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Title:
DEVICE FOR PROTECTING A JOINT, SUCH AS A KNEE OR AN ELBOW
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/068212
Kind Code:
A1
Abstract:
A device (1) for protecting a member, in particular a joint such as a knee or an elbow, consisting of a part made from a flexible material such as from fabric forming the body (2) of the device for protecting at least said joint, capable of being arranged vertically in front of said joint, preferably outside a garment (20) covering said member, and means for hooking said body (2) to the garment and at least one strap (11) capable of holding the protection device around said member, characterised in that the hooking means comprise clamps (7) mounted at the ends of at least one tab (5) that is accommodated, preferably slidably, in a sleeve (6) secured to the rear face (3) of the body (2) of the protection device and hinged relative to said rear face, said tab (5) projecting beyond the vertical lateral edges of said body (2) on each side.

Inventors:
GENEVIER DAVID (FR)
Application Number:
PCT/FR2013/052452
Publication Date:
May 08, 2014
Filing Date:
October 15, 2013
Export Citation:
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Assignee:
ACTIMAGE (FR)
International Classes:
A41D13/06; A41D13/015; A41D13/05; A41D13/08
Foreign References:
US0891533A1908-06-23
US1293240A1919-02-04
US20080115248A12008-05-22
US20040019949A12004-02-05
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
LE CLOIREC, Claudine et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Organe de protection (1) d'un membre, notamment d'une articulation telle qu'un genou ou un coude, composé, d'une part, d'une pièce en matériau souple tel qu'en tissu formant le corps (2) de l'organe de protection d'au moins ladite articulation, apte à être disposé verticalement à l'avant de celle-ci, de préférence à l'extérieur d'un vêtement (20) revêtant ledit membre, et, d'autre part, de moyens d'accrochage dudit corps (2) au vêtement et d'au moins une sangle (11) apte à permettre la retenue de l'organe de protection autour dudit membre,

caractérisé en ce que les moyens d'accrochage comprennent des pinces (7) montées aux extrémités d'au moins une languette (5) logée, de préférence à coulissement, dans au moins un élément tubulaire solidarisé à la face arrière (3) du corps (2) de l'organe de protection et articulé par rapport à ladite face arrière, ladite languette (5) dépassant de part et d'autre des bords latéraux verticaux dudit corps (2).

2. Organe de protection selon la revendication 1,

caractérisé en ce que l'élément tubulaire est un manchon (6) en matériau souple, de préférence en tissu, solidarisé, le long d'une de ses génératrices (8), à la face arrière (3) du corps (2) de l'organe de protection (1) dans une zone (9) de solidarisation s'étendant dans le tiers supérieur de ladite face arrière, de manière à permettre l'articulation du manchon, par rapport à la face arrière du corps de l'organe de protection, autour de ladite génératrice.

3. Organe de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément tubulaire est solidarisé à la face arrière du corps de l'organe de protection à une distance du bord supérieur dudit corps (2) supérieure ou égale au diamètre dudit élément tubulaire.

4. Organe de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément tubulaire est réalisé en matériau souple à base de matériau élastomère.

5. Organe de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la languette (5) est réalisée en matériau élastomère.

6. Organe de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le corps (2) de l'organe de protection renferme un élément complémentaire de protection souple semi-rigide, de préférence positionné, de manière amovible, à l'intérieur d'une poche (10) ménagée au sein du corps dudit organe de protection, de préférence ouverte à l'arrière dudit corps.

7. Organe de protection selon l'une quelconque des revendications 1 à 5,

caractérisé en ce qu'il comprend un élément complémentaire de protection semi-rigide ou rigide positionné à l'avant du corps en matériau souple de l'organe de protection.

8. Organe de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un seul élément tubulaire solidarisé à la face arrière (3) du corps de l'organe de protection sur l'ensemble de la largeur transversale de ce dernier.

9. Organe de protection selon l'une quelconque des revendications 1 à 6,

caractérisé en ce que l'élément tubulaire comprend plusieurs manchons formant des tronçons dudit élément tubulaire, séparés les uns des autres, et de préférence, sensiblement alignés les uns par rapport aux autres.

10. Organe de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la sangle (11) apte à entourer le membre à protéger est logée à coulissement dans un second manchon (13), dénommé manchon inférieur, ménagé dans la partie inférieure du corps (2) de l'organe de protection, ou solidarisé à la face arrière (3) de ce dernier en partie inférieure dudit corps de l'organe de protection.

