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Title:
DEVICE FOR PACKAGING A COSMETIC PRODUCT AND ASSEMBLY OF THE DEVICE USING A CONNECTOR HAVING TWO INTERNAL ATTACHMENT FACES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/079060
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a product packaging device which forms a glass container for a fluid product. The device has a pre-assembled cartridge that fits into a hollow glass body (2). The cartridge includes a glass container (4), forming the reservoir, associated with a dispensing head (6) which closes a filling opening (O) of the container (4) and is placed in an insertion position, with the container surrounded and held by an annular connector (5) positioned on top of the body (2). The connector is connected to the body by a locking action which is effected by relative pivoting or snapping between a first internal face (F1) of the connector and a peripheral attachment region (RF) provided externally on the body (2). The connector (5) also has a second internal face (F2) for retaining the container (4) in the insertion position, by direct contact with the outer surface (S4) of the container.

Inventors:
HEDOUIN STÉPHANE (FR)
MERELLE SÉBASTIEN (FR)
GUILBAUT ROMUALD (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/051896
Publication Date:
April 29, 2021
Filing Date:
October 20, 2020
Export Citation:
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Assignee:
POCHET DU COURVAL (FR)
International Classes:
A45D34/00
Domestic Patent References:
WO2017060631A12017-04-13
Foreign References:
FR2878835A12006-06-09
FR1573885A1969-07-11
FR1573885A1969-07-11
FR2878835A12006-06-09
Attorney, Agent or Firm:
DERAMBURE CONSEIL et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif (1) de conditionnement d’un produit fluide (PF) qui peut être liquide ou visqueux, comprenant :

- un corps (2) en verre qui est creux et pourvu d’un fond (2a) ou d’un bord inférieur à une extrémité inférieure du corps ;

- une partie à réservoir (R) qui comprend un récipient (4) en verre délimitant un volume interne (V4) du réservoir et s’étendant dans un volume intérieur (V) délimité par le corps (2) dans une position d’insertion, le récipient (4) ayant un axe longitudinal (X) et une ouverture (O) du côté d’une extrémité supérieure (4d) axiale de forme tubulaire, l’ouverture (O) étant optionnellement obturée par un ensemble ou tête de distribution (6) du produit, de préférence formant un ensemble de dosage comprenant une pompe doseuse (17) et une portion d’actionnement mobile (10 ; 110) pour permettre la distribution du produit fluide (PF) ; et

- un connecteur annulaire (5 ; 5’) formé d’une seule pièce et délimitant un espace intérieur creux (7), le connecteur (5 ; 5’) présentant au moins une première portion (5a ; 150) définissant une première face interne (F1) sur laquelle se fixe une extrémité supérieure (200) du corps (2), de préférence sans possibilité de rotation ; caractérisé en ce que l’extrémité supérieure (200) du corps (2) présente une ouverture axiale (2d) opposée au fond (2a) et une face circonférentielle externe pourvue d’au moins un relief ou profil d’ancrage pour définir une région périphérique de fixation (RF) et venir en prise contre la première face interne (F1), le connecteur (5 ; 5’) surmontant le corps (2) en verre par une portion radiale (5r) reliée à ladite première portion (5a ; 150) , et en ce que le connecteur (5 ; 5’) inclut une deuxième portion (5b) définissant une deuxième face interne (F2) apte à retenir ledit récipient (4) dans ladite position d’insertion, de façon à réaliser une fixation amovible de la partie à réservoir (R), la deuxième portion (5b) étant distincte de la portion radiale (5r), les première et deuxième faces internes (F1, F2) étant étagées et séparées l’une de l’autre par la portion radiale (5r).

2. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel ladite position d’insertion est obtenue par insertion du récipient (4) dans ledit volume intérieur (V) du corps externe (2) après un passage du récipient (4) au travers du connecteur (5) via l’espace intérieur creux (7).

3. Dispositif selon la revendication 1 ou 2, dans lequel la deuxième face interne (F2) s’étend vers le haut depuis la portion radiale (5r) du connecteur (5 ; 5’).

4. Dispositif selon la revendication 1 , 2 ou 3, dans lequel le corps (2) en verre est un corps externe du dispositif (1), pourvu d’un col (2c) formant tout ou partie de l’extrémité supérieure (200) et adjacent à un épaulement (E2) du corps (2), ledit col (2c) incluant la face circonférentielle externe en prise contre la première face interne (F1).

5. Dispositif selon la revendication 4, dans lequel la deuxième face interne (F2) présente une surface cylindrique intérieure depuis laquelle font saillie, radialement vers l’intérieur, des projections ou reliefs saillants (R5), permettant d’écarter, de préférence d’une distance radiale maximale qui n’est pas inférieure à 2 mm, une surface externe annulaire (S4) du récipient (4) d’une surface cylindrique intérieure (SC) du col (2c).

6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la deuxième face interne (F2) est apte à retenir ledit récipient (4) dans ladite position d’insertion par au moins trois contacts radiaux directs contre une surface externe annulaire du récipient (4), pour permettre la fixation amovible de la partie à réservoir (R).

7. Dispositif l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel la deuxième face interne (F2) inclut des projection ou reliefs saillants de contact radial, séparés et répartis sur une région annulaire circonférentielle de la deuxième face interne (F2), les reliefs saillants (R5) de contact radial délimitant entre eux un cercle virtuel (CV) perpendiculaire à l’axe longitudinal (X) du récipient (4) et qui a un centre par lequel passe l’axe longitudinal (X) du récipient (4), et dans lequel le récipient (4) a une surface externe annulaire (S4) de section circulaire au moins dans une portion de surface en contact avec les reliefs saillants (R5) dans la position d’insertion.

8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel la première face interne (F1) est ;

- prévue dans une jupe extérieure (15) du connecteur (5 ; 5’) raccordée, de préférence directement raccordée, à la portion radiale (5r) du connecteur (5 ; 5’) ; et

- pourvue de paires (PP) d’organes de fixation (12) qui font saillie vers l’intérieur depuis la première face interne (F1), chaque paire ayant une paire de bords de prise orientés l’un vers l’autre et délimitant entre eux un logement (19c) dans lequel s’engage un cran (22) respectif formé extérieurement sur l’extrémité supérieure (200) du corps (2), afin de verrouiller en rotation le connecteur (5 ; 5’) par rapport au corps (2).

9. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel la première face interne (F1) est ;

- prévue dans une jupe extérieure (15) du connecteur (5) raccordée, de préférence directement raccordée, à la portion radiale (5r) du connecteur (5) ; et - pourvue d’au moins une portion souple (SP) élastiquement déformable, délimitée par des fentes (f 1 , f2) ou des creusements dans l’épaisseur de la jupe extérieure (15), qui est adaptée pour venir s’engager par effet de rappel élastique radialement vers l’intérieur dans ladite région périphérique de fixation (RF) et verrouiller axialement ladite position d’insertion.

10. Dispositif selon la revendication 9, dans lequel le corps (2) est un flacon en verre réalisé d’une seule pièce et incluant la région périphérique de fixation (RF) sur une portion de surface latérale d’un col (2c) adjacente à un épaulement (E2) du flacon, l’espace entre le flacon (2) et le récipient étant vide de produit, dans lequel l’au moins une portion souple (SP), réalisée de préférence sous la forme d’une portion à débattement radial vers l’extérieur, est amincie par rapport au reste de la jupe extérieure (15), et dans lequel il est prévu, dans la région périphérique de fixation (RF), deux groupes d’organes de butée axiale (21, 22 ; E2, FM1) co-agissant pour maintenir à un niveau axial prédéterminé et/ou dans une position angulaire prédéterminée au moins un organe saillant vers l’intérieur (12 ; R1 ) prévu dans la jupe extérieure (15), les organes de butée axiale (21 ; FM1) de l’un deux des groupes poussant radialement vers l’extérieur l’au moins une portion souple (SP).

11. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la portion radiale (5r) du connecteur (5 ; 5’) fait la transition entre :

- la partie externe tubulaire (5a) d’une jupe extérieure (15) radialement distale par rapport à la surface externe (S4) du récipient,

- et un manchon supérieur constitutif de la deuxième portion (5b), radialement proximal par rapport à la rapport à la surface externe (S4) du récipient (4) ; la partie externe tubulaire (5a) et le manchon supérieur s’étendant de façon coaxiale suivant des directions axiales respectives opposées depuis la portion radiale (5r), parallèlement à l’axe longitudinal (X).

12. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le corps (2) et le connecteur (5 ; 5’) délimitent un compartiment de réception du récipient (4) dont la hauteur est inférieure à la hauteur du récipient, l’ouverture (O) à l’extrémité supérieure (4a) axiale du récipient (4) étant obturée, dans une zone axialement espacée d’un bord supérieur (RB5) du connecteur (5), par ledit ensemble ou tête de distribution (6), ce grâce à quoi le dispositif (1) constitue un dispositif de conditionnement et distribution du produit (PF) contenu dans le récipient (4) qui est dans la position d’insertion. 13. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la première face interne (F1) du connecteur (5) est pourvue de projections ou reliefs saillants vers l’intérieur (11 , 12), qui sont répartis au-dessus et en dessous d’une région de gorge (RG) de la face interne (F1) apte à recevoir au moins un relief complémentaire (21) prévu dans la région périphérique de fixation (RF).

14. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le connecteur (5 ; 5’) est entourée par une pièce formant frette (8 ; 108), enveloppant latéralement une jupe extérieure (15) dudit connecteur (5 ; 5’), la pièce formant frette (8 ; 108) étant de préférence métallique, pourvue d’un revêtement externe métallisé ou en verre, et dans lequel au moins un relief anti-rotation (E70, R70) est prévu extérieurement sur le connecteur (5 ; 5’), afin d’empêcher une rotation relative autour de l’axe longitudinal (X) entre la pièce formant frette (8 ; 108) et le connecteur (5 ; 5’).

15. Procédé d’assemblage pour obtenir le dispositif (1) de conditionnement selon la revendication 1, en montant le récipient (4) en verre dans le corps externe (2) en verre, le procédé comprenant les étapes consistant essentiellement à:

- accoupler le connecteur (5 ; 5’) annulaire réalisé d’une seule pièce autour de la région périphérique de fixation (RF) du corps externe 5(2) qui est formée sur une face circonférentielle externe pourvue d’au moins un relief ou profil d’ancrage, l’accouplement étant réalisé en prolongeant par le haut le corps externe (2), de sorte qu’au moins la portion radiale (5r) du connecteur (5 ; 5’) surmonte le corps (2), l’accouplement étant réalisé par une fixation de la première face interne (F1) d’une première portion (5a ; 150) du connecteur (5 ; 5’) sur la région de fixation périphérique de fixation (RF) qui est prévue dans un col (2c) du corps, le col (2c) permettant de délimiter l’ouverture axiale (2d) supérieure du corps externe (2) ;

- monter la partie à réservoir (R), pourvue du récipient (4) en verre, dans le volume intérieur (V) du corps externe (2) au travers de ladite ouverture axiale (2d) du corps (2) et au travers de l’espace intérieur creux (7) délimité par le connecteur (5 ; 5’) ; et

- fixer de façon amovible la partie à réservoir (R) en plaçant le récipient dans la position d’insertion du récipient (4) à l’issue du montage de la partie à réservoir (R), position d’insertion dans laquelle la deuxième face interne (F2) de la deuxième portion (5b) du connecteur (5 ; 5’), tubulaire et distincte de la portion radiale, bloque en position le récipient (4) par une pluralité de contacts radial directs contre une surface latérale externe (S4) du récipient (4). 16. Kit pour le conditionnement et la distribution d’au moins un produit fluide (PF), comprenant :

- ledit dispositif de conditionnement (1), tel que revendiqué dans l’une quelconque des revendications précédentes, le récipient (4) faisant partie d’une première cartouche (25), remplie en un produit ; et

- une deuxième cartouche (25’) remplie en un produit identique ou différent du produit contenu dans la première cartouche (25), la deuxième cartouche (25’) incluant un récipient identique au récipient de la première cartouche (25), dans lequel le récipient (4) de chaque cartouche (25, 25’) est adapté pour occuper une même position d’insertion dans le corps externe (2) du dispositif (1) en étant maintenu dans cette position d’insertion par une fixation réalisée par la deuxième face interne (F2) du connecteur (5).

