Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
DEVICE FOR PROTECTION AGAINST OVERVOLTAGES HAVING IMPROVED SAFETY AND CORRESPONDING METHOD OF MANUFACTURE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/065997
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (1) for protecting an electrical installation against overvoltages, in particular transient overvoltages, comprising on the one hand a housing (2) within which is placed a component for protection against overvoltages which comprises at least two electrodes (3, 4) between which an electric arc can form in the event of an overvoltage, and on the other hand two connection terminals (6, 7) intended to link the electrodes (3, 4) electrically to said installation, said device (1) being characterized in that it comprises, placed within the housing (2) and arranged electrically in series with said protection component between the terminals (6, 7), a circuit breaker (10) sensitive to the strength of the current passing through it. Devices for protection against overvoltages, in particular transient overvoltages.

Inventors:
DUCOURNEAU JEAN-BERNARD (FR)
Application Number:
PCT/FR2006/002652
Publication Date:
June 14, 2007
Filing Date:
December 05, 2006
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
ABB FRANCE (FR)
DUCOURNEAU JEAN-BERNARD (FR)
International Classes:
H01T1/14; H01H83/10
Domestic Patent References:
WO2004042762A12004-05-21
Foreign References:
DE8025215U11981-01-08
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 1996, no. 12 26 December 1996 (1996-12-26)
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 2003, no. 12 5 December 2003 (2003-12-05)
Attorney, Agent or Firm:
MARTIN, Didier (50 chemin des Verrières, Charbonnieres les Bains, FR)
Download PDF:
Claims:

REVENDICATIONS

1 - Dispositif de protection (1) d'une installation électrique contre les surtensions, en particulier transitoires, comprenant d'une part un boîtier (2) au sein duquel est disposé un composant de protection contre

5 les surtensions qui comprend au moins deux électrodes (3, 4) entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former en cas de surtension, et d'autre part deux bornes de raccordement (6, 7) destinées à relier électriquement les électrodes (3, 4) à ladite installation, ledit

'"'' """": dispositif (1) étant caractérisé en ce qu'il comporte, dispose au sein du

10 boîtier (2) et monté électriquement en série avec ledit composant de protection entre les bornes (6, 7), un coupe-circuit (10) sensible à l'intensité du courant qui le traverse.

2 - Dispositif (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce que le coupe- circuit (10) présente un caractère fusible.

15 3 - Dispositif (1) selon la revendication 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comporte deux plages conductrices (12, 13) pour relier électriquement respectivement chaque borne (6, 7) à l'électrode correspondante (3, 4), au moins l'une desdites plages comportant une zone fusible (12A, 13A) formant coupe-circuit (10).

20 4 - Dispositif (1) selon la revendication 3 caractérisé en ce que ladite une desdites plages (12, 13) est formée d'une pièce monobloc présentant au moins un tronçon de section réduite formant zone fusible (12A, 13A).

5 - Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que le coupe-circuit (10) est conçu pour former au moins un espace vide 25 isolant (11) de dimension prédéterminée (e, f).

- Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 5 caractérisé en ce qu'il comprend une chambre de coupure (14) de l'arc électrique susceptible de se former entre les électrodes (3, 4).

- Dispositif (1) selon la revendication 6 caractérisé en ce qu'il comprend au moins un éclateur d'isolement (15, 16) monté électriquement en série entre au moins l'une des électrodes (3, 4) et la chambre de coupure (14).

- Dispositif de protection (1) d'une installation électrique contre les surtensions, en particulier transitoires, comprenant d'une part un boîtier (2) au sein duquel est disposé un composant de protection contre les surtensions qui comprend au moins deux électrodes (3, 4) entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former en cas de surtension, et d'autre part deux bornes de raccordement (6, 7) destinées à relier électriquement les électrodes (3, 4) à ladite installation, ledit dispositif (1) étant caractérisé en ce qu'il comporte deux plages conductrices (12, 13) pour relier électriquement respectivement chaque borne (6, 7) à l'électrode correspondante (3, 4), au moins l'une desdites plages (12, 13) comportant une zone fusible (12A, 13A) formant coupe-circuit (10).

- Dispositif (1) selon l'une des revendications 1 à 8 caractérisé en ce qu'il constitue un parafoudre.