Description:
ORGANE DE PROTECTION D'UNE ARTICULATION, TELLE QU'UN GENOU OU UN COUDE

La présente invention concerne le domaine des organes de protection des articulations, tels que des protège-genoux ou des protège-coudes.

Les travailleurs qui pratiquent une activité imposant d'être fréquemment à genoux, tels que des professionnels du secteur de l'horticulture ou du secteur du bâtiment ou de l'industrie, comme par exemple les carreleurs, les couvreurs, les électriciens et les plombiers, utilisent des organes de protection de la partie avant de leurs jambes et notamment de leurs genoux. Ces protège-genoux, appelés aussi genouillères, sont généralement composés d'un corps comprenant un élément de protection souple ou rigide, et sont aptes à être positionnés à l'avant de la jambe de l'utilisateur et serrés au moyen de sangles latérales de serrage autour de la jambe couplées deux à deux. Chaque sangle présente une extrémité fixée au bord latéral vertical dudit corps de l'organe de protection et une autre extrémité raccordée à la sangle en vis-à-vis pour un raccordement de leurs attaches respectives, de préférence sur le côté extérieur de la jambe ainsi protégée, à savoir le côté gauche pour la jambe gauche, le côté droit pour la jambe droite.

Ces sangles de serrage, entourant et serrant la jambe au niveau du bas de la cuisse et du haut du mollet de l'utilisateur, empêchent la genouillère de glisser vers le bas de la jambe lorsque celui-ci est debout. Cependant lorsque l'utilisateur passe de longs moments agenouillé, sa jambe gonfle; les sangles deviennent alors trop serrées et interrompent alors la circulation sanguine (effet "garrot"). L'inconfort qui en résulte conduit l'utilisateur à desserrer ces sangles, qui ne jouent plus leur rôle lorsque celui-ci se relève, la genouillère pouvant alors glisser, tourner et/ou tomber jusqu'à ses chevilles. Il doit alors à nouveau les resserrer, etc.. Ceci constitue une gêne importante et une perte de temps pour un utilisateur qui doit s'agenouiller et se relever fréquemment.

Un premier but de la présente invention est donc de proposer un protège articulation qui pallie les inconvénients des protège-articulations de l'art antérieur, et notamment qui soit maintenu en permanence en position à l'avant de l'articulation de l'utilisateur, quel que soit le degré de serrage des sangles.

On connaît également des protège-genoux, ou protège-coudes qui sont solidarisés de manière permanente, par exemple par couture, sur la face externe du vêtement ou au vêtement lui-même. De tels organes de protection sont certes efficaces du point de vue du positionnement par rapport à l'articulation à protéger, et ne nécessitent pas de serrage particulier, mais présentent l'inconvénient majeur d'être limités à un seul vêtement : il faut alors prévoir autant d'organes de protection que le nombre de vêtements portés par le travailleur, et ces organes de protection ne sont pas nécessairement adaptés à la morphologie de l'utilisateur. De plus de tels vêtements sont plus chers que les vêtements classiques n'incorporant pas ces protège- articulations.

Un autre but de l'invention est donc de proposer un organe de protection amovible, notamment protège-genou, c'est-à-dire qui puisse être porté par-dessus tout type de vêtement, en particulier de type pantalon, ou short long.

On connaît également des protège-genoux, ou protège-coudes sous forme de coques rigides revêtues intérieurement d'une mousse, par exemple pour les utilisateurs de rollers, skate boards, etc.... Ceux-ci sont uniquement destinés à protéger les articulations des chocs lors de chutes éventuelles et ne sont pas destinés à un usage prolongé. Ils sont donc peu adaptés à une utilisation pour un travail à genoux par exemple. De plus, ces matériaux rigides sont conçus pour une taille précise et ne sont pas adaptés à des utilisateurs de statures (largeur de genoux) différentes.

Encore un autre but de l'invention est de proposer un organe de protection qui soit à la fois confortable, tout en assurant une protection efficace et pouvant être reconnu comme un organe de sécurité pour le travailleur.

