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Title:
DEVICE FOR PACKAGING AND APPLYING A COSMETIC PRODUCT
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/021182
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (10) for packaging and applying a cosmetic product, comprising a mechanism (14) for receiving a stick of cosmetic product, a base cover (12) forming a first housing (L1) for receiving a first portion of the mechanism (14), a first seal (28) between an element (16) of the base cover (12) and an element (20; 22; 23) of the mechanism (14), and a cap (18) fixed on the base cover (12) in order to define a second housing (L2) receiving a second portion of the mechanism (14). A second seal (42) is provided between the cap (18) and said element (16) of the base cover (12) and/or said element (20; 22; 23) of the mechanism (14). The first and second housings (L1; L2) are connected in a sealed manner by the element (16) of the base cover (12) and/or the element (20; 22; 23) of the mechanism (14).

Inventors:
AUTIÉ NOËL (FR)
DA ROVARÉ RODOLPHE (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/051774
Publication Date:
January 30, 2020
Filing Date:
July 16, 2019
Export Citation:
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Assignee:
DIOR CHRISTIAN PARFUMS (FR)
International Classes:
A45D40/02; A45D40/00; A45D40/04; A45D40/06
Foreign References:
FR2759555A11998-08-21
EP1719432A12006-11-08
FR2662921A11991-12-13
EP1197162A22002-04-17
Attorney, Agent or Firm:
PLASSERAUD IP (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (10) de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique comprenant :

- un mécanisme (14) destiné à recevoir un bâton de produit cosmétique, le mécanisme (14) présentant une base (20), une cheminée (22) et une cupule (19) de réception du bâton de produit cosmétique, le mécanisme (14) étant adapté à déplacer la cupule (19) par rapport à la cheminée (20), entre une position rentrée, de fermeture du dispositif de conditionnement et d’application (10), et une position déployée, d’application du produit cosmétique,

- un capot de base (12), formant un premier logement (Ll) de réception d’une première portion du mécanisme (14),

- un premier joint d’étanchéité (28) interposé entre un élément (16) du capot de base (12) et un élément (20 ; 22 ; 23) du mécanisme (14), et

- un capuchon (18), apte à être fixé sur le capot de base (12) pour définir un deuxième logement (L2) recevant une deuxième portion du mécanisme (14), un deuxième joint d’étanchéité (42) étant interposé entre le capuchon (18) et au moins l’un parmi ledit élément (16) du capot de base (12) et ledit élément (20 ; 22 ; 23) du mécanisme (14),

les premiers et deuxième logements (Ll ; L2) étant reliés de manière étanche par ledit élément (16) du capot de base (12) et/ou ledit élément (20 ; 22 ; 23) du mécanisme (14).

2. Dispositif de conditionnement et d’application selon la revendication 1, dans lequel le capot de base (12) comprend une coque d’habillage de base (24) et une firette (16) fixée sur la coque d’habillage de base (24), l’élément du capot de base (12) étant de préférence la frette (16).

3. Dispositif de conditionnement et d’application selon la revendication 2, dans lequel le capot de base (12) comprend en outre un insert de base (26), l’insert de base (26) étant de préférence reçu dans la coque d’habillage de base (24), interposé entre la frette (16) et la base (20) du mécanisme (14), le cas échéant.

4. Dispositif de conditionnement et d’application selon la revendication 3, dans lequel l’un parmi le premier joint (28) et l’insert de base (26) est surmoulé, notamment surmoulé par injection, sur l’autre parmi le premier joint (28) et l’insert de base (26).

5. Dispositif de conditionnement et d’application selon l’une des revendications 2 à 4, dans lequel le premier joint (28) est serré contre la firette (16) et/ou l’élément (20 ; 22 ; 23) du mécanisme (14) et/ou l’insert de base (26), le cas échéant.

6. Dispositif de conditionnement et d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le capuchon (18) comporte un capot (36) et un insert de capuchon (40) fixé dans le capot (36), l’insert de capuchon (40) définissant au moins en partie le deuxième logement (L2).

7. Dispositif de conditionnement et d’application selon la revendication 6, dans lequel l’un parmi G insert de capuchon (40) et le deuxième joint (42) est surmoulé, en particulier surmoulé par injection, sur l’autre parmi l’insert de capuchon (40) et le deuxième joint (42).

8. Dispositif de conditionnement et d’application selon la revendication 6 ou 7, dans lequel le deuxième joint (42) comporte une portion interposée, de préférence serrée, entre l’insert de capuchon (40) et l’élément (20 ; 22 ; 23) du mécanisme (14).

9. Dispositif de conditionnement et d’application selon l’une quelconque des revendications 6 à 8, dans lequel le capuchon (18) comporte en outre un enjoliveur de capuchon (44), fixé dans le capot (36), de préférence au voisinage d’un débouché du capuchon (18), G insert de capuchon (40) étant de préférence entre le capot (36) et l’enjoliveur de capuchon (44).

10. Dispositif de conditionnement et d’application selon la revendication 9, dans lequel une portion du deuxième joint (42) est interposée, de préférence serrée, entre l’enjoliveur de capuchon (44) et l’élément (20 ; 22 ; 23) du mécanisme (14).

11. Dispositif de conditionnement et d’application selon la revendication 9 ou 10, la revendication 6 s’appliquant, dans lequel le deuxième joint (42) comporte en outre une portion interposée, de préférence serrée, entre l’enjoliveur de capuchon (44) et l’insert de capuchon (40).

12. Dispositif de conditionnement et d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le premier joint (28) et/ou le deuxième joint (42) est/sont en l’un parmi l’Hytrel® et l’Amitel®.

13. Dispositif de conditionnement et d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le premier joint (28) et/ou le deuxième joint (42) est/sont bombé/s en direction du mécanisme (14).

14. Dispositif de conditionnement et d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, présentant, à l’état fermé où le capuchon (18) est fixé au capot de base (12), un passage d’air (Fl) à travers le mécanisme (14) entre un premier orifice (35) débouchant dans le premier logement (Ll) et un deuxième orifice (37) débouchant dans le deuxième logement (L2).