Description:
DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT D’UN PRODUIT COSMETIQUE ET ASSEMBLAGE DU DISPOSITIF UTILISANT UN CONNECTEUR AYANT DEUX FACES

INTERNES DE FIXATION

DOMAINE DE L’INVENTION

La présente invention concerne le domaine des récipients de conditionnement permettant une bonne conservation du produit, notamment produit cosmétique ou de parfumerie, et plus particulièrement le domaine des récipients en verre. Le produit peut être liquide ou visqueux, ce qui facilite typiquement sa récupération/distribution, notamment si le récipient inclut un ensemble distributeur.

L’invention concerne ici un récipient qui présente un contenant interne servant à contenir directement le produit (par exemple de type cosmétique ou similaire), et un contenant externe en verre permettant de loger intérieurement le contenant interne, ce contant externe cumulant les fonctions d’habillage du récipient et de réception, directe ou indirecte d’un élément d’habillage supérieur ou d’un couvercle utilisable pour obturer le récipient après un premier prélèvement du produit par le consommateur. L’invention concerne aussi un procédé d’assemblage du récipient par utilisation d’un connecteur ou coupleur d’adaptation qui permet d’espacer latéralement le contenant interne du contenant externe.

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L’INVENTION

Il est connu depuis longtemps, comme illustré par exemple par le document FR 1573885, d’utiliser des habillages externes en verre dans les dispositifs de conditionnement de produit cosmétique, tout en recevant le produit dans un contenant interne, typiquement en matière plastique. Cependant, le recours à un contenant interne en plastique peut poser des problèmes de compatibilité chimique avec le produit à conditionner. Le polyéthylène et le polypropylène sont alors les seuls choix pour réaliser un tel contenant interne. Il existe donc un besoin pour améliorer la compatibilité chimique du contenant interne avec le produit, en améliorant la conservation de ce dernier, et limiter l’usage de contenant plastique jetable.

De plus, il serait particulièrement intéressant de pouvoir aisément recharger en produit le récipient, typiquement sans jeter de contenant plastique et en minimisant la quantité de plastique pour réaliser l’interface entre les contenants.

On connaît, par le document FR 2878835 A1, des interfaces pour assembler un contenant interne qui peut être en verre avec un contenant d’habillage recouvert intérieurement d’une garniture, afin d’obtenir un ensemble de distribution de produit fluide qui permet de réaliser des recharges. Cependant, le type de montage montré dans ce document est relativement complexe, ce qui en limite l’application et réduit les possibilités d’effet esthétique (on ne tire pas pleinement partie des propriétés et performances du verre). Egalement, il existe un besoin croissant pour une miniaturisation des récipients de conditionnement, en particulier pour en faciliter une utilisation nomade. Le type de montage présenté dans le document FR 2878835 A1 ne permet pas de produire à un coût raisonnable des récipients robustes dont la largeur est réduite (typiquement à moins de 40 ou 50 mm pour la dimension la plus large), dans un contexte de production fiable et à cadence élevée.

Par ailleurs, il existe des solutions avec un insert élastomère annulaire dans des applications éloignées du domaine cosmétique, afin de monter un réservoir à l’intérieur d’un contenant externe verre. Cependant, le recours à des caoutchoucs ou des élastomères rend le recyclage plus délicat (les plastiques thermodurcissables présentant des réticulations). Ceci limite l’application de ce genre d’insert.

Il serait donc intéressant de mieux intégrer un contenant interne, éventuellement associé à un ensemble distributeur, par un dispositif de conditionnement qui puisse répondre à la fois à de nombreuses exigences techniques souhaitables pour la facilité du montage et du démontage en étant également capable d’intégrer de nombreux types d’habillages en verre et de limiter les parties jetables en plastique lorsque le contenant interne/partie à réservoir forme tout ou partie d’une cartouche remplaçable.

OBJETS DE L’INVENTION

Afin d’améliorer la situation, il est proposé un dispositif de conditionnement d’un produit fluide, comprenant :

- un corps en verre qui est creux et pourvu d’un fond ou d’un bord inférieur à une extrémité inférieure du corps ;

- une partie à réservoir qui comprend un récipient en verre délimitant un volume interne du réservoir et s’étendant, dans une position d’insertion, dans un volume intérieur délimité par le corps, le récipient ayant un axe longitudinal et une ouverture du côté d’une extrémité supérieure axiale de forme tubulaire; et

- un connecteur annulaire formé d’une seule pièce et délimitant un espace intérieur creux, le connecteur présentant au moins une première portion définissant une première face interne sur laquelle se fixe une extrémité supérieure du corps, de préférence sans possibilité de rotation ; avec la particularité que l’extrémité supérieure du corps présente une face circonférentielle externe pourvue d’au moins un relief ou profil d’ancrage pour définir une région périphérique de fixation et pour venir en prise contre ladite première face interne, le connecteur surmontant le corps en verre par une portion radiale reliée à l’au moins une première portion, sachant que le connecteur inclut une deuxième portion définissant une deuxième face interne délimitant l’espace intérieur creux et apte à retenir ledit récipient dans la position d’insertion par au moins un contact radial direct contre une surface externe annulaire du récipient, pour permettre une fixation amovible de la partie à réservoir, la deuxième portion du connecteur étant distincte de la portion radiale.

La position d’insertion du récipient est de préférence obtenue par insertion du récipient dans ledit volume intérieur du corps externe en passant au travers du connecteur via l’espace intérieur creux. La position d’insertion du récipient forme une position finale/fonctionnelle.

Grâce à ces dispositions, il est permis d’intégrer de façon simple le récipient en verre à l’intérieur du corps externe en verre, typiquement sans contact radial verre-verre. Avec un tel connecteur, on recouvre directement (par une seule pièce) deux zones de contact/fixation formées par des parois en verre.

Le connecteur recouvre, le bord supérieur du corps, par sa portion radiale, et coopère également avec (en la recouvrant) la région formant coupleur du corps, par sa première portion qui peut descendre plus bas que la portion radiale. A l’état monté, le récipient n’est visible qu’au travers du corps externe, si ce dernier est en verre transparent : le récipient est donc un récipient intérieur même s’il inclut une extrémité ayant une ouverture de remplissage qui dépasse typiquement le niveau de l’extrémité supérieure du corps externe. Dans tout ce qui suit ce récipient forme à lui seul un réservoir du dispositif et le contenant est ainsi conditionné en contact direct avec une surface latérale en verre. Bien qu’on prévoie typiquement un récipient mono-compartiment, sans cloison ou piston suiveur, on comprend que la structure intérieure du récipient n’est pas limitative dès lors que ce récipient fonctionne comme un réservoir.

Selon la présente invention, il est possible de proposer un récipient qui peut être esthétique et capable de préserver efficacement le contenu en facilitant le montage. Il est permis en outre une grande flexibilité dans le montage final, le produit pouvant être déjà présent dans une cartouche interne et scellée (par exemple via un sertissage sur le dessus du récipient interne), ou non, avant l’insertion dans le contenant externe.

Une flexibilité est également obtenue pour le choix du matériau du connecteur annulaire, puisque les contraintes exercées sur ce matériau peuvent être avantageusement minimisées. Dans certaines options, on peut former des portions élastiquement déformables délimitées entre des fentes ou formées dans des zones d’amincissement, en pouvant éviter de mettre en contact annulaire continu le récipient intérieur avec le connecteur, ce qui facilite l’extraction de la partie à réservoir, en cas de rechange par exemple.

Autrement dit avec cet agencement, le connecteur est bien adapté pour immobiliser entre eux les contenants (interne et externe), sans subir de compressions importantes. Dans des modes de réalisation préférés, un débattement radial est permis seulement au niveau des portions déformables de contact, sachant que les portions complémentaires du connecteur venant entourer des surfaces en verre (du récipient intérieur et/ou du corps externe) sont de préférence plus rigides pour permettre de venir axialement en butée contre des reliefs, filetage ou autre profil d’ancrage de la région périphérique de fixation.

L’ouverture du récipient peut être obturée par une partie supérieure fermant la partie à réservoir, en étant par exemple directement reliée à cette partie réservoir. Cette partie supérieure peut être un ensemble ou tête de distribution du produit, de préférence formant un ensemble de dosage comprenant une pompe doseuse et une portion d’actionnement mobile pour permettre la distribution du produit fluide.

Dans divers modes de réalisation du dispositif selon l’invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l’une et/ou à l’autre des dispositions suivantes :

- le corps externe et/ou le récipient est réalisé d’un seul tenant.

- le corps présente une ouverture supérieure, le connecteur ne jouant aucun rôle dans l’obturation de l’ouverture supérieure et n’interférant pas avec l’ouverture de remplissage du récipient ;

- le récipient présente une section circulaire, au moins du côté de l’extrémité supérieure, le connecteur définissant une ouverture circulaire pour l’insertion du récipient dans un volume intérieur du corps ;

- la position d’insertion est obtenue par insertion du récipient dans le volume intérieur du corps externe après un passage du récipient au travers du connecteur via l’espace intérieur creux (l’intérieur du corps en verre est typiquement accessible uniquement par le haut).

- la deuxième face interne s’étend vers le haut depuis la portion radiale du connecteur.

- le corps en verre est un corps externe du dispositif, pourvu d’un col formant tout ou partie de l’extrémité supérieure et adjacent à un épaulement du corps.

- le col inclut la face circonférentielle externe en prise contre la première face interne.

- la deuxième face interne présente une surface cylindrique intérieure depuis laquelle font saillie, radialement vers l’intérieur, des projections, permettant d’écarter, de préférence d’une distance radiale maximale qui n’est pas inférieure à 2 mm, la surface externe annulaire du récipient d’une surface cylindrique intérieure du col.

- la deuxième face interne est apte à retenir ledit récipient dans la position d’insertion par au moins trois contacts radiaux directs contre une surface externe annulaire du récipient, pour permettre la fixation amovible de la partie à réservoir.

- la deuxième face interne inclut des reliefs saillants de contact radial séparés (l’un de l’autre) et répartis sur une région annulaire circonférentielle de la deuxième face interne, les reliefs de contacts radial délimitant entre eux un cercle virtuel perpendiculaire à l’axe longitudinal du récipient et qui a un centre par lequel passe l’axe longitudinal du récipient.

- le récipient a une surface externe annulaire de section circulaire au moins dans une portion de surface en contact avec les reliefs saillants de la deuxième face interne dans la position d’insertion. - le diamètre du cercle virtuel est sensiblement égal (légèrement inférieur en pratique) à un diamètre externe du récipient.

- une nervure ou projection annulaire peut être prévue sur la surface externe du récipient (pour former la portion de surface destinée à être en contact avec les reliefs) afin de permettre un contact avec friction seulement en fin d’insertion.

- les reliefs prévus sur la deuxième face interne sont optionnellement sous la forme d’au moins une nervure annulaire ou une gorge, pouvant coopérer avec des reliefs complémentaires prévus sur la surface externe du récipient, par exemple une gorge, des ergots/godrons ou des « grains de riz », à titre d’exemples non limitatifs.

- la première face interne est prévue dans une jupe extérieure du connecteur raccordée, de préférence directement raccordée, à la portion radiale du connecteur.

