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Title:
DEVICE FOR MANDIBULAR ATTACHMENT OF A LOCATION MARKER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/158551
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (1) for attaching a location marker (2) to the lower jaw of an individual, the marker comprising an inner face provided with two attachment lugs (21, 22), comprising: an intra-oral portion (10) having a generally U-shaped form suitable for coming into contact with the outer face of the teeth of the lower jaw, - an extra-oral portion (12) comprising an attachment member (120) for the marker (2), - a connecting portion (11) connecting the intra-oral portion and the extra-oral portion, characterised in that the attachment element (120) comprises two recessed (121, 122) each suitable for receiving a respective lug (21, 22) of the marker (2), the recesses (121, 122) being separated by a tab (123) suitable for being resiliently deformed when one (22) of the lugs is engaged in a respective recess (122) so as to exert a pressure force on the lug (22).

Inventors:
JAISSON MAXIME (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/050498
Publication Date:
September 07, 2018
Filing Date:
March 05, 2018
Export Citation:
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Assignee:
MODJAW (FR)
International Classes:
A61B90/00; A61C9/00; A61C19/045
Domestic Patent References:
WO2013030511A22013-03-07
Foreign References:
US20060201520A12006-09-14
US20160317108A12016-11-03
US4432728A1984-02-21
DE102014111643A12016-02-18
DE202015105356U12016-10-12
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif (1 ) de fixation d'un marqueur de localisation (2) à la mâchoire inférieure d'un individu, ledit marqueur comprenant une face intérieure pourvue de deux ergots (21 , 22) de fixation, comprenant :

- une partie intrabuccale (10) présentant une forme générale de U adaptée pour venir en contact avec la face externe des dents de la mâchoire inférieure,

- une partie extrabuccale (12) comprenant un élément (120) de fixation pour le marqueur (2),

- une partie de liaison (1 1 ) raccordant la partie intrabuccale et la partie extrabuccale, caractérisé en ce que. l'élément (120) de fixation comprend deux logements (121 , 122) adaptés pour recevoir chacun un ergot (21 , 22) respectif du marqueur (2), lesdits logements (121 , 122) étant séparés par une languette (123) adaptée pour se déformer élastiquement lorsque l'un (22) des ergots est engagé dans un logement (122) respectif de sorte à exercer un effort de pression sur ledit ergot (22).

2. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel l'élément de fixation (120) comprend en outre deux ailettes latérales (124) adaptées pour se déformer élastiquement lorsque chaque ergot (21 , 22) est engagé dans un logement (121 , 122) respectif de sorte à exercer un effort de pression sur la face intérieure du marqueur (2).

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, dans lequel la partie intrabuccale (10) est flexible dans le plan du U. 4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel la face (103) de la partie intrabuccale (10) orientée vers les dents présente une surface rugueuse.

5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel la face (103) de la partie intrabuccale (10) orientée vers les dents comprend au moins une encoche (104) adaptée pour s'engager dans un relief des dents de la mâchoire inférieure.

6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel la partie intrabuccale (10) est pourvue à ses extrémités de segments sécables (102). 7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel l'élément de fixation comprend des moyens de guidage et/ou de butée du marqueur (2).

8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, dans lequel l'élément de fixation est configuré pour permettre un démontage du marqueur.

9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, dans lequel la forme et les dimensions de la partie de liaison (1 1 ) sont choisies pour que, lorsque le dispositif (1 ) est en place dans la bouche de l'individu, une section (1 1 1 ) de ladite partie de liaison s'étende sensiblement dans le plan de fermeture des lèvres.

10. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, dans lequel la partie intrabuccale (10), la partie extrabuccale (12) et la partie de liaison (1 1 ) sont formées d'un seul tenant.

1 1. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 10, dans lequel la partie intrabuccale (10), la partie extrabuccale (12) et la partie de liaison (1 1 ) sont constituées d'un matériau biocompatible.

12. Dispositif de localisation, comprenant un dispositif (1 ) selon l'une des revendications 1 à 1 1 et un marqueur (2) comprenant une face intérieure pourvue de deux ergots (21 , 22) de fixation, ledit marqueur (2) étant fixé à la partie extrabuccale (12) par engagement de chaque ergot (21 , 22) dans un logement (121 , 122) respectif, la languette (123) exerçant un effort de pression sur l'un (22) des ergots.

