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Title:
DEVICE FOR PRESENTATION OF INFORMATION VIA OPTICAL EFFECTS, FOR PARTICULAR USE WITH MEASURING APPARATUS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1991/000554
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device for the presentation of information through optical effect for use in particular with measuring apparatus, of the type which includes at least two co-axial revolving elements, superimposed and mounted rotationally. Said device also includes at least one colour area or frame and/or patterns whose intensity varies along a progressive graduation which starts from a reference line and moves in a circular direction with maximum intensity. Said device is characterized by the fact that it includes at least two elements called ''lower'' (2) and ''higher'' (3). All said elements are movable: in the course of their relative movement, they should determine at least one radial angular sector (A) which has been created by optical effect whose surface varies, thereby making it possible to provide a visual representation of information.

Inventors:
TENAILLE D ESTAIS MATHIAS (FR)
Application Number:
PCT/FR1990/000493
Publication Date:
January 10, 1991
Filing Date:
June 29, 1990
Export Citation:
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Assignee:
TENAILLE D ESTAIS MATHIAS (FR)
International Classes:
G01D13/02; G04B19/04; G04B19/10; G04B45/00; (IPC1-7): G01D13/02; G04B19/04; G04B19/20; G04B45/00
Foreign References:
DE3526028A11987-01-22
US3803831A1974-04-16
DE3918480A11989-12-14
CH284141A1952-07-15
US3616643A1971-11-02
CH343914A1959-12-31
GB2072849A1981-10-07
CH346167A1960-04-30
Other References:
IBM Technical Disclosure Bulletin vol. 32, no. 3A, août 1989, Armonk,NY, US pages 218 - 220; "Watch with patterns for visually impaired"
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Claims:
R E V E N D I C A T I O N S
1. Dispositif de présentation d'informations par effet opti¬ que notamment pour appareil de mesure, du type comprenant au moins deux éléments de révolution co. axiaux, montés rotatifs, superposés, et ayant au moins une plage de couleurs et/ou une trame de motifs dont l'intensité varie en dégradé progressif, à partir d'une ligne de référence, dans un sens circulaire et d'une intensité maximale, carac¬ térisé en ce qu'il comprend au moins deux éléments dits "inférieur" et "supérieur" (3. 4, 11. 14, 17. 18, 31. 40, 50. 51, 60. 62) qui sont tous mobiles et qui, lors de leur mouvement relatif, doivent déterminer au 0 moins un secteur angulaire (A, D) radial créé par effets optiques et dont la surface est variable afin de présenter visuellement une infor¬ mation.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif comprend un boîtier comportant un fond (2) et 15 contenant un mécanisme d'entraînement, ce fond (2) étant surmonté par au moins deux éléments mobiles (.
3. 4, 11. 14, 17. 18, 31. 40, 50. 51, 60. 61. 62).
4. 3 Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que 1 'élément inférieur (3, 11, 17, 31, 50, 60) est opaque.
5. 20 4.
6. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que_ l 'élément inférieur (3, 11, 17, 31, 50, 60) est transparent.
7. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que 1 'élément inférieur (3, 11, 17, 31, 50, 60) est translucide.
8. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce . ~ que_ 1 'élément supérieur (4, 14, 18, 40, 51, 62) est soit transparent, soit translucide.
9. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments de révolution sont des volumes tels que des cônes (11. 14) des troncs de cônes ou des cylindres (3. 4).
10. 30 8. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les éléments de révolution sont plans (11. 14, 17. 18, 31. 40, 50. 51, 60. 61. 62).
11. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en qu'il comprend à la fois au moins un élément en volume (3. 4, 11. 14) et au moins un élément plan (17. 18, 31. 40, 50. 51, 60. 61. 62).
12. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu_'il comprend une partie uniformément colorée et/ou marquée, surmon. tée d'au moins deux éléments soit transparents, soit translucides.
13. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu_'il comprend une partie non uniformément colorée (54) et/ou marquée, surmontée d'au moins deux éléments (50. 51) soit transparents, soit translucides.
14. Dispositif selon la revendication 11, caractérisé en ce que la partie non uniformément colorée et/ou marquée comporte deux plages de couleur, et/ou deux trames de motifs, différentes et distinctes mais semblables et symétriquement opposées, l'une à celle de l'élément inférieur, et l'autre à celle de l'élément supérieur.
15. Dispositif selon la revendication 12, caractérisé en ce que 1 'un des éléments (50) superposés comporte une couronne (53) colorée ou marquée périphérique et une partie centrale transparente, tandis que l'autre élément (51) comporte une couronne périphérique transparente et une partie centrale (52) colorée ou marquée.
16. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les couleurs de deux plages distinctes comprennent au moins une couleur primaire (81. 82. 83) et sa couleur complémentaire correspondante sur le cercle chromatique des teintes (80).
17. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce _________ les couleurs de deux plages distinctes comprennent au moins une couleur comprise entre au moins deux couleurs primaires (81. 82. 83) , considérées sur le cercle chromatique des teintes (80).
18. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la plage de chaque élément est unie et varie uniformément.
19. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la trame de chaque élément est constituée par un semis de points d 'aspect uniformément variable,.
20. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la trame de chaque élément est constituée par un semis de motifs géométriques d'aspect uniformément variable.
21. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la trame de chaque élément est constituée par un réseau de traits d 'aspect uniformément variable.
22. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la trame de chaque élément est constituée par un réseau de manière à réaliser un effet de moirage.
23. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la ligne de référence d'au moins un élément est marquée pour simuler un moyen d'indication tel qu'une aiguille.
24. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'encre utilisée pour l'obtention des couleurs de plage et/ou des motifs de trame est transparente à la lumière.
25. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que 1 'encre utilisée pour l'obtention des couleurs de plage et/ou des motifs de trame est opaque. ***.
Description:
DISPOSITIF DE PRESENTATION D'INFORMATIONS PAR EFFETS OPTIQUES NOTAMMENT POUR APPAREILS DE MESURE

La présente invention a pour objet un dispositif de présentation d'informations par effets optiques, notamment pour- appareils de mesure tels que des montres.