- la première face interne est pourvue de paires d’organes de fixation qui font saillie vers l’intérieur depuis la première face interne, chaque paire ayant une paire de bords de prise orientés l’un vers l’autre et délimitant entre eux un logement dans lequel s’engage un cran respectif formé extérieurement sur l’extrémité supérieure du corps, afin de verrouiller en rotation le connecteur par rapport au corps

- l’extrémité supérieure du corps délimite au moins une gorge annulaire formant tout ou partie de la région périphérique de fixation.

- l’extrémité supérieure du corps présente, dans la région périphérique de fixation, uniquement des reliefs saillants par un niveau de surface nominal qui fait le tour du col.

- l’extrémité supérieure du corps présente, dans la région périphérique de fixation, des reliefs radialement saillants qui ne dépassent pas de plus de 5 mm un niveau de surface nominal qui fait le tour du col ou extrémité supérieure analogue du corps.

- la position finale d’insertion du récipient est optionnellement verrouillée en position axiale, par un premier appui axial du récipient contre le fond du corps ou contre au moins un élément de butée formé dans la deuxième face interne, combiné avec un deuxième appui axial du récipient, de direction opposée au premier appui axial, contre un relief de butée délimitant sous lui un logement pour un bord de prise directement formé sur la surface externe du récipient.

- la première face interne est pourvue d’au moins une portion élastiquement déformable, délimitée par des fentes ou des creusements dans l’épaisseur de la jupe extérieure, qui est adaptée pour venir s’engager par effet de rappel élastique radialement vers l’intérieur dans ladite région périphérique de fixation et verrouiller axialement ladite position d’insertion.

- le corps est un flacon en verre réalisé d’une seule pièce et incluant la région périphérique de fixation sur une portion de surface latérale d’un col adjacente à un épaulement du flacon, l’espace entre le flacon et le récipient étant vide de produit.

- l’au moins une portion souple, réalisée de préférence sous la forme d’une portion à débattement radial vers l’extérieur, est amincie par rapport au reste de la jupe extérieure. - il est prévu, dans la région périphérique de fixation, deux groupes d’organes de butée axiale co-agissant pour maintenir à un niveau axial prédéterminé et/ou dans une position angulaire prédéterminée au moins un organe saillant vers l’intérieur prévu dans la jupe extérieure, les organes de butée axiale de l’un deux des groupes poussant radialement vers l’extérieur l’au moins une portion souple.

- la jupe extérieure inclut au moins deux pattes longitudinales, formant chacune une portion élastiquement déformable qui est délimitée entre une paire de fentes parmi les fentes formées dans la première face.

- les deux pattes longitudinales présentent chacune une mobilité par débattement, de préférence autour d’une zone charnière formée entre la paire de fentes.

- chaque patte est formée dans une partie amincie de la jupe externe, qui s’étend entre deux parties complémentaires de plus grande épaisseur que ladite patte, chaque fente séparant une des pattes longitudinales d’une des parties complémentaires.

- la première face interne est pourvue de reliefs saillants vers l’intérieur, qui sont répartis au-dessus et en dessous d’une région de gorge apte à recevoir au moins un relief complémentaire (relief saillant vers l’extérieur) prévu dans la région périphérique de fixation.

- ces reliefs, qui sont en saillie vers l’intérieur, sont prévus dans la jupe extérieure, chacun des reliefs positionnés les plus hauts étant de préférence prévus dans une des parties complémentaires.

- le connecteur est recouvert par un élément support de capuchon, qui peut former une frette.

- le connecteur est entouré par une pièce formant frette, enveloppant latéralement une jupe extérieure du connecteur.

- la pièce formant frette est de préférence métallique, pourvue d’un revêtement externe métallisé ou en verre.

- au moins un relief anti-rotation est prévu extérieurement sur le connecteur, afin d’empêcher une rotation relative autour de l’axe longitudinal entre la pièce formant frette et le connecteur.

- la partie radiale du connecteur une partie de transition entre la partie externe tubulaire d’une jupe extérieure radialement distale par rapport à la surface externe du récipient, et un manchon supérieur radialement proximal par rapport à la rapport à la surface externe du récipient.

- la partie externe tubulaire et le manchon supérieur s’étendent de façon coaxiale suivant des directions axiales respectives opposées depuis la portion radiale, parallèlement à l’axe longitudinal.

- le corps et le connecteur délimitent un compartiment de réception du récipient dont la hauteur est inférieure à la hauteur du récipient. - l’ouverture à l’extrémité supérieure axiale du récipient est obturée, dans une zone axialement espacée d’un bord supérieur du connecteur, par un ensemble de distribution formant un ensemble de dosage comprenant une pompe doseuse et une portion d’actionnement mobile pour permettre la distribution du produit contenu dans le récipient (qui est dans la position d’insertion), ce grâce à quoi le dispositif constitue un dispositif de conditionnement et distribution du produit.

Dans des options, le dispositif de conditionnement peut permettre une distribution en utilisant un ensemble de dosage qui, directement ou via un élément de bouchage rapportée, permet de fermer hermétiquement l’ouverture axiale du récipient intérieur. Ceci convient alors très bien aux diverses exigences de la pratique (notamment l’exigence d’étanchéité) et le connecteur est compatible avec des options d’habillage très différentes (possibilité de suspendre le récipient, de former un corps externe bombé vers l’extérieur, d’utiliser tout type de section externe (en carré ou rectangle, polygonale, ovale, circulaire...) tout en permettant un démontage qui n’affecte pas l’intégrité du circuit de distribution.

En cas de rechange de la partie à réservoir ou d’une cartouche incluant le récipient, au moins le corps externe, un capuchon et/ou un élément d’habillage supérieur peuvent être réutilisés, de préférence en réutilisant aussi le connecteur.

En cas de rechange pour une substitution de l’unité interne, les opérations sont aisées, ne nécessitant pas d’outil lorsque le récipient est retenu pas friction, vissage ou couplage similaire. On voit bien qu’aucune action de démontage n’interfère avec des pièces d’étanchéité de l’unité/cartouche interne.

Il est permis d’inclure le récipient intérieur dans une partie fonctionnelle du dispositif qui est entièrement interne (unité interne), sachant qu’il suffit de monter une tête de distribution, dont fait partie par exemple un ensemble de dosage, sur la partie à réservoir qui inclut essentiellement le récipient. Cette partie fonctionnelle, qui satisfait aux exigences d’étanchéité, en particulier dans le domaine cosmétique ou pharmaceutique avant et même après la première utilisation, peut être conçue séparément. La partie fonctionnelle peut ainsi être produite à un nombre d’exemplaires très important (de l’ordre de plusieurs millions par exemple), tout en étant intégrable dans un dispositif personnalisé (dans son format et dans le choix du matériau du corps) grâce à la possibilité de recouvrir le connecteur et le récipient respectivement par un élément d’habillage supérieur et un corps externe, et éventuellement en dimensionnant/adaptant le connecteur.

Par ailleurs, l’utilisateur à directement possibilité d’extraire la partie à réservoir ou toute unité interne/cartouche hors du corps puisque cette dernière peut se déplacer vers le haut, sans le moindre effet de retenue par le corps creux, seul le connecteur pouvant exercer un effet de retenue/blocage.

Dans certaines options, le retrait de l’unité interne peut impliquer seulement un coulissement longitudinal du récipient intérieur dans l’espace creux intérieur, le long la deuxième face interne du connecteur. Dans ce cas, la deuxième face interne peut présenter des reliefs effilés/ dont la largeur diminue en s’approchant d’un débouché supérieur du connecteur.

Dans certaines options, le retrait de l’unité interne peut impliquer aussi une rotation relative du récipient intérieur par rapport à la deuxième face interne du connecteur, par exemple lorsqu’il suffit de réaliser un dévissage pour extraire l’unité interne hors du corps. Dans ce cas également, l’unité interne est axialement mobile et se retire aisément du corps creux, sans outil ni opération délicate de désencliquetage.

Dans divers modes de réalisation du dispositif selon l’invention, une des dispositions suivantes ou une combinaison de plusieurs des dispositions suivantes peut être prévue :

- le corps, un élément d’habillage supérieur entourant le connecteur et optionnellement le capuchon confèrent au dispositif sa forme extérieure dans une configuration de stockage.

- le corps comporte une face supérieure plane, sans relief ni projection annulaire sur cette face supérieure.

- le corps externe en verre présente au moins une région de gorge ou une cavité latérale de réception d’un ergot interne inclus dans des moyens de fixation du connecteur (sur la deuxième face interne du connecteur), la région de gorge ou cavité latérale étant une cavité externe (débouchant radialement vers l’extérieur) délimitée axialement entre un ensemble de reliefs/nervures externes et un épaulement externe.

- lorsqu’il est prévu une cavité latérale, celle-ci s’étend de façon circonférentielle entre une zone de terminaison ou est formée une surface de butée ayant un bord radialement extérieur et un conduit d’accès à rétrécissement de section ; le conduit d’accès présente une entrée pour un ergot déplacé tangentiellement autour/le long de la gorge annulaire située entre un relief/nervure supérieur et l’épaulement.

- il existe dans la cavité latérale au moins un relief en saillie par rapport à une surface de fond de la cavité latérale, sachant qu’un relief constitue un cran dont la hauteur (mesurée depuis la surface de fond), est inférieure à une profondeur de la cavité mesurée depuis le bord radialement extérieur de la surface de butée délimitant ladite cavité (entre ce bord et la surface de fond).

- chacun des reliefs peut être conçu et agencé pour s’opposer au déverrouillage de la fixation amovible entre le connecteur et le corps.

- une configuration verrouillée est obtenue lorsque chaque ergot interne est placé dans une cavité latérale correspondante, en s’étendant de part et d’autre de la surface de butée de la cavité, au-delà du cran de la cavité ; cet agencement avec une gorge de profondeur discontinue, et des ergots relativement allongés, en utilisant au moins deux cavités latérales, sécurise la fixation et empêche une déconnexion accidentelle.

Selon une particularité, la première face interne du connecteur présente des premiers moyens de fixation qui coopèrent avec des seconds moyens de fixation directement formés dans la paroi en verre du corps . Par exemple, ces premiers et seconds moyens de fixation forment un système de connexion de type baïonnette. Cet agencement rend la fixation à la fois robuste est le déverrouillage aisé.

Typiquement, les premiers moyens de fixation sont formés sur une face interne du connecteur, de préférence sur la face interne d’une partie externe tubulaire ou jupe, dans une zone annulaire qui est située plus bas que (entièrement dessous) la portion radiale dans la configuration verrouillée du connecteur (dans laquelle ce dernier est solidaire du corps).

Optionnellement, le connecteur présente au moins deux ergots internes, intervenant pour réaliser la connexion de type baïonnette.

Le connecteur peut aussi présenter des fentes axiales, dans une même jupe extérieure de forme généralement tubulaire, appartenant audit connecteur. Les fentes axiales permettent d’obtenir un débattement axial dans la jupe, ce qui facilite les opérations de montage et démontage.

De telles fentes peuvent avantageusement être cachées par une pièce annulaire, par exemple une pièce formant frette, qui entoure la jupe extérieure ou même la totalité du connecteur.

Optionnellement, le connecteur peut présenter, dans la jupe extérieure :

- au moins une portion souple, de préférence sous la forme d’une portion à débattement radial vers l’extérieur, qui est de préférence amincie par rapport au reste du connecteur, sachant que tout ou partie des premiers moyens de fixation sont situés dans l’au moins une portion souple.

Lorsque le connecteur présente des fentes axiales, dans une même jupe extérieure de forme généralement tubulaire (jupe appartenant au connecteur), chacune des fentes est de préférence conçue pour séparer une portion souple de la jupe d’une portion adjacente de la jupe qui est plus rigide que ladite portion souple.

