la porte et configuré pour être tiré par le pied ou la partie inférieure de la jambe de l'utilisateur.

2. Dispositif (100, 200) selon la revendication 1, dans lequel la porte (30) est enserrée entre la plaque de tirage (45, 65) et une contre-plaque (48, 68) reliée à la plaque de tirage par des moyens d'attache.

3. Dispositif (100, 200) selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, qui comporte un trou traversant (47) aligné avec un relief de préhension positionné sur la barre (41), de sorte que le verrou (40) peut être engagé ou désengagé par une pression exercée au moyen d'un outil contre le relief de préhension, depuis le côté de la porte (30) opposé à celui où est positionné le moyen poussoir (43) du verrou.

4. Dispositif (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel l'extrémité libre du moyen poussoir (43) est espacée d'au moins quatre centimètres de la porte (30) par une tigelle (42).

5. Dispositif (200) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, qui comporte une pédale (50) solidaire d'une tige (51) actionnant un pêne (52), de sorte que le pêne peut être désengagé d'une gâche (55) par une pression du pied d'un utilisateur contre la pédale.

6. Dispositif (200) selon la revendication 5, dans lequel la pédale (50) comporte un moyen de rappel élastique (53) de la pédale permettant le rappel du pêne (52) vers une position de repos.

7. Dispositif (200) selon l’une des revendications 5 ou 6, dans lequel la pédale (50) est reliée au pêne (52) par un câble.

8. Dispositif (200) selon l’une des revendications 5 à 7, dans lequel la liaison entre la pédale (50) et le pêne est configurée pour qu’un mouvement du pêne (52) ne provoque pas de mouvement de la pédale (50).

9. Dispositif (200) selon l’une des revendications 5 à 8, dans lequel la pédale (50) comporte un boudin amortisseur (76).

10. Dispositif (200) selon l’une des revendications 1 à 9, dans lequel le prolongement (46, 49) comporte un boudin amortisseur (76).

11. Dispositif (100, 200) selon l’une des revendications 1 à 10, dans lequel la face de la porte destinée à être poussée est équipée d’une contre plaque (45,48) permettant ainsi d’ouvrir la porte en poussant avec le pied

12. Porte (30) comportant un dispositif (100, 200) selon l’une des revendications 1 à 11.

13. Porte selon la revendication 12, dans laquelle au moins une plaque de tirage (45, 65) est intégrée dans le corps de la porte et n’est pas visible de l’extérieur de la porte, hormis son prolongement (46, 49), lorsque la porte est fermée.

14. Procédé (300) de pose d'un dispositif (100, 200) de verrouillage d'une porte (30) selon l'une des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes de : - dégondage (305) de la porte de son huisserie (80),

- découpage (310) d'une rainure au moyen d'un gabarit muni d'une fenêtre de dimensions correspondantes aux dimensions de la platine (44) d'un verrou (40), à une hauteur par rapport au pied de la porte comprise entre trente et quatre-vingts centimètres,

- positionnement de la platine du verrou dans la rainure et fixation (315) d'une plaque de tirage (45, 65) avec une contre-plaque (48, 68) de part et d'autre de la porte,

- positionnement d’un prolongement (46, 49) de la plaque de tirage (45, 65) à proximité du pied de la porte, prolongement configuré pour être tiré par le pied ou la partie inférieure de la jambe de l'utilisateur,

- pose (320) de la porte dans l’huisserie,

- perçage d'un logement (63) dans l'huisserie, mise en place (330) d'une gâche (55) ou montage d'un crampon, à la hauteur du verrou et

- insertion (335) de la barre (41) du verrou et montage d'un moyen poussoir (43) sur la barre du verrou, la barre du verrou coulissant dans la platine (44) solidaire de la plaque de tirage.

Description:
DESCRIPTION

TITRE DE L’INVENTION : DISPOSITIF DE VERROUILLAGE D'UNE PORTE

Domaine technique de l’invention

La présente invention vise un dispositif d'actionnement et de verrouillage d'une porte. La mise en oeuvre de l'invention est notamment utile à l'ouverture, la fermeture et au verrouillage d'une porte battante sans contact de la main de l'utilisateur avec la porte ou avec le dispositif d'actionnement et de verrouillage.

État de la technique

Afin de limiter la transmission de germes par le contact des mains avec les poignées ou surfaces de portes il est souhaitable de limiter au maximum ces contacts.

