Dispositif pour ne pas perdre les clés.

Les dommages causés par la perte des clés sont connus. Pour éviter ce problème, certains utilisent des colliers, d'autres ont recours à un marquage codé, mais la majorité ne font rien et sont donc tout à fait vulnérables. Ce que l'on souhaite dans ce genre de préoccupation qui peut arriver dès que l'on sort de chez soi, c'est de ne pas les égarer; concrètement d'être averti dès que le processus de perte s'enclenche.

Le risque de perte des clefs est le plus souvent proportionnel à l' éloignement entre les clés et son détenteur. Il s'enclenche d'une façon logique dès que la distance qui sépare le trousseau de son propriétaire atteint une certaine distance, en général moins d'une vingtaine de mètres. Il suffit d'avoir un petit dispositif qui avertira lorsqu' il aura détecté que le seuil où s'enclenche le protocole de perte est atteint.

Pour cela, on crée une liaison radio de portée réduite entre le propriétaire et son trouseau qui avertira ce dernier à un moment précis que le protocole de perte du-dit trousseau s' enclenche.

Ce dispositif permet d'apporter une solution technique efficace et originale à ce problème.

Pour y parvenir on équipe d'une mini-télécommande les clés qui sont ainsi reliées par radio à un mini-récepteur installé normalement en usine sur un téléphone portable. Comme la majo- rite des gens en porte un sur eux, on utilise cette particularité intéressante pour faire fonctionner ce dispositif profitant entre autre de la batterie et de la sonnerie du téléphone. La liaison radio (c'est à dire fonctionnant avec des ondes électromagnétiques dont la fréquence est inférieure à 30 Ghz) est en principe en 434 ou 868, voir 2400 Mhz et est

indépendante des réseaux G. S. M. en 900 et 1800 Mhz réservé uniquement au T. P. , fréquences qui sont cryptées et aussi interdites. (Lorsque l'on compose un numéro sur un mobile, on lance des signaux numériques qui transitent par un ou plusieurs relais téléphoniques pour arriver sur le mobile voulu... Ce qui donne une sonnerie puis la possibilité de converser.) Le minirécepteur de ce dispositif est équipé d'un relais électromécanique (ou similaire tels que relais statique, commutateur électronique, transistor) qui commande l'alarme. L'émetteur a une portée limité (et réglable) en général de moins d'une vingtaine de mètres de préférence 10 mètres. Quand l'émetteur est en fonction il envoie un signal au récepteur qui lui tient sous tension le relais électro-mécanique, neutralisant ainsi l'alarme, mais si le rayon d'émission est dépassé du fait de 1' éloignement entre l'émetteur et le récepteur, ce dernier ne recevant plus l'ordre de tenir fermée l'alimentation électrique de l'alarme, cette dernière s' enclanchera, rappelant à l'ordre son propriétaire. (Dans un soucis de simplification la minitélécommande pourra être équipée d'une horloge qui commandera sa mise en marche et son arrêt - Le téléphone portable pour éviter les interférences radios, aura la possibilité d'être programmé pour débrayer la connection pendant la conversation.)

En variante on pourra utiliser un mini-récepteur tout à fait indépendant d'un T. P. sous l'aspect d'un petit boitier, comme un parallélépipède , équipé entr' autre d'un système d'alarme (Qui peut' être soit sonore : sonnette, mélodie, vibration etc.. soit visuelle : lampe clignotante ou pas, voyant bi-color etc...). Le mini-récepteur pourra être porté en pendentif, en bracelet, ou tout simplement avec soi.

Pour avoir un réel intérêt ces dispositifs devront être de taille discrète, de coût abordable et de faible consommation. Ce qui est possible avec des modules radios de très faible encombrement que l'on peut trouver entr' autre dans le commerce

de gros spécialisé qui sont souvent d'un petit prix et de très faible consommation Pour réduire encore la consommation de l'émetteur on pourra y incorporer un échantillonneur .

La recharge de la batterie de la mini-télécommande pourra s'effectuer soit avec un appareil habituel, soit en variante un chargeur relié au réseau électrique, qui sera installé en permanence, voir fixé de préférence dans un placard ou un tiroir, ou à la rigueur sur un meuble, qui se mettra sous tension lorsqu'on l'utilisera. Sur une de ses faces on trouvera une fente épousant le profil de la mini-télécommande, où l'utilisateur placera la dite mini-télécommande en « fin de journée » afin de ne pas égarer son trousseau de clés et compléter le niveau de charge de la batterie de la mini télécommande, et éventuellement celle du téléphone.