DISPOSITIF DE PROTECTION, VIS-A-VIS DE L'ATMOSPHERE QUI LE SURMONTE, D'UN LIQUIDE DANS UN RECIPIENT A COL

La présente invention concerne des perfectionnements apportés dans le domaine de la protection de liquides contenus dans des récipients à col afin de les prémunir des atteintes de l'atmosphère qui les surmonte dans les récipients, et en particulier de l'oxydation due à l'oxygène de l'air enfermé dans les récipients partiellement remplis. Il peut s'agir notamment de la protection de liquides de consommation, tels que les vins et les alcools.

Il est connu de protéger des produits contenus dans des récipients partiellement remplis en recouvrant la surface libre du produit d'une feuille ou d'une plaque en un matériau inerte vis-à-vis du produit afin de supprimer ou à tout le moins réduire notablement la surface du produit en contact direct avec l'atmosphère le surmontant à l'intérieur du récipient partiellement rempli. C'est ainsi qu'il est connu de disposer une feuille de papier paraffiné à la surface d'une confiture en pot ou de disposer un disque en tout autre matériau sur de la nourriture ou un produit oxydable (par exemple de la peinture) contenu dans un récipient (voir par exemple les documents US 2003/0190393 Al, DE 20 2004 001 881 Ul, EP 1 188 686 Al). Il est également connu d'équiper un récipient avec un organe du type piston à action manuelle qui permet de compenser le volume vide dans un récipient (voir par exemple les documents US 6 290 105, DE 198 58 578 Al, EP 0 135 974 Al) .

Toutefois, les dispositifs ci-dessus sont destinés à protéger des produits pâteux non coulants et le prélèvement d'une partie du produit nécessite

impérativement l'enlèvement de l'organe protecteur, puis sa remise en place.

Pour ce qui est des produits liquides, le document US 2003/0102311 Al offre une solution théorique qui rejoint celles précitées en ce qu'il prévoit de disposer une feuille ou membrane souple à la surface libre d' un liquide (notamment du vin ou du whisky) contenu dans une bouteille pour protéger ce liquide de l'oxydation au contact de l'air. Toutefois, ce document se contente de proposer une solution théorique consistant à disposer une feuille ou membrane mince et souple sur la surface libre du liquide, sans évoquer les difficultés de mise en place correcte de cette feuille ou membrane sur la surface libre du liquide et sans aborder le problème posé par la gêne occasionnée par la présence de cette feuille ou membrane au versement du liquide par inclinaison de la bouteille.

L'invention a essentiellement pour objet, connaissant l'état de la technique évoqué plus haut, de proposer une solution technique pratique propre à protéger un liquide contenu dans un récipient à col quel que soit le niveau du liquide dans ledit récipient tout en laissant toute liberté de verser le liquide par inclinaison du récipient.

A ces fins, l'invention propose un dispositif de protection pour protéger, vis-à-vis de l'atmosphère qui le surmonte, un liquide contenu dans un récipient à col, ledit dispositif comportant un élément discoïdal constitué en un matériau élastiquement déformable, ayant une densité moindre que celle du liquide, et dimensionné en correspondance avec la dimension transversale intérieure dudit récipient, et des moyens de support propres à supporter ledit élément discoïdal à l'intérieur du récipient, lequel dispositif, étant agencé conformément à

l'invention, se caractérise en ce que les moyens de support comprennent :

- un corps tubulaire ayant une portion supérieure de montage propre à être emboîtée à friction dans le col dudit récipient, ledit corps tubulaire étant muni d'une ouverture axiale supérieure et étant ouvert dans sa partie située sous ladite portion supérieure de montage,

- un organe mobile d' obturation propre à obturer ladite ouverture axiale supérieure dudit corps tubulaire,

- une tige de guidage supportée sensiblement axialement par l'extrémité inférieure dudit corps tubulaire,

- le susdit élément discoïdal étant percé sensiblement centralement et monté à libre coulissement sur ladite tige de guidage,

Grâce à cet agencement, l'élément discoïdal peut reposer à la surface libre du liquide en accompagnant les variations de niveau de celui-ci dans le récipient et le dispositif, son organe d'obturation étant enlevé, autorise le versement libre du liquide hors du récipient incliné.