L'art antérieur connaît les portes automatiques dont l'ouverture est actionnée par un capteur de mouvement ou par un capteur de poids lors de la détection de la présence d'un utilisateur. L'installation de ce type de porte automatique est toutefois coûteuse et nécessite un entretien lourd.

L'art antérieur connaît les portes mobiles autour d'un battant sur un arc de 180 degrés environ et que l'utilisateur peut pousser au moyen de son pied ou de son épaule. Ce type de porte présente l'inconvénient de nécessiter une place importante pour son installation, car la porte ne peut être que poussée.

De plus, il n'existe pas de système pratique d'utilisation et de mise en place permettant le verrouillage d'une porte sans contact entre les mains de l'utilisateur et la poignée ou les autres surfaces de la porte.

Exposé de l’invention

La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients.

À cet effet, selon un premier aspect, l’invention vise un dispositif de verrouillage d'une porte, qui comporte :

- un verrou comportant une barre configurée pour s'engager dans un logement solidaire de l'huisserie abritant la porte et

- un moyen poussoir solidaire de la barre ; le verrou étant positionné sur la porte à une hauteur par rapport au pied de la porte comprise entre trente et quatre-vingts centimètres, de sorte que la barre du verrou peut être engagée ou désengagée dans le logement solidaire de l'huisserie par une pression du genou d'un utilisateur contre le moyen poussoir ; dans lequel la barre du verrou coulisse dans une platine solidaire d'une plaque de tirage fixée à la porte et dans lequel la plaque de tirage comporte un prolongement positionné à proximité du pied de la porte et configuré pour être tiré par le pied ou la partie inférieure de la jambe de l'utilisateur.

Grâce à ces dispositions, la porte peut être verrouillée ou déverrouillée par un utilisateur sans nécessiter de saisir un verrou ou une poignée ou de toucher la surface d'une porte avec la main. L'évitement du contact direct entre la main de l'utilisateur et la porte ou la poignée permet d'éviter l'infection par contact par une bactérie, un virus ou tout autre germe. Les mains étant connues comme principal vecteur d'infection en raison de leur contact très fréquent avec le visage et avec toute sorte d'objets, le dispositif de verrouillage améliore l'hygiène et réduit le risque d'infection entre utilisateurs d'une même porte.

Le dispositif de verrouillage objet de l'invention est adapté à être mis en oeuvre sur tout type de porte. Il est toutefois particulièrement adapté à une mise en oeuvre sur les portes dont l'usage est fréquent, par exemple dans des locaux d'entreprise ou dans des lieux publics et sur les portes présentes dans des lieux source de contaminations connues, tels que les portes de sanitaires.

Grâce à la barre du verrou, qui coulisse dans une platine solidaire d'une plaque de tirage fixée à la porte, et au prolongement positionné à proximité du pied de la porte et configuré pour être tiré par le pied ou la partie inférieure de la jambe de l'utilisateur, la porte peut être tirée par l'utilisateur sans contact entre ses mains et la porte. De plus, la plaque de tirage allonge la durée de vie du dispositif en répartissant sur la surface de la plaque de tirage les forces appliquées par l'utilisateur sur le dispositif en poussée et en traction.

Dans des modes de réalisation, la porte est enserrée entre la plaque de tirage et une contre-plaque reliée à la plaque de tirage par des moyens d'attache.

Grâce à ces dispositions, l'ensemble formé par la plaque de tirage, la contre-plaque et la porte est rendue plus solide et durable.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte un trou traversant aligné avec un relief de préhension positionné sur la barre, de sorte que le verrou peut être engagé ou désengagé par une pression exercée au moyen d'un outil contre le relief de préhension, depuis le côté de la porte opposé à celui où est positionné le moyen poussoir du verrou.

Grâce à ces dispositions, la porte peut être verrouillée ou déverrouillée depuis le côté de la porte opposé à celui où est positionné le moyen poussoir du verrou. Ces dispositions sont notamment utiles pour déverrouiller une porte dans le cas d'une urgence ou pour verrouiller une porte lorsqu'il est souhaitable d'en interdire l'accès. Dans des modes de réalisation, l'extrémité libre du moyen poussoir est espacée d'au moins quatre centimètres de la porte par une tigelle. Préférentiellement, l'extrémité libre du moyen poussoir est espacée d'au moins six centimètres, par exemple huit centimètres. Grâce à ces dispositions, l'application d'une pression par le genou de l'utilisateur contre le moyen poussoir est facilitée.

Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte une pédale solidaire d'une tige actionnant un pêne, de sorte que le pêne peut être désengagé d'une gâche par une pression du pied d'un utilisateur contre la pédale.

Grâce à ces dispositions, l'utilisation d'une poignée pour ouvrir la porte n'est plus nécessaire et le désengagement du pêne et l'ouverture de la porte sont réalisables par la seule utilisation du pied de l'utilisateur contre la pédale.

Dans des modes de réalisation, la pédale comporte un moyen de rappel élastique de la pédale permettant le rappel du pêne vers une position de repos.

Grâce à ces dispositions, de façon analogue au fonctionnement habituel d'une poignée de porte, le pêne se réengage dans la gâche de la porte lorsque la gâche et le pêne sont alignés entre elles et que l'utilisateur relâche la pédale.

Dans des modes de réalisation, la pédale est reliée au pêne par un câble.

Grâce à ces dispositions, le dispositif est particulièrement léger et les liaisons entre une pédale et le pêne peuvent être intégrées dans le corps de la porte.

Dans des modes de réalisation, la liaison entre la pédale et le pêne est configurée pour qu’un mouvement du pêne ne provoque pas de mouvement de la pédale.

Grâce à ces dispositions, l’ouverture de la porte par une action manuelle sur la poignée ne risque pas de provoquer un coincement de la porte si un objet se trouve sous la pédale.

Dans des modes de réalisation, la pédale comporte un boudin amortisseur.

Ce boudin permet d’éviter de marquer le mur lorsque la pédale le touche.

Dans des modes de réalisation, le prolongement comporte un boudin amortisseur.

Ce boudin permet d’éviter de marquer le mur lorsque le prolongement le touche. Dans des modes de réalisation, la face de la porte destinée à être poussée est équipée d’une contre plaque permettant ainsi d’ouvrir la porte en poussant avec le pied.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise une porte comportant un dispositif objet de l’invention.

Dans des modes de réalisation, au moins une plaque de tirage est intégrée dans le corps de la porte et n’est pas visible de l’extérieur de la porte, hormis son prolongement, lorsque la porte est fermée.

Selon un troisième aspect, la présente invention vise un procédé de pose d'un dispositif de verrouillage d'une porte objet de l’invention, qui comporte les étapes de :

- dégondage de la porte de son huisserie,

- découpage d'une rainure au moyen d'un gabarit muni d'une fenêtre de dimensions correspondantes aux dimensions de la platine d'un verrou, à une hauteur par rapport au pied de la porte comprise entre trente et quatre-vingts centimètres,

- positionnement de la platine du verrou dans la rainure et fixation d'une plaque de tirage avec une contre-plaque de part et d'autre de la porte,

- positionnement d’un prolongement de la plaque de tirage à proximité du pied de la porte, prolongement configuré pour être tiré par le pied ou la partie inférieure de la jambe de l'utilisateur,

- pose de la porte dans l’huisserie,

- perçage d'un logement dans l'huisserie, mise en place d'une gâche ou montage d'un crampon, à la hauteur du verrou et

- insertion de la barre du verrou et montage d'un moyen poussoir sur la barre du verrou, la barre du verrou coulissant dans la platine solidaire de la plaque de tirage. Grâce à ces dispositions, le dispositif de verrouillage selon l'invention peut être installé sur tout type de porte déjà en place sans difficulté. Ces dispositions présentent aussi l'avantage de permettre l'adaptation d'un ensemble existant de portes plutôt que leur remplacement en vue de répondre à une exigence sanitaire.

