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Title:
DEVICE FOR MOUNTING A FRICTION MEMBER, AND METHOD FOR MOUNTING THE MEMBER ON A SHAFT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2010/125278
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (1) for mounting conical rings (2, 3) and a hub (4) of a friction member (7) against an idle pinion (5) mounted on a shaft (6). Said device comprises an attachment (12, 13) for pre-indexing and blocking the translation of the conical rings relative to the hub. The invention also relates to a method for mounting the member on a shaft. Said method includes the steps of mounting an idle pinion (5) on the shaft, assembling the rings of the friction member to the hub by means of the mounting device, inserting the assembled rings and hub on the shaft, and removing the mounting device.

Inventors:
MITCHELL CLEMENT (FR)
Application Number:
PCT/FR2010/050733
Publication Date:
November 04, 2010
Filing Date:
April 16, 2010
Export Citation:
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Assignee:
PEUGEOT CITROEN AUTOMOBILES SA (FR)
MITCHELL CLEMENT (FR)
International Classes:
F16D23/06
Foreign References:
GB1139151A1969-01-08
EP0208400A21987-01-14
DE3838307A11990-05-17
EP1226992A12002-07-31
EP0565063A21993-10-13
Attorney, Agent or Firm:
LEROUX, Jean-Philippe (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 - Dispositif de montage (1 ) de bagues coniques (2,3) et d'un moyeu (4) d'un organe de friction (7) contre un pignon fou (5) monté sur un arbre (6), caractérisé en ce que le dispositif comporte

- au moins une attache (12,13) amovible pour bloquer préalablement en translation les bagues coniques par rapport au moyeu.

2 - Dispositif selon la revendication 1 , caractérisé en ce que l'attache est formée par une lame pliée en une première partie (15), en une deuxième partie (16) et en une troisième partie (17), la première partie et la troisième partie étant placées respectivement au dessus et en dessous des bagues perpendiculairement à un axe central (14) des bagues et la deuxième partie centrale étant placée au regard des surfaces périphériques des bagues parallèlement à cet axe. 3 - Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif est formé par une première attache (12) et par une deuxième attache (13), la première attache et la deuxième attache comportant respectivement des premiers moyens de fixation (25,27,28) et des deuxième moyens de fixation (26,29), les premiers moyens et les deuxièmes moyens coopérant de telle manière que la première attache et la deuxième attache sont fixées l'une à l'autre.

4 - Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la première attache et la deuxième attache sont réalisées de telle manière que la première attache bloque en rotation la deuxième attache, et que la deuxième attache bloque en translation la première attache.

5 - Dispositif selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que la première attache comporte des languettes élastiques (25) et la deuxième attache comporte des épaulements (26), la première attache et la deuxième attache coopérant l'une avec l'autre par appui des languettes contre les épaulements.

6 - Dispositif selon la revendication 5, caractérisé en ce que les languettes forment une partie allongée (27) et la deuxième attache forme des surfaces (29) de forme complémentaire à celle de la partie allongée, les languettes venant en appui par leur partie allongée contre lesdites surfaces. 7 - Dispositif selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que les languettes forment à leur extrémité un ergot (28) venant en appui contre des épaulements (26) formés par la deuxième attache.

8 - Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'attache comporte un logement (18,180) formant deux bras (19,20) apte à encadrer un organe d'entraînement destiné à être logé dans le logement ; l'organe d'entraînement étant bloqué en rotation par appui de ce même organe contre un des deux bras dans un sens et contre l'autre bras dans un sens opposé. 9 - Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que chacun des bras est de longueur (L) au moins égale à une épaisseur (E) de l'organe d'entraînement destiné à être logé dans le logement.

10 - Dispositif selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisé en ce que la hauteur (H2) de l'attache .est inférieure à une hauteur (H1 ) de l'organe d'entraînement destiné à être logé dans le logement.