Cette invention s'applique d'une manière générale à tous les dispositifs de présentation d'informations et principalement, quoique non exclusivement, aux cadrans d'appareils de mesure. C'est la raison pour laquelle ce dispositif selon l'invention peut être utilisé dans différents domaines d'applications et, en outre, soit comme cadran de programmateurs d'appareils domestiques électroménagers tels que des lave-linges, lave-vaisselles etc., soit comme compteur de valeur temporelle ou évoluant en fonction du temps tels que des compteurs kilométriques de véhicules automobiles, des altimètres d'avion, des compte tours de machines-outils etc. Bien évidemment, on conçoit qu'il est aussi tout à fait envisageable d'avoir recours à ce dispositif comme jauge d'instruments de mesure et/ou de contrôle de différents paramètres physiques, électriques et/ou électroniques, chimiques, physico-chimiques ou encore biologique.

Toutefois, une application particulièrement intéressante de ce dispositif réside dans son application aux mécanismes d'horlogerie indicateurs du temps.

A cet effet, il est connu dans ce " domaine d'avoir recours pour tous les appareils indicateurs de la mesure du temps tels que des montres, des horloges, des pendules, des pendulettes, des chronomè¬ tres, etc., à la combinaison de différents moyens complémentaires d'indication.

C'est ainsi que tous ces appareils comprennent généralement tout d'abord au moins une aiguille solidaire du mécanisme d'horlogerie et d'autre part des repères de formes et de conception variées pour permettre la détermination du temps à un instant précis c'est-à-dire la donnée de l'heure et, éventuellement, des minutes et des secondes.

Or, lorsque pour des raisons d'utilisation et/ou d'esthéti- que ces différents appareils sont de dimensions relativement réduites, le problème de l'indication de ces informations devient complexe et délicat. En effet, il est alors difficile de pouvoir discerner rapide¬ ment et distinctement, d'un seul coup d'oeil, l'indication exacte de 1 'heure. De plus, il est fréquent qu'en raison de leur finesse les aiguilles soient très fragiles et se brisent facilement, ce qui a pour conséquence de rendre l'appareil inutilisable.

Pour remédier à ces inconvénients, il est connu maintenant d'utiliser d'autres moyens de présentation et d'indication d'informa- tions. C'est la raison pour laquelle il est fréquent que, maintenant, la valeur des paramètres mesurés soit indiquée soit par des disposi¬ tifs d'affichage constitués par des cristaux liquides soit par des dispositifs électroniques tels que des leds lumineux.

On notera cependant que cette visualisation directe de l'information d'une part ne répond pas toujours aux exigences d'esthé¬ tique et/ou d'utilisation des appareils de mesure du temps et d'autre part sont d'une conception souvent complexe ce qui, on le conçoit, en augmente le coût et la maintenance, notamment en raison de li site de changer régulièrement les moyens d'alimentation en énergie.

Qui plus est, cette visualisation directe fournit uniquement une indication instantanée de la valeur d'un moment précis et déter¬ miné, sans permettre le repérage d'une plage de temps par effet de chronomètre et/ou de compte à rebours. Or, il est fréquent qu'un écart de temps doive être apprécié soit en compte à rebours ou "à l'envers", c'est-à-dire à partir d'un instant à venir et non à partir d'un instant d'origine, soit en chro- no étrie. Un exemple particulièrement notoire est la mesure du temps pour un plongeur sous-marin. II est alors crucial de pouvoir apprécier ce laps de temps en se fondant sur 1 'écart angulaire qui sépare deux repères : soit deux aiguilles, soit une aiguille et un marque éventuellement régla¬ ble, comme c'est le cas de la "lunette" des montres dites "de plongée". On connaît aussi le brevet américain N° 3.801.831, au nom de

J. HORZICK (cédé à la société MOTOROLA Inc.) qui décrit un cadran d'appareil de mesure formé de disques transparents rotatifs. Ce cadran s'adapte à tous les types d'appareils de mesure et il est particuliè¬ rement bien conçu pour les mécanismes d'horlogerie. Ce cadran comprend un mécanisme d'horlogerie dans lequel les entraînements des secondes, minutes et heures sont coaxiaux, et amé¬ lioré par un système d'indications rotatif qui combine les éléments suivants :

- un cadran fixe comprenant plusieurs bandes circulaires concentriques ayant chacune une couleur dont l'intensité varie en dégradé progres¬ sif circulaire à partir de la teinte d'intensité quasi maximale; et

- plusieurs disques transparents mobiles disposés sur lesdits axes d'entraînement coaxialement les uns par rapport aux autres et par rapport audit cadran; - chacun des disques transparents mobiles présentant une bande circu laire propre recouvrant respectivement l'une des bandes circulaire dudit cadran et qui possède la même intensité dégradée de couleu précitée mais décroissant progressivement dans un sens circulair opposé au sens pré-cité.

- chacun desdits disques transparents mobiles créant un effet de zone en évolution, associé à l'une desdites bandes circulaires du cadran fixe.

On remarque que cette solution ne permet pas de résoudre entièrement le problème de l'indication rapide de l'information.

En outre, le cadran fixe doit d'une part posséder des repères pour permettre une lecture correcte de l'heure et, d'autre part, avoir un disque fixe de référence. De ce fait, il est indispen¬ sable pour visualiser n_ valeurs d'informations différentes d'avoir n_ + 1 disques indépendants et distincts et n_ bandes circulaires distinctes.

Le but de la présente invention est de réaliser un disposi¬ tif de présentation d'informations qui s'écarte des différents dispo¬ sitifs existants jusqu'à ce jour et qui permette une lecture facile, d'un seul coup d'oeil, des indications des informations par simple effet optique, de contraste de couleurs et/ou de motifs.