A cet effet, la présente invention concerne un organe de protection d'un membre, notamment d'une articulation telle qu'un genou ou un coude, composé, d'une part, d'une pièce en matériau souple tel qu'en tissu formant le corps de l'organe de protection d'au moins ladite articulation, apte à être disposé verticalement à l'avant de celle-ci, de préférence à l'extérieur d'un vêtement revêtant ledit membre, et, d'autre part, de moyens d'accrochage dudit corps au vêtement et d'au moins une sangle apte à permettre la retenue de l'organe de protection autour dudit membre, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage comprennent des pinces montées aux extrémités d'au moins une languette logée, de préférence à coulissement, dans au moins un élément tubulaire solidarisé à la face arrière du corps de l'organe de protection et articulé par rapport à ladite face arrière, ladite languette dépassant de part et d'autre des bords latéraux verticaux dudit corps.

L'organe de protection en matériau souple est ainsi confortable, pouvant être porté sur une longue durée, et s'adapte à différentes morphologies. Les moyens d'accrochage audit vêtement sous forme de pinces assurent son positionnement correct à la fois latéralement et verticalement, ainsi que son maintien vertical par rapport à l'articulation à protéger. Une seule sangle est alors indispensable autour de la jambe ou du bras de l'utilisateur, de préférence une sangle, dite "de retenue" par exemple, disposée en partie inférieure de la pièce en matériau souple, notamment pour éviter le basculement avant-arrière de l'organe de protection. Le serrage de la ou des sangles est alors minimal autour du membre (évitant l'effet "garrot"), ce qui permet un grand confort pour l'utilisateur.

Les pinces montées aux extrémités de ladite languette peuvent être des pinces de type pinces à bretelles ou pinces "crocodiles".

Ces pinces sont donc aptes à s'accrocher sur le vêtement à droite et à gauche de l'élément de protection par exemple au niveau des coutures latérales du pantalon de l'utilisateur. En effet, les coutures latérales du vêtement étant généralement des zones renforcées par rapport au reste du vêtement, l'accrochage par pinces, de type pinces à bretelles, au niveau desdites coutures ne vient pas déformer ni abîmer le tissu dudit vêtement.

Ces pinces peuvent être de taille réduite, une seule pince de chaque côté de l'élément de protection étant nécessaire, puisque la présence d'au moins une sangle assure également la retenue avant-arrière de l'organe de protection, (c'est-à-dire le maintien sans serrage, autour du mollet par exemple).

La languette portant à ses extrémités les dites pinces d'accrochage est avantageusement logée à coulissement dans un élément tubulaire. Un tel logement à coulissement de la languette permet affiner le réglage de la position des moyens d'accrochage autour du membre de l'utilisateur. Ainsi, il peut indifféremment positionner ces moyens d'accrochage sur le côté gauche ou le côté droit de sa jambe ou de son bras pour éviter toute gêne lors de l'utilisation.

En outre, ceci permet de proposer des organes de protection qui ne sont pas exclusifs pour le genou gauche ou le genou droit, ni pour le coude gauche ou pour le coude droit. Les organes de protection selon la présente invention sont alors facilement interchangeables.

Ainsi, l'organe de protection peut être maintenu en position de manière très précise en fonction de la protection recherchée, par exemple la protection du genou et de la partie supérieure avant du tibia, ou encore la protection du coude et d'une partie de l'avant bras de l'utilisateur.

De manière avantageuse, l'élément tubulaire, dans lequel coulisse ladite languette, est un manchon en matériau souple, de préférence en tissu, solidarisé, le long d'une de ses génératrices, à la face arrière du corps de l'organe de protection dans une zone de solidarisation s'étendant dans le tiers supérieur de ladite face arrière, de manière à permettre l'articulation du manchon, par rapport à la face arrière du corps de l'organe de protection, autour de ladite génératrice. Un tel positionnement permet également un meilleur positionnement juste au-dessus de l'articulation à protéger.

De préférence, l'élément tubulaire est solidarisé à la face arrière du corps de l'organe de protection à une distance du bord supérieur dudit corps supérieure ou égale au diamètre dudit élément tubulaire.

Pour un plus grand confort de l'utilisateur, l'élément tubulaire peut être réalisé en matériau souple à base de matériau élastomère. La languette peut également elle- même être réalisée en matériau élastomère. Ainsi, non seulement l'articulation du manchon à la face arrière permet un meilleur ajustement de l'organe de protection lors du pliage du membre à protéger, mais encore le matériau élastomère permet un meilleur ajustement, ou du moins de ne pas tirer trop sur les coutures du vêtement (notamment en été lorsque le vêtement est plus léger). Une largeur de languette d'au moins 30 mm, et de préférence 40 mm ajoute encore à ce confort. Pour la protection et la sécurité de l'utilisateur, en particulier pour des travailleurs sur des chantiers, l'organe de protection peut par exemple comprendre, disposés de part et d'autre du corps en matériau souple, une couche avant en matériau antiperforation, et un élément arrière de rembourrage.

