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Patent Searching and Data


Title:
DEVICE FOR PACKAGING VARIOUS TYPES OF FOOD PRODUCTS, AND USE THEREOF
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2024/047547
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device which essentially comprises a bottom piece (1), a cover (2), a base (4) and a cloche (6). Said base and said cloche, which are able to form a closed receiving chamber (3, 3') inserted between the bottom piece and the cover, adopt two different configurations: - a first configuration in which the base is resting on the bottom piece such that the chamber (3) can receive a solid food product, for example a pizza; - a second configuration in which the cloche is resting on the bottom piece such that the chamber (3') can receive a different, non-solid, food product.

Inventors:
BOUTELOUP CLAUDE (FR)
NOURAUD DAVID (PL)
Application Number:
PCT/IB2023/058561
Publication Date:
March 07, 2024
Filing Date:
August 30, 2023
Export Citation:
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Assignee:
BOUTELOUP CLAUDE (FR)
NOURAUD DAVID (PL)
International Classes:
A47J47/14; B65D43/02; B65D77/04; B65D81/26
Domestic Patent References:
WO2005053470A22005-06-16
Foreign References:
BE1014682A32004-03-02
US2828903A1958-04-01
FR2459765A11981-01-16
NL105069C1963-06-17
US2828903A1958-04-01
BE1014682A32004-03-02
Attorney, Agent or Firm:
SCHMIDT, Martin (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de conditionnement (I ; Il ; III) adapté au conditionnement de produits alimentaires de types différents, notamment de types respectivement solide et non solide, ce dispositif comprenant un fond (1 ; 101 ; 201) et un couvercle (2 ; 102 ; 202) mobile par rapport au fond entre une position de fermeture, dans laquelle ils délimitent un volume intérieur (V), ainsi qu’une position d’accès à ce volume intérieur, ce dispositif comprenant en outre une sole (4 ; 104 ; 204) et une cloche (6 ; 106 ; 206), la hauteur (H6) de la cloche étant nettement supérieure à la hauteur de la sole, cette sole et cette cloche étant aptes à former une enceinte de réception (3,3’ ; 103,103’ ; 203,203’) sensiblement fermée, laquelle est logée dans ledit volume intérieur, ladite enceinte de réception étant apte à recevoir, de façon successive, des produits alimentaires de types différents ladite sole et ladite cloche étant aptes à adopter deux configurations différentes, à savoir

- une première configuration dans laquelle la sole repose sur le fond, de sorte que l’enceinte (3 ; 103 ; 203) peut recevoir un produit alimentaire de type solide, par exemple une pizza (P)

- une seconde configuration dans laquelle la cloche repose sur le fond, de sorte que l’enceinte (3’ ; 103’ ; 203’) peut recevoir un autre produit alimentaire de type non solide.

2. Dispositif de conditionnement selon la revendication 1 dans lequel le fond et le couvercle sont au moins en partie réalisés en un matériau plastique moulable, en particulier susceptible d’être injecté, notamment du polystyrène expansé, alors que la sole et la cloche sont réalisées en acier inoxydable.

3. Dispositif de conditionnement selon l’une des revendications précédentes dans lequel, dans la première configuration, la cloche et le couvercle délimitent mutuellement un premier espace intercalaire, dit supérieur (8 ; 108 ; 208), d’isolation thermique, alors que la sole et le fond délimitent mutuellement un premier espace intercalaire, dit inférieur (9 ; 109 ; 209), d’isolation thermique.

4. Dispositif de conditionnement selon l’une des revendications précédentes dans lequel, dans la seconde configuration, la sole et le couvercle délimitent mutuellement un second espace intercalaire, dit supérieur (8’ ; 108’), d’isolation thermique, alors que la cloche et le fond délimitent mutuellement un second espace intercalaire, dit inférieur (9’ ; 109’), d’isolation thermique.

5. Dispositif de conditionnement selon l’une des revendications 1 à 3 dans lequel, dans la seconde configuration, le couvercle (206) repose directement sur le fond (201), sans définir d’espace intercalaire.

6. Dispositif de conditionnement selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la sole et la cloche délimitent des zones (E, E’ ; E1 , E’1) d’emboîtement mutuel, à la fois dans la première configuration et dans la seconde configuration.

7. Dispositif de conditionnement selon l’une des revendications 1 à 5 dans lequel la sole et la cloche délimite une zone d’emboîtement mutuel (E’2), uniquement dans la seconde configuration, la sole possédant un rebord (242) faisant saillie à l’opposé de la cloche dans la première configuration.

8. Dispositif de conditionnement selon la revendication précédente, dans lequel le rebord repose sur le fond dans la première configuration, de façon à définir l’espace intercalaire inférieur (E209).

9. Dispositif de conditionnement selon la revendication précédente dans lequel, dans la première configuration, la surface supérieure (S240) de la sole est située à une altitude sensiblement égale à celle de la surface supérieure (S212) du fond.

10. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le fond délimite une première zone (B ; B1 ; B2) de blocage avec la sole, dans la première configuration, ainsi qu’une seconde zone (B’ ; B’1 ; B’2) de blocage avec la cloche, dans la seconde configuration.

11. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel le fond comporte des moyens d’appui, qui sont propres à supporter la sole dans la première configuration ainsi que la cloche dans la seconde configuration, ces moyens d’appui comprenant notamment une collerette périphérique continue (14), ou bien plusieurs portées ponctuelles (114).

12. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 10, dans lequel le fond comporte une embase prolongée vers le haut par un siège (212) dont la face interne (213) est lisse, de manière à définir la zone de blocage avec la sole et avec la cloche.

13. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le couvercle est mobile par rapport au fond, entre la position de fermeture et la position d’accès, selon un mouvement de coulissement vertical en référence à un dispositif reposant sur son fond, le dispositif comprenant avantageusement des moyens de verrouillage rapide entre le couvercle et le fond.

14. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel le couvercle (2) possède un diamètre intérieur qui est voisin du diamètre extérieur du fond (1), la paroi intérieure de ce couvercle étant apte à coiffer la paroi extérieure de ce fond.

15. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 12, dans lequel les diamètres extérieurs respectivement du fond (101) et du couvercle (102) sont sensiblement identiques, la fixation mutuelle entre ce fond et ce couvercle étant assurée par la coopération entre un fût (122) du couvercle et un siège (112) du fond (101), notamment par la coopération par emboîtement entre une jupe (116) formée sur ledit fût et un voile (124) prévu sur ledit siège.

16. Dispositif selon l’une des revendications 1 à 12, dans lequel la fixation mutuelle entre le fond et le couvercle est assuré par encliquetage électrique, notamment entre une nervure du couvercle pénétrant de façon amovible dans une gorge du fond.

17. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, dans lequel l’assiette est percée d’orifices permettant d’évacuer la condensation issue du produit alimentaire de type solide de type pizza, dans la première configuration.

18. Utilisation d’un dispositif selon l’une des revendications précédentes, pour les conditionnements et les transports successifs de produits alimentaires de types différents, par exemple d’un produit alimentaire de type solide, par exemple comprenant une pâte alimentaire, tel une pizza (P), et ensuite par exemple d’un produit alimentaire de type non solide (S).

19. Utilisation selon la revendication précédente, dans lequel on assemble mutuellement le fond, le couvercle, la sole et la cloche, en même temps qu’on garnit le produit alimentaire à transporter, de sorte que cet assemblage s’opère en temps masqué.

20. Utilisation selon la revendication 18 ou 19 dans laquelle, immédiatement avant de garnir le produit alimentaire, on chauffe la sole et la cloche à une température voisine de celle du produit alimentaire. 21. Utilisation selon l’une des revendications 18 à 20 dans laquelle on place la sole (4) sur le fond (1), on dépose le produit alimentaire (P) de type solide sur la sole, on rapporte la cloche (6) sur la sole de manière à former l’enceinte de réception (3), puis on coiffe cette enceinte au moyen du couvercle (2). 22. Utilisation selon l’une des revendications 18 à 20 dans laquelle on place la cloche (6) sur le fond, on verse le produit alimentaire (S) de type non solide dans la cloche, on rapporte la sole (4) sur la cloche de manière à former l’enceinte de réception (3’), puis on coiffe cette enceinte au moyen du couvercle (2).

Description:
DESCRIPTION

Titre : DISPOSITIF POUR LE CONDITIONNEMENT DE DIFFERENTS TYPES DE PRODUITS ALIMENTAIRES, ET SON UTILISATION

Domaine technique de l’invention

L'invention concerne le domaine technique des produits alimentaires, notamment dits à emporter. Elle a plus particulièrement trait à un dispositif de conditionnement permettant le transport de produits alimentaires de types différents, depuis leur lieu de fabrication vers leur endroit de consommation. Au sens de l’invention un premier type de produit alimentaire est dit solide, par exemple en ce qu’il comprend une pâte alimentaire, comme notamment une pizza. Un second type de produit alimentaire est dit non solide, par exemple en ce qu’il présente une consistance liquide ou pâteuse.

Etat de la technique

De façon générale les produits alimentaires constituent un marché industriel, de taille considérable. Traditionnellement, ces produits sont consommés à la place dans des restaurants. Il est également apparu un besoin pour une consommation dite « rapide » de ces produits. Dans le cadre d’une telle consommation rapide, l’acheteur emporte le plus souvent le produit alimentaire afin de le déguster dans les lieux publics, les moyens de transport, ou encore la rue.

Une autre possibilité, plus particulièrement visée par la présente invention, consiste à transporter les produits alimentaires depuis leur lieu de fabrication jusqu’à l’endroit de leur dégustation, le plus souvent au domicile du consommateur. Dans ce cas celui-ci peut se rendre directement sur le lieu de fabrication, afin de retirer lui-même le produit alimentaire puis de l’emporter à son domicile. À titre d’alternative le consommateur peut choisir de se faire livrer le produit alimentaire par un coursier, directement à son domicile.

Dans l’un ou l’autre de ces cas, on connaît différents types de conteneurs permettant le transport des produits alimentaires. Ainsi, dans le cas des pizzas, on utilise une boîte individuelle en carton, généralement de forme carrée. Dans le cas de produits alimentaires à consistance fluide, ces derniers sont reçus dans des gobelets ou des pots, qui peuvent être également réalisés en carton ou encore en papier dit « kraft ». Les différentes solutions, existant à l’heure actuelle sur le marché, présentent un certain nombre d’inconvénients. Tout d’abord il est nécessaire de prévoir plusieurs types de conteneurs, en fonction de la nature des produits alimentaires devant être transportés. Cela tend à rendre la tâche du restaurateur plus compliquée, tout en créant une augmentation des coûts globaux.

Par ailleurs les différents conteneurs utilisés sont le plus souvent à usage unique, à savoir qu’ils ne sont pas recyclables. En effet, ces conteneurs se trouvent généralement souillés par les ingrédients des différents produits alimentaires. Dans ces conditions, du fait du nombre très élevé de conteneurs en circulation, l’absence de recyclage génère des quantités considérables de déchets, ce qui induit un problème écologique notable.

Par ailleurs, on a pu constater que les conteneurs classiques ne possèdent pas un pouvoir isolant très satisfaisant. Dans ces conditions les produits alimentaires risquent de ne pas présenter une température suffisante, lors de son arrivée au domicile du consommateur. Il est certes possible de procéder à un réchauffage postérieur de ces produits : néanmoins cela implique un retard dans la consommation et, dans le cas où ce réchauffage est opéré dans un four à micro-ondes, une dégradation de la qualité gustative.

On citera US 2 828 903 qui décrit un récipient jetable, possédant des caractéristiques d’isolation thermique permettant la conservation à bonne température d’aliments chauds ou froids. Ce récipient comprend un conteneur extérieur, réalisés en un carton dont les parois intérieures sont revêtues d’isolant thermique. Un conteneur intérieur, réalisé dans le même matériau, est reçu dans le conteneur extérieur moyennant l’utilisation d’un dispositif de centrage.