De plus, tout en étant d'un aspect esthétique agréable, il est aussi d'une conception simple et facile à réaliser tout en étant robuste, de sorte que d'une part son prix de revient est modique et d'autre part il peut être utilisé dans des conditions très diverses.

A cette fin, l'invention a pour objet un dispositif de pré¬ sentation d'informations par effet optique notamment pour appareil de mesure, du type comprenant au moins deux éléments de révolution co- axiaux, superposés, montés rotatifs et ayant au moins une plage ou une trame de couleurs et/ou de motifs dont l'intensité varie en dégradé progressif, à partir d'une ligne de référence, dans un sens circulaire et d'une intensité maximale, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux éléments dits "inférieur" et "supérieur" qui sont tous mobiles et qui, lors de leur mouvement relatif, doivent déterminer au moins un secteur angulaire radial créé par effet optique de contraste et dont la surface est variable afin de présenter visuellement une information.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention :

- le dispositif comprend un boîtier comportant un fond et contenant un mécanisme d'entraînement, ce fond étant surmonté par au moins deux éléments mobiles;

- 1 'élément inférieur est opaque; - l'élément inférieur est transparent;

- l'élément inférieur est translucide;

- l'élément supérieur est soit transparent, soit translucide;

- les éléments de révolution sont soit des volumes tels que des cylindres, soit des cônes ou des troncs de cônes; - les éléments de révolution sont des plans;

- le dispositif comprend à la fois au moins un élément en volume et au moins un élément plan;

- le dispositif comprend une partie uniformément colorée et/ou marquée, surmontée d'au moins deux éléments soit transparents, soit translucides;

- le dispositif comprend une partie non uniformément colorée et/ou marquée, surmontée d'au moins deux éléments soit transparents, soit translucides;

- la partie non uniformément colorée et/ou marquée comporte deux plages de couleurs, et/ou deux trames de motifs, différentes et distinctes mais semblables et symétriquement opposées, l'une à celle de l'élément inférieur, et l'autre à celle de l'élément supérieσr;

- l'un des éléments superposés comporte une couronne colorée ou marquée périphérique et une partie centrale transparente, tandis que l'autre élément comporte une couronne périphérique transparente et une partie centrale colorée ou marquée;

- les couleurs de deux plages distinctes comprennent une couleur primaire et sa couleur complémentaire correspondante sur le cercle chromatique des teintes; - les couleurs de deux plages distinctes comprennent au moins une couleur comprise entre deux couleurs primaires, sur le cercle chro¬ matique des teintes;

- la plage de chaque élément est unie et varie uniformément;

- la trame de chaque élément est constituée par un semis de points d'aspect uniformément variable;

- la trame de chaque élément est constituée par un semis de motifs géométriques d'aspect uniformément variable;

- la trame de chaque élément est constituée par un réseau de traits d'aspect uniformément variable; - la trame de chaque élément est constituée par un réseau de motifs de manière à réaliser un effet de moirage.

- la ligne de référence d'au moins un élément est marquée pour simuler un moyen d'indication tel qu'une aiguille;

- l'encre utilisée pour l'obtention des couleurs de plage et/ou des motifs de trame est transparente à la lumière;

- l'encre utilisée pour l'obtention des couleurs de plage et/ou des motifs de trame est opaque.

L'invention sera mieux comprise par la description détaillée ci-après faite en référence au dessin schématique annexé. Bien entendu, cette description ainsi que le dessin ne sont donnés qu'à titre d'exemple indicatif et non limitatif.

La figure 1 est une vue transversale d'un élément de forme cylindrique comportant une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire à partir d'une intensité maximale et d'une ligne de référence, dans le sens de rotation des aiguilles d'une montre.

La figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 dans laquelle la plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé progressif circulaire à partir d'une intensité maximale et d'une ligne de référence, dans le sens de rotation inverse des aiguilles d'une montre.

La figure 3 est une vue du dispositif résultant de la super¬ position des éléments des figures 1 et 2.

La figure 4 est une vue schématique d'un appareil de mesure du temps du type réveil . La figure 5 est une vue schématique d'un élément de forme tronconique comportant une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire à partir d'une ligne de référence et d'une inten¬ sité maximale, dans le sens de rotation des aiguilles d'une montre.

La figure 6 est une vue schématique d'un élément de forme tronconique comportant une plage de couleur dont l'intensité varie en

dégradé circulaire à partir d'une ligne de référence et d'une inten¬ sité maximale, dans le sens de rotation inverse des aiguilles d'une montre.

La figure 7 est une- vue du dispositif résultant de la super- position des éléments des figures 5 et 6.

La figure 8 est une vue d'un élément constituant un disque comportant une trame de motifs dont la densité varie en dégradé circu¬ laire à partir d'un rayon de référence et d'une densité maximale, dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre. La figure 9 est une vue d'un élément constituant un disque comportant une trame de motifs dont la densité varie en dégradé circu¬ laire à partir d'un rayon de référence et d'une densité maximale, dans le sens des aiguilles d'une montre, ce disque étant destiné à être placé au-dessus de celui de la figure 8. La figure 10 est une vue ' du dispositif résultant de la superposition des disques des figures 8 et 9.

La figure 11 est une vue schématique d'une montre comportant le dispositif du type de celui de la figure 10.

La figure 12 est une vue d'un disque comportant deux couron- nés circulaires qui présentent chacune une trame de motifs dont la densité varie en dégradé circulaire à partir d'un rayon de référence et d'une intensité maximale, les deux variations étant orientées dans deux sens circulaires opposés.

La figure 13 est une vue d'un disque comportant deux couron- nés circulaires qui présentent chacune une trame de motifs dont la densité varie en dégradé circulaire à partir d'un rayon de référence et d'une intensité maximale, les deux variations étant orientées dans deux sens circulaires opposés et contraires à ceux de la figure 12.

La figure 14 est une vue du dispositif résultant de la superposition des disques des figures 12 et 13.