La pièce formant frette peut optionnellement être surmoulée sur le connecteur. On comprend que cette pièce peut, dans un état au repos des portions souples, s’étendre radialement à distance vers l’extérieur par rapport à chacune des portions souples. Eventuellement, la pièce formant frette présente un relief anti-rotation ou un collet intérieur ou tronçon similaire réduisant l’ouverture supérieure de la pièce, adapté pour venir en prise avec au moins un relief inclus dans la pièce constituant le connecteur. Plus généralement, on peut former un moyen de blocage d’une rotation relative entre le connecteur et la pièce auxiliaire ou élément supérieur similaire d’habillage.

Préférentiellement, l’ouverture supérieure du corps présente un diamètre qui est sensiblement proche d’un diamètre externe du récipient, par exemple sans excéder ce diamètre externe de plus de 2 mm. Ainsi on optimise le volume/la capacité du dispositif, en minimisant les volumes morts, le volume périphérique pouvant être réduit au minimum.

Selon un autre aspect, il est proposé un procédé d’assemblage pour obtenir le dispositif de conditionnement selon l’invention, en montant le récipient en verre dans le corps externe en verre à l’aide d’un connecteur prévu en tant que pièce d’insertion entre le corps externe et le récipient, le procédé comprenant les étapes consistant essentiellement à:

- accoupler le connecteur annulaire réalisé d’une seule pièce autour de la région périphérique de fixation du corps externe qui est formée sur une face circonférentielle externe pourvue d’au moins un relief ou profil d’ancrage, l’accouplement du connecteur étant réalisé en prolongeant par le haut le corps externe, de sorte qu’au moins la portion radiale du connecteur surmonte le corps, l’accouplement étant réalisé par une fixation de la première face interne d’une première portion du connecteur sur la région de fixation périphérique de fixation qui est prévue dans un col du corps, ce col permettant de délimiter l’ouverture axiale supérieure du corps externe ;

- monter une partie à réservoir, incluant le récipient en verre, dans le volume intérieur du corps externe au travers de l’ouverture axiale de ce corps et au travers d’un espace intérieur creux délimité par le connecteur ; et

- fixer de façon amovible la partie à réservoir en plaçant le récipient dans une position d’insertion du récipient, à l’issue du montage de la partie à réservoir, position d’insertion dans laquelle la deuxième face interne d’une deuxième portion du connecteur, tubulaire et distincte de la portion radiale, bloque en position le récipient par une pluralité de contacts radial directs contre une surface latérale externe du récipient.

Grâce à ce type d’assemblage, un blocage est permis par une seule pièce par des contacts directs contre deux zones de contact/fixation formées par des parois en verre, respectivement du corps externe et du récipient.

Selon un aspect, il est également proposé un kit pour le conditionnement et la distribution d’au moins un produit fluide, comprenant :

- ledit dispositif de conditionnement selon l’invention (avec un corps, une cartouche et un connecteur optionnellement surmonté d’un capuchon), le récipient faisant partie d’une première cartouche, remplie en un produit stocké dans le récipient ; et

- une deuxième cartouche remplie en un produit identique ou différent du produit contenu dans la première cartouche, la deuxième cartouche incluant un récipient identique au récipient de la première cartouche, sachant que le récipient de chaque cartouche est adapté pour occuper une même position d’insertion dans le corps externe du dispositif en étant maintenu dans cette position d’insertion par une fixation réalisée par la deuxième face interne du connecteur.

La cartouche peut avantageusement être une unité interne protégée par le corps et le connecteur (qui peut lui-même être recouvert par une frette ou autre élément d’habillage supérieur), et optionnellement par un capuchon. Une configuration de fixation récipient - connecteur peut être optionnellement verrouillée et être obtenue par utilisation de moyens de fixation amovible formés dans la deuxième face interne. La même pièce constituant le connecteur peut avantageusement intégrer, du même côté intérieur, un ou plusieurs organes internes à effet anti-rotation par rapport au corps et permet en outre de bloquer la position d’insertion du récipient.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortent de la description donnée ci-dessous, en référence aux dessins annexés, qui représentent, à titre d’exemples non limitatifs, des formes de réalisation et de mise en oeuvre de l’objet de l’invention. Sur ces dessins :

- La figure 1 est une vue en coupe axiale d’un dispositif conforme à l’invention, qui présente en particulier un corps externe en verre une partie à réservoir incluant un récipient en verre de stockage de produit dont une extrémité supérieure supporte un ensemble de dosage, et un connecteur permettant de fixer de façon amovible la partie à réservoir par un mouvement simple de translation suivant un axe longitudinal du dispositif ;

- La figure 2 est une vue de coupe longitudinale montrant plus en détail la position du connecteur dans le dispositif de conditionnement de la figure 1 ;

- La figure 3 illustre par une vue de coupe transversale un exemple de contacts connecteur

- récipient pour positionner le récipient de façon centrée dans le corps externe, en évitant tout contact radial entre des surfaces en verre en vis-à-vis ;

- La figure 4 est une vue en coupe longitudinale montrant plus en détail un type de fixation entre une face interne du connecteur et une région circonférentielle de l'extrémité supérieure du corps externe, cette fixation permettant de bloquer la position du connecteur qui, lui-même, peut supporter le récipient ;

- La figure 5 est une vue en perspective d'une pièce en matière plastique constituant le connecteur utilisé dans le dispositif de la figure 1 ;

- La figure 6 est une vue en perspective par le dessous du connecteur de la figure 5, permettant d'illustrer les deux faces internes du connecteur qui servent respectivement à bloquer le connecteur sur le corps externe en verre et à supporter le récipient interne en verre ;

- La figure 7 illustre le connecteur des figures 5 et 6 avec une coupe longitudinale permettant d’illustrer des particularités des faces internes de ce connecteur ;

- La figure 8 est une vue, avant montage, d'un dispositif de distribution et conditionnement de fluide conforme à l’invention ;

- La figure 9 illustre un déverrouillage du connecteur dans une variante de réalisation de l’invention, permettant de détacher et retirer de façon simple le connecteur puis d'extraire par coulissement l'unité interne ; - La figure 10 montre en perspective un exemple de pièce constituant ou appartenant au connecteur, incluant une jupe dans laquelle sont formées intérieurement des reliefs ou ergots de venue en prise contre les moyens complémentaires de fixation formés extérieurement dans la région périphérique en verre appartenant au corps externe ;

- La figure 11 est une vue en coupe axiale d'un dispositif conforme à l'invention, dans une variante ne nécessitant pas un retrait du capuchon pour distribuer le produit ;

- La figure 12 est une vue en perspective du dessus d'un dispositif de distribution et conditionnement de fluide, obtenu avec un élément d’habillage supérieur du genre illustré sur la figure 11.

DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION PREFERES DE L’INVENTION

Sur les différentes figures, les mêmes références numériques désignent des éléments analogues des différents exemples de réalisation représentés et décrits.

Tel que représenté sur les figures 1, 2 et 8, 9 et 11, le dispositif de conditionnement 1 comprend un corps 2, typiquement un corps de flacon, avec un fond 2a qui définit une base de support, un récipient 4 qui s’étend (pour l’essentiel ou en partie) à l’intérieur du corps 2 et permet de stocker le produit PF (cf. figure 11) typiquement liquide ou visqueux à distribuer, un connecteur 5 ou 5’ qui est ici réalisé d’une seule pièce et qui est monté sur un dessus du corps 2, et une tête de distribution 6. Un couvercle ou capuchon 16 peut être prévu pour protéger et typiquement cacher la tête de distribution 6.

Sur les figures, les axes respectifs X et X’ du contenant interne (récipient 4) et du contenant externe (corps 2) sont placés verticalement. Ces contenants sont distincts et peuvent donc être conçus séparément. Sur les figures, la direction haut, bas, est définie suivant la direction des axes longitudinaux, de sorte qu'une direction de la largeur du récipient 4 ou du corps 2 soit une direction radiale et qu’une direction de la hauteur du récipient 4 ou du corps 2 soit une direction longitudinale.

Comme visible sur la figure 1 , les parties latérales extérieures 1b et 1c du dispositif 1 présentent une continuité de géométrie, et de section (dimensions sensiblement identiques) dans la zone entourant le récipient 4 et la tête 6 de distribution. Le capuchon 16 forme typiquement une partie latérale extérieure complémentaire 1a qui prolonge aussi ces parties extérieures 1b et 1c, avec une continuité de géométrie et de section. La partie extérieure 1c est ici formée par le corps 2 en verre, de façon à ce que le dispositif 1 soit du type à paroi extérieure en verre. Le récipient 4 est également une pièce en verre, de préférence en verre étiré pour présenter une paroi peu épaisse et typiquement transparente. L’épaisseur e4 du récipient 4 est par exemple inférieure ou égale à 1 ,5 mm, de préférence inférieure ou égale à 1 mm.

Comme visible sur les figures 1 et 12 notamment, la tête de distribution 6 peut être d’un genre connu en soi, par exemple incluant un organe de diffusion 14 intégré latéralement dans l’organe poussoir 10 ou 110 de la tête de distribution. Un tube plongeur T peut s’étendre intérieurement dans le récipient 4 pour puiser le produit PF au plus près du fond 4a et l’amener vers une chambre de dosage interne à un corps de pompe. L’ensemble ou tête de distribution 6 peut permettre de distribuer des doses, par exemple en incluant un ensemble de dosage du type ayant la chambre de dosage prévue entre le tube T et une sortie inclue dans l’organe de diffusion 14.

On peut prévoir ici que la partie latérale extérieure 1b qui prolonge directement la partie 1c soit formée par une face latérale inférieure F8 d'un élément supérieur d’habillage 8, 108. Dans la forme de réalisation des figures 1-2 ou de la figure 9, cet élément 8 peut optionnellement former un support du capuchon 16. Un tel élément 8 permet de recouvrir latéralement le connecteur 5, 5’ ainsi qu’une partie stationnaire 6a de la tête de distribution 6 et l’extrémité supérieure 4d du récipient 4.

L’élément d’habillage supérieur 8 est éventuellement prévu avec un ou plusieurs organes de fixation (non montrés) du capuchon 16, prévus de préférence sur un manchon 18 radialement en retrait par rapport à une jupe J8 de cet élément 8. La fixation du capuchon 16 peut résulter aussi d’une correspondance de forme et/ou de dimension, par exemple avec un simple effet de friction. La jupe J8, de forme tubulaire, définit la partie 1b intermédiaire, visible de l’extérieur entre la paroi latérale tubulaire 2b du corps 2 et le capuchon 16. Avec le capuchon 16 fermé, ce manchon 18 n’est pas visible car il est plus étroit que la partie externe tubulaire ou jupe J8 délimitant la partie 1b, et logé dans un volume interne du capuchon 16.

Dans la forme de réalisation des figures 11 et 12, l’élément d’habillage supérieur 108 peut optionnellement permettre de supprimer le capuchon 16 de type amovible. Un tel élément 108 permet de recouvrir alors latéralement le connecteur 5, 5’, l’extrémité supérieure 4d du récipient 4 et la totalité de la tête de distribution 6. Dans cette option, la partie mobile de la tête de distribution 6 inclut ou est actionnée par un organe poussoir 110 fonctionnant de façon similaire à l’organe poussoir 10 conventionnel montré sur la figure 1. Ici, l’organe poussoir 110 est apte à coulisser intérieurement le long de la paroi externe de l’élément d’habillage supérieur 108.

Comme montré sur la figure 12, l’organe de diffusion 14 forme une saillie anti rotation au travers d’une fente 130 pour empêcher toute rotation relative entre l’élément supérieur d’habillage 108 et l’organe poussoir 110.

On comprend que le récipient 4 et la tête de distribution 6 forment un tout fonctionnel, utilisable en tant que cartouche remplaçable 25, 25’. Ce type de cartouche 25, 25’ constitue ici une unité interne, en ne formant aucune des faces latérales externes du dispositif 1. La cartouche 25, 25’ est aussi placée typiquement entre le fond 2a du corps 2 et un dessus du capuchon 16.