Selon un premier mode de réalisation avantageux de l'invention, le corps de l'organe de protection renferme un élément complémentaire de protection souple ou semi- rigide, de préférence positionné, de manière amovible, à l'intérieur d'une poche ménagée au sein du corps dudit organe de protection, de préférence ouverte à l'arrière dudit corps.

L'élément de protection souple peut ainsi être un élément de rembourrage, par exemple en matériau à base de mousse.

Selon un second mode de réalisation avantageux de l'invention, l'organe de protection comprend un élément complémentaire de protection semi-rigide ou rigide positionné à l'avant du corps en matériau souple de l'organe de protection.

Ce matériau peut être fixé par exemple par couture sur le matériau souple formant le corps de l'organe de protection, en particulier par une couture périphérique autour dudit corps.

L'élément tubulaire articulé à la face arrière du corps de l'organe de protection peut être soit un élément unique solidarisé à la face arrière du corps de l'organe de protection sur l'ensemble de la largeur transversale de ce dernier, soit comprendre plusieurs manchons formant des tronçons dudit élément tubulaire, séparés les uns des autres, et de préférence, sensiblement alignés les uns par rapport aux autres.

De manière avantageuse, la sangle apte à entourer le membre à protéger est aussi logée à coulissement, dans un second manchon, dénommé manchon inférieur, ménagé dans la partie inférieure du corps de l'organe de protection, ou solidarisé à la face arrière de ce dernier en partie inférieure dudit corps de l'organe de protection.

D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description ci-après d'exemples de réalisation de l'invention en référence aux figures sur lesquelles :

La figure 1 est une vue de face d'un organe de protection selon l'invention ; La figure 2 est une vue arrière de l'organe de protection de la figure 1 ;

La figure 3 est une vue de profil de l'organe de protection de la figure 1 en place sur un vêtement, l'utilisateur étant en position debout ;

La figure 4 est une vue de profil de l'organe de protection de la figure 1 en place sur un vêtement, l'utilisateur étant en position agenouillée ;

La figure 5 est une vue de profil de l'organe de protection selon l'invention, revêtu à l'avant d'un élément de protection complémentaire rigide ;

La figure 6 est une vue de dessus en perspective de l'élément complémentaire de protection rigide de la figure 5.

Comme schématisé aux figures, l'organe de protection 1, selon la présente invention, décrit ici sous la forme d'un protège-genou, se compose d'un tissu formant le corps 2 de cet organe de protection 1, de moyens d'accrochage dudit corps au vêtement 20 sous la forme d'une languette 5 équipée de pinces 7, et d'une sangle inférieure 11.

La languette 5 et la sangle 11 sont disposées transversalement au corps de l'organe de protection et dépassent de part et d'autre de ses bords latéraux. Les extrémités de la languette 5 sont munies de pinces 7 permettant l'accrochage de ladite languette directement au vêtement 20, de préférence au niveau des coutures latérales 21 de ce vêtement qui sont les zones les plus solides du vêtement.

La sangle 11 disposée ici dans la partie inférieure de l'organe de protection 1 est équipée à ses extrémités d"attaches 12A et 12B venant se clipser l'une à l'autre après avoir entouré le mollet de l'utilisateur.

Selon la présente invention, il est préféré que la languette 5 soit disposée en partie supérieure, et plus particulièrement dans une zone 9 comprise dans le tiers supérieur de la face arrière 3 du corps de l'organe de protection. Plus particulièrement, la languette est logée à coulissement dans un manchon 6, ce manchon étant solidarisé à la face arrière 3 du corps 2 de l'organe de protection le long d'une de ses génératrices 8. Ledit manchon 8 est ainsi articulé par rapport à la face arrière 13 du corps de l'organe de protection. Lorsque l'utilisateur plie sa jambe ou s'agenouille, ledit manchon 6, comme schématisé sur les figures 4 et 5, peut s'écarter ou se rapprocher de ladite face arrière 3 selon les flèches F tout en maintenant le corps 2 de l'organe de protection en position latérale et verticale par rapport aux genoux de l'utilisateur.