Les avantages, buts et caractéristiques particulières de la porte objet de l’invention et du procédé objet de l’invention étant similaires à ceux du dispositif objet de l’invention, ils ne sont pas rappelés ici. Brève description des figures

D’autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l’invention ressortiront de la description non limitative qui suit d’au moins un mode de réalisation particulier du dispositif et du procédé objets de la présente invention, en regard des dessins annexés, dans lesquels :

[Fig 1] représente, schématiquement et en vue de face, un premier mode de réalisation particulier du dispositif de verrouillage objet de l’invention,

[Fig 2] représente, schématiquement et en vue de côté, le dispositif de verrouillage illustré en figure 1 ,

[Fig 3] représente, schématiquement et en vue perspective, un détail du verrou, en position ouverte, du dispositif de verrouillage objet de l’invention illustré en figures 1 et 2,

[Fig 4] représente, schématiquement et en vue perspective, le détail du verrou illustré en figure 3, en position fermée,

[Fig 5] représente, schématiquement et en vue perspective, deux vues côte à côte d'une même contre-plaque, mise en œuvre dans le dispositif de verrouillage illustré en figures 1 à 4, selon deux angles de vue différents,

[Fig 6] représente, schématiquement et en vue perspective, deux vues côte à côte d'une même plaque de tirage, mise en œuvre dans le dispositif de verrouillage illustré en figures 1 à 5, selon deux angles de vue différents,

[Fig 7] représente, schématiquement et en vue perspective, un détail d'un verrou du dispositif de verrouillage illustré en figures 1 à 6, en position fermée,

[Fig 8] représente, schématiquement et en vue perspective, le détail d'un verrou du dispositif de verrouillage illustré en figures 1 à 7, en position ouverte,

[Fig 9] représente, schématiquement et en vue perspective, le détail d'un verrou mis en œuvre dans le dispositif de verrouillage illustré en figures 1 à 8, en position fermée,

[Fig 10] représente, schématiquement et en vue perspective, un gabarit utilisé dans un mode de réalisation particulier du procédé de pose d'un dispositif de verrouillage objet de l’invention,

[Fig 11] représente, schématiquement et en vue perspective, le gabarit de la figure 10, posé contre une porte lors de la mise en œuvre du procédé de pose d'un dispositif de verrouillage objet de l’invention, [Fig 12] représente, schématiquement et en vue de face, un deuxième mode de réalisation particulier du dispositif de verrouillage objet de l’invention,

[Fig 13] représente, schématiquement et en vue de côté, le dispositif de verrouillage illustré en figure 12,

[Fig 14] représente, schématiquement et en vue perspective, le dispositif de verrouillage illustré en figures 12 et 13,

[Fig 15] représente, schématiquement, le mécanisme d'actionnement du pêne mis en œuvre dans le dispositif de verrouillage illustré en figures 12 à 14, en position fermée,

[Fig 16] représente, schématiquement, le mécanisme d'actionnement du pêne mis en œuvre dans le dispositif de verrouillage illustré en figures 12 à 15, en position ouverte,

[Fig 17] représente, schématiquement et en vue perspective, une plaque de tirage, mise en œuvre dans le dispositif de verrouillage illustré en figures 12 à 16,

[Fig 18] représente, schématiquement et en vue perspective, une contre-plaque, mise en œuvre dans le dispositif de verrouillage illustré en figures 12 à 17,

[Fig 19] représente, schématiquement et en vue perspective, un détail de la pédale du dispositif de verrouillage illustré en figure 14, selon un autre angle de vue et [Fig 20] représente, schématiquement et sous forme d’un logigramme, une succession d’étapes d’un mode de réalisation particulier du procédé de pose d'un dispositif de verrouillage d'une porte, objet de l'invention.

Description des modes de réalisation

La présente description est donnée à titre non limitatif, chaque caractéristique d’un mode de réalisation pouvant être combinée à toute autre caractéristique de tout autre mode de réalisation de manière avantageuse.

On note, dès à présent, que les figures sont à l'échelle mais que les échelles des différentes figures peuvent être différentes.

On observe, sur les figures 1 et 2, une vue schématique d'un premier mode de réalisation particulier du dispositif 100 de verrouillage objet de l’invention.

Le dispositif 100 de verrouillage permet le verrouillage d'une porte 30 abritée dans une huisserie 80, plus communément appelée cadre. Le dispositif 100 comporte un verrou 40 positionné à une hauteur comprise entre trente et quatre-vingts centimètres du sol, c’est-à-dire du bord le plus bas de la porte 30 et, préférentiellement, entre quarante et quatre-vingts centimètres du sol, et plus préférentiellement, entre quarante et soixante-dix centimètres du sol. Préférentiellement le verrou 40 est positionné à une hauteur comprise entre quarante-cinq et cinquante-cinq centimètres, par exemple à cinquante-cinq centimètres du sol.