13. Dispositif selon la revendication 12 dans laquelle le marqueur (2) comprend une pluralité de pastilles (20) réfléchissantes.

14. Système de localisation comprenant une caméra infrarouge et un dispositif (1 ) selon la revendication 13.

15. Procédé d'enregistrement de la cinématique mandibulaire d'un individu au moyen du système de localisation selon la revendication 14, dans lequel on fixe le marqueur (2) sur les dents de l'arcade mandibulaire de l'individu par l'intermédiaire du dispositif de fixation (1 ), on fixe un autre marqueur muni d'une pluralité de pastilles réfléchissantes sur le front de l'individu, et l'on enregistre avec la caméra infrarouge les déplacements relatifs desdits marqueurs lors de mouvements mandibulaires réalisés par l'individu.

16. Procédé selon la revendication 15, dans lequel, pour fixer le marqueur (2) sur le dispositif de fixation (1 ), on présente la face intérieure du marqueur pourvue des deux ergots (21 ,22) de fixation en regard de la partie extrabuccale du dispositif, on engage un premier ergot (21 ) dans un premier logement (121 ) puis un second ergot (22) dans un second logement (122) tout en déformant élastiquement la languette (123) de sorte que ladite languette (123) exerce un effort de pression sur le second ergot (22).

Description:
DISPOSITIF DE FIXATION MANDIBULAIRE D'UN MARQUEUR DE LOCALISATION

DOMAINE DE L'INVENTION

La présente invention concerne un dispositif de fixation mandibulaire d'un marqueur de localisation, destiné notamment à être utilisé pour l'enregistrement de la cinématique mandibulaire d'un individu.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Le document WO 2013/03051 1 décrit un procédé de conception d'un appareil dentaire pour un individu dans lequel on utilise la cinématique mandibulaire enregistrée sur ledit individu pour animer des modèles numériques des arcades dentaires supérieure et inférieure de l'individu.

Pour ce faire, il est tout d'abord nécessaire de recaler les modèles numériques des arcades à des plans et points de référence de l'individu.

Ensuite, on enregistre la cinématique mandibulaire de l'individu. A cet effet, on équipe l'individu de plusieurs marqueurs :

- un ou plusieurs marqueurs sont positionnés au niveau du front de l'individu, par l'intermédiaire d'un support ceignant le front,

- un ou plusieurs marqueurs sont positionnés au niveau de la mâchoire inférieure

(mandibule) et solidarisés aux dents de l'arcade inférieure.

Une caméra adaptée pour détecter lesdits marqueurs est orientée vers le visage du patient et enregistre les déplacements des marqueurs au cours de mouvements de la mandibule.

Les marqueurs mandibulaires peuvent être fixés directement sur les dents de l'arcade inférieure, mais ceci nécessite l'utilisation d'un dispositif d'écartement des lèvres pour les rendre visibles par la caméra.

Une autre solution est de fixer le marqueur à un support intermédiaire qui est lui- même fixé à la mandibule. Ledit support intermédiaire doit être fixé d'une manière rigide à la mandibule, car tout déplacement relatif par rapport à la mandibule pendant l'acquisition de la cinématique mandibulaire détériorerait la précision de l'enregistrement. De plus, le port de ce support intermédiaire doit être confortable pour l'individu.

Le marqueur est de préférence fourni séparément du support, pour permettre d'abord la mise en place du support seul dans la bouche du patient, puis, une fois que le support est fixé sur la mandibule, le marqueur est monté sur le support. Cependant, si l'effort de mise en place du marqueur sur le support est trop élevé, le support est susceptible de se déplacer par rapport à la mandibule. EXPOSE DE L'INVENTION

Un but de l'invention est donc de concevoir un support pour un marqueur mandibulaire de localisation qui permette une fixation rigide du marqueur par rapport à l'individu, avec un système de fixation du marqueur qui minimise l'effort de montage du marqueur sur le support.

