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Patent Searching and Data


Title:
DEVICE FOR PRACTICING SPORTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/072747
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (10) for practicing sports, which is designed to receive at least one article of footwear. According to the invention, such a device comprises at least one pair of magnetic dipoles (13, 14) for associating the at least one footwear article with the device for practicing sports.

Inventors:
CHA PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/EP2011/071527
Publication Date:
June 07, 2012
Filing Date:
December 01, 2011
Export Citation:
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Assignee:
PLASTIQUES FRANC DES (FR)
CHA PHILIPPE (FR)
International Classes:
B68C3/00; B63B35/79
Domestic Patent References:
WO2009142600A12009-11-26
Foreign References:
DE202010000928U12010-04-15
EP2196387A12010-06-16
DE3239993A11984-05-03
FR2753962A11998-04-03
Attorney, Agent or Firm:
LE SAUX, Gaël (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Etrier (10) pour la pratique de l'équitation comprenant un plancher (11) sur lequel un article chaussant le pied du cavalier repose, une branche (12) ayant une extrémité reliée au plancher (11), l'autre extrémité à une étrivière, ladite branche (12) étant courbée et étant sensiblement perpendiculaire au plancher (11), caractérisé en ce que ledit plancher (11) est muni de deux dipôles magnétiques (13, 14) d'appariement dudit article chaussant, les deux dipôles magnétiques étant positionnés côte à côte et ayant des polarisations inversées et en ce que caractérisé en ce que les deux dipôles (13, 14) sont positionnés à deux extrémités (A, B) dudit plancher (11) dudit étrier.

Semelle d'un article chaussant destiné à être utilisé avec un étrier selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une paire de dipôle magnétiques ayant des polarisations inversées et opposées aux polarisations des dipôles dudit étrier.

Semelle d'un article chaussant selon la revendication 3, caractérisé en ce qu'elle comprend une pluralité de lignes de découpe de ladite semelle.

Article chaussant comprenant une semell e telle que décrite en revendication 2.

Description:
Dispositif de pratique sportive.

1 DOMAINE DE L'INVENTION

L ' inventi on concerne un di spositif de prati que sportive . Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif de pratique sportive pouvant être appairé avec un dispositif chaussant.

2 SOLUTIONS DE L'ART ANTERIEUR

Dans le domaine sportif, il est usuel de devoir faire coopérer un dispositif et un article chaussant. C'est par exemple le cas dans le domaine de l'équitation : le cavalier doit placer chacun de ses pieds dans un étrier. C'est également le cas dans le domaine du cyclisme : les pédales pour cycles de routes comprennent des éléments permettant de fixer la chaussure sur la pédale. C'est également le cas dans le domaine des sports nautiques : les planches à voiles comprennent des arceaux, souvent en toiles, permettant d'insérer et de caler le pied sur la planche.

Certains dispositifs de pratique sportive coopèrent donc afin de permettre à l'utilisateur d'avoir une position ou de produire un mouvement optimum lors de la pratique de son sport.

Cependant, il est possible de distinguer au moins deux cas de figure de coopérations différents : la fixation et l'appariement. La fixation permet aux deux équipements d'être solidarisés. C'est le cas de la chaussure et de la pédale pour cycle. Les efforts exercés par le cycliste sur la pédale lors du pédalage sont très importants. En effet, le pédalage alternant la poussée et la traction, il est nécessaire de prévoir une fixation forte entre la pédale et la chaussure. De nombreux systèmes permettant de résoudre ces problèmes de fixation ont été proposés.

L'appariement répond à une autre problématique. Il ne s'agit en effet pas de solidariser les deux équipements, mais de s'assurer que les deux équipements s'associent entre eux. L'appariement est mis en œuvre essentiellement lorsque aucune force de traction ou de poussée n'est nécessaire sur l'équipement (hormis la force exercée par le poids des équipements eux-mêmes, et une partie ou la totalité du poids de l'utilisateur). C'est par exemple le cas de l'étrier dans la pratique de l'équitation. La problématique n'est pas de fixer le pied du cavalier dans l'étrier, mais de s'assurer que le pied est positionné dans l'étrier. Il n'est en effet pas envisageable de fixer le pied du cavalier à l'étrier car cela poserait un vrai problème de sécurité en cas de chute ou lorsque le cavalier est désarçonné.