La solution décrite dans ce document n’apporte pas de pistes d’amélioration, vis-à-vis du problème posé. En effet le récipient ci-dessus est jetable, de sorte qu’il ne se prête absolument pas à des utilisations successives. Par ailleurs le centreur forme une pièce séparée, qui peut donc être perdue en service. Enfin ce document ne traite pas du conditionnement des produits alimentaires plus particulièrement visés par l’invention, comme les pizzas.

On mentionnera enfin le document belge BE 1014682, qui décrit une solution rudimentaire qui est globalement voisine de celle proposée dans le brevet américain ci-dessus. Compte tenu de ce qui précède, un objectif de la présente invention est de remédier, au moins partiellement, aux inconvénients de l’art antérieur évoqués ci-dessus.

Un autre objectif de l’invention est de proposer un dispositif polyvalent, en ce qu’il se prête aisément au conditionnement et au transport de produits alimentaires de types différents, notamment solides et non solides comme défini ci-dessus.

Un autre objectif de l’invention est de proposer un dispositif qui peut être assemblé de manière rapide et intuitive, sans rallonger la durée de remplissage du produit alimentaire sur le lieu de fabrication.

Un autre objectif de l’invention est de proposer un dispositif adapté au recyclage, c’est-à- dire qui convient au conditionnement et au transport d’un grand nombre de produits alimentaires successifs.

Un autre objectif de l’invention est de proposer un tel dispositif de conditionnement qui assure une isolation thermique efficace, de manière à conserver le produit alimentaire à une température optimale en vue de sa consommation.

Objets de l’invention

Selon l’invention, au moins un des objectifs ci-dessus est atteint au moyen d’un dispositif de conditionnement (I ; Il ; III) adapté au conditionnement de produits alimentaires de types différents, notamment de types respectivement solide et non solide, ce dispositif comprenant un fond (1 ; 101 ; 201) et un couvercle (2 ; 102 ; 202) mobile par rapport au fond entre une position de fermeture, dans laquelle ils délimitent un volume intérieur (V), ainsi qu’une position d’accès à ce volume intérieur, ce dispositif comprenant en outre une sole (4 ; 104 ; 204) et une cloche (6 ; 106 ; 206), la hauteur (H6) de la cloche étant nettement supérieure à la hauteur de la sole, cette sole et cette cloche étant aptes à former une enceinte de réception (3,3’ ; 103,103’ ; 203,203’) sensiblement fermée, laquelle est logée dans ledit volume intérieur, ladite enceinte de réception étant apte à recevoir, de façon successive, des produits alimentaires de types différents ladite sole et ladite cloche étant aptes à adopter deux configurations différentes, à savoir - une première configuration dans laquelle la sole repose sur le fond, de sorte que l’enceinte (3 ; 103 ; 203) peut recevoir un produit alimentaire de type solide, par exemple une pizza (P)

- une seconde configuration dans laquelle la cloche repose sur le fond, de sorte que l’enceinte (3’ ; 103’ ; 203’) peut recevoir un autre produit alimentaire de type non solide.

Selon d’autres caractéristiques de l’invention du dispositif de conditionnement selon l’invention :

- le fond et le couvercle sont au moins en partie réalisés en un matériau plastique moulable, en particulier susceptible d’être injecté, notamment du polystyrène expansé, alors que la sole et la cloche sont réalisées en acier inoxydable.

- dans la première configuration, la cloche et le couvercle délimitent mutuellement un premier espace intercalaire, dit supérieur (8 ; 108 ; 208), d’isolation thermique, alors que la sole et le fond délimitent mutuellement un premier espace intercalaire, dit inférieur (9 ; 109 ; 209), d’isolation thermique.

- dans la seconde configuration, la sole et le couvercle délimitent mutuellement un second espace intercalaire, dit supérieur (8’ ; 108’), d’isolation thermique, alors que la cloche et le fond délimitent mutuellement un second espace intercalaire, dit inférieur (9’ ; 109’), d’isolation thermique.

- dans la seconde configuration, le couvercle (206) repose directement sur le fond (201), sans définir d’espace intercalaire.

- la sole et la cloche délimitent des zones (E, E’ ; E1 , E’1) d’emboîtement mutuel, à la fois dans la première configuration et dans la seconde configuration.

- la sole et la cloche délimite une zone d’emboîtement mutuel (E’2), uniquement dans la seconde configuration, la sole possédant un rebord (242) faisant saillie à l’opposé de la cloche dans la première configuration.

- le rebord repose sur le fond dans la première configuration, de façon à définir l’espace intercalaire inférieur (E209).

- dans la première configuration, la surface supérieure (S240) de la sole est située à une altitude sensiblement égale à celle de la surface supérieure (S212) du fond.

- le fond délimite une première zone (B ; B1 ; B2) de blocage avec la sole, dans la première configuration, ainsi qu’une seconde zone (B’ ; B’1 ; B’2) de blocage avec la cloche, dans la seconde configuration.

- le fond comporte des moyens d’appui, qui sont propres à supporter la sole dans la première configuration ainsi que la cloche dans la seconde configuration, ces moyens d’appui comprenant notamment une collerette périphérique continue (14), ou bien plusieurs portées ponctuelles (114).

- le fond comporte une embase prolongée vers le haut par un siège (212) dont la face interne (213) est lisse, de manière à définir la zone de blocage avec la sole et avec la cloche.

- le couvercle est mobile par rapport au fond, entre la position de fermeture et la position d’accès, selon un mouvement de coulissement vertical en référence à un dispositif reposant sur son fond, le dispositif comprenant avantageusement des moyens de verrouillage rapide entre le couvercle et le fond.

- le couvercle (2) possède un diamètre intérieur qui est voisin du diamètre extérieur du fond (1), la paroi intérieure de ce couvercle étant apte à coiffer la paroi extérieure de ce fond.

- les diamètres extérieurs respectivement du fond (101) et du couvercle (102) sont sensiblement identiques, la fixation mutuelle entre ce fond et ce couvercle étant assurée par la coopération entre un fût (122) du couvercle et un siège (112) du fond (101), notamment par la coopération par emboîtement entre une jupe (116) formée sur ledit fût et un voile (124) prévu sur ledit siège.