11 - Procédé de montage d'un ensemble mécanique comprenant un arbre (6), un pignon fou (5), un moyeu (4) et des bagues coniques (2, 3), le moyeu (4) et les bagues coniques (2, 3) définissant un organe de friction (7), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - montage du pignon fou (5) sur l'arbre (6),

- pré-assemblage de l'organe de friction (7) au moyen d'un dispositif de montage (1 ) selon l'une des revendications 1 à 10 pour former l'organe de friction (7),

- emmanchement sur l'arbre (6) de l'organe de friction (7) équipé du dispositif de montage (1 ) contre le pignon fou (5), et

- démontage du dispositif de montage (1 ).

12 - Procédé de montage selon la revendication 11 , caractérisé en ce qu'il comporte l'étape suivante :

- mise en place d'une demi-rondelle d'appui (30) préalablement à l'emmanchement des bagues et du moyeu assemblés.

13 - Procédé de montage selon l'une des revendications 11 ou 12, caractérisé en ce qu'il est réalisé manuellement et/ou par une machine.

14 - Ensemble mécanique comportant un organe de friction (7) comprenant un moyeu (4) et des bagues coniques (2, 3), et un dispositif de montage (1 ) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, monté sur ledit organe de friction (7), dans lequel les bagues coniques (2, 3) comportent des organes d'entraînement (9, 11 ), qui sont bloqués par au moins une attache du dispositif (1 ) de montage selon un positionnement angulaire déterminé.

Description:
Dispositif de montage d'un organe de friction et procédé de montage de l'organe sur un arbre.

L'invention concerne un dispositif de montage d'un organe de friction d'une boîte de vitesses. Ce dispositif permet de garantir de façon simple le montage de l'organe de friction spécifique. Ce dispositif de montage est également préconisé pour la phase de conditionnement de l'organe de friction. Ce dispositif de montage permet d'indexer l'organe de friction avant le montage final. L'invention se situe dans le domaine des boîtes de vitesses et plus particulièrement des boîtes de vitesses manuelles pilotées. L'invention peut s'appliquer à d'autres applications telles que celle des synchro multicônes ou des embrayages multidisques.

Il est connu du document FR0758653 une boîte de vitesses. Cette boîte de vitesses comporte un arbre primaire relié à un embrayage et un arbre secondaire relié aux roues du véhicule. Les deux arbres sont reliés entre eux par l'intermédiaire d'engrenages formant des rapports de vitesse 1 à 6. Un organe de friction peut être disposé sur le rapport le plus élevé, le sixième rapport. Cet organe de friction permet la synchronisation nécessaire au passage d'un rapport de vitesse, tout en transmettant un couple au pignon fou pendant ce passage.

L'organe de friction est composé de bagues coniques de deux catégories : les stators et les rotors. Les rotors sont liés en rotation à un moyeu, lui-même lié en rotation à l'arbre primaire sur lequel est disposé un pignon fou. Afin de réaliser une liaison glissière entre le moyeu et l'ensemble des rotors, le moyeu comporte plusieurs cavités de direction radiale destinées à coopérer avec des saillies de direction axiale qui équipent chacun des rotors.

Les stators sont liés en rotation au pignon fou. Pour réaliser une liaison glissière entre les stators et le pignon fou, ce dernier est solidaire d'un flasque. De même que pour le moyeu, le flasque est pourvu de plusieurs cavités de direction radiale, qui sont destinées à coopérer avec des saillies de direction axiale qui équipent chacun des stators. Ces saillies sont similaires à celles qui équipent les rotors. Les stators et les rotors sont disposés de manière concentrique, en respectant une alternance stator/rotor, et sont de diamètres décroissants afin d'être imbriqués les uns à l'intérieur des autres. Le diamètre des bagues est décroissant du moyeu vers le pignon fou.

Chaque bague conique comprend deux surfaces de frottement à l'exception du rotor de plus grand diamètre qui ne dispose pas de surface de frottement externe. Pour chaque bague conique intermédiaire, la surface de frottement externe est destinée à coopérer avec la surface de frottement interne de la bague conique supérieure, tandis que la surface de frottement interne est destinée à coopérer avec la surface de frottement externe de la bague inférieure. La bague conique extrême située à proximité du flasque est en revanche destinée à coopérer d'un côté avec le stator contigu et, de l'autre côté avec une surface conique disposée sur le flasque.