- Procédé de fabrication d'un dispositif de protection (1) d'une installation électrique contre les surtensions, en particulier transitoires, dans lequel d'une part on dispose, au sein d'un boîtier (2), un composant de protection contre les surtensions qui comprend au moins deux électrodes (3, 4) entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former en cas de surtension, et dans lequel d'autre part on dote le boîtier (2) de deux bornes de raccordement (6, 7) destinées à relier

électriquement les électrodes (3, 4) à ladite installation, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte une étape de montage d'un coupe-circuit (10), dans laquelle on monte électriquement en série avec ledit composant de protection, entre les bornes (6, 7), au sein du boîtier (2), un coupe-circuit (10) sensible à l'intensité du courant qui le traverse.

- Procédé de fabrication d'un dispositif de protection (1) d'une installation électrique contre les surtensions, en particulier transitoires, dans lequel d'une part on dispose, au sein d'un boîtier (2), un composant de protection contre les surtensions qui comprend au moins deux électrodes (3, 4) entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former en cas de surtension, et dans lequel d'autre part on dote le boîtier (2) de deux bornes de raccordement (6, 7) destinées à relier électriquement les électrodes (3, 4) à ladite installation, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte une étape de montage de deux plages conductrices (12, 13) pour relier électriquement respectivement chaque borne (6, 7) à l'électrode correspondante (3, 4), au moins l'une desdites plages (12, 13) comportant une zone fusible (12A, 13A) formant coupe-circuit (10).

Description:

DISPOSITIF DE PROTECTION CONTRE LES SURTENSIONS A

SECURITE AMELIOREE ET PROCEDE DE FABRICATION

CORRESPONDANT

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention se rapporte au domaine technique général des dispositifs de protection d'équipements ou d'installations électriques contre les surtensions, et notamment contre les surtensions transitoires telles que celles dues à la foudre. La présente invention se rapporte en particulier au domaine des parafoudres, et notamment dès parafoudres basse tension.

La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions, en particulier transitoires, comprenant d'une part un boîtier au sein duquel est disposé un composant de protection contre les surtensions qui comprend au moins deux électrodes entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former en cas de surtension, et d'autre part deux bornes de raccordement destinées à relier électriquement les électrodes à ladite installation.

L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions, en particulier transitoires, dans lequel d'une part on dispose, au sein d'un boîtier, un composant de protection contre les surtensions qui comprend au moins deux électrodes entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former en cas de surtension, et dans lequel d'autre part on dote le boîtier de deux bornes de raccordement destinées à relier électriquement les électrodes à ladite installation.

TECHNIQUE ANTERIEURE

II est connu d'utiliser, pour protéger une installation électrique contre les surtensions, un dispositif de protection basse tension, du genre parafoudre à éclateur, utilisant la formation d'un arc électrique entre deux électrodes pour écouler le courant de surtension. Un tel dispositif se présente généralement sous la forme d'un boîtier contenant les électrodes formant éclateur, ledit boîtier étant destiné à être connecté à l'installation à protéger par l'intermédiaire de bornes de raccordement.

Ce boîtier est généralement associé en série avec un organe de. déconnexion complémentaire, apte à isoler le dispositif de protection contre les surtensions de l'installation électrique lorsque ledit dispositif est traversé par un courant d'intensité trop élevée. Parmi les organes de déconnexion connus, on utilise le plus souvent des dispositifs de protection contre les surintensités, tels que des fusibles ou disjoncteurs du commerce, que l'on monte en série avec le parafoudre.

De tels montages, s'ils permettent généralement d'améliorer la sécurité de fonctionnement, souffrent néanmoins d'inconvénients non négligeables, liés tout d'abord à la complexité du choix du dispositif de déconnexion additionnel.

En effet, les déconnecteurs classiques du genre fusibles ou disjoncteurs ne sont pas conçus pour écouler des courants de foudre. Ii " peut s'ensuivre un déclenchement intempestif du déconnecteur pour des amplitudes de courant qui ne sont en réalité pas dangereuses pour le parafoudre. Cela conduit à réduire indûment la plage de fonctionnement du parafoudre, diminuant corrélativement le niveau de protection de l'installation.

