La présente invention concerne un dispositif de manoeuvre d'un store selon le préambule de la revendication 1.

Un tel dispositif de manoeuvre peut équiper un store de type bateau, vénitien, bouillonné, plissé ou autre.

On connaît du brevet US 3,352, 349, un dispositif de manoeuvre d'un store vénitien comprenant un tambour d'enroulement d'un cordon relié au store et un support de ce tambour. Des pièces auxiliaires sont rapportées sur le support pour aménager, par leur assemblage, des passages pour le coulissement des brins des cordons.

Ces pièces n'ont aucune autre fonction que de créer des passages pour le coulissement des brins des cordons.

Ce dispositif peut ainsi tre monté plus simplement qu'un dispositif tel que celui décrit dans la demande EP 1 087 095.

Le but de l'invention est de réaliser un dispositif de manoeuvre palliant le problème précité et améliorant les dispositifs de l'art antérieur. En particulier, l'invention propose un dispositif simple, réalisé en un minimum de pièces, permettant de faciliter l'introduction des cordons dans le support du tambour d'enroulement et permettant l'automatisation de cette tâche.

Le dispositif selon l'invention est caractérisé par la partie caractérisante de la revendication 1.

Différents modes de réalisation de l'invention sont définis par les revendications dépendantes 2 à 5.

Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, deux modes de réalisation du dispositif de manoeuvre selon l'invention.

La figure 1 est une vue en coupe longitudinale selon le plan IV-IV de la figure 5 d'un premier mode de réalisation du dispositif de manoeuvre selon l'invention.

La figure 2 est une vue en coupe longitudinale selon le plan V-V de la figure 4 du premier mode de réalisation du dispositif de manoeuvre selon l'invention.

La figure 3 est une vue en coupe longitudinale selon le plan VI-VI de la figure 7 du support de ce premier mode de réalisation, après que ses deux parties ont été assemblées.

La figure 4 est une vue de dessus du support de ce premier mode de réalisation, après que ses deux parties ont été assemblées.

La figure 5 est une vue en coupe longitudinale selon le plan VIII-VIII de la figure 9 du support de ce premier mode de réalisation, avant que ses deux parties ne soient assemblées.

La figure 6 est une vue de dessus du support de ce premier mode de réalisation, avant que ses deux parties ne soient assemblées.

La figure 7 est une vue en coupe longitudinale d'un deuxième mode de réalisation du dispositif de manoeuvre selon l'invention.

La figure 8 est une vue de côté du support du deuxième mode de réalisation du dispositif de manoeuvre, après que ses deux parties ont été assemblées.

La figure 9 est une vue de dessus du support de ce deuxième mode de réalisation, après que ses deux parties ont été assemblées.

Les figures 10 à 12 sont des vues de définition de la partie supérieure du support du deuxième mode de réalisation du dispositif de manoeuvre selon l'invention.

- figure 10 en coupe selon le plan XIII-XIII de la figure 7, - figure 11 en coupe selon le plan XIV-XIV de la figure 9, - figure 12 en vue de dessus.

Les figures 13 à 15 sont des vues de définition de la partie inférieure du support du deuxième mode de réalisation du dispositif de manoeuvre selon l'invention.

- figure 13 en vue de côté, - figure 14 en coupe selon le plan XIV-XIV de la figure 9, - figure 15 en vue de dessus.

Deux dispositifs de manoeuvre 20 tels que celui représenté aux figures 1 et 2 sont destinés au maintien d'un store vénitien. Chaque dispositif 20 comporte un cordon de suspension 2 dont une extrémité 3 est fixée à un tambour d'enroulement 4 et dont l'autre extrémité est fixée à l'extrémité libre du store. Il comporte en outre un cordon 5 d'orientation entraîné par une poulie à gorge 6 du tambour d'enroulement et lié à chacune des lames du store.

Ainsi, le déplacement du cordon 5 permet l'orientation des lames autour de leurs axes longitudinaux.

Ce dispositif de manoeuvre est installé dans un rail 7, présentant une lumière 10 de passage des cordons 2,5, fixé à la structure du bâtiment qu'il équipe. On trouve dans ce rail outre le tambour d'enroulement 4, un support 9 le guidant en rotation et un arbre 8 de transmission du mouvement d'un motoréducteur ou d'un dispositif manuel tel qu'une manivelle vers le tambour d'enroulement. Les brins des cordons de suspension 2 et d'orientation 5 traversent le support 9 de tambour comme représenté à la figure 1.

Le support 9 comprend une embase munie de trous de passage 21a, 21b pour le cordon 5 et 22 pour le cordon 2. Aux deux extrémités de cette embase s'élèvent deux oreilles 23 et 24. La première 23 présente un alésage 25 et la seconde présente un alésage 26 intercepté par une rainure. Ces deux oreilles permettent de supporter le tambour 4. En effet, celui-ci présente à ses extrémités deux portions épaulées présentant des diamètres égaux, au jeu de fonctionnement près, aux alésages 25 et 26 réalisés dans les oreilles. Ainsi, on introduit une extrémité du tambour 4 dans l'alésage 25 de la première oreille puis on insère l'autre extrémité du tambour dans l'alésage 26 de la deuxième oreille par déformation élastique de celle-ci. Par ces moyens, le tambour est guidé en rotation sur le support qui est fixé au rail.