La figure 15 est une vue d'un disque comportant une trame dont l'intensité varie en dégradé à partir d'une intensité maximale dans le sens des aiguilles d'une montre uniquement dans sa partie centrale.

La figure 16 est une vue d'un disque comportant une trame de motifs dont l'intensité varie en dégradé à partir d'une intensité maximale dans le sens inverse des aiguilles d'une montre uniquement selon une couronne périphérique. La figure 17 est une vue d'un disque constituant un fond et comportant deux trames identiques à celles des figures 15 et 16 mais se dégradant dans un sens opposé.

La figure 18 est une vue du dispositif résultant de la superposition des trois disques représentés par les figures 15 à 17. La figure 19 est une vue d'un disque comportant une trame de motifs dont la densité varie en dégradé circulaire à partir d'une intensité maximale, dans le sens des aiguilles d'une montre.

Les figures 20 et 21 sont des vues montrant deux disques destinés à être superposés entre eux et avec celui de la figure 19, et dont la densité de la trame, environ deux fois moindre de celle de la trame du disque de la figure 15, varie en dégradé circulaire dans un sens circulaire opposé à celui des aiguilles d'une montre.

La figure 22 est une vue en plan du dispositif résultant de la superposition des disques des figures 19 à 21. La figure 23 est une vue d'un disque comportant une trame de points.

La figure 24 est une vue d'un effet optique de moirage résultant de la superposition de deux disques tramés.

La figure 25 est une vue d'un disque comportant une trame de traits radiaux.

La figure 26 est une vue d'un disque comportant une trame de motifs.

La figure 27 est une vue du cercle chromatique des teintes.

La figure 28 est une vue d'un disque comportant deux trames de points dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif opposé dans chaque demi-disque.

La figure 29 est une vue similaire à la figure 28 mais dont l'intensité du dégradé de chaque demi-disque varie dans un sens opposé.

La figure 30 est une vue du dispositif résultant de la superposition des disques des figures 28 et 29.

Il faut noter que pour les besoins de la reprographie, les dessins sont réalisés en noir et blanc de sorte que l'on n'a pas pu représenter de plages et/ou de trames de couleurs.

En se reportant au dessin, on voit que pour illustrer un dispositif conforme à l'invention, on a choisi l'exemple d'un instru¬ ment d'horlogerie : pendulette, réveil ou montre. Bien évidemment on conçoit aisément que cette application n'est aucunement limitative et que ce dispositif peut être utilisé dans tout type d'appareil dont le résultat d'une mesure peut être visualisé.

De même, il est aussi envisageable d'avoir recours à ce dispositif pour des présentation d'informations diverses et variées telles que des informations qui ne peuvent être visibles que de maniè- re intermittente, par exemple pendant un laps de temps très bref tels que par exemple les cadrans des appareils de mesure, des tableaux de bord de véhicules,d'avions, de navires, de machines, etc.

En outre, l'invention s'applique au cadran des appareils de mesure ayant un boîtier qui comporte un fond et à l'intérieur duquel se trouve un mécanisme d'entraînement d'un type connu de l'homme de métier et adapté spécifiquement au paramètre dont on désire visualiser le résultat mesure.

Par exemple, comme illustré par les figures 1 à 4 un réveil 1 présente un fond 2 surmonté par deux éléments de révolution 3, 4 de forme cylindrique, co-axiaux et reliés cinématiquement à un mécanisme d'horlogerie de tout type connu (non représenté). Ce réveil 1 comporte quatre pieds 5 qui lui assurent son maintien et un cadran 6 permettant une indication de l'heure et protégé par une.pièce transparente, ainsi que cela est connu en soi. Le premier élément 3 est illustré par la figure 1. C'est celui qui est près du fond 2 et est appelé ici, par convention, "élément inférieur". Il peut être réalisé en un matériau transparent ou pas. On retient ici l'exemple d'un matériau opaque tel que du

papier, du carton, du métal, des matières plastiques et analogue. Il comporte une plage 7 de couleur uniforme dont l'intensité varie en dégradé circulaire à partir d'un rayon de référence 8 dans le sens de rotation des aiguilles d'une montre, à partir d'une intensité maximale comme l'indique la flèche F1.

Le deuxième élément 4 appelé ici, par convention, "élément supérieur", est lui bien visible sur la figure 2. Il est réalisé en un matériau transparent, ou au moins translucide, tel qu'une feuille de plastique moyen ou fort ou bien encore une feuille d'acétate de cellu- lose ou tout autre matériau similaire. Il comporte une plage 9 de couleur uniforme dont l'intensité varie en dégradé circulaire à partir d'un rayon de référence 10 identique à celui de l'élément inférieur 3 dans le sens de rotation opposé à celui des aiguilles d'une montre, comme l'indique la flèche F2, à partir d'une intensité maximale. L'épaisseur des deux éléments 3 et 4 est variable mais de préférence comprise entre 0,20 et 1 millimètres.

La superposition de ces deux éléments 3 et 4 (figure 3) permet par effet de contraste optique entre les deux plages 7 et 9, une indication d'une information. C'est ainsi que pour le réveil 1, le mouvement de rotation relatif des éléments 3 et 4 l'un par rapport à l'autre, grâce à l'en¬ traînement du mouvement d'horlogerie, permet de générer un secteur angulaire variable A. Le contraste optique en résultant délimite deux zones distinctes B et C et permet de visualiser et de lire rapidement l'indication de l'information, par exemple le temps qu'il reste entre l'instant présent et celui auquel le réveil 1 doit se déclencher.

Les couleurs des deux plages 7 et 9 étant choisies ici de manière a avoir une intensité qui varie en dégradé circulaire unifor¬ me, dans un sens opposé l'un de l'autre, il en résulte que les zones distinctes B et C sont chacune d'intensité homogène, ce qui facilite la lecture.