Le verrou 40 est décrit en regard des figures 3 et 4 et 7 à 9.

Le dispositif 100 comporte une plaque de tirage 45 comportant une surface plane apposée contre une face de la porte 30 et une contre-plaque 48 comportant une surface plane apposée contre l'autre face de la porte 30. La plaque de tirage 45 et la contre-plaque 48 sont préférentiellement fixées entre elles par des moyens d'attache, par exemple par des vis de serrage (non représentées) traversant la porte 30 de manière à enserrer la porte 30.

Les caractéristiques de la plaque 45 et de la contre-plaque 48 sont décrites en regard des figures 5 et 6.

On observe, en figures 3 et 4, le verrou 40 monté sur une plaque de tirage 45. Le verrou 40 comporte une barre 41 montée libre en translation dans une platine 44. Préférentiellement, la platine 44 est monolithique avec la plaque de tirage 45 et comporte deux anses qui supportent et contraignent le déplacement de la barre 41. On précise que les deux anses illustrées en figures 3 et 4 sont représentées partiellement transparentes.

Le mouvement en translation de la barre 41 dans la platine 44 est contraint par deux butées. Le verrou 40 peut adopter deux positions correspondantes aux deux positions extrêmes de la barre 41.

En figure 3, le verrou 40 est en position ouverte, c'est-à-dire tout à fait dégagé du logement 63 aménagé dans l'huisserie 80. Préférentiellement, le logement 63 comporte une gâche. Dans cette position ouverte du verrou 40, la porte 30 peut être ouverte. En figure 4, le verrou 40 est en position fermée, c'est-à-dire engagé dans le logement 63. Dans cette position fermée du verrou 40, la porte 30 est verrouillée en place.

La translation de la barre 41 dans la platine 44 est actionnée par l'application d'une force latérale sur un moyen poussoir 43 solidaire de la barre 41. Préférentiellement, une tigelle 42 relie la barre 41 au moyen poussoir 43 pour que le moyen poussoir soit éloigné de la surface de la porte pour faciliter son actionnement au genou. Préférentiellement, la tigelle 42 traverse un trou oblong 61 percé dans la contre- plaque 48. Les deux extrémités du trou oblong 61 sont, dans ce cas, les butées limitant le mouvement en translation de la barre 41.

Le verrou 40 est positionné sur la porte 30 à une hauteur par rapport au pied de la porte comprise entre trente et quatre-vingts centimètres et, préférentiellement, entre quarante et quatre-vingts centimètres, et plus préférentiellement, entre quarante et soixante-dix centimètres. La barre du verrou peut être engagée ou désengagée dans le logement solidaire de l'huisserie 80 par une pression du genou d'un utilisateur contre le moyen poussoir 43.

De plus, l'extrémité libre du moyen poussoir 43 est espacée d'au moins quatre centimètres de la porte 30 par la tigelle 42. Préférentiellement, l'extrémité libre du moyen poussoir 43 est espacée d'au moins six centimètres de la porte 30 par la tigelle 42, par exemple six centimètres.

On observe, en figure 5, une même contre-plaque 48 selon deux angles de vue différents. On observe, en figure 6, une même plaque de tirage 45 selon deux angles de vue différents.

La plaque de tirage 45 comporte la platine 44 du verrou 40. La plaque de tirage 45 est percée d'un trou 47 dont la fonction est décrite en regard des figures 7 à 9.

La contre-plaque 48 comporte un trou 61, traversant et oblong, dimensionné pour être traversé par la tigelle 42 du verrou 40.

La plaque de tirage 45 et la contre plaque 48 comportent, chacune, un prolongement, respectivement, 46 et 49, positionné à proximité du pied de la porte et configuré pour être tiré par le pied ou la partie inférieure de la jambe de l'utilisateur. Par exemple, le prolongement, 46 ou 49, présente une forme de "U" ou une forme de crochet pouvant être saisie par le pied ou par le talon de l'utilisateur.

Dans des modes de réalisation, le prolongement, 46 ou 49, comporte un boudin amortisseur. Par exemple le boudin amortisseur est un anneau en caoutchouc artificiel positionné sur le pourtour du prolongement, 46 ou 49.