Le support 9 du tambour d'enroulement représenté aux figures 3 et 4 est réalisé en deux parties 9a et 9b qui sont assemblées après avoir positionné les brins des cordons 2 et 5 par rapport à l'une et l'autre d'entre elles. Ces deux parties 9a et 9b présentent des découpes telles qu'elles ne sont pas exactement complémentaires. Ainsi, lorsqu'on les assemble l'une à l'autre, des trous 21a, 21b et 22 d'axes verticaux sont préservés entre les deux parties 9a et 9b afin de permettre le passage des cordons 2 et 5. En particulier, les parties 9a et 9b présentent deux rainures 27,28 d'axes verticaux permettant de réaliser le passage 22 et deux paires d'angles 29a,

30a et 29b, 30b permettant respectivement de réaliser les passages 21a et 21b. Les deux parties dont les formes sont représentées aux figures 5 et 6 peuvent en particulier tre assemblées l'une à l'autre par emboîtement par déformation élastique. Elles peuvent encore tre collées ou soudées. La partie 9a, respectivement la partie 9b comprend l'oreille 23, respectivement l'oreille 24. Ainsi, les parties 9a et 9b participent directement au support du tambour 4 par les actions de contact localisées au niveau des alésages 25 et 26. Elles reprennent l'ensemble des efforts exercés sur le tambour pour les transmettre au rail.

Le procédé d'assemblage d'un tel support de tambour est ainsi simplifié. Ses étapes de réalisation se résument à : - introduction des brins de cordons à travers les trous pratiqués dans le rail, - positionnement des brins de cordons par rapport aux parties du support, - assemblage des parties du support, - mise en place du cordon d'orientation des lames dans la poulie à gorge, - fixation de l'extrémité du cordon de suspension au tambour d'enroulement, - mise en place du tambour d'enroulement dans le support, - installation de l'ensemble obtenu dans le rail.

L'étape d'assemblage a pour conséquence d'emprisonner les brins de cordons dans des passages permettant le guidage de ceux-ci.

Il est à noter que les étapes de positionnement des brins des cordons par rapport aux parties du support et d'assemblage des parties du support peuvent se trouver juste avant l'étape de mise en place du tambour d'enroulement dans le support.

Un deuxième mode de réalisation du dispositif selon l'invention est représenté à la figure 7. Ce mode de réalisation se rapporte à un dispositif 40 dont la structure du support 41 du tambour 42 est particulière. Le support présente deux oreilles 43 et 44 présentant deux alésages 45 et 46 destinés à recevoir le tambour 42. Les oreilles 43 et 44 supportent le tambour de part et d'autre de la roue à gorge 6 de telle façon que la partie du tambour destinée à l'enroulement du cordon 2 est en porte-à- faux.

Le support 41 fixé sur un rail 7 comprend des trous de passage 47a, 47b pour le cordon 5 et 48 pour le cordon 2. Ce support 41 représenté aux figures 8 et 9 est réalisé en deux parties dites inférieure 41a et supérieure 41b. Ces parties sont assemblées après qu'on a positionné les brins des cordons 2 et 5 par rapport à l'une et l'autre d'entre elles. Ces deux parties 41a et 41b présentent des formes telles qu'une fois assemblées elles définissent des trous de passage

47a et 47b pour le cordon d'orientation 5 et un trou de passage 48 pour le cordon de suspension 2. En particulier, la partie inférieure 41a a une forme d'anneau rectangulaire fendu par des rainures 49 et 50. La partie supérieure 41b présente deux rainures 51a et 51b d'axes verticaux. Les rainures 51a et 51b coopèrent avec l'intérieur de la partie inférieure formant un anneau pour réaliser les passages 47a et 47b. La partie supérieure 41b une fois positionnée sur la pièce inférieure 41a ferme la rainure 50 de manière à former le trou de passage 48. Les pièces 41a et 41b peuvent tout comme dans le cas précédent tre assemblées l'une à l'autre par emboîtement par déformation élastique. A cet effet, des pions 52 peuvent tre réalisés sur la face supérieure de la partie inférieure 4la pour pénétrer dans des trous 53 réalisés sur la face inférieure de la partie supérieure 41b. Les parties peuvent encore tre collées ou soudées. La partie 41a participe directement au support du tambour 42 par contact direct de ces oreilles 43 et 44 au niveau des alésages 45 et 46. La partie 41b participe indirectement au support du tambour 42, dans la mesure ou elle permet d'assurer la liaison entre celui-ci et le rail par l'intermédiaire de la partie 41a. Chaque partie reprend l'ensemble des efforts exercés sur le tambour pour les transmettre au rail.

Ce mode de réalisation présente en particulier l'avantage de séparer les fonctions assurées par le support 41. Ainsi, on peut, d'un côté, créer diverses

pièces inférieures 41a pouvant tre liées à différents types de rails et créer, d'un autre côté, diverses pièces supérieures 41b pouvant tre liées à différents types de tambours d'enroulement, n'importe quelle pièce inférieure pouvant tre assemblée à n'importe quelle pièce supérieure. Cette caractéristique est très importante car, au lieu de fabriquer des supports spécifiques destinés à lier un tambour particulier à un rail particulier, on fabrique des parties inférieures spécifiques aux rails sur lesquels elles doivent tre montées et des parties supérieures spécifiques aux tambours qu'elles doivent recevoir.

Ceci permet de réduire le nombre de pièces différentes à produire par le fabricant.