En effet, le mouvement relatif des éléments 3 et 4 permet une variation du secteur angulaire A et du contraste dû à 1 'effet changeant des plages 7 et 9 car la couleur de l'élément inférieur 4 agit comme filtre optique sur la couleur de 1 'élément inférieur 3 et

laisse donc percevoir un mélange soustractif des couleurs des plage 7 et 9, puisque la plage 7 est vue à travers la plage 9 prévue sur un élément transparent, ou au moins translucide.

On conçoit bien évidemment que les éléments de révolution peuvent avoir des formes différentes. C'est ainsi qu'il peuvent être coniques, comme illustré par les figures 4 à 7, ou tronconiques.

L'élément 11 représenté sur la figure 5, constitue l'élément inférieur. Ici, il est supposé transparent et il comporte une plage

12 de couleur uniforme dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif à partir d'un rayon de référence 13 dans le sens des aiguilles d'une montre comme l'indique la flèche F5.

L'élément 14 représenté à la figure 6 constitue l'élément supérieur qui doit se superposer à l'élément inférieur 11. Il est transparent ou, au moins, translucide et comporte une plage de couleur 15 dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif à partir d'un rayon 16, identique au rayon 13 de l'élément 11, et dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre comme l'indique la flèche F4.

On comprend facilement que leur superposition aboutit au même résultat que celui représenté sur la figure 3, à savoir une indication d'une information par contraste optique généré par le mouvement relatif de rotation des éléments 11 et 14 l'un par rapport à l'autre,

Ce mouvement relatif de rotation évolue en générant un secteur angulaire variable D qui, par contraste optique délimite deux zones distinctes E et F permettant la lecture rapide et aisée de deux valeurs différentes, la couleur " des deux plages 12 et 15 étant choisie ici de manière à avoir une intensité qui varie en dégradé circulaire uniforme dans un sens opposé l'un de l'autre, il en résulte que les zones distinctes E et F sont chacune d'intensité homogène ce qui facilite la lecture.

Le mouvement relatif des deux éléments 11 et 14, permet une variation du secteur angulaire D et du contraste dû à l'effet changeant des plages 12 et 15 car la couleur de l'élément supérieur

11 agit comme filtre optique sur la couleur de 1 'élément inférieur 15 et laisse donc percevoir un mélange soustractif des couleurs des

plages 12 et 15 puisque la plage 12 est vue à travers la plage 15, prévue sur un élément transparent, ou au moins translucide.

Un autre mode de réalisation du dispositif est illustré par les figures 8 à 10. Selon ce mode de réalisation, les deux éléments sont constitués par deux disques 17 et 18 co-axiaux.

Le disque 17 est l'élément inférieur. Ici, il est supposé opaque. Il est monté mobile en rotation et comporte une trame 19 constituée par un semis de points très petits dont la densité varie en dégradé circulaire à partir d'un rayon de référence 20 et d'une densité maximale dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, comme l'indique la flèche F5.

Le disque 18 est l'élément supérieur destiné à être placé au- dessus du disque inférieur 17. Il est transparent, ou au moins translucide, et comporte une trame 21 constituée par un semis de points très petits dont la densité varie en dégradé circulaire à partir d'un rayon de référence 22 identique au rayon 20 mais dans le sens des aiguilles d'une montre, comme l'indique la flèche F6.

Leur superposition, comme cela est illustré par la figure 10, permet l'indication d'une information comme on l'a décrit précédemment, par effet optique de contraste.

Cette information peut être, comme cela est illustré par la figure 11, l'indication d'un instant, à savoir ici 10 heures et dix minutes, par une montre-bracelet 23 de type classique. Cette montre 23 comporte d'une part un boîtier 24 ayant un fond (non visible sur le dessin) et un cadran 25, et d'autre part, un bracelet classique 26.

Le cadran 25 est surmonté d'un "verre" 27 en toute matière transparente connue. Ce cadran 25 est formé par la seule combinaison des deux disques 17 et 18 co-axiaux superposés.

Leur superposition aboutit au même résultat que celui déjà expliqué, à savoir une indication d'une information par contraste optique généré par le mouvement relatif de rotation des éléments 17 et 18 l'un par rapport à l'autre. Ce mouvement relatif de rotation évolue en générant un secteur angulaire variable qui, par contraste

optique délimite deux zones distinctes H et I permettant la lecture rapide et aisée de deux valeurs différentes.

Les intensités des deux trames 19 et 21 étant chosies ici de manière à avoir une intensité qui varie en dégradé circulaire uniforme, dans un sens opposé l'un de l'autre, il en résulte que les zones distinctes H et I sont chacune d'intensité homogène.

Le mouvement relatif des disques 17 et 18, permet une variation du secteur angulaire G et du contraste dû à l 'effet changeant des trames 19 et 21 car l'intensité de la trame du disque 18 agit comme filtre optique sur l'intensité de la trame du disque 17 et laisse donc percevoir un mélange soustractif des intensités de chaque trame 19 et 21, puisque la trame 19 est vue à travers la trame 21 prévue sur un élément transparent, ou au moins translucide.

Les rayons de référence 20 du disque inférieur 17 et 22 du disque supérieur 18 sont marqués par des traits respectivement 28 et 29 qui accroissent le contraste des zones H et I en jouant le rôle des aiguilles classiques en horlogerie, le disque 17 et son trait 28 indiquant l'heure tandis que le disque 18 et son trait 29 indiquent les minutes. Cette application se voit aussi sur la figure 3 où le fond 2 du " réveil 1 est surmonté par un cadran 6 qui comporte le dispositif de l'invention constitué par deux disques co-axiaux solidaires du mécanisme d'horlogerie et qui, par le même effet optique, permettent la visualisation de l'heure et des minutes, ces disques indiquant respectivement les heures et les minutes.

Une variante d'exécution est représentée sur les figures 12 à 14. La figure 12 montre un disque inférieur 31 qui comporte une partie centrale 32 et une couronne périphérique 33. La partie centrale 32 et la couronne 33 comportent des trames 34 et 35 dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif à partir d'un rayon de référence 36 et d'une intensité maximale, dans deux sens de rotation opposés, comme l'indiquent les flèches F7 et F8. Un trait plus marqué 37 prévu sur la fraction du rayon 36 située sur la partie centrale 32 joue le rôle de l'aiguille des heures.