Par ailleurs, des règles particulières, généralement mal ou peu connues des électriciens installateurs généralistes, doivent être suivies pour l'installation d'un déconneçteur visant à protéger un parafoudre. En particulier, dans les cas, qui ne sont pas rares, où le parafoudre et le disjoncteur sont situés à distance l'un de l'autre, l'impédance des conducteurs doit être prise en compte pour le choix du déconnecteur, alors que cette impédance est souvent difficile, voire impossible à calculer précisément. Ce défaut de prise en compte d'impédance peut conduire à des erreurs et à une mésestimation du niveau de protection réel de l'installation électrique. L'éloignement du déconnecteur et du parafoudre ne permet pas, en outre, d'assurer une surveillance fine des conditions de fonctionnement au sein du parafoudre.

Un autre inconvénient des montages connus provient du caractère réarmable des disjoncteurs classiquement utilisés, qui peut induire une confusion dans l'esprit de l'utilisateur. Ainsi, lorsqu'à la suite d'une surintensité, le disjoncteur se déclenche, l'utilisateur conserve la possibilité de réarmer, par exemple manuellement, le disjoncteur, sans prendre en considération la possibilité que le dispositif de protection contre les surtensions soit défaillant, en raison notamment de la valeur de la surintensité subie. L'installation apparaît alors protégée aux yeux de l'utilisateur, alors que le dispositif de protection contre les surtensions est en réalité fortement dégradé, et n'est plus en mesure d'assumer sa fonction de protection. Ainsi, l'utilisateur court le risque qu'une nouvelle surtension détériore l'équipement électrique désormais non protégé.

La complexité technique, le coût, l'encombrement et les risques associés au montage d'un disjoncteur (ou de fusibles) pour protéger un parafoudre à éclateur constituent ainsi très souvent un encouragement fort à ne pas installer de parafoudres à éclateur, laissant l'installation électrique démunie de protection face aux surtensions, en particulier transitoires.

EXPOSE DE L'INVENTION

Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à proposer un nouveau dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions ne présentant pas les inconvénients énumérés précédemment et procurant un excellent niveau de protection contre les surtensions tout en étant susceptible, en cas de défaillance, d'être déconnecté de l'installation électrique.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de protection .d'une installation électrique contre les surtensions susceptible d'être déconnecté de ('installation électrique uniquement (orsque les conditions de fin de vie du dispositif sont effectivement réunies.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions de conception particulièrement simple et bon marché.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions de construction compacte et peu onéreuse.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions présentant une bonne fiabilité de déconnexion.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions présentant un excellent niveau de sécurité tout en étant de structure très simple.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions particulièrement facile, rapide et peu onéreux à mettre en œuvre.

Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions, en particulier transitoires, comprenant d'une part un boîtier au sein duquel est disposé un composant de protection contre les surtensions qui comprend au moins deux électrodes entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former en cas de surtension, et d'autre part deux bornes de raccordement destinées à relier électriquement les électrodes à ladite installation, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte, disposé au sein du boîtier et monté électriquement en série avec ledit composant de protection entre les bornes, un coupe-circuit sensible à l'intensité du courant qui le traverse.

Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un procédé de fabrication d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions, en particulier transitoires, dans lequel d'une part on dispose, au sein d'un boîtier, un composant de protection contre les surtensions qui comprend au moins deux électrodes entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former en cas de surtension, et dans lequel d'autre part on dote le boîtier de deux bornes de raccordement destinées à relier électriquement les électrodes à ladite installation, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte une étape de montage d'un coupe-circuit, dans laquelle on monte électriquement en série avec ledit composant de protection, entre les bornes, au sein du boîtier, un coupe-circuit sensible à l'intensité du courant qui le traverse.

Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions, en particulier transitoires, comprenant d'une part un boîtier au sein duquel est

disposé un composant de protection contre les surtensions qui comprend au moins deux électrodes entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former en cas de surtension, et d'autre part deux bornes de raccordement destinées à relier électriquement les électrodes à ladite installation, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte deux plages conductrices pour relier électriquement respectivement chaque borne à l'électrode correspondante, au moins l'une desdites plages comportant une zone fusible formant coupe-circuit.

Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un - : procédé de fabrication d'un - dispositif de protection d'une installation- électrique contre les surtensions, en particulier transitoires, dans lequel d'une part on dispose, au sein d'un boîtier, un composant de protection contre les surtensions qui comprend au moins deux électrodes entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former en cas de surtension, et dans lequel d'autre part on dote le boîtier de deux bornes de raccordement destinées à relier électriquement les électrodes à ladite installation, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte une étape de montage de deux plages conductrices pour relier électriquement respectivement chaque borne à l'électrode correspondante, au moins l'une desdites plages comportant une zone fusible formant coupe-circuit.

DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront plus en détails à la lecture de la description qui suit, ainsi qu'à l'aide des dessins annexés donnés à titre purement illustratifs et non limitatifs, parmi lesquels :

- La figure 1 illustre, selon une vue de face, l'intérieur du boîtier d'un dispositif de protection conforme à l'invention.

- La figure 2 illustre, selon une. vue en perspective, les composants installés dans un boîtier d'un dispositif de protection conforme à l'invention.

- La figure 3 illustre, selon une vue schématique de face, le dispositif de protection des figures 1 et 2 dans sa position de service.

- La figure 4 illustre, selon une vue schématique, le dispositif de protection de la figure 3 dans sa position déconnectée.

MEILLEURE MANIERE DE REALISER L'INVENTION

L'invention concerne un dispositif de protection 1 d'une installation électrique (non représentée) contre les surtensions, et en particulier contre les surtensions transitoires, telles que les surtensions générées par un coup de foudre. Le dispositif de protection 1 conforme à l'invention constitue donc avantageusement un parafoudre, et par exemple un parafoudre basse tension.

Par « installation électrique », on fait ici référence à tout type d'appareil ou réseau électrique susceptible de subir des perturbations de tension et d'éventuels dommages afférents.

Le dispositif de protection 1 contre les surtensions conforme à l'invention est. avantageusement destiné à être monté entre une phase de l'installation à protéger et la terre. Il est cependant envisageable, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, que le dispositif de protection 1 , au lieu d'être branché en dérivation entre une phase et la terre, soit branché entre le neutre et la terre, entre la phase et le neutre, ou encore entre deux phases (cas d'une protection différentielle).

Un exemple de réalisation d'un dispositif de protection 1 conforme à

l'invention est illustré sur la figure 1. Tel qu'illustré sur la figure .1 , le dispositif de protection 1 comprend un boîtier 2 au sein duquel est disposé un composant de protection contre les surtensions qui comprend lui-même au moins deux électrodes, par exemple une première électrode 3 et une deuxième électrode 4, entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former en cas de surtension, pour écouler ladite surtension à la terre.

En d'autres termes, les première et seconde électrodes 3, 4 délimitent un espace inter-électrodes 5 formant éclateur. Les première et deuxième électrodes 3, 4 forment ainsi avantageusement les électrodes principales de l'éclateur. Au sens de l'invention, lesdites électrodes 3, 4 entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former font donc partie du composant principal de protection contre les surtensions du dispositif 1 , et de préférence forment le composant principal de protection contre les surtensions du dispositif 1. Le dispositif 1 au sens de l'invention est donc un dispositif dont le principe de fonctionnement repose sur la génération d'un arc électrique en cas de surtension. Le dispositif 1 n'est donc en particulier pas un dispositif de protection à varistance en tant que composant de protection principal contre les surtensions.

Le boîtier 2 est par exemple réalisé en une matière plastique rigide, et est formé de préférence de deux demi coques (dont une est représentée à la figure 1) rapportées l'une contre l'autre pour délimiter un volume interne clos destiné à accueillir la partie fonctionnelle du dispositif 1.

Le dispositif de protection 1 conforme à l'invention comporte également deux bornes de raccordement 6, 7 destinées à relier électriquement les électrodes 3, 4 à l'installation électrique à protéger. Plus précisément/ le dispositif 1 comprend une première borne 6 connectée électriquement à Ia première électrode 3, ainsi qu'une seconde borne 7 connectée électriquement à la deuxième électrode 4. Les bornes 6, 7 peuvent se

présenter sous toute forme connue de l'homme du métier. Par exemple, dans un premier mode de réalisation (non représenté), les bornes 6, 7 peuvent se présenter sous forme de pattes faisant saillie vers et à l'extérieur du boîtier 2, lesdites pattes étant destinées à être enfichées dans une embase reliée électriquement à l'installation à protéger.