15. Dispositif de conditionnement et d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la cupule (19) a une forme cylindrique ouverte à ses deux extrémités, une première extrémité de la cupule (19) débouchant dans le premier logement (Ll) et une deuxième extrémité de la cupule (19) débouchant dans le deuxième logement (L2).

16. Dispositif de conditionnement et d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’élément du mécanisme (14) est la base (20) du mécanisme (14).

17. Dispositif de conditionnement et d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la base (20) du mécanisme (14) comporte une douille (21) formant un chemin hélicoïdal de guidage de la cupule (19) et une bague (23) fixée sur la base (20), ledit élément du mécanisme (14) étant de préférence la douille (21) ou la bague (23).

18. Mécanisme (14) destiné à recevoir un bâton de produit cosmétique, en particulier pour un dispositif de conditionnement et d’application selon l’une quelconque des revendications précédentes, le mécanisme (14) présentant une base (20), une cheminée (22) et une cupule (19), la cupule (19) étant destinée à recevoir le bâton de produit cosmétique, la cupule (19) ayant au moins un relief de section complémentaire à la section d’une rainure hélicoïdale dans la base (20), le relief de la cupule (19) étant reçu dans la rainure hélicoïdale de sorte qu’en faisant pivoter la cheminée (22) par rapport à la base (20) du mécanisme (14), on commande un déplacement de la cupule (19) par rapport à la cheminée (22) entre une position rentrée et une position déployée, d’application du produit cosmétique,

mécanisme (14) dans lequel un passage d’air (Fl) met en communication de fluide un premier orifice (35) dans le mécanisme (14), avec un deuxième orifice (37) dans le mécanisme (14).

19. Mécanisme (14) selon la revendication 18, dans lequel la base (20) comprend une douille (21) dans laquelle est formée la rainure hélicoïdale et une bague (23) fixée à une extrémité de la douille (21), le deuxième orifice (37) étant dans la bague (23) ou entre la cheminée (22) et la bague (23).

20. Mécanisme (14) selon la revendication 19, dans lequel le premier orifice (35) est dans la douille (21) ou entre la douille (21) et la bague (23).

21. Mécanisme selon l’une des revendications 18 à 20, dans lequel la douille (21) présente des nervures longitudinales (25) sur sa surface externe, le passage d’air (Fl) passant de préférence au moins en partie entre deux nervures longitudinales (25).

22. Mécanisme selon l’une quelconque des revendications 18 à 21, dans lequel la cupule (19) a une forme cylindrique avec des saillies (19i) radialement vers l’intérieur pour maintenir en position le bâton de produit cosmétique et au moins un relief (33) saillant vers l’extérieur pour guider la cupule (19) dans la rainure hélicoïdale (39) dans la base (20), la cupule (19) étant ouverte à ses deux extrémités.

23. Mécanisme selon l’une quelconque des revendications 18 à 22, dans lequel la cheminée (22) entoure la cupule (19), la cheminée (22) étant fixe en translation longitudinale par rapport à la douille (21).

24. Mécanisme selon la revendication 23, dans lequel la cheminée (22) est solidaire en rotation de la cupule (19), la cheminée (22) présentant de préférence deux fentes longitudinales traversées par le au moins un relief (33) de la cupule (19), saillant vers l’extérieur pour guider la cupule (19) dans la rainure hélicoïdale (39) dans la base (20).

25. Dispositif de conditionnement et d’application selon l’une quelconque des revendications 1 à 17, dans lequel le mécanisme (14) est selon l’une quelconque des revendications 18 à 24, le passage d’air (Fl) mettant en communication de fluide le premier logement (Ll) et le deuxième logement (L2).

Description:
DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT ET D’APPLICATION DE PRODUIT

COSMÉTIQUE

Domaine de l’invention

La présente invention se rapporte à un dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique, notamment d’un produit cosmétique solide sous forme de bâton. L’invention se rapporte également à un mécanisme pour un dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique sous forme de bâton. Exposé de l’art antérieur

Dans le domaine des produits cosmétiques sous forme de bâton, comme les rouges à lèvres, par exemple, un dispositif de conditionnement et d’application du produit cosmétique comporte essentiellement un capot de base, un capuchon et un mécanisme destiné à recevoir un bâton de produit cosmétique. Le mécanisme est reçu dans le capot de base. Le mécanisme présente une base, une cheminée et une cupule. Le mécanisme est adapté à déplacer la cupule et, ainsi, le bâton de produit cosmétique dans la cheminée par rapport à la base, entre une position rentrée, de fermeture du dispositif de conditionnement, et une position déployée, d’application du produit cosmétique. Dans ce type de dispositif, on déplace généralement le bâton de produit cosmétique entre ses deux positions, en faisant pivoter la cheminée par rapport à la base du mécanisme, la base présentant une rainure hélicoïdale de guidage d’au moins une saillie solidaire de la cupule mise en rotation relative par rapport à la base via la cheminée.

La demande FR-A-2 662 921 décrit un exemple d’un tel dispositif de conditionnement et d’application de produit cosmétique.

Cependant, un produit cosmétique sous forme de bâton comporte généralement un ou plusieurs composants volatiles, tels que des solvants par exemple. Ces composants volatiles sont susceptibles de s’évaporer dans le dispositif de conditionnement et d’application, ce qui nuit à la durée de vie du produit cosmétique.

Pour limiter cette évaporation des composants volatiles du produit cosmétique, EP-A-l 197 162 décrit un dispositif de conditionnement et d’application dont le capuchon est muni d’une chemise interne, élastiquement déformable, présentant un relief complémentaire à un relief formé par un insert dans la base du dispositif de conditionnement et d’application. Cet insert est reçu entre le capot de la base du dispositif de conditionnement et d’application et la base du mécanisme. Une complémentarité de forme des reliefs est mise en œuvre entre la cheminée du mécanisme et le capot du capuchon du dispositif de conditionnement et d’application pour assurer l’étanchéité. Cependant dans ce cas, il y a lieu de faire un compromis quant au matériau utilisé pour former cette chemise interne. En effet, si le relief complémentaire au relief formé par l’insert vise à obtenir une étanchéité, ce qui nécessite une certaine souplesse, la chemise interne vise également à renforcer mécaniquement le capuchon. Par ailleurs, lorsque le capuchon est retiré, le relief de l’insert et l’insert lui-même sont visibles le long de la cheminée du mécanisme. Ceci nuit à l’esthétique du dispositif de conditionnement et d’application.