Le principe de fonctionnement de l'organe de friction est le suivant. En position de repos, lorsque l'organe n'est pas sollicité pour transmettre du couple, l'ensemble des surfaces de frottement des bagues coniques ne sont pas en contact, tout en étant très proches les unes des autres. On s'assure ainsi que lorsque l'organe est en position de repos, ou débrayée, il n'y a pas ou peu de couple résiduel de friction.

Lorsque l'on veut solliciter l'organe de friction afin qu'il génère un couple de friction, il faut exercer un effort axial qui va permettre la mise en contact de l'ensemble des surfaces de frottement, générant ainsi un couple de friction transmis du moyeu vers le pignon fou.

Lors du montage de l'organe de friction sur l'arbre, c'est-à-dire des bagues (stators + rotors) assemblées à leur moyeu, les saillies des stators doivent être angulairement positionnés de telle façon qu'elles s'insèrent aisément dans les cavités prévues à cet effet dans le corps du pignon fou. Or, l'assemblage du moyeu à l'arbre nécessite un effort d'emmanchement appliqué par une presse ce qui rend l'opération d'indexage à la main particulièrement délicate et dangereuse pour l'opérateur. Pour résoudre ce problème, dans l'invention il est prévu un outil de conditionnement pour le montage de l'organe de friction conique tel que précédemment décrit. L'outil permet le maintien des bagues de friction sur le moyeu pendant le montage des éléments de transmission sur l'arbre.

Cet outil est un moyen extérieur qui est réalisé de telle manière qu'il n'interfère pas avec les autres éléments de l'organe de friction. Les opérations d'emmanchement ne sont pas interrompues lorsqu'il s'agit de retirer l'outil, le même outil ne venant pas perturber les autres opérations.

L'invention prévoit plus particulièrement un dispositif de montage du moyeu et des bagues coniques préalablement au montage de ce moyeu assemblé sur le pignon fou. Le dispositif selon l'invention est formé par au moins une attache permettant de manière simple de bloquer les bagues en translation par rapport au moyeu afin de faciliter leur montage. Par blocage es bagues en translation on entend que le dispositif selon l'invention permet en effet d'empêcher les bagues de se déplacer perpendiculairement par rapport à un axe central des bagues, et/ou permet d'empêcher les bagues de se déplacer longitudinalement par rapport à ce même axe et/ou permet d'empêcher les bagues de se déplacer par rotation autour de ce même axe.

Le dispositif selon l'invention permet de bloquer en rotation les bagues autour de ce même axe central dans une position prédéterminée. L'axe des bagues est un axe coaxial à un axe du moyeu.

Le dispositif selon l'invention est un outil d'indexage.

Le matériau utilisé pour réaliser ce dispositif est un matériau de rigidité suffisamment élevé pour assurer le maintien en translation.

Préférentiellement, le dispositif de montage selon l'invention est formé par une première attache et par une deuxième attache reliées élastiquement entre elles. Le dispositif forme ainsi une cage renfermant le moyeu et les bagues coniques.

L'invention a donc pour objet un dispositif de montage de bagues coniques et d'un moyeu d'un organe de friction contre un pignon fou monté sur un arbre, caractérisé en ce que le dispositif comporte

- une attache pour bloquer préalablement en translation les bagues coniques par rapport au moyeu.

Dans une réalisation, les bagues coniques comportent des organes d'entraînement coopérant avec des cavités pratiquées dans le pignon fou, et l'attache bloque les organes d'entraînement selon un positionnement angulaire correspondant à un positionnement des cavités du pignon fou.