Dans un autre mode de réalisation, préférentiel, illustré aux figures 1 et 2, les bornes 6, 7 sont disposées latéralement de part et d'autre du boîtier 2, et comprennent chacune un logement destiné à accueillir un câble de connexion, ledit câble étant solidarisé à la borne 6, 7 correspondante par vissage à l'aide de vis correspondantes 6A, 7A. Une telle disposition- est bien connue en tant que telle de l'homme du métier et ne sera donc pas décrite plus en détails ici.

Ainsi, lorsqu'une surtension se produit entre les bornes 6, 7, le courant électrique se déplace de la première borne 6 (ou de la deuxième borne 7) jusqu'à la première électrode 3 (respectivement la seconde électrode 4), et rejoint la seconde électrode 4 (respectivement la première électrode 3) sous la forme d'un arc électrique, pour circuler ensuite jusqu'à la seconde borne 7 (respectivement la première borne 6).

Tel que cela est bien connu de l'homme du métier, le dispositif 1 peut être également doté, comme cela est illustré sur la figure 1 , d'une électronique de déclenchement 8 reliée à une électrode d'amorçage 9, afin d'optimiser la maîtrise de formation de l'arc électrique entre les électrodes principales 3, 4. Une telle mesure technique est bien connue en tant que telle de l'homme du métier, et ne sera donc pas décrite plus en détails dans ce qui suit.

De façon préférentielle, l'espace inter-électrodes 5 est rempli, au moins partiellement, avec un gaz, de préférence avec de l'air, de manière à former un milieu diélectrique entre les électrodes 3, 4, tel que cela est bien connu de

l'homme du métier. L'espace inter-électrodes 5 forme dans ce cas un éclateur à air. Il est cependant tout à fait envisageable, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, que le dispositif de protection 1 mette en œuvre la technologie des éclateurs encapsulés, selon laquelle l'air est remplacé par un autre gaz, par exemple un gaz rare maintenu sous une pression contrôlée.

Conformément à l'invention, le dispositif 1 comporte, disposé au sein du boîtier 2 et monté électriquement en série avec le composant de protection (lequel comprend les électrodes 3, 4) entre les bornes 6, 7, un - —coupe-circuit 10: - • - :: - .. . - - . -. ••• . - ; .-.-.

En d'autres termes, le coupe-circuit 10 est monté électriquement en série avec les électrodes 3, 4, de façon que lorsqu'une liaison électrique s'établit entre lesdits électrodes 3, 4, le courant traversant lesdites électrodes traverse également le coupe-circuit 10.

Le coupe-circuit 10 est conçu pour passer d'une configuration conductrice (représentée aux figures 1 à 3) dans laquelle il est capable de conduire le courant électrique susceptible de s'écouler entre les bornes 6, 7, à une configuration isolante (illustrée à la figure 4) dans laquelle il rompt le passage du courant susceptible de s'écouler entre lesdites bornes 6, 7.

En d'autres termes, le coupe-circuit 10 est capable, dans sa configuration conductrice, d'assurer directement par lui-même le passage du courant électrique susceptible de circuler entre les bornes 6, 7 lorsqu'un arc électrique est formé entre les première et seconde électrodes 3, 4. Le coupe- circuit 10 fait ainsi partie, lorsqu'il est dans sa configuration conductrice, du circuit d'écoulement entre les bornes 6, 7.

En revanche, dans sa configuration isolante, le coupe-circuit 10 est. conçu

pour interrompre l'écoulement du courant entre les bornes 6, 7. Ainsi, même si les électrodes 3, 4 sont en court-circuit, par suite d'une défaillance du dispositif 1 , ce dernier sera totalement isolé électriquement de l'installation à protéger, de manière à éviter tout risque de dégradation ou d'incendie.

Le coupe-circuit 10 est bien entendu de préférence apte à détecter par lui même un dysfonctionnement du dispositif 1 et à passer automatiquement en configuration isolante lorsqu'un tel disfonctionnement est détecté.

En d'autres termes, au sens de l'invention (qui correspond d'ailleurs au sens habituellement retenu dans le domaine technique), un coupe-circuit désigne un élément qui présente, en conditions normales de fonctionnement du dispositif qu'il équipe, un caractère passant (conducteur d'électricité) et qui devient isolant (coupure du circuit) lorsqu'un dysfonctionnement électrique du dispositif qu'il équipe survient.