Il existe donc un besoin pour un dispositif de conditionnement et d’application ne présentant pas au moins certains des inconvénients de l’art antérieur. En particulier, il existe un besoin pour un dispositif de conditionnement et d’application permettant de conserver durablement le produit cosmétique. Avantageusement, le dispositif de conditionnement et d’application est cependant facile à reboucher. Egalement, l’esthétique du dispositif de conditionnement et d’application est de préférence préservée.

Résumé de l’invention

À cette fin, l’invention propose un dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique comprenant :

- un mécanisme destiné à recevoir un bâton de produit cosmétique, le mécanisme présentant une base, une cheminée et une cupule de réception du bâton de produit cosmétique, le mécanisme étant adapté à déplacer la cupule par rapport à la cheminée, entre une position rentrée, de fermeture du dispositif de conditionnement et d’application, et une position déployée, d’application du produit cosmétique,

- un capot de base, formant un premier logement de réception d’une première portion du mécanisme,

- un premier joint d’étanchéité interposé entre un élément du capot de base et un élément du mécanisme, et - un capuchon, apte à être fixé sur le capot de base pour définir un deuxième logement recevant une deuxième portion du mécanisme, un deuxième joint d’étanchéité étant interposé entre le capuchon et au moins l’un parmi ledit élément du capot de base et ledit élément du mécanisme,

les premiers et deuxième logements étant reliés de manière étanche par ledit élément du capot de base et/ou ledit élément du mécanisme.

Ainsi, avantageusement, le dispositif selon l’invention propose une double étanchéité permettant de limiter voire d’empêcher l’évaporation des solvants et autres produits volatiles du produit cosmétique hors des logements.

Par ailleurs, les premier et deuxième logements étant reliés de manière étanche, on forme un volume à l’intérieur du dispositif de conditionnement et d’application qui, à l’état fermé du dispositif, est étanche, empêchant ainsi l’évaporation de composants du produit cosmétique.

Également, la position des premier et deuxième joints peut avantageusement être choisie de manière que ces joints ne soient pas visibles d’un utilisateur, que ce soit lorsque le dispositif de conditionnement et d’application est fermé ou ouvert.

Selon des modes de réalisation préférés, le dispositif de conditionnement et d’application selon l’invention comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison :

le capot de base comprend une coque d’habillage de base et une firette fixée sur la coque d’habillage de base, l’élément du capot de base étant de préférence la frette ;

le capot de base comprend en outre un insert de base, l’insert de base étant de préférence reçu dans la coque d’habillage de base, interposé entre la frette et la base du mécanisme, le cas échéant ;

l’un parmi le premier joint et l’insert de base est surmoulé, notamment surmoulé par injection, sur l’autre parmi le premier joint et G insert de base ; le premier joint est serré contre la frette et/ou l’élément du mécanisme et/ou G insert de base, le cas échéant ;

le capuchon comporte un capot et un insert de capuchon fixé dans le capot, G insert de capuchon définissant au moins en partie le deuxième logement ; l’un parmi l’insert de capuchon et le deuxième joint est surmoulé, en particulier surmoulé par injection, sur l’autre parmi l’insert de capuchon et le deuxième joint ;

le deuxième joint comporte une portion interposée, de préférence serrée, entre l’insert de capuchon et l’élément du mécanisme ;

le capuchon comporte en outre un enjoliveur de capuchon, fixé dans le capot, de préférence au voisinage d’un débouché du capuchon, l’insert de capuchon étant de préférence entre le capot et l’enjoliveur de capuchon ;

- une portion du deuxième joint est interposée, de préférence serrée, entre l’enjoliveur de capuchon et l’élément du mécanisme ;

le deuxième joint comporte en outre une portion interposée, de préférence serrée, entre l’enjoliveur de capuchon et l’insert de capuchon ;

le premier joint et/ou le deuxième joint est/sont en l’un parmi l’Hytrel® et l’Amitel® ;

le premier joint et/ou le deuxième joint est/sont bombé/s en direction du mécanisme ;

le dispositif de conditionnement et d’application présente, à l’état fermé où le capuchon est fixé au capot de base, un passage d’air à travers le mécanisme entre un premier orifice débouchant dans le premier logement et un deuxième orifice débouchant dans le deuxième logement ;

la cupule a une forme cylindrique ouverte à ses deux extrémités, une première extrémité de la cupule débouchant dans le premier logement et une deuxième extrémité de la cupule débouchant dans le deuxième logement ;

l’élément du mécanisme est la base du mécanisme ; et

la base du mécanisme comporte une douille formant un chemin hélicoïdal de guidage de la cupule et une bague fixée sur la base, ledit élément du mécanisme étant de préférence la douille ou la bague.

Selon un autre aspect, il est décrit un mécanisme destiné à recevoir un bâton de produit cosmétique, en particulier pour un dispositif de conditionnement et d’application tel que décrit ci-avant dans toutes ses combinaisons, le mécanisme présentant une base, une cheminée et une cupule, la cupule étant destinée à recevoir le bâton de produit cosmétique, la cupule ayant au moins un relief de section complémentaire à la section d’une rainure hélicoïdale dans la base, le relief de la cupule étant reçu dans la rainure hélicoïdale de sorte qu’en faisant pivoter la cheminée par rapport à la base du mécanisme, on commande un déplacement de la cupule par rapport à la cheminée entre une position rentrée et une position déployée, d’application du produit cosmétique, mécanisme dans lequel un passage d’air met en communication de fluide un premier orifice dans le mécanisme, avec un deuxième orifice dans le mécanisme.