Pour simplifier la mise en place du dispositif dans le récipient, il est préférable que la partie du corps tubulaire qui est sous-jacente à ladite portion supérieure de montage possède une longueur propre à ce que l'élément discoïdal, ramassé autour du corps tubulaire lors de l'introduction du dispositif à travers le col d'un récipient, puisse se déployer librement dans le corps du récipient une fois le dispositif en position dans le récipient. Pour la même raison, il est alors utile que le corps tubulaire soit déformable radialement ou bien, de préférence, que la partie du corps tubulaire qui est sous- jacente à ladite portion supérieure de montage possède un

diamètre sensiblement moindre que celui de ladite portion supérieure de montage : un espace annulaire est ainsi laissé libre entre le corps tubulaire et la paroi du col du récipient lors de l' introduction du dispositif à travers le col d'un récipient, espace annulaire qui est propre à recevoir l'élément disσoïdal ramassé autour du corps tubulaire. Dans un exemple de réalisation simple, la partie du corps tubulaire qui est sous-jacente à ladite portion supérieure de montage est sensiblement tronconique à σonicité tournée vers l'extrémité inférieure du corps tubulaire.

De façon avantageuse, la portion supérieure de montage du corps tubulaire est propre à coopérer de façon étanche avec le col du récipient, et, à cette fin, on peut prévoir que la portion supérieure de montage du corps tubulaire comporte au moins une nervure externe périphérique en saillie radiale. Ainsi, on peut incliner le récipient pour verser du liquide sans qu' il se produise de fuites au niveau du col du récipient. Dans un mode de réalisation préféré on peut prévoir que le corps tubulaire soit fermé à son extrémité inférieure par un fond et qu' il comporte au moins une lumière traversante ouverte dans la paroi latérale en dessous de la portion supérieure de montage du corps tubulaire, et avantageusement il peut être prévu plusieurs lumières traversantes réparties régulièrement sur son pourtour. On assure ainsi que le liquide peut s'écouler hors du récipient incliné, quel que soit son niveau dans ledit récipient et quelle que soit l'orientation sous laquelle le récipient est pris en main.

Toujours dans un mode de réalisation préféré, on peut prévoir que la tige de guidage soit supportée de façon coulissante par l'extrémité du corps tubulaire, ce

grâce à quoi la tige de guidage peut occuper une position de rangement dans laquelle elle est effacée de façon télescopique au moins en partie dans le corps tubulaire en rendant ainsi le dispositif plus facile à ranger en dehors de ses périodes d'utilisation.

Dans un mode de réalisation simple et facile à fabriquer, le fond du corps tubulaire peut être muni d'un passage traversant et la tige de guidage peut être engagée à travers ledit passage. Le dispositif conforme à l'invention peut, grâce à la souplesse de l'élément discoïdal dont il est équipé, être mis en place dans un récipient à col ou en être extrait avec une déformation notable de l'élément discoïdal et permet d'isoler le liquide de l'atmosphère ambiante grâce à cet élément discoïdal qui, étant déployé dans le récipient, forme une membrane qui flotte à la surface du liquide en accompagnant celui-ci au fur et à mesure de sa variation de niveau. De plus, le dispositif laisse l' entière possibilité de verser le liquide par inclinaison du récipient et peut donc rester en place dans celui-ci jusqu'à épuisement du liquide.

L' invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit de certains modes de réalisation préférés donnés uniquement à titre d'exemples nullement limitatifs. Dans cette description, on se réfère aux dessins annexés sur lesquels :

- les figures IA et IB sont des vues de côté, en coupe, d'un mode de réalisation préféré d'un dispositif agencé conformément à l' invention, montré dans respectivement deux positions fonctionnelles différentes ;

- la figure 2 est une vue partielle de côté, en coupe, d'une variante de réalisation du dispositif des figures IA et IB ;

- les figures 3A et 3B sont des vues montrant l'extraction du dispositif des figures IA et IB hors du col d'un récipient tel qu'une bouteille et respectivement son introduction dans le col d' un tel récipient ;

- la figure 4 montre le dispositif des figures IA et IB en place dans une bouteille partiellement remplie ; et

- la figure 5 montre le versement d' un liquide par inclinaison d'une bouteille partiellement remplie et équipée du dispositif des figures IA et IB. Dans la description qui suit, les termes supérieur et inférieur ainsi que les termes au-dessus et en dessous doivent se comprendre en référence à la situation approximativement verticale occupée par le dispositif mis en place dans un récipient à col tel qu'une bouteille reposant sur un support plan.

On se réfère tout d'abord aux figures IA et IB sur lesquelles est montré un mode de réalisation préféré d'un dispositif agencé selon l'invention. Le dispositif comprend un corps 1 tubulaire comportant une portion 2 supérieure de montage propre à être emboîtée à friction dans le col 3 d'un récipient 4, et avantageusement propre à coopérer de façon étanche avec le col 3 du récipient 4 (le dispositif est visible en position dans le col 3 d'un récipient 4 à la figure 4) . A cet effet, la portion 2 de montage du corps 1 tubulaire peut comporter un joint annulaire par exemple sous forme d' au moins une nervure 5 souple externe périphérique en saillie radiale ; de préférence, comme visible aux figures IA et IB, il est

pourvu d'une pluralité de nervures 5 souples successives. De façon pratique, le corps 1 tubulaire peut être muni aussi d'une collerette 6 extérieure, qui est située au- dessus des nervures 5 et qui présente une saillie radiale au moins égale à celle des nervures 5 de manière à servir ^' de butée axiale à l' enfoncement du dispositif dans le col 3 du récipient (comme visible à la figure 4) .

Le corps 1 tubulaire est muni d'une ouverture 7 axiale supérieure et l'extrémité du corps 1 tubulaire est agencée sous forme évasée pour constituer un bord verseur 8.

Un organe mobile d'obturation 10 (en pratique par exemple un bouchon amovible comme représenté) est propre à obturer de façon étanche l' ouverture 4 axiale supérieure dudit corps tubulaire.

Une tige 11 de guidage est supportée sensiblement axialement par l'extrémité inférieure du corps 1 tubulaire et s'étend dans le prolongement dudit corps 1 tubulaire. Un élément 12 discoïdal mince en forme générale de membrane est percé sensiblement centralement et est monté à libre coulissement sur ladite tige 11 de guidage. L'élément 12 discoïdal est constitué en un matériau élastiquement déformable ayant une densité moindre que celle du liquide, de manière à pouvoir flotter à la surface libre de celui-ci. Le bout inférieur de la tige 11 de guidage est conformé en tête 13 élargie propre à retenir l'élément 12 discoïdal.

Lors de l' introduction du dispositif dans le récipient à travers le col 3, l'élément 12 discoïdal doit être ramassé sur lui-même, puis doit se déplier en travers du corps 20 du récipient. A ce moment, il faut donc que le déploiement de l'élément 12 discoïdal ne soit pas gêné par la paroi de l'épaule du récipient. En particulier, pour

autoriser une introduction comme illustré à la figure 3B avec l' élément discoidal ramassé autour du corps 1 tubulaire, on prévoit que la partie 21 du corps 1 tubulaire qui est sous-jacente à ladite portion 2 supérieure de montage possède une longueur propre à ce que l'élément 12 discoidal, ramassé autour du corps 1 tubulaire lors de l' introduction du dispositif à travers le col 3 d'un récipient 4, puisse se déployer librement dans le corps 20 du récipient une fois le dispositif en position dans le récipient. Le choix de cette longueur se détermine en fonction du diamètre de l' élément 12 discoidal et de la forme du récipient, et notamment de la hauteur de l' épaule du récipient (partie entre le col et le corps du récipient) . Ainsi, dans le cas d'un récipient dépourvu d'épaule, la longueur de la partie 21 du corps peut être limitée au rayon de l'élément 12 discoidal ; dans le cas d'une bouteille à épaule longue comme montré aux figures 3A, 3B et 4, le corps 1 tubulaire doit s'étendre approximativement jusqu'au raccordement de l'épaule avec le corps de la bouteille (environ 15 cm depuis le buvant du col) . Bien que pour d' autre types de bouteilles à épaule arrondie plus courte la longueur du corps 1 tubulaire pourrait être sensiblement raccourcie, c' est cependant la conformation à corps long qui est adoptée en pratique comme pouvant convenir pour tous les types de bouteilles, de manière à ne pas multiplier les modèles différents du dispositif.