Par cette réalisation, le dispositif permet également d'indexer les bagues par rapport au pignon fou préalablement au montage des bagues sur le pignon. L'invention permet avantageusement de solidariser le moyeu aux bagues de telle manière que les rotors sont placés avec leur saillies correctement positionnées dans les cavités du moyeu sans risquer de se désolidariser pendant le conditionnement. Dans une réalisation, l'attache comporte un logement recevant au moins un organe d'entraînement, le logement formant deux bras encadrant l'organe d'entraînement, l'organe d'entraînement étant bloqué en rotation par appui de ce même organe contre un des deux bras dans un sens et contre l'autre bras dans un sens opposé. Dans une réalisation, chacun des bras est de longueur au moins égale à une épaisseur de l'organe d'entraînement destiné à être logé dans le logement.

Dans une réalisation, une hauteur de l'organe d'entraînement est supérieure à une hauteur de l'attache. Dans une réalisation, l'attache est formée par une lame pliée en une première partie, en une deuxième partie et en une troisième partie, la première partie et la troisième partie étant placées respectivement au dessus et en dessous des bagues perpendiculairement à un axe central des bagues et la deuxième partie centrale étant placée au regard des surfaces périphériques des bagues parallèlement à cet axe.

Dans une réalisation, le dispositif est formé par une première attache et par une deuxième attache, la première attache et la deuxième attache comportant respectivement des premiers moyens de fixation et des deuxième moyens de fixation, les premiers moyens et les deuxièmes moyens coopérant de telle manière que la première attache et la deuxième attache sont fixées l'une à l'autre.

Dans une réalisation, la première attache et la deuxième attache sont réalisées de telle manière que la première attache bloque en rotation la deuxième attache, et que la deuxième attache bloque en translation la première attache.

Dans une réalisation, la première attache comporte des languettes élastiques et la deuxième attache comporte des épaulements, la première attache et la deuxième attache coopérant l'une avec l'autre par appui des languettes contre les épaulements. Dans une réalisation, les languettes forment une partie allongée et la deuxième attache forme des surfaces de forme complémentaire à celle de la partie allongée, les languettes venant en appui par leur partie allongée contre les surfaces. Dans une réalisation, les languettes forment à leur extrémité un ergot venant en appui contre des épaulements formés par la deuxième attache.

Les formes présentées par la première attache et par la deuxième attache sont réalisées de telle manière qu'il n'est pas possible que les deux attaches se désolidarisent sans l'action d'un opérateur ou d'une machine. Dans une réalisation, l'organe de friction comporte au moins deux stators, chacun desdits au moins deux stators comportant au moins un organe d'entraînement, un organe d'entraînement d'un des stators étant logé dans la première attache et un organe d'entraînement d'un autre stator étant logé dans la deuxième attache. Dans une réalisation, l'organe d'entraînement logé dans la première attache et l'organe d'entraînement logé dans la deuxième attache sont diamétralement opposés l'un de l'autre.

L'invention permet de faire gagner du temps par un pré positionnement angulaire des saillies. L'invention permet de supprimer le risque d'accident. L'opérateur n'a pas à mettre les doigts pendant l'opération d'emmanchement.

L'invention est économique et simple de mise en œuvre.

Et enfin, les attaches sont réutilisables.

Le montage du moyeu et des bagues associées pose également un problème. En effet, le montage du moyeu et des bagues est habituellement réalisé de la manière suivante. Le pignon fou est d'abord monté sur son arbre. Puis les bagues de frottement sont montées une par une sur le pignon. Puis le moyeu est emmanché. Avec cet ordre de montage, l'opérateur doit, d'une part, mettre chaque bague en position angulaire adéquate, ce qui n'est pas facile à cause du couple nécessaire à appliquer à la main, le revêtement carbone présentant un coefficient de frottement élevé et, d'autre part, l'opérateur doit manœuvrer le pignon avec les bagues avec le risque de faire bouger les bagues en manipulant le pignon. De plus au niveau sécurité, il est particulièrement risqué de manipuler les bagues et plus particulièrement les saillies alors qu'un effort axial important est appliqué sur le moyeu par une presse pour l'emmancher.

