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Title:
DEVICE AND METHOD FOR CONTROLLED CONVEYANCE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2016/083699
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a conveyor device (1) for moving products (2) in a flow (6) and separating same into bundles (10), wherein said conveyor device (1) comprises an upstream conveyor (3) and a downstream conveyor (4), arranged such that the products (2) move along the upstream conveyor (3) then along the downstream conveyor (4), wherein said conveyor device (1) has a transition boundary (5), transverse to the flow (6), upstream of which a product (2) is conveyed by the upstream conveyor (3) and downstream of which said product is conveyed by the downstream conveyor (4). Said device comprises a control method capable of moving the transition boundary (5) towards the upstream side or the downstream side of the flow (6) by creating a vertical motion. The invention also relates to a corresponding method.

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Inventors:
PETROVIC ZMAJ (FR)
BERGER JULIEN (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/053027
Publication Date:
June 02, 2016
Filing Date:
November 09, 2015
Export Citation:
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Assignee:
GEBO PACKAGING SOLUTIONS FRANCE (FR)
International Classes:
B65G21/10; B65G47/08
Foreign References:
DE1684038B11970-12-23
US20030196871A12003-10-23
GB2003442A1979-03-14
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
ELTZER, THOMAS (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de convoyage (1) de produits (2), pour les déplacer en flux (6) par rapport à un bâti fixe et séparer en lots (10) une colonne compacte de tels produits (2),

ledit dispositif de convoyage (1) comprenant un convoyeur amont (3) et un convoyeur aval (4) l'un à la suite de l'autre, agencés de sorte que les produits (2) circulent sur le convoyeur amont (3) puis sur le convoyeur aval (4),

ledit dispositif de convoyage (1) présentant une frontière de transition (5), transversale au flux (6), en amont de laquelle un produit (2) est convoyé par le convoyeur amont (3) et en aval de laquelle il est convoyé par le convoyeur aval (4),

dispositif caractérisé en ce que

il comprend un moyen de contrôle (7) apte à déplacer la frontière de transition (5) vers l'amont ou vers l'aval du flux (6) en créant un mouvement vertical.

2. Dispositif selon la revendication 1, où

l'extrémité amont du convoyeur aval (4) se trouve en amont de l'extrémité aval du convoyeur amont (3),

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, où

le plan tangent à la surface de convoyage du convoyeur amont

(3) et le plan tangent à la surface de convoyage du convoyeur aval (4) présentent une intersection qui s'étend essentiellement perpendiculairement au flux (6) et horizontalement dans la configuration normale d'utilisation, et qui forme la frontière de transition (5).

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, où

en amont de la frontière de transition (5), le convoyeur amont (3) s'étend au-dessus du convoyeur aval (4).

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, où

au moins un convoyeur parmi le convoyeur amont (3) et le convoyeur aval (4) présente un porte à faux, mobile au niveau de son ancrage, autour d'un axe de rotation (8) transversal au flux (6) et essentiellement horizontal.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, où

au moins un convoyeur parmi le convoyeur amont (3) et le convoyeur aval (4) présente, vu de côté, un profil courbe qui descend vers la frontière de transition (5).

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, où

le moyen de contrôle (7) comprend un actionneur (9) piloté, dont le mouvement a pour effet de déplacer l'un par rapport à l'autre le convoyeur amont (3) et le convoyeur aval (4).

8. Procédé de convoyage de produits (2) sous forme de flux (6), pour créer des lots (10) séparés à partir d'une colonne de produits (2), ledit procédé comprenant :

convoyer les produits (2) sur un convoyeur amont (3), puis convoyer les produits (2) sur un convoyeur aval (4) situé juste après,

ces convoyeurs étant agencés de sorte à présenter une frontière de transition (5), en amont de laquelle un produit (2) est entraîné par le convoyeur amont (3) et en aval de laquelle il est entraîné par le convoyeur aval (4),

procédé caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant essentiellement à

déplacer la frontière de transition (5) vers l'amont ou vers l'aval du flux (6), et ce en cours de convoyage de produits (2).

9. Procédé selon la revendication 8, où

déplacer la frontière de transition (5) se fait en effectuant, au moyen d'un actionneur (9) d'un moyen de contrôle (7) de la localisation de la frontière de transition (5), un déplacement vertical d'au moins un convoyeur parmi le convoyeur amont (3) et le convoyeur aval (4).

10. Procédé selon la revendication 9, où

déplacer la frontière de transition (5) vers l'amont du flux (6) se fait en déplaçant vers le bas au moins un convoyeur parmi le convoyeur amont (3) et le convoyeur aval (4).

Description:
DISPOSITIF ET METHODE DE CONVOYAGE CONTROLE

La présente invention relève du domaine du traitement de produits dans une ligne de conditionnement, et a pour objet, d'une part, un dispositif de convoyage particulier, et, d'autre part, un procédé mettant en œuvre ce dispositif.

De façon plus précise, le dispositif de convoyage objet de l'invention ne remplit pas uniquement une fonction de convoyage des produits, mais aussi une fonction de séparation contrôlée des produits, autrement dit une fonction consistant à transformer une colonne de produits compacte en une colonne de groupes compacts de produits, ces groupes étant espacés. Le dispositif objet de l'invention permet donc de former des lots à partir d'une colonne de produits en contact les uns derrière les autres.

Il existe actuellement plusieurs façons de faire des lots à partir de produits circulant en colonne.

Une première façon est d'utiliser une butée escamotable qui peut stopper le convoyage des produits de sorte à laisser progresser les produits en aval de ladite butée. Une fois obtenu l'espacement souhaité, la butée s'escamote, et se réinsère en bloquant l'avancée des produits dès lors que le nombre de produits souhaité dans le lot a été libéré.

Une telle réalisation présente de nombreux inconvénients, parmi lesquels des frottements importants et répétés à chaque lots qui provoquent usure et perte d'énergie, un rendement global plus lent puisque la colonne de produits est régulièrement arrêtée, ainsi que les chocs provoqués par l'arrêt brusque de la colonne et qui limitent aussi la vitesse de circulation des produits.

Une autre réalisation existante consiste essentiellement à aménager deux convoyeurs l'un à la suite de l'autre, le convoyeur en aval pouvant se soulever et bloquer la circulation des produits. Dès lors qu'il redescend en vis-à-vis du convoyeur amont, la colonne de produits continue à circuler. Les inconvénients précités se retrouvent.

D'autres réalisations mettent en œuvre une succession de deux convoyeurs, le convoyeur aval fonctionnant en continu, et le convoyeur amont fonctionnant de façon discontinue de sorte à envoyer sur le convoyeur aval les produits conformément à la configuration souhaitée pour les lots. Le débit global de produits est forcément faible, puisque le convoyeur amont ne fonctionne que par intermittence. En outre, la poussée des produits encore en amont peut malgré tout amener un produit sur le convoyeur aval. L'inertie à vaincre à chaque lot rend le système peut efficace, et l'accélération que peut imposer le convoyeur amont aux produits doit être suffisamment élevée pour que les produits d'un même lot restent bien les uns contre les autres. Un tel fonctionnement reste donc lent et peu fiable.