- la fixation mutuelle entre le fond et le couvercle est assuré par encliquetage électrique, notamment entre une nervure du couvercle pénétrant de façon amovible dans une gorge du fond.

- l’assiette est percée d’orifices permettant d’évacuer la condensation issue du produit alimentaire de type solide de type pizza, dans la première configuration.

Ces caractéristiques additionnelles peuvent être mises en œuvre avec l’objet principal ci- dessus, individuellement ou en combinaisons quelconques, techniquement compatibles.

L’invention a également pour objet une utilisation d’un dispositif tel que ci-dessus, pour les conditionnements et les transports successifs de produits alimentaires de types différents, par exemple d’un produit alimentaire de type solide, par exemple comprenant une pâte alimentaire, tel une pizza (P), et ensuite par exemple d’un produit alimentaire de type non solide (S).

Selon d’autres caractéristiques de l’utilisation ci-dessus :

- on assemble mutuellement le fond, le couvercle, la sole et la cloche, en même temps qu’on garnit le produit alimentaire à transporter, de sorte que cet assemblage s’opère en temps masqué. - immédiatement avant de garnir le produit alimentaire, on chauffe la sole et la cloche à une température voisine de celle du produit alimentaire.

- on place la sole (4) sur le fond (1), on dépose le produit alimentaire (P) de type solide sur la sole, on rapporte la cloche (6) sur la sole de manière à former l’enceinte de réception (3), puis on coiffe cette enceinte au moyen du couvercle (2).

- on place la cloche (6) sur le fond, on verse le produit alimentaire (S) de type non solide dans la cloche, on rapporte la sole (4) sur la cloche de manière à former l’enceinte de réception (3’), puis on coiffe cette enceinte au moyen du couvercle (2).

Ces caractéristiques additionnelles peuvent être mises en œuvre avec le second objet principal ci-dessus, individuellement ou en combinaisons quelconques, techniquement compatibles.

DESCRIPTION DES FIGURES

L’invention va être décrite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d’exemples non limitatifs, dans lesquels :

La figure 1 est une vue en perspective, illustrant de manière générale un dispositif de conditionnement de produits alimentaires, conforme à un premier mode de réalisation de l’invention.

La figure 2 est une vue en perspective, avec arrachements, illustrant de manière éclatée les différents éléments constitutifs de ce dispositif.

La figure 3 est une vue en coupe diamétrale, illustrant à plus grande échelle la pose d’une pizza sur une sole, appartenant à une enceinte de réception de ce dispositif de conditionnement.

La figure 4 est une vue en coupe diamétrale, analogue à la figure 3, illustrant la mise en place d’une cloche appartenant à l’enceinte de réception, puis du couvercle de ce dispositif de conditionnement.

La figure 5 est une vue en coupe diamétrale, analogue à la figure 3, illustrant le garnissage d’une portion de soupe dans la cloche de la figure 4, dans une autre configuration de l’enceinte de réception.

La figure 6 est une vue en coupe diamétrale, analogue à la figure 5, illustrant la mise en place de la sole au-dessus de la cloche, puis du couvercle comme à la figure 4.

La figure 7 est une vue en perspective, analogue à la figure 1 , illustrant un dispositif de conditionnement conforme à un second mode de réalisation de l’invention.

La figure 8 est une vue en perspective, illustrant la sole et la cloche formant l’enceinte de réception du dispositif de la figure 7. La figure 9 est une vue en perspective, illustrant le fond et le couvercle appartenant au dispositif de la figure 7.

La figure 10 est une vue en coupe diamétrale, illustrant le dispositif des figures 7 à 9.

La figure 11 est une vue en coupe diamétrale à plus grande échelle, analogue à la figure 3, illustrant la mise en place d’une pizza sur la sole du dispositif des figures 7 à 10 ; et

La figure 12 est une vue en coupe diamétrale à plus grande échelle, analogue à la figure 5, illustrant le garnissage d’une portion de soupe dans la cloche du dispositif des figures 7 à 11.

La figure 13 est une vue en coupe diamétrale, analogue à la figure 11 , illustrant la mise en place d’une pizza sur la sole d’un dispositif de conditionnement conforme à un troisième mode de réalisation de l’invention.

La figure 14 est une vue en coupe diamétrale analogue à la figure 13, illustrant le glissement de la pizza le long de la sole puis hors du dispositif conforme à ce troisième mode de réalisation.

La figure 15 est une vue en coupe diamétrale, analogue à la figure 12, illustrant le garnissage d’une portion de soupe dans la cloche du dispositif conforme à ce troisième mode de réalisation.

Description détaillée

Les figures 1 à 6 illustrent un dispositif de conditionnement conforme à un premier mode de réalisation de l’invention, désigné dans son ensemble par la référence I. Ce dispositif est plus particulièrement adapté à la réception de différents types de produits alimentaires. Comme on l’a vu ci-dessus, l’invention vise plus particulièrement un tel dispositif convenant à la fois au conditionnement de produits solides et non solides. Sur les différentes figures, en particulier les figures 2 à 6, les proportions réelles des différentes pièces constitutives du dispositif I ne sont pas nécessairement représentées à l’échelle, dans un but de clarté des dessins. Par ailleurs ces proportions peuvent varier d’une figure à l’autre, afin de mieux mettre l’accent sur les différentes caractéristiques de l’invention.

Ce dispositif I comprend tout d’abord un fond 1 , ainsi qu’un couvercle 2 susceptible de coopérer avec ce fond. Dans ce qui suit les termes « supérieur », « inférieur », « central », « périphérique », « horizontal » et « vertical » sont utilisés en référence à une position d’utilisation normale du dispositif. En substance, cette position normale correspond à un fond reposant sur une surface horizontale, par exemple une table. On note également, sur la figure 2, XX et YY les directions respectivement longitudinale et transversale du dispositif I.