La base peut comprendre une douille dans laquelle est formée la rainure hélicoïdale et une bague fixée à une extrémité de la douille, le deuxième orifice étant dans la bague ou entre la cheminée et la bague.

Le premier orifice peut être dans la douille ou entre la douille et la bague.

La douille peut présenter des nervures longitudinales sur sa surface externe, le passage d’air passant de préférence au moins en partie entre deux nervures longitudinales.

La cupule peut avoir une forme cylindrique avec des saillies radialement vers l’intérieur pour maintenir en position le bâton de produit cosmétique et au moins un relief saillant vers l’extérieur pour guider la cupule dans la rainure hélicoïdale dans la base, la cupule étant ouverte à ses deux extrémités.

La cheminée peut entourer la cupule, la cheminée étant fixe en translation longitudinale par rapport à la douille.

La cheminée peut être solidaire en rotation de la cupule, la cheminée présentant de préférence deux fentes longitudinales traversées par le au moins un relief de la cupule, saillant vers l’extérieur pour guider la cupule dans la rainure hélicoïdale dans la base.

Il est encore décrit un dispositif de conditionnement et d’application tel que décrit ci-avant dans toutes ses combinaisons, dans lequel le mécanisme est tel que décrit ci- avant dans toutes ses combinaisons, le passage d’air mettant en communication de fluide le premier logement et le deuxième logement.

Brève description des figures

L’invention sera mieux comprise de la description qui suit, donnée en regard des dessins ci-annexés, parmi lesquels :

La figure 1 est une vue éclatée d’un exemple de dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique ; La figure 2 illustre le dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique de la figure 1 , dans son état fermé ;

La figure 3 est une vue en coupe du dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique des figures 1 et 2 ;

La figure 4 est une vue partiellement arrachée du mécanisme du dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique des figures 1 et 2 ; La figure 5 représente une vue agrandie du détail V de la figure 4 ;

La figure 6 est une vue en perspective de la douille du mécanisme de la figure 4, illustrant la position du passage d’air ;

La figure 7 est une vue en coupe selon le plan VII-VII, du dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique, de la figure 1 ;

La figure 8 est une vue en coupe selon le plan VIII- VIII, de l’ensemble formé par l’insert de base et le premier joint d’étanchéité du dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique de la figure 1 ;

La figure 9 représente schématiquement l’ensemble formé par l’insert de base et le premier joint d’étanchéité de la figure 8, vu de côté ;

La figure 10 illustre schématiquement une vue de dessous de l’ensemble formé par l’insert de base et le premier joint d’étanchéité de la figure 8 ;

La figure 11 est une vue en coupe selon le plan XI-XI, de l’ensemble formé par l’insert de base et le premier joint d’étanchéité du dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique de la figure 1 ;

La figure 12 est une vue de dessus de l’ensemble formé par l’insert de capuchon et le deuxième joint d’étanchéité du dispositif de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique de la figure 1 ;

La figure 13 est une vue en coupe selon le plan XIII-XIII, de l’ensemble formé par l’insert de capuchon et le deuxième joint d’étanchéité ;

La figure 14 illustre schématiquement l’ensemble formé par l’insert de capuchon et le deuxième joint d’étanchéité de la figure 12, vu de côté ; et La figure 15 est une vue en coupe selon le plan XV-XV, de l’ensemble formé par l’insert de capuchon et le deuxième joint d’étanchéité de la figure 12. Description détaillée

Dans la suite de la description, les éléments identiques ou de fonction identique portent le même signe de référence sur les différentes figures. À fin de concision de la présente description, ces éléments ne sont pas décrits en détail en regard de chaque figure.

Les figures 1 à 3 montrent un exemple de dispositif 10 de conditionnement et d’application d’un produit cosmétique.

Ici, le produit cosmétique se présente sous la forme d’un bâton. Le produit cosmétique peut notamment être un rouge à lèvres, un produit de teint, un produit de soin de la peau ou des lèvres, en particulier un baume pour les lèvres, un produit de protection solaire pour les lèvres ou la peau.

Ce dispositif de conditionnement et d’application 10 comporte tel que cela est visible sur la figure 1, un capot de base 12, un mécanisme 14 et un capuchon 18. Pour fermer le dispositif de conditionnement et d’application 10, le capuchon 18 peut être fixé sur le capot de base 12, par exemple par emboitage élastique (ou clipsage). Dans l’exemple illustré, le capot de base 12 comporte une firette 16 qui forme l’interface avec le capuchon 18. Cependant, d’autres moyens de fixation du capuchon 18 sur le capot de base 12 sont accessibles à l’homme de l’art. Notamment, le capuchon 18 peut être vissé ou monté serré sur le capot de base 12, notamment sur la firette 16. Également, lorsque le capot de base 12 comporte un élément en matériau magnétique, le capuchon 18 peut être aimanté sur cet élément du capot de base 12. Cet élément du capot de base 12 peut notamment être la frette 16.

De manière connue en soi, le mécanisme 14 reçoit un bâton de produit cosmétique (non représenté sur les figures). Le mécanisme comporte ici une base 20, une cupule 19 et une cheminée 22. Le mécanisme 14 est adapté à déplacer la cupule 19 à laquelle est fixé le bâton de produit cosmétique par rapport à la cheminée 22, entre une position rentrée, permetant la fermeture du dispositif de conditionnement et d’application 10, et une position déployée, d’application du produit cosmétique, dans laquelle le bâton de produit cosmétique fait saillie de la cheminée 22. La position rentrée permet la fermeture du dispositif de conditionnement et d’application 10 en fixant le capuchon 18 sur le capot de base 12, notamment sur la frette 16.

Dans l’exemple illustré, la cupule 19 a une forme essentiellement cylindrique, ouverte à ses deux extrémités. La cupule 19 présente cependant des saillies 19i radialement vers l’intérieur pour maintenir en position le bâton de produit cosmétique dans la cupule 19. En l’absence de bâton de produit cosmétique, les deux extrémités de la partie cylindrique de la cupule 19 sont en communication de fluide. En d’autres termes, les saillies 19i n’obturent pas, de préférence, la section de la partie cylindrique de la cupule 19. En outre, la partie cylindrique de la cupule 19 est avantageusement dépourvue d’ouverture sur sa surface cylindrique, de sorte que les deux extrémités de la partie cylindrique de la cupule 19 sont en communication de fluide de manière étanche.