Par ailleurs, la manière la plus simple d' introduire le dispositif à l' intérieur d' un récipient 4 est celle qui est illustrée à la figure 3B : la tige 11 de guidage étant effacée à l'intérieur du corps 1 tubulaire, l'élément 12 discoidal, forcé par la paroi du col 3 du récipient, est ramassé en parapluie autour du corps 1

tubulaire. Pour que cette introduction soit rendue possible, on prévoit que la partie 21 du corps 1 tubulaire qui est sous-jacente à ladite portion 2 supérieure de montage possède un diamètre sensiblement moindre que celui de ladite portion 2 supérieure de montage. Ainsi, un espace annulaire est laissé libre entre le corps 1 tubulaire et la paroi du col 3 du récipient lors de l'introduction du dispositif à travers le col 3 d'un récipient 4 , espace annulaire qui est propre à recevoir l'élément 12 discoïdal, ramassé autour du corps 1 tubulaire. Bien que diverses solutions puissent être adoptées à cet effet (par exemple la partie 21 étant cylindrique de révolution avec un diamètre moindre, en formant un épaulement avec la portion 2 de montage) , il paraît cependant plus simple que la partie 21 du corps 1 tubulaire qui est sous-jacente à ladite portion 2 supérieure de montage soit sensiblement tronconique à conicité tournée vers l'extrémité inférieure du corps 1 tubulaire comme illustré sur les figures IA et IB. Le corps 1 tubulaire est ouvert dans sa partie inférieure en dessous de la portion 2 de montage. Dans l'exemple de réalisation illustré aux figures IA et IB, le corps 1 tubulaire possède une hauteur relativement importante pour la raison exposée ci-dessus de sorte que, étant installé dans un récipient comme montré à la figure 4, il s'étend assez profondément à l'intérieur de celui- ci. Il est alors souhaitable, pour qu'il soit possible de verser la totalité du liquide hors du récipient même lorsqu' il en reste relativement peu dans le récipient, de prévoir au moins une ouverture immédiatement sous la portion 2 supérieure de montage. Dans l'agencement montré aux figures IA et IB, il est prévu plusieurs lumières 9 traversantes réparties régulièrement sur son pourtour de

sorte qu'il est possible de verser le liquide quelle que soit la partie du pourtour du récipient qui est prise en main.

Dans le mode de réalisation préféré représenté aux figures IA et IB, la tige 11 de guidage est supportée par le corps 1 tubulaire de façon télescopique, de manière qu'elle puisse être effacée au moins en partie dans le corps 1 tubulaire lorsque le dispositif n'est pas utilisé comme montré à la figure IA. Dans un exemple de réalisation pratique, le corps 1 tubulaire est fermé à son extrémité inférieure par un fond 14 percé d'un passage 15 à travers lequel est engagée la tige 11 de guidage. On peut avantageusement prévoir un bossage 22 (mieux visible à la figure 4) situé au-dessus de la tête 13 élargie de l'extrémité inférieure de la tige 11 de guidage. Le bossage 22 a une dimension transversale supérieure à celle du passage 15 du fond 14 , mais inférieure à celle du trou central de l'élément discoïdal 12. Le bossage 22 est ainsi propre à être en appui contre le fond 14 et à retenir la tige en position effacée dans le corps 1 tubulaire comme montré à la figure IA ; la tige 11 de guidage peut être dégagée par une poussée sur son extrémité supérieure, par exemple à l'aide de l'organe 10 d'obturation qui, dans la position montrée à la figure 3A, n'est pas entièrement enfoncé dans le corps 1 tubulaire.