De façon plus détaillée, le fond 1 comporte une embase 10, à partir de laquelle s’étend vers le haut un col cylindrique 11 . Ce dernier est prolongé par un siège périphérique 12, entouré par une paroi latérale 13. Enfin une collerette 14 s’étend, radialement vers l’intérieur, à partir du col 11 . Cette collerette délimite, avec le siège 12, un épaulement 15 dont la fonction sera décrite ci-après. Afin de garantir une stabilité optimale, notamment en évitant tout glissement, la face inférieure de l’embase est avantageusement équipée de tétons de stabilisation non représentés.

Le couvercle 2 comprend tout d’abord un toit circulaire 20, dont le diamètre est légèrement supérieur à celui du fond. Ce toit est prolongé, vers le bas, par un fût cylindrique 22. L’épaisseur typique, respectivement E1 et E2 sur la figure 2, du fond et du couvercle est comprise entre 2 et 6 millimètres (mm), notamment voisine de 4 mm. Cette épaisseur peut notamment varier, en fonction des dimensions globales du dispositif de conditionnement. Le fond 1 et le couvercle 2 définissent un volume intérieur V, visible notamment sur les figures 4 et 6, lequel est destiné au logement d’une enceinte de réception comme on le verra dans ce qui suit.

De façon avantageuse, ce fond et ce couvercle sont munis de moyens complémentaires de verrouillage rapide. Dans l’exemple illustré, en référence à la figure 1 , la paroi latérale 13 possède au moins un pion 16, notamment de forme hémisphérique. De façon préférée, on prévoit une pluralité de pions, par exemple au nombre de quatre répartis régulièrement de façon régulière. Chaque pion coopère avec une encoche 24, ménagée à l’extrémité inférieure du fût 22. Étant donné leur profil, avantageusement en forme de L, les différentes encoches permettent un blocage des pions respectifs, ce qui garantit un verrouillage fiable entre le fond et le couvercle.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, à la fois le fond 1 et le couvercle 2 sont réalisés en un matériau plastique de type moulable. Par conséquent il est adapté à une opération de moulage industriel, notamment par injection, de sorte qu’il peut être fabriqué selon de grandes séries. Ce matériau moulable est avantageusement un matériau plastique possédant des propriétés isolantes, comme du polystyrène expansé à titre d’exemple non limitatif. Un tel matériau peut également être de type «bioplastique», à savoir par exemple réalisé à partir de canne à sucre ou analogue, ou encore à base de bois. La sole 4, qui présente une forme de disque, délimite un plateau horizontal 40 destiné à la réception d’un produit alimentaire de type solide, comme on le verra ci-après. Ce plateau 40 est prolongé par une saillie verticale 42, formant rebord, elle-même terminée par une couronne périphérique 44. La cloche 6 comporte tout d’abord une plage 60, à partir de laquelle s’étend un rebord 62 de forme cylindrique. Contrairement au fond et au couvercle, la sole ainsi que la cloche ne sont pas réalisées en un matériau plastique, mais avantageusement en acier inoxydable. L’épaisseur typique, respectivement E4 et E6 sur la figure 2, à la fois de la sole et de la cloche, est comprise entre 1 et 3 mm, notamment voisine de 2 mm. Comme ci-dessus, cette épaisseur est éventuellement susceptible de varier selon les dimensions globales du dispositif de conditionnement.

Les dimensions respectives de la sole 4 et de la cloche 6 sont telles, qu’elles permettent à la fois un emboîtement mutuel entre ces deux pièces, mais également un blocage de chacune de ces pièces par rapport au fond 1. Dans ces conditions, en référence à la figure 2, le diamètre extérieur D62 du rebord 62 est voisin du diamètre extérieur D40 du plateau 40. Par ailleurs le diamètre D42, tenant compte de l’épaisseur du rebord 42, est analogue au diamètre intérieur D12 du siège 12.

Le dimensionnement global du dispositif décrit ci-dessus dépend, tout d’abord, de la taille des produits alimentaires qu’il doit recevoir. Dans le cas où ce dispositif est destiné à la réception entre autres de pizzas, dont la taille peut varier notamment en fonction des pays, le diamètre extérieur du fond est à titre indicatif choisi entre 20 et 70 centimètres. En fonction de la valeur de ce diamètre on choisira une hauteur H6 de cloche, visible sur la figure 2, qui est bien adaptée au volume habituel de produit alimentaire non solide, servi lors de chaque vente.

L’utilisation du dispositif de conditionnement I, qui a été décrit ci-dessus, va maintenant être explicitée notamment en référence aux figures 3 à 6.

On suppose dans un premier temps qu’on souhaite conditionner un produit alimentaire solide, notamment un produit à base de pâte alimentaire comme une pizza P. A cet effet, comme illustré sur la figure 3, on rapporte la sole 4 sur le fond 1 en faisant coopérer le rebord 42 avec l’épaulement 15. La sole se trouve alors bloquée par rapport au fond, au niveau de la zone B, alors que la couronne périphérique 44 repose sur le siège 12. Comme le montre cette figure 3 l’opérateur peut alors placer directement la pizza P sur le plateau 40, de façon avantageuse immédiatement après sa sortie du four. Comme illustré à la figure 4, cet opérateur vient ensuite coiffer à la fois le plateau 40 et la pizza, au moyen de la cloche 6 selon la flèche F6. Au terme de ce mouvement, le pourtour 64 du rebord 62 est emboîté contre la face intérieure du rebord 42 en regard, au niveau de la zone E.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, on chauffe à la fois la sole 4 et la cloche 6 à une température voisine de celle de la pizza, avant de placer cette dernière sur le plateau. Dans ces conditions, il ne se produit sensiblement aucun échange thermique entre, d’une part la pizza, d’autre part cette sole et cette cloche. Par conséquent, avant dégustation, la pizza a tendance à très peu se refroidir. Cela est avantageux en termes économiques, puisque le consommateur n’a pas ou bien n’a que peu besoin de réchauffer cette pizza. Par ailleurs, le fait de s’affranchir d’un tel réchauffage permet de mieux conserver les qualités gustatives de la pizza.