Le procédé selon l'invention permet de supprimer ce problème pour l'opérateur puisqu'il ne sera à aucun moment amené à manipuler les saillies pendant l'opération d'emmanchement, il ne manipulera que le pignon via les dentures extérieures (pas de risques d'écrasement de doigts).

L'invention a donc pour objet également un procédé de montage d'un organe de friction sur un arbre, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes - montage d'un pignon fou sur un arbre,

- assemblage des bagues avec un moyeu au moyen d'un dispositif de montage,

- emmanchement sur l'arbre des bagues et du moyeu assemblés,

- démontage du dispositif de montage. Dans une réalisation, le procédé comporte en outre l'étape suivante

- retirer au moins une attache.

Dans une autre réalisation, le procédé comporte l'étape suivante

- retirer une première attache et une deuxième attache.

Dans une réalisation, le procédé comporte également l'étape suivante - écarter des languettes de la première attache afin de les soulever des épaulements de la deuxième attache.

Selon l'invention, il n'est pas nécessaire de retirer le(s) attache(s) avant la fin de cette opération d'emmanchement.

Dans une réalisation, le procédé comporte aussi l'étape suivante - mise en place d'une demi-rondelle d'appui préalablement à l'emmanchement des bagues.

Dans une réalisation, le procédé est réalisé manuellement et/ou par une machine.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent :

Figure 1 : Dispositif de montage d'un organe de friction avec les bagues coniques et le moyeu assemblés montés sur un arbre, selon l'invention ; Figure 2 : Dispositif de montage d'un organe de friction avec les bagues coniques et le moyeu assemblés selon une première vue, selon l'invention ;

Figure 3 : Dispositif de montage d'un organe de friction avec les bagues coniques assemblées et le moyeu selon une deuxième vue opposée à la première vue, selon l'invention ;

Figure 4 : Dispositif de montage d'un organe de friction en position détachée, selon l'invention, et

Figures 5 à 9 : Des représentations schématiques du procédé de montage d'un organe de friction sur un arbre à l'aide du dispositif de montage, selon l'invention.

La figure 1 illustre un dispositif de montage 1 de bagues coniques 2,3 et d'un moyeu 4 d'un organe de friction 7 contre un pignon fou 5 monté sur un arbre 6, selon l'invention. Ce dispositif de montage 1 permet d'aider au montage sur l'arbre 6 de l'organe de friction 7.

Un organe de friction 7 est formé par le moyeu 4, le pignon fou 5 et des bagues coniques 2,3. Les bagues coniques 2,3 sont de deux catégories : les rotors 2 et les stators 3. Dans un exemple préféré de l'invention, la répartition entre rotors et stators peut obéir à la règle suivante : pour n rotors il est prévu (n-1 ) stators, ce qui porte le nombre total de bagues coniques à (2n-1 ). Dans l'exemple préféré de l'invention, il y a quatre rotors et trois stators.

Les rotors 2 sont liés en rotation au moyeu 4 lui-même lié en rotation à l'arbre 6 sur lequel est disposé le pignon fou 5. Afin de réaliser une liaison glissière entre le moyeu 4 et l'ensemble des rotors, le moyeu 4 comprend plusieurs cavités telles que 8 de direction radiale, dans l'exemple trois rainures, qui sont destinées à coopérer avec des organes d'entraînement ou saillies 9 de direction axiale qui équipent chacun des rotors 2, figure 2. Dans l'exemple proposé, chacun des rotors comporte trois saillies 9. Les stators 3 sont liés en rotation au pignon fou 5. Pour réaliser une liaison glissière entre les stators 3 et le pignon fou 5, le pignon fou 5 est pourvu de plusieurs cavités 10 de direction radiale, dans l'exemple trois lumières, qui sont destinées à coopérer avec des organes d'entraînement ou saillies 11 de direction axiale qui équipent chacun des stators 3. Ces saillies 11 sont similaires à celles qui équipent les rotors 2. Chaque stator 3 comporte trois saillies 11 , figures 1 , 6 à 8.