Le mécanisme 14 du dispositif de conditionnement et d’application 10 est décrit ci-après, en regard des figures 3 à 6, en particulier.

La base 20 du mécanisme 14 comprend ici une douille 21 et une bague 23, fixée sur la douille 21. La bague 23 est par exemple en métal. La bague 23 est par exemple obtenue par emboutissage d’une tôle métallique. La bague 23 est également dépourvue d’ouverture sur sa paroi latérale cylindrique. Ainsi, les ouvertures aux deux extrémités longitudinales de la bague 23 sont en communication de fluide de manière étanche à l’intérieur de la bague 23.

La douille 21 comprend, sur sa surface externe, des nervures 25. Ici, ces nervures 25 sont longitudinales. Les nervures 25 sont ici rectilignes. La douille 21 comporte également, selon l’exemple illustré, une première rainure circonférentielle 27 et une deuxième rainure circonférentielle 29. La deuxième rainure circonférentielle 29 reçoit un pli 31 de la bague 23 afin de fixer axialement la bague 23 sur la douille 21.

Par ailleurs, la douille 21 présente, sur sa surface interne, au moins une rainure hélicoïdale 39. La cupule 19 présente au moins un relief 33, de préférence au moins deux reliefs complémentaires à la section de la au moins rainure hélicoïdale 39, reçu(s) dans cette au moins une rainure hélicoïdale 39. Ainsi, la au moins une rainure hélicoïdale 39 permet de guider la cupule 19 dans un mouvement hélicoïdal en faisant pivoter la cupule 19 par rapport à la douille 21. En l’espèce, le ou les reliefs 33 de la cupule 19 s’étendent à travers des fentes longitudinales réalisées dans la cheminée 22. Ainsi la cupule 19 est montée solidaire en rotation avec la cheminée 22. La cheminée 22 est fixe en translation longitudinale selon la direction X, par rapport à la douille 21.

De manière remarquable, comme cela est plus particulièrement visible sur les figures 5 et 6, un passage d’air El (ou chemin de fuite) met en communication de fluide un premier orifice 35 dans le mécanisme 14, ici entre la douille 21 et la bague 23, à une première extrémité de la bague 23, avec un deuxième orifice 37 dans le mécanisme 14, à une deuxième extrémité de la bague 23, opposée à la première extrémité. Ici, le deuxième orifice 37 est situé entre la bague 23 et la cheminée 22. Ainsi, de l’air peut s’écouler librement entre le premier orifice 35 et le deuxième orifice 37, à travers le mécanisme 14. Notamment, l’air s’écoule ici entre la douille 21 et la bague 23, tout d’abord, puis entre la cheminée 22 et la bague 23. Les nervures 25 sur la surface externe de la douille 21, qui s’étendent aussi au niveau de la surface externe de la douille 21, recouverte par la bague 23, facilite cette circulation d’air. Également, une encoche peut être réalisée dans la douille 21, au niveau du premier orifice 35 pour faciliter l’écoulement d’air. La position du passage d’air Fl par rapport à la douille 21 est plus nettement visible sur la figure 6.

La base 20 du mécanisme 14 est solidaire, notamment solidaire en rotation, avec le capot de base 12. En particulier, la douille 21 est solidaire en rotation avec le capot de base 12, alors que la cupule 19 et la cheminée 22 peuvent pivoter concomitamment par rapport au capot de base 12. Ainsi, dans l’exemple illustré, on peut commander la sortie du bâton de produit cosmétique en faisant pivoter la cheminée 22 par rapport au capot de base 12.

Par ailleurs, le capot de base 12 du dispositif de conditionnement et d’application 10 forme un logement Ll de réception d’une portion de la base 20 du mécanisme 14. Le capot de base 12 est ici fixé à la base 20 du mécanisme 14 de sorte que le capot de base 12 et la base 20 du mécanisme sont solidaires en rotation autour d’un axe longitudinale X du dispositif de conditionnement et d’application 10.

Dans l’exemple illustré, le capot de base 12 est essentiellement formé d’une coque d’habillage de base 24, de la firette 16 et d’un insert de base 26, reçu et fixé dans la coque d’habillage de base 24. Ici, le logement Ll de réception d’une portion de la base 20 est défini majoritairement par l’ insert de base 26. L’ insert de base 26 est maintenu fixe dans la coque d’habillage 24 par exemple par encliquetage, emboîtage ou collage. Ici, la base 20 du mécanisme 14 est reçue serrée dans l’ insert de base 26. En outre, la rainure circonférentielle 27 sur la surface externe de la douille 21 peut recevoir un ou plusieurs reliefs saillant sur la surface radialement interne de l’insert de base 26, de manière à assurer le maintien en position relative longitudinale de la base 20 du mécanisme 14 et de l’insert de base 26. Comme cela est plus particulièrement visible sur le figure 3, un premier joint d’étanchéité 28 est interposé entre la frette 16 du capot de base 12, et la bague 23 de la base 20 du mécanisme 14. En particulier, le premier joint d’étanchéité 28 est serré contre la bague 23 de la base 20 du mécanisme 14. On limite ainsi, voire on évite, une évaporation des composants volatiles entrant dans la composition du produit cosmétique, le long de la base du mécanisme 20, entre l’insert 26 et la base 20 du mécanisme 14, vers l’extérieur du dispositif 10.