Dans cette première configuration de la figure 4, la sole et la cloche forment une première enceinte de réception 3, plus particulièrement destinée à un produit alimentaire solide, étant donné que la réception est assurée par la sole. On notera que cette enceinte de réception, globalement fermée, est bordée directement par la sole 4 et la coiffe 6 en acier inoxydable, ce qui est tout particulièrement avantageux en termes d’isolation thermique. Le terme «directement» signifie qu’aucune autre pièce mécanique, en particulier en matériau plastique, n’est intercalée entre la pizza et les éléments ci-dessus en acier inoxydable.

Toujours en référence à la figure 4, l’opérateur rapporte enfin le couvercle 2 autour du fond, lequel supporte à la fois la sole, la pizza et la cloche. Cette étape, qui est réalisée selon un mouvement axial de haut en bas, est matérialisée par les flèches F2. Lors de ce mouvement axial, l’opérateur fait tout d’abord pénétrer chaque pion 16 à l’entrée d’une encoche respective 24. Puis il fait pivoter le couvercle, selon la flèche f2 sur la figure 1 , de manière à placer ce pion dans cette encoche. L’enceinte de réception se trouve alors logée dans le volume intérieur V, défini par le fond et le couvercle. Le dispositif de conditionnement I conforme à l’invention est donc prêt à être transporté, soit par le consommateur final lui- même, soit par un coursier spécialisé.

On suppose dans un second temps qu’on souhaite conditionner un produit alimentaire non solide, par exemple une portion d’une soupe notée S. A cet effet, en référence à la figure 5, on rapporte sur le fond 1 , non pas la sole 4 comme ci-dessus, mais la cloche 6. Dans ces conditions la plage 60 de cette cloche prend appui contre la face supérieure de la collerette 14, en étant bloqué latéralement par les parois de l’épaulement 15 au niveau de la zone B’.

Comme le montre cette figure 5 l’opérateur peut alors verser directement la soupe S à l’intérieur de la cloche 6, jusqu’à un certain niveau de son rebord 62. De façon analogue à ce qui a été décrit ci-dessus, en référence à la mise en place de la pizza sur la sole, il est avantageux de chauffer préalablement la sole et la cloche à une température voisine de celle de la soupe S. Comme illustré à la figure 6, cet opérateur rapporte ensuite la sole 4 au niveau de la zone E’, en emboîtant le rebord 42 autour du pourtour 64.

Dans cette seconde configuration de la figure 6, la sole et la cloche forment une seconde enceinte de réception 3’, qui est retournée par rapport à la première enceinte 3 ci-dessus. Enfin, de manière analogue à ce qui a été décrit en référence à la figure 4, l’opérateur coiffe le fond 1 au moyen du couvercle 2, puis verrouille mutuellement ces deux pièces. Le dispositif de conditionnement conforme à l’invention, contenant désormais un produit alimentaire de type non solide, est alors prêt à être transporté.

Comme cela est plus particulièrement représenté sur les figures 4 et 6, le dispositif de conditionnement délimite différents espaces intercalaires, dans l’une ou l’autre des configurations adoptées par l’enceinte de réception 3 respectivement 3’. Ainsi, dans la première configuration de la figure 4, le couvercle 2 et la cloche 6 délimitent un espace intercalaire supérieur 8, alors que le fond 1 et la sole 4 délimitent un espace intercalaire inférieur 9. Par ailleurs, dans la seconde configuration de la figure 6, le couvercle 2 et la sole 4 délimitent un autre espace intercalaire supérieur 8’, alors que la cloche 6 délimite avec le fond 1 un autre espace intercalaire inférieur 9’.

Les espaces intercalaires supérieurs 8 et 8’ présentent des épaisseurs voisines, notées E8 et E8’ sur les figures 4 et 6. De manière typique, la valeur de ces épaisseurs E8 et E8’ est comprise entre 6 et 8 millimètres. De façon analogue les espaces intercalaires inférieurs 9 et 9’ présentent des épaisseurs voisines, notées E9 et E9’ sur cette même figure 4 et 6. De manière typique, la valeur de ces épaisseurs E9 et E9’ est également comprise entre 6 et 8 mm. On notera que ces différentes épaisseurs sont globalement invariantes, quelles que soient les dimensions globales du dispositif de conditionnement. Par ailleurs chaque espace supérieur 8 ou 8’ possède typiquement une épaisseur voisine, notamment identique, vis-à-vis de l’épaisseur de chaque espace inférieur 9 ou 9’. Les figures 7 à 12 illustrent un second mode de réalisation du dispositif de conditionnement de produits alimentaires, conforme à l’invention. Sur ces figures 7 à 12 les éléments mécaniques, analogues à ceux des figures 1 à 6 décrites ci-dessus, y sont affectés des mêmes numéros de référence augmentés du nombre 100.

Le dispositif de conditionnement conforme à ce second mode de réalisation, lequel est désigné dans son ensemble par la référence II, diffère tout d’abord de celui I par la structure de la sole 104. En effet cette dernière est dépourvue d’une couronne, telle que celle 44, de sorte que cette sole 104 est formée par un plateau 140 prolongé uniquement par un rebord 142 en saillie.

La suppression de cette couronne permet de réduire le diamètre extérieur du couvercle 102, lequel est sensiblement identique à celui du fond 101. Comme le montre notamment la figure 10, la fixation mutuelle entre ce fond et ce couvercle est assurée par une jupe 124 formée sur le fût 122 du couvercle, coopérant par emboîtement avec un voile 116 prévu sur le siège 112 du fond. À titre de variante non représentée on peut prévoir d’autres systèmes de fixation, venant en remplacement ou en complément de celui décrit ci-dessus. On citera notamment l’utilisation de taquets, d’un système de fermeture externe, ou analogue.

Le fond 101 diffère en outre de celui 1 , en ce qu’il est dépourvu d’une collerette d’appui continue 14. Au contraire, le siège 112 du fond 101 comporte une pluralité de portées d’appui 114, s’étendant chacune sur un faible secteur angulaire. Par ailleurs l’embase 110 du fond 101 comprend un bossage central 118, ainsi qu’une pluralité de reliefs 119 prévus au voisinage de ce bossage. De manière analogue, le toit 120 du couvercle 102 est également équipé d’un bossage central 128 et de reliefs périphériques 129. Enfin les faces externes respectivement de l’embase 110 et du toit 120 sont munies de nervures 117 et 127, assurant une fonction de rigidification.