Les figures 7, 8 et 9 représentent, schématiquement et en vue perspective, le détail du verrou 40 mis en oeuvre dans le premier mode de réalisation du dispositif 100. Les figures 7 et 9 illustrent le verrou 40 dans une position fermée. La figure 8 illustre le verrou 40 dans une position ouverte.

La plaque de tirage 45 est percée d'un trou 61 traversant, aligné avec un relief de préhension 62 positionné sur la barre 41 ou solidaire avec elle. Le trou 61 traversant permet le passage d'un outil, par exemple un bâton rigide, une clé ou un tournevis, de sorte que l'outil peut être appuyé contre le relief de préhension 62 pour engager ou désengager le verrou 40.

On observe, en figures 10 et 11, un gabarit 70 utile à la mise en oeuvre du procédé de pose d'un dispositif de verrouillage d'une porte objet de l'invention, procédé détaillé en regard de la figure 20. Le gabarit 70 comporte au moins une bande 72 recourbée à angle droit et destinée à être appuyée en butée contre une tranche de la porte 30 dans sa plus grande dimension, c’est-à-dire sa hauteur. De préférence, le gabarit 70 comporte une deuxième bande recourbée à angle droit, destinée à venir en butée contre la tranche de la porte 30 dans sa dimension intermédiaire, c’est-à- dire sa largeur, comme illustré en figure 11. Ainsi, le gabarit 70 est de forme complémentaire avec le coin une porte 30 et sert de modèle au découpage d'une cavité de dimensions correspondantes aux dimensions de la platine 44 du verrou 40. Les figures 12 et 13 représentent, schématiquement, un deuxième mode de réalisation particulier du dispositif 200 de verrouillage objet de l’invention.

Le dispositif 200 de verrouillage permet le verrouillage d'une porte 30 abritée dans une huisserie 80. Le dispositif 200 comporte un verrou 40 positionné à une hauteur par rapport au pied de la porte comprise entre trente et quatre-vingts centimètres et, préférentiellement, entre quarante et quatre-vingts centimètres, et plus préférentiellement, entre quarante et soixante-dix centimètres. Préférentiellement, le verrou 40 est similaire à celui déjà décrit plus haut.

Le dispositif 200 comporte une plaque de tirage 65 comportant une surface plane apposée contre une face de la porte 30 et une contre-plaque 68 comportant une surface plane apposée contre l'autre face de la porte 30. La plaque de tirage 65 et la contre-plaque 68 sont préférentiellement fixées entre elles par des moyens d'attache, par exemple par des vis de serrage (non représentées) traversant la porte 30, de manière à enserrer la porte 30.

Les caractéristiques de la plaque de tirage 65 et de la contre-plaque 68 sont décrites en regard des figures 17 et 18.

La figure 14 représente, schématiquement et en vue perspective, le dispositif de verrouillage 200. On précise que la porte 30 et la contre-plaque 68 ne sont pas représentées ici afin de mieux illustrer les autres éléments du dispositif de verrouillage 200.

Le dispositif 200 se distingue du dispositif 100 précédemment décrit en ce qu'il comporte une pédale 50 solidaire d'une tige 51 actionnant un pêne 52, de sorte que le pêne 52 peut être désengagé d'une gâche 55 montée dans l'huisserie 80 par une pression du pied d'un utilisateur contre la pédale 50. Ce mécanisme est abrité dans un espace délimité par la plaque de tirage 65 et la contre-plaque 68 et n'est donc pas visible en condition d'utilisation normale du dispositif de verrouillage 200.

Dans des modes de réalisation, la plaque de tirage 65 et la contre-plaque 68 sont allongées pour couvrir toute la hauteur de la porte 30. Préférentiellement, la plaque de tirage 65 et la contre-plaque 68 sont formées dans un matériau identique à la poignée 59 lorsque celle-ci est conservée pour harmoniser l’ensemble. La plaque de tirage 65 et la contre-plaque 68 peuvent comporter tout type de matériau, notamment de l'acier inoxydable (« inox »), de l’aluminium, des alliages et/ou des polymères de plastiques et/ou encore des matériaux composites. Préférentiellement la plaque de tirage 65 et la contre-plaque 68 comportent de l'inox.

Dans des modes de réalisation, un numéro de porte ou un pictogramme est inscrit sur la plaque de tirage 65 ou contre-plaque 68 ou un panonceau est prévu pour cette usage.