Comme illustré sur la figure 9, on comprend que le dispositif 1, dans un état fonctionnel permettant une distribution, présente une paroi latérale externe SW. Ici cette paroi latérale SW est constituée par une partie externe tubulaire qui entoure le connecteur 5, 5’ et par la face latérale externe du corps 2. Cette paroi latérale externe SW s’étend, autour de l’axe longitudinal X’ du corps 2, depuis l’extrémité inférieure du corps 2 jusqu’à un épaulement E8 ou autre bord supérieur formé dans l’élément supérieur d’habillage 8, 108.

On comprend que le corps 2, l’élément supérieur 108 et optionnellement l’organe poussoir 110 peuvent être réutilisés avec une nouvelle cartouche 25, 25’, après des opérations de démontage/montage (le principe illustré sur le schéma de la figure 9 pouvant être applicable).

En référence aux figures 1 et 2, le récipient 4 présente une largeur, un diamètre externe D4 ou autre dimension externe caractéristique de l’encombrement en largeur, qui permet l’insertion au moins en partie de ce récipient 4 dans le volume V du corps 2. L’extrémité supérieure 200 du corps 2 présente un bord supérieur annulaire 2r pouvant servir de face de butée/support du connecteur 5, 5’, ce bord 2r étant en contact axial ou directement en vis-à-vis d’une portion radiale 5r du connecteur 5, 5’. Plus généralement, l’extrémité supérieure 200 et le connecteur 5, 5 peuvent être fixées l’un à l’autre, par exemple en utilisant une première face interne F1 du connecteur 5, 5’. Le connecteur 5, 5’ peut permettre de centrer le récipient 4 en maintenant ce récipient de façon solidaire du corps 2, avec un espacement radial e45 entre le corps 2 et le récipient 4 qui ne dépasse pas 2 mm, et qui de préférence ne dépasse pas l’épaisseur moyenne du récipient 4.

La face interne F1 peut être prévue dans une jupe externe 15 du connecteur ou dans au moins une portion périphérique similaire du connecteur 5, 5’, qui est recouverte extérieurement par la paroi latérale externe SW ou par une paroi d’un capuchon 16 dans un état assemblé du dispositif 1. De préférence, la paroi latérale externe SW est hétérogène, avec par exemple un autre matériau rigide constituant l’élément supérieur d’habillage, par exemple sous la forme d’un métal, plastique ou autre matériau différent du verre.

Exemples non limitatifs de géométrie du récipient en verre contenant le produit et exemples de produit

En référence à la figure 1 et aux figures 8 et 11 , il est prévu de former un réservoir de produit en une seule pièce en verre, qui est constitué par le récipient 4 en matériau rigide inerte minéral. Le récipient 4 peut être transparent ou opaque dans certaines options. Le verre du récipient 4 est bien adapté pour former un matériau chimiquement inerte (sans revêtement ou laquage intérieur), permettant un contact compatible avec une longue conservation d’un produit PF versé/déposé dans le volume interne V4 du récipient 4. Le volume de réception (correspondant à une cavité ici unique) du récipient peut être adapté pour stocker le produit, cosmétique, pharmaceutique ou autre produit qui est typiquement fluide, semi-fluide ou pâteux, à l’intérieur du corps externe 2 (au moins à l’état à l’endroit, dressé verticalement du dispositif 1). Le récipient 4 est une pièce monobloc en verre, typiquement en verre étiré, généralement appelée flacon ou flaconnette. Le récipient 4 comporte un fond 4a et une paroi tubulaire 4b qui s’étend longitudinalement autour d’un axe central X, entre ce fond 4a et une extrémité supérieure 4d qui définit une ouverture O du récipient 4. Cette ouverture O est ici une ouverture de remplissage en produit fluide PF. Dans certaines options, un remplissage peut être permis via le fond 4a, par exemple par l’intermédiaire d’une valve située dans le fond 4a. La paroi formant le fond 4a est par exemple du type sensiblement plane ou prévue avec un arrondi ou dôme (pour former un fond bombé vers le bas ou vers le haut).

En référence aux figures 1 et 8, le récipient 4 peut ici présenter une collerette ou bride 40 prévue sur le dessus d’un col 4c. Afin d’optimiser la contenance du récipient, la section du récipient peut être constante, par exemple cylindrique, depuis le fond 4a jusqu’à une portion externe du récipient 4 se trouvant en dehors du volume intérieur V du corps 2. La chambre de dosage de la tête 6 peut optionnellement s’étendre dans le volume interne V4 du récipient, par exemple dans une zone axiale située entièrement au-dessus du bord supérieur 2r du corps 2 et en dessous du niveau de l’ouverture O.

Le récipient 4 forme la partie à réservoir R de la cartouche 25, recouverte et protégée par le corps 2 et le connecteur 5, 5’ éventuellement complété d’une frette/élément d’habillage supérieur 8, 108, seule la partie actionnable de la tête de distribution étant une partie extérieure non protégée / directement visible (dans un état sans capuchon 16) du dispositif 1 de conditionnement et de distribution.

Lorsque le corps 2 est transparent, le récipient 4 peut être vu. Dans ce cas, le récipient 4 peut présenter par exemple une forme cylindrique. Le niveau de remplissage est visible pendant toute la durée d’utilisation du dispositif 1.

Il est préférentiellement prévu de remplir le récipient 4 en produit PF avant de constituer/assembler la cartouche 25, 25’, et avant de faire coulisser le récipient 4 dans le corps 2. On comprend qu’après le remplissage, on peut monter la tête 6 dans un état préassemblé, avec l’élément de bouchage S (qui définit le bas de cette tête 6) en position d’obturation partielle ou non étanche, à l’opposé d’une partie d’actionnement 10 de l’ensemble/tête de distribution 6. Une étape de finalisation, par exemple par sertissage, peut permettre d’obtenir la cartouche 25, 25’. La forme circulaire pour le récipient 4 est ici particulièrement bien adaptée pour permettre au récipient 4 d’être prolongé axialement par une tête dont l’ensemble de dosage inclut une pompe doseuse 7 s’insérant pour partie à l’intérieur du volume V, le long de l’axe longitudinal X.

Exemples non limitatifs de structure du corps en verre

Le verre utilisé pour former le corps externe 2 est de préférence obtenu à partir de silice et typiquement transparent ou translucide. Le verre du récipient 4 et celui du corps externe 2 peuvent être identiques ou différents.

En référence aux figure 1 et 4, le corps 2 présente une paroi latérale tubulaire 2b qui s’étend de façon longitudinale autour d’un axe central X’, qui peut être confondu avec l’axe longitudinal X du récipient 4. La paroi latérale tubulaire 2b est cylindrique dans l’option des figuresl et 4 mais peut être de section carrée comme dans l’option de la figure 8. Plus généralement la paroi tubulaire 2b peut présenter une quelconque géométrie, en particulier tout type de géométrie avec une circonférence adaptée à la préhension et qui dépasse la circonférence maximale du récipient 4, de façon à éviter tout contact radial entre le récipient 4 et la paroi latérale 2b.

Dans certaines options, la paroi latérale 2b a une section transversale dont le profil est sensiblement constant depuis l’extrémité inférieure jusqu’au bord supérieur annulaire. Alternativement, la paroi latérale 2b peut optionnellement présenter une section transversale dont le profil évolue longitudinalement dans le sens d’un agrandissement progressif de la section transversale, en s’éloignant du connecteur vers le bas. Au moins un bombement ou renflement peut aussi être prévu dans la paroi latérale 2b.

Le corps 2 forme un corps externe du dispositif 1. Ce corps 2 présente une paroi latérale 2b qui peut s’étendre avec une continuité de section depuis le fond 2a jusqu’à un épaulement E2 sur lequel se raccorde un col 2c délimitant l’ouverture axiale 2d. Ce col 2c peut présenter une section circulaire avec un diamètre interne légèrement supérieur à un diamètre externe d’une partie d’insertion du récipient 4. Le fond 2a peut présenter des pieds ou tout type de portion d’appui sur un support horizontal, optionnellement annulaire, ce qui permet au dispositif de se tenir droit par lui-même.

L’épaisseur de la paroi latérale du corps 2 est typiquement supérieure, de préférence au moins double, de l’épaisseur e4 de la paroi en verre du récipient 4. La paroi de fond du corps 2 peut-être plus épaisse que la paroi latérale 4b du récipient 4. Par exemple, l’épaisseur e de la paroi latérale 2b peut être de l’ordre de 2 mm, tandis que la paroi latérale 4b et ici, également la paroi de fond 4a, ont une épaisseur d’environ 1 mm.

En référence à la figure 8, la hauteur H2 du corps externe 2, essentiellement définie par la paroi latérale 2b et le col 2c, est ici inférieure à la hauteur totale H4 du récipient 4. Autrement dit, que le récipient 4 soit ou non en appui axial contre l’intérieur de la paroi de fond 2a, il présente dans tous les cas une extrémité supérieure 4d qui fait saillie vers le haut au-delà de l'ouverture axiale supérieure 2d du corps externe 2.

En référence aux figures 1 et 4, le col 2c peut être avantageusement de faible extension axiale L20. Une extension axiale relativement faible permet de réduire la zone de recouvrement entre le corps 2 et le connecteur 5, 5’, et ainsi minimiser la matière plastique requise dans la conception du connecteur 5, 5’, en particulier en réduisant la longueur d’une jupe 15 de ce connecteur, visible sur la figure 5 et en réduisant le cas échéant l'extension d’une pièce formant frette ou élément d’habillage supérieur 8, 108. A titre d'exemple non limitatif, le col 2c présente une hauteur totale ou extension axiale L20, mesurée depuis l'épaulement E2, inférieure ou égale à 15 mm.

Par ailleurs, le col 2c ou autre type d’extrémité 200 similaire peut inclure une face circonférentielle externe pourvue d’un ou plusieurs reliefs pour définir une région périphérique de fixation RF, sur laquelle le connecteur 5, 5’ peut s’engager. Dans certaines variantes de réalisation, la région périphérique de fixation RF peut correspondre à un profil d’ancrage, par exemple un profil longitudinal à rétrécissement de section vers le bas jusqu’à un épaulement E2 du corps 2.

Comme illustré sur les figures 1 et 8-9 notamment, le récipient 4 peut être centré par rapport à la paroi latérale 2b du corps 2. De plus, il est éventuellement prévu une correspondance de taille et de forme entre le récipient 4 et le col 2c formé à l’extrémité supérieure du corps 2, éventuellement en choisissant le diamètre externe D4 du récipient 4 quasi identique (par exemple identique ou très légèrement inférieur) au diamètre D’ de l’ouverture 2d, définie ici au niveau du bord supérieur 2r au-dessus du col 2c. Le connecteur 5, 5’ de maintien du récipient 4 peut venir se poser axialement contre la face supérieure du bord 2c, par sa portion radiale 5r qui fait la transition entre deux parties tubulaires parallèles du connecteur, qui seront décrites plus en détail par la suite.

Dans une variante, tout relief annulaire radialement saillant ou tout agencement à saillies radiales, formé sur une périphérie du récipient 4 ou autre composant de la cartouche 25, 25’, peut convenir pour former un bord ou rebord de contact contre le connecteur 5, 5’, afin d’arrêter la course de coulissement du récipient 4, lors du montage du récipient 4 dans le corps 2.

Exemples non limitatifs de réalisation du connecteur et de montage du connecteur sur le corps externe

En référence aux figures 4 à 7 et 9-10, le connecteur 5, 5’ est annulaire et délimite, par une seule pièce en matière plastique, un espace intérieur creux 7. Ce connecteur 5, 5’ peut présenter, de bas en haut :

- une partie externe tubulaire ou jupe externe 15 prévue pour entourer la région de fixation périphérique RF, la jupe 15 ayant un bord inférieur B5 délimitant un bord libre inférieur du connecteur 5, 5’ qui ne s’étend pas plus bas qu’un épaulement E2 du connecteur 5, 5’ (ce qui permet de laisser la paroi 2b du corps 2 apparente, non recouverte par le connecteur 5, 5’) ;

- une portion radiale 5r qui s’étend de façon annulaire autour d’un conduit de passage avec retenue du récipient 4, en faisant la transition entre la jupe externe 15 et un manchon supérieur du connecteur 5, 5’ ; et

- le manchon supérieur plus étroit.