Un étrier est utilisé comme une aide pour le cavalier non seulement pour monter sur le cheval mais également pendant la conduite de celui-ci. Habituellement un étrier se compose d'une plaque de base (également appelée plancher) adaptée pour recevoir la semelle de la chaussure du cavalier. En outre, il est souvent constitué de deux branches formant un U renversé reliée à la plaque de base. Lorsque les deux branches se réunissent, il est prévu une ouverture ou une fente pour le raccordement de l'étrier à l'étrivière, qui à son tour est reliée à la selle.

Il est fréquent qu'au cours d'un tour de cheval, le cavalier perde le contact entre le pied et l'étrier. Si le pied se dégage de l'étrier lors d'une balade, le cavalier rencontre des difficultés à réinsérer le pied dans l'étrier. En effet, l'étrier se déplace ce qui rend difficile l'insertion du pied.

Les problèmes mentionnés ci-dessus sont connus depuis longtemps et plusieurs solutions ont été proposées pour palier ces problèmes. Une solution a été de concevoir un étrier contenant un aimant. Pour pouvoir être appairé, une plaque de métal ou un aimant est également être inséré dans les chaussures. Les documents DE 32 39 993, FR 27 53 962 et WO 2009142600 décrivent l'utilisation d'un aimant pour un étrier d'équitation.

Cependant, les solutions de l' art antérieur présentent également des inconvénients. C'est notamment le cas de la solution présentée dans le document WO 2009142600. En effet, cette solution propose d'insérer un aimant dans le plancher de l'étrier dans une direction qui est sensiblement en diagonale sur le plancher de l'étrier. Cette configuration est supposée assurer un maintien du pied dans une position naturelle vis-à-vis de l'étrier. Cependant, des essais ont permis d'aboutir à la conclusion que l'effet recherché par la configuration de cet étrier n'est pas concluant d'une part et que la force d'attraction entre l'aimant et la chaussure n'est pas suffisante d'autre part.

3 RESUME DE L'INVENTION

L'invention ne pose pas ces problèmes liés aux dispositifs de pratique sportive de l'art antérieur. En effet, l'invention concerne un dispositif de pratique sportive destiné à recevoir au moins un article chaussant caractérisé en ce qu'il comprend au moins une paire de dipôles magnétiques d'appariement dudit au moins un article chaussant audit dispositif de pratique sportive.

Ainsi, l'invention permet d'assurer un meilleur appariement du dispositif de pratique sportive et de l'article chaussant. En effet, l'utilisation de deux dipôles magnétiques, comme par exemple deux aimants, en lieu et place d'un seul comme cela est le cas des dispositifs de l'art antérieur, assure que l'article chaussant ne pourra pas entrer en rotation autour du centre du champs magnétique. Un tel dispositif de pratique sportive peut par exemple être un étrier ou encore une planche à voile ou une planche de surf.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le premier dipôle magnétique d'une paire de dipôles magnétiques est polarisé inversement au deuxième dipôle de ladite paire de dipôles magnétique.

Ainsi, l'invention assure qu'il n'est pas possible d'appairer le dispositif de pratique sportive dans le sens inverse que celui prévu avec les dispositifs de l'art antérieur.

L'invention concerne également une semelle d'un article chaussant destiné à être utilisé avec un dispositif de pratique sportive tel que préalablement décrit, selon l'invention, une telle semelle comprend au moins une paire de dipôle magnétiques.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, cette semelle qu'elle comprend en outre une pluralité de lignes de découpe. Ainsi, il est possible de découper la semelle à la taille de l'article chaussant sur lequel cette semelle doit être fixée. L'invention concerne également un article chaussant comprenant une semelle telle que décrite préalablement.

Selon un autre aspect, l'invention concerne également un procédé de modification d'un dispositif de pratique sportive. Selon l'invention un tel procédé comprend au moins une itération des étapes suivantes :

marquage d'une position souhaitée d'un article chaussant sur ledit dispositif de pratique sportive ;

identification d'au moins un paire d'emplacements où positionner au moins une paire de dipôles magnétiques ;

adjonction desdits dipôles magnétiques audits emplacements.

Ainsi, il est possible de modifier un dispositif de pratique sportive afin qu'il comprenne une paire de dipôles magnétiques et soit apte à fournir un appariement tel que préalablement décrit.