Comme on peut le voir sur les figures 1 à 3, les stators 3 et les rotors

2 sont disposés de manière concentrique, en respectant une alternance stator/rotor, et sont de diamètres décroissants afin d'être imbriqués les uns à l'intérieur des autres. Le diamètre des bagues coniques est décroissant du moyeu 4 vers le pignon fou 5.

Selon l'invention, le dispositif de montage 1 comporte au moins une attache telle que 12,13, figures 1 à 4. Dans l'exemple préféré de l'invention, le dispositif comporte une première attache 12 et une deuxième attache 13. Chacune de ces attaches comporte des moyens pour bloquer en translation les bagues coniques 2, 3 par rapport au moyeu 4. Par blocage en translation on entend blocage des bagues 2,3 perpendiculairement par rapport à un axe central 14 d'une bague au moins dans un sens et/ou blocage longitudinalement par rapport à ce même axe 14 et/ou blocage par rotation au tour de ce même axe 14. L'axe 14 est un axe autour duquel sont disposés coaxialement les bagues 2,3 et le moyeu 4.

Chacune des attaches 12, 13 est formée par une lame pliée en trois parties : une première partie 15, une deuxième partie 16 centrale et une troisième partie 17, figure 4.

La première partie 15 est placée sur une première face d'un ensemble 2,3,4. L'ensemble 2,3,4 est formé par l'association du moyeu 4 et des bagues 2,3. La troisième partie 17 est placée sur une deuxième face de l'ensemble 2,3,4. La première face et la deuxième face sont parallèles entre elles et placées chacune dans un plan qui est perpendiculaire à l'axe 14. La deuxième partie 16 est placée en regard d'une périphérie de l'ensemble 2,3,4, parallèlement par rapport à l'axe 14. L'ensemble 2,3,4 est placé à l'intérieur de l'attache 12,13 de telle sorte que l'ensemble 2,3,4 est maintenu à l'intérieur de l'attache 12,13. Les bagues 2,3 sont ainsi bloquées longitudinalement par rapport à l'axe 14 dans un sens et dans un sens opposé respectivement par la première partie 15 et par la troisième partie 17 d'au moins une des attaches 12,13. Lorsque sont utilisées les deux attaches 12 et 13, les bagues 2,3 sont bloquées longitudinalement par rapport à l'axe 14 par la première partie 15 de chacune des attaches 12,13 d'un côté et par le moyeu 4 lui-même bloqué par la troisième partie 17 de chacune des attaches 12,13 d'un côté opposé.

L'ensemble 2,3,4 est bloqué en translation perpendiculairement par rapport à l'axe 14, d'un côté, par la deuxième partie centrale 16 de la première attache 12 et, d'un côté opposé, par la deuxième partie centrale 16 de la deuxième attache 13.

Les attaches 12,13 sont formées à partir d'un matériau plastique ou à partir d'un autre matériau, ledit matériau étant de rigidité suffisamment élevée pour permettre de bloquer les bagues 2,3 et le moyeu 4 à l'intérieur d'au moins une des attaches 12, 13.

La première attache 12 comporte un premier logement 18. La deuxième attache 13 comporte un deuxième logement 180. Chacun des ces logements 18, 180 est formé par la troisième partie 17 de chacune de ces attaches. Dans l'exemple préféré, chacun de ces logements 18, 180 reçoit au moins un organe d'entrainement, tel que 11. Chacun des stators 3 comporte trois saillies telles que 11. Les saillies 11 de chacun des stators 3 sont situées à des positionnements semblables d'un stator à un autre. Dans un exemple, les saillies sont réparties à égales distance les unes des autres.

Dans un autre exemple, chacun des premiers logements 18 et 180 pourrait recevoir une saillie 11 de chacun des stators 3.