Dans les exemples illustrés, le connecteur 5, 5’ intègre ainsi une première portion tubulaire 5a ou 150 et une deuxième portion tubulaire 5b dont l’une (portion 5a, 150) permet de recouvrir directement la paroi en verre du corps 2 incluant la région de fixation RF, et l’autre (portion 5b) permet de recouvrir directement une partie annulaire de la surface externe S4 du récipient 4, afin de retenir ce dernier par une zone de contact axialement décalée vers le haut par rapport au corps externe 2. Avec cette zone de contact obtenue plus haut, on évite d’augmenter l’espacement ou écartement e45 entre l’extrémité supérieure de 100 corps 2 et la surfaces S4 (ici une surface cylindrique).

Des modes de réalisation d’un connecteur 5 vont à présent être présentés, en liaison avec les figures 2 à 8.

Le connecteur 5 a une configuration permettant de définir deux faces internes étagées, séparées l’une de l’autre par la portion radiale 5r :

- une première face interne F1 qui peut s’étendre entièrement sous la portion radiale 5r et pourvue de reliefs 11, 12 en saillie ou en creux formant des moyens de fixation complémentaires de la région périphérique de fixation RF, typiquement sans possibilité de rotation relative entre le connecteur 5 et le corps externe 2 ;

- une deuxième face interne F2 qui peut s’étendre entièrement au-dessus de la portion radiale 5r et pourvue de reliefs R5 en saillie ou en creux formant des moyens de retenue du récipient 4, ici par contact de friction avec la surface extérieure S4 du récipient 4.

En référence aux figures 4, 5, 6 et 7, la pièce formant le connecteur 5 peut résulter d’un moulage en matière plastique injectée. Il est permis, sans risque de fissurage, de former le connecteur 5 avec des matières thermoplastiques, comme par exemple :

- le copolyester PCTA (éventuellement bio-sourcé, cette matière étant en outre non sujette au fissurage de type « stress cracking »), un polyester de type PET (recyclé ou non),

- PC ou PK (polycarbonate et polyacétone, éventuellement de type bio-sourcé),

- du polypropylène, typiquement de type PPR - éventuellement transparent - voire du polyéthylène.

De telles matières sont plus aisément recyclables que des polymères thermoducissables. Le PCTA peut être préféré pour sa rigidité un peu plus importante que le polypropylène, ce qui peut être un avantage pour garantir la bonne tenue de l’assemblage (même en cas de renversement du dispositif avec l’ouverture orientée vers le bas).

Comme bien visibles sur les figures 6 et 7 en particulier, la relative rigidité ou semi- rigidité du matériau plastique constitutif du connecteur 5 n’empêche pas de former des parties localement plus souples, par exemple en amincissant la paroi afin de réduire l’épaisseur de matière et/ou en procurant un effet charnière de parties en formes de languettes ou pattes 15b élastiquement déformables, qui sont délimitées entre deux fentes f 1 , f2 ou creusements analogues. Dans l’exemple illustré sur les figures 4 à 7, la première portion 5a tubulaire formant intérieurement la première face interne F1 est pourvue d’au moins une portion souple SP élastiquement déformable, de préférence deux portions souples SP diamétralement opposées. Chacune de ces portions souples SP forme une patte 15b délimitée par des fentes, ici deux fente f1 , f2 longitudinales placées dans un même secteur angulaire qui ne dépasse pas 50 ou 70°. On peut avoir les deux fentes f 1 , f2 décalées angulairement l’une de l’autre d’un angle compris entre 20° et 60°, de préférence entre 25° et 50°. Lorsque la portion 5a forme une jupe 15 directement raccordée à la portion radiale 5r, les fentes f 1 , f2 peuvent présenter une hauteur au moins égale à 75 ou 80% de la hauteur de la jupe 15.

Typiquement, dans cet exemple comme dans le type de variante illustré sur les figures 9-10, il est prévu dans la première portion tubulaire 5a ou 150 des portions SP élastiquement déformables qui sont délimitées chacune entre deux fentes f 1 , f2 et qui portent des ergots internes 11 ou R1 qui seront décrits plus loin. Le matériau de la jupe externe 15 est choisi moins souple qu’un élastomère, ce qui permet de former dans la jupe 15 des portions complémentaires 15a en arc de cercle (vue en coupe transversale) relativement rigides et ainsi peu déformables par débattement radial. Les portions ou pattes 15b élastiquement déformables peuvent s’écarter radialement vers l’extérieur lors de l’engagement contre des reliefs complémentaires directement formés par le verre du col 2c du corps externe 2.

Plus généralement, on peut former des parties souples SP par un amincissement de la jupe 15 et/ou par une délimitation entre deux fentes f 1 , f2. Cela permet d’obtenir un débattement radial, en particulier vers l’extérieur, de ces parties souples SP, lors du montage sur des zones de fixation du corps 2 qui est plus rigide que le connecteur 5 ; 5’, et bien plus rigide que les parties souples SP. Dans les exemples illustrés, chaque portion souple a une réduction d’épaisseur d’au moins 0,2 mm, de préférence d’au moins 0,3 ou 0,4 mm, représentant typiquement une réduction d’au moins 30% de l’épaisseur lorsqu’on compare l’épaisseur moyenne des parties 15a et des parties/pattes 15b.

Dans certaines options, ce type de fentes f1 , f2 peut correspondre à une paire de zones de creusement ou tronçons de fente qui se prolongent et/ou se rejoignent, ces zones se situant par exemple au sein d’une même entaille (par exemple entaille en « U » inversé ou non, ou « V »).

La pièce formant frette frette/élément d’habillage supérieur 8, 108 peut recouvrir la jupe 15 en se fixant à celle-ci de façon à être solidaire en rotation, autour de l’axe longitudinal X, du connecteur 5, 5’. En référence aux figures 9 et 10, la portion radiale 5r annulaire de la pièce constitutive du connecteur 5, 5’ peut être pourvu d’un relief R70 qui traverse localement une ouverture ou entaille E70 de la portion radiale annulaire correspondante de l’élément 8, 108. On comprend que le connecteur 5, 5’, lorsqu’il est entourée par une pièce formant frette 8 ou 108, peut présenter au moins un relief anti-rotation R70 adapté pour buter sur un stoppeur/bord de prise complémentaire (ici bord d’une entaille E70), afin d’empêcher une rotation relative autour de l’axe longitudinal X entre la pièce formant frette 8 ; 108 et le connecteur 5, 5’.

La partie supérieure 5b du connecteur 5, 5’ peut être protégée/cachée par le manchon formant la face F8’ supérieure de l’élément 8, 108. Dans les formes de réalisation utilisant un capuchon 146, une telle face F8’ peut être espacée du capuchon 16 comme visible sur la figure 3 ou peut alternativement présenter une portion latérale de fixation par friction ou tout moyen adapté de fixation du capuchon 16.

Dans l’exemple non limitatif des figures 2 à 4, le connecteur 5 est bloqué axialement en position sur le col 2c, par exemple après un encliquetage, un vissage ou une fixation de type baïonnette sur la région de fixation RF qui est dépourvue de partie souple. Ici, la présence des portions souples SP permet de réaliser localement un écartement radial vers l’extérieur de la partie 5a, formée ici sous la forme d’une jupe 15 axialement raccordée à la portion radiale 5r du connecteur 5. La jupe 15 recouvre typiquement entièrement le col 2c, de façon latérale, tandis que la portion radiale 5r recouvre axialement le bord 2r qui s’étend autour de l’ouverture axiale 2d du corps 2.

En référence à la figure 3 et à la figure 5, on peut voir que la portion radiale 5r et/ou une zone de jonction entre cette portion radiale 5r et l’une des parties tubulaires 5a ou 5b présente plusieurs évidements ou entailles 5e, formant par exemple des ouvertures traversantes. De telles entailles 5e facilitent l’obtention d’un léger effet de charnière, ici pour permettre un degré de liberté par déplacement radial vers l’extérieur : de portions amincies N5 formant des évidements externes longitudinaux sur la partie 5b (dans ce cas les entailles 5e sont adjacentes à la partie 5b) et qui portent des reliefs R5 de retenue du récipient 4 ; et/ou de portions souple SP ou portions similaires de la partie tubulaire inférieure 5a incluant des organes 11 , 12 venant s’engager sur la région de fixation RF.

Autrement dit, on peut tirer parti d’entailles 5e de ce type pour rendre l’une au moins des faces internes F1 et F2 plus apte à se conformer aux reliefs rigides d’ancrage formés sur la face circonférentielle du corps 2 recouverte par la partie 5a tubulaire. Dans les exemples illustré, c’est la deuxième face interne F2 qui bénéficie du surplus de souplesse permis par les entailles 5e, sachant que les reliefs saillants R5 sont en outre entièrement formés dans des régions ou panneaux de la partie 5b qui sont amincis.

En référence à la figure 7, la première face interne F1 est pourvue de moyens de fixation 11, 12 répartis sur sa circonférence et éventuellement aussi distribués suivant la direction axiale. Tandis que les reliefs 11 saillants vers l’intérieur sont ici prévus dans au moins deux portions souples SP sous formes de pattes 15b, des reliefs 12 plus proches de la portion radiale 5r peuvent être prévus dans les autres parties 15a complémentaires et/ou dans une région de la face interne F1 interposée axialement entre les pattes 15b et la portion radiale 5r. Ici, on prévoit des ergots, pions ou organes similaires 12 de blocage en rotation, placés chacun dans une position adjacente aux fentes f 1 , f2 sans appartenir aux portions souples SP. Ils sont ici au nombre de quatre en formant deux paires d’organes de blocage 12.

Les organes de blocage 12 peuvent ici avoir la fois un rôle de butée axiale s’opposant à un enfoncement vers le bas de la portion radiale 5r mais aussi un rôle de verrouillage en rotation, en fonctionnant par paire pour bloquer sur deux côtés chacun des deux crans 22. Pour cela, on choisit une longueur L22 de cran 22 (mesurée transversalement, c’est-à-dire horizontalement, suivant la direction circonférentielle de l’extrémité 200) qui est sensiblement égale à l’espacement sur la face interne F1 entre deux organes 22 saillants vers l’intérieur d’une même paire PP. Optionnellement, on prévoit deux crans 22 occupant moins de 150° ou moins de 40% de la circonférence de la région périphérique de fixation RF.

La retenue axiale pour éviter le retrait du connecteur 5 (remontée du connecteur 5 par rapport au corps 2) peut être par exemple réalisée par les reliefs 11 prévus dans les portions souples SP de la jupe 15 ou pattes élastiquement déformables similaires 15b, par engagement sous une nervure 21 ou rebord analogue de la région de fixation RF. A titre d’exemple non limitatif, la dimension radiale des reliefs en verre 21, 22 réalisés dans la région périphérique de fixation RF peut être supérieure à 0,2 mm et inférieure ou égale à 0,5 mm.

En référence aux figures 7 et 8, on voir ainsi que certains des organes saillants/reliefs 11, 12 prévus dans la face interne F1 du connecteur 5 peuvent s’engager dans au moins une gorge annulaire de retenue GR2 formée extérieurement dans l’extrémité supérieure 200 du corps 2, afin de retenir axialement le connecteur 5. Par exemple, des reliefs 11 formant des bords de prise, légèrement mobiles par débattement radial des parties souples SP peuvent surmonter une nervure 21 annulaire de la région de fixation RF et s’étendre au moins pour partie dans la gorge GR2 délimitée entre l’épaulement E2 du corps et la nervure 21 , en réalisant par exemple un encliquetage.