4 LISTE DES FIGURES

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels :

la figure 1 illustre un étrier intégrant une paire de dipôles magnétiques selon l'invention ;

la figure 2 illustre une semelle d'une botte destinée à être positionnée sur un étrier tel que présenté en figure 1.

la figure 3 illustre plus précisément une semelle qui peut être découpée pour être adaptée à la taille d'un article chaussant existant.

La figure 4 représente une planche de surf équipée de deux paires de dipôles magnétiques selon l'invention.

5 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

5.1 Rappel du principe de l'invention

L'invention propose un appariement magnétique entre le dispositif de pratique sportive et l'article chaussant utilisé pour cette pratique sportive. Les dipôles magnétiques sont dans la plupart des cas des aimants mais peuvent également prendre d'autres formes en fonction de la force de contact nécessaire à l'appariement : il peu s'agir d' électroaimant alimentés par une source électrique externe ou interne au dispositif de pratique sportive.

Pour pouvoir profiter des fonctions d' appariements fournies par le dispositif de pratique sportive, il est nécessaire de disposer d'articles chaussant qui comprennent également au moins une paire de dipôle magnétique. On peut noter qu'un même article chaussant peut disposer de plusieurs paires de dipôles magnétiques, en fonction par exemple des différentes positions que le pied peut prendre sur le dispositif de pratique sportive.

Selon une caractéristique particulière, la paire de dipôles de l'article chaussant peut dans certains cas de figure être remplacée par une paire de plaques métalliques. La forme et la taille des dipôles magnétiques sont quant à elles guidées par la destination de l'article de pratique sportive et par la place disponible dans le dispositif de pratique sportive pour pouvoir insérer ces dipôles.

De même, la force de contact des dipôles magnétiques est guidée par l'usage de l'article de pratique sportive. Cette force de contact sera par exemple plus important pour une planche à voile ou un surf que pour un étrier.

De plus, dans au moins certains modes de réalisation de l'invention, les deux dipôles magnétiques d'une paire ont des polarisations inversées. Ceci présente un avantage important, particulièrement lorsqu'il est nécessaire de poser ou reposer le pied dans un sens particulier. En effet, lorsqu'une telle situation survient, une solution qui ne comprend qu'un seul dipôle magnétique ne permet pas d'assurer que le pied est reposé dans le bons sens. Il est des dispositifs de pratique sportive dans lesquels cette position est primordiale (c'est par exemple le cas de étrier).

Ainsi, l'article de pratique sportive selon l'invention permet une bonne adhérence et une position correcte de l'utilisateur.

Par la suite, on présente notamment le cas d'une mise en œuvre de l'invention à un étrier destiné à la pratique de l'équitation. Il est clair cependant que l'invention ne se limite pas à cette application particulière, mais peut également être mise en œuvre dans de nombreux autres cas, et par exemple dans celui d'une planche à voile ou planche de surf, également présenté par la suite, et plus généralement dans tous les cas où les avantages listés par la suite sont intéressants.

5.2 Description d'un mode de réalisation

On présente dans ce mode de réalisation, la mise en œuvre du système d'appariement comprenant plusieurs dipôles magnétiques au domaine de l'équitation. Plus particulièrement dans ce mode de réalisation, des dipôles magnétiques, se présentant sous la forme d'aimants, équipent les étriers et les semelles des bottes d'équitation.

Les étriers sont les réceptacles, supports sur lesquels se viennent se poser les pieds du cavalier. Les étriers se maintiennent avec des étrivières de chaque côté de la selle. Le plancher des étriers est la partie horizontale sur laquelle repose le pied. Les branches sont les deux arcs qui rejoignent le plancher de l'étrier à l'étrivière. Les nouveaux types d' étrier comportent une unique branche. Un exemple de ces nouveaux types d'étrier est présenté en relation avec la figure 1.

Un étrier (10) comprend un plancher (11) sur lequel le pied du cavalier repose, une branche (12) ayant une extrémité reliée au plancher (11), l'autre extrémité à une étrivière. La branche (12) est courbée et est sensiblement perpendiculaire au plancher (11). Selon l'invention, dans ce mode de réalisation, le plancher (11) est muni de deux dipôles magnétiques (13, 14). Dans ce mode de réalisation, les deux dipôles magnétiques (13, 14) sont des aimants. Dans ce mode de réalisation les deux aimants ont des polarisations inversées.