A cet effet, l'invention propose un dispositif de fixation d'un marqueur de localisation à la mâchoire inférieure d'un individu, ledit marqueur comprenant une face intérieure pourvue de deux ergots de fixation, comprenant :

- une partie intrabuccale présentant une forme générale de U adaptée pour venir en contact avec la face externe des dents de la mâchoire inférieure,

- une partie extrabuccale comprenant un élément de fixation pour le marqueur,

- une partie de liaison raccordant la partie intrabuccale et la partie extrabuccale, caractérisé en ce que. l'élément de fixation comprend deux logements adaptés pour recevoir chacun un ergot respectif du marqueur, lesdits logements étant séparés par une languette adaptée pour se déformer élastiquement lorsque l'un des ergots est engagé dans un logement respectif de sorte à exercer un effort de pression sur ledit ergot.

Selon un mode de réalisation, l'élément de fixation comprend en outre deux ailettes latérales adaptées pour se déformer élastiquement lorsque chaque ergot est engagé dans un logement respectif de sorte à exercer un effort de pression sur la face intérieure du marqueur.

De manière particulièrement avantageuse, la partie intrabuccale est flexible dans le plan du U.

Selon un mode de réalisation préféré, la face de la partie intrabuccale orientée vers les dents présente une surface rugueuse.

De manière avantageuse, la face de la partie intrabuccale orientée vers les dents comprend au moins une encoche adaptée pour s'engager dans un relief des dents de la mâchoire inférieure.

De préférence, la partie intrabuccale est pourvue à ses extrémités de segments sécables..

Selon un mode de réalisation, l'élément de fixation comprend des moyens de guidage et/ou de butée du marqueur.

De manière préférée, l'élément de fixation est configuré pour permettre un démontage du marqueur.

De manière avantageuse, la partie de liaison est conçue pour que, lorsque le dispositif est en place dans la bouche de l'individu, une section de ladite partie de liaison s'étende sensiblement dans le plan de fermeture des lèvres.

Selon un mode de réalisation, la partie intrabuccale, la partie extrabuccale et la partie de liaison sont formées d'un seul tenant. La partie intrabuccale, la partie extrabuccale et la partie de liaison sont avantageusement constituées d'un matériau biocompatible.

L'invention concerne également un dispositif de localisation, comprenant un dispositif de fixation tel que décrit ci-dessus et un marqueur comprenant une face intérieure pourvue de deux ergots de fixation, ledit marqueur étant fixé à la partie extrabuccale par engagement de chaque ergot dans un logement respectif, la languette exerçant un effort de pression sur l'un des ergots.

Selon un mode de réalisation, le marqueur comprend une pluralité de pastilles réfléchissantes.

L'invention concerne également un système de localisation comprenant une caméra infrarouge et un ensemble formé du dispositif de fixation et du marqueur tel que décrit précédemment.

Enfin, l'invention concerne un procédé d'enregistrement de la cinématique mandibulaire d'un individu au moyen du système de localisation tel que décrit précédemment, dans lequel on fixe le marqueur sur les dents de l'arcade mandibulaire de l'individu par l'intermédiaire du dispositif de fixation, on fixe un autre marqueur muni d'une pluralité de pastilles réfléchissantes sur le front de l'individu, et l'on enregistre avec la caméra infrarouge les déplacements relatifs desdits marqueurs lors de mouvements mandibulaires réalisés par l'individu.

Pour fixer le marqueur sur le dispositif de fixation, on présente la face intérieure du marqueur pourvue des deux ergots de fixation en regard de la partie extrabuccale du dispositif, on engage un premier ergot dans un premier logement puis un second ergot dans un second logement tout en déformant élastiquement la languette de sorte que ladite languette exerce un effort de pression sur le second ergot.

DESCRIPTION DES FIGURES

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective du dispositif de fixation mandibulaire équipé d'un marqueur de localisation,

- la figure 2 est une vue en perspective du dispositif de fixation mandibulaire de la figure 1 en l'absence du marqueur de localisation,

- la figure 3 est une vue de face du dispositif de fixation mandibulaire de la figure 2,

- la figure 4 est une vue de côté du dispositif de fixation mandibulaire de la figure 2, - la figure 5 est une vue de dessus du dispositif de fixation mandibulaire de la figure

2,

- la figure 6 est une vue de côté du marqueur mandibulaire. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

La figure 1 est une vue en perspective d'un marqueur 2 monté sur un dispositif 1 de fixation mandibulaire selon l'invention.

La technologie de localisation du marqueur n'est pas limitative.