Toujours en référence aux figures 7 et 8, les organes 12 de blocage/verrouillage en rotation peuvent descendre au niveau de et éventuellement au-delà du groupe d’au moins deux crans 22 formés de façon proximale par rapport au bord libre 2r de l’extrémité 200 et ainsi réaliser une action de verrouillage en rotation. Une indexation en rotation et/ou un indicateur de positionnement peuvent être prévus pour l’opération de montage du connecteur 5, ce qui permet d’éviter tout mouvement de rotation pendant l’insertion du col 2 dans le logement intérieur délimité par la jupe 15 ou partie basse 5b similaire du connecteur 5. Plus généralement, dans des options n’utilisant pas de rotation pour le montage du connecteur 5, il peut être intéressant de disposer d’au moins une nervure 21 dans la région périphérique de fixation RF, permettant un clipsage ou retenue axiale analogue de la partie basse 5a du connecteur 5. Avec ce genre de nervure 21, la première face interne F1 du connecteur 5 est typiquement pourvue de projections ou reliefs saillants vers l’intérieur 11 , 12, qui sont répartis au-dessus et en dessous d’une région de gorge RG prévue dans la première face interne F1 pour recevoir la nervure 21 annulaire ou tout type de relief saillant complémentaire similaire prévu dans la région périphérique de fixation RF.

Dans des options, la gorge GR2 peut être située sous une autre gorge GR1 plus proche du bord 2r. La gorge GR1 est ici délimitée axialement entre les crans 22 et la nervure 21, typiquement une nervure annulaire continue ici, et s’étend plus près du bord libre 2r que ne le fait la gorge GR2. La gorge GR1 peut optionnellement ne contenir aucun relief complémentaire de la face interne F1 (hormis éventuellement le bas des organes 12, dans des régions décalées par rapport aux crans 22), la portion souple SP pouvant ne présenter qu’un unique relief interne 11 distal de la portion radiale 5r et prévu pour s’engager sélectivement dans la gorge GR2.

Sur sa face extérieure, la portion souple SP peut présenter aussi un ou plusieurs reliefs 13 saillants vers l’extérieur qui peuvent éventuellement permettre, dans un état recouvert par la frette ou élément 8, 108 d’habillage, de limiter le débattement radial maximum de la portion souple SP et/ou s’opposer à des déformations locales de la frette 8, 108 en cas d’appui dans une zone de recouvrement des portions souples SP.

En référence aux figures 2 à 4, après le montage du connecteur 5 sur le col 2c et le recouvrement par la pièce/élément 8, 108, le connecteur 5 est typiquement solidaire axialement du corps externe 2 en verre. La pièce 8, 108 peut participer à rigidifier la connexion dans certaines formes de réalisation, par exemple en s’opposant à une déformation des portions souples facilitant la montée axiale et donc le démontage du connecteur. Généralement, chaque portion souple SP s’engage par effet de rappel élastique radialement vers l’intérieur dans la région périphérique de fixation RF, ici dans la gorge GR2.

Bien entendu, le montage permis avec l’exemple des figures 1 à 8 n’est pas limitatif. En effet, les figures 9 et 10 illustrent le cas d’un connecteur 5’ adapté pour être couplé par rotation sur le col 2c du corps, avec une fixation de type baïonnette. Un vissage peut alternativement être utilisé, lorsque des filets sont formés sur la région périphérique de fixation RF. De préférence, on peut conserver une partie basse 150 du connecteur 5’ qui présente un certain débattement radial en formant des fentes pour délimiter des portions souples et/ou en amincissant ces portions dans lesquelles sont formées les reliefs venant en prise dans la région de fixation RF. Montage du récipient interne dans sa position d’insertion

Dans des modes de réalisation, le récipient 4 est libre de tourner autour de l’axe longitudinal X du récipient pendant son insertion dans le volume V du corps 2 jusqu’à atteindre la position d’insertion. Ce type d’agencement permet un montage aisé, sans besoin de vérifier une quelconque exactitude dans le positionnement angulaire de la cartouche 25, 25’.

En référence à la figure 4, le connecteur 5 peut présenter sur sa deuxième face interne F2 au moins trois projections, bossages ou reliefs R5 analogues saillants vers l’intérieur, qui permettent de réaliser au moins trois zones de contact radial direct contre une surface externe annulaire S4 du récipient 4. Ceci permet une fixation par friction, qui peut être une fixation amovible de la partie à réservoir R. La cartouche 25, 25’ dans son ensemble peut être maintenue de la sorte solidaire du connecteur 5, 5’. Dans des variantes, la deuxième face interne F2 permet essentiellement un centrage, une connexion amovible de la cartouche pouvant éventuellement être réalisée ailleurs, par fixation en périphérique de la partie stationnaire 6a de la tête de distribution 6, en accouplant/vissant une interface de fixation présente sur l’élément 8, 108 d’habillage supérieure avec un organe de fixation complémentaire inclus dans la partie stationnaire 6a.

Les reliefs R5 peuvent présenter une forme de godron ou peuvent être allongés verticalement, avec typiquement une réduction progressive de largeur en s’approchant d’un bord supérieure RB5 du connecteur 5. Un nombre supérieur ou égal à quatre reliefs R5 espacés peut être préféré. Plus généralement, la deuxième face interne F2 inclut tout type de projections ou reliefs saillants de contact, par exemple contact radial, séparés et répartis sur une région annulaire circonférentielle de la deuxième face interne F2, afin de centrer le récipient 4.

En référence aux figures 2 à 6, les reliefs saillants R5 présentent une longueur/hauteur supérieure à 6 mm pour répartir le contact radial sur une portion étendue de la surface S4 du récipient 4. Les reliefs R5 montrés sur la figure 7 délimitent entre eux un cercle virtuel CV perpendiculaire à l’axe longitudinal X du récipient 4 et qui a un centre par lequel passe l’axe longitudinal X du récipient 4. Bien qu’on montre une réalisation avec des reliefs 5 tous prévus sur une portion amincie N5 de la partie tubulaire 5b et ayant chacun la même extension radiale en saillie vers l’intérieur, on peut prévoir un premier groupe de reliefs plus saillants formés sur ce genre de portion amincie N5 et un deuxième group de reliefs un peu moins saillant et formés dans une portion non amincie de la partie 5b. Plus généralement, différentes zones de contact peuvent convenir pour maintenir la position d’insertion du récipient 4 en l’espaçant latéralement de la face intérieure en vis-à- vis du corps 2.

Le récipient 4 a de préférence une surface externe annulaire S4 de section circulaire au moins dans une portion de surface en contact avec les reliefs saillants R5, dans la position d’insertion.

Dans des variantes, le récipient 4 peut être placé longitudinalement dans sa position d’insertion puis, ensuite, des portions de serrage formées dans le connecteur sont actionnées, par exemple par pression ou actionnement de languettes d’activation, avant de verrouiller l’état de ces languettes par le recouvrement du connecteur par la frette ou élément analogue 8, 108 d’habillage supérieur. Un tel serrage avec déformation de la deuxième face interne F2 peut aussi être obtenu par une action de serrage de l’élément 8, 108 qui vient latéralement s’appuyer (par l’extérieur) contre la portion supérieure 5b du connecteur.

Dans une certaine variante, la deuxième face interne F2 présente un moyen d’indexation en rotation par rapport au récipient 4, de sorte que la cartouche 25, 25’, unité interne ou plus généralement toute partie à réservoir R comprenant le récipient 4 est bloquée en rotation dans un état complètement inséré du récipient (état pour lequel le récipient 4 est typiquement en appui axial contre une surface de butée du corps 2 qui est perpendiculaire à l’axe longitudinal X, cette surface de butée pouvant être le fond 2a).

Le moyen d’indexation en rotation peut coopérer avec un relief de guidage prévu sur la surface extérieure du récipient 4, de sorte à former un moyen détrompeur (éventuellement avec un repérage visible au moment de l’assemblage entre unité interne et le connecteur). Cela peut éviter de perdre la corrélation entre le corps externe 2 et/ou le connecteur, et le contenu ou le type de cartouche à utiliser. Cela peut aussi faciliter la détection, le cas échéant, d’une contrefaçon. A titre d’exemple non limitatif, la face interne F2 peut présenter des rampes sur lesquelles peuvent glisser des reliefs ponctuels ou godrons (reliefs de guidage) formés sur le récipient 4, en descendant jusqu’à une position finale de verrouillage. Le relief de guidage peut être bloqué en rotation entre deux terminaisons basses réparties sur une paire de rampes descendantes qui convergent vers la zone de réception (avec blocage en rotation) de ce relief. Le blocage de la remontée du récipient 4 peut résulter d’un clipsage ou d’un contact de serrage similaire à celui montré sur la figure 4 mais avec des reliefs R5 typiquement moins étendus en hauteur. En cas de clipsage, on peut prévoir un bourrelet annulaire continu ou des reliefs extérieurs analogues sur le récipient 4. Lorsque des rampes sont prévues, ce type de bourrelet ou ensemble de reliefs intérieurs est placé au-dessus des rampes et vient s’engager sous au moins un rebord de prise intérieur prévu dans la partie haute de la face interne F2.

Dans le cas illustré, le récipient 4 est rétréci par un col ou rétrécissement/rétreint 10c puis élargi (via une bride ou collerette 40) dans sa zone de couplage avec une tête de distribution 6. Cependant, on peut aussi prévoir un récipient 4 qui présente une section constante à son extrémité supérieure et, dans tous les cas, l’ouverture O du récipient 4 peut typiquement définir un diamètre d’au moins 15 ou 16 mm, de préférence sans dépasser 20 ou 25 mm lorsque la capacité du récipient est inférieure ou égale à 20 ou 25 ml_. Un tel diamètre de l’ouverture O de remplissage peut correspondre à au moins 50 % d’un diamètre interne minimal du corps 2. La dimension du diamètre d’ouverture peut être plus importante, dans la limite du diamètre du récipient 4 (donc correspondre le cas échéant à 100% de la section du récipient 4).

Typiquement, comme visible notamment sur les figures 1 et 8, Le corps externe 2 et le connecteur 5 délimitent un compartiment de réception du récipient 4 qui peut être moins haut que la hauteur H4 du récipient 4.

Avant le montage du récipient 4 formant la partie à réservoir R de la cartouche 25, 25’, l’ouverture O à l’extrémité supérieure 4a axiale du récipient 4 a de préférence déjà été obturée, dans une zone axialement espacée d’un bord supérieur RB5 du connecteur 5, par un ensemble ou tête de distribution 6 formant un ensemble de dosage comprenant une pompe doseuse 17 et une portion d’actionnement 10 ; 110 mobile pour permettre la distribution du produit PF contenu dans le récipient 4. On peut optionnellement fournir le capuchon 16 et l’élément supérieur 8, 108 après le montage du récipient 4 (qui peut donc correspondre au montage de la cartouche 25, 25’). On comprend que le dispositif 1 constitue un dispositif de conditionnement et distribution du produit PF.

Exemple de démontage du récipient interne pour extraire une cartouche

Un exemple de démontage du dispositif 1 va être décrit en référence aux figures 4, 8, 9 et 10.

La figure 4 montre un compartiment pour loger le récipient 4 qui vient être vidé après une opération de découplage. Ici le connecteur 5 encliqueté et verrouillée en rotation sur le col 2c du corps externe 2 reste maintenu en position, tandis que la cartouche 25 contenant le récipient 4 a pu être retirée, par exemple par coulissement ver le haut. Bien que la figure 4 omet de montrer l’élément 8 supérieur d’habillage, celui-ci peut aussi être maintenu comme le connecteur 5, cet élément pouvant par exemple être encliqueté / clipsé par le dessous via des moyens de clip en prise par l’extérieur avec le bord inférieur B5 du connecteur 5 (dans une zone adjacente à l’épaulement E2).