Le principe général de l'invention repose donc essentiellement sur l'intégration, directement dans le boîtier 2 du dispositif de protection 1 , d'un coupe-circuit 10 interposé directement dans le chemin électrique s'étendant entre la première borne 6 et la seconde borne 7, selon un montage en série avec le composant de protection.

Grâce à cette mesure technique, l'installateur du dispositif de protection 1 n'a aucune démarche particulière à mettre en œuvre (autre que le raccordement des bornes 6, 7 à l'installation) pour protéger le dispositif 1 en cas de dysfonctionnement.

Un tel dysfonctionnement ou défaillance peut notamment se caractériser par l'existence d'un niveau d'intensité de courant et/ou de température au sein du boîtier 2 anormalement élevé.

De préférence; le coupe-circuit 10 est. ainsi sensible à la chaleur, de façon que lorsque la température atteint une valeur prédéterminée (reflétant un fonctionnement anormal) au niveau du coupe-circuit 10, ce dernier passe en configuration isolante.

De façon préférentielle, et éventuellement complémentaire, . le coupe-circuit 10 est sensible à l'intensité du courant qui le traverse, de façon que lorsque ladite intensité atteint une valeur prédéterminée reflétant un fonctionnement anormal, le coupe-circuit 10 passe en configuration isolante.

Ainsi, dans ce mode de.réalisation.pπéféré, le coupe-circuit 10 est sensible, à. l'intensité du courant qui le traverse, c'est à dire que dès que cette intensité atteint une valeur prédéterminée correspondant de préférence à un dysfonctionnement du composant de protection (résultant d'un court-circuit entre les électrodes 3, 4 par exemple), le coupe-circuit 10 passe de sa configuration conductrice à sa configuration isolante.

La mise en œuvre d'un coupe-circuit 10 sensible à l'intensité qui le traverse s'avère notamment particulièrement intéressante du point de vue de la simplicité et du coût de fabrication, tout en apportant un gain de sécurité d'installation dans la mesure où la valeur prédéterminée d'intensité commandant le déclenchement du coupe-circuit 10 (c'est à dire son passage de sa configuration passante à sa configuration isolante) est choisie pour correspondre spécifiquement aux caractéristiques du composant de protection.

De façon particulièrement avantageuse, le coupe-circuit 10 présente un caractère fusible, c'est-à-dire qu'il comporte des moyens fusibles pour que lorsque l'intensité qui traverse ces moyens fusibles est supérieure à un niveau prédéterminé, générant ainsi un apport de chaleur par effet Joule, lesdits moyens fusibles fondent, créant ainsi une rupture électrique définitive

entre la première borne 6 et la seconde borne 7. Le coupe-circuit 10 est ainsi avantageusement conçu pour former au moins un espace vide isolant 11 dans le circuit reliant la première borne 6 à la seconde borne 7. Cet espace isolant 11 présente une dimension prédéterminée préférentiellement conçue, en regard des autres caractéristiques du dispositif 1 , pour éviter toute reformation intempestive d'un arc électrique au niveau dudit espace vide 11.

Dans un mode de réalisation préférentiel illustré aux figures, le dispositif 1 comporte deux plages conductrices 12, 13 pour relier électriquement respectivement chaque borne 6, 7 à l'électrode 3, 4 correspondante. Au moins l'une (et de préférence chacune) desdites plages 12, 13 comporte une- zone fusible 12A, 13A formant coupe-circuit 10. Dans la variante illustrée aux figures, le coupe-circuit 10 est ainsi formé de deux éléments fusibles interposés respectivement dans la liaison électrique reliant la première borne 6 à la première électrode 3 et dans la liaison électrique reliant la seconde borne 7 à la seconde électrode 4. Il est bien évidemment envisageable que le coupe-circuit 10 soit formé d'un unique élément fusible, par exemple monté en série uniquement entre la première borne 6 et la première électrode 3 (ou entre la seconde borne 7 et la seconde électrode 4). La configuration symétrique illustrée aux figures est toutefois préférée.

Avantageusement, ladite plage 12, 13 est formée d'une pièce monobloc, d'un seul tenant, présentant au moins un tronçon de section réduite formant ladite zone fusible 12A, 13A.