Comme schématisé aux figures, notamment aux figures 2 et 5, la génératrice selon laquelle le manchon 6 est fixé à la face arrière 3 de l'organe de protection se situe dans le tiers supérieur de la dite face, de préférence à une distance supérieure ou égale au diamètre dudit manchon, afin que celui-ci ne dépasse pas du bord supérieur du corps 2 de l'organe de protection et ne soit pas visible de l'extérieur, lorsque le protège-genou est en place sur le vêtement 20 de l'utilisateur.

Pour un plus grand confort de l'utilisateur, c'est-à-dire une plus grande aisance, ledit manchon peut être réalisé à base de matériau élastomère. La languette 5 peut également être elle-même réalisée à base d'un matériau élastomère. Ainsi, l'organe de protection est accroché au vêtement de l'utilisateur au moyen de la languette 5 et des pinces 7 ajustées en positionnement vertical et en positionnement latéral.

De plus le protège-genou est maintenu en place, c'est-à-dire retenu pour éviter le déplacement vers l'avant de la jambe de l'utilisateur, au moyen de la sangle 11. Aucun serrage n'intervient autour du membre de l'utilisateur en position debout, ni en position à genou, ce qui évite, l'effet « garrot » des protège-genoux de l'état de la technique observé lors d'une utilisation prolongée.

Ladite sangle inférieure 11 peut soit être fixée directement (par exemple cousue) à la face arrière 3 du corps 2 de l'organe de protection, soit être logée dans un manchon inférieur 13, de préférence à coulissement. La longueur de la dite sangle peut être ajustée pour un positionnement périphérique autour du haut du mollet de l'utilisateur avec un serrage minimal par réglage des attaches 12A et 12B présentes à chacune des extrémités de la sangle 11, ceci quelle que soit l'épaisseur du vêtement porté.

Pour une utilisation pour les travailleurs du bâtiment ou de l'horticulture par exemple, le protège-genou selon l'invention peut comporter sur sa face avant 4 un matériau anti-perforation 19, et comporter dans une enveloppe arrière formant poche 10, un élément anti-choc ou de rembourrage.

En variante, l'organe de protection peut comprendre un élément de protection 14 rigide ou semi-rigide, externe, solidarisé sur la face avant 4 dudit corps 2, tel que schématisé aux figures 5 et 6. Cet élément de protection de faible épaisseur, réalisé par exemple en matériau polymère anti perforation, se compose ici, de haut en bas, de trois zones séparées par des lignes horizontales de pliage 15 et des ouvertures 16 d'aisance. La zone centrale 18 présente avantageusement une face extérieure plane, afin de permettre à l'utilisateur un positionnement stable sur le sol lorsqu'il est agenouillé, en particulier lors de longues périodes.

De plus, l'élément de protection complémentaire est de préférence réalisé en un matériau polymère à coefficient de frottement réduit, par exemple en polypropylène, qui n'est pas un matériau anti-dérapant, c'est-à-dire un matériau qui n'«accroche» pas au sol (notamment aux surfaces de type moquette par exemple), comme le font les matériaux amortisseurs classiques de type silicone ou équivalents, disposés en face avant des protège-genoux de l'art antérieur, qui font tourner lesdits protège-genoux autour de la jambe de l'utilisateur lorsque celui-ci se déplace de quelques centimètres sans se relever. Au contraire, selon cette variante préférée de l'invention, l'élément de protection complémentaire 14 externe en polypropylène permet à l'utilisateur agenouillé notamment de glisser légèrement (bien entendu sans « déraper ») sur la zone centrale 18 plane, sans se relever et sans « accrocher » à la surface su sol. Il en résulte une moindre fatigue et un confort accru.

Dans l'exemple présenté à la figure 5, l'élément amortisseur ou de rembourrage 22 constitue un second élément complémentaire de protection et est disposé, de manière amovible, dans une poche 10 ouverte à la face arrière du corps 2 de l'organe de protection. Il peut ainsi être aisément remplacé.

Une rainure périphérique 17 guide la fixation par couture de cet élément de protection complémentaire sur le corps 2 souple de l'organe de protection, dont il devient entièrement solidaire. Une telle solidarisation périphérique autorise la présence de l'élément de rembourrage amovible, disposé dans la poche 10.

Ainsi le protège-genou selon l'invention peut satisfaire notamment à la norme EN 14404 (Protection des genoux pour le travail à genoux), et constituer un élément de sécurité, tout en étant confortable, interchangeable droite/gauche et adaptable à toute morphologie.