Dans des modes de réalisation, le dispositif 200 comporte une pièce supplémentaire permettant de maintenir la porte ouverte quand celle-ci est équipée d’un ferme porte. Il s'agit par exemple d'une cale, d'un crochet ou d'un entrebâilleur.

Dans des modes de réalisation, une rainure verticale qui s'étend de la pédale au verrou et possède des dimensions correspondantes aux dimensions de la tige 51, est creusée dans la plaque de tirage 65 et/ou dans la contre-plaque 68. Ainsi, la tige 51 peut être positionnée dans la rainure.

Les figures 15 et 16 illustrent le mécanisme d'actionnement du pêne 52, mis en œuvre du dispositif 200. Ce mécanisme comporte le pêne 52 relié à la tige 51 par l'intermédiaire d'un pivot 56 configuré pour convertir une force de traction verticale exercée sur le bâton en une force de traction horizontale sur le pêne 52. Tout autre type de liaison mécanique similaire bien connue de l'homme du métier peut ici tenir lieu de pivot.

En figure 15, le mécanisme d'actionnement du pêne est représenté dans une position fermée, c'est à dire avec le pêne 52 engagé dans la gâche 55 montée dans l'huisserie 80. À l'inverse, en figure 16, le mécanisme d'actionnement du pêne est représenté dans une position ouverte. Dans des modes de réalisation, le pivot 56 est, de plus, solidaire d'une poignée conventionnelle 59, permettant ainsi le désengagement du pêne 52 soit au moyen de la pédale, soit au moyen de la poignée 59, au choix de l'utilisateur.

La figure 19 illustre schématiquement et en vue perspective, la partie basse du dispositif 200 illustré en figure 14, selon un autre angle de vue. Un ensemble formé de la tige 51 et de la pédale 50 est monté sur la plaque de tirage 65. La force appliquée par le pied de l'utilisateur sur la pédale 50 actionne le mouvement vers le bas de la tige 51. La pédale 50 comporte un boudin amortisseur 76. Ainsi, le butoir de porte fixé dans le sol, de l’art antérieur, peut être absent, ce qui facilite l’entretien du sol.

Dans des modes de réalisation, la pédale 50 comporte un moyen de rappel élastique de la pédale permettant le rappel vers une position de repos du pêne 52 actionné par le mouvement de la pédale. Préférentiellement, le moyen de rappel est un ressort 53 comprimé contre une butée 79 par la tige 51 lorsqu'une force est exercée sur la pédale 50 solidaire de la tige 51.

Dans des modes de réalisation, le même système de pédale est monté sur la contre- plaque 68.

Dans des modes de réalisation, le prolongement, 46 ou 49, comporte un boudin amortisseur 76. Par exemple, le boudin amortisseur est un anneau en caoutchouc artificiel positionné sur une partie recourbée à l'extrémité libre de la pédale 50.

La figure 17 représente, schématiquement et en vue perspective, la plaque de tirage 65 et la figure 18 représente, schématiquement et en vue perspective, la contre- plaque 68 du dispositif 200 de verrouillage. Les éléments déjà décrits précédemment et notamment en figures 5 et 6 ne sont pas décrits à nouveau ici. La plaque de tirage 65 et la contre-plaque 68 se distinguent des plaques correspondantes du premier mode de réalisation 100 en ce qu'elles sont prolongées jusqu'à la hauteur de la poignée 59, à un mètre environ du sol. La plaque de tirage 65 et la contre-plaque 68 se distinguent aussi des plaques correspondantes du premier mode de réalisation 100 en ce qu'elles comportent une ouverture, 74 et 75, dimensionnée pour accommoder un ressort 53 et un lien mécanique entre la pédale 50 et la tige 51. De plus, la plaque de tirage 65 et la contre plaque 68, sont percées de trous, 57 et 58, permettant d'accommoder l'axe d'une poignée 59 de porte permettant d'actionner le pivot illustré en figures 15 et 16. La liaison entre la pédale 50 et le pêne est préférentiellement configurée pour qu’un mouvement du pêne 52 ne provoque pas de mouvement de la pédale 50. En prévoyant une butée sur la liaison glissière de la pédale 50 sur la tige 51 , la descente de pédale 50 entraîne celle de la tige 51 mais la descente de la tige 51 n’entraîne pas celle de la pédale 50. On évite ainsi un risque de coincement de la porte si la poignée 59 est actionnée à la main, notamment si un objet se trouve en dessous de la pédale 50. Bien entendu, une liaison par câble fonctionnant en tension mais pas en compression (par exemple un câble qui n’est pas guidé dans une gaine) permet le même résultat technique.