Ce type de démontage est aisé, en étant facilité par la présence des portions amincies N5 qui augmentent la déformation plastique dans les régions à reliefs R5 réparties ici sur plusieurs secteur angulaires dans la partie 5b.

La figure 9 montre une autre opération de découplage, par un mouvement de rotation relative illustré par la flèche pour tourner un ensemble connecteur supérieur se composant du connecteur 5’ et de l’élément 8 supérieur d’habillage qui a été monté solidaire en rotation du connecteur 5’. Avec le type de connecteur 5’ utilisé ici, un mouvement de quart de tour est par exemple suffisant pour désengager la jupe 15 ou partie basse 150 du connecteur 5’ du col 2c, puis déplacer axialement le connecteur 5’ pour le retirer lorsque les ergots internes R1 ne sont plus placés sous les portions ou moyens de fixation complémentaires FM1 de la région de fixation RF. Des reliefs anti-rotation ou au moins un indicateur peuvent éventuellement indiquer le sens de rotation du connecteur 5’ permettant un démontage. Tout autre repérage peut être optionnellement utilisé. On comprend que l’ensemble connecteur supérieur regroupant le connecteur 5’ et la frette ou élément 8 similaire forme fonctionnellement un couvercle primaire, le capuchon optionnel 16 constituant un couvercle secondaire qui se monte de façon détachable sur le couvercle primaire.

La cartouche 25’ peut ensuite se retirer par simple extraction axiale, hors du corps 2. Lorsqu’il est prévu un capuchon 16, celui-ci peut rester monté ou être préalablement retiré (ce qui peut permettre une meilleure prise en main de la partie tubulaire de l’élément 8 à faire tourner).

Bien entendu, après avoir jeté une cartouche 25 (consommable) déjà utilisée/consommée, il suffit d’insérer la partie à réservoir R d’une cartouche 25’ dans le corps et remettre l’ensemble connecteur supérieur en position de fixation verrouillée, en réutilisant les moyens de connexion respectifs. On protège ainsi la nouvelle cartouche 25’ qui n’est plus visible hormis la partie mobile du dispositif ou tête de distribution 6.

Plus généralement, quelle que soit la manière de retirer le récipient 4 formant la partie à réservoir R de la cartouche, on permet une réutilisation de pièces, typiquement de haute valeur. Avec ce type de construction, un utilisateur peut se procurer le dispositif 1 incluant sa cartouche 25 et, en même temps, d’autres cartouches 25’ formant des recharges compatibles pour s’insérer intérieurement entre le corps 2 et le connecteur 5 ou 5’. L’étanchéité de toutes les cartouches est obtenue de façon identique, de sorte que ces cartouches 25, 25’ peuvent être conservées longtemps sans altérer le produit PF.

Autres options de réalisation du connecteur

La première portion 5a incluant la première face interne F1 peut se présenter avec une grande variété de reliefs pour le blocage axial du connecteur 5, 5’ sur le corps 2. Il en va de même pour la deuxième portion 5b permettant de former la deuxième face interne F2 afin de bloquer le récipient 4, cette portion 5b surmontant le corps 2, typiquement sans réduire /interférer avec la dimension de passage définie directement par l’extrémité supérieure 200 du corps 2.

En référence aux figures 9 et 10, on décrit une variante de réalisation avec un corps 2 identique ou analogue à celui des figures précédentes, sur lequel vient se fixer un connecteur 5’ muni d’un élément d’habillage supérieur 8, de façon à protéger la zone de fixation étanche récipient - ensemble de dosage.

Dans cet exemple, le corps 2 est un flacon du type à carnette placée à l’extrémité 200. Le corps 2 est réalisé d’une seule pièce et inclut des moyens de fixation FM1 sur une portion de surface latérale du col 2c qui est adjacente à l’épaulement E2 du flacon. Les moyens de fixation FM1 présentent au moins une cavité latérale de réception d’un ergot interne R1 inclus dans les reliefs de la face interne F1. Un système de connexion baïonnette peut être formé. Ici, la cavité ou creusement similaire des moyens de fixation FM1 est délimitée axialement entre une portion de la carnette et l’épaulement E2, en s’étendant de façon circonférentielle entre une zone de terminaison, ou est formée une surface de butée ayant un bord radialement extérieur, et un conduit d’accès/ouvert à rétrécissement de section, du côté d’un accès axial à la région de fixation périphérique RF.

Le couplage du connecteur 5’ peut être réalisé, via des zones d’accès axiales, par introduction de la jupe 15 autour du col 2c, puis en exerçant une rotation qui est de préférence du type représentant sensiblement un quart de tour (à plus ou moins 10° près). Les portions de carnette, séparées par les zones d’accès axiales, peuvent être au nombre de deux, en représentant un secteur angulaire compris entre 80 et 105°, par exemple de l’ordre de 95° (la zone d’accès ZA pouvant alors représenter un secteur angulaire compris entre 75 et 100°, par exemple environ 85° dans l’exemple non limitatif des figures 9 et 10).

Le flacon ou corps 2 peut être conçu avec des reliefs et une délimitation de cavités latérales, afin d'obtenir un pré-serrage puis un verrouillage de fin de course, lors du pivotement de la jupe 15.

En référence à la figure 10, le connecteur 5’ présente au moins deux ergots internes R1, par exemple diamétralement opposées dans la face interne F1, qui sont chacun de forme allongée suivant une direction circonférentielle entre une extrémité avant, de préférence effilée 19f, et une extrémité arrière 19r, et présentent chacun un creusement intermédiaire 19c, entre l’extrémité avant 19f et l’extrémité arrière 19r, afin de recevoir dans la configuration verrouillée une projection formée intégralement avec le flacon/corps 2, qui est située dans la cavité latérale de la région de fixation RF et qui permet de constituer un cran ou une surface de butée verrouillant une position de fixation par rotation.

En pratique dans le cas de cet exemple, l’élément d’habillage 8 peut être tourné par rapport à la tête 6 de distribution, ce qui permet de positionner, ici par rotation, les ergots interne R1 du connecteur 5’ en regard de zones d’accès ZA (figure 9) ayant une délimitation angulaire (typiquement inférieure ou égale à 90° ou 100°) et permettant à une extrémité inférieure annulaire ou bord inférieur B5 du connecteur 5 de se placer dessous la carnette 200 du corps 2. Le placement sous la carnette 200 de ce bord B5 peut s’effectuer en même temps que l’engagement en appui/contact axial de la partie radiale 5r sur le bord supérieur annulaire 2r du corps 2.

On notera que cette forme de réalisation peut présenter des similitudes avec le type de réalisation utilisant un connecteur 5 qui n’est pas déplacé en rotation lors du verrouillage final. D’ailleurs, les connecteurs 5 et 5’ ont une géométrie similaire et des fonctions comparables permises par des reliefs ayant un même type d’agencement/position dans les faces internes F1, F2 du connecteur 5, 5’. Ainsi, on note par exemple que dans ces deux cas, la première face interne F1 est ;

- prévue dans une jupe extérieure 15 ou tout type de partie basse 5a, 150 analogue du connecteur 5 ; 5’, raccordée à la portion radiale 5r du connecteur 5 ; 5’ ; et

- pourvue de paires PP d’organes de fixation 12 ou 19f, 19r qui font saillie vers l’intérieur depuis la première face interne F1, chaque paire PP ayant une paire de bords de prise orientés l’un vers l’autre et délimitant entre eux un logement 19c dans lequel s’engage un cran (par exemple le cran 22 ou un relief similaire saillant des moyens de fixation FM1) respectif formé extérieurement sur l’extrémité supérieure 200 du corps 2, afin de verrouiller en rotation le connecteur 5 ou 5’ par rapport au corps 2.

Bien entendu, le connecteur 5 ou 5’ peut alternativement présenter des filets pour une connexion en rotation (vissage typiquement), de tels filets pouvant être présents :

- sur la première face interne F1 pour la fixation du corps 2 ; et/ou

- sur la deuxième face interne F2 pour la fixation du récipient 4.

Le connecteur peut être réalisé avec différentes géométries sans être particulièrement limité dans son profil longitudinal. Notamment, le connecteur 5, 5’ peut présenter tout type de transition entre les parties 5a et 5b, et pas forcément uniquement une portion radiale perpendiculaire à l’axe longitudinal X du récipient 4.

Le dispositif 1 peut être compact et est bien adapté pour distribuer des mêmes doses précises de produit PF liquide ou visqueux. Le dispositif 1 est typiquement sous la forme d’un flacon à tête de dosage/ embout doseur et conçu particulièrement pour des applications cosmétiques et autre applications requérant un matériau inerte chimiquement (verre) pour le contact avec le produit PF et un degré élevé de personnalisation de la paroi latérale externe SW qui inclut aussi du verre, de préférence transparent. On tire ainsi avantageusement parti des propriétés du verre.

Dans les exemples illustrés, on comprend que le récipient 4 et la tête 6 de distribution peuvent former un sous-ensemble intègre, sous la forme d’une cartouche préassemblée 25, 25’, qui peut s’installer (d’un seul tenant) dans un corps 2 en verre à fonction de protection et d’habillage surmonté d’un connecteur 5 d’une seule pièce. Du fait du caractère souple et/ou de plasticité des faces internes F1, F2 du connecteur 5, l’utilisateur peut donc aisément retirer la cartouche 25, 25’, comme montré sur la figure 9 en retirant d’abord le connecteur 5 ou, plus simplement, en extrayant sélectivement la cartouche 25, 25’ sans modifier la fixation corps - connecteur (le sous-ensemble formant la paroi latérale externe SW restant intègre), afin de recharger le dispositif 1 par utilisation d’une cartouche pleine. Ceci permet de réutiliser plusieurs fois le connecteur 5 et l’élément d’habillage supérieur 8, 108, ainsi que le corps 2 en verre. Ces pièces réutilisables peuvent alors être finement élaborées et relativement coûteuses, sachant qu’il est permis de prolonger leur durée d’usage au-delà de la durée d’utilisation du produit PF contenu dans le récipient 4 de la cartouche 25, 25’. Pour le consommateur, il peut être proposé au choix, soit simplement de conserver ces pièces dont le flacon formant le corps 2 en ayant la possibilité d’acheter seulement une nouvelle cartouche 25’, soit de rapporter le flacon/corps 2 chez le marchand pour, éventuellement, bénéficier d’une remise ou d’un avantage pour un achat ultérieur d’un autre dispositif.

Il doit être évident pour les personnes versées dans l’art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l’éloigner du domaine d’application de l’invention comme revendiqué.

Ainsi, bien que les figures montrent un récipient 4 réalisé d’une seule pièce, un récipient avec un fond rapporté, éventuellement compatible avec un système sans mise à l’air, peut être prévu. On peut aussi insérer dans le corps 2 un récipient 4 à fond mobile, par exemple un piston.

Par ailleurs, la cartouche 25, 25’ peut éventuellement présenter un relief de guidage linéaire le long du corps, par exemple sur la deuxième face interne F2 du connecteur 5, 5’, et/ou tout moyen d’indexation en rotation. Par exemple un pion ou orifice pour un pion, peut être prévu dans une partie du connecteur 5, 5’, ici dans la deuxième face interne F2 en contact avec le récipient 4 ou insert intermédiaire enveloppant le récipient en verre 4 ou solidarisé à la tête de distribution 6.

La récupération du produit PF est permise par utilisation d’une pompe 17 dans les exemples illustrés. Cependant, tout autre mode de prélèvement du produit PF peut être prévu, en particulier lorsqu’il est compatible avec une conservation étanche du produit PF, par utilisation d’un élément d’obturation de l’ouverture O, d’un composant solidaire du couvercle 16 ou tout autre système d’obturation.