L’insert de base 26 est décrit dans la suite de manière plus détaillée, notamment en regard des figures 8 à 11. Comme cela est visible sur ces figures, l’insert de base 26 présente essentiellement une forme de douille cylindrique, ouverte d’un unique côté longitudinal, là où l’insert de base 26 est en contact avec le premier joint d’étanchéité 28. Le contact entre l’insert de base 26 et le premier joint d’étanchéité 28 est par exemple obtenu par adhésion chimique entre les matériaux constituant l’insert de base 26 et le premier joint d’étanchéité 28. L’insert de base 26 présente des nervures 30 sur sa face cylindrique interne 26i. Ces nervures 30 sont ici longitudinales Ici, les nervures 30 sont sensiblement rectilignes. Les nervures 30 permettent une solidarisation en rotation de la base 20 du mécanisme 14 et de l’insert de base 26 dans lequel la base 20 du mécanisme 14 est reçue. Notamment, les nervures 30 empêchent une rotation relative de la douille 21 du mécanisme 14 rapport à l’insert de base 26, autour de l’axe longitudinal X du dispositif de conditionnement et d’application 10. Comme cela ressort notamment des figures 8 et 11, dans l’exemple décrit, l’insert de base 26 a douze nervures 30. Avantageusement, les nervures 30 sont équiréparties angulairement sur la face cylindrique interne 26i de l’insert de base 26.

Sur sa face inférieure 26inf, l’insert de base 26 a des ergots 32. L’insert de base 26 a par exemple six ergots sur sa face inférieure 26inf. Les ergots 32 sont avantageusement équirépartis angulairement. Les ergots 32 sont avantageusement situés à proximité du bord de la face inférieure 26inf de l’insert de base 26. Ces ergots 32 permettent de faciliter la réception de l’insert de base 26, à plat sur le fond de la coque d’habillage de base 24. Les ergots 32 ont ici une forme sensiblement parallélépipédique rectangle. Cependant, les ergots 32 peuvent prendre d’autres formes. On note que la surface inférieure 26inf est la surface de base de la douille formée par l’insert de base 26, c'est-à-dire sa surface d’extrémité longitudinale, opposée à son ouverture.

Par ailleurs, l’insert de base 26 présente sur sa surface cylindrique extérieure 26e, sensiblement au niveau de l’ouverture, des reliefs 34 en saillie, de forme sensiblement triangulaire. Ici, trois tels reliefs 34 sont réalisés. Ces reliefs 34 sont distants angulairement d’un angle de sensiblement 90°. Ces reliefs 34 sont destinés à caler l’insert de base 26 dans le capot de base 12 par exemple par l’intermédiaire de la firette 16, qui présente un logement de réception de l’insert de base 26 de section sensiblement complémentaire. Par section complémentaire, on entend ici une section permettant une fixation par complémentarité de formes. Ces reliefs permettent ainsi d’empêcher une rotation relative de l’insert de base 26 par rapport au capot de base 12 autour de l’axe longitudinal X du dispositif de conditionnement et d’application 10. Ainsi la rotation du capot de base 12 est transmise à la douille 21 du mécanisme 14 via l’insert de base 26.

Par ailleurs, comme cela est visible notamment sur les figures 8, 9 et 11, le premier joint d’étanchéité 28 est ici solidaire de l’insert de base 26. Avantageusement, en effet, le premier joint d’étanchéité 28 est surmoulé, par exemple par injection, sur l’insert de base 26 ou l’insert de base 26 est surmoulé, par exemple par injection, sur le premier joint d’étanchéité 28.

Ceci permet tout d’abord de fixé rigidement le premier joint d’étanchéité 28 à l’insert de base 26. Ainsi, à l’assemblage du dispositif de conditionnement et d’application 10, il n’y a qu’une pièce à manipuler, correspondant à l’ensemble de l’insert de base 26 et du premier joint d’étanchéité 28. Ce surmoulage permet par ailleurs d’assurer l’étanchéité entre le premier joint d’étanchéité 28 et l’insert de base 26. Le surmoulage permet également d’utiliser des matériaux différents pour l’insert de base 26 et le premier joint d’étanchéité 28, l’insert de base 26 étant par exemple réalisé dans un matériau plus rigide que le matériau dans lequel est réalisé le premier joint d’étanchéité.

Alternativement, le premier joint d’étanchéité 28 et l’insert de base sont réalisés en une seule pièce et en un même matériau. Dans ce cas, le premier joint d’étanchéité 28 et l’insert de base 26, monoblocs, peuvent être réalisés en matériau thermoplastique ou en métal, par exemple en aluminium ou en alliage ZAMAC. Alternativement encore, le premier joint d’étanchéité 28 peut être porté indépendamment sur l’insert de base 26, le premier joint d’étanchéité 28 et l’insert de base 26 étant alors deux pièces distinctes. Le premier joint d’étanchéité 28 et l’insert de base 26 peuvent alors être assemblés ensemble, éventuellement de manière réversible.

Il est à noter ici que l’insert de base 26 ne s’étend que d’un côté longitudinal du premier joint d’étanchéité 28. Cependant, en variante, l’insert de base 26 peut s’étendre de part et d’autre du premier joint d’étanchéité 28, dans la direction longitudinale X du dispositif de conditionnement et d’application 10. Dans ce cas, le premier joint d’étanchéité 28 forme un anneau emprisonné dans l’insert de base 26. Une telle configuration peut notamment être obtenue en surmoulant, par exemple par injection, l’insert de base 26 sur le premier joint d’étanchéité 28.

Le premier joint d’étanchéité 28 a ici une portion principale 28p de forme tubulaire, de préférence cylindrique. À l’extrémité libre de la portion principale 28p, le joint d’étanchéité 28 forme un bourrelet 28b. Ici, le bourrelet 28b est orienté radialement vers l’intérieur.

Dans l’exemple illustré aux figures 1 et 3, notamment, la firette 16 recouvre le premier joint d’étanchéité 28. Ainsi, le premier joint d’étanchéité 28 est dissimulé à un utilisateur de fait de la présence de la firette 16. L’aspect esthétique du dispositif de conditionnement et d’application 10 s’en trouve préservé.

Par ailleurs, comme cela est visible sur la figure 1, notamment, le capuchon 18 comporte ici un capot de capuchon 36, un lest 38, un insert de capuchon 40 et un enjoliveur de capuchon 44. Un deuxième joint d’étanchéité 42 est monté dans le capuchon 18.