Ainsi, cet étrier permet de pallier les inconvénients des étriers de l'art antérieur. En effet, l'inconvénient de n'utiliser qu'un seul aimant dans l'étrier, comme cela est décrit dans le document WO 2009142600 est que la force magnétique est maximale au centre de l'aimant et diminue à la périphérie de l'aimant. Les inventeurs ont ainsi constaté qu'avec l'utilisation de l'étrier décrit dans le document WO 2009142600, la botte est certes appairée avec l'étrier, mais la force exercée par l'aimant, à ses extrémités, est trop faible pour garantir le maintien du pied dans une position correcte compte tenu du poids de la jambe du cavalier. En d'autres termes, la botte peut toujours effectuer un mouvement de rotation dans l'étrier.

Dans le mode de réalisation de l'invention tel que décrit ici, les deux aimants (13, 14), sont positionnés à deux extrémités (A, B) du plancher de l'étrier, par exemple dans une cavité prévue à cet effet. Ainsi, la botte est appairée avec l'étrier par deux points d' appariement. Ces deux points d' appariement sont importants, car ils assurent que l'appariement restera stable. De plus, dans ce mode de réalisation de l 'invention, les deux aimants ont des polarisations inversées. Ceci présente un avantage important, particulièrement lorsqu'il est nécessaire de reposer le pied sur l' étrier alors que le cheval est touj ours en mouvement. En effet, lorsqu'une telle situation survient, l'étrier est en quelque sorte brinquebalé au gré des mouvements du cheval. Il n' est donc pas du tout assuré que lorsque le cavalier appaire sa botte avec l'étrier, celui-ci se trouve dans le bon sens. Il a pu se retourné ou vriller autour de l'étrivière et l'appariement se fait donc dans le mauvais sens.

Lorsque les deux aimants présentent des polarités inversées, l'appariement ne peut être réalisé que dans le bon sens. En effet, la semelle de la botte comprend également deux aimants, également avec des polarisations inversées, comme cela est présenté en relation avec la figure 2. Une semelle 20, comprend deux aimants (21, 22) qui sont situés aux mêmes positions relatives que les aimants (13, 14) disposés sur le plancher de l'étrier. La polarisation des aimants (21,22) de cette semelle est l'inverse de la polarisation des aimants (13, 14) de l'étrier.

En d' autres termes, lorsque le premier aimant de l ' étrier (13) a une polarisation nord/sud, le deuxième aimant de l'étrier (14) a une polarisation sud/nord. Le premier aimant de la semelle (21), qui doit entrer en contact avec le premier aimant de l'étrier (13) a donc également une polarisation nord/sud, le sud du premier aimant de la semelle (21) entrant en contact avec le nord du premier aimant de l'étrier (13). Le deuxième aimant de la semelle (22), qui doit entrer en contact avec le deuxième aimant de l'étrier (14) a donc également une polarisation sud/nord, le nord du deuxième aimant de la semelle (22) entrant en contact avec le sud du deuxième aimant de l'étrier (14). Cette semelle peut être directement intégrée au sein d'une botte lors de sa fabrication ou être ajoutée postérieurement, sur une botte existante.

On comprend donc bien qu'il n'est pas possible, avec cette configuration de l'étrier selon le mode de réalisation présenté de repositionner le pied dans une position incorrecte, ce qui n' est absolument pas assuré par les étriers de l'art antérieur.

Dans un premier mode de réalisation, la paire de dipôles magnétiques est intégrée dans la matière qui compose l' étrier, lors de sa fabrication, de sorte qu'elle soient positionnée sous la surface du plancher, par exemple sous la matière antidérapante qui est positionnée sur le plancher de l'étrier.

Dans une deuxième mode de réalisation, il est possible de modifier un étrier existant pour insérer une paire de dipôles magnétiques aux endroits souhaités.

5.3 Mise en œuyre d'une semelle adaptée à un équipement comprenant au moins un double dipôle magnétique.

On présente, en relation avec la figure 3, un mode de réalisation d'une semelle (20) adaptée à un dispositif de pratique sportive comprenant au moins une paire de dipôles magnétiques.