Dans l'exemple figure 3, la première attache 12 accueille les saillies

11 de deux stators 3 internes les plus proche de l'axe 14 tandis que la deuxième attache 13 accueille les saillies 11 des deux autres stators 3 externes les plus éloignés de l'axe 14, figure 3. Les saillies 11 logées dans la première attache 12 sont situées diamétralement opposées aux saillies 11 logées dans la deuxième attache 13. Ainsi, les deux stators de plus faible diamètre sont bridés par la première attache 12 alors que les deux stators de plus grand diamètre sont bridés par la deuxième attache 13. L'association des deux attaches bride ensuite les deux stators de plus faible diamètre par rapport aux deux stators de plus grand diamètre.

De plus, les saillies sont positionnées de manière fixe selon une position correspondant à une position des cavités 10 présentes sur le pignon fou 5.

L'attache 12,13 est apte à bloquer en rotation les stators 3 les uns par rapport aux autres de telle sorte que les saillies 11 des stators 3 sont bloquées selon un positionnement angulaire correspondant à un positionnement angulaire des cavités 8 du pignon fou 5.

Chacun des logements 18 et 180 comporte un premier bras 19, 190 et un deuxième bras 20,200. Le premier bras et le deuxième bras encadrent les saillies destinées à être logées dans un espace délimité par le premier bras et le deuxième bras. A l'intérieur de cet espace, les saillies sont bloquées en rotation dans un sens par appui d'une des saillies contre un des deux bras et bloque la rotation de la même saillie dans un sens opposé par appui des saillies contre l'autre bras. Les saillies des stators sont ainsi bridées en rotation par la forme des logements sur les attaches en partie inférieure 15. Les saillies se trouvent donc dans une position qui correspond au positionnement des lumières 10 sur le pignon 5 (diamétralement opposés).

Chacun des bras est de longueur L au moins égale à une épaisseur E de la saillie destinée à être logée dans le logement. La longueur L d'un bras est mesurée le long d'un axe perpendiculaire à l'axe 14 et le long du bras. L'épaisseur E de la saillie est mesurée perpendiculairement à l'axe 14 et le long de la saillie, figure 3. Quand il existe plusieurs saillies destinées à être logées dans un même logement, la longueur L est égale à l'épaisseur de l'ensemble des saillies logées dans le logement. La première attache 12 et la deuxième attache 13 comportent respectivement des premiers moyens de fixation 25,27,28 et des deuxièmes moyens de fixation 26,29. Les premiers moyens et les deuxièmes moyens coopèrent de telle manière que la première attache 12 et la deuxième attache 13 sont fixées l'une à l'autre. Ils sont formés à la première partie 15 de chacune des attaches.

La première attache 12 comporte deux languettes élastiques telles que 25 et la deuxième attache 13 comporte deux épaulements tels que 26. La première attache 12 et la deuxième attache 13 coopèrent l'une avec l'autre par appui des languettes 25 contre les épaulements 26 de telle manière que la première attache et la deuxième attache sont liées entre elles.

Chacune des languettes forme une partie allongée 27 et un ergot 28. La partie allongée 27 est destinée à s'appuyer au moins sur une partie de sa longueur contre une surface 29 de forme complémentaire formée par la première partie 15 de l'attache correspondante. La longueur de la surface 29, mesurée le long de la surface 29, doit être suffisante pour assurer le blocage en rotation de l'ensemble. La partie allongée 27 est dans un exemple rectiligne, figure 4. L'ergot 28 est formé à l'extrémité libre de la partie allongée 27. L'ergot 28 ou pâte triangulaire est rentrant c'est-à-dire qu'il est formé en direction de l'autre languette. Cet ergot 28 est globalement de forme triangulaire et est destiné à venir s'accrocher à l'épaulement 26. L'association de formes de la partie allongée 27 de la languette 25 de la première attache 12 et de la surface 29 permet un maintien en rotation et en translation de la première attache 12 par rapport à la deuxième attache 13. L'ergot 28 de forme triangulaire de la première attache 12 permet un blocage en translation de la deuxième attache 13 par rapport à la première attache 12.

Par cette association de formes, il n'est pas possible que la première attache 12 et que la deuxième attache 13 se désolidarisent sans l'action d'un opérateur.