La tige 11 de guidage est équipée _/ à son extrémité supérieure qui reste intérieure au corps 1 tubulaire, d'une tête 16 élargie de retenue.

Bien entendu, les dispositions exposées ci-dessus ne sont pas les seules envisageables et d' autres solutions peuvent être adoptées, en tant que de besoin, par l'homme du métier. A titre d'exemple, la figure 2 présente une variante de réalisation dans laquelle le corps 1 tubulaire

est sensiblement plus court que celui montré aux figures IA et IB, et peut par exemple être envisagé en association avec un élément 12 discoidal de diamètre réduit, par exemple pour s' adapter à un récipient de plus petit diamètre (par exemple demi-bouteille) . Toujours à titre d' exemple, on a représenté le récipient 4 avec une épaule arrondie (type bouteille de Bordeaux) de moindre hauteur. Dans ces conditions, le corps 1 tubulaire peut être réalisé relativement court et ne s' étendre que sur approximativement la hauteur du col. La mise en place du dispositif nécessite alors de ramasser l' élément 12 discoidal sur lui-même vers le bas, à l'opposé du corps 1 tubulaire, et de l'introduire ainsi. Comme montré à la figure 2, le corps 1 tubulaire peut alors présenter une ouverture 17 axiale inférieure qui pourra sans difficulté être empruntée par le liquide lorsque le récipient est incliné. Plusieurs jambes 18, par exemple quatre ou six régulièrement réparties angulairement, qui s'étendent dans le prolongement du corps 1 tubulaire supportent un plateau 19 disposé coaxialement en regard de l'ouverture 17 inférieure et à distance axiale de celle-ci. C'est alors le plateau 19 qui est pourvu du passage 15 traversé par la tige 11 de guidage.

Comme montré à la figure 4, l'élément 12 discoïdal en forme de membrane possède un diamètre correspondant approximativement au diamètre intérieur du corps 20 du récipient 4 ; la protection du liquide sera d'autant meilleure que la surface de liquide au contact de l'atmosphère ambiante sera réduite, et donc que le diamètre de l'élément discoïdal 12 sera mieux ajusté au diamètre intérieur du corps 20 du récipient.

L' élément discoïdal 12 peut être réalisé en tout matériau élastiquement déformable inerte vis-à-vis du

liquide contenu dans le récipient 4. Il est réalisé sous forme d'une membrane souple qui peut être plus épaisse et/ou renforcée vers son centre et amincie vers sa périphérie. L'élément 12 discoïdal est ainsi apte à se déformer notablement, en se refermant en parapluie autour de la tige 11 lors de l' introduction du dispositif dans le col 3 d'un récipient 4 comme montré à la figure 3B (le frottement de l'élément 12 contre la paroi du col 3 fait que la tige 11 est alors repoussée dans le corps 1 tubulaire) , ou bien en se retournant à l'opposé de la tige 11 lors de l'extraction du dispositif hors du col 3 du récipient 4 comme montré à la figure 3A (le frottement de l'élément 12 contre la paroi du col 3 fait que la tige 11 est alors tirée hors du corps 1 tubulaire) . La figure 5 montre une bouteille équipée du dispositif des figures IA, IB et inclinée en position de versement du liquide. Celui-ci s'écoule sans gêne en passant par les lumières 9, tandis que l'élément 12 discoïdal, du fait qu'il est flottant et libre sur la tige 11, peut s'incliner et laisse s'écouler le liquide. Sur les figures IB et 2, on a schématisé par une flèche F le trajet du liquide.

On peut également noter que le dispositif conforme à l'invention qui vient d'être décrit peut être équipé d' un filtre amovible (non représenté) propre à retenir des particules présentes dans le liquide (dépôt dans un vin par exemple) .