La figure 13 illustre un disque supérieur 40 surmontant le dis¬ que inférieur 31 et réalisé en un matériau transparent ou au moins translucide. Ce disque supérieur 40 comporte aussi une partie cen¬ trale 41 et une couronne périphérique 42 de trames 46-47 dont l'in¬ tensité varie en dégradé à partir d'un rayon de référence 43 et d'une intensité maximale dans deux sens de rotation opposés entre eux et également opposés à ceux du disque inférieur 31, comme l'indiquent les flèches F9 et F10. Un trait plus marqué 44 tout le long d'un rayon issu du centre du disque 40 et s 'étendant jusqu'à la périphérie de la couronne 42 joue le rôle de l'aiguille des minutes. La superposition de ces deux disques permet ainsi d'obtenir à la fois l'effet de contraste déjà décrit et un aspect de cocarde très attractif comme illustré à la figure 14.

Sur les figures 15 à 18, on a représenté une variante qui se rapproche de- ce que 1 'on vient de décrire en regard des figures 12 à 14.

En effet, on prévoit, ici aussi, une différenciation entre la zone centrale et la périphérie du dispositif.

Mais, au lieu de prévoir deux disques 31 et 40 ayant chacun une partie centrale et une couronne périphérique tramées, on utilise deux disques 50 et 51 qui ne présentent chacun qu'une seule trame.

Le disque inférieur 50 est transparent et présente une trame 52 dans sa partie centrale seulement dont l'intensité varie en dégradé circulaire des aiguilles d'une montre comme illustré par la flèche F11. Le disque supérieur 51 est transparent également et présente une trame 53 selon une couronne périphérique seulement, le diamètre intérieur de la trame 53 étant égal au diamètre extérieur de la trame 52 et l'intensité de la trame 53 se dégradant dans le sens illustré de la flèche F12. Ces deux disques 50 et 51 sont superposés l'un sur l'autre ou l'autre sur l'un car leurs parties non tramée est neutre.

Pour renforcer l'effet optique de contraste, ces deux disques 50 et 51 sont associés à une partie 54 qui porte deux trames 55 et 56 correspondant aux trames 52 et 53 mais selon un dégradé de sens opposés. Un trait radial 57 bien contrasté et assez épais est disposé sur le disque inférieur 50 depuis son centre sur une longueur nettement inférieure au rayon de sa partie centrale permet de jouer le rôle de l'aiguille des heures.

Un trait radial 58 bien contrasté et assez épais et disposé sur la partie 54 depuis son centre sur toute la longueur du rayon de la partie 54 permet de jouer le rôle des aiguilles des minutes.

Sur la figure 18, on voit un exemple d'aspect en cocarde obtenu par combinaison de ces deux disques 50-51 et du fond de la partie 54.

Les figures 19 à 22 illustrent une autre forme de réalisation du dispositif permettant aussi d'indiquer l'heure à un instant déterminé. Ce dispositif comprend un disque inférieur 60, un disque intermédiaire 61 et un disque supérieur 62.

Le disque inférieur 60 est, ici, opaque et présente une trame

63 constituée d'un semis de petits points dont la densité varie en dégradé circulaire à partir d'une intensité maximale et d'un rayon de référence 64 dans le sens des aiguilles d'une montre, comme l'indique la flèche F13.

Les figures 20 et 21 représentent le disque intermédiaire 61 et le disque supérieur 62. Ils sont identiques, transparents et doivent être superposés au disque inférieur 60. Chacun de ces deux disques 61 et 62 comporte une trame respectivement 65 et 66 constituée d'un semis de points.

On observe que, contrairement aux cas décrits ci-dessus, les trames 65 et 66 des disques 61 et 62 sont identiquement orientées car leur dégradé circulaire se répartit dans le même sens qui, ici, est celui correspondant au sens inverse des aiguilles d'une montre, à partir d'un rayon 67-68, comme le montrent les flèches F14 et F15.

La densité des trame 65 et 65 est sensiblement deux fois moindre que celle de la trame 63 du disque inférieur 60.

On remarque que la superposition de ces trois disques 60, 61 et 62 permet d'obtenir l'indication de trois valeurs différentes qui sont délimitées par trois secteurs angulaires différents J, K et L par effet de contraste, comme on le voit sur la figure 22. De plus, le choix des intensités maximale et minimale de chaque trame 63, 65 et 66 ainsi que le sens et la régularité des variations de ces intensités confèrent aux trois secteurs J, K et L une homogénéité totale ce qui facilite la lecture de la mesure.

Il est ainsi possible, grâce à cette superposition, de visualiser à la fois l'heure, les minutes et les secondes. Sur la figure 22, on lit : 10 heures, 10 minutes, 27 secondes.

Un trait radial 70, bien contrasté et assez épais est disposé sur le disque inférieur 60 depuis son centre et sur une longueur nettement inférieure au rayon du disque 60, permet de jouer le rôle de l'aiguille des heures.

Un trait radial 71, bien contrasté et assez épais est disposé sur le disque médian 61 depuis son centre et sur une longueur à peine inférieure au rayon du disque 61, permet de jouer le rôle de l'aiguille des minutes. Un trait radial 72, bien contrasté mais assez fin est disposé sur le disque supérieur 62 depuis son centre et sur toute longueur du rayon du disque 62, permet de jouer le rôle de l'aiguille des secondes.

En se reportant aux figures 28 à 30, on voit une variante selon laquelle deux disques 90 et 91 devant être superposés présentent chacun deux plages distinctes respectivement 92-93 et 94-95 opposées par un diamètre.

Les diamètres 96 du disque 90 et 97 du disque 91 sont ici marqués de lignes contrastées. Après superposition (figure 30), les plages déterminent quatre secteurs angulaires M, N, 0 et P lorsque les deux diamètres 96 e 97 sont sécants et seulement deux (M et N ou 0 et P) quand les diamètres 96 et 97 sont superposés.