Lorsque les deux attaches 12, 13 sont fixées l'une à l'autre, elles forment un orifice 27 de passage de l'arbre 6 et de l'outil d'emmanchement (non représenté), figure 2. Cet orifice 27 est de forme complémentaire à celle de l'arbre 6. Dans l'exemple de l'invention, cet orifice est de diamètre supérieur à celui de l'orifice du moyeu 4 ou des bagues 2,3.

Le dispositif 1 est apte à être monté sur au moins deux stators 3, chacun des stators comportant au moins une saillie 11 , la saillie 11 d'un des stators 3 étant logée dans la première attache 12 et la saillie 11 de l'autre stator 3 étant logée dans la deuxième attache 13. Une hauteur H1 des saillies 11 est supérieure à une hauteur H2 de la première partie 16 d'une attache. La hauteur H1 et la hauteur H2 sont chacune mesurées le long d'un axe parallèle à l'axe 14 et qui passe par l'attache correspondante 12,13 et la saillie 11. La hauteur H2 est telle qu'elle est inférieure à la valeur de la garde au léchage globale du système de friction, ce qui permet de garantir la non interférence (et donc le démontage de l'outil) lorsque l'opération d'emmanchement est terminée et ce qui permet d'effectuer complètement l'opération d'emmanchement sans avoir à retirer les deux attaches 12 et 13 au préalable (risque sécurité). Ainsi, lorsque l'on place l'ensemble 2,3,4 équipé du dispositif de montage 1 contre le pignon fou 5, le dispositif 1 ne gène pas ce montage et on peut le retirer sans que le montage ne soit modifié.

L'ensemble 2,3,4 représente un sous ensemble qui doit être assemblé avant d'être monté sur l'arbre (comme décrit précédemment) pour l'assemblage final.

Le montage de l'organe de friction 7 sur l'arbre 6 au moyen du dispositif de montage 1 précédemment décrit est réalisé de la manière suivante, figures 5 à 9. Les saillies 11 sont pré positionnées selon une position angulaire correcte pour assurer le montage de la première attache 12 et de la deuxième attache 13 sans efforts. Ce pré positionnement peut être effectué de façon entièrement manuelle par un opérateur et/ou de façon automatisée.

Puis le moyeu 4 et les bagues 2,3 sont assemblés avec le dispositif de montage 1. Le pignon fou 5 est monté sur l'arbre 6, figure 6. Le dispositif 1 équipé de l'ensemble 2,3,4 est ensuite emmanché sur l'arbre 6, figure 8 (il est possible d'ajuster la position angulaire des cavités par rapport aux saillies par rotation du pignon fou). Une fois la dernière bague en appui contre le pignon fou 5, les attaches 12, 13 sont démontées, figure 9. L'assemblage est ensuite poursuivit par emmanchement des autres éléments après le moyeu 4.

Le démontage des attaches 12,13 s'effectue très simplement. Il peut s'effectuer manuellement suite à l'intervention d'un opérateur. Ou bien il peut s'effectuer par une machine, de manière automatique. Ou bien l'intervention peut être effectuée manuellement et à l'aide d'une machine. Le démontage de la première attache 12 et de la deuxième attache 13 s'effectue par translation (éventuellement par l'opérateur) en ayant préalablement écarté les deux languettes 25. Les languettes 25 sont écartées l'une de l'autre afin de les soulever des épaulements 26. Les languettes sont écartées en direction opposé dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation. Il est également possible de dimensionner les languettes de sorte qu'il soit possible de les désaccoupler par simple mouvement de translation, sans avoir besoin d'écarter les languettes au préalable. Préalablement au montage de l'ensemble 2,3,4, on peut disposer une demi-rondelle d'appui 30. Puis l'emmanchement se fait jusqu'à ce que le moyeu assemblé arrive en butée contre la demi-rondelle d'appui 30, figure 7.

D'une manière générale, le procédé ci-dessus décrit peut être réalisé manuellement et/ou par une machine.