Dans l'exemple illustré sur la figure 1 , le marqueur comprend quatre pastilles réfléchissantes 20, dont la taille et la position relative sont connues, détectables par une caméra infrarouge. La forme des pastilles n'est pas limitative. Ainsi, lesdites pastilles pourraient être remplacées par des éléments réfléchissants présentant toute autre forme appropriée, par exemple des billes.

De manière alternative, les pastilles réfléchissantes pourraient être remplacées par une mire formée d'un motif bicolore de géométrie connue.

Selon d'autres modes de réalisation, les pastilles réfléchissantes pourraient être remplacées par des diodes, des bobines électromagnétiques, ou tout autre moyen de localisation approprié, tel que des capteurs inertiels (IMU, acronyme du terme anglo- saxon « inertial measurement unit »), des accéléromètres, des gyroscopes, etc.

Comme illustré sur la figure 1 , le dispositif 1 comprend :

- une partie intrabuccale 10 destinée à être maintenue contre la face externe des dents de la mâchoire inférieure (non représentées),

- une partie extrabuccale 12 (mieux visibles sur les figures 2 à 5) comprenant un élément de fixation pour le marqueur 2,

- une partie de liaison 1 1 permettant de raccorder la partie intrabuccale 10 à la partie extrabuccale 12.

De manière particulièrement avantageuse, l'ensemble des trois parties 10, 1 1 , 12 est formé d'un seul tenant, par moulage d'un matériau thermoplastique biocompatible.

Par exemple, ce matériau peut être du polyamide, du polypropylène, du PEEK (liste non exhaustive).

Le dispositif 1 est typiquement à usage unique et peut ainsi être jeté après utilisation.

En vue de son utilisation, et selon les éventuelles exigences réglementaires, le dispositif de fixation mandibulaire peut être fourni stérilisé dans une enveloppe étanche le protégeant de toute contamination extérieure.

Les figures 2 à 5 illustrent des vues du dispositif de fixation mandibulaire sans le marqueur.

La partie intrabuccale 10 présente une forme générale de U.

Le matériau et l'épaisseur de la partie intrabuccale sont choisis pour présenter une certaine flexibilité dans un sens d'écartement ou de rapprochement des jambes du U dans leur plan. Ainsi, les deux jambes 100 peuvent être écartées par rapport à leur position initiale pour être insérées dans la bouche de l'individu sans frotter contre les dents ou les gencives, puis relâchées une fois qu'elles ont été correctement positionnées.

Au repos, c'est-à-dire avant insertion dans la bouche de l'individu, la largeur L de la partie intrabuccale est définie comme étant la distance maximale entre les deux jambes du U.

De préférence, la largeur de la partie intrabuccale au repos est légèrement inférieure à la largeur moyenne de la mâchoire de l'individu (définie comme étant la distance entre les surfaces extérieures des molaires de la mâchoire inférieure), de sorte qu'une fois insérée dans la bouche du patient, l'élasticité des jambes 100 exerce un léger effort de compression sur les dents, afin d'assurer une bonne tenue de la partie intrabuccale.

Selon un mode de réalisation optionnel mais avantageux, l'extrémité des jambes du U est rendue sécable par la présence d'une ou plusieurs encoches 101 qui définissent un ou plusieurs segments détachables 102. Ainsi, on peut retirer un ou plusieurs desdits segments détachables jusqu'à obtenir une longueur des jambes 100 adaptée à la longueur de la mâchoire de l'individu. La longueur desdits segments 102 (distance entre deux encoches 101 adjacentes) est typiquement de l'ordre de 5 à 10 mm. Les encoches 101 peuvent s'étendre à partir de la face inférieure ou de la face supérieure des jambes 100 ; elles peuvent également s'étendre à partir des deux faces en vis-à-vis les unes des autres, comme c'est le cas sur les figures 1 à 5. La profondeur des encoches 101 (ou la somme des profondeurs dans le cas des encoches en vis-à-vis) est typiquement de l'ordre de la moitié de la hauteur h de chaque jambe.

De manière avantageuse, la tenue mécanique de la partie intrabuccale 10 sur la mâchoire du patient est assurée au moins en partie par une colle biocompatible (non représentée) déposée entre la surface des dents et la face intérieure de la partie intrabuccale. Une telle colle biocompatible est fréquemment utilisée dans le domaine de la dentisterie.