Selon cette variante particulièrement simple, efficace et économique, la liaison entre chaque borne 6, 7 et l'électrode 3, 4 correspondante est assurée par une bande métallique unitaire, par exemple en acier inoxydable, dont une portion située entre la borne 6, 7 et l'électrode 3, 4 correspondante présente une section transversale inférieure à la section transversale du

reste de la bande. Lorsque la température au niveau de la bande métallique augmente fortement jusqu'à un niveau prédéterminé, par exemple en réaction à un nombre important de coups de foudre d'intensité importante auxquels serait soumis le parafoudre, le tronçon de section réduite cède, ménageant ainsi un espace vide isolant 11 interrompant le passage du courant et donc le processus de destruction du dispositif 1. . . :

L'invention concerne d'ailleurs en tant que tel un dispositif de protection 1 d'une installation électrique contre les surtensions, en particulier transitoires, comprenant d'une part un boîtier 2 au sein duquel est disposé un composant de protection contre les - surtensions qui comprend au- moins deux électrodes 3, 4 entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former en cas de surtension, et d'autre part deux bornes de raccordement 6, 7 destinées à relier électriquement les électrodes 3, 4 à ladite installation, ledit dispositif 1 comportant deux plages conductrices 12, 13 pour relier électriquement respectivement chaque borne 6, 7 à l'électrode correspondante 3, 4, au moins l'une desdites plages 12, 13 comportant une zone fusible 12A, 13A formant coupe-circuit 10.

Avantageusement, tel que cela est d'ailleurs bien connu en soi, le dispositif 1 comprend également une chambre de coupure 14 de l'arc électrique susceptible de se former entre les électrodes 3, 4. Le fonctionnement d'une telle chambre de coupure 14 repose sur le fractionnement de l'arc électrique produit entre les électrodes 3, 4. Le fonctionnement d'une telle chambre 14 est bien connu en tant que tel, et ne sera donc pas décrit plus avant ici. Les électrodes 3, 4 sont avantageusement agencées pour que l'arc électrique soit transféré vers et dans la chambre de coupure 14 sous l'effet de son propre champ électrique.

De façon préférentielle, le dispositif 1 conforme à l'invention comprend également au moins un éclateur d'isolement 15, 16 monté électriquement en

• série entre au moins l'une des électrodes 3, 4 et la chambre de coupure 14.

Avantageusement, la chambre de coupure (que l'on peut également appeler chambre d'extinction d'arc) 14 est délimitée par deux plaques d'extrémité 17, 18 entre lesquelles sont interposées une série de plaques élémentaires de fractionnement 19 espacées les unes des autres de manière à décomposer l'arc électrique se formant entre les électrodes 3, 4 en une pluralité d'arcs élémentaires.

De préférence, le dispositif 1 comprend deux éclateurs d'isolement 15, 16 interposés respectivement entre la. première plaque d'extrémité Al et la première électrode 3 et la seconde plaque d'extrémité 18 et la seconde électrode 4.

Chaque éclateur d'isolement 15, 16 est formé de préférence par un espace vide (rempli d'air, ou d'un autre gaz, ou d'un diélectrique) séparant l'extrémité de chaque électrode 3, 4 de la plaque extérieure 17, 18 correspondante. Lesdits éclateurs d'isolement 15, 16 possèdent de préférence un pouvoir de coupure propre suffisant pour assurer, en cas de défaillance de la chambre d'extinction d'arc 14, l'extinction définitive de l'arc électrique lors du passage à zéro du courant dans le dispositif 1 en empêchant le réamorçage de l'arc électrique.

La combinaison d'un éclateur d'isolement 15, 16 avec un coupe-circuit. 10 s'avère particulièrement avantageuse, car elle permet, de façon particulièrement simple et sans nuire aux propriétés de protection du dispositif 1 contre les surtensions, d'obtenir un espace vide isolant de dimension prédéterminée particulièrement importante lorsque le coupe-circuit 10 est passé dans sa configuration isolante, sans pour autant mettre en oeuvre un coupe-circuit 10 de dimension importante, ce qui pourrait nuire à la fiabilité du dispositif 1.

Par exemple, dans le mode de réalisation illustré à la figure 4, .la distance d'isolement globale du parafoudre 1 après fonctionnement du coupe-circuit 10 correspond à la somme e + c + d + f, les dimensions e et f correspondant respectivement aux dimensions des espaces libres obtenus par fusion des zones fusibles 12A, 13A formant coupe-circuit 10, tandis que les dimensions ç et d correspondent respectivement aux dimensions d'espace libre des éclateurs d'isolement 15, 16.