Un tel dispositif n'est pas destiné aux appareils et montres dont le cadran présente nécessairement un axe central réel ou

virtuel. Il est destiné aux appareils dont le cadran présente des différences entre des phénomènes à symétrie polaire, ce qui est le cas pour indiquer l'évolution relative temporelle de deux paramètres. Pour réaliser des effets optiques différents et notamment pour améliorer le contraste, il est possible d'avoir recours à différents types de trames : points plus ou moins fins, traits radiaux; motifs géométriques identiques ou mêlés, traits rectilignes ou courbes, réguliers ou irréguliers etc.

Lorsqu'il s'agit de trame, le dégradé circulaire progressif résulte de l'aspect de la trame. L'aspect de la trame dépend dé la densité des motifs, de la taille et/ou de la forme des motifs ainsi que de la couleurs des motifs.

Selon le choix opéré, on obtient des effets différents puisque l'observateur peut voir, selon la position relative des éléments, la trame de l'élément supérieur, la trame de l'élément inférieur à travers 1 'élément supérieur et enfin diverses combinaisons de ces deux trames.

Ces effets sont encore plus variés lorsque le dispositif comprend plus de deux disques (figure 22) ou lorsque les disques présentent plus d'une trame, ce qui est le cas de la disposition en cocarde des figures 14 et 18.

Il peut s'agir d'une, trame de points assez grossière, telle-que celle de la figure 23. Le diamètre des points varie en dégradé circulaire progressif à partir d'un diamètre maximal dans le sens opposé des aiguilles d'une montre. Il peut aussi s'agir d'une trame comportant un réseau de- traits radiaux, telle que celle de la figure 25, dont la densité varie en dégradé circulaire à partir d'une intensité maximale dans le sens des aiguilles d'une montre. On peut aussi avoir recours à une trame comportant des motifs carrés tel que représenté à la figure 26 et dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif à partir d'une intensité maximale dans le sens des aiguilles d'une montre ou de trames comportant des motifs dont la superposition procure des effets optiques changeants comme roiι HΛ la moire ce que l'on a schématisé à la figure 24.

Quelle que soit la trame utilisée, la plupart des procédés industriels de reproduction (photogravure, sérigraphie, photocopie etc.) permettent d'utiliser les trois primaires, à savoir le cyan, le magenta et le jaune, ainsi que le noir. Les nuances sont alors obtenues par variation de la taille et/ou de la densité des éléments composant la trame.

C'est ainsi que, si la trame comporte 150 points par pouce, on obtient un aspect visuel quasi lisse et uniforme. Inversement, si l'on considère une trame de points grossiers ou constituée d'autres motifs, par exemple linéaires, on obtient des effets visuels différents tels que, par exemple, un moirage.

Bien évidemment, le contraste optique se trouve aussi amélioré par un choix judicieux des couleur et/ou des motifs. En effet, le contraste est lié à la variation d'un certain nombre de paramètres et notamment de la teinte, de la saturation de la clarté et de

1 Opacité.

Par "teinte", on entend le positionnement de la couleur choisie, sur un cercle chromatique de teintes 80, tel que celui qui est représenté sur la figure 27. Les trois couleurs primaires, encore appelées "fondamentales" sur le cercle 80 sont respectivement le jaune 81, le magenta 82 et le cyan 83. Les autres couleurs sont appelées "secondaires".

Par "saturation" d'une couleur, on entend sa "pureté", c'est-à- dire la proportion de gris qu'elle contient. Par "clarté" d'une couleur, on entend son degré de luminosité. Les trois paramètres teintes, saturation, clarté définissent ainsi une couleur.

Par "opacité" d'une couleur, on entend son degré de non transparence. De cette façon, une couleur totalement saturée est dite "pure" si elle ne comporte aucun gris. Enfin, on entend par "clarté minimale" le noir et par "clarté maximale" le blanc qui se traduit dans les procédés classiques de reproduction par absence d'encre.

C'est la raison pour laquelle pour augmenter le contraste optique et faciliter de ce fait la lecture de l'information on choisit avec soin les combinaisons de couleurs.

Pour obtenir les deux plages de couleur homogène en clarté, quelle que soit la position relative des éléments, il faut choisir des dégradés de couleur qui soient réguliers en clarté et qui se compensent, c'est-à-dire que les clartés maximales de chacun des dégradés soient exactement opposées ou bien encore qu'elles présentent le même écart relatif de clarté. Par exemple, si l'on considère deux disques, on choisira sur l'un de ces disques une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif dans le sens des aiguilles d'une montre à partir d'un orange de clarté normale jusqu'à un bleu de faible clarté, et sur l'autre disque, une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif dans le sens opposé des aiguilles d'une montre à partir d'un rouge de clarté élevée jusqu'à un vert de clarté normale.

De même, pour obtenir les deux plages de couleur homogène en couleur, quelle que soit la position relative des éléments, il faut que le dégradé des couleurs soit régulier et que les couleurs de chacune des plages de chaque élément s'équilibrent deux à deux.

Par exemple, si l'on considère deux disques, on choisira sur l'un des disques une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif dans le sens des aiguilles d'une montre à partir d'un cyan de clarté moyenne jusqu'à un magenta de clarté élevée et, sur l'autre disque, une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé progressif dans le sens inverse des aiguilles d'une montre à partir d'un cyan de clarté moyenne jusqu'à un magenta de clarté élevée. A l'inverse, il est aussi possible, de réaliser un effet d' inhomogénéité des couleurs.

Par exemple, si l'on considère deux disques, on choisira sur l'un de ces disques une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif dans le sens des aiguilles d'une montre à partir d'un vert jusqu'au magenta et, sur l'autre disque, une plage

de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif dans le sens inverse des aiguilles d'une montre à partir du magenta jusqu'au cyan.