L’utilisation du dispositif de conditionnement II, décrit en référence aux figures 7 à 12, est globalement analogue à celle du dispositif I qui a été explicitée ci-dessus. En référence à la figure 11 , si on souhaite conditionner un produit à pâte alimentaire telle une pizza P, on place la sole 104 sur le fond 101. Le plateau 104 de cette sole prend appui, d’une part sur les portées 114, d’autre part sur le bossage 118 et les reliefs 119. On note B1 la zone de blocage de la sole par rapport au fond, dans cette première configuration. Puis on rapporte la pizza P sur le plateau 140, avant de coiffer la sole au moyen de la cloche. Il existe une zone d’emboîtement mutuel, entre la sole 104 et la cloche 106, comme dans le premier mode de réalisation. Par ailleurs, le bossage 128 et les reliefs 129 du couvercle 102 prennent appui contre la plage 160 de la cloche. Comme cela a été décrit en référence au premier mode de réalisation, il est avantageux de chauffer à la fois la sole et la cloche à une température voisine de celle de la pizza, immédiatement avant d’insérer cette dernière dans l’enceinte de réception 103. L’opérateur rapporte enfin le couvercle 102 contre le fond 101 , en faisant coopérer la jupe 116 et le fût 122. Dans la configuration de la figure 11 , on retrouve des espaces intercalaires 108 et 109, analogues à ceux 8 et 9 du premier mode de réalisation.

Si on souhaite conditionner un produit alimentaire non solide comme une soupe S, on rapporte la cloche 106 sur le fond 101 comme le montre la figure 12. La plage 160 de la cloche 106 prend alors appui sur les portées 114, ainsi que sur le bossage 118 et les reliefs 119. Tout comme dans le premier mode de réalisation, on verse ensuite la soupe S dans le volume intérieur de la cloche, avant de rapporter la sole 104. On note B’1 la zone de blocage entre la cloche et le fond, alors qu’il existe une zone d’emboîtement entre la cloche et la sole comme ci-dessus. Le couvercle 102 est ensuite rapporté contre le fond, comme dans la figure 11. Dans cette seconde configuration, illustré sur la figure 12, on retrouve des espaces intercalaires 108’ et 109’, analogues à ceux 8’ et 9’ du premier mode de réalisation.

Les figures 13 à 15 illustrent un troisième mode de réalisation du dispositif de conditionnement de produits alimentaires, conforme à l’invention. Sur ces figures 13 à 15 les éléments mécaniques, analogues à ceux du second mode de réalisation décrit aux figures 7 à 12, y sont affectés des mêmes numéros de référence augmentés du nombre 100.

Le dispositif de conditionnement conforme à ce troisième mode de réalisation, lequel est désigné dans son ensemble par la référence III, possède tout d’abord une sole 204 analogue à celle 104 du dispositif II. Ainsi cette sole 204 comprend un plateau 240 prolongé par un rebord 242, en étant dépourvu de collerette périphérique. Par ailleurs la structure de la cloche 260 est analogue à celle de la cloche 160, appartenant au dispositif II.

En revanche le fond 201 et le couvercle 202 du dispositif III diffèrent des éléments mécaniques 101 et 102 du dispositif II, notamment en ce qu’ils présentent une structure simplifiée. Ainsi le fond 201 comprend une embase 210 prolongée vers le haut par un siège 212, dans la partie supérieure duquel est ménagée une gorge périphérique 216. Le couvercle 202 comprend un toit 220 prolongé vers le bas par un fût 222, dont la partie inférieure est munie d’une nervure périphérique 224. Cette nervure est apte à coopérer, par encliquetage élastique, avec la gorge 216. Cela permet de conférer une fixation fiable entre le fond et le couvercle, qui peut être aisément amovible.

La mise en œuvre du dispositif III, qui va être décrite ci-après, diffère substantiellement de celles des dispositifs I et II ci-dessus. Comme montré notamment aux figures 13 et 14, dans la première configuration fonctionnelle, la sole 204 repose directement sur l’embase 210 du fond 201. À cet effet, contrairement aux modes de réalisation des figures 1 à 12, le rebord 242 ne fait pas saillie vers le haut, mais au contraire vers le bas. Par conséquent, la présence de ce rebord 242 contribue à former l’espace intercalaire 209. Cette caractéristique permet de simplifier la structure du fond, à savoir que la face interne 213 du siège 212 est avantageusement lisse. On note B2 la zone de blocage entre cette face lisse 213 et le rebord 242, par analogie aux zones précédentes B et B1 .

Par ailleurs, le plateau 240 de la sole est avantageusement percé d’orifices non représentés, de faible dimension. Comme le montre notamment la figure 13, ces orifices permettent l’évacuation de la condensation provenant de la pizza, laquelle est matérialisée par les flèches C. En outre, en prévoyant avantageusement un fond réalisé en un matériau à haute porosité, une telle condensation peut être extraite du dispositif au travers de ce fond, selon les flèches C’. On notera que la caractéristique, décrite dans le présent paragraphe, peut être combinée aux autres modes de réalisation.

La figure 14 illustre une caractéristique tout particulièrement avantageuse de l’invention. Comme vu ci-dessus, le rebord 242 ne fait pas saillie au-dessus du plateau 240. Par ailleurs, la surface S240 de ce plateau est située sensiblement à la même altitude que la surface supérieure S212 du siège 212. Dans cet esprit on choisit de ménager un élément femelle de fixation, tel que la rainure 216, dans le siège 212 et non pas dans le couvercle. Lors de la dégustation de la pizza, après avoir enlevé le couvercle 202 et la cloche 206, on peut faire glisser cette pizza le long de la sole et de la surface supérieure du siège, selon la flèche G. Une telle manœuvre est tout particulièrement commode, pour le consommateur. Comme le montre la figure 15, la mise en œuvre du dispositif III diffère également de celles des dispositifs I et II dans la seconde configuration fonctionnelle. En effet le toit 260 de la cloche 206 repose directement sur l’embase 210, de sorte qu’il n’existe pas d’espace intercalaire analogue à ceux 9 et 109 des figures précédentes. Cependant, à titre de variante matérialisée en traits pointillés, on peut prévoir de former un bossage 214 sur cette embase. Cela permet de rehausser le couvercle 206 et, de la sorte, de créer un espace intercalaire 209’ montré également en traits pointillés.