Avantageusement, le deuxième joint d’étanchéité 42 est surmoulé, par exemple par injection, sur l’insert de capuchon 40 ou l’insert de capuchon 40 est surmoulé, par exemple par injection, sur le deuxième joint d’étanchéité 42. On peut ainsi fixer aisément le deuxième joint d’étanchéité 42 à l’insert de capuchon 40, ce qui permet de ne manipuler qu’une pièce au cours du montage du dispositif de conditionnement et d’application 10. En outre, on assure ainsi l’étanchéité du contact entre le deuxième joint d’étanchéité 42 et l’insert de capuchon 40. Selon une variante non illustrée, dans le cas où l’insert de capuchon 40 est surmoulé sur le deuxième joint d’étanchéité 42, l’insert de capuchon 40 peut s’étendre longitudinalement de part et d’autre du deuxième joint d’étanchéité 42.

Selon une autre variante non illustrée, l’insert de capuchon 40 et le deuxième joint d’étanchéité 42 sont une seule pièce et en un même matériau. Dans ce cas, le deuxième joint d’étanchéité 42 et l’insert de capuchon 40, monoblocs, peuvent être réalisés en matériau thermoplastique ou en métal, par exemple en aluminium ou en alliage ZAMAC.

Alternativement encore, le deuxième joint d’étanchéité 42 peut être porté indépendamment sur l’insert de capuchon 40, le deuxième joint d’étanchéité 42 et l’insert de capuchon 40 formant alors deux pièces distinctes. Le deuxième joint d’étanchéité 42 et l’insert de capuchon 40 peuvent alors être assemblés ensemble, éventuellement de manière réversible.

Tel qu’illustré, le capot de capuchon 36 a une forme de douille, fermée à une extrémité. Le capot de capuchon 36 a essentiellement une fonction esthétique. La section transversale du capot de capuchon 36 est ici sensiblement carrée. Cependant, la section transversale du capot de capuchon 36 peut également être ronde ou prendre toute autre forme, notamment une forme polygonale.

Le lest 38 est fixé à l’intérieur du capot de capuchon 36. Pour ce faire, par exemple, le capot de capuchon 36 est surmoulé sur le lest 38 ou, au contraire, le lest 38 est moulé dans le capot de capuchon 36. Alternativement encore, le lest 38 peut être fixé par exemple par collage dans le capot de capuchon 36. Le lest 38 présente avantageusement une forme annulaire. Ici, la section externe du lest 38 est de forme sensiblement carrée, adaptée à la section du capot 36, tandis que la section interne du lest 38 est de forme sensiblement circulaire, adaptée à recevoir l’insert de capuchon 40, comme cela est en particulier visible sur la figure 7.

L’enjoliveur de capuchon 44 permet de fermer le logement à l’intérieur du capot 36 de manière à maintenir en position le lest 38, l’insert de capuchon 40 et le deuxième joint d’étanchéité 42 par rapport au capot de capuchon 36 et à l’enjoliveur de capuchon 44. L’enjoliveur de capuchon 44 présente ici des bras 44b élastiquement déformables pour permettre la fixation de l’enjoliveur de capuchon 44 sur l’insert de capuchon 40, par emboîtage élastique (ou clipsage). L’enjoliveur de capuchon 44 recouvre en outre le deuxième joint d’étanchéité 42, de manière à dissimuler le deuxième joint d’étanchéité 42 à un utilisateur. L’aspect esthétique du dispositif de conditionnement et d’application 10 s’en trouve amélioré.

L’insert de capuchon 40 et le deuxième joint d’étanchéité 42 sont plus nettement représentés sur les figures 12 à 15.

Tel qu’illustré notamment à la figure 14, Tinsert de capuchon 40 présente sur sa surface latérale externe 40e, des échancrures 46. Ici, ces échancrures 46 sont sensiblement longitudinales. Les échancrures 46 débouchent également sur la surface de fond 40f de l’insert de capuchon 40. Selon l’exemple illustré, l’insert de capuchon 10 a huit échancrures 46. Les échancrures 46 sont équiréparties angulairement. Les échancrures 46 peuvent coopérer avec des reliefs saillants complémentaires, formés sur le fond du capot 36, pour solidariser en rotation selon l’axe longitudinal X, l’insert de capuchon 40 et le capot 36. Également ou alternativement, les échancrures 46 facilitent la fixation du lest 38 par serrage sur l’insert de capuchon 40.

L’insert de capuchon 40 présente par ailleurs deux nervures longitudinales 48 sur sa face latérale externe 40e. Ici, les deux nervures longitudinales 48 sont opposées, réalisées à 180 ° l’une de l’autre. Ces nervures 48 peuvent notamment permettre de guider l’insert de capuchon 40 dans le capot de capuchon 36 et/ou dans le lest 38 au cours de son introduction, par exemple par coopération avec des rainures complémentaires réalisées sur la face interne du capot de capuchon 36 et/ou dans le lest 38. Les deux nervures longitudinales 48 permettent également, par complémentarité de formes, de solidariser en rotation le capot 36, le lest 38 et l’insert de capuchon 40. En outre, dans l’exemple illustré, un mouvement du lest 38 vers l’ouverture du capuchon 36 est empêché par la présence de reliefs saillants 50 sur la surface radialement externe de l’insert de capuchon 40.

En retrait de son débouché, l’insert de capuchon 40 forme des reliefs 54 saillant, s’étendant radialement vers l’extérieur pour donner à l’insert de capuchon 40 une section sensiblement complémentaire à la section interne du capot 36. Une fixation de l’insert de capuchon 40 dans le capot 36 est ainsi permise par complémentarité de formes.

Par ailleurs, dans l’exemple illustré, le deuxième joint d’étanchéité 42 comporte une partie principale 42p sensiblement tubulaire, de préférence cylindrique. En particulier, la partie principale 42p est sensiblement cylindrique de révolution. La partie principale 42p du deuxième joint 42 est par exemple disposée autour de la portion d’extrémité de l’insert de capuchon 40. La partie principale 42p peut notamment être disposée autour de la portion d’extrémité de l’insert de capuchon 40, de manière à être en contact avec les reliefs 54. Une portion de la partie principale 42p peut être serrée contre l’insert de capuchon 40 et/ou contre l’enjoliveur de capuchon 44.