Comme cela a déjà été évoqué, pour pouvoir utiliser le dispositif de pratique sportive de l'invention, un article chaussant disposant également d'une telle paire de dipôles magnétique est intéressante, bien que non nécessaire. Cependant, si l'on souhaite bénéficier des avantages de l'appariement magnétique selon l'invention, il est nécessaire de disposer d'un article chaussant (chaussure, chausson, botte) ayant une semelle qui intègre au moins une paire de dipôles magnétiques.

Pour ce faire, il est possible de fabriquer directement ces articles chaussants avec le nombre nécessaire de paires de dipôles magnétiques.

Cependant, afin d'équiper les articles chaussants existants, il est préférable de prévoir une semelle universelle qui peut être découpée en fonction de la taille de l'article chaussant à laquelle cette semelle est destinée. Une telle semelle (20) est présentée en relation avec la figure 3. Elle comprend une paire d'aimants (21, 22). Elle présente également une pluralité de lignes de découpes (20',20",20" ').

Ces lignes de découpes, dont une partie uniquement est présentée de manière très schématique en figure 3, permettent de découper la semelle à la taille de l'article chaussant auquel elle doit se rapporter. Dans un mode de réalisation préféré, les lignes de découpe sont espacées d'une pointure l'une de l'autre. Comme présenté en relation avec la figure 3, pour pouvoir découper la semelle à la taille de l'article chaussant sur laquelle elle doit être collée, on peut également positionner la semelle sur l'article chaussant en faisant coïncider les bords de l'article chaussant et de la semelle le long de la ligne horizontale.

5.4 Autres caractéristiques et applications.

Le mode de réalisation précédent s'est attaché à présenter le cas d'un étrier. Il existe d'autres situations et d'autres articles de sport qui peuvent bénéficier des avantages fournis par l'invention. Il s'agit par exemple des sports nautiques, comme la planche à voile, le surf.

Dans au moins un mode de réalisation alternatif, une planche, qui peut être une planche à voile ou un surf, est équipée d'au moins deux paires de dipôles magnétiques. Ces deux paires de dipôles magnétiques sont disposées à l'endroit ou doivent normalement se trouver les pieds du véliplanchiste ou du surfer en condition d'utilisation. Ce mode de réalisation est présenté en relation avec la figure 4.

Une planche (40) comprend deux paires (PI, P2) de dipôles magnétiques. La première paire correspond au placement d'un pied, par exemple le pied gauche, tandis que la deuxième paire correspond au placement de l'autre pied (le pied droit). Dans un mode de réalisation alternatif, plusieurs autres paires de dipôles magnétiques sont disposées au sein de la planche afin de permettre le déplacement de l'utilisateur. Ceci est par exemple nécessaire dans le cas d'une planche à voile où le véliplanchiste peut être positionné soit du côté gauche, soit du coté droit de la planche.

Bien entendu, comme cela a été décrit dans le cas d'un étrier, les polarités des deux dipôles qui composent une paire peuvent être inversées de manière à assurer qu'il ne sera pas possible de poser le pied dans une position non appropriée.

De tels types de planches, équipées de paires de dipôles magnétiques, peuvent être particulièrement utiles pour les utilisateurs débutants. En effet, grâce au dispositif de l'invention, on assure une bonne position de l'utilisateur.

Dans un premier mode de réalisation, les paires de dipôles magnétiques sont noyées dans la matière qui compose la planche, lors de sa fabrication, de sorte qu'elles soient positionnés sous la surface de la planche (qui est généralement une coque en plastique ou en matériau composite), aux endroits souhaités.

Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention, il est possible de modifier une planche existante pour insérer des paires de dipôles magnétiques aux endroits souhaités.

Pour permettre le maintien dans une bonne position, l'utilisateur d'une telle planche est équipé d'une paire de chaussons, la semelle de ces chaussons ayant été elle-même équipée d'une ou plusieurs paires de dipôles magnétiques pour permettre appariement à la planche.

D' autres modes de réalisation de l'invention peuvent également être envisagés. Plus généralement, comme déjà explicité, l'invention est applicable à tout dispositif de pratique sportive dont l'une des caractéristiques est de pouvoir recevoir un article chaussant (botte, chaussure, chausson) et pour lequel une des préoccupations, au cours de la pratique sportive, est de prévoir un appariement entre le dispositif chaussant et le dispositif de pratique sportive.