Pour résoudre ce problème, l'invention propose de déplacer de façon contrôlée la zone de passage des produits de l'un à l'autre d'une paire de convoyeurs, et ce préférablement grâce à une structure permettant de créer ce déplacement à partir d'un mouvement vertical.

L'invention a aussi pour objet un dispositif de convoyage de produits, pour les déplacer en flux par rapport à un bâti fixe et séparer en lots une colonne compacte de tels produits, ledit dispositif de convoyage comprenant un convoyeur amont et un convoyeur aval l'un à la suite de l'autre, agencés de sorte que les produits circulent sur le convoyeur amont puis sur le convoyeur aval,

ledit dispositif de convoyage présentant une frontière de transition, transversale au flux, en amont de laquelle un produit est convoyé par le convoyeur amont et en aval de laquelle il est convoyé par le convoyeur aval.

Ce dispositif est caractérisé en ce que

il comprend un moyen de contrôle apte à déplacer la frontière de transition vers l'amont ou vers l'aval du flux en créant un mouvement vertical.

L'invention a aussi pour objet une méthode mise en œuvre par ce dispositif, à savoir un procédé de convoyage de produits sous forme de flux, pour créer des lots séparés à partir d'une colonne de produits, ledit procédé comprenant :

convoyer les produits sur un convoyeur amont, puis convoyer les produits sur un convoyeur aval situé juste après, ces convoyeurs étant agencés de sorte à présenter une frontière de transition, en amont de laquelle un produit est entraîné par le convoyeur amont et en aval de laquelle il est entraîné par le convoyeur aval.

Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant essentiellement à déplacer la frontière de transition vers l'amont ou vers l'aval du flux, et ce en cours de convoyage de produits.

L'invention sera mieux comprise grâce à la description ci- dessous, qui se base sur des modes de réalisations possibles, expliqués de façon illustrative et nullement limitative, en référence avec les figures annexées, dans lesquelles :

- la figure 1 montre schématiquement une vue de côté de l'enchaînement d'un convoyeur amont et d'un convoyeur aval,

- la figure 2 montre plus précisément la frontière de transition - la figure 3 montre cinq étapes de la formation de lots, 3a, 3b,

3c, 3d et 3e ;

- la figure 4 montre en vue de dessus le convoyeur amont et le convoyeur aval et

- la figure 5 montre schématiquement le moyen de contrôle de la position de la frontière de transition et

- la figure 6 illustre sous forme de chronogramme, la position de la frontière de transition dans le temps, entre deux positions extrêmes.

L'invention a donc tout d'abord comme objet un dispositif de convoyage 1 de produits 2, pour les déplacer en flux 6 par rapport à un bâti fixe et séparer en lots 10 une colonne compacte de tels produits 2,

ledit dispositif de convoyage 1 comprenant un convoyeur amont 3 et un convoyeur aval 4 l'un à la suite de l'autre, agencés de sorte que les produits 2 circulent sur le convoyeur amont 3 puis sur le convoyeur aval 4,

ledit dispositif de convoyage 1 présentant une frontière de transition 5, transversale au flux 6, en amont de laquelle un produit 2 est convoyé par le convoyeur amont 3 et en aval de laquelle il est convoyé par le convoyeur aval 4.

La colonne de produits 2 circule donc tout d'abord sur le convoyeur amont 3 puis sur le convoyeur aval 4. Ils sont alignés en ce sens qu'en passant de l'un à l'autre, un produit 2 ne subit pas de mouvement horizontal transversal au flux 6. Comme il sera encore détaillé plus loin, les directions dans lesquelles les produits 2 sont successivement convoyés ne sont toutefois pas strictement parallèles, au moins au niveau de la frontière de transition 5, bien que s 'étendant essentiellement dans un même plan vertical. Le convoyeur aval 4 a préférablement une vitesse plus élevée que le convoyeur amont 3, ce qui permet, lors du passage de l'un à l'autre, de séparer les produits et de créer ainsi l'espace entre des lots 10.

Ce dispositif de convoyage 1 permet donc de créer des lots 10 de produits 2, les produits 2 et les lots 10 circulant tous dans la même colonne. Un tel dispositif peut se placer en amont d'une machine de palletisation, où les produits 2 sont déposés par couches successives sur une pallette. Bien entendu, un tel dispositif peut être utilisé encore en amont de tout type de machine nécessitant de traiter des lots de produits 2.

Les produits 2 peuvent être par exemple des caisses, packs, boîtes ou groupes d'éléments unitaires reliés entre eux, ou encore bouteilles, etc. Un convoyeur d'accumulation peut se trouver en amont du convoyeur amont 3, dans le but de garantir que sur le convoyeur amont 3, les produits 2 évoluent bien en une colonne compacte, idéalement avec les produits 2 de la colonne au contact les uns des autres. Le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4 sont préférentiellement du type à bande sans fin, transportant les produits 2 reposant par leur surface inférieure sur la surface supérieure de ladite bande. Comme les produits sont successivement soumis à l'entraînement du convoyeur amont 3 puis du convoyeur aval 4, et que ceux-ci n'ont pas la même vitesse, la vitesse instantanée de circulation d'un produit 2 lors du passage de l'un à l'autre dépend de la proportion de surface du produit 2 en contact avec le convoyeur amont 3 par rapport à celle en contact avec le convoyeur aval 4. Au-delà d'un certain ratio entre ces deux surfaces, lorsque le produit 2 repose surtout sur le convoyeur amont 3, la vitesse du produit 2 sera celle du convoyeur amont 3. A l'inverse, plus la partie de surface inférieure du produit 2 qui est en contact avec le convoyeur aval 4 augmente, plus la vitesse du produit 2 s'approchera de celle du convoyeur aval 4. La frontière de transition 5 forme alors une limite fictive à partir de laquelle le produit 2 commence à être en contact avec le convoyeur aval 4 et donc à partir de laquelle sa vitesse par rapport au bâti va progressivement devenir celle du convoyeur aval 4.

La figure 2 par exemple montre en effet que dans le cadre de l'invention, les directions de convoyage du convoyeur aval 4 d'une part et du convoyeur amont 3 d'autre part ne sont pas parallèles vues de côté au niveau de la frontière de transition 5, et que le produit 2 qui dépasse la frontière de transition 5 voit sa partie la plus en aval entraînée par le convoyeur aval 4, jusqu'à ce que toute la surface inférieure du produit 2 ait dépassé la frontière de transition 5 et repose alors sur le convoyeur aval 4, qui impose alors sa vitesse au produit 2.

La frontière de transition 5 prend préférentiellement la forme d'une ligne fixe transversale au flux 6. Le produit 2 est entièrement sur le convoyeur amont 3 tant que sa partie avale n'a pas dépassé ladite frontière de transition 5. Il est entièrement sur le convoyeur aval 4 une fois que sa partie amont a entièrement dépassé cette frontière de transition 5. Entre ces deux moments, le produit 2 passe à travers cette frontière et sa vitesse évolue pour passer, progressivement ou rapidement, de la vitesse du convoyeur amont 3 à celle du convoyeur aval 4. Les produits 2 ont en effet une certaine longueur dans la direction du flux 6, qui dépend bien sûr des dimensions du produit 2, mais aussi de son orientation, qui peut avoir été modifiée pour les besoins de la palletisation en aval de la création de lot que doit assurer le présent dispositif.

Selon l'invention, le dispositif de convoyage 1 comprend un moyen de contrôle 7 apte à déplacer la frontière de transition 5 vers l'amont ou vers l'aval du flux 6 en créant un mouvement vertical, en particulier un mouvement vertical d'au moins un convoyeur parmi le convoyeur aval 4 et le convoyeur amont 3. Ainsi, au moins un degré de liberté permettant un mouvement vertical est conféré au convoyeur aval 4 et/ou au convoyeur amont 3, de sorte que, comme il sera décrit plus, en provoquant un tel déplacement vertical de faible amplitude, il soit possible de déplacer horizontalement très rapidement la frontière de transition 5 par rapport à la colonne de produits 2 qui circule dans le dispositif de convoyage 1. Un tel degré de liberté peut être une translation verticale, ou encore, préférentiellement, une rotation autour d'un axe 8 horizontal transversal au flux 6. Le déplacement vertical du au moins un convoyeur peut donc être linéaire ou pendulaire, suite à une rotation.

Le moyen de contrôle 7 assure ce déplacement de façon contrôlée, en amplitude voire aussi en vitesse, puisque, comme il sera encore décrit plus loin, l'amplitude du mouvement vertical imposé au convoyeur amont 3 et/ou au convoyeur aval 4 conditionne l'amplitude avec laquelle la frontière de transition 5 se déplace dans la colonne de produits 4 qui traverse le dispositif de convoyage 1 et donc tant le nombre de produits 2 amenés quasi simultanément sur le convoyeur aval 4 et formant ainsi un lot 10 que l'espace entre les lots 10 eux-mêmes. En outre, la vitesse du déplacement vertical conditionne l'éventuel écart entre les produits 2 d'un même lot 10.

Ainsi, ce moyen de contrôle 7 peut par exemple prendre la forme d'un actionneur 9 apte à déplacer verticlament au moins une partie du convoyeur amont 3 et/ou au moins une partie du convoyeur aval 4, tel que moteur, vérin ou autres. Son action peut consister à créer le mouvement provoquant le déplacement de la frontière de transition 5 dans un sens, la gravité pouvant être utilisée pour créer le mouvement inverse par exemple. Ce moyen de contrôle 7 peut aussi agir pour garder immobile le convoyeur qui lui est assujetti.

Selon une caractéristique additionnelle possible, l'extrémité amont du convoyeur aval 4 se trouve en amont de l'extrémité aval du convoyeur amont 3. Il existe donc un tronçon du dispositif de convoyage 1 au sein duquel sont présents tant le convoyeur amont 3 que le convoyeur aval 4, voir la figure 4. La frontière de transition 5 évolue dans cette zone de chevauchement 1 1. Dans la partie amont de ce tronçon, le convoyeur amont 3 se trouve préférentiellement au-dessus du convoyeur aval 4 pour entraîner les produits 2 jusqu'à la frontière de transition 5. Dans la partie avale de ce tronçon, le convoyeur aval 4 se trouve à son tour préférentiellement au-dessus du convoyeur amont 3 pour entraîner à son tour les produits 2 à partir de la zone de transition 5. La figure 2 illustre une colonne de produits 2 qui évolue sur la partie supérieure du convoyage, d'abord sur le convoyeur amont 3, plus haut, puis sur le convoyeur aval 4, plus haut à son tour.

Les produits 2 circulent donc dans trois zones successives fixes par rapport au bâti, à savoir dans une première zone où seul le convoyeur amont 3 est présent, puis une zone de chevauchement 1 1 où à la fois le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4 sont présents, puis une zone où seul le convoyeur aval 4 est présent. La frontière de transition 5 se déplace notamment, sous l'effet du moyen de contrôle 5 au sein de cette zone de chevauchement 1 1.

Il sera précisé encore plus loin que, pour éviter que les produits ne tournent au fil du convoyage, il est important que l'effort d'entraînement provoqué par le convoyeur soit symétrique par rapport à l'axe médian du produit 2. Il est donc préférable que l'axe médian ne se déplace pas au cours du passage de l'un à l'autre des convoyeurs, ce qui a pour conséquence que les convoyeurs sont comme emboîtés et enchevêtrés, se succédant de façon symétrique en alternance dans une direction horizontale transversale au flux 6, comme le montre la figure 4.

Selon une autre caractéristique additionnelle possible, le plan tangent à la surface de convoyage du convoyeur amont 3 et le plan tangent à la surface de convoyage du convoyeur aval 4 présentent une intersection qui s'étend essentiellement perpendiculairement au flux 6 et horizontalement dans la configuration normale d'utilisation, et qui forme la frontière de transition 5. La surface de convoyage du convoyeur aval 4 et celle du convoyeur amont 3 sont préférentiellement planes, mais, comme décrit plus loin, elles peuvent aussi être légèrement courbes. Selon cette caractéristique, bien qu'étant l'un à la suite de l'autre et s'enchaînant ainsi dans le convoyage au sein du dispositif de convoyage 1 , la direction dans laquelle les produits 2 sont entraînés, vue de côté, change à l'occasion du passage par la frontière de transition 5. Par exemple, sur le convoyeur amont 3, avant cette frontière, le produit 2 peut légèrement descendre, puis être remonter après, etc. Toute configuration de changement de direction est envisageable. Cette intersection entre les plans de convoyage se retrouve au niveau de la zone de chevauchement 1 1.

Ainsi, les deux convoyeurs sont tels que, quelle que soit leur position relative, ils forment, vus de côté, au niveau de leur surface supérieure, une intersection qui s'étend transversalement au flux 6 pour former la frontière de transition 5.

Le convoyeur amont 3 et/ou le convoyeur aval 4 présente/présentent une mobilité essentiellement verticale en configuration normale d'utilisation, contrôlée par le moyen de contrôle 7 et permettant d'avancer ou de reculer dans le sens du flux 6 la frontière de transition 5.

Comme il a déjà été souligné, selon une caractéristique additionnelle possible, en amont de la frontière de transition 5, le convoyeur amont 3 s'étend au-dessus du convoyeur aval 4. En amont de la frontière de transition 5, le convoyeur aval 4 se prolonge donc sous le convoyeur amont 3. Ce croisement des convoyeurs, vu de côté, s'observe ainsi pour toute position de la frontière de transition 5 au sein de la zone de chevauchement 1 1, entre une position tout à l'amont dans la zone de chevauchement 1 1, et une position tout à l'aval.

Le mouvement vertical du convoyeur amont 3 et/ou du convoyeur aval 4 est préférablement aménagé en prévoyant un montage en porte à faux avec une mobilité verticale de son/leur extrémité libre. Ainsi, selon une caractéristique additionnelle possible, au moins un convoyeur parmi le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4 présente un porte à faux, mobile au niveau de son ancrage, autour d'un axe de rotation 8 transversal au flux 6 et essentiellement horizontal, de sorte à pouvoir ajuster de façon dynamique la hauteur de son extrémité en porte à faux, et, par conséquent, la position dans le sens du flux 6 de la frontière de transition 5, localisée au croisement entre le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4. Par analogie, vus de côté, le convoyeur amont 3 et le convoyer aval 4 forment ainsi une croix, dont les deux points supérieurs sont fixes, au niveau de leur ancrage, et au moins un point inférieur est mobile, l'intersection entre les deux branches formant la frontière de transition 5. Déplacer verticalement au moins une extrémité inférieure permet alors de déplacer, vers l'amont ou l'aval du flux 6, l'intersection à partir de laquelle le produit 2 change de convoyeur.

Préférablement, l'axe de rotation 8 se trouve au niveau de l'extrémité amont du convoyeur amont 3, et le convoyeur aval 4 est essentiellement horizontal en configuration normale d'utilisation, bien qu'une telle configuration puisse aussi être inversée, avec un convoyeur amont 3 fixe et un convoyeur aval 4 partiellement mobile.

II reste bien entendu possible de prévoir que l'axe de rotation 8 ne se situe pas à l'extrémité du convoyeur mais que celui-ci présente comme une cassure au niveau de laquelle il devient mobile, de sorte qu'au moins un convoyeur parmi le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4 présente une portion fixe et une portion mobile verticalement qui se suivent, une même bande sans fm s 'enroulant donc autour de la partie fixe puis de la partie mobile.

Selon une caractéristique avantageuse facilitant le pilotage du mouvement vertical en fonction de la position souhaitée de la frontière de transition 5, au moins un convoyeur parmi le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4 présente, vu de côté, un profil courbe qui descend vers la frontière de transition 5, ledit profil courbe étant préférablement sous forme d'un arc de cercle.

Enfin, selon une autre caractéristique additionnelle possible, le moyen de contrôle 7 comprend un actionneur 9 piloté, dont le mouvement a pour effet de déplacer l'un par rapport à l'autre le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4, de sorte à modifier la position de la frontière de transition 5 par rapport au bâti. L'actionneur 9 prend notamment la forme d'un moteur, d'un vérin ou autres, en particulier un moteur piloté qui contrôle le mouvement de rotation du convoyeur amont 3 ou convoyeur aval 4 autour d'un axe de rotation 8 horizontal et transversal au flux 6. L'invention a aussi pour objet un procédé mettant en œuvre le dispositif tel que décrit ci-dessus, à savoir un procédé de convoyage de produits 2 sous forme de flux 6, pour créer des lots 10 séparés à partir d'une colonne de produits 2, ledit procédé comprenant :

convoyer les produits 2 sur un convoyeur amont 3, puis convoyer les produits 2 sur un convoyeur aval 4 situé juste après,

ces convoyeurs étant agencés de sorte à présenter une frontière de transition 5, en amont de laquelle un produit 2 est entraîné par le convoyeur amont 3 et en aval de laquelle il est entraîné par le convoyeur aval 4.

Le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4 fonctionnent en continu, c'est-à-dire que leur mouvement de convoyage ne subit pas de discontinuité. A l'inverse des réalisations de l'art antérieur, les lots sont créés non pas en aménageant des discontinuités dans au moins une vitesse de circulation de produit 2, mais en modifiant très régulièrement l'emplacement, au sein de la colonne de produits 2, de l'endroit où les produits passent d'un convoyeur à l'autre.

En effet, selon l'invention, ce procédé comprend une étape consistant essentiellement à

déplacer la frontière de transition 5 vers l'amont ou vers l'aval du flux 6, et ce en cours de convoyage de produits 2, préférablement en réalisant un mouvement vertical au niveau d'au moins un convoyeur parmi le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4, de sorte à pouvoir moduler, en cours de convoyage, le nombre de produits 2 que comprennent les lots 10 qui circulent sur le convoyeur aval 4 ainsi que l'espacement entre ces lots 10 sur ledit convoyeur aval 4.

Le convoyeur aval 4 a préférablement une vitesse de déplacement des produits 2 qui est plus élevée que le convoyeur amont 3, de sorte que dès qu'il devient entraîné par le convoyeur aval 4 après avoir passé la frontière de transition 5, le produit 2 s'éloigne du produit 2 suivant, ce qui permet de créer un espace entre les lots 10. Il est donc important, pour que les produits 2 d'un même lot 10 soient compactés au sein du lot, d' éviter qu'un premier produit 2 ne puisse distancer le produit 2 suivant et donc de positionner rapidement la frontière de transition 5 davantage en amont une fois que le produit précédent dans le lot 10 est passé sur le convoyeur aval 4, c'est-à-dire au moins en amont de ce produit 2 suivant.

Selon une caractéristique additionnelle possible, déplacer la frontière de transition 5 se fait en effectuant, au moyen d'un actionneur 9 d'un moyen de contrôle 7 de la localisation de la frontière de transition 5, un déplacement vertical d'au moins un convoyeur parmi le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4. Contrôler un mouvement vertical est en effet plus rapide et donc plus facile à contrôler, car d'amplitude plus faible que le trajet que doit rapidement parcourir la frontière de transition 5 pour que deux produits 5 restent l'un contre l'autre dans un lot 10 sur le convoyeur aval 4. Un même déplacement de la frontière de transition 5 est donc plus rapide et plus contrôlable s'il est la conséquence d'un mouvement vertical qui, par construction géométrique décrite ci-dessus, se transforme en un mouvement horizontal de bien plus grande amplitude.

Enfin, selon une autre caractéristique additionnelle possible, déplacer la frontière de transition 5 vers l'amont du flux 6 se fait en déplaçant vers le bas au moins un convoyeur parmi le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4.

Un tel déplacement de la frontière de transition 5 se fait par exemple en abaissant la partie du convoyeur amont 3 qui se trouve en aval dans le sens du flux 6 de sorte à faire passer quasiment simultanément plusieurs produits 2 du convoyeur amont 3 au convoyeur aval 4. Déplacer la frontière de transition 5 vers l'aval du flux 6 se fait alors en déplaçant vers le haut le convoyeur amont 3 et/ou le convoyeur aval 4.

Le mouvement vertical d'au moins un convoyeur parmi le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4, sous l'action du moyen de contrôle 7, permet donc d'avancer ou reculer la frontière de transition 5. Pour creuser un écart entre les produits 2 sur le convoyeur aval 4 et les produits 2 sur le convoyeur amont 3, il est donc nécessaire de déplacer le frontière de transition 5 vers l'aval du flux 6, de sorte qu'elle reste devant la colonne de produits 2 du convoyeur amont 3, alors que les produits 2 sur le convoyeur aval 4 s'en éloignent. Ainsi, le pilotage du moyen de contrôle 7 nécessite de connaître la position de l'extrémité avale de la colonne de produits 2 sur le convoyeur amont 3. Pour cela, le dispositif de convoyage 1 comprend, en outre, un moyen de détection de la position longitudinale de la colonne de produits 2 au moins sur le convoyeur amont 3. Un tel moyen de détection est préférablement fixe par rapport au bâti et peut, par exemple, prendre la forme d'une paire de réglettes qui s'étend dans la direction du flux 6, l'une formant émetteur, d'un côté de la colonne de produits 2, l'autre formant récepteur, de l'autre côté de la colonne de produits 2. Dans une telle réalisation, la détection repose sur le fait que les produits 2 entre ces réglettes empêchent la circulation de l'une vers l'autre d'une signal type optique, infrarouge ou autres.

Comme ce moyen de détection est fixe par rapport au bâti, mais que la frontière de transition 5 est mobile par rapport à ce bâti, vers l'amont ou l'aval du flux 6, la zone de détection dudit moyen de détection peut devenir occupée par des produits 2 qui circulent sur le convoyeur aval 4. Pour identifier l'extrémité de la colonne de produits 2 sur le convoyeur amont 3, il est donc possible de tenir compte de l'espace qui se crée entre, d'une part, les produits 2 sur le convoyeur amont 3, et, d'autre part, les produits 2 sur le convoyeur aval 4. En effet, les produits 2 ne sont normalement pas espacés les uns des autres sur le convoyeur amont 3.

Le dispositif de convoyage 1 comprend donc préférablement une unité de traitement qui reçoit entre autre le signal du moyen de détection des produits 2, et pilote le moyen de contrôle 7 en conséquence, en tenant compte, d'une part, de l'espace souhaité entre chaque paire de lots 10 de produits 2 sur le convoyeur aval 4, et, d'autre part, du nombre de produits 2 souhaités dans chaque lot 10. Dans le mode de réalisation illustré aux figures annexées, le dispositif de convoyage 1 se présente sous la forme d'une unité de traitement de produits 2 qui circulent sous la forme d'une seule colonne. Les produits 2 se trouvent tout d'abord sur un convoyeur d'accumulation, que comprend éventuellement le dispositif de convoyage 1. Des produits 2 successifs sont alors au contact les uns derrière les autres sur ce convoyeur d'accumulation. En aval de ce convoyeur d'accumulation, le dispositif de convoyage 1 comprend, pour la colonne à traiter, la succession de deux convoyeurs, à savoir un convoyeur amont 3, directement alimenté en produits 2 par le convoyeur d'accumulation et un convoyeur aval 4, directement alimenté par le convoyeur amont 3. C'est au niveau de la frontière de transition 5 que les produits 2 passent d'un entraînement provoqué par le convoyeur amont 3 à un entraînement provoqué par le convoyeur aval 4. Bien entendu, en amont du convoyeur d'accumulation, il peut être prévu un moyen pour faire pivoter les produits 2 autour d'un axe vertical afin de pouvoir proposer tous les schémas de palletisation possibles. Il convient de noter à ce stade que le dispositif de convoyage 1 peut être agencé pour traiter plusieurs colonnes de produits 2 en parallèles, et comprend alors plusieurs tels agencements parallèles de convoyeurs en série.

Le convoyeur d'accumulation convoie préférablement les produits 2 dans un plan essentiellement horizontal. Vus de côté, comme dans les figures 1 à 3, en fonctionnement, le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4 forment dans leur partie supérieure un V très ouvert, pointant préférablement vers le bas, au moins au niveau de la partie aval du convoyeur amont 3 et de la partie amont du convoyeur aval 4. La frontière de transition 5 se trouve donc au niveau de la pointe de ce V, et s'étend essentiellement horizontalement et transversalement au flux 6. Le produit 2 est donc successivement entraîné d'abord par le convoyeur amont 3 puis par le convoyeur aval 4, le changement se faisant au niveau de la frontière de transition 5.

En fonctionnement, le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4 sont en permanence positionnés de sorte qu'un produit 2 circule d'abord sur le convoyeur amont 3 puis sur le convoyeur aval 4, après la frontière de transition 5. Dès lors que le convoyeur aval 4 entraîne les produits 2 à une vitesse plus élevée que ne le fait le convoyeur amont 3, les produits 2 sur le convoyeur aval 4 seront espacés de ceux encore sur le convoyeur amont 3, créant ainsi des lots 10, comme il sera décrit plus loin.

Vus de dessus, le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4 ont une surface supérieure d'entraînement de produit 2 qui est suffisamment symétrique par rapport à la direction médiane du flux 6, pour éviter de faire tourner les produits 2. Chacun de ces convoyeurs a donc une configuration sensiblement symétrique par rapport à l'axe médian des guidages externes qui conditionnent la position des produits 2 en une seule colonne dans le flux 6. Ils sont donc symétriques par rapport à la colonne de produits 2 qu'ils doivent convoyer. Ainsi, par exemple, l'un des deux convoyeurs peut être formé d'une seule bande centrale, dont la surface s'étend au centre de la colonne de produits 2. L'autre peut alors être formé de deux bandes placés symétriquement par rapport à l'axe médian de la colonne de produits 2, c'est-à-dire une bande d'un côté et une bande de l'autre par rapport à l'axe médian du flux 6. Bien entendu, une légère dissymétrie est tolérable, dans la mesure où elle ne crée par un couple de rotation incontrôlé autour de l'axe vertical.

Une des fonctions essentielles du dispositif de convoyage 1 décrit est de pouvoir créer des suites de lots 10 de produits 2 sur le convoyeur aval 4, à partir de produits 2 évoluant au niveau du convoyeur amont 3 en une seule colonne compacte, voire qui sont au contact les uns des autres. Chaque lot 10 sur le convoyeur aval 4 comprend plusieurs produits 2 les uns derrière les autres en une configuration compacte, idéalement au contact les uns des autres. Les lots 10 sur le convoyeur aval 4 sont séparés les uns des autres d'une certaine distance. Au cours du fonctionnement, le nombre souhaité de produits 2 dans les lots 10 successifs varie, ainsi que la distance souhaitée entre les lots 10, et ce en fonction de l'agencement souhaité de la couche à palettiser.

Grâce au dispositif de convoyage 1 décrit ici, il est possible de créer un lot 10 de produits 2 sur le convoyeur aval 4 en déplaçant vers l'amont du flux 6 la frontière de transition 5 entre le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4, et ce alors même que les produits 2 sont en circulation. Une partie de la colonne de produits 2 présente sur le convoyeur amont 3 passe alors sur le convoyeur aval 4. Les produits 2 restent suffisamment proches les uns des autres pour former un lot 10 dès lors que le mouvement de déplacement de la frontière de transition 5 est suffisamment rapide. C'est donc en modifiant rapidement l'endroit à partir duquel les produits 2 sont pris en charge par le convoyeur aval 4 que des lots 10 peuvent être créés sur le convoyeur aval 4. La partie de la colonne de produits 2 présente sur le convoyeur amont 3 entre cet endroit et sa position après modification passe ainsi sur le convoyeur aval 4 et y forme un lot 10, que le convoyeur aval 4 dégage ensuite puisqu'il circule préférablement à une vitesse plus élevée que le convoyeur amont 3.

Le dispositif de convoyage 1 présente donc une configuration dynamique au niveau de ces deux convoyeurs, qui permet de faire varier la position, par rapport à la colonne de produits 2 sur le convoyeur amont 3, de l'endroit à partir duquel ils sont entraînés par le convoyeur aval 4. Le mouvement de l'un et/ou l'autre de ces deux convoyeurs permet de déplacer cette frontière de transition 5 plus en amont ou plus en aval du flux 6. Le convoyeur aval 4 circule préférablement plus vite que le convoyeur amont 3, ce qui permet, une fois que des produits 2 se trouvent sur ledit convoyeur aval 4, de les écarter des produits 2 encore sur le convoyeur amont 3 et de créer ainsi un espace entre plusieurs produits 2 restés les uns derrière les autres de façon compacte, c'est-à-dire en lot 10. Pour créer un lot sur le convoyeur aval 4, c'est-à-dire un groupe de produits 2 resserrés, il est nécessaire, compte tenu de cette différence de vitesse, de déplacer rapidement la frontière de transition 5 pour éviter que, lors de ce déplacement de ladite frontière, un produit 2 qui devient entraîné par le convoyeur aval 4 n'ait le temps de s'écarter du produit 2 suivant encore entraîné par le convoyeur amont 3, ce qui créerait alors un espace entre ces deux produits 2, et non un lot 10.

De façon générale, avant qu'un premier produit 2, qui vient d'être pris en charge par le convoyeur aval 4 compte tenu de la position de la frontière de transition 5, ne puisse s'éloigner trop d'un deuxième produit 2 juste après lui, encore entraîné par le convoyeur amont 3, il faut donc déplacer ladite frontière vers l'amont du flux 6 jusqu'à ce que ce deuxième produit 2 devienne aussi entraîné par le convoyeur aval 4 et suive donc le premier produit 2 à une distance la plus petite possible, et ainsi de suite pour tous les produits 2 qui doivent être contenus dans le lot 10. L'amplitude du déplacement de la frontière de transition 5 vers l'amont du flux 6 dépend donc du nombre de produits 2 souhaités dans le lot 10. La création d'un lot par déplacement de la frontière de transition 5 est en particulier illustrée dans la figure 3 a et b.

Après avoir créé de la sorte un lot 10 sur le convoyeur aval 4, et donc en ayant déplacé suffisamment rapidement la frontière de transition 5 vers l'amont du flux 6 pour que tous les produits 2 souhaités dans le lot 10 passent simultanément sur le convoyeur aval 4 sans distance entre eux, il est nécessaire de créer un espacement entre le dernier produit 2 de ce lot 10 et le premier produit 2 du lot 10 suivant. Pour ce faire, on continue à déplacer la frontière de transition 5, dans ce cas-là préférablement vers l'aval du flux 6, en la laissant éventuellement fixe par rapport à la colonne de produits 2 sur le convoyeur amont 3. Cela est illustré dans la figure 3c et d, qui montrent, par rapport à la figure 3b, que la frontière de transition 5 se déplace vers l'aval du flux 6, pour éviter que des produits 2 continuent à transiter vers le convoyeur aval 4.

Après la formation d'un lot 10, maintenir la position de la frontière de transition 5 aurait pour effet de faire passer l'un après l'autre les produits 2 du convoyeur amont 3 sur le convoyeur aval 4, avec un écartement entre eux qui dépend alors de la distance que parcourt le produit 2 sur le convoyeur aval 4 entre le moment où il est entraîné par lui jusqu'au moment où le produit suivant le devient à son tour.

Ainsi, après avoir amené un lot 10 de produit 2 sur le convoyeur aval 4, tous les produits 2 évoluent pendant un certain temps grâce au convoyeur sur lequel ils se trouvent, sans en changer, et ce jusqu'à ce que l'écart souhaité soit atteint entre, d'une part, les produits 2 qui circulent en lot 10 sur le convoyeur aval 4, et, d'autre part, les produits 2 qui circulent plus lentement sur le convoyeur amont 3. Après la formation d'un lot 10, pour que les produits 2 restent sur le convoyeur où ils se trouvent, il est donc nécessaire de déplacer la frontière de transition 5, généralement vers l'aval du flux 6. Ainsi, grâce au mouvement relatif du convoyeur amont 3 et du convoyeur aval 4 qui permet de déplacer la frontière de transition 5, il est possible de déplacer ladite frontière vers l'aval du flux 6 jusqu'à ce que le produit 2 le plus en aval sur le convoyeur amont 3 se trouve à la distance souhaitée du produit 2 le plus en amont sur le convoyeur aval 4, c'est-à-dire la distance souhaitée entre les lots 10 sur le convoyeur aval 4. Il suffit ensuite de recréer un lot comme décrit précédemment, ce qu'illustre notamment la figure 3e.

La façon avec laquelle une mobilité du convoyeur amont 3 et/ou du convoyeur aval 4 peut être aménagée pour aboutir à un déplacement efficace de la frontière de transition 5 va maintenant être décrite.

Comme il a déjà été précisé, le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4 sont agencés pour que, en fonctionnement, leurs surfaces d'entraînement respectives s'enchaînent dans le sens du flux 6, sans pour autant être strictement orientées dans le même plan, de sorte qu'un produit 2 à fond plat passant de l'un à l'autre ne peut pas reposer simultanément sur les deux convoyeurs avec toute sa surface inférieure. L'enchaînement des surfaces d'entraînement de ces deux convoyeurs se présente donc sous la forme d'un V très ouvert, comme le montrent les figures 1 à 3. Ainsi, à l'occasion du passage du convoyeur amont 3 au convoyeur aval 4, la partie du produit 4 qui est en aval arrive sur le convoyeur aval 4 alors que la partie du produit 4 qui est en amont est encore sur le convoyeur amont 3, voir figure 2.

Le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4 sont par exemple plans et positionnés de sorte que les deux plans qu'ils forment se croisent au niveau d'une ligne virtuelle horizontale transversale au flux 6, formant alors la frontière de transition 5.

Compte tenu de l'agencement décrit ci-dessus, les produits 2 circulent sur le convoyeur amont 3 jusqu'à la frontière de transition 5, qui forme essentiellement l'endroit à partir duquel ils sont pris en charge et entraînés par le convoyeur aval 4. Cette frontière de transition 5 se trouve au niveau de la pointe du V que forme la succession des surfaces supérieures d'entraînement de ces deux convoyeurs, vue de côté, voire la figure 2. Pour modifier la position de cette frontière de transition 5 et lui permettre de remonter le flux 6 de sorte à créer un lot 10 sur le convoyeur aval 4 comme il a été décrit, il suffit alors d'aménager une mobilité contrôlée de l'un et/ou l'autre convoyeur de sorte à modifier en particulier la longueur de la branche du V formée par le convoyeur amont 3. Un déplacement vertical du convoyeur amont 3 est par exemple illustré dans la figure 3. La figure 1 illustre la possibilité de déplacement vertical de chacun des deux convoyeurs. Dans ces deux figures, un convoyeur mobile est monté en porte à faux et mobile en rotation au niveau de sa partie d'ancrage, opposée au porte à faux. Comme il a déjà été souligné, l'axe de rotiation 8 peut aussi être aménagé entre les deux extrémités du convoyeur.

En particulier, déplacer la frontière de transition 5 dans le sens du flux 6, vers l'amont ou vers l'arrière, peut alors se faire simplement en effectuant un mouvement vertical de l'un et/ou l'autre de ces deux convoyeurs. Un tel mouvement aura pour effet d'ouvrir ou de refermer légèrement la forme en V qu'ils prennent vus de côté. La figure 3 montre bien que baisser l'extrémité libre du convoyeur amont 3 a pour effet de déplacer la frontière de transition 5 vers l'amont du flux 6, et, à l'inverse, monter l'extrémité libre du convoyeur amont 3 a pour effet de déplacer la frontière de transition 5 vers l'aval du flux 6.

L'avantage de cette configuration est que le déplacement de la frontière de transition 5 vers l'amont ou l'aval du flux 6 se fait avec un mouvement dans une autre direction et donc de plus faible amplitude. La vitesse à laquelle la frontière de transition 5 peut être déplacée vers l'amont du flux 6 conditionne l'éventuel écart entre les produits 2 d'un même lot 10. En particulier, l'écart entre deux produits 2 dépend du temps que met la frontière de transition 5 à rejoindre le produit 2 le plus en aval des deux. En outre, le nombre de produits 2 souhaités dans un lot 10 conditionne l'amplitude totale du déplacement. La configuration décrite du convoyeur amont 3 et du convoyeur aval 4 permet de réaliser ce déplacement en aménageant un mouvement vertical de plus faible amplitude, et qui peut donc être effectué beaucoup plus rapidement qu'avec un mouvement dans le sens du flux, c'est-à-dire essentiellement horizontal. Plutôt que de déplacer longitudinalement le convoyeur amont 3 et/ou le convoyeur aval 4, il est donc proposé de simplement déplacer verticalement l'un et/ou l'autre, totalement ou localement, de sorte à obtenir un déplacement longitudinal de la zone de passage de l'un à l'autre. Le déplacement de la frontière de transition 5 est alors beaucoup plus rapide et ne nécessite qu'un mouvement de faible amplitude.

Ainsi, dans certains modes de réalisation, le convoyeur amont 3 est abaissé à travers le convoyeur aval 4 pour y déposer quasiment simultanément plusieurs produits 2 proches et qui vont former un lot 10. Dans d'autres modes de réalisation, le convoyeur aval 4 est soulevé à travers le convoyeur amont 3 pour y prendre quasiment simultanément plusieurs produits 2 et former un lot 10.

Bien entendu, pour assurer la continuité de l'entraînement des produits 2 de l'un à l'autre de ces deux convoyeurs, il est préférable de leur permettre de se croiser, vus de côté, comme le montrent les figures 1 et 3. La configuration du dispositif de convoyage 1 peut alors être un enchevêtrement du convoyeur amont 3 et du convoyeur aval 4, voir figures 1, 3 et 4 : au moins l'un de ces deux convoyeurs peut se propager sous l'autre au-delà la frontière de transition 5. Il suffit de réaliser un mouvement vertical de l'un et/ou l'autre de ces convoyeurs au niveau de la frontière de transition 5 pour la déplacer en amont ou en aval du flux 6.

Comme il est nécessaire de conserver un convoyage symétrique par rapport à la colonne de produits 2, il n'est pas possible d'avoir simplement un convoyeur amont 3 et un convoyeur aval 4 qui, vus de dessus, sont côte à côte selon une direction transversale au flux 6. Vu de dessus, comme en figure 4, le convoyeur amont 3 ainsi que le convoyeur aval 4 se présentent sous la forme de brins disposés alternativement l'un à côté de l'autre dans une direction horizontale transversale au flux 6, le au moins un brin formant un convoyeur étant positionné ou positionnés de façon suffisamment symétrique par rapport à l'axe médian longitudinal du flux 6 pour ne pas faire pivoter les produits 2 qu'il entraîne.

Dans une réalisation possible, le convoyeur aval 4 est essentiellement horizontal et se présente sous la forme de deux brins disposés de part et d'autre de l'axe médian du flux 6. Le convoyeur amont 3 se présente sous la forme d'un brin unique, le long de l'axe médian du flux 6, ou encore de trois brins, comme en figure 4. La surface de convoyage du convoyeur amont 3 n'est pas rigoureusement horizontale mais part d'un niveau plus élevé que celui du convoyeur aval 4, et descend progressivement jusqu'à la hauteur du plan du convoyeur aval 4. L'extrémité amont du convoyeur amont 3 est fixe, alors que son extrémité en aval est mobile verticalement selon un certain débattement, notamment grâce à un degré de liberté en amont. Bien que la position exacte du convoyeur amont 3 par rapport au convoyeur aval 4 peut varier, on aura compris que, d'une part, dans au moins un état de fonctionnement, le convoyeur amont 3 peut s'étendre, dans la direction du flux 6, au-delà de la frontière de transition 5, et ce sous le niveau du convoyeur aval 4, et, d'autre part, dans une moins un état de fonctionnement, le convoyeur aval 4 s'étend lui aussi sous le niveau du convoyeur amont 3 au-delà de la frontière de transition 5. Ils s'enchaînent donc aussi dans une direction verticale. En outre, pour les besoins de symétrie d'entraînement, ils s'enchaînent aussi dans une direction transversale horizontale au flux 6 par les brins qui les forment.

Le mouvement vertical nécessaire, par exemple au niveau de la flèche, du convoyeur amont 3 et/ou du convoyeur aval 4, peut être réalisé de plusieurs façons différentes.

Une première façon met en œuvre un moteur entraînant une courroie qui, sous l'action du moteur, soumet le convoyeur à une force opposée à son poids. Ainsi, pour baisser le convoyeur, il suffit de manœuvrer le moteur dans un sens de diminution de la tension de la courroie, ce qui permettra au convoyeur de descendre. A l'inverse, en augmentant la tension de la courroie, on soulève le convoyeur. Le mouvement de ce moteur formant actionneur 9 est piloté par le moyen de contrôle 7. Il est cependant nécessaire de contrôler la vitesse à laquelle le convoyeur descend, pour éviter qu'il ne descende plus rapidement que les produits 2, qui subiraient alors une chute puis un choc une fois le convoyeur stabilisé.

Une deuxième façon met en œuvre un actionneur 9 comprenant un moteur qui par un excentrique du type biellette, provoque un mouvement vertical du convoyeur, voir figure 5. L'avantage d'une telle solution est que le mouvement est entièrement contrôlable, en vitesse, en mouvement et amplitude, pour chaque direction.

Grâce à l'invention, il est ainsi possible de transférer simultanément ou quasi simultanément tous les produits destinés à former un même lot 10 du convoyeur amont 3 vers le convoyeur aval 4 circulant à plus haute vitesse, et ce en déplaçant vers l'amont du flux 6 la frontière de transition 5 grâce à un mouvement vertical, ce qui permet d'éviter les espaces entre produits d'un même lot. Il est aussi possible d'aménager un déplacement de la frontière de transition 5 vers l'aval du flux 6 à partir d'un mouvement de structure vertical, de sorte à empêcher un tel transfert de produits 2, malgré le mouvement continu de ces convoyeurs, le temps que s'éloignent les uns des autres, d'une part, les produits 2 sur le convoyeur amont 3 et, d'autre part, les produits 2 sur le convoyeur aval 4, pour créer l'espacement souhaité entre les lots 10.

Les produits 2 ne subissent donc à aucun moment des chocs les uns contre les autres à cause de leur avancement, et les convoyeurs peuvent fonctionner de façon continue.

Le mouvement vertical d'un parmi le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4, notamment une descente de l'extrémité aval du convoyeur amont 3, est donc suffisamment rapide pour que les produits 2 qui se trouvent en amont de la frontière de transition 5 avant ce mouvement et en aval après ce mouvement passent tous simultanément du convoyeur amont 3 au convoyeur aval 4, ou au moins avec des intervalles de temps suffisamment court d'un produit 2 au suivant pour que le convoyeur aval 4, plus rapide que le convoyeur amont 3, ne provoque pas d'écartement entre eux.

Le moyen de contrôle 7 peut donc être piloté pour obtenir une remontée de la frontière de transition 5 vers l'amont du flux qui soit très rapide et n'augmente pas, le cas échant, l'écartement entre les produits 2.

La figure 6 montre en particulier que la frontière de transition 5 évolue entre deux positions extrêmes, qui sont définies par la construction du dispositif en particulier la longueur du tronçon mobile du convoyeur. Dans la figure, le temps augmente de haut en bas. Au cours du processus, la frontière de transition 5 circule entre ces deux positions extrêmes, à des vitesses différentes, et en changeant de sens à des positions qui ne sont pas forcément les positions extrêmes. La vitesse à laquelle la frontière de transition 5 va vers l'aval est différente de la vitesse à laquelle elle va vers ramont. L'écart entre les positions extrêmes de la frontière de transition 5 définit le plus grand nombre de produits 2 qui peuvent passer simultanément sur le convoyeur aval 4 et former ainsi un lot 10 compact. La position de la frontière de transition 5 est complètement contrôlée et modifiable à chaque instant vers l'amont ou vers l'aval, grâce à l'unité de traitement et le moyen de contrôle 7.

Un mouvement instantané vers la gauche, qui représente l'amont du flux, correspond donc à un passage immédiat d'un nombre de produits 2 qui correspond à la longueur du trajet parcouru par la frontière de transition 5. Un trajet vers la droite représente la rétention de produits 2 sur le convoyeur amont 3.

Ainsi, le dispositif est tel qu'il présente une forme de zone d'accumulation entre le convoyeur amont 3 et le convoyeur aval 4, cette zone d'accumulation étant délimitée par les positions extrêmes possibles de la frontière de transition 5, et étant suffisamment grande pour recevoir le plus grand lot 10 possible.

Comme il a déjà été souligné, au cours d'une production, la taille des lots 10 successifs change ainsi que l'écart entre les lots 10, en particulier compte tenu d'un schéma de palettisation en aval et du besoin d'insérer des outils de manipulation ainsi que de leurs temps de mouvement, etc. Les mouvements de la frontière de transition 5, qui définissent tant le nombre de produits 2 dans le lot 10 lâché que l'écart entre les lots 10, ne sont donc pas identiques à chaque fois, mais contrôlés à chaque fois par l'unité de traitement, qui pilote le moyen de contrôle 7, et, partant, le mouvement vertical du au moins un convoyeur, et donc la position de la frontière de transition 5.

L'unité de traitement pilote donc le convoyeur mobile, c'est-à- dire le convoyeur amont 3 ou le convoyeur aval 4, en fonction d'une consigne en termes de taille de lot 10 à larguer sur le convoyeur aval 4 et d'espace entre les lots 10. Ce pilotage comprend aussi la vitesse à laquelle le convoyeur effectue son mouvement vertical, et ce préférablement dans les deux sens : la remontée de la frontière de transition 5 vers l'amont doit être suffisamment rapide pour ne pas écarter les produits 2 les uns des autres, et la descente vers l'aval doit éviter de ramener contre le convoyeur amont 3 les produits 2 précédemment largués sur le convoyeur aval 4 et circulant à une vitesse plus importante. Le moyen de détection dont le dispositif est muni permet ainsi de détecter la position de la colonne de produits 2 en amont, et en particulier de définir en conséquence la position souhaitée de la frontière de transition 5 : soit l'amener vers l'aval s'il est nécessaire d'augmenter l'écart avec le lot 10 précédent sur le convoyeur aval 4, soit l'amener brutalement vers l'amont, et de combien, pour amener simultanément sur le convoyeur aval 4 le nombre de produits 2 correspondant au futur lot 10. Le moyen de détection peut en particulier détecter la frontière aval de la colonne de produits 2 aboutissant sur le convoyeur amont 3.

Le dispositif est donc muni d'une unité de traitement qui pilote le moyen de contrôle 7 pour chaque lot 10 à créer, en fonction de la détection de la colonne de produits 2 entrant, et de consignes prédéfinies de taille de lot 10 et/ou d'espace entre eux.

L'unité de traitement coordonne la position et/ou vitesse de la frontière de transition 5 en fonction des positions et/ou vitesses du convoyeur amont 3 et du convoyeur aval 4.

Il est ainsi possible de faire circuler une colonne de produits 2 au contact les uns contre les autres sur le convoyeur amont 3, et de les faire passer par lot 10 sur le convoyeur aval 4. Dans ces lots 10, les produits 2 sont encore en contact les uns contre les autres. En effet, le moyen de contrôle 7 est suffisamment rapide pour ne pas augmenter l'écart entre certains produits 2 à l'occasion de leur passage sur le convoyeur aval 4, et peut toutefois permettre d'augmenter l'écart entre une paire de produits 2 particulière, pour esapcer ainsi les lots 10. Ces produits 2 là, qui ne s'écartent pas davantage par rapport à leur position respective sur le convoyeur amont 3, forment donc le lot 10. Le procédé peut donc recevoir des produits 2 qui sont au contact les uns des autres sur le convoyeur amont 3, et produire des lots 10 de produits 2 dans lesquels les produits 2 sont encore au contact les uns des autres, alors que les lots 10 sont éloignés les uns des autres.

Pour ne pas éloigner davantage l'un de l'autre deux produits 2 entre, d'une part, la configuration sur le convoyeur amont 3, et, d'autre part, la configuration sur le convoyeur aval 4, le moyen de contrôle 7 assure que le premier produit 2 le plus en amont des deux arrive sur le convoyeur aval 4 avant que le produit 2 le plus en aval des deux n'ait été entraîné par le convoyeur aval 4. Ce principe s'étend aux produits 2 d'un même lot 10 : le moyen de contrôle 7 assure que le produit 2 le plus en amont du lot 10 arrive sur le convoyeur aval 4 avant que le produit 2 le plus en aval du lot 10 soit entraîné par le convoyeur aval 4, et ce grâce à son inertie et son pilotage dynamique. Les produits 2 en contact dans la colonne en amont peuvent donc rester en contact dans les lots 10 en aval. Bien entendu, le contact entre deux produits 2 peut, dans les faits, consister à avoir les produits 2 extrêmement proches l'un de l'autre par rapport à leur propres dimensions : par exemple de 5 millimètres au maximum pour des produits du type caisses.

Bien que la description ci-dessus se base sur des modes de réalisations particuliers, elle n'est nullement limitative de la portée de l'invention, et des modifications peuvent être apportées, notamment par substitution d'équivalents techniques ou par combinaison différente de tout ou partie des caractéristiques développées ci-dessus.