Dans des modes de réalisation (non représentés), le dispositif objet de l’invention est intégré dans le volume de la porte, seuls les moyens d’actionnement au genou et/ou au pied dépassant de la surface de la porte. Dans ces modes de réalisation, les plaques de tirage 45 et 65 sont intégrées dans le corps de la porte et ne sont donc, hormis leur prolongement 46 ou 49, pas visibles depuis l’extérieur de la porte lorsque la porte est fermée, et éventuellement aussi lorsque la porte est ouverte.

Dans des modes de réalisation (non représentés), la liaison entre le moyen poussoir 43 actionnable au genou et la barre 41 du verrou 40 est une liaison par câble et non plus une liaison par au moins une pièce rigide.

Dans des modes de réalisation (non représentés), la liaison entre la pédale 50 et le pêne 52 permettant au pêne 52 d’être désengagé de la gâche 55 par une pression du pied d'un utilisateur contre la pédale 50, est une liaison par câble et non une liaison par pièces rigides. Préférentiellement, le câble n’est pas intégralement dans une gaine pour fonctionner en traction et non en compression. On évite ainsi qu’un mouvement descendant de la poignée, par exemple sous l’action de la main d’un utilisateur, entraîne un mouvement descendant de la pédale, ce qui pourrait avoir pour conséquence un blocage de la porte, notamment si un objet se trouve sous la pédale.

Dans des modes de réalisation, l’actionnement du verrou 40 entraîne l’actionnement du pêne 52. Par exemple, un câble guidé par des poulies exerce une traction du pêne dormant 81 lorsque la barre 41 sort du logement 63. Bien entendu, une tringlerie munie de butée peut remplacer un câble guidé par des poulies pour obtenir le même effet mécanique.

Dans des modes de réalisation, le pêne est remplacé par une olive et/ou la serrure est de type serrure à larder. La figure 20 représente, schématiquement et sous forme d’un logigramme, une succession d’étapes d’un mode de réalisation particulier du procédé 300 de pose d'un dispositif de verrouillage d'une porte, objet de l'invention.

Le procédé 300 de pose d'un dispositif de verrouillage d'une porte comporte les étapes de :

- dégondage 305 de la porte de son huisserie,

- découpage 310 d'une rainure au moyen d'un gabarit muni d'une fenêtre de dimensions correspondante aux dimensions de la platine d'un verrou, à une hauteur par rapport au pied de la porte comprise entre trente et quatre-vingts centimètres, et, préférentiellement, entre quarante et quatre-vingts centimètre, et plus préférentiellement, entre quarante et soixante-dix centimètres.

- positionnement de la platine du verrou dans la rainure et fixation 315 d'une plaque de tirage avec une contre-plaque de part et d'autre de la porte,

- pose 320 de la porte dans l’huisserie,

- perçage d'un logement dans l'huisserie, mise en place 330 d'une gâche ou montage d'un crampon, à la hauteur du verrou et

- insertion 335 de la barre du verrou et montage d'un moyen poussoir sur la barre du verrou.

En particulier, l'étape de découpage 310 d'une rainure au moyen d'un gabarit peut être réalisée au moyen du gabarit illustré par les figures 10 et 11.

Préférentiellement, la platine de verrou est formée intégralement dans la plaque de tirage. Ces dispositions réduisent le nombre de pièces du dispositif et en facilitent la pose. De plus, le positionnement de la platine du verrou dans la rainure permet, dans ce cas, d'aligner sans effort la plaque de tirage sur la position adéquate.

Dans des modes de réalisation, le procédé 300 de pose d'un dispositif de verrouillage d'une porte comporte, de plus, les étapes (non représentées) de :

- perçage des trous configuré pour abriter des vis reliant une plaque de tirage munie de la platine du verrou et une contre-plaque,

- pose d'un pivot et d'une tige configurés pour être solidaires d'une pédale,

- pose d'un moyen de rappel (ressort) entre la tige et la pédale, et pose de la pédale et

- pose de la porte dans l’huisserie.