Par ailleurs, la face intérieure 103 de la partie intrabuccale, c'est-à-dire la face destinée à venir en contact avec les dents, peut présenter une certaine rugosité. Par exemple, une pièce issue d'impression 3D (technique de frittage laser dite SLS, acronyme du terme anglo-saxon « Sélective Laser Sintering ») présente une rugosité appropriée. Dans le cas d'une pièce issue de moulage, le moule d'injection peut subir un traitement, par exemple un sablage ou un gravage chimique, lui conférant un état de surface non lisse. Cette rugosité permet d'améliorer la tenue mécanique de la colle vis-à-vis de la face intérieure 103.

D'autre part, la face intérieure 103 de la partie intrabuccale peut être pourvue d'encoches 104. Lesdites encoches sont agencées de manière à se trouver en regard de parties en relief sur la surface externe des dents lorsque le dispositif est en place dans la bouche de l'individu. Les encoches 104 remplissent donc une fonction de blocage de la partie intrabuccale, notamment dans la direction antéro-postérieure, qui stabilisent le dispositif dans la bouche.

De manière particulièrement avantageuse, la hauteur h de la partie intrabuccale est choisie suffisamment faible (typiquement inférieure à la hauteur moyenne des dents) afin de ne pas dépasser du plan formé par la surface supérieure des dents de la mâchoire inférieure lorsque le dispositif est en place dans la bouche de l'individu. Par exemple, la hauteur h est de l'ordre de 5 mm.

Ainsi, la partie intrabuccale n'interfère pas avec la cinématique mandibulaire (serrement des dents, mouvements de mastication et autres).

La partie extrabuccale 12 présente quant à elle un élément de fixation 120 pour un marqueur.

Dans l'exemple illustré sur les figures annexées, le marqueur 2 est fixé par encliquetage sur la partie extrabuccale 12. A cet effet, comme illustré sur la figure 6, le marqueur mandibulaire 2 comprend, sur sa face intérieure (i.e. opposée aux pastilles réfléchissantes), deux ergots 21 , 22 agencés l'un au-dessus de l'autre (en considérant la position du marqueur lorsqu'il est en place sur l'individu). L'élément de fixation 120 comprend deux logements 121 , 122 séparés par une languette élastique 123. Pour mettre en place le marqueur 2 sur le dispositif de fixation 1 , l'ergot supérieur 21 est tout d'abord engagé dans le logement 121 , puis l'ergot inférieur est engagé dans le logement 122, cet engagement entraînant une légère déformation de la languette 123 vers l'arrière (c'est-à- dire du côté opposé aux pastilles réfléchissantes). Le marqueur est donc maintenu sur la partie extrabuccale 12 par engagement des ergots 21 , 22 dans les logements 121 , 122 et par un effort de pression exercé par la languette 123 déformée.

L'assemblage du marqueur 2 sur le dispositif de fixation est avantageusement effectué une fois que le dispositif de fixation a été mis en place dans la bouche du patient et fixé à l'aide de la colle biocompatible susmentionnée. Ainsi, le marqueur n'entrave pas cette opération de mise en place.

Grâce au mécanisme de fixation décrit ci-dessus, le marqueur peut être manipulé d'une seule main par le praticien pour être mis en place sur la partie extrabuccale du dispositif.

Par ailleurs, l'effort nécessaire pour la mise en place du marqueur sur la partie extrabuccale est très faible, de sorte qu'il n'affecte pas la tenue mécanique du dispositif de fixation vis-à-vis de la mandibule.

De manière particulièrement avantageuse, l'élément de fixation 120 comprend en outre deux ailettes élastiques latérales 124, qui se déforment lors de la mise en place du marqueur mandibulaire sur la partie extrabuccale 12. Lesdites ailettes exercent alors un effort de pression sur la face intérieure du marqueur, ce qui stabilise encore sa fixation. On notera que la mise en place du marqueur est particulièrement facilitée lorsque les ergots et logements sont agencés l'un au-dessus de l'autre dans la position d'utilisation du dispositif, car le logement supérieur est aisément accessible au praticien. Cependant, une architecture similaire avec un alignement des logements et de la languette dans un plan horizontal, ou selon toute autre inclinaison, pourrait être également être mise en œuvre sans pour autant sortir du cadre de la présente invention. Par exemple, la partie extrabuccale pourrait comprendre un logement droit et un logement gauche alignés dans un plan horizontal et, pour l'assemblage, le marqueur devrait être présenté devant la partie extrabuccale avec les ergots alignés selon un plan horizontal, afin de permettre l'engagement des ergots dans les logements et la déformation de la languette dans un plan horizontal.