Il est aussi possible de réaliser un effet optique qui augmente le contraste en clarté. A cet effet, il est nécessaire d'augmenter le degré de contraste sur chacun des disque.

Par exemple, si l'on considère deux disques, on choisira sur l'un de ces disques une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif dans le sens des aiguilles d'une montre à partir d'un magenta de clarté normale jusqu'à un vert de clarté élevée et, sur l'autre disque, une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire dans le sens opposé des aiguilles d'une montre à partir d'un cyan de clarté moyenne jusqu'à un vert de clarté élevée. On peut aussi augmenter le contraste de teintes.

Pour ce faire, il faut accroître le degré de contraste de teintes sur chacun des deux disques.

Par exemple, si l'on considère deux disques, on choisira sur l'un de ces disques une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif dans le sens des aiguilles d'une montre à partir d'un jaune jusqu'à un bleu et sur l'autre disque, une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif dans le sens opposé des aiguilles d'une montre à partir d'un vert jusqu 'à un magenta. II est aussi possible d'avoir un effet correspondant à un contraste maximum de couleurs, c'est-à-dire correspondant à un contraste associé de teinte et de clarté. Pour réaliser un tel effet, on choisit une clarté maximale sur l'un des disques.

Par exemple, si l'on considère deux disques, on choisira sur l'un de ces disques une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif dans le sens des aiguilles d'une montre à partir d'un magenta jusqu'au blanc, et sur l'autre disque, une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif dans le sens opposé des aiguilles d'une montre à partir d'un cyan jusqu'au blanc.

Il est à noter que pour obtenir des couleurs pures, c'est-à-dire correspondant à une saturation maximale, quelle que soit la position relative des éléments, il convient de choisir d'une part les saturations maximales, pour que ces couleurs soient elles mêmes pures, et, d'autre part, choisir les teintes parmi les secondaires de deux mêmes primaires.

Mais il est quelquefois intéressant de réaliser une saturation qui ne soit pas maximale. Pour ce faire, on ne choisit pas les teintes dans un seul tiers du cercle chromatique des couleurs, c'est-à-dire celles qui sont comprises entre deux couleurs primaires. La superposition des deux disques entraîne alors l 'apparition d'une couleur voilée ou non saturée. A l'extrême, on peut choisir des couleurs complémentaires afin d'obtenir, le plus souvent, une des deux zones de recouvrement très mal saturée ou grisâtre. Par exemple, si l'on considère deux disques, on choisira sur l'un de ces disques une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif dans le sens des aiguilles d'une montre à partir d'un magenta jusqu'au vert, c'est-à-dire à partir d'une couleur primaire jusqu'à une couleur complémentaire sur le cercle chromatique des teintes et sur l'autre disque, une plage de couleur semblable mais dont l'intensité varie en dégradé circulaire progressif dans le sens opposé des aiguilles d'une montre.

Il est important de noter que le dispositif selon l'invention permet d'obtenir une opacité quelconque comprise entre la transparence et la non transparence. Cette opacité dépend de la couleur et/ou des motifs ainsi que d'autres facteurs tels que par exemple le support, 1 'encre, etc.

Cette possibilité de choix préalable de l'opacité résout les problèmes liés à la saturation des couleurs en permettant d'obtenir des dispositifs très clairs et très lisibles.

On peut, par exemple, réaliser un dispositif dont l'opacité est au plus égale à 50. Pour ce faire, si l'on considère deux disques, on choisira sur chacun d'eux une plage de couleur dont l'intensité varie en dégradé circulaire et dont l'opacité est au plus de 12,5.

En effet, dans la situation la plus opaque, un rayon lumineux incident rencontre une zone de la plage du disque supérieur, dont l'opacité est de 12,5, puis la zone plage du disque inférieur dont l'opacité est aussi de 12,5. Après réflexion sur le disque inférieur, le rayon lumineux réfléchi va successivement rencontrer ces deux zones, de sorte que l'opacité maximale résultante est

(12,5 + 12,5) X 2 = 50

Bien entendu, ce qui a été dit à propos de plages de couleur est également valable pour des trames, la notion d'intensité étant alors remplacée par la notion de densité.

Par ailleurs, afin d'augmenter le contraste ou de favoriser certains effets optiques particuliers, on utilise soit de l'encre opaque soit de l'encre transparente pour teinter les plages ou imprimer les trames. Une encre transparente courante permet aux rayons lumineux incidents de traverser les zones des éléments superposés et de se réfléchir sur un fond. Les rayons lumineux réfléchis traversent successivement lesdites zones des éléments superposés avant d'atteindre un récepteur (qui est le plus souvent l'oeil d'un observateur), ces zones des différents éléments laissant percevoir un mélange par effet soustractif.

Au contraire, une encre opaque courante entraîne la réflexion des rayons lumineux incidents dès qu'ils rencontrent une surface encrée. De ce fait, l'élément inférieur ne renvoie uniquement que les rayons lumineux que le disque supérieur n'aura pas déjà réfléchi. Un tel dispositif est particulièrement bien adapté au cas où les deux éléments sont identiques, pour favoriser des effets de symétrie.

Cela permet d'utiliser des trames de points phosphorescents, des paillettes réfléchissantes, des peintures fluorescentes, des trames de points blancs en association avec un fond noir.

Grâce à ce dispositif de présentation d'informations selon l'invention, il est possible de réaliser des appareils de conception

et de formes variées qui soit esthétique;, d'une conception simple et qui permette une lecture rapide des informations.

L'invention s'applique aussi aux dispositifs dont le nombre de disques mobiles est supérieur à trois, ainsi qu'au dispositifs utilisant d'autres combinaisons de plages et/ou de trames de couleurs et/ou de motifs ou un nombre de cocardes supérieur à deux.

De même, elle s'applique à des dispositifs qui possèdent des lignes de référence quelconques telles que courbes ou brisées ainsi qu'à des dispositifs qui comportent des éléments qui possèdent plus de deux zones angulaires séparées par une ligne de référence.

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