Par ailleurs, dans cette seconde configuration fonctionnelle, la sole 204 et le couvercle 206 sont mutuellement emboîtés, comme dans les autres modes de réalisation. Selon l’agencement de la figure 15 pour lequel le couvercle repose sur le fond, l’espace libre 208’ formé entre le couvercle et la sole présente une hauteur supérieure à celle des espaces 8’ et 108’ ci-dessus. Si on réalise un bossage permettant de rehausser le couvercle, cet espace possède alors des dimensions voisines de celles des modes de réalisation précédents

Selon une caractéristique avantageuse non représentée, qui peut être combinée à l’un quelconque des modes de réalisation ci-dessus, le dispositif peut comprendre des moyens d’étanchéité. En particulier on peut prévoir un joint de tout type approprié, réalisé par exemple en caoutchouc, qui est intercalé entre les parois en regard de la sole et de la cloche. Ce joint assure alors une étanchéité vis-à-vis de l’enceinte de réception, ce qui est tout particulièrement avantageux dans le cas de liquide ou de semi-liquide.

La description ci-dessus permet de mettre en exergue les différents avantages de l’invention.

Tout d’abord la présence d’une enceinte de réception, possédant deux configurations différentes, garantit un conditionnement optimal quel que soit le type de produit alimentaire. Ainsi, dans la première configuration, la surface globalement plane du plateau permet une pose aisée de la pizza, ou de tout autre produit similaire. Par ailleurs, dans la seconde configuration, la forme creuse de la cloche assure une réception commode de tout type de plat non solide. Il n’existe en outre aucune communication alimentaire entre, d’une part, l’enceinte de réception et, d’autre part, le fond ainsi que son couvercle.

L’invention apporte une amélioration considérable, en termes économiques, par rapport à l’art antérieur. En substance le dispositif de l’invention est constitué sensiblement de quatre pièces principales, qui peuvent être construites séparément de manière commode. En fonction de la taille finale du dispositif de conditionnement, il convient seulement de faire varier le diamètre ou la hauteur de chacune de ses pièces. Par conséquent, l’outillage nécessaire à cette fabrication s’en trouve considérablement simplifié. À titre d’exemple on peut considérer que le dispositif de conditionnement, conforme à l’invention, s’accompagne d’un coût égal seulement à environ un tiers de celui d’une boîte classique à double paroi. En particulier, l’invention permet de s’affranchir de toute opération de surmoulage, qui est particulièrement onéreuse.

L’invention s’appuie également sur un concept, selon lequel l’opérateur construit le dispositif de conditionnement en même temps qu’il garnit le produit alimentaire à transporter. Par conséquent, cette construction s’opère en temps masqué. En d’autres termes la durée globale, en vue du montage et du garnissage du dispositif de conditionnement selon l’invention, est à peine supérieure voire analogue à la durée nécessaire uniquement au garnissage d’une boîte conforme à l’art antérieur. Par ailleurs un industriel, produisant un dispositif de conditionnement conforme à l’invention, pourra bénéficier de deux utilisations différentes pour un même dispositif.

Grâce notamment à la coopération de formes entre le fond et le couvercle, le transport du produit alimentaire peut être opéré en toute sécurité. En outre, durant ce transport, ce produit se trouve conservé à une température optimale, sans perte significative de chaleur. Dans cet esprit, le dispositif conforme à l’invention présente une capacité d’isolation thermique élevée. De plus la présence des différents espaces intercalaires crée un vide d’air, contribuant à cette isolation thermique.

Une fois le dispositif de conditionnement arrivé sur le lieu de consommation, il est possible de retirer commodément le couvercle à l’opposé du fond. À cet effet on notera la possibilité de coulissement entre ce couvercle et ce fond, selon une direction verticale. Par opposition à certaines boîtes de l’art antérieur qui impliquent une articulation du couvercle sur le fond, ce mouvement de coulissement autorise une forme circulaire du dispositif, qui garantit une économie de matière.

On notera également que la combinaison entre un matériau plastique, par exemple bio plastique, et un acier inoxydable est tout particulièrement avantageuse. D’une part, un tel matériau plastique peut se prêter aisément à des opérations de marquage, permettant d’identifier par exemple le nom du fabricant. En outre ce matériau est susceptible d’être fabriqué industriellement en grande série, étant donné son caractère moulable. Enfin, dans le cas d’un matériau bio plastique, ce dernier présente des caractéristiques écologiques remarquables.

D’autre part, l’acier inoxydable possède des propriétés élevées d’isolation thermique. En particulier, il est susceptible d’induire un rayonnement électromagnétique réfléchissant la chaleur en direction du produit alimentaire. Par ailleurs, dans la première configuration, le consommateur est susceptible non seulement de découper le produit solide sur la sole d’acier inoxydable, mais également de le consommer directement sur cette sole qui forme alors une assiette plate. En outre, dans la seconde configuration, le consommateur est susceptible de déguster le produit non solide directement dans la cloche, qui forme alors une assiette creuse.

L’utilisation de ces deux matériaux distincts permet en outre un traitement dissocié entre, d’une part le couvercle et le fond, d’autre part l’enceinte de réception. Du fait de sa réalisation en acier inoxydable, cette enceinte peut ainsi être commodément lavée à haute température indépendamment du fond et du couvercle. En revanche ces derniers, du fait de leur nature plastique plus fragile, sont soumis à un lavage moins agressif. En particulier, dans le cas d’un matériau bio plastique ne supportant pas une température de plus de 30°C, le fond et le couvercle font uniquement l’objet d’un essuyage aseptisé. Enfin les pièces en acier inoxydable d’une part, en matériau plastique d’autre part, peuvent être détruits et recyclés séparément au terme d’un usage prolongé.