La partie extrabuccale est conçue pour être suffisamment rigide pour supporter le poids dudit marqueur sans se déformer.

De préférence, le mode de fixation du marqueur 2 sur la partie extrabuccale 12 est choisi pour ne pas nécessiter d'outil. Par exemple, la partie extrabuccale peut présenter un élément permettant l'encliquetage du marqueur, une fixation de type quart de tour, voire par force magnétique, etc. Dans ce dernier cas, la partie extrabuccale et le marqueur sont respectivement pourvus d'un aimant et/ou d'un élément en matériau ferreux destiné à coopérer avec l'aimant.

De manière particulièrement avantageuse, le marqueur est démontable du dispositif de fixation.

Selon un mode de réalisation, la fixation pour le marqueur est en outre reproductible, c'est-à-dire qu'à chaque fois que l'on met en place le marqueur sur le dispositif, la position du marqueur par rapport au dispositif est identique.

A cet effet, l'élément de fixation 120 prévu sur la partie extrabuccale 12 comprend des moyens de guidage et/ou de butée pour le marqueur.

Selon un mode de réalisation moins préféré, le marqueur pourrait former partie intégrante de la partie extrabuccale.

Lorsque le dispositif 1 est en place dans la bouche de l'individu, la partie extrabuccale 12 est avantageusement située en-dessous du plan des lèvres de l'individu (le marqueur 20 pouvant quant à lui dépasser de ce plan).

Pour des raisons de stabilité du dispositif, celui-ci est sensiblement symétrique par rapport au plan antéro-postérieur de l'individu.

La partie 1 1 de liaison entre les parties intrabuccale 10 et extrabuccale 12 se présente comme un pontet s'étendant à partir de la région centrale de la partie intrabuccale 10. Ce pontet présente une première section 1 10 s'étendant vers la mâchoire supérieure, une deuxième section 1 1 1 s'étendant au travers des lèvres et une troisième section 1 12 de raccordement à la partie extrabuccale 12. La forme et les dimensions de la partie de liaison sont choisies pour que, lorsque le dispositif est en place dans la bouche de l'individu, la deuxième section 1 1 1 s'étende au niveau du plan des lèves, sans exercer de pression sur les lèvres. Ainsi, le dispositif 1 reste immobile même en cas de déglutition.

Par ailleurs, la partie de liaison 1 1 est conçue pour être suffisamment rigide pour ne pas se déformer lorsque le marqueur 20 est fixé à la partie extrabuccale 12.

Le dispositif 1 et le marqueur 2 font partie d'un système de localisation dans lequel ils sont associés à une caméra, notamment une caméra infrarouge dans le cas d'un marqueur muni de pastilles réfléchissantes.

Pour l'enregistrement de la cinématique mandibulaire d'un individu, la partie intrabuccale est fixée au contact des dents de l'arcade inférieure de l'individu, puis le marqueur est attaché à la partie extrabuccale.

L'individu est également équipé d'un support frontal portant également un marqueur de localisation selon la même technologie que le marqueur mandibulaire. Eventuellement, on peut s'affranchir d'un tel support frontal en équipant la mâchoire supérieure d'un dispositif de fixation similaire à celui qui vient d'être décrit, avec des formes et dimensions adaptées à cette mâchoire.

La mise en place de ces marqueurs sur l'individu est naturellement réalisée de manière non invasive.

La caméra est placée en vis-à-vis du patient, de sorte que le marqueur frontal et le marqueur mandibulaire soient en permanence dans son champ de vision.

L'individu exécute alors un certain nombre de mouvements mandibulaires (mastication, etc.) selon les préconisations du praticien.

La caméra détecte et enregistre les déplacements relatifs des marqueurs.

Après l'acquisition, cet enregistrement est appliqué aux modèles numériques des arcades dentaires de l'individu, ce qui permet de les animer.