A titre d'exemple, les distances e et f pourront être comprises entre 0,5 et 3 mm, et de préférence entre 1 et 2 mm, tandis que ç et d pourront être comprises entre 0,5 et 2 -mm, et de-préférence égales à 1 mm: - --- ••

La présence des éclateurs d'isolement 15, 16 permet ainsi, pour obtenir une distance d'isolement donnée, de réduire la dimension des zones fusibles 12A, 13A (ce qui contribue à fiabiliser le dispositif 1), par rapport à un dispositif 1 qui ne comporterait pas d'éclateur d'isolement 15, 16.

Dans le cas où les éclateurs d'isolement 15, 16 seraient mis en court-circuit par suite d'un dysfonctionnement du dispositif 1 , ou en l'absence de tels éclateurs 15, 16, la distance d'isolement global obtenu après déclenchement du coupe-circuit 10 serait égale à la somme e + f + a + b à laquelle s'ajoute la somme des espaces interstitiels séparant chaque plaque de la série de plaques 19, les distances a et b correspondant respectivement aux distances séparant les plaques extérieures 17, 18 de la série 19 de plaques élémentaires.

L'invention permet donc d'assurer une fonction d'isolement électrique du dispositif 1 particulièrement fiable, et ce de manière particulièrement simple, compacte et peu onéreuse.

Avantageusement, un système de visualisation mécanique ou électrique peut

être. intégré au boîtier 2, ledit système de visualisation (non représenté) étant relié fonctionnellement au coupe-circuit 10 de façon à indiquer à l'utilisateur l'état du parafoudre 1 , pour opérer ou non le remplacement de ce dernier.

Enfin, l'invention concerne également un procédé de fabrication d'un dispositif de protection 1 d'une installation électrique contre les surtensions, en particulier transitoires, tel que celui qui vient d'être décrit.

Selon le procédé de l'invention, on dispose, au sein d'un boîtier .2, un composant de protection contre les surtensions qui comprend lui-même au moins deux électrodes 3, 4 entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former en cas de surtension, pour écouler le courant de surtension.

Dans une autre étape du procédé, on dote le boîtier 2 de deux bornes 6, 7 de raccordement destinées à relier électriquement les électrodes 3, 4 à l'installation à protéger.

Le procédé conforme à l'invention comporte également une étape de montage d'un coupe-circuit 10, dans laquelle on monte électriquement en série avec le composant de protection, entre les bornes 6, 7, au sein du boîtier 2, un coupe-circuit 10 sensible à l'intensité du courant qui le traverse.

Plus précisément, le coupe-circuit 10 est apte à passer d'une configuration conductrice dans laquelle il est capable de conduire le courant électrique susceptible de s'écouler entre les bornes 6, 7, à une configuration isolante dans laquelle il rompt le passage du courant susceptible de s'écouler entre lesdites bornes 6, 7. Le coupe-circuit 10 passe de sa configuration conductrice à sa configuration isolante lorsque l'intensité du courant qui traverse ledit coupe-circuit 10 (mais qui traverse également les électrodes 3, 4) atteint une valeur prédéterminée correspondant à un dysfonctionnement du dispositif 1 , et plus particulièrement du composant de protection.

L'invention concerne également en tant que tel un procédé de fabrication d'un dispositif de protection 1 d'une installation électrique contre les surtensions, en particulier transitoires, dans lequel d'une part on dispose, au sein d'un boîtierê, un composant de protection contre, les surtensions qui comprend au moins deux électrodes 3, 4 entre lesquelles un arc électrique est susceptible de se former en cas de surtension, et dans lequel d'autre part on dote le boîtier 2 de deux bornes de raccordement 6, 7 destinées à relier électriquement les électrodes 3, 4 à ladite installation, ledit procédé comportant une étape de montage de deux plages conductrices 12, 13 pour relier électriquement respectivement chaque borne 6, 7 à l'électrode correspondante 3, 4, au moins l'une desdites plages 12, 13 comportant une zone fusible 12A, 13A formant coupe-circuit 10.

POSSIBILITE D'APPLICATION INDUSTRIELLE

L'invention trouve son application industrielle dans la conception, la fabrication et l'utilisation de dispositifs de protection d'équipements ou d'installations électriques contre les surtensions.