À son extrémité opposée à l’insert de capuchon 40, la partie principale 42p du deuxième joint d’étanchéité 42 forme un bourrelet 42b radialement vers l’intérieur. La portion correspondante de la portion principale 42p, où le bourrelet 42b est réalisée, est interposée entre base 20 du mécanisme 14 et l’enjoliveur de capuchon 44, et est en particulier serrée contre la bague 23 de la base 20 du mécanisme 14.

On limite ainsi, voire en évite, l’évaporation des produits volatiles entrant dans la composition du produit cosmétique, le long de la cheminée 22 du mécanisme 14, à l’intérieur de l’insert de capuchon 40, puis, éventuellement, le long de la base 20 du mécanisme 14 vers l’extérieur du dispositif 10.

Le premier joint 28 et/ou le deuxième joint 42 peuvent notamment être en l’un parmi l’Hytrel® et l’Amitel®. Les inserts de base et de capuchon peuvent notamment être en PCTA (pour polycyclohexylène dimethylene téréphtalate modifié acide).

Dans l’exemple qui vient d’être décrit, avantageusement, le premier joint d’étanchéité 28 vise à assurer l’étanchéité d’un premier logement Ll, défini dans l’insert de base 26, évitant l’évaporation de composants du produit cosmétique à travers la cupule 19, entre la douille 21 et l’insert de base 26, puis le long de la douille 21 et/ou de la bague 23, jusqu’à l’extérieur du dispositif 10. Pour ce faire, ici, le premier joint 28, est d’une part serré sur la bague 23 de la base 20 du mécanisme 14, et, d’autre part, surmoulé sur l’insert de base 26.

De manière analogue, le deuxième joint d’étanchéité 42 vise à assurer l’étanchéité d’un deuxième logement L2, défini dans l’insert de capuchon 40, évitant ainsi l’évaporation de composants du produit cosmétique à partir de la cupule 19, puis entre la cheminée 22 et l’insert de capuchon 40, vers l’extérieur du dispositif 10. Ici, pour ce faire, le premier joint 42 est d’une part serré sur la bague 23 de la base 20 du mécanisme 14, et, d’autre part, surmoulé sur l’insert de capuchon 40. La bague 23 relie les premier et deuxième logements Ll, L2 de manière étanche. On définit ainsi, à l’état fermé du dispositif de conditionnement et d’application, un volume recevant le bâton de produit cosmétique, qui est fermé de manière étanche.

En d’autres termes, ici, le volume défini par l’insert de base 26, le premier joint 28, la bague 23, le second joint 42 et l’insert de capuchon 40 constitue un volume étanche vis-à-vis de l’extérieur et contenant notamment le bâton de produit.

Cependant, les étanchéités des logements Ll, L2 réalisées, il peut être constaté un « effet piston » quand on ferme le dispositif de conditionnement et d’application 10. Cet « effet piston » peut entraîner un déplacement du bâton de produit dans la cupule par création d’une différence des pressions aux deux extrémités du bâton de produit cosmétique.

Cet effet piston est évité dans l’exemple décrit précédemment du fait de la présence du passage d’air Fl dans le mécanisme 14 qui met en communication de fluide les premier et deuxième logements Ll, L2. Ainsi, l’air peut circuler entre ces deux logements Ll, L2, assurant une pression sensiblement identique dans les deux logements Ll, L2. Ici, le passage d’air Fl s’étend plus précisément entre la bague 23 et la douille 21. Ainsi, malgré ce passage d’air Fl, les logements Ll, L2 et la bague 23 définissent bien un volume, à l’intérieur du dispositif de conditionnement et d’application, qui est fermé de manière étanche vis-à-vis de l’extérieur.

Dans le cas présent, les deux extrémités de la cupule 19 débouchent dans un logement respectif Ll, L2. Ainsi, avantageusement, on assure une pression sensiblement identique entre les deux surfaces opposées du bâton de produit cosmétique, reçu dans la cupule 19.

En outre, l’air n’est pas emprisonné dans l’un ou l’autre des deux logements Ll, L2, mais peut au contraire s’écouler depuis l’un des logements vers l’autre. Les contraintes sur le bâton de produit sont donc réparties de chaque côté du bâton.

Dans l’exemple illustré, c’est l’ensemble formé par les premier et deuxième logements Ll, L2 et le passage d’air Fl qui constitue un volume étanche, à l’état fermé du dispositif de conditionnement et d’application 10, vis-à-vis de l’extérieur du dispositif de conditionnement et d’application 10, du fait de la présence et de la position des premier et deuxième joints d’étanchéité 28, 42. L’invention ne se limite pas aux seuls modes de réalisation décrits ci-avant en regard des figures, mais est, au contraire, susceptible de nombreuses variantes accessibles à l’homme de l’art.

Tout d’abord, le deuxième joint d’étanchéité 42 peut comporter une portion annulaire, s’étendant radialement vers l’intérieur depuis la partie principale. Cette portion annulaire peut avantageusement être serrée contre le rebord, autour du débouché de Tinsert de capuchon, et/ou contre la base du mécanisme.

Par ailleurs, dans l’exemple décrit, les premier et deuxième joints forment des bourrelets. Alternativement ou au surplus, le premier joint et/ou le deuxième joint est/sont bombé/s en direction du mécanisme. Ceci accentue l’effet de ces joints d’étanchéité.

Également, la position des premier et deuxième joints peut être différente, tant que ces joints sont serrés contre un même élément du mécanisme et/ou un même élément du capot de base, cet élément du mécanisme et/ou cet élément du capot de base reliant de manière étanche les premier et deuxième logements. L’élément du capot de base peut notamment être la firette, comme dans l’exemple décrit ci-dessus, ou le coque d’habillage de base. L’élément du mécanisme peut notamment être la douille, la bague ou la cheminée du mécanisme.