Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
DEVICE AND METHOD FOR CONTROLLING THE CONFIGURATION OF A MODULAR BATTERY IN ORDER TO AVOID DANGEROUS SITUATIONS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/171938
Kind Code:
A1
Abstract:
A control device (DC) for controlling the configuration of a battery (BR) comprising modules (MS1-MS2) for storing electrical energy that are coupled to one another via main switches (CP1-CP5) that each receive a control signal defining a state in which it must be placed and each consuming a current. This device (DC) determines whether a combination of future states forms part of a set of forbidden combinations of states depending on the currents consumed by the main switches (CP1-CP5), on actual states in which the main switches (CP1-CP5) are placed and on control signals for the main switches (CP1-CP5), and if so determines for each of the main switches (CP1-CP5) a new control signal that modifies the combination of future states in order to make it non-dangerous.

Inventors:
MAARIF SALAH-EDDINE (FR)
GOMEZ RAPHAEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/050017
Publication Date:
August 18, 2022
Filing Date:
January 04, 2022
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
PSA AUTOMOBILES SA (FR)
International Classes:
H02J7/00
Domestic Patent References:
WO2012123815A12012-09-20
WO2020245203A12020-12-10
Foreign References:
CN103872399A2014-06-18
US10723235B12020-07-28
US20170047747A12017-02-16
FR2101204A11972-03-31
Attorney, Agent or Firm:
BONNIN, Patrick (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif de contrôle (DC) pour contrôler la configuration d’une batterie (BR) comprenant au moins deux modules de stockage d’énergie électrique (MSj) couplés entre eux via au moins trois commutateurs principaux (CPk) recevant chacun un signal de commande définissant un état dans lequel il doit être placé et consommant chacun un courant, caractérisé en ce qu’il est agencé de manière à déterminer si une combinaison d’états futurs fait partie d’un ensemble de combinaisons d’états interdites en fonction des courants consommés par lesdits commutateurs principaux (CPk), des états réels dans lesquels sont placés lesdits commutateurs principaux (CPk) et des signaux de commande pour lesdits commutateurs principaux (CPk), et dans l’affirmative à déterminer pour chacun desdits commutateurs principaux (CPk) un nouveau signal de commande modifiant ladite combinaison d’états futurs afin de la rendre non dangereuse.

2. Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu’en présence de modules de stockage d’énergie électrique (MSj) couplés entre eux via deux commutateurs principaux (CPk) montés chacun en parallèle avec un commutateur auxiliaire (CAp) associé à un composant résistif de précharge (CRp) et recevant un signal de commande définissant un état dans lequel il doit être placé, il est agencé de manière à déterminer si ladite combinaison d’états futurs, incluant lesdits états futurs des commutateurs auxiliaires (CAp), fait partie dudit ensemble de combinaisons d’états interdites en fonction des courants consommés par lesdits commutateurs principaux (CPk), des états réels dans lesquels sont placés lesdits commutateurs principaux (CPk) et des signaux de commande pour lesdits commutateurs principaux (CPk) et commutateurs auxiliaires (CAp), et dans l’affirmative à déterminer pour chacun desdits commutateurs principaux (CPk) et commutateurs auxiliaires (CAp) un nouveau signal de commande modifiant ladite combinaison d’états futurs afin de la rendre non dangereuse.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu’il comprend un circuit électronique (CE) réalisant chaque détermination d’appartenance d’une combinaison d’états futurs audit ensemble, et chaque détermination de nouveaux signaux de commande.

4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que ledit circuit électronique (CE) comprend des combinaisons de portes logiques associées respectivement auxdites combinaisons d’états interdites et délivrant respectivement lesdits nouveaux signaux de commande.

5. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu’il comprend au moins un processeur (PR) et au moins une mémoire (MD) agencés pour effectuer les opérations consistant à réaliser chaque détermination d’appartenance d’une combinaison d’états futurs audit ensemble, et chaque détermination de nouveaux signaux de commande.

6. Véhicule comprenant au moins une batterie (BR) comprenant au moins deux modules de stockage d’énergie électrique (MSj) couplés entre eux via au moins trois commutateurs principaux (CPk) recevant chacun un signal de commande définissant un état dans lequel il doit être placé et consommant chacun un courant, et un microcontrôleur (MC) déterminant lesdits signaux de commande, caractérisé en ce qu’il comprend en outre au moins un dispositif de contrôle (DC) selon l’une des revendications précédentes, associé à ladite batterie (BR) et couplé audit microcontrôleur (MC).

7. Véhicule selon la revendication 6, caractérisé en ce que ladite batterie (BR) comprend deux modules de stockage d’énergie électrique (MSj) et cinq commutateurs principaux (CPk) assurant selon leurs états respectifs déterminés par ledit microcontrôleur (MC) une mise en parallèle ou une mise en série desdits modules de stockage d’énergie électrique (MSj).

8. Véhicule selon la revendication 7, caractérisé en ce que deux desdits commutateurs principaux (CPk) de la batterie (BR) sont montés chacun en parallèle avec un commutateur auxiliaire (CAp) associé à un composant résistif de précharge (CRp) et recevant un signal de commande définissant un état dans lequel il doit être placé, chaque composant résistif de précharge (CRp) étant chargé de limiter une amplitude d’un courant d’appel dans des charges capacitives de l’un au moins desdits modules de stockage d’énergie électrique

(MSj) lors d’une mise sous tension de ladite batterie (BR).

9. Procédé de contrôle de la configuration d’une batterie (BR) comprenant au moins deux modules de stockage d’énergie électrique (MSj) couplés entre eux via au moins trois commutateurs principaux (CPk) recevant chacun un signal de commande définissant un état dans lequel il doit être placé et consommant chacun un courant, caractérisé en ce qu’il comprend une étape (10-30) dans laquelle on détermine si une combinaison d’états futurs fait partie d’un ensemble de combinaisons d’états interdites en fonction des courants consommés par lesdits commutateurs principaux (CPk), des états réels dans lesquels sont placés lesdits commutateurs principaux (CPk) et des signaux de commande pour lesdits commutateurs principaux (CPk), et dans l’affirmative on détermine pour chacun desdits commutateurs principaux (CPk) un nouveau signal de commande modifiant ladite combinaison d’états futurs afin de la rendre non dangereuse.

10. Produit programme d’ordinateur comprenant un jeu d’instructions qui, lorsqu’il est exécuté par des moyens de traitement, est propre à mettre en œuvre le procédé de contrôle selon la revendication 9 pour contrôler la configuration d’une batterie (BR) comprenant au moins deux modules de stockage d’énergie électrique (MSj) couplés entre eux via au moins trois commutateurs principaux (CPk) recevant chacun un signal de commande définissant un état dans lequel il doit être placé et consommant chacun un courant.

Description:
TITRE : DESCRIPTION

DISPOSITIF ET PROCÉDÉ DE CONTRÔLE DE LA CONFIGURATION D'UNE BATTERIE MODULAIRE POUR ÉVITER DES SITUATIONS

DANGEREUSES

La présente invention revendique la priorité de la demande française 5 N°2101204 déposée le 09.02.2021 dont le contenu (texte, dessins et revendications) est ici incorporé par référence.

Domaine technique de l’invention

L’invention concerne les batteries modulaires rechargeables, et plus précisément le contrôle de la configuration de telles batteries.

10

Etat de la technique

Certains systèmes, comme par exemple certains véhicules, éventuellement de type automobile, comportent au moins une batterie rechargeable comprenant au moins deux modules de stockage d’énergie électrique couplés entre eux via 15 au moins trois commutateurs recevant chacun un signal de commande définissant un état dans lequel il doit être placé et consommant chacun un courant. Chaque module (de stockage d’énergie électrique) comprend au moins une cellule électrochimique de stockage d’énergie électrique, par exemple de type lithium-ion (ou Li-ion) ou Ni-Mh ou Ni-Cd, destinée à alimenter 20 en énergie électrique des équipements (ou organes) électriques (ou électroniques) de son système.

Lorsqu’un module (de stockage d’énergie électrique) comprend plusieurs cellules électrochimiques (de stockage d’énergie électrique), ces dernières peuvent être couplées en série et/ou en parallèle. De même, les modules

25 peuvent être couplés en série et/ou en parallèle.

Dans certains systèmes dans lesquels les besoins en énergie électrique peuvent varier fortement, il est possible de contrôler la configuration de la batterie. En d’autres termes, selon les besoins il est possible de passer d’une configuration dans laquelle les modules sont montés en parallèle à une

30 configuration dans laquelle les modules sont montés en série, voire à une configuration dans laquelle les modules sont montés en série et en parallèle (en présence d’au moins trois modules). On notera qu’il peut être aussi possible de contrôler la configuration des cellules de chaque module.

Par exemple, une interconnexion en série sera plutôt adaptée à un besoin de puissance (du fait de la somme des tensions), tandis qu’une interconnexion en parallèle ou en série-parallèle sera plutôt adaptée à un besoin d’énergie (du fait de la somme des capacités).

Actuellement, le contrôle de la configuration d’une batterie est assuré par un logiciel (ou « software »). Plus précisément, ce dernier est chargé de déterminer la configuration qui est la mieux adaptée aux besoins de son système en termes de puissance et/ou d’énergie, puis de déterminer des signaux de commande, comme par exemple des tensions de commande à modulation de largeur d’impulsion (ou PWM (« Puise Width Modulation »)), pour chacun des commutateurs impliqués dans le couplage des modules. Ces signaux de commande définissent ensemble une combinaison d’états futurs dans lesquels les commutateurs doivent être placés pour assurer la configuration déterminée. Cependant, il arrive parfois que la combinaison d’états futurs déterminée soit dangereuse. On parle alors de défaillance logicielle. C’est par exemple le cas lorsqu’elle provoque un court-circuit ou un niveau de tension nul aux bornes de sortie parallèle de la batterie. L’invention a donc notamment pour but de remédier à l’inconvénient précité.

Présentation de l’invention

Elle propose notamment à cet effet un dispositif de contrôle destiné à contrôler la configuration d’une batterie comprenant au moins deux modules de stockage d’énergie électrique couplés entre eux via au moins trois commutateurs principaux recevant chacun un signal de commande définissant un état dans lequel il doit être placé et consommant chacun un courant.

Ce dispositif de contrôle se caractérise par le fait qu’il est agencé de manière : - à déterminer si une combinaison d’états futurs fait partie d’un ensemble de combinaisons d’états interdites en fonction des courants consommés par les commutateurs principaux, des états réels dans lesquels sont placés les commutateurs principaux et des signaux de commande pour les commutateurs principaux, et - dans l’affirmative, à déterminer pour chacun des commutateurs principaux un nouveau signal de commande modifiant cette combinaison d’états futurs afin de la rendre non dangereuse.

Grâce à cette comparaison à un ensemble de combinaisons d’états interdites de la combinaison d’états futurs déterminée pour la batterie par un logiciel, avant sa mise en œuvre effective, on peut désormais déterminer si cette combinaison est dangereuse et dans l’affirmative empêcher sa mise en œuvre en la remplaçant par une autre combinaison non dangereuse. On évite ainsi d’instaurer des combinaisons d’états résultant de défaillances logicielles. Le dispositif de contrôle selon l’invention peut comporter d’autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :

- en présence de modules de stockage d’énergie électrique couplés entre eux via deux commutateurs principaux montés chacun en parallèle avec un commutateur auxiliaire associé à un composant résistif de précharge et recevant un signal de commande définissant un état dans lequel il doit être placé, il peut être agencé de manière à déterminer si la combinaison d’états futurs, incluant les états futurs des commutateurs auxiliaires, fait partie de l’ensemble de combinaisons d’états interdites en fonction des courants consommés par les commutateurs principaux, des états réels dans lesquels sont placés les commutateurs principaux et des signaux de commande pour les commutateurs principaux et commutateurs auxiliaires, et dans l’affirmative à déterminer pour chacun des commutateurs principaux et commutateurs auxiliaires un nouveau signal de commande modifiant la combinaison d’états futurs afin de la rendre non dangereuse ;

- dans un premier mode de réalisation, il peut comprendre un circuit réalisant chaque détermination d’appartenance d’une combinaison d’états futurs à l’ensemble, et chaque détermination de nouveaux signaux de commande ;

- dans ce premier mode de réalisation, le circuit électronique peut comprendre des combinaisons de portes logiques associées respectivement aux combinaisons d’états interdites et délivrant respectivement les nouveaux signaux de commande ;

- dans un second mode de réalisation, il peut comprendre au moins un processeur et au moins une mémoire agencés pour effectuer les opérations consistant à réaliser chaque détermination d’appartenance d’une combinaison d’états futurs à l’ensemble, et chaque détermination de nouveaux signaux de commande.

L’invention propose également un véhicule comprenant au moins une batterie comprenant au moins deux modules de stockage d’énergie électrique couplés entre eux via au moins trois commutateurs principaux recevant chacun un signal de commande définissant un état dans lequel il doit être placé et consommant chacun un courant, et un microcontrôleur déterminant ces signaux de commande.

Ce véhicule se caractérise par le fait qu’il comprend aussi au moins un dispositif de contrôle du type de celui présenté ci-avant, associé à la batterie et couplé au microcontrôleur.

Le véhicule selon l’invention peut comporter d’autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment :

- sa batterie peut comprendre deux modules de stockage d’énergie électrique et cinq commutateurs principaux assurant selon leurs états respectifs déterminés par le microcontrôleur une mise en parallèle ou une mise en série des modules de stockage d’énergie électrique ;

- en présence de la dernière option, deux des commutateurs principaux de la batterie peuvent être montés chacun en parallèle avec un commutateur auxiliaire associé à un composant résistif de précharge et recevant un signal de commande définissant un état dans lequel il doit être placé. Chaque composant résistif de précharge est alors chargé de limiter une amplitude d’un courant d’appel dans des charges capacitives de l’un au moins des modules de stockage d’énergie électrique lors d’une mise sous tension de la batterie ;

- chaque module de stockage d’énergie électrique de la batterie peut comprendre au moins deux cellules de stockage d’énergie électrique montés en série ou en parallèle.

L’invention propose également un procédé de contrôle destiné à permettre le contrôle de la configuration d’une batterie comprenant au moins deux modules de stockage d’énergie électrique couplés entre eux via au moins trois commutateurs principaux recevant chacun un signal de commande définissant un état dans lequel il doit être placé et consommant chacun un courant.

Ce procédé de contrôle se caractérise par le fait qu’il comprend une étape dans laquelle :

- on détermine si une combinaison d’états futurs fait partie d’un ensemble de combinaisons d’états interdites en fonction des courants consommés par les commutateurs principaux, des états réels dans lesquels sont placés les commutateurs principaux et des signaux de commande pour les commutateurs principaux, et

- dans l’affirmative, on détermine pour chacun des commutateurs principaux un nouveau signal de commande modifiant cette combinaison d’états futurs afin de la rendre non dangereuse.

L’invention propose également un produit programme d’ordinateur comprenant un jeu d’instructions qui, lorsqu’il est exécuté par des moyens de traitement, est propre à mettre en œuvre un procédé de contrôle du type de celui présenté ci-avant pour contrôler la configuration d’une batterie comprenant au moins deux modules de stockage d’énergie électrique couplés entre eux via au moins trois commutateurs principaux recevant chacun un signal de commande définissant un état dans lequel il doit être placé et consommant chacun un courant.

Brève description des figures

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à l’examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels :

[Fig. 1] illustre schématiquement et fonctionnellement un véhicule comprenant un exemple de batterie modulaire comportant un premier exemple de réalisation d’un dispositif de contrôle selon l’invention,

[Fig. 2] illustre schématiquement et fonctionnellement un exemple de réalisation d’un circuit électronique du dispositif de contrôle de la figure 1 ,

[Fig. 3] illustre schématiquement et fonctionnellement un second exemple de réalisation d’un dispositif de contrôle selon l’invention, et [Fig. 4] illustre schématiquement un exemple d’algorithme mettant en œuvre un procédé de contrôle selon l’invention. Description détaillée de l’invention

L’invention a notamment pour but de proposer un dispositif de contrôle DC, et un procédé de contrôle associé, destinés à permettre le contrôle de la configuration d’une batterie BR comprenant au moins deux modules de stockage d’énergie électrique MSj couplés entre eux via au moins trois commutateurs principaux CPk.

Dans ce qui suit, on considère, à titre d’exemple non limitatif, que la batterie BR est destinée à équiper un véhicule V, éventuellement de type automobile (comme par exemple une voiture). Mais l’invention n’est pas limitée à cette application. En effet, la batterie BR peut équiper n’importe quel système, et notamment tous les véhicules (terrestres, maritimes (ou fluviaux) et aériens), tous les bâtiments, toutes les installations (y compris industrielles), et tous les appareils électriques (ou électroniques). Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d’exemple non limitatif, que la batterie BR est destinée à alimenter en énergie électrique au moins un groupe motopropulseur (ou GMP) du véhicule V, de type tout électrique ou hybride rechargeable (c’est-à-dire comprenant au moins une machine motrice thermique et au moins une machine motrice électrique). Mais la batterie BR pourrait être destinée à alimenter en énergie électrique d’autres équipements ou organes électriques (ou électroniques) du véhicule V.

On a schématiquement représenté sur la figure 1 un exemple de véhicule V comprenant un exemple de batterie modulaire BR comportant un dispositif de contrôle DC selon l’invention et un microcontrôleur MC couplé à ce dernier (DC) et chargé de déterminer des configurations pour la batterie (modulaire)

BR.

Dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 1 , la batterie (modulaire) BR comprend notamment deux modules de stockage d’énergie électrique MSj (j = 1 ou 2) couplés entre eux via cinq commutateurs principaux CPk (k = 1 à 5). Mais l’invention s’applique dès lors que la batterie BR comprend au moins deux modules de stockage d’énergie électrique MSj couplés entre eux via au moins trois commutateurs principaux CPk. En d’autres termes, le nombre de modules de stockage d’énergie électrique MSj peut prendre n’importe quelle valeur supérieure ou égale à deux, et le nombre de commutateurs principaux CPk peut prendre n’importe quelle valeur supérieure ou égale à trois.

Dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 1 , la batterie (modulaire) BR comprend notamment : un premier module MS1 (j = 1) ayant une tension UM1 à ses bornes,

- un second module MS2 (j = 2) ayant une tension UM2 à ses bornes,

- une borne de sortie série positive U1 couplée à la borne de sortie positive du premier module MS1 ,

- une borne de sortie série négative U2 couplée à la borne de sortie négative du second module MS2,

- une borne de sortie parallèle positive U3,

- une borne de sortie parallèle négative U4,

- un premier commutateur principal CP1 (k = 1) installé entre la borne de sortie série positive U1 et la borne de sortie parallèle positive U3, - un deuxième commutateur principal CP2 (k = 2) installé entre la borne de sortie parallèle positive U3 et la borne de sortie positive du second module MS2,

- un troisième commutateur principal CP3 (k = 3) installé entre la borne de sortie négative du premier module MS1 et la borne de sortie parallèle négative U4, - un quatrième commutateur principal CP4 (k = 4) installé entre la borne de sortie parallèle négative U4 et la borne de sortie série négative U2, et

- un cinquième commutateur principal CP5 (k = 5) installé entre la borne de sortie négative du premier module MS1 et la borne de sortie positive du second module MS2. Chaque commutateur principal CPk reçoit un signal de commande qui définit un état dans lequel il doit être placé et consomme un courant. Par exemple, chaque commutateur principal CPk comprend une bobine consommant du courant pour passer d’un état à un autre, et au moins un contact pouvant être placé par la bobine dans un état fermé (ou passant) ou un état ouvert (ou non passant). Le courant consommé par la bobine définit donc l’état de cette dernière, et l’état dans lequel est placé un contact définit l’état réel (en cours) de son commutateur principal CPk. Le microcontrôleur MC fait tourner un logiciel (ou « software ») chargé de déterminer les signaux de commande dits futurs définissant les états futurs dans lesquels au moins les commutateurs principaux CPk doivent être respectivement placés pour assurer ensemble une configuration de la batterie BR qu’il a déterminée. Le dispositif de contrôle DC est chargé de contrôler si chaque configuration de la batterie BR déterminée (et définie par une combinaison d’états futurs d’au moins les commutateurs principaux CPk) est dangereuse ou non. A cet effet, le dispositif de contrôle DC est tout d’abord agencé de manière à déterminer si la combinaison d’états futurs (venant d’être déterminée par le microcontrôleur MC) fait partie d’un ensemble de combinaisons d’états interdites en fonction des courants consommés par les commutateurs principaux CPk, des états réels dans lesquels sont placés les commutateurs principaux CPk et des signaux de commande pour les commutateurs principaux CPk (définissant la combinaison d’états futurs déterminée). Si la combinaison d’états futurs déterminée ne fait pas partie de l’ensemble (de combinaisons d’états interdites) cela signifie qu’elle n’est pas dangereuse et donc les signaux de commande déterminés par le microcontrôleur MC peuvent être transmis respectivement aux commutateurs principaux CPk, sans modification. En revanche, si la combinaison d’états futurs déterminée fait partie de l’ensemble (ou dans l’affirmative) cela signifie qu’elle est dangereuse et donc le dispositif de contrôle DC est agencé de manière à déterminer pour chacun des commutateurs principaux CPk un nouveau signal de commande modifiant la combinaison d’états futurs afin de la rendre non dangereuse. Il est important de noter que l’un au moins des nouveaux signaux de commande peut être identique à celui qui a été précédemment déterminé par le microcontrôleur MC pour le même commutateur principal CPk. En d’autres termes, au sein d’un ensemble de nouveaux signaux de commande (déterminé par le dispositif de contrôle DC et définissant la nouvelle combinaison d’états devant être effectivement instaurée dans la batterie BR), il y a au moins un signal de commande qui est différent de celui précédemment déterminé par le microcontrôleur MC pour le même commutateur principal CPk.

Cette comparaison à un ensemble de combinaisons d’états interdites de la combinaison d’états futurs déterminée pour la batterie BR par le logiciel du microcontrôleur MC permet très avantageusement de déterminer avant sa mise en œuvre effective si cette combinaison est dangereuse. Ainsi, dans l’affirmative on peut désormais empêcher la mise en œuvre d’une combinaison dangereuse en raison d’une défaillance logicielle en la remplaçant par une autre combinaison non dangereuse déterminée au moins en partie par le dispositif de contrôle DC.

On notera que dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 1 , le dispositif de contrôle DC fait partie de la batterie BR. Mais dans une variante de réalisation (non illustrée) le dispositif de contrôle DC pourrait être externe à la batterie BR. Ainsi, il pourrait, par exemple, faire partie d’un boîtier comportant le microcontrôleur MC. On notera également que dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 1 , le microcontrôleur MC est externe à la batterie BR. Mais dans une variante de réalisation (non illustrée) le microcontrôleur MC pourrait faire partie de la batterie BR.

Par exemple, les signaux de commande, qui sont déterminés par le microcontrôleur MC pour les commutateurs principaux CPk, peuvent être des tensions de commande à modulation de largeur d’impulsion (ou PWM).

On notera, comme illustré non limitativement sur la figure 1 , que les modules (de stockage d’énergie électrique) MSj de la batterie BR peuvent éventuellement être couplés entre eux via deux commutateurs principaux CPk (parmi les au moins trois) montés chacun en parallèle avec un commutateur auxiliaire CAp associé à un composant résistif de précharge CRp et recevant un signal de commande définissant un état dans lequel il doit être placé. Chaque composant résistif de précharge CRp est ici chargé de limiter l’amplitude du courant d’appel dans les charges capacitives de l’un au moins des modules MSj lors d’une mise sous tension de la batterie BR.

Dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 1 , un premier commutateur auxiliaire CA1 (p = 1) est associé en série à un premier composant résistif de précharge CR1 , et ces derniers (CA1 et CR1) sont montés en parallèle avec le premier commutateur principal CP1 , et un second commutateur auxiliaire CA2 (p = 2) est associé en série à un second composant résistif de précharge CR2, et ces derniers (CA2 et CR2) sont montés en parallèle avec le second commutateur principal CP2.

En présence de l’agencement décrit ci-avant, le dispositif de contrôle DC est tout d’abord agencé de manière à déterminer si la combinaison d’états futurs, déterminée par le microcontrôleur MC et incluant les états futurs des commutateurs auxiliaires CAp, fait partie de l’ensemble de combinaisons d’états interdites en fonction des courants consommés par les commutateurs principaux CPk, des états réels dans lesquels sont placés les commutateurs principaux CPk et des signaux de commande pour les commutateurs principaux CPk et commutateurs auxiliaires CAp. Dans l’affirmative, le dispositif de contrôle DC est agencé de manière à déterminer pour chacun des commutateurs principaux CPk et commutateurs auxiliaires CAp un nouveau signal de commande modifiant cette combinaison d’états futurs afin de la rendre non dangereuse. Comme évoqué plus haut, au sein d’un ensemble de nouveaux signaux de commande (déterminé par le dispositif de contrôle DC et définissant la nouvelle combinaison d’états devant être effectivement instaurée par les commutateurs principaux CPk et commutateurs auxiliaires CAp), il y a au moins un signal de commande qui est différent de celui précédemment déterminé par le microcontrôleur MC pour le même commutateur principal CPk ou commutateur auxiliaire CAp. Par exemple, les signaux de commande, qui sont déterminés par le microcontrôleur MC pour les commutateurs auxiliaires CAp, peuvent être des signaux de type tout-ou-rien.

Deux modes de réalisation peuvent être envisagés pour le dispositif de contrôle DC. Un premier mode de réalisation est illustré sur les figures 1 et 2. Dans ce premier mode de réalisation le dispositif de contrôle DC comprend un circuit électronique CE agencé de manière à réaliser chaque détermination d’appartenance d’une combinaison d’états futurs à l’ensemble de combinaisons d’états interdites, et chaque détermination de nouveaux signaux de commande. Une telle solution matérielle permet d’assurer une protection de la batterie BR parfaitement adaptée à l’agencement interne de cette dernière (BR) et ne risquant pas de faire l’objet d’une défaillance logicielle.

Par exemple, le circuit électronique CE peut comprendre des combinaisons de portes logiques associées respectivement aux combinaisons d’états interdites et délivrant respectivement les nouveaux signaux de commande. Ces portes logiques peuvent, par exemple, être de type « OU » (ou « OR ») ou « ET » (ou « AND ») ou « NON-ET » (ou « NAND ») ou « NON-OU » (ou « NOR ») ou « OU exclusif » (ou « XOR ») ou « NON-OU exclusif » (ou « XNOR »), et peuvent être associées à d’autres composants électroniques, comme par exemple des composants résistifs ou capacitifs ou des amplificateurs opérationnels.

On a schématiquement illustré sur la figure 2, un exemple de réalisation non limitatif d’un circuit électronique CE d’un dispositif de contrôle DC. Cet exemple est bien adapté à une batterie BR présentant l’agencement illustré sur la figure 1 . Dans cet exemple, la partie référencée BC désigne un exemple de bloc de commande d’un commutateur principal CPk ou d’un commutateur auxiliaire CAp. Ici, c’est plus précisément le bloc de commande du cinquième commutateur principal CP5. Par ailleurs, les portes logiques utilisées sont ici de type OU (OR) et ET (AND), et certaines d’entre elles sont associées à des composants électroniques résistifs ou capacitifs et/ou à des amplificateurs opérationnels.

La première porte logique OU (OR) la plus en haut à gauche reçoit le courant consommé par le premier commutateur principal CP1 et l’état réel dans lequel est placé le premier commutateur principal CP1 .

La deuxième porte logique OU (OR), située sous la première porte logique OU (OR) précitée, reçoit le courant consommé par le deuxième commutateur principal CP2 et l’état réel dans lequel est placé le deuxième commutateur principal CP2.

La troisième porte logique OU (OR), située sous la deuxième porte logique OU (OR) précitée, reçoit le courant consommé par le quatrième commutateur principal CP4 et l’état réel dans lequel est placé le quatrième commutateur principal CP4. La quatrième porte logique OU (OR), située sous la troisième porte logique OU

(OR) précitée, reçoit le courant consommé par le troisième commutateur principal CP3 et l’état réel dans lequel est placé le troisième commutateur principal CP3.

La cinquième porte logique OU (OR), située sous la quatrième porte logique OU (OR) précitée (légèrement décalée vers la droite), reçoit le signal de commande futur pour le premier commutateur auxiliaire CA1 (« CDE TOR P1 »).

La sixième porte logique OU (OR), située sous la cinquième porte logique OU (OR) précitée, reçoit le signal de commande futur pour le second commutateur auxiliaire CA2 (« CDE_TOR_P2 »).

La septième porte logique OU (OR), située sous la sixième porte logique OU (OR) précitée, reçoit le courant consommé par le cinquième commutateur principal CP5 et l’état réel dans lequel est placé le cinquième commutateur principal CP5.

L’entrée située sous la référence BC et commune à la seconde série de cinq portes logiques ET (AND) reçoit le signal de commande futur pour le cinquième commutateur principal CP5 (« CDE_PWM_R5 »).

La première porte logique ET (AND), de l’ensemble de six portes logiques ET (AND) situé en bas à droite, reçoit le signal de commande futur pour le premier commutateur principal CP1 (« CDE_PWM_R1 »), et délivre en sortie le nouveau signal de commande pour le premier commutateur principal CP1 (« CDE_R1 »).

La deuxième porte logique ET (AND), située sous la première porte logique ET (AND) précitée (en étant décalée à droite), reçoit le signal de commande futur pour le premier commutateur auxiliaire CA1 (« CDE_TOR_P1 »), et délivre en sortie le nouveau signal de commande pour le premier commutateur auxiliaire CA1 (« CDE_P1 »).

La troisième porte logique ET (AND), située sous la deuxième porte logique ET (AND) précitée (en étant décalée à gauche), reçoit le signal de commande futur pour le deuxième commutateur principal CP2 (« CDE_PWM_R2 »), et délivre en sortie le nouveau signal de commande pour le deuxième commutateur principal CP2 (« CDE_R2 »).

La quatrième porte logique ET (AND), située sous la troisième porte logique ET (AND) précitée, reçoit le signal de commande futur pour le troisième commutateur principal CP3 (« CDE_PWM_R3 »), et délivre en sortie le nouveau signal de commande pour le troisième commutateur principal CP3 (« CDE R3 »).

La cinquième porte logique ET (AND), située sous la quatrième porte logique ET (AND) précitée (en étant décalée à droite), reçoit le signal de commande futur pour le second commutateur auxiliaire CA2 (« CDE_TOR_P2 »), et délivre en sortie le nouveau signal de commande pour le second commutateur auxiliaire CA2 (« CDE_P2 »).

La sixième porte logique ET (AND), située sous la cinquième porte logique ET (AND) précitée (en étant décalée à gauche), reçoit le signal de commande futur pour le quatrième commutateur principal CP4 (« CDE_PWM_R4 »), et délivre en sortie le nouveau signal de commande pour le quatrième commutateur principal CP4 (« CDE_R4 »).

La porte logique ET (AND), située la plus en haut à droite, délivre en sortie le nouveau signal de commande pour le cinquième commutateur principal CP5 (« CDE_R5 »).

La référence c1 désigne une sortie destinée à interdire le placement dans l’état fermé du cinquième commutateur principal CP5 lorsque le premier commutateur principal CP1 et le premier commutateur auxiliaire CA1 sont dans l’état fermé pour être en parallèle et que le quatrième commutateur principal

CP4 est dans l’état fermé.

La référence c2 désigne une sortie destinée à interdire le placement dans l’état fermé du cinquième commutateur principal CP5 lorsque les deuxième CP2 et troisième CP3 commutateurs principaux sont dans l’état fermé. La référence c3 désigne une sortie destinée à interdire le placement dans l’état fermé du cinquième commutateur principal CP5 lorsque le troisième commutateur principal CP3 et le second commutateur auxiliaire CA2 sont dans l’état fermé.

La référence c4-1 désigne une sortie destinée à interdire le placement dans l’état fermé du cinquième commutateur principal CP5 lorsque les troisième

CP3 et quatrième CP4 commutateurs principaux sont dans l’état fermé.

La référence c4-2 désigne une sortie destinée à interdire le placement dans l’état fermé du cinquième commutateur principal CP5 lorsque le premier commutateur principal CP1 et le premier commutateur auxiliaire CA1 sont dans l’état fermé pour être en parallèle et le deuxième commutateur principal CP2 et le second commutateur auxiliaire CA2 sont dans l’état fermé pour être en parallèle.

La référence c5 désigne une sortie destinée à interdire le placement dans l’état fermé du premier commutateur principal CP1 lorsque les quatrième CP4 et cinquième CP5 commutateurs principaux sont dans l’état fermé et le deuxième commutateur principal CP2 et le second commutateur auxiliaire CA2 sont dans l’état fermé pour être en parallèle, pour éviter un court-circuit.

La référence c6 désigne une sortie destinée à interdire le placement dans l’état fermé du troisième commutateur principal CP3 lorsque les quatrième CP4 et cinquième CP5 commutateurs principaux sont dans l’état fermé et le deuxième commutateur principal CP2 et le second commutateur auxiliaire CA2 sont dans l’état fermé pour être en parallèle, pour éviter un court-circuit.

La référence c 7 désigne une sortie destinée à interdire le placement dans l’état fermé du deuxième commutateur principal CP2 lorsque les troisième CP3 et cinquième CP5 commutateurs principaux sont dans l’état fermé et le premier commutateur principal CP1 et le premier commutateur auxiliaire CA1 sont dans l’état fermé pour être en parallèle, pour éviter un court-circuit.

La référence c8 désigne une sortie destinée à interdire le placement dans l’état fermé du quatrième commutateur principal CP4 lorsque les troisième CP3 et cinquième CP5 commutateurs principaux sont dans l’état fermé et le premier commutateur principal CP1 et le premier commutateur auxiliaire CA1 sont dans l’état fermé pour être en parallèle, pour éviter un court-circuit.

La référence c9 désigne une sortie destinée à interdire le placement dans l’état fermé du premier commutateur auxiliaire CA1 lorsque les quatrième CP4 et cinquième CP5 commutateurs principaux sont dans l’état fermé et le deuxième commutateur principal CP2 et le second commutateur auxiliaire CA2 sont dans l’état fermé pour être en parallèle, pour éviter un court-circuit.

La référence c10 désigne une sortie destinée à interdire le placement dans l’état fermé du second commutateur auxiliaire CA2 lorsque les troisième CP3 et cinquième CP5 commutateurs principaux sont dans l’état fermé et le premier commutateur principal CP1 et le premier commutateur auxiliaire CA1 sont dans l’état fermé pour être en parallèle, pour éviter un court-circuit.

Un second mode de réalisation est illustré sur la figure 3. Dans ce second mode de réalisation le dispositif de contrôle DC comprend au moins un processeur PR et au moins une mémoire MD agencés pour effectuer les opérations consistant à réaliser chaque détermination d’appartenance d’une combinaison d’états futurs à l’ensemble de combinaisons d’états interdites, et chaque détermination de nouveaux signaux de commande.

On notera que dans l’exemple illustré non limitativement sur la figure 3, le dispositif de contrôle DC comprend un calculateur CD comportant le processeur PR et la mémoire MD. Par conséquent, le dispositif de contrôle DC est réalisé sous la forme d’une combinaison de circuits ou composants électriques ou électroniques (ou « hardware ») et de modules logiciels (ou « software »). Mais dans une variante de réalisation non illustrée le dispositif de contrôle DC pourrait faire partie d’un calculateur assurant au moins une autre fonction au sein du système (ici le véhicule V).

Le processeur PR peut, par exemple, être un processeur de signal numérique (ou DSP (« Digital Signal Processor »)). Ce processeur PR peut comprendre des circuits intégrés (ou imprimés), ou bien plusieurs circuits intégrés (ou imprimés) reliés par des connections filaires ou non filaires. On entend par circuit intégré (ou imprimé) tout type de dispositif apte à effectuer au moins une opération électrique ou électronique. Ainsi, il peut, par exemple, s’agir d’un microcontrôleur.

La mémoire MD est vive afin de stocker des instructions pour la mise en œuvre par le processeur PR d’une partie au moins du procédé de contrôle décrit plus loin (et donc de ses fonctionnalités).

On notera également, comme illustré non limitativement sur la figure 3, que le calculateur CD (et donc ici le dispositif de contrôle DC) peut aussi comprendre, en complément des mémoire vive MD et processeur PR, une mémoire de masse MM, notamment pour le stockage de l’ensemble de combinaisons d’états interdites, des courants consommés par les commutateurs principaux CPk, des états réels des commutateurs principaux CPk et des signaux de commande pour les commutateurs principaux CPk et éventuels commutateurs auxiliaires CAp, et de données intermédiaires intervenant dans tous ses calculs et traitements. Par ailleurs, ce calculateur CD (et donc ici le dispositif de contrôle DC) peut aussi comprendre une interface d’entrée IE pour la réception d’au moins les courants consommés, états réels et signaux de commande, pour les utiliser dans des calculs ou traitements, éventuellement après les avoir mis en forme et/ou démodulés et/ou amplifiés, de façon connue en soi, au moyen d’un processeur de signal numérique PR’. De plus, ce calculateur CD (et donc ici le dispositif de contrôle DC) peut aussi comprendre une interface de sortie IS, notamment pour délivrer les définitions des nouveaux signaux de commande déterminés pour les commutateurs principaux CPk et éventuels commutateurs auxiliaires CAp.

L’invention peut aussi être considérée sous la forme d’un procédé de contrôle, destiné à être mis en œuvre pour une batterie BR d’un système (ici un véhicule V), chaque fois qu’une nouvelle combinaison d’états futurs a été déterminée dans le système (par exemple par un microcontrôleur MC) et doit être vérifiée avant d’être mise en œuvre.

Comme illustré schématiquement dans l’exemple d’algorithme de la figure 4, mettant en œuvre un procédé de contrôle 10-30 selon l’invention, ce dernier comprend une étape 10-30 dans laquelle on (le dispositif de contrôle DC) commence par déterminer dans une sous-étape 10 si la combinaison d’états futurs fait partie d’un ensemble de combinaisons d’états interdites en fonction des courants consommés par les commutateurs principaux CPk, des états réels dans lesquels sont placés les commutateurs principaux CPk et des signaux de commande pour (au moins) les commutateurs principaux CPk (définissant la combinaison d’états futurs déterminée).

Si la combinaison d’états futurs déterminée ne fait pas partie de l’ensemble (de combinaisons d’états interdites), alors dans une sous-étape 20 de l’étape 10- 30 du procédé de contrôle on (le dispositif de contrôle DC) considère que les signaux de commande déterminés (définissant la combinaison d’états futurs vérifiée) peuvent être transmis respectivement aux commutateurs principaux

CPk (au moins).

En revanche, si la combinaison d’états futurs déterminée fait partie de l’ensemble (ou dans l’affirmative), alors dans une sous-étape 30 de l’étape 10- 30 du procédé de contrôle on (le dispositif de contrôle DC) détermine pour chacun des commutateurs principaux CPk (au moins) un nouveau signal de commande modifiant cette combinaison d’états futurs afin de la rendre non dangereuse. Ces nouveaux signaux de commande sont ensuite transmis respectivement aux commutateurs principaux CPk (au moins).

On notera également que l’invention propose aussi un produit programme d’ordinateur (ou programme informatique) comprenant un jeu d’instructions qui, lorsqu’il est exécuté par des moyens de traitement de type circuits électroniques (ou hardware), comme par exemple le processeur PR, est propre à mettre en œuvre le procédé de contrôle décrit ci-avant pour contrôler chaque configuration de la batterie BR déterminée (par exemple